Dernière ligne droite avant le conclave au Vatican

J-1 pour l’Eglise catholique: les cardinaux ont tenu mardi dans la matinée leur dernière réunion préparatoire avant d’emménager au Vatican où ils entameront mercredi le conclave, une réunion à huis clos pour élire le successeur du pape François.Plus de deux semaines après la mort du jésuite argentin, les 133 cardinaux électeurs s’enfermeront à partir de mercredi après-midi sous les majestueuses fresques de la chapelle Sixtine pour un conclave qui s’annonce particulièrement ouvert.Ils prendront place autour de tables recouvertes de nappes en satin beige et rouge, avant de voter sous la célèbre fresque du Jugement dernier de Michel-Ange. Les prélats inscriront le nom de leur choix sur le bulletin, sous la mention “Eligo in Summum Pontificem”, qui signifie en latin “J’élis le souverain pontife”. Puis le bulletin plié sera placé sur un plateau d’argent, et ensuite glissé dans l’urne.Mardi matin, les cardinaux, électeurs (âgés de moins de 80 ans) ou non, se sont retrouvés pour la dernière réunion préparatoire, évitant les micros et caméras d’une centaine de journalistes de nombreux pays, signe de la médiatisation planétaire de l’évènement.A l’issue de cette réunion ils ont lancé un appel pour “une paix juste et durable” en Ukraine, au Moyen-Orient et “dans tant d’autres parties du mondes”, a indiqué le service de presse du Vatican.Avant la fermeture des portes de la chapelle Sixtine mercredi après-midi, les cardinaux jureront de garder le secret absolu, sous peine d’excommunication. Il leur sera interdit de communiquer avec le monde extérieur tant qu’ils n’auront pas élu un nouveau pape.Le Vatican a annoncé qu’il couperait le réseau téléphonique à l’intérieur de la petite cité-État mercredi à partir de 15H00 (13H00 GMT) jusqu’à l’élection, mais pas place Saint-Pierre où seront massés les fidèles. Les cardinaux, qui devront se séparer de leurs téléphones portables, informeront le monde de l’avancée de leurs travaux en brûlant leurs bulletins de vote pour produire de la fumée – noire en l’absence de choix, blanche pour un nouveau pape, un cérémonial à la forte symbolique visuelle retransmis en mondovision.- “Cinq ou six” – Les discussions du “pré-conclave” ont jusqu’à présent abordé un large éventail de sujets, des finances du Vatican au scandale des violences sexuelles, en passant par l’unité de l’Église et le profil du prochain pape.Avec 133 cardinaux électeurs – un record – originaires de quelque 70 pays des cinq continents, ce conclave est le plus grand et le plus international jamais organisé, rendant son issue plus incertaine que jamais.”Il y a divers profils, de nombreuses personnalités qui peuvent être élues. Au moins cinq ou six, je dirais”, a affirmé au Corriere della Sera l’archevêque d’Alger, Jean-Paul Vesco.”Il y avait les candidats pour ainsi dire naturels, ceux qui par leur rôle et leur personnalité sont déjà connus. Et il y a aussi ceux qui interviennent et vous font penser: c’est une parole forte. Mais il n’y a personne qui +écrase+ les autres, quelqu’un dont on pourrait penser: ce sera lui”, a-t-il ajouté.Plus d’une douzaine de noms circulent comme candidats potentiels, de Pierbattista Pizzaballa, le patriarche latin de Jérusalem, au conservateur hongrois Peter Erdö.”Il ne doit pas être trop fermé d’esprit”, estime Veronica de Garcia, 30 ans, une touriste mexicaine.Mais “un pape favorable à l’avortement est impensable”, assure pour sa part Enzo Orsingher, 78 ans, originaire de Rome.François a multiplié les réformes au cours de ses 12 années de pontificat, mais son action a été la cible d’une vive opposition interne.Il a nommé environ 80% des cardinaux électeurs actuels, mais les experts estiment que ceux-ci ne choisiront pas nécessairement un successeur marchant sur ses traces.Les “princes de l’Eglise” séjournent traditionnellement dans la résidence Sainte-Marthe au Vatican, qui dispose de salles de bains privatives et d’un service d’étage de type hôtelier. Mardi en fin d’après-midi les premiers cardinaux arrivaient valise à la main, a constaté l’AFP. Ils peuvent accéder à leur chambre – attribuée par tirage au sort – d’ici la messe de mercredi matin (08H00 GMT).Médecins, chauffeurs, cuisiniers, personnel de sécurité et de nettoyage: les personnes entourant les cardinaux sont également tenues au secret et ont prêté serment lundi.

India plans manned space flight by 2027

India’s space agency said Tuesday it planned to launch an uncrewed orbital mission later this year before its first human spaceflight in early 2027.”It represents India’s rise as a global space power”, Jitendra Singh, the country’s science and technology minister, said in a statement.The world’s most populous country has flexed its spacefaring ambitions in the last decade with its space programme growing considerably in size and momentum.Prime Minister Narendra Modi has announced plans to send a man to the Moon by 2040.”The uncrewed orbital Gaganyaan (“space craft”) mission is on track for launch later this year, with recovery trials already conducted with the Indian Navy, and more sea recovery simulations planned,” the Department of Space said in a statement.Along with other tests, this will lead to the Indian Space Research Organisation (ISRO) sending astronauts into space.”These milestones will culminate in India’s maiden human spaceflight in 2027, launching Indian astronauts into orbit aboard an Indian rocket from Indian soil,” it added.ISRO said the spaceflight was scheduled for “the first quarter” of 2027.”Training of astronauts is also progressing steadily,” the statement added.”Four Indian Air Force pilots, selected as astronaut-designates, have completed training in Russia and are undergoing further mission-specific training in India.”India has matched the achievements of established powers at a much cheaper price tag.In August 2023, it became just the fourth nation to land an unmanned craft on the Moon after Russia, the United States and China.This month, Indian astronaut Shubhanshu Shukla, 39, is expected to fly to the International Space Station — becoming the first Indian astronaut to do so and the second in orbit ever.The mission, which is jointly being undertaken by NASA and the ISRO, will be launched from the Kennedy Space Centre in Florida.Shukla, who is set to pilot the Axiom Mission 4, is likely among the top candidates for ISRO’s spaceflight programme.Shukla’s travel to space will come four decades after India’s Rakesh Sharma’s iconic spaceflight onboard a Russian spacecraft in 1984.

Recours en justice pour le retrait de la Légion d’honneur de Sarkozy

Plusieurs descendants de titulaires de la Légion d’honneur et de l’Ordre du mérite ont déposé mardi un recours auprès du tribunal administratif de Paris pour faire retirer ces décorations à l’ex-président Nicolas Sarkozy, définitivement condamné par les juridictions pénales françaises.Près de cinq mois après la sentence, une nouvelle procédure vise l’ancien chef de l’Etat, qui purge une peine de trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, depuis le rejet mi-décembre de son pourvoi en cassation dans l’affaire dite des écoutes.”Cette condamnation est définitive (…), par conséquent le retrait de la Légion d’honneur est de droit”, écrit l’avocat Julien Bayou – ancien dirigeant du parti écologiste EELV – dans son recours déposé au nom de cinq personnes (dont sa propre sœur), tous enfants ou petits-enfants de titulaires de cette décoration ainsi que de l’Ordre du mérite.Le grand chancelier et le conseil de l’ordre de la Légion d’honneur “auraient dû prendre un arrêté” en ce sens “mais ils ne l’ont pas fait”, a expliqué à l’AFP Julien Bayou, faisant valoir que le délai habituel pour ce type de décision “est largement dépassé”.Face à ce qu’ils qualifient de “refus implicite”, les requérants demandent donc à la justice administrative de rappeler à son devoir l’institution en charge de la Légion d’honneur et de l’Ordre du mérite.Manière aussi de contourner les pressions sur un cas éminemment politique, après que l’actuel président Emmanuel Macron – Grand maître de la Légion d’honneur, de par sa fonction – a pris position en faveur de son prédécesseur, en affirmant fin avril que le retrait de la décoration de M. Sarkozy “ne serait pas une bonne décision”.En attendant une éventuelle audience devant le tribunal administratif ou le Conseil d’Etat, sans doute pas avant plusieurs mois, M. Bayou n’exclut toutefois pas que l’institution “finisse par prendre la décision qui s’impose”.

Recours en justice pour le retrait de la Légion d’honneur de Sarkozy

Plusieurs descendants de titulaires de la Légion d’honneur et de l’Ordre du mérite ont déposé mardi un recours auprès du tribunal administratif de Paris pour faire retirer ces décorations à l’ex-président Nicolas Sarkozy, définitivement condamné par les juridictions pénales françaises.Près de cinq mois après la sentence, une nouvelle procédure vise l’ancien chef de l’Etat, qui purge une peine de trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, depuis le rejet mi-décembre de son pourvoi en cassation dans l’affaire dite des écoutes.”Cette condamnation est définitive (…), par conséquent le retrait de la Légion d’honneur est de droit”, écrit l’avocat Julien Bayou – ancien dirigeant du parti écologiste EELV – dans son recours déposé au nom de cinq personnes (dont sa propre sœur), tous enfants ou petits-enfants de titulaires de cette décoration ainsi que de l’Ordre du mérite.Le grand chancelier et le conseil de l’ordre de la Légion d’honneur “auraient dû prendre un arrêté” en ce sens “mais ils ne l’ont pas fait”, a expliqué à l’AFP Julien Bayou, faisant valoir que le délai habituel pour ce type de décision “est largement dépassé”.Face à ce qu’ils qualifient de “refus implicite”, les requérants demandent donc à la justice administrative de rappeler à son devoir l’institution en charge de la Légion d’honneur et de l’Ordre du mérite.Manière aussi de contourner les pressions sur un cas éminemment politique, après que l’actuel président Emmanuel Macron – Grand maître de la Légion d’honneur, de par sa fonction – a pris position en faveur de son prédécesseur, en affirmant fin avril que le retrait de la décoration de M. Sarkozy “ne serait pas une bonne décision”.En attendant une éventuelle audience devant le tribunal administratif ou le Conseil d’Etat, sans doute pas avant plusieurs mois, M. Bayou n’exclut toutefois pas que l’institution “finisse par prendre la décision qui s’impose”.

Macron to host Syrian leader’s first European visit

Syrian President Ahmed al-Sharaa on Wednesday meets France’s Emmanuel Macron in Paris on his first visit to Europe since taking power after the fall of longtime Syrian ruler Bashar al-Assad.The visit comes with Syria’s new authorities, who have roots in the Al-Qaeda jihadist network, under increasing pressure from Europe to show their seriousness on protecting human rights as Damascus seeks the full lifting of Assad-era sanctions. “This meeting is part of France’s historic commitment to the Syrian people who aspire to peace and democracy,” the Elysee Palace said on Tuesday.Macron will “reiterate France’s support for the construction of a new Syria, a free, stable, sovereign Syria that respects all components of Syrian society,” the presidency said.Macron will also emphasise “his demands on the Syrian government, primarily the stabilisation of the region, including Lebanon, and the fight against terrorism,” it said.Sharaa was the head of the Islamist group Hayat Tahrir al-Sham (HTS) which spearheaded Assad’s overthrow after 14 years of civil war and formerly had links to Al-Qaeda. He is still subject to a UN travel ban and France most likely had to request an exemption from the United Nations, as was the case for his recent trips to Turkey and Saudi Arabia, according to a source familiar with the matter.EU spokesperson Anouar El Anouni said, referring to the Syrian leader by his nom de guerre Abu Mohammed al-Jawlani, that exemptions can be granted in certain cases if UN officials determine “that the entry or transit is justified”.Macron is due to welcome al-Sharaa to the Elysee Palace at 1515 GMT followed by a joint news conference.- Humanitarian crisis -France, a former colonial-era ruler of Syria, is eyeing an opportunity to increase its influence in the country after years of Russian presence, with French companies also seeking business contracts.Last week, French logistics giant CMA CGM signed a 30-year contract to develop and operate the port of Latakia.Macron had first invited Syria’s new leader to visit France in February.In March, he repeated the invitation but made it conditional on the formation of an inclusive Syrian government representing “all components of civil society”, describing his initial negotiations with the interim leaders as “positive”.Mehad, a French NGO which has operated in Syria since 2011, warned of the worsening humanitarian crisis in the country and called for “a strong response” from France.”Emmanuel Macron’s strong commitment must now be translated into action, not only by maintaining the budget allocated to humanitarian aid in Syria, but also by disbursing it quickly,” said Mehad director Mego Terzian.”Otherwise we are heading for a humanitarian and health disaster in the country.”- ‘Shock and dismay’ -Syria’s new Islamist authorities have vowed inclusive rule in the multi-confessional, multi-ethnic country.But sectarian clashes in March in which more than 1,700 people were killed, mostly from Assad’s Alawite minority, sparked condemnation.More recent clashes involving fighters from the Druze community, as well as reports of abuses from NGOs, have also raised doubts about the interim government’s ability to control extremists in its ranks.Adding to pressure on the new Syrian government, Israel has also launched hundreds of strikes on the country since Assad’s overthrow, including one near the presidential palace in Damascus on Friday.The interim government described the strike as a “dangerous escalation”, while the United Nations urged Israel to halt its attacks on Syria “at once”.The French far right criticised the upcoming talks.Far-right leader Marine Le Pen accused Macron of hosting talks with “a jihadist” who has been involved with the Islamic State group and Al-Qaeda, adding such a meeting would be “provocative and irresponsible”.”Shock and dismay,” Le Pen said on X.Foreign Minister Jean-Noel Barrot, who met with the Syrian leader on a visit to Damascus in January, defended the talks.Not engaging with the leaders of Syria and Lebanon would amount to “rolling out the red carpet for Daesh,” Barrot told broadcaster RTL, referring to the Islamic State jihadists.

Gisèle Pelicot lauréate du Prix Liberté, décerné par 10.000 jeunes

Gisèle Pelicot, devenue une icône féministe à la suite du procès des viols de Mazan, a reçu le Prix Liberté “pour son combat contre la banalisation du viol et des violences sexuelles”, a annoncé mardi la région Normandie.Décerné par 10.000 jeunes issus de 84 pays dont la France, le Prix Liberté est doté de 25.000 euros et sera remis le 3 juin à Caen (Calvados) à Mme Pelicot en présence de milliers de jeunes et de 30 vétérans de la Seconde guerre mondiale, a indiqué dans un communiqué la région, qui a créé ce prix en 2019.L’association belge War Affected People’s Association (WAPA), qui vient en aide aux enfants touchés par des conflits armés, et Melati Wijsen, une militante indonésienne de 24 ans luttant contre l’impact du plastique sur l’environnement, sont les deux autres nommées pour ce prix.A visée “pédagogique de sensibilisation à la liberté, à la paix et aux droits de l’Homme”, ce prix invite “les jeunes de 15 à 25 ans en France et dans le monde entier, à désigner chaque année une personne ou une organisation engagée dans un combat récent et exemplaire en faveur de la liberté”, a précisé la région.Mme Pelicot a subi pendant une décennie des dizaines de viols par son ex-mari qui l’avait préalablement sédatée, et d’au moins une cinquantaine d’inconnus recrutés par celui-ci sur internet.Lors de son procès en 2024, elle est devenue une icône féministe notamment après avoir permis un procès public en refusant le huis clos, afin que la “honte change de camp”, selon ses mots, et ne pèse plus sur les épaules des victimes de viols. Désignée parmi les “100 personnes les plus influentes de 2025” par le magazine américain Time mi-avril, Mme Pelicot fait aussi partie des trois candidates finalistes pour le prix “Vigdis” du Conseil de l’Europe, dont la lauréate finale sera annoncée le 23 juin.

Pédopornographie: prison avec sursis pour un religieux de Riaumont

Un ancien prieur de la communauté catholique traditionaliste de Riaumont a été condamné mardi à deux ans d’emprisonnement avec sursis pour consultation de fichiers pédopornographiques, une première condamnation en rapport avec cette institution au cœur de plusieurs enquêtes.Le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) a aussi interdit à Alain H. d’exercer une activité professionnelle en lien avec des mineurs pendant cinq ans, et ordonné son inscription au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).Le parquet avait requis une peine plus lourde: deux ans d’emprisonnement dont un an ferme.Présent au délibéré en soutane beige, Alain H., 61 ans, a accueilli son jugement avec une apparente impassibilité.A son procès le 11 mars, il avait nié une grande partie des faits s’étalant de 2012 à 2017, alors que des enfants étaient scolarisés au sein de la communauté ou accueillis en camps scouts.Il avait notamment affirmé que ses recherches sur des sites pornographiques s’inscrivaient dans le cadre d’une sorte d'”étude” de sa part pour mieux comprendre la jeunesse actuelle.Les sites qu’il a consultés étaient “tout à fait légaux”, a assuré son avocat Me Octave Nitkowski après le délibéré, “c’est pourquoi on va faire appel de la condamnation”.- “Nous ne lâcherons pas” -“Je suis relativement déçu, les faits étaient là, les faits ont été montrés” mais l’ancien prieur “n’a rien appris” du procès, a réagi Adrien Bonnel, membre du Collectif de victimes du village d’enfants de Riaumont.”Symboliquement il y a aussi une charge importante, parce que c’est la première fois que Riaumont se retrouve face à la justice”, a réagi Ixchel Delaporte, auteure du livre-enquête “Les enfants martyrs de Riaumont”.”Nous ne lâcherons pas cette communauté traditionaliste catholique qui a maltraité des garçons pendant des décennies en toute impunité. Et c’est peut-être cela qui les dérange aujourd’hui: les victimes se lèvent, parlent et déposent plainte” a ajouté Mme Delaporte.Situé sur un vaste domaine boisé à Liévin, Riaumont a démarré dans les années 1960 comme foyer d’accueil pour enfants placés par les services sociaux, aux côtés d’enfants de familles traditionalistes. Outre l’affaire de pédopornographie jugée mardi, cette communauté est visée depuis 2014 par d’autres enquêtes pour violences, agressions sexuelles et viol sur mineur.Le parquet de Béthune a récemment requis la tenue d’un procès contre Alain H. et cinq autres religieux de Riaumont pour des violences sur plusieurs dizaines d’enfants entre 2007 et 2019.”On attend beaucoup de ce prochain procès”, a insisté mardi Adrien Bonnel. Lui-même a porté plainte fin mars pour des violences physiques subies à Riaumont dans les années 1990.Deux autres encadrants de Riaumont sont mis en examen dans le volet des agressions sexuelles.Une autre information judiciaire concerne une affaire de viol, dans laquelle l’auteur présumé était mineur au moment des faits et Alain H. est poursuivi pour “non dénonciation de crime”.- Nouvelles plaintes -La médiatisation du tentaculaire dossier Riaumont est allée crescendo ces derniers mois, dans le sillage de l’affaire Bétharram et de la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires.Le parquet de Béthune a confirmé à l’AFP avoir reçu trois nouvelles plaintes concernant Riaumont ces dernières semaines.L’une d’elles porte sur des “violences physiques” et “agressions sexuelles” sur mineur à la fin des années 2000, des faits non prescrits. Alain H. est l’un des trois mis en cause dans cette plainte, a confirmé mardi à l’AFP le procureur de Béthune Etienne Thieffry.Après de premières remontées de sévices, Riaumont a perdu en 1982 son agrément pour enfants placés. Mais la communauté a lancé en 1989 une école privée hors contrat, qui a fermé en 2019 sur décision administrative, après la révélation des mises en examen de plusieurs de ses membres.Un arrêté préfectoral pris en janvier interdit à la communauté d’accueillir des scouts cette année, car elle est susceptible “d’héberger des personnes ayant l’interdiction d’approcher des mineurs”.Les corapporteurs de la commission d’enquête parlementaire, les députés Violette Spillebout (Ensemble) et Paul Vannier (LFI), ont effectué une visite sous tension à Riaumont début avril.”Il y avait une discipline” à Riaumont, selon le père Christophe Gapais, le nouveau prieur de la communauté, qui dément toute “violence institutionnalisée”.

UK, India strike trade deal amid US tariff blitz

Britain on Tuesday struck a free trade agreement with India, its biggest such deal since leaving the European Union, after negotiations relaunched in February following US tariff threats.Britain has sought to bolster trade ties across the world since it left the EU at the start of the decade under Brexit, a need that became more pressing after the United States unleashed tariffs that risk causing weaker economic growth.”Today we have agreed a landmark deal with India — one of the fastest-growing economies in the world, which will grow the economy and deliver for British people and business,” UK Prime Minister Keir Starmer said in a statement. His Labour government said it is “the biggest and most economically significant bilateral trade deal the UK has done since leaving the EU”. India’s Prime Minister Narendra Modi described the deal as “ambitious and mutually” beneficial.The pact will help “catalyse trade, investment, growth, job creation, and innovation in both our economies”, Modi said in a post on social media platform X.His office said in a statement that the deal will “unlock new potential for the two nations to jointly develop products and services for global markets”. It added that Modi had invited Starmer to visit India at an unspecified date.- Whisky and shoes -The accord will slash tariffs on imports of UK goods into India, including whisky, cosmetics and medical devices.Whisky and gin tariffs will be halved to 75 percent, while automotive tariffs will be slashed from more than 100 percent to 10 percent. In exchange, the UK will cut tariffs on imports of clothes, footwear and food products, including frozen prawns, from India. The deal comes after US President Donald Trump hiked tariffs on trading partners and launched sector-specific levies on steel, aluminium and cars.The UK and India are the sixth and fifth largest global economies respectively, with a trade relationship worth around £41 billion ($54.8 billion) and investment supporting more than 600,000 jobs across both countries.The sides hope the free-trade agreement will increase trade between the two countries by £25.5 billion, as well as boosting the British economy and wages.The UK called it “the best deal India has ever agreed”.Talks were relaunched between the two countries in February after stalling under Britain’s previous Conservative administrations.In previous negotiations, India pushed for more UK work and study visas for its citizens in exchange for lowering tariffs.The Federation of Indian Export Organisations welcomed Tuesday’s announcement, saying that the deal “eliminates or significantly reduces tariffs on a wide range of Indian goods, giving our exporters preferential access to one of the world’s most affluent and consumption-driven markets”. Mike Hawes, chief executive of British automotive lobby group SMMT also praised the outcome.”While the agreement will likely feature compromises, and might not offer unfettered market access to all UK automotive goods, we appreciate the considerable effort British negotiators have devoted to secure the first partial liberalisation of the Indian automotive market.”- UK trade deals -Britain has secured other trade deals since exiting the EU, including with Australia, New Zealand and Singapore. However, a much sought-after agreement with the United States remains elusive.The European Union remains Britain’s biggest trading partner, and Starmer has sought to bring the UK and the EU closer together since his Labour party won re-election last July.A landmark EU-UK summit is due this month, but Starmer has ruled out Britain rejoining the neighbouring bloc.Britain joined the Comprehensive and Progressive Agreement for Trans-Pacific Partnership in December.The CPTPP alliance comprises fellow G7 members Canada and Japan, plus long-standing allies Australia and New Zealand, alongside Brunei, Chile, Malaysia, Mexico, Peru, Singapore and Vietnam. burs-ajb/bcp/rlp