Retraites: les syndicats renvoient la balle à François Bayrou

Les trois syndicats participant au conclave ont demandé mardi à François Bayrou de prendre ses “responsabilités” après l’échec des discussions, rejetant toute nouvelle séance de négociation avec le patronat.”L’idée est qu’il n’y ait pas de nouvelle séance de négociation, charge au Premier ministre de prendre acte et de décider d’ici la fin de la semaine ce qu’il fait de ce qui est aujourd’hui sur la table”, a déclaré Marylise Léon à la sortie d’un rendez-vous des trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC) avec M. Bayrou à Matignon.Catherine Vautrin et Astrid Panosyan-Bouvet, les deux ministres en charge du Travail, étaient également présentes à cette réunion.Patrick Martin, le président du Medef, a immédiatement succédé aux trois organisations syndicales.”S’il y a une responsabilité, elle est collective”, a-t-il lancé en arrivant, en référence à l’échec des discussions du conclave. “Si quelqu’un a fait des avancées, c’est bien le Medef”.Le patron de la CPME, Amir Reza-Tofighi, est pour sa part attendu à 20h00. Le Premier ministre a décidé de recevoir les partenaires sociaux dans une tentative de la dernière chance de surmonter les blocages sur les retraites.”Je ne peux pas accepter sans réagir qu’on se satisfasse d’échouer si près du but”, a-t-il expliqué tôt mardi matin, quelques heures après le constat d’un “échec” du conclave qui est aussi un revers pour la méthode de dialogue social qu’il prônait. Depuis Oslo, le président de la République a “encouragé ardemment” les partenaires sociaux “à savoir aller au-delà des désaccords qui persistent et à trouver ensemble une solution qui soit bonne pour le pays”. “Je pense que le Premier ministre a tout à fait raison de s’engager et d’insister sur l’importance d’un accord”, a souligné Emmanuel Macron.- “Voie de passage” -Le conclave qui a échoué lundi était le fruit d’un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement lors du vote du budget 2025. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. FO et la CGT, qui étaient sorties très rapidement des discussions, n’ont pas été invitées à Matignon mardi, malgré la demande sur RMC de la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.Mardi matin, le président du Medef Patrick Martin a estimé sur France Info “qu’on n’est pas loin d’un accord”. Selon lui, l’un des principaux points d’achoppement avec les syndicats est le dispositif des carrières longues, qui permet de partir plus tôt que l’âge légal si on a commencé à travailler tôt et que le patronat voulait restreindre pour financer entre autres des mesures en faveur des femmes.”Au motif qu’ils ont fait des stages, le système permet aujourd’hui à des gens de partir plus tôt que l’âge légal alors qu’ils ont exercé des métiers qui ne sont pas éprouvants”, a-t-il expliqué. “Il y a là une poche financière et en définitive, ça réparerait une iniquité. Donc la voie de passage, elle existe”, a estimé le président du Medef. “Si l’objectif, c’est que 50% d’une classe d’âge parte avant l’âge légal, ça ne marchera pas”, a-t-il ajouté.A l’issue de l’ultime séance de négociations, syndicats et patronats s’étaient renvoyés la responsabilité de l’impasse. Le principal désaccord tournait autour de la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle: les syndicats y voient une perspective de départ anticipé à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes, telles la prévention ou la reconversion.- “vers la censure” -Dans son intervention mardi matin, François Bayrou a estimé que “de nombreux points d’accord étaient sur le point d’être actés” pendant le conclave “sur le sujet si important d’une amélioration des calculs de retraite des mères de famille, sur l’âge auquel on peut partir à taux plein, sur un certain nombre de principes de financement”.Il s’est également satisfait d’un “pas décisif”: le fait que “le principe des règles d’âge pour garantir l’équilibre financier de notre système de retraite” ait été “reconnu par tous”. La question de revenir sur le départ à la retraite à 64 ans avait été vite balayée. Cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.François Bayrou joue gros sur ce dossier.La France insoumise a appelé les autres groupes de gauche à se joindre à une motion de censure contre son gouvernement. “Si le Parlement n’est pas saisi, si nous n’avons pas la possibilité de déposer des amendements qui permettraient de définir quelles seraient les conditions d’un retour à l’équilibre en échange d’un retour à 62 ans, effectivement, nous irons vers la censure”, a averti le premier secrétaire du PS Olivier Faure.Mais en l’absence des voix du Rassemblement national qui a prévenu qu’il ne s’y associerait pas, le gouvernement semble assuré de se maintenir. Avant d’affronter les débats budgétaires encore plus périlleux, cet été et à l’automne.

Retraites: les syndicats renvoient la balle à François Bayrou

Les trois syndicats participant au conclave ont demandé mardi à François Bayrou de prendre ses “responsabilités” après l’échec des discussions, rejetant toute nouvelle séance de négociation avec le patronat.”L’idée est qu’il n’y ait pas de nouvelle séance de négociation, charge au Premier ministre de prendre acte et de décider d’ici la fin de la semaine ce qu’il fait de ce qui est aujourd’hui sur la table”, a déclaré Marylise Léon à la sortie d’un rendez-vous des trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC) avec M. Bayrou à Matignon.Catherine Vautrin et Astrid Panosyan-Bouvet, les deux ministres en charge du Travail, étaient également présentes à cette réunion.Patrick Martin, le président du Medef, a immédiatement succédé aux trois organisations syndicales.”S’il y a une responsabilité, elle est collective”, a-t-il lancé en arrivant, en référence à l’échec des discussions du conclave. “Si quelqu’un a fait des avancées, c’est bien le Medef”.Le patron de la CPME, Amir Reza-Tofighi, est pour sa part attendu à 20h00. Le Premier ministre a décidé de recevoir les partenaires sociaux dans une tentative de la dernière chance de surmonter les blocages sur les retraites.”Je ne peux pas accepter sans réagir qu’on se satisfasse d’échouer si près du but”, a-t-il expliqué tôt mardi matin, quelques heures après le constat d’un “échec” du conclave qui est aussi un revers pour la méthode de dialogue social qu’il prônait. Depuis Oslo, le président de la République a “encouragé ardemment” les partenaires sociaux “à savoir aller au-delà des désaccords qui persistent et à trouver ensemble une solution qui soit bonne pour le pays”. “Je pense que le Premier ministre a tout à fait raison de s’engager et d’insister sur l’importance d’un accord”, a souligné Emmanuel Macron.- “Voie de passage” -Le conclave qui a échoué lundi était le fruit d’un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement lors du vote du budget 2025. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. FO et la CGT, qui étaient sorties très rapidement des discussions, n’ont pas été invitées à Matignon mardi, malgré la demande sur RMC de la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.Mardi matin, le président du Medef Patrick Martin a estimé sur France Info “qu’on n’est pas loin d’un accord”. Selon lui, l’un des principaux points d’achoppement avec les syndicats est le dispositif des carrières longues, qui permet de partir plus tôt que l’âge légal si on a commencé à travailler tôt et que le patronat voulait restreindre pour financer entre autres des mesures en faveur des femmes.”Au motif qu’ils ont fait des stages, le système permet aujourd’hui à des gens de partir plus tôt que l’âge légal alors qu’ils ont exercé des métiers qui ne sont pas éprouvants”, a-t-il expliqué. “Il y a là une poche financière et en définitive, ça réparerait une iniquité. Donc la voie de passage, elle existe”, a estimé le président du Medef. “Si l’objectif, c’est que 50% d’une classe d’âge parte avant l’âge légal, ça ne marchera pas”, a-t-il ajouté.A l’issue de l’ultime séance de négociations, syndicats et patronats s’étaient renvoyés la responsabilité de l’impasse. Le principal désaccord tournait autour de la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle: les syndicats y voient une perspective de départ anticipé à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes, telles la prévention ou la reconversion.- “vers la censure” -Dans son intervention mardi matin, François Bayrou a estimé que “de nombreux points d’accord étaient sur le point d’être actés” pendant le conclave “sur le sujet si important d’une amélioration des calculs de retraite des mères de famille, sur l’âge auquel on peut partir à taux plein, sur un certain nombre de principes de financement”.Il s’est également satisfait d’un “pas décisif”: le fait que “le principe des règles d’âge pour garantir l’équilibre financier de notre système de retraite” ait été “reconnu par tous”. La question de revenir sur le départ à la retraite à 64 ans avait été vite balayée. Cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.François Bayrou joue gros sur ce dossier.La France insoumise a appelé les autres groupes de gauche à se joindre à une motion de censure contre son gouvernement. “Si le Parlement n’est pas saisi, si nous n’avons pas la possibilité de déposer des amendements qui permettraient de définir quelles seraient les conditions d’un retour à l’équilibre en échange d’un retour à 62 ans, effectivement, nous irons vers la censure”, a averti le premier secrétaire du PS Olivier Faure.Mais en l’absence des voix du Rassemblement national qui a prévenu qu’il ne s’y associerait pas, le gouvernement semble assuré de se maintenir. Avant d’affronter les débats budgétaires encore plus périlleux, cet été et à l’automne.

Retraites: les syndicats renvoient la balle à François Bayrou

Les trois syndicats participant au conclave ont demandé mardi à François Bayrou de prendre ses “responsabilités” après l’échec des discussions, rejetant toute nouvelle séance de négociation avec le patronat.”L’idée est qu’il n’y ait pas de nouvelle séance de négociation, charge au Premier ministre de prendre acte et de décider d’ici la fin de la semaine ce qu’il fait de ce qui est aujourd’hui sur la table”, a déclaré Marylise Léon à la sortie d’un rendez-vous des trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC) avec M. Bayrou à Matignon.Catherine Vautrin et Astrid Panosyan-Bouvet, les deux ministres en charge du Travail, étaient également présentes à cette réunion.Patrick Martin, le président du Medef, a immédiatement succédé aux trois organisations syndicales.”S’il y a une responsabilité, elle est collective”, a-t-il lancé en arrivant, en référence à l’échec des discussions du conclave. “Si quelqu’un a fait des avancées, c’est bien le Medef”.Le patron de la CPME, Amir Reza-Tofighi, est pour sa part attendu à 20h00. Le Premier ministre a décidé de recevoir les partenaires sociaux dans une tentative de la dernière chance de surmonter les blocages sur les retraites.”Je ne peux pas accepter sans réagir qu’on se satisfasse d’échouer si près du but”, a-t-il expliqué tôt mardi matin, quelques heures après le constat d’un “échec” du conclave qui est aussi un revers pour la méthode de dialogue social qu’il prônait. Depuis Oslo, le président de la République a “encouragé ardemment” les partenaires sociaux “à savoir aller au-delà des désaccords qui persistent et à trouver ensemble une solution qui soit bonne pour le pays”. “Je pense que le Premier ministre a tout à fait raison de s’engager et d’insister sur l’importance d’un accord”, a souligné Emmanuel Macron.- “Voie de passage” -Le conclave qui a échoué lundi était le fruit d’un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement lors du vote du budget 2025. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. FO et la CGT, qui étaient sorties très rapidement des discussions, n’ont pas été invitées à Matignon mardi, malgré la demande sur RMC de la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.Mardi matin, le président du Medef Patrick Martin a estimé sur France Info “qu’on n’est pas loin d’un accord”. Selon lui, l’un des principaux points d’achoppement avec les syndicats est le dispositif des carrières longues, qui permet de partir plus tôt que l’âge légal si on a commencé à travailler tôt et que le patronat voulait restreindre pour financer entre autres des mesures en faveur des femmes.”Au motif qu’ils ont fait des stages, le système permet aujourd’hui à des gens de partir plus tôt que l’âge légal alors qu’ils ont exercé des métiers qui ne sont pas éprouvants”, a-t-il expliqué. “Il y a là une poche financière et en définitive, ça réparerait une iniquité. Donc la voie de passage, elle existe”, a estimé le président du Medef. “Si l’objectif, c’est que 50% d’une classe d’âge parte avant l’âge légal, ça ne marchera pas”, a-t-il ajouté.A l’issue de l’ultime séance de négociations, syndicats et patronats s’étaient renvoyés la responsabilité de l’impasse. Le principal désaccord tournait autour de la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle: les syndicats y voient une perspective de départ anticipé à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes, telles la prévention ou la reconversion.- “vers la censure” -Dans son intervention mardi matin, François Bayrou a estimé que “de nombreux points d’accord étaient sur le point d’être actés” pendant le conclave “sur le sujet si important d’une amélioration des calculs de retraite des mères de famille, sur l’âge auquel on peut partir à taux plein, sur un certain nombre de principes de financement”.Il s’est également satisfait d’un “pas décisif”: le fait que “le principe des règles d’âge pour garantir l’équilibre financier de notre système de retraite” ait été “reconnu par tous”. La question de revenir sur le départ à la retraite à 64 ans avait été vite balayée. Cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.François Bayrou joue gros sur ce dossier.La France insoumise a appelé les autres groupes de gauche à se joindre à une motion de censure contre son gouvernement. “Si le Parlement n’est pas saisi, si nous n’avons pas la possibilité de déposer des amendements qui permettraient de définir quelles seraient les conditions d’un retour à l’équilibre en échange d’un retour à 62 ans, effectivement, nous irons vers la censure”, a averti le premier secrétaire du PS Olivier Faure.Mais en l’absence des voix du Rassemblement national qui a prévenu qu’il ne s’y associerait pas, le gouvernement semble assuré de se maintenir. Avant d’affronter les débats budgétaires encore plus périlleux, cet été et à l’automne.

Reprise au ralenti et sous surveillance policière de travaux sur le chantier de l’A69

Les travaux de l’autoroute A69, arrêtés depuis près de quatre mois, reprennent au ralenti et sous surveillance policière, des équipes d’ouvriers et des engins étant actifs en plusieurs endroits du chantier, ont constaté mardi des journalistes de l’AFP.En fin de matinée, une équipe d’une dizaine d’ouvriers était par exemple en train de travailler autour d’un pont en construction à Saint-Germain-des-Prés (Tarn) et des pelleteuses remodelaient des fossés sur d’autres points du tracé.De nombreux véhicules de gendarmerie et de CRS circulaient sur la route nationale qui serpente entre les morceaux de l’autoroute en construction ou étaient positionnés sur certains sites, où les engins de chantier stationnés étaient plus nombreux que quelques jours auparavant, selon les constatations de l’AFP.Le 28 mai, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé une reprise du chantier, interrompu par un jugement du tribunal administratif qui avait annulé fin février l’autorisation environnementale accordée à ce projet controversé d’autoroute entre Toulouse et Castres.Dans la foulée de la décision des juges d’appel, le ministre des Transports Philippe Tabarot avait évoqué une reprise du chantier à la mi-juin, sans qu’elle soit véritablement perceptible jusque-là sur le terrain.Contacté par l’AFP, le ministère a confirmé en ce début de semaine une reprise effective depuis le 17 juin mais qui se fait progressivement.”Ça redémarre avec les mesures d’aménagement environnemental, notamment tout ce qui a trait à l’assainissement”, a-t-on ainsi expliqué au ministère.Contacté par l’AFP, Atosca, futur concessionnaire de l’autoroute et actuel maître d’Å“uvre des travaux, n’était pas joignable en début d’après-midi pour un point d’étape.”Il nous faut le temps, maintenant, de nous remettre en marche”, avait déclaré dans un entretien à l’AFP, début juin, Martial Gerlinger, directeur général d’Atosca.A la mi-juin, avait-il précisé, devaient ainsi démarrer “l’état des lieux, y compris environnemental, de l’ensemble du tracé dans sa configuration actuelle”, une évaluation de “la situation des équipements de protection de l’environnement” et des équipements d’assainissement.

Reprise au ralenti et sous surveillance policière de travaux sur le chantier de l’A69

Les travaux de l’autoroute A69, arrêtés depuis près de quatre mois, reprennent au ralenti et sous surveillance policière, des équipes d’ouvriers et des engins étant actifs en plusieurs endroits du chantier, ont constaté mardi des journalistes de l’AFP.En fin de matinée, une équipe d’une dizaine d’ouvriers était par exemple en train de travailler autour d’un pont en construction à Saint-Germain-des-Prés (Tarn) et des pelleteuses remodelaient des fossés sur d’autres points du tracé.De nombreux véhicules de gendarmerie et de CRS circulaient sur la route nationale qui serpente entre les morceaux de l’autoroute en construction ou étaient positionnés sur certains sites, où les engins de chantier stationnés étaient plus nombreux que quelques jours auparavant, selon les constatations de l’AFP.Le 28 mai, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé une reprise du chantier, interrompu par un jugement du tribunal administratif qui avait annulé fin février l’autorisation environnementale accordée à ce projet controversé d’autoroute entre Toulouse et Castres.Dans la foulée de la décision des juges d’appel, le ministre des Transports Philippe Tabarot avait évoqué une reprise du chantier à la mi-juin, sans qu’elle soit véritablement perceptible jusque-là sur le terrain.Contacté par l’AFP, le ministère a confirmé en ce début de semaine une reprise effective depuis le 17 juin mais qui se fait progressivement.”Ça redémarre avec les mesures d’aménagement environnemental, notamment tout ce qui a trait à l’assainissement”, a-t-on ainsi expliqué au ministère.Contacté par l’AFP, Atosca, futur concessionnaire de l’autoroute et actuel maître d’Å“uvre des travaux, n’était pas joignable en début d’après-midi pour un point d’étape.”Il nous faut le temps, maintenant, de nous remettre en marche”, avait déclaré dans un entretien à l’AFP, début juin, Martial Gerlinger, directeur général d’Atosca.A la mi-juin, avait-il précisé, devaient ainsi démarrer “l’état des lieux, y compris environnemental, de l’ensemble du tracé dans sa configuration actuelle”, une évaluation de “la situation des équipements de protection de l’environnement” et des équipements d’assainissement.

US Fed chair to signal no rush for rate cuts despite Trump pressure

US Federal Reserve Chair Jerome Powell will tell Congress Tuesday that the central bank can afford to wait for the impact of tariffs before deciding on further interest rate cuts — despite President Donald Trump’s calls to do so.The Fed has a duty to prevent a one-time spike in prices from becoming an “ongoing inflation problem,” Powell said in prepared remarks to the House Committee on Financial Services.”For the time being, we are well positioned to wait to learn more about the likely course of the economy before considering any adjustments to our policy stance,” he added.Powell’s reiteration that the Fed can wait to lower rates comes after two Fed officials recently expressed openness to cuts as early as in July.The Fed has held the benchmark lending rate steady this year after its last reduction in December, bringing the level to a range between 4.25 percent and 4.50 percent.After unveiling the Fed’s latest announcement to keep rates unchanged for a fourth straight policy meeting last week, Powell told reporters that the bank would make smarter decisions if it waited to understand how Trump’s tariffs impact the economy.But hours before Powell’s testimony Tuesday, Trump again urged the Fed chair to slash rates, saying these should be “at least two to three points lower” given that inflation remains benign.”I hope Congress really works this very dumb, hardheaded person, over,” Trump wrote on his Truth Social platform.Powell is expected to maintain Tuesday that it remains unclear how concerns over US trade policies could affect future spending and investment.”Increases in tariffs this year are likely to push up prices and weigh on economic activity,” he said in the prepared remarks.For now, Powell added: “Despite elevated uncertainty, the economy is in a solid position.”Since returning to the presidency, Trump has imposed a 10 percent tariff on almost all trading partners and steeper rates on imports of steel, aluminum and autos.Economists warn the levies could fuel inflation and bog down economic growth, although widespread effects have so far been muted.This is partly because Trump has backed off or postponed his most punishing salvos. Businesses also stocked up on inventory in anticipation of the duties, avoiding immediate consumer price hikes.But Powell expects to learn more about the tariffs’ effects over the summer, given that these take time to filter through.Although the Fed has penciled in two rate cuts this year, there is growing divergence among policymakers about whether the central bank can lower rates at all this year.While inflation has eased significantly from highs in mid-2022, Powell said in remarks Tuesday that it remains “somewhat elevated” relative to the bank’s longer-run two percent goal.

Paris et Berlin insistent pour un cessez-le-feu à Gaza

La France et l’Allemagne ont insisté mardi sur l’importance d’une trêve dans la bande de Gaza, en parallèle du cessez-le-feu annoncé par les Etats-Unis entre Israël et l’Iran.”Au-delà ce qui se passe sur l’Iran, je redis ici la nécessité d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza et de reprendre l’aide humanitaire à Gaza”, a dit le président français Emmanuel Macron à la presse en marge d’une visite officielle à Oslo. “C’est absolument prioritaire” pour restaurer la stabilité dans la région, a-t-il souligné.”Le moment est venu de conclure un cessez-le-feu à Gaza”, a déclaré de son côté le chancelier Friedrich Merz devant les députés allemands à Berlin.Il a aussi appelé Israël à “un traitement humain des personnes vivant dans la bande de Gaza, en particulier des femmes, des enfants et des plus âgées”.Devant le Bundestag, Friedrich Merz a réaffirmé le soutien de l’Allemagne à Israël, qui, selon lui, “a le droit de défendre son existence et la sécurité de ses citoyens”.Toutefois, Berlin se réserve le droit de “s’interroger de manière critique sur les objectifs d’Israël dans la bande de Gaza”, a-t-il ajouté.Face aux critiques internationales croissantes sur la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza en riposte à l’attaque sans précédent menée par le Hamas sur son territoire le 7 octobre 2023, Berlin a aussi durci le ton.L’Allemagne reste cependant, aux côtés des Etats-Unis, l’un des plus fidèles alliés d’Israël, en raison de sa responsabilité dans l’extermination de plus de 6 millions de juifs pendant la Shoah.Le gouvernement allemand est ainsi opposé à une révision de l’accord d’association entre Israël et l’UE, comme le réclament plusieurs pays européens pour faire pression sur Israël dans l’acheminement d’aide humanitaire à Gaza.”Une suspension ou même la résiliation de cet accord n’est pas envisageable pour le gouvernement fédéral”, a affirmé M. Merz mardi devant les députés.

Iran-Israël: le conflit affaiblit l’influence chinoise au Moyen-Orient, selon des analystes

La Chine est contrainte d’assister en spectatrice à la guerre Iran-Israël, un conflit qui fragilise ses efforts diplomatiques pour renforcer son influence au Moyen-Orient, selon des analystes.Pékin entend s’imposer depuis plusieurs années comme un médiateur dans la région. La Chine a ainsi facilité le rapprochement diplomatique historique entre l’Arabie saoudite et l’Iran en 2023. Sur le conflit israélo-palestinien, elle se présente comme un acteur plus neutre que les Etats-Unis – proche allié d’Israël.Première cliente du pétrole iranien, elle a permis ces dernières années à la République islamique de maintenir à flot son économie, asphyxiée par les sanctions.Mais face à la récente guerre Iran-Israël et aux bombardements américains sur le sol iranien, la diplomatie chinoise a dû se contenter d’appels à la désescalade.”Pékin n’a pas offert d’aide concrète à Téhéran” et reste “en retrait”, observe Craig Singleton, spécialiste de la Chine à la Foundation for Defense of Democracies, un centre de recherche américain plutôt néoconservateur.La Chine “s’en tient à des déclarations: des condamnations, des communiqués à l’ONU, des appels au dialogue, car promettre trop et apporter peu au final mettrait en lumière les limites de sa capacité d’action”, souligne-t-il. “Le résultat est une réponse manifestement timide qui montre le peu d’influence réelle que la Chine peut avoir pour l’Iran lorsque des hostilités éclatent,” dit-il encore à l’AFP.Après le retrait unilatéral en 2018 des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien, signé trois ans plus tôt, Pékin avait renforcé ses liens avec Téhéran.- “Effrondement total” -Le président chinois Xi Jinping avait qualifié en 2023 les relations bilatérales de “stratégiques” et affirmé soutenir l’Iran dans sa lutte contre le “harcèlement”.Un haut gradé chinois à la retraite, Liu Qiang, était encore plus explicite dans un article publié courant juin sur le site académique Aisixiang.”La survie de l’Iran relève de la sécurité nationale de la Chine”, estime M. Liu, directeur du comité académique du Centre pour les études stratégiques et internationales RimPac de Shanghai.La Chine doit prendre selon lui des “mesures proactives” dans le conflit, pour garantir que l’Iran “ne sera pas brisé par la guerre” ou “étranglé par les Etats-Unis et Israël”.Pour des analystes, les liens qu’entretient Pékin avec Téhéran visent également à contrebalancer l’influence régionale des Etats-Unis, d’Israël et des pays du Golfe.”L’Iran s’intègre dans la stratégie chinoise de riposte à l’hégémonie des Etats-Unis et, dans une moindre mesure, à l’expansion de l’Otan”, explique Tuvia Gering, spécialiste de la Chine au centre de réflexion américain Atlantic Council.Cette stratégie s’est intensifiée après la chute du gouvernement de Bachar al-Assad en Syrie et l’affaiblissement du Hamas et du Hezbollah, tous soutenus par Téhéran. “Pékin a cherché à empêcher un effondrement total du rôle régional de l’Iran”, souligne M. Gering, qui souligne notamment les initiatives chinoises visant à relancer l’accord sur le nucléaire.- Matériel militaire -La Chine a condamné les récentes frappes américaines en Iran et appelé toutes les parties à la désescalade, “tout particulièrement Israël”. Elle s’est aussi prononcée en faveur d’un règlement politique et d’un cessez-le-feu.Malgré leurs liens privilégiés, Pékin ne devrait pas fournir de matériel militaire de pointe à Téhéran, par crainte d’un affrontement direct avec Washington, soulignent des analystes.”L’Iran a besoin de plus que de simples déclarations à l’ONU ou de composants pour missiles”, juge Andrea Ghiselli, professeur à l’université d’Exeter (Angleterre).”Il lui faut des défenses aériennes et des avions de chasse. Des choses que la Chine pourrait fournir, mais dont la mise en oeuvre prendrait du temps, sans parler de la réaction très négative d’Israël, et surtout – maintenant qu’ils sont directement impliqués – des Etats-Unis”, ajoute-t-il.Les Etats-Unis ont exhorté la Chine à faire pression sur l’Iran afin d’empêcher une fermeture du détroit d’Ormuz, un axe vital pour les exportations d’hydrocarbures.Mais Ahmed Aboudouh, chercheur du groupe de réflexion britannique Chatham House, doute que Pékin en ait les moyens.”La position de la Chine au Moyen-Orient est très affaiblie depuis le début du conflit”, estime-t-il.”Tout le monde dans la région comprend que la Chine a peu, voire aucune influence pour jouer un rôle réel dans la désescalade.”

La SPA lance sa campagne d’été contre l’abandon des animaux, avec Gilles Lellouche

La Société protectrice des animaux (SPA) a lancé mardi sa campagne annuelle de prévention contre l’abandon des animaux domestiques avant les vacances d’été, avec un film diffusé d’abord sur les réseaux sociaux, narré par l’acteur et réalisateur Gilles Lellouche.Ce film d’un peu plus d’une minute, intitulé “Tu n’abandonnes jamais”, est diffusé dès mardi sur les réseaux sociaux, avant la télévision et les salles UGC en juillet et en août, indique l’association dans un communiqué.La campagne “met en scène la voix intérieure d’un animal qui s’adresse à son maître”, à qui l’animal “confie sa peur la plus intime: celle d’être abandonné”, détaille la SPA.Les mots sont prononcés par Gilles Lellouche, réalisateur de films à succès tels que “Le Grand bain” ou “L’Amour ouf”, et acteur parmi les plus populaires du cinéma français.L’été dernier, la SPA avait recueilli dans ses refuges quelque 8.000 animaux, “dans un contexte de baisse des adoptions”, précise l’association.”Face à cette réalité, la SPA fait le choix de mettre à l’honneur les maîtres responsables, ceux qui tiennent bon malgré les contraintes, les imprévus ou les difficultés. En remerciant au lieu de dénoncer, elle espère provoquer un sursaut de conscience”, déclare Jacques-Charles Fombonne, président de la SPA, cité dans le communiqué.Sur toute l’année 2024, l’association a recueilli dans ses 64 refuges et maisons SPA 43.742 animaux, abandonnés ou maltraités: 12.253 chiens, 28.547 chats et 2.942 nouveaux animaux de compagnie ou NAC (lapins, cochons d’Inde, rats, souris, furets…), animaux de ferme et équidés. Le nombre d’animaux recueillis est en baisse de 2,5%, avait-elle indiqué dans son bilan annuel publié en janvier dernier.Sur ces presque 44.000 animaux, environ 40.000 ont pu être adoptés.