UK set to restrict visas for nationalities most likely to claim asylumTue, 06 May 2025 14:16:17 GMT

Britain’s Labour government plans to restrict visa applications from nationalities considered most likely to overstay and claim asylum, a government official said Tuesday, as it faces pressure from hard-right populists.Applications for work and study visas from Pakistanis, Nigerians and Sri Lankans are among those set to be curbed, The Times daily reported and an official confirmed to …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Ourse tuée dans les Pyrénées: quatre mois de prison avec sursis pour le tireur

Le chasseur qui avait tué l’ourse Caramelles lors d’une battue illicite dans les Pyrénées en 2021 a été condamné mardi à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Foix, une décision saluée par les associations pro-ours.Contre les quinze autres chasseurs ayant participé à la battue dans une réserve située au-dessus du village de Seix, en Ariège, le tribunal a prononcé des peines d’amende de quelques centaines d’euros et, pour deux d’entre eux, de suspension temporaire du permis de chasse.De façon collective, les seize chasseurs devront verser plus de 60.000 euros aux associations défendant la présence de l’ours dans les Pyrénées, constituées partie civile, au titre du préjudice moral et écologique.Avocate de quatorze des chasseurs, Fanny Campagne, qui avait plaidé la relaxe, a mis en doute “la légalité de la constitution de la réserve” où est survenu l’accident de chasse et dénonce “l’absence de signalisation de l’interdiction de chasse”.Elle ne s’est pas prononcée sur un éventuel appel.Les chasseurs ont quitté le tribunal sans faire de déclaration.Pour l’association Pays de l’ours, qui participe avec l’Office français de la biodiversité (OFB) au suivi de l’ours, le délibéré est “satisfaisant”.”Tous les chasseurs ont été reconnus coupables, c’est le plus important pour nous. Le tribunal a établi des manquements”, a réagi Sabine Matraire, la présidente de l’association, qui réclame de nouveaux lâchers d’ours, estimant que la population ursine n’est pas encore viable. – “Prise de conscience” -“On espère que ce jugement sera suivi d’une prise de conscience dans le milieu de la chasse”, a-t-elle ajouté en sortant de la salle d’audience. A la barre du tribunal, le principal prévenu avait admis avoir ouvert le feu sur l’ourse de 150 kg, accompagnée de deux oursons, en état de “légitime défense”.”Elle m’a attrapé la cuisse gauche, j’ai paniqué et j’ai tiré un coup de carabine. Elle a reculé en grognant, elle m’a contourné et m’a mordu le mollet droit, je suis tombé, elle me bouffait la jambe, j’ai réarmé ma carabine et j’ai tiré. Elle est morte cinq mètres plus bas”, a-t-il relaté à l’audience.Outre la peine de quatre mois de prison avec sursis, le tribunal l’a également condamné à 750 euros d’amende, à la confiscation de son fusil de chasse et au retrait du permis de chasse.En 2008, un autre chasseur avait été jugé pour avoir abattu une ourse dans les Pyrénées-Atlantiques quatre ans plus tôt. Relaxé en première instance, il avait été condamné en appel à indemniser diverses associations de protection de la nature à hauteur de 10.000 euros.L’association de chasse à laquelle il appartenait avait été condamnée à 53.000 euros de dommages et intérêts pour la mort de Cannelle, la dernière ourse de souche pyrénéenne.Caramelles et Canelle ont été naturalisées et sont aujourd’hui visibles au muséum d’Histoire naturelle de Toulouse.Menacée d’extinction au début des années 1990, la population d’ours bruns s’est ensuite considérablement développée dans les Pyrénées grâce à un programme de restauration de l’espèce, incluant des lâchers d’ours venus de Slovénie.D’après l’OFB, qui a formellement identifié 96 ours grâce à leur empreinte génétique au cours de l’année 2024, le massif montagneux compte désormais entre 97 et 127 individus.L’un des participants à la battue qui a conduit à la mort de Caramelles estime que l’Office national des forêts (ONF) aurait dû alerter les chasseurs: “L’ONF, a-t-il affirmé, a laissé les battues se dérouler pendant 40 ans dans cette réserve”.Si les divergences de vue sont nombreuses entre chasseurs et écologistes, les parties civiles reconnaissaient le caractère accidentel du tir mortel, tout comme l’accusation.Mais, a souligné le procureur au procès, le chasseur octogénaire “a pris sciemment le risque d’une confrontation avec l’ourse dans la réserve, qui est une zone de quiétude” pour cet animal.

Ourse tuée dans les Pyrénées: quatre mois de prison avec sursis pour le tireur

Le chasseur qui avait tué l’ourse Caramelles lors d’une battue illicite dans les Pyrénées en 2021 a été condamné mardi à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Foix, une décision saluée par les associations pro-ours.Contre les quinze autres chasseurs ayant participé à la battue dans une réserve située au-dessus du village de Seix, en Ariège, le tribunal a prononcé des peines d’amende de quelques centaines d’euros et, pour deux d’entre eux, de suspension temporaire du permis de chasse.De façon collective, les seize chasseurs devront verser plus de 60.000 euros aux associations défendant la présence de l’ours dans les Pyrénées, constituées partie civile, au titre du préjudice moral et écologique.Avocate de quatorze des chasseurs, Fanny Campagne, qui avait plaidé la relaxe, a mis en doute “la légalité de la constitution de la réserve” où est survenu l’accident de chasse et dénonce “l’absence de signalisation de l’interdiction de chasse”.Elle ne s’est pas prononcée sur un éventuel appel.Les chasseurs ont quitté le tribunal sans faire de déclaration.Pour l’association Pays de l’ours, qui participe avec l’Office français de la biodiversité (OFB) au suivi de l’ours, le délibéré est “satisfaisant”.”Tous les chasseurs ont été reconnus coupables, c’est le plus important pour nous. Le tribunal a établi des manquements”, a réagi Sabine Matraire, la présidente de l’association, qui réclame de nouveaux lâchers d’ours, estimant que la population ursine n’est pas encore viable. – “Prise de conscience” -“On espère que ce jugement sera suivi d’une prise de conscience dans le milieu de la chasse”, a-t-elle ajouté en sortant de la salle d’audience. A la barre du tribunal, le principal prévenu avait admis avoir ouvert le feu sur l’ourse de 150 kg, accompagnée de deux oursons, en état de “légitime défense”.”Elle m’a attrapé la cuisse gauche, j’ai paniqué et j’ai tiré un coup de carabine. Elle a reculé en grognant, elle m’a contourné et m’a mordu le mollet droit, je suis tombé, elle me bouffait la jambe, j’ai réarmé ma carabine et j’ai tiré. Elle est morte cinq mètres plus bas”, a-t-il relaté à l’audience.Outre la peine de quatre mois de prison avec sursis, le tribunal l’a également condamné à 750 euros d’amende, à la confiscation de son fusil de chasse et au retrait du permis de chasse.En 2008, un autre chasseur avait été jugé pour avoir abattu une ourse dans les Pyrénées-Atlantiques quatre ans plus tôt. Relaxé en première instance, il avait été condamné en appel à indemniser diverses associations de protection de la nature à hauteur de 10.000 euros.L’association de chasse à laquelle il appartenait avait été condamnée à 53.000 euros de dommages et intérêts pour la mort de Cannelle, la dernière ourse de souche pyrénéenne.Caramelles et Canelle ont été naturalisées et sont aujourd’hui visibles au muséum d’Histoire naturelle de Toulouse.Menacée d’extinction au début des années 1990, la population d’ours bruns s’est ensuite considérablement développée dans les Pyrénées grâce à un programme de restauration de l’espèce, incluant des lâchers d’ours venus de Slovénie.D’après l’OFB, qui a formellement identifié 96 ours grâce à leur empreinte génétique au cours de l’année 2024, le massif montagneux compte désormais entre 97 et 127 individus.L’un des participants à la battue qui a conduit à la mort de Caramelles estime que l’Office national des forêts (ONF) aurait dû alerter les chasseurs: “L’ONF, a-t-il affirmé, a laissé les battues se dérouler pendant 40 ans dans cette réserve”.Si les divergences de vue sont nombreuses entre chasseurs et écologistes, les parties civiles reconnaissaient le caractère accidentel du tir mortel, tout comme l’accusation.Mais, a souligné le procureur au procès, le chasseur octogénaire “a pris sciemment le risque d’une confrontation avec l’ourse dans la réserve, qui est une zone de quiétude” pour cet animal.

Trump reçoit Carney, élu par les Canadiens pour lui tenir tête

Donald Trump reçoit mardi le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, porté au pouvoir sur une promesse de tenir tête au président américain et à ses velléités d’annexion, mais qui devra éviter de le braquer s’il veut lui arracher un compromis commercial.L’entrevue, prévue pour 11H45 locales (15H45 GMT) dans le Bureau ovale, et qui sera suivie d’un déjeuner de travail, pourrait être tendue, à entendre lundi le ministre américain au Commerce, Howard Lutnick.Interrogé sur la chaîne Fox Business sur la possibilité d’un compromis douanier, ce très fidèle allié de Donald Trump a répondu que ce serait “très compliqué”, en décrivant le Canada comme un “régime communiste” qui “se nourrit [aux] dépens” des Etats-Unis.”Ce sera une rencontre fascinante”, a-t-il prédit.Il ne faut pas s’attendre à de la “fumée blanche” à l’issue de la réunion, avait averti vendredi le nouveau dirigeant canadien, usant d’une métaphore d’actualité en ces temps de conclave.Selon lui, l’ancienne relation entre les deux pays fondée sur “une intégration croissante” est “terminée”, et il s’agit de savoir comment les deux pays “vont coopérer à l’avenir”. Face à lui, le président américain s’estime en position de force, après avoir suspendu au-dessus du Canada et du Mexique la menace de droits de douane généralisés de 25%, en plus des taxes sectorielles qu’il a déjà imposées, en particulier sur l’acier et l’aluminium.- “Très sympathique” -“J’imagine qu’il veut conclure un accord”, a dit Donald Trump lundi à propos de son visiteur.La semaine dernière, il avait qualifié le nouveau chef du gouvernement canadien d'”homme très sympathique”, un ton incomparablement plus amène que celui réservé à l’ancien Premier ministre Justin Trudeau, pour lequel le milliardaire républicain a une féroce antipathie.Mark Carney, vainqueur la semaine dernière des élections législatives alors que sa formation, le parti libéral, était il y a encore quelques mois promise à une cuisante défaite, a résumé vendredi sa délicate position de négociation.”Mon gouvernement va se battre pour décrocher le meilleur accord (commercial). Cela prendra le temps nécessaire, mais pas plus”, a dit le dirigeant libéral, ancien banquier central rompu à la gestion de crise qui a par exemple tenu le gouvernail de la Banque d’Angleterre dans la tempête du Brexit.Technocrate sans expérience de campagne, Mark Carney doit en bonne partie son élection à Donald Trump.Depuis son retour au pouvoir, ce dernier a lancé contre le Canada des attaques commerciales mais aussi politiques particulièrement violentes, en répétant que le gigantesque pays était voué à devenir le 51e Etat américain.”C’est un moment très important pour (le nouveau dirigeant canadien), puisqu’il a martelé pendant la campagne qu’il pouvait affronter M. Trump”, a expliqué à l’AFP Geneviève Tellier, politologue à l’université d’Ottawa.- Conclure des “deals” -“Cela doit bien se passer pour laisser une chance pour la suite”, a souligné la politologue, pour qui le pire scénario serait une altercation publique telle que celle ayant opposé Donald Trump au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans le Bureau ovale.Le nouveau Premier ministre, au tempérament mesuré et à l’expression prudente, a une personnalité fort différente de celle de l’éruptif président américain, mais aussi de celle, très extravertie, de Justin Trudeau.Les Etats-Unis et le Canada sont liés par un accord de libre-échange conclu pendant le premier mandat de Donald Trump, et qui pourrait selon certains analystes être revu. Mais renégocier le texte serait un processus long et compliqué peu compatible avec la volonté du président américain de conclure rapidement des “deals” commerciaux spectaculaires.L’entrevue de mardi avec Mark Carney servira aussi de baromètre avant le sommet du G7, prévu au Canada en juin, rassemblant les dirigeants de pays particulièrement bousculés par Donald Trump depuis son retour au pouvoir.Le groupe des 7 réunit l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, et le Royaume-Uni. L’Union européenne y est également représentée.

Hamas says Gaza truce talks pointless as Israel wages ‘hunger war’

Hamas on Tuesday dismissed as pointless ceasefire talks with Israel, accusing it of waging a “hunger war” on Gaza, where famine looms, as the Israeli military prepared for a broader assault.The comments from Hamas political bureau member Basem Naim followed Israel’s approval of a military plan involving the long-term “conquest of the Gaza Strip”, according to an Israeli official.Nearly all of the Palestinian territory’s 2.4 million people have been displaced at least once during the war, sparked by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel. A two-month Israeli blockade since early March has worsened the humanitarian crisis.”There is no sense in engaging in talks or considering new ceasefire proposals as long as the hunger war and extermination war continue in the Gaza Strip,” senior Hamas official Naim told AFP.The former Gaza health minister said the world must pressure Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s government to end the “crimes of hunger, thirst, and killings”.Qatar, a key mediator in the conflict, said that “our efforts remain ongoing” despite major obstacle to a ceasefire.Israel’s military has said the expanded operations approved by the security cabinet on Sunday would include displacing “most” of Gaza’s population.Before that phase begins, a senior Israeli security source has said that the timing of troop deployments allowed a “window of opportunity” for a possible hostage deal coinciding with US President Donald Trump’s visit to the Middle East next week.Israel’s military resumed its offensive on the Gaza Strip on March 18, ending a two-month truce that saw a surge in aid into the war-ravaged territory and the release of hostages in exchange for Palestinian prisoners held by Israel.Gaza’s civil defence agency said on Tuesday that six Palestinians including a young girl were killed in Israeli dawn attacks.- ‘Dust and destruction’ -Moaz Hamdan, who lost family members in a strike in Nuseirat in central Gaza, said he was awoken by “a very large explosion”.The whole area was “covered in dust and destruction”, he said. “We were unable to rescue the wounded.”The health ministry in Hamas-run Gaza said at least 2,507 people had been killed since Israel resumed its campaign in mid-March, bringing the overall death toll from the war to 52,615.Hamas’s 2023 attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Out of the 251 people abducted by militants that day, 58 are still held in Gaza including 34 the Israeli military says are dead.Israel’s far-right Finance Minister Bezalel Smotrich said that the Gaza Strip should be “entirely destroyed” and its inhabitants “leave in great numbers to third countries” after the war.His comments came a day after United Nations spokesman Farhan Haq said that “Gaza is, and must remain, an integral part of a future Palestinian state.”For Palestinians, any forced displacement evokes memories of the “Nakba”, or catastrophe — the mass displacement in the war that led to Israel’s creation in 1948.- ‘No aid’ -The UN and aid organisations have repeatedly warned of the humanitarian catastrophe in Gaza, exacerbated by the total blockade since early March, heightening fears of famine.The United Nations’ humanitarian agency OCHA accused Israel of trying to “weaponise” the flow of aid into Gaza.”There’s no aid to distribute anymore because the aid operation has been strangled,” OCHA spokesman Jens Laerke said.Israeli military spokesman Effie Defrin said the planned offensive approved by the cabinet would include “moving most of the population of the Gaza Strip… to protect them”.Hundreds of Israelis demonstrated Monday outside parliament in Jerusalem to express their opposition to the government plan.Israeli President Isaac Herzog, whose role is largely ceremonial, urged leaders to “go the extra mile, make an extra effort, take the extra step, so that we can see our hostages home immediately.”China said it opposed Israel’s military actions in Gaza and was “highly concerned” by the situation, urging all parties to “effectively implement the ceasefire agreement”.French Foreign Minister Jean-Noel Barrot said Paris “very strongly” condemns Israel’s planned offensive, calling it “unacceptable”, and adding that its government was “in violation of humanitarian law”.bur-az-mib-csp/ami