Meta abruptly ends US fact-checks ahead of Trump term

Social media giant Meta on Tuesday slashed its content moderation policies, including ending its US fact-checking program on Facebook and Instagram, in a major shift that conforms with the priorities of incoming president Donald Trump.”We’re going to get rid of fact-checkers (that) have just been too politically biased and have destroyed more trust than they’ve created, especially in the US,” Meta founder and CEO Mark Zuckerberg said in a post.Instead, Meta platforms including Facebook and Instagram, “would use community notes similar to X (formerly Twitter), starting in the US,” he added.Meta’s surprise announcement echoed long-standing complaints made by Trump’s Republican Party and X owner Elon Musk about fact-checking, which many conservatives see as censorship.They argue that fact-checking programs target right-wing voices, which has led to proposed laws in states like Florida and Texas to limit content moderation.”This is cool,” Musk posted on his X platform after the announcement.The shift came as the 40-year-old tycoon has been making efforts to reconcile with Trump since his election in November, including donating one million dollars to his inauguration fund.Trump has been a harsh critic of Meta and Zuckerberg for years, accusing the company of bias against him and threatening to retaliate against the tech billionaire once back in office.Speaking to reporters at his Mar-a-Lago estate in Florida, when asked if he believed the move was a response to his threats against Zuckerberg, Trump responded: “Probably, yeah.”The Republican was kicked off Facebook following the January 6, 2021, attack on the US Capitol by his supporters, though the company restored his account in early 2023.Angie Drobnic Holan, director of the International Fact-Checking Network, said the decision came after “extreme political pressure.”The move “will hurt social media users who are looking for accurate, reliable information to make decisions about their everyday lives and interactions with friends and family.”- Ending ‘Facebook jail’ -Zuckerberg, like several other tech leaders, has met with Trump at his Mar-a-Lago resort in Florida ahead of his January 20 inauguration.Meta has made several moves in recent days that are likely to please Trump’s team, such as appointing former Republican official Joel Kaplan to head up public affairs at the company.He takes over from Nick Clegg, a former British deputy prime minister.Zuckerberg also named Ultimate Fighting Championship (UFC) head Dana White, a close ally of Trump, to the Meta board.Kaplan, in a statement Tuesday, insisted the company’s approach to content moderation had “gone too far.””Too much harmless content gets censored, too many people find themselves wrongly locked up in ‘Facebook jail,'” he said.As part of the overhaul, Meta said it will relocate its trust and safety teams from liberal California to more conservative Texas.”That will help us build trust to do this work in places where there is less concern about the bias of our teams,” Zuckerberg said.Zuckerberg also took a shot at the European Union “that has an ever increasing number of laws institutionalizing censorship and making it difficult to build anything innovative there.”The remark referred to new laws in Europe that require Meta and other major platforms to maintain content moderation standards or risk hefty fines.Zuckerberg said that Meta would “work with President Trump to push back against foreign governments going after American companies to censor more.”Additionally, Meta announced it would reverse its 2021 policy of reducing political content across its platforms.- Community Notes -AFP currently works in 26 languages with Facebook’s fact-checking program, in which Facebook pays to use fact-checks from around 80 organizations globally on its platform, WhatsApp and Instagram.In that program, content rated “false” is downgraded in news feeds so fewer people will see it and if someone tries to share that post, they are presented with an article explaining why it is misleading. Community Notes on X (formerly Twitter) allows users to collaboratively add context to posts in a system that aims to distill reliable information through consensus rather than top-down moderation.Meta’s move into fact-checking came in the wake of Trump’s shock election in 2016, which critics said was enabled by rampant disinformation on Facebook and interference by foreign actors, including Russia, on the platform.

Le Pen et l’ “Establishment” politique: 30 ans de relations tumultueuses

L’irruption de Jean-Marie Le Pen à partir des années 80 a longtemps déboussolé la classe politique française, partagée à droite entre tentation de l’alliance et cordon sanitaire, alors que le président socialiste François Mitterrand y a vu l’occasion de fracturer le camp de ses adversaires.”Avoir quatre pèlerins du FN (au conseil municipal de) Dreux”? “Cela n’a aucune espèce d’importance”. En septembre 1983, Jacques Chirac, patron du RPR, n’a rien à redire quant à l’alliance de la liste de son parti gaulliste avec celle du Front national dans l’entre-deux-tours d’une municipale partielle dans cette sous-préfecture d’Eure-et-Loire, où le petit parti d’extrême droite a créé la surprise quelques jours plus tôt en recueillant 16,72% des suffrages.A peine Simone Veil et Jacques Toubon avaient-ils été entendus en protestant contre un accord avec ces défenseurs de Pétain, et dont le chef, Jean-Marie Le Pen, qui ambitionne de réunir toutes les chapelles de l’extrême droite, n’est même pas parvenu à réunir les 500 signatures nécessaires pour se présenter à la présidentielle deux ans plus tôt.Mais ce qui apparaît pour beaucoup comme un épiphénomène provincial se révèle rapidement l’acte fondateur d’une épopée nationale.A l’Elysée, le socialiste François Mitterrand, qui accuse une inquiétante érosion de sa popularité depuis le “tournant de la rigueur” décidé six mois plus tôt, y voit immédiatement l’opportunité de diviser la droite.Car l’ancien député et ministre de la Quatrième République se rappelle de l’éloquence tribunitienne du benjamin de l’Assemblée nationale élu en 1956. Il lui offre, sur ordre passé aux dirigeants de la télévision publique, une invitation à la plus grande émission politique de l’époque: L’Heure de vérité, sur Antenne 2, promesse de plus de 10 millions de téléspectateurs.En février 1984, devant les caméras, l’interview se transforme en show: Jean-Marie Le Pen se lève et décrète une “minute de silence” en mémoire des victimes des goulags communistes, manière d’esquiver les questions quant à son rapport avec la Collaboration.Quatre mois plus tard, la liste Front national qu’il dirige pour les élections européennes recueille 10,95% des voix. A peine 50.000 suffrages de moins que le PCF.- Antiracisme -En 1986, afin d’atténuer la défaite annoncée du PS et de ses alliés aux élections législatives, François Mitterrand décide de faire élire les députés à la proportionnelle départementalisée. Encore une aubaine, pour le FN, que le système majoritaire à deux tours privait de tout espoir de victoire: au soir du 16 mars, Jean-Marie Le Pen et trente-quatre des siens entrent dans l’hémicycle.L’ascension du “diable de la République” accompagne en miroir la mue du PS, défait de ses idéaux de contestation de l’économie de marché, et dont le programme s’articule désormais principalement autour de l’antiracisme.Le nouveau Premier ministre, Jacques Chirac, regarde pour sa part avec méfiance ces trublions aussi radicaux que provocateurs, d’autant que, fort d’une majorité RPR-UDF absolue, il n’a pas besoin de leur soutien pour gouverner.Ce qui n’empêchera pas le maire de Paris de se faire immortaliser à l’été 1987 sur un cliché en train de serrer la main à Jean-Marie Le Pen, opportunément rencontré en maillot de bain sur une plage du Cap-d’Antibes (Alpes-Maritimes).La rencontre doit en appeler une autre, l’année suivante, lors de l’entre-deux-tours de la présidentielle qui oppose le sortant Mitterrand au chef du gouvernement Chirac. Au premier tour Jean-Marie Le Pen a recueilli 14,39%, autant de voix nécessaires pour laisser espérer le gaulliste de renverser le match.Le rendez-vous n’a finalement débouché sur aucun accord, ni consigne de vote. – Un adversaire nommé Tapie -Mitterrand réélu, la droite se fixe alors une nouvelle ligne: le “cordon sanitaire” avec l’extrême droite, devenue d’autant plus infréquentable que Le Pen a commencé une série de saillies racistes et antisémites, comparant la Shoah à un “détail de l’Histoire” ou osant un jeu de mots avec le ministre Michel Durafour… “crématoire!”.Reste que le “système”, l'”Establishment” ou “la bande des quatre” (PS, PCF, RPR, UDF), tel qu’aime à les qualifier Jean-Marie Le Pen, semble désemparé face à l’irrésistible ascension électorale du Front national.Bernard Tapie, étiqueté mitterrandiste, surprend en apparaissant vainqueur d’un fameux débat télévisé consacré à l’immigration face au “menhir” en 1989.Aux régionales de 1992, le patron de l’OM, candidat en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, tente la diabolisation ultime: “Arrêtons de dire que Le Pen est un salaud mais que ses électeurs doivent être compris, qu’ils ont des problèmes difficiles. Si l’on juge que Le Pen est un salaud, alors ceux qui votent pour lui sont aussi des salauds.”Suffisant pour sauver l’honneur de la gauche (22,41%), mais pas pour dépasser la liste Le Pen, qui recueille 20.000 voix de plus.- Privé de débat en 2002 -Ce sont d’autres élections régionales, six ans plus tard, qui provoquent un séisme politique, alors que dans une dizaine de collectivités, les majorités à l’issue du scrutin ne sont que relatives. Si, en Franche-Comté et en Midi-Pyrénées, les candidats de droite élus à la tête de leur région malgré eux grâce aux voix des conseillers régionaux FN démissionnent dans la foulée, il en va autrement dans quatre autres régions.L’alliance de fait, condamnée par Jacques Chirac, fracture d’autant plus la droite que les sondages montrent une volonté croissante de ses électeurs de nouer des accords avec le parti de Jean-Marie Le Pen.Ce dernier tient son ultime revanche en 2002. Il se qualifie au second tour de la présidentielle. Jacques Chirac, piqué au vif, se veut intraitable: “J’appelle les Françaises et les Français à choisir massivement l’idéal républicain contre l’extrême droite” qui “divise, trie et rejette”, lance-t-il lors d’un meeting à quelques jours de l’échéance.Et le président sortant refuse à Jean-Marie Le Pen ce dont il a toujours rêvé: un débat d’entre-deux-tours télévisé, manière de nouer définitivement le cordon sanitaire contre l’extrême droite. Vingt ans plus tard, le lepénisme entend plus que jamais en finir avec cette diabolisation.

Sao Tome and Principe president dismisses government, blaming ‘inability’Tue, 07 Jan 2025 18:58:56 GMT

Sao Tome and Principe’s president has dismissed the government over an “inability” to resolve problems facing the tiny West African state and “frequent” absences by the prime minister.The decision by President Carlos Vila Nova was announced in a decree dated Monday and published on the presidency’s Facebook page.It highlighted a “notable inability” by Prime Minister …

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Mayotte: un projet de loi de reconstruction pour déroger “pendant deux ans” aux règles d’urbanisme

Le projet de loi d’urgence pour la reconstruction de Mayotte présenté mercredi en Conseil des ministres permettra de déroger aux règles d’urbanisme “pendant deux ans”, a appris l’AFP mardi auprès de Matignon.Ce texte doit être complété par un autre projet de “loi programme” pour les mesures de plus long terme, qui sera élaboré dans les trois mois à venir, pour aider l’archipel ultramarin à se relever après le passage dévastateur du cyclone Chido.Le texte de mercredi vise à déroger “pendant deux ans” aux règles d’urbanisme et des marchés publics, pour faciliter la reconstruction des écoles mais aussi des infrastructures et des logements. Pour les écoles, l’État pourra “se substituer” aux collectivités locales pendant trois ans, jusqu’au 31 décembre 2027.Le projet de loi portera aussi sur la création d’un établissement public, sur le modèle de celui créé pour la reconstruction de Notre-Dame, qui “va absorber” l’établissement public existant Efpam. Une personnalité doit être nommée à sa tête.Sur le foncier, alors que beaucoup de parcelles à Mayotte ne sont pas identifiées, le texte prévoit de pouvoir exproprier avant que le propriétaire puisse être identifié, et de l’indemniser au besoin a posteriori.Le texte contiendra aussi plusieurs mesures économiques qui resteront en vigueur “jusqu’à fin mars 2025”, comme la suspension du recouvrement des cotisations sociales des travailleurs indépendants, la prolongation des droits des assurés sociaux et des chômeurs, l’augmentation de la prise en charge au titre du chômage partiel, ou la défiscalisation des dons à hauteur de 75%.Le ministre des Outre-mer Manuel Valls a confirmé en outre sur BFMTV le lancement d’un recensement de la population à Mayotte “avec l’Insee et les maires”, estimant que l’archipel compte “sans doute” 500.000 habitants au lieu des 320.000 officiels, en raison de l’immigration irrégulière, en provenance surtout des Comores voisines.Le projet de “loi programme” contiendra lui des mesures ayant trait à “la sécurité, à l’immigration et au développement économique”, a précisé le ministre.Il a aussi évoqué des mesures contre le “trafic” des reconnaissances de paternité, et un possible “durcissement” du droit du sol, déjà restreint à Mayotte, comme l’allongement de la durée de résidence régulière des parents pour que leurs enfants accèdent à la nationalité française. 

“Aucun tabou” de François Bayrou sur les retraites, selon Marylise Léon

François Bayrou n’a “aucun tabou” sur l’ensemble des sujets liés aux retraites, “y compris l’âge légal” de départ, a assuré mardi la numéro un de la CFDT Marylise Léon à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre.”Le Premier ministre nous a confirmé qu’il n’y aurait aucun tabou et que tous les sujets, tous les dossiers, toutes les thématiques afférentes aux retraites, y compris l’âge légal, étaient sur la table”, a déclaré la secrétaire générale du premier syndicat français, qui a répété que le recul de l’âge de départ à 64 ans, acté dans la réforme de 2023, était une mesure “totalement injuste”.”Le sujet doit être rouvert avec tout ce qui peut être possible et imaginable en matière de financement” et “la CFDT pose en incontournable à ces discussions d’ouvrir le sujet de la reconnaissance de la pénibilité”, a-t-elle détaillé.La dirigeante syndicale était reçue dans le cadre des rendez-vous du locataire de Matignon avec les partenaires sociaux et les groupes parlementaires avant son discours de politique générale prévu le 14 janvier.Concernant le financement de la protection sociale, Marylise Léon a estimé qu’il fallait regarder “les recettes moindres de la part des entreprises” en raison des “exonérations de cotisations” dont elles bénéficient.Dans la matinée, le président du Medef Patrick Martin avait lui jugé après son entretien avec le chef du gouvernement qu’il fallait élargir la discussion envisagée sur les retraites au “financement de la protection sociale” par de la “capitalisation” ou de la “fiscalité”.François Bayrou a fait selon la dirigeante syndicale preuve d’un “niveau d’écoute semblable” à celui de son prédécesseur Michel Barnier et il a “conscience d’un climat politique et démocratique très dégradé”.Concernant les mesures à prendre pour protéger l’emploi alors que les licenciements se multiplient dans les entreprises, Marylise Léon a dit espérer “un rendez-vous rapide avec la ministre en charge de ce dossier”, Astrid Panosyan-Bouvet.Selon un dossier distribué à la presse, la CFDT demande notamment au gouvernement de “renouveler le dispositif d’activité partielle de longue durée” activé pendant la pandémie, de créer des droits à la reconversion des salariés, ainsi qu’une révision de la loi Florange pour suspendre les fermetures de sites tant que tous les efforts nécessaires pour trouver un repreneur n’ont pas été entrepris.

Retraites: le Medef veut parler financement par “capitalisation” ou “fiscalité”

Le président du Medef Patrick Martin a souhaité mardi, après un entretien avec le Premier ministre François Bayrou, élargir la discussion envisagée sur les retraites au “financement de la protection sociale” par de la “capitalisation” ou de la “fiscalité”.”Saisissons cette opportunité (d’une discussion sur les retraites, NDLR) pour aller très au-delà d’un simple rafistolage avec le Premier ministre, a déclaré M. Martin, qui veut “poser beaucoup plus fondamentalement le sujet du niveau et du financement de [la] protection sociale, pas seulement des retraites”.”A partir de là, nous proposerions aux autres partenaires sociaux (…) que nous nous interrogions, par exemple, sur les régimes de retraite par capitalisation, le transfert d’une partie du coût de la protection sociale vers la fiscalité, la CSG, la TVA sociale”, a-t-il ajouté, en admettant avoir “compris” que “l’option de la TVA sociale était exclue à ce stade” par le gouvernement.M. Bayrou a proposé aux forces politiques de rouvrir une discussion, pendant neuf mois, sur la réforme controversée des retraites de 2023, sans la suspendre. Il a affirmé croire qu’il pouvait y avoir une autre solution pour leur financement que le report de 62 à 64 ans de l’âge de départ à la retraite, évoquant un système “à points”.”Il faut un PLF (projet de loi de finances, NDLR), il faut un PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale) en naviguant entre des écueils qui sont assez rapprochés” pour “apporter au pays de la stabilité, de la visibilité” et “autant que possible de la confiance”, a plaidé M. Martin. Il s’est dit dans ce cadre “prêt à (…) une discussion sur l’aménagement de la dernière réforme des retraites” moyennant certaines “réserves”. “Il ne faut pas que (les entreprises) soient assommées d’impôts” ou de “charges sociales”, a-t-il dit. “Ces travaux ne doivent pas édulcorer le rendement financier de cette réforme” et “il ne faut pas que ça se traduise par un alourdissement du coût du travail” pour les entreprises, a-t-il développé.Le Medef a indiqué à l’AFP que M. Martin avait également “réaffirmé à François Bayrou qu’il n’y avait aucun accord du Medef sur une surtaxe de l’impôt sur les sociétés (dans le projet de loi de finances qui sera prochainement rediscuté au Parlement, NDLR), contrairement à ce qu’a annoncé Eric Lombard”, le ministre de l’Économie et des Finances, sur France Inter lundi.M. Lombard avait indiqué que les services de Bercy étudiaient les moyens techniques de réintégrer dans le nouveau PLF cette surtaxe prévue dans la version du gouvernement Barnier, appliquée aux seules grandes entreprises et censée rapporter huit milliards d’euros.A l’époque, avait rappelé le ministre, “ce mécanisme a été discuté avec les entreprises, notamment le Medef, et accepté comme un geste de solidarité”. “J’ai eu le président du Medef entre Noël et le jour de l’An, cet accord demeure”, avait assuré M. Lombard sur France Inter.Le Medef a démenti un tel accord auprès de l’AFP, rappelant que M. Martin, après avoir initialement consenti à un “effort de guerre” des grandes entreprises, sous conditions, avait déjà jugé que ces conditions n’étaient pas remplies, dans une interview au Parisien mi-novembre.Il avait qualifié alors le PLF de “récessif”, prévoyant trop de hausses d’impôts et pas assez de baisses de dépenses structurelles de l’Etat.

Cameroon magistrate kidnapped in separatist north freedTue, 07 Jan 2025 17:12:23 GMT

A magistrate kidnapped in Cameroon’s English-speaking north hit by nearly a decade of separatist violence has been released, a rights group said Tuesday.Nchang Augustin Amongwa was taken by unknown armed men from his home in the city of Bamenda on December 29, Cameroon-based charity Conscience Africaine said.The NGO’s head Amadu Tarnteh, who announced the release …

Cameroon magistrate kidnapped in separatist north freedTue, 07 Jan 2025 17:12:23 GMT Read More »