Les députés s’invectivent lors de l’examen d’un texte contre l’antisémitisme à l’université

Les députés ont commencé mardi à discuter d’une proposition de loi pour lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, sans pour autant aller très loin dans son examen, lors d’une séance tendue où ont fusé les accusations et les invectives.Seul le premier article du texte, qui avait été adopté à l’unanimité au Sénat, a pu être voté mardi à l’Assemblée, le reste de la discussion devant reprendre mercredi après-midi. Cet article premier prévoit d’inscrire la sensibilisation à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme parmi les missions de formation des établissements. Le texte, porté par Pierre Henriet (Horizons) et Constance Le Grip (groupe macroniste Ensemble pour la République), entend par ailleurs renforcer les dispositifs de prévention et de signalement, en rendant obligatoire au sein de chaque établissement des “référents” dédiés à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.”Pas un seul étudiant ne doit hésiter à se rendre en cours parce qu’il craint d’être exposé à l’antisémitisme”, a martelé en ouverture des débats le ministre de l’Enseignement supérieur Philippe Baptiste.”Depuis le 7 octobre 2023, nous avons assisté à une augmentation alarmante des actes antisémites dans notre société, et l’enseignement supérieur, malheureusement, n’a pas été épargné”, a-t-il ajouté.Les débats se sont tendus au fil de la soirée. La France insoumise, seul groupe à avoir voté contre l’article premier, souhaitait le réécrire en utilisant la définition des discriminations du code pénal, ne contenant pas le mot d’antisémitisme. Les Insoumis, qui ont aussi critiqué le manque de moyens pour les nouvelles formations, ont été accusés de vouloir “invisibiliser” l’antisémitisme par des députés de droite, d’extrême droite et macronistes. La ministre chargée de la lutte contre les discriminations Aurore Bergé a également interpellé les Insoumis, les accusant de “stratégie électorale” et de “faire monter” la “peur” vis-à-vis “de nos compatriotes juifs”. La cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot l’a accusée en retour de “tordre entièrement les faits” et “d’instrumentaliser l’antisémitisme pour faire taire les voix pour la paix sur le génocide en Palestine”.- Procédure disciplinaire -Les députés n’examineront que mercredi l’article 3 du texte, qui fait encore davantage débat que les premiers. Supprimé lors de son examen en commission à l’Assemblée, il prévoit la création d’une “section disciplinaire commune” aux établissements d’une même région académique, présidée par un membre de la juridiction administrative. Le co-rapporteur Pierre Henriet – qui a rappelé que neuf étudiants juifs sur dix disent avoir subi des actes antisémites à l’université, selon un sondage de l’Union des étudiants juifs de France – entend défendre la réintroduction par amendement de cette disposition. Elle permettrait selon lui aux chefs d’établissements d’externaliser le processus disciplinaire sur les dossiers les plus sensibles.”Le renforcement de la procédure disciplinaire est nécessaire”, ces démarches étant souvent “trop longues”, et “les actes antisémites, trop rarement sanctionnés”, a estimé la députée MoDem Géraldine Bannier. Mais la gauche est elle opposée à cet article 3. “La volonté de professionnaliser la justice disciplinaire par le recours à un juge administratif rompt avec la tradition des universités autonomes”, a fustigé le député écologiste Steevy Gustave.Le communiste Jean-Paul Lecoq a lui critiqué la liste des faits passibles d’une sanction disciplinaire ajoutée au code de l’éducation par le même article, comportant notamment “les faits susceptibles de porter atteinte à l’ordre, au bon fonctionnement de l’établissement”. Des dispositions qui risquent selon lui “de porter atteinte aux droits et à la liberté de manifestation des étudiants”. 

US, Chinese officials to hold trade talks in Switzerland

Senior US and Chinese officials will travel to Switzerland later this week to kickstart stalled trade talks following President Donald Trump’s sweeping tariff rollout, according to statements from both countries.The talks mark the first official public engagement between the world’s two largest economies to resolve a trade war escalated by Trump shortly after his return to office in January.Treasury Secretary Scott Bessent and US Trade Representative (USTR) Jamieson Greer will attend the talks on behalf of the United States, their offices said.Bessent told Fox News that the sides would hold meetings on Saturday and Sunday intended to lay the groundwork for future negotiations. “We will agree what we’re going to talk about. My sense is that this will be about de-escalation, not about the big trade deal,” Bessent told “The Ingraham Angle” show.”We’ve got to de-escalate before we can move forward,” he added.Vice Premier He Lifeng will attend for Beijing, China’s Ministry of Foreign Affairs announced.”Vice Premier He, as the Chinese lead person for China-U.S. economic and trade affairs, will have a meeting with the U.S. lead person Treasury Secretary Scott Bessent,” the Chinese foreign ministry said.The USTR announced that Greer would also meet with “his counterpart from the People’s Republic of China to discuss trade matters,” without naming He. Since Trump returned to the White House in January, his administration has levied new tariffs totaling 145 percent on goods from China, with some sector-specific measures stacked on top.Beijing retaliated by slapping 125 levies on US imports to China, along with more targeted measures.The tit-for-tat tariffs have left the two nations with cripplingly high levies that have shocked financial markets and reportedly caused a sharp slowdown in bilateral trade.”This isn’t sustainable, as I have said before, especially on the Chinese side. 145 percent, 125 percent is the equivalent of an embargo. We don’t want to decouple. What we want is fair trade,” Bessent said.

L’Inde a mené des frappes au Pakistan, intenses tirs d’artillerie au Cachemire

L’Inde a mené dans la nuit de mardi à mercredi des frappes au Pakistan, qui a riposté par des tirs d’artillerie au Cachemire, faisant franchir un nouveau palier dans l’escalade entre les deux puissances nucléaires.Dans la nuit, des journalistes de l’AFP ont entendu d’énormes explosions aux abords de Srinagar, la grande ville du Cachemire administré par l’Inde, non loin du QG de l’armée indienne pour la zone.Plus tôt, c’est dans au moins cinq zones du Pakistan –au Cachemire et dans le Pendjab frontalier de l’Inde– que de lourdes explosions ont retenti. Le ministre pakistanais de la Défense Khawaja Asif a affirmé à l’AFP que trois civils, dont un enfant, avaient été tués.L’Inde de son côté a dit avoir “frappé des infrastructures terroristes au Pakistan (…) d’où les attaques terroristes contre l’Inde ont été organisées et dirigées”. Elle a précisé qu’elle avait tenu les Etats-Unis informés de ces opérations.Cette nouvelle escalade entre les deux voisins, rivaux depuis leur partition dans la douleur en 1947, a été déclenchée par une attaque qui a provoqué un choc en Inde. – “Le monde ne peut se permettre” -Le 22 avril, des hommes armés ont abattu 26 hommes dans la partie du Cachemire administrée par l’Inde. Aussitôt après cet attentat, jamais revendiqué, New Delhi a accusé Islamabad. Le Pakistan, lui, dément.Mais la police indienne assure rechercher au moins deux ressortissants pakistanais parmi les assaillants et leurs complices et assure qu’ils sont liés au LeT, le mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan, déjà soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008.L’un des sites visés dans la nuit par l’armée indienne est la mosquée Subhan, à Bahawalpur, dans le Pendjab pakistanais, liée selon le renseignement indien à des groupes proches du LeT, notamment le Jaish-e-Mohammed (JeM).Aussitôt, le gouvernement de cette province, où vivent près de la moitié des 240 millions de Pakistanais, a annoncé fermé toutes ses écoles mercredi.Peu après ces frappes, le Cachemire s’est embrasé, les journalistes de l’AFP dans la zone disputée rapportent des explosions désormais de plus en plus rapprochées.”La riposte a commencé et si Dieu le veut, elle va s’accentuer (…) il ne faudra pas beaucoup de temps pour régler le problème”, a menacé dans un entretien à l’AFP le ministre Asif, alors que le Comité de la sécurité nationale pakistanais, une instance uniquement convoquée pour les situations extrêmes, se réunira dans la matinée.”Le monde ne peut pas se permettre une confrontation militaire” entre Inde et Pakistan, a tenté de plaider l’ONU, alors que les deux voisins ne cessent de faire valoir leur “droit à se défendre” depuis deux semaines.L’armée indienne, elle, affirme que le Pakistan a effectué des tirs d’artillerie sur son territoire, l’accusant d'”une nouvelle fois violer l’accord de cessez-le-feu (…) dans les secteurs de Bhimber Gali et Poonch-Rajauri” au Cachemire indien. Elle ajoute “riposter de manière appropriée et calibrée”.Au milieu de ces annonces, le président américain Donald Trump a dit espérer que les affrontements entre Inde et Pakistan “s’arrêtent très rapidement”.L’armée indienne, elle, affirme que son “action est ciblée, mesurée et vise à éviter toute escalade”. “Aucune installation militaire pakistanaise n’a été visée”, martèle New Delhi, estimant faire preuve d’une “retenue considérable”.”Nous tenons ainsi notre engagement de faire en sorte que les responsables de cette attaque (du 22 avril) rendent des comptes”, ajoute le gouvernement ultranationaliste hindou de Narendra Modi.”Après l’attaque à Pahalgam, le gouvernement indien a encore une fois utilisé l’excuse du terrorisme pour (…) mettre en danger la paix et la sécurité régionales”, a accusé la diplomatie pakistanaise. “L’action irresponsable de l’Inde rapproche les deux Etats nucléaires d’un conflit majeur”.Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a renchérit: “le Pakistan se réserve le droit absolu de répondre de façon décisive à cette attaque indienne non provoquée –une réponse résolue est déjà en cours”.- Guerre de l’eau -Peu avant ces frappes, le département d’Etat américain avait dit avoir appelé l’Inde et le Pakistan à oeuvrer à une “résolution responsable” de leur différend.New Delhi venait de menacer de “couper l’eau” qui irrigue le Pakistan, en représailles à l’attentat meurtrier du 22 avril.Dès le lendemain, l’Inde avait suspendu sa participation à un traité de partage des eaux signé en 1960 avec son voisin.De nombreux experts et les populations redoutent une confrontation militaire entre les deux puissances nucléaires, qui se sont déjà livré plusieurs guerres.Depuis une dizaine de nuits, soldats indiens et pakistanais échangent des tirs d’armes légères le long de la frontière qui sépare leurs pays. Sans avoir fait de victimes pour l’instant, selon New Delhi.Ces derniers jours, le Pakistan a de son côté procédé à deux tirs d’essai de missiles sol-sol. Celui conduit samedi concernait un engin d’une portée de 450 km, la distance qui sépare la frontière pakistanaise de la capitale indienne New Delhi.L’Inde doit précisément mener mercredi des exercices de défense civile visant, selon son ministère de l’Information, à préparer la population à “se protéger en cas d’attaque”.Et New Delhi recevra mercredi le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui était lundi à Islamabad pour une médiation. burs/sbh/roc

L’Inde a mené des frappes au Pakistan, intenses tirs d’artillerie au Cachemire

L’Inde a mené dans la nuit de mardi à mercredi des frappes au Pakistan, qui a riposté par des tirs d’artillerie au Cachemire, faisant franchir un nouveau palier dans l’escalade entre les deux puissances nucléaires.Dans la nuit, des journalistes de l’AFP ont entendu d’énormes explosions aux abords de Srinagar, la grande ville du Cachemire administré par l’Inde, non loin du QG de l’armée indienne pour la zone.Plus tôt, c’est dans au moins cinq zones du Pakistan –au Cachemire et dans le Pendjab frontalier de l’Inde– que de lourdes explosions ont retenti. Le ministre pakistanais de la Défense Khawaja Asif a affirmé à l’AFP que trois civils, dont un enfant, avaient été tués.L’Inde de son côté a dit avoir “frappé des infrastructures terroristes au Pakistan (…) d’où les attaques terroristes contre l’Inde ont été organisées et dirigées”. Elle a précisé qu’elle avait tenu les Etats-Unis informés de ces opérations.Cette nouvelle escalade entre les deux voisins, rivaux depuis leur partition dans la douleur en 1947, a été déclenchée par une attaque qui a provoqué un choc en Inde. – “Le monde ne peut se permettre” -Le 22 avril, des hommes armés ont abattu 26 hommes dans la partie du Cachemire administrée par l’Inde. Aussitôt après cet attentat, jamais revendiqué, New Delhi a accusé Islamabad. Le Pakistan, lui, dément.Mais la police indienne assure rechercher au moins deux ressortissants pakistanais parmi les assaillants et leurs complices et assure qu’ils sont liés au LeT, le mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan, déjà soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008.L’un des sites visés dans la nuit par l’armée indienne est la mosquée Subhan, à Bahawalpur, dans le Pendjab pakistanais, liée selon le renseignement indien à des groupes proches du LeT, notamment le Jaish-e-Mohammed (JeM).Aussitôt, le gouvernement de cette province, où vivent près de la moitié des 240 millions de Pakistanais, a annoncé fermé toutes ses écoles mercredi.Peu après ces frappes, le Cachemire s’est embrasé, les journalistes de l’AFP dans la zone disputée rapportent des explosions désormais de plus en plus rapprochées.”La riposte a commencé et si Dieu le veut, elle va s’accentuer (…) il ne faudra pas beaucoup de temps pour régler le problème”, a menacé dans un entretien à l’AFP le ministre Asif, alors que le Comité de la sécurité nationale pakistanais, une instance uniquement convoquée pour les situations extrêmes, se réunira dans la matinée.”Le monde ne peut pas se permettre une confrontation militaire” entre Inde et Pakistan, a tenté de plaider l’ONU, alors que les deux voisins ne cessent de faire valoir leur “droit à se défendre” depuis deux semaines.L’armée indienne, elle, affirme que le Pakistan a effectué des tirs d’artillerie sur son territoire, l’accusant d'”une nouvelle fois violer l’accord de cessez-le-feu (…) dans les secteurs de Bhimber Gali et Poonch-Rajauri” au Cachemire indien. Elle ajoute “riposter de manière appropriée et calibrée”.Au milieu de ces annonces, le président américain Donald Trump a dit espérer que les affrontements entre Inde et Pakistan “s’arrêtent très rapidement”.L’armée indienne, elle, affirme que son “action est ciblée, mesurée et vise à éviter toute escalade”. “Aucune installation militaire pakistanaise n’a été visée”, martèle New Delhi, estimant faire preuve d’une “retenue considérable”.”Nous tenons ainsi notre engagement de faire en sorte que les responsables de cette attaque (du 22 avril) rendent des comptes”, ajoute le gouvernement ultranationaliste hindou de Narendra Modi.”Après l’attaque à Pahalgam, le gouvernement indien a encore une fois utilisé l’excuse du terrorisme pour (…) mettre en danger la paix et la sécurité régionales”, a accusé la diplomatie pakistanaise. “L’action irresponsable de l’Inde rapproche les deux Etats nucléaires d’un conflit majeur”.Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a renchérit: “le Pakistan se réserve le droit absolu de répondre de façon décisive à cette attaque indienne non provoquée –une réponse résolue est déjà en cours”.- Guerre de l’eau -Peu avant ces frappes, le département d’Etat américain avait dit avoir appelé l’Inde et le Pakistan à oeuvrer à une “résolution responsable” de leur différend.New Delhi venait de menacer de “couper l’eau” qui irrigue le Pakistan, en représailles à l’attentat meurtrier du 22 avril.Dès le lendemain, l’Inde avait suspendu sa participation à un traité de partage des eaux signé en 1960 avec son voisin.De nombreux experts et les populations redoutent une confrontation militaire entre les deux puissances nucléaires, qui se sont déjà livré plusieurs guerres.Depuis une dizaine de nuits, soldats indiens et pakistanais échangent des tirs d’armes légères le long de la frontière qui sépare leurs pays. Sans avoir fait de victimes pour l’instant, selon New Delhi.Ces derniers jours, le Pakistan a de son côté procédé à deux tirs d’essai de missiles sol-sol. Celui conduit samedi concernait un engin d’une portée de 450 km, la distance qui sépare la frontière pakistanaise de la capitale indienne New Delhi.L’Inde doit précisément mener mercredi des exercices de défense civile visant, selon son ministère de l’Information, à préparer la population à “se protéger en cas d’attaque”.Et New Delhi recevra mercredi le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui était lundi à Islamabad pour une médiation. burs/sbh/roc

US jury awards WhatsApp $168 mn in NSO Group cyberespionage suit

A US jury on Tuesday handed WhatsApp a major victory in its cyberespionage suit against NSO Group, ordering the Israel-based firm to pay some $168 million in damages.Meta-owned WhatsApp sued NSO in late 2019 in federal court in Northern California, accusing it of planting Pegasus spy software on the smartphones of targets using the messaging app.”This trial put spyware executives on the stand and exposed exactly how their surveillance-for-hire system –- shrouded in so much secrecy –- operates,” Meta said in a blog post.”Put simply, NSO’s Pegasus works to covertly compromise people’s phones with spyware capable of hoovering up information from any app installed on the device.”Pegasus software also enables smartphone cameras or microphones to be remotely turned on without letting users know, according to Meta.WhatsApp accused NSO of cyberespionage targeting journalists, lawyers, human rights activists and others on the Facebook-owned messaging service.A jury on Tuesday found that NSO should pay WhatsApp $444,719 in compensatory damages and another $167,254,000 in punitive damages intended to discourage repeating the behavior that landed it in court.”We will carefully examine the verdict’s details and pursue appropriate legal remedies, including further proceedings and an appeal,” NSO vice president for global communication Gil Lainer said in response to an AFP inquiry.”We firmly believe that our technology plays a critical role in preventing serious crime and terrorism and is deployed responsibly by authorized government agencies.”Evidence presented at the trial said NSO had spyware installation methods to exploit the technology of companies other than Meta, spending tens of millions of dollars annually on ways to install malicious code through messaging, browsers and operating systems, according to Meta.In 2016, Apple rushed out a security update after researchers said prominent Emirati rights activist Ahmed Mansoor was targeted by UAE authorities using Pegasus spyware.The software has been pinpointed by independent experts as likely being used in a number of countries with poor human rights records.”Given how much information people access on their devices, including through private end–to-end encrypted apps like WhatsApp, Signal and others, we will continue going after spyware vendors indiscriminately targeting people around the world,” Meta said in the blog post.”These malicious technologies are a threat to the entire ecosystem and it’ll take all of us to defend against it.”The legal complaint said the attackers “reverse-engineered the WhatsApp app and developed a program to enable them to emulate legitimate WhatsApp network traffic in order to transmit malicious code” to take over the devices.Infecting smartphones or other gadgets being used for WhatsApp messages meant the content of messages encrypted during transmission could be accessed after they were unscrambled for recipients.Founded in 2010 by Israelis Shalev Hulio and Omri Lavie, NSO Group is based in the Israeli seaside hi-tech hub of Herzliya, near Tel Aviv.