Au procès Péchier, les cas suspects non retenus s’invitent aux débats

Frédéric Péchier est accusé de trente empoisonnements, mais d’autres cas suspects n’ont pas été retenus pour son procès aux assises du Doubs, ce que la défense de l’ex-anesthésiste exploite pour tenter de le disculper.Trente empoisonnements, dont 12 mortels, sont imputés au Dr Péchier entre 2008 et 2017. Mais l’intéressé a attaqué ses accusateurs jeudi en leur reprochant d’avoir écarté des dizaines d’autres “événements indésirables graves” (EIG) survenus dans la clinique bisontine où il exerçait, lorsque ceux-ci ne permettaient pas de l’incriminer.”Depuis le départ, il y a 70 dossiers et vous avez sélectionné les dossiers qui permettent de m’impliquer. Il y en a 40 autres qu’il faudrait bien étudier”, a-t-il lancé, alors que le long procès, qui a débuté le 8 septembre, en est à mi-parcours.”C’est votre théorie du grand complot, M. Péchier”, lui a répondu l’une des deux avocates générales, Christine de Curraize. “On enlève tout ce qui gêne”, avait lâché dès mardi l’avocat de la défense Randall Schwerdorffer, pendant l’examen des 17e et 18e cas d’empoisonnements présumés.Le directeur d’enquête, le major de police Olivier Verguet, venait de rappeler qu’au moment de ces deux arrêts cardiaques, survenus en 2013, Frédéric Péchier exerçait dans le bloc opératoire voisin de celui où ils sont survenus.Le médecin est accusé d’avoir pollué des poches de produits anesthésiants avec des substances potentiellement mortelles pour les patients, afin de nuire à des collègues.Pour montrer qu’il n’était pas systématiquement à côté des blocs opératoires où les EIG avaient lieu, Randall Schwerdorffer a alors évoqué trois cas survenus la même année, et non retenus dans l’acte d’accusation, lors desquels Frédéric Péchier se trouvait dans une salle plus éloignée.”On ne retrouve pas les mêmes points communs. Est-ce que ce n’est pas une façon de créer une règle de preuve pour caractériser l’implication de Frédéric Péchier, alors que, on est d’accord, personne ne l’a jamais vu faire?”, a-t-il asséné.- Cas de conscience -“Inadmissible”, a tonné l’autre avocate générale, Thérèse Brunisso, “de prétendre aujourd’hui que le parquet, impartial, (…) aurait sciemment laissé de côté des cas d’empoisonnements sous prétexte qu’ils ne pourraient pas être imputés à M. Péchier!”Sa collègue Christine de Curraize a ainsi repris les trois cas invoqués par Me Schwerdorffer, et affirmé qu’à chaque fois, les expertises médico-légales ou toxicologiques n’avaient pas permis d’accréditer la thèse d’un empoisonnement.”Nous avons retenu systématiquement les cas où il y avait suffisamment d’éléments probants”, a-t-elle défendu.Mais certains d’entre eux ont posé des cas de conscience à plusieurs protagonistes.Pour ces trois EIG de 2013, la police avait ainsi placé Frédéric Péchier en garde à vue plusieurs années plus tard, avant que le ministère public ne juge les éléments trop minces pour les renvoyer devant la cour d’assises.”Si ça avait été moi, je pense qu’il serait renvoyé pour plus que ça”, a cependant estimé le major Verguet.”Ma conviction, c’est que le Dr Péchier a empoisonné plus de 30 patients et que les seuls qu’on lui reproche, malheureusement, aujourd’hui en justice, sont ceux sur lesquels il y a des éléments extrêmement solides”, a déclaré à l’AFP Frédéric Berna, avocat de parties civiles.”Dans ce genre de crimes sériels de très grande ampleur, c’est toujours très difficile de faire un choix, et on a vu la complexité de la problématique médicale. Je pense que l’accusation a fait des choix raisonnables, juridiquement démontrés”, a-t-il ajouté.À propos d’un arrêt cardiaque “extrêmement suspect” d’une enfant de 8 ans, Christine de Curraize a raconté l’avoir soumis à deux experts, qui n’ont trouvé aucun élément toxique laissant penser à un empoisonnement.”Ce cas me pose énormément de questions”, a-t-elle reconnu, mais “ç’aurait été de l’acharnement” que de chercher plus loin.En l’occurrence, “le comportement de M. Péchier (avait) été stigmatisé” par ses collègues, a-t-elle déclaré, soulignant que si ce cas avait été porté devant la cour d’assises, il aurait mis l’accusé en difficulté.Plus tard mardi, alors qu’un quatrième cas non retenu était évoqué, elle a malicieusement demandé à la cour de vérifier où se trouvait le Dr Péchier au moment de cet arrêt cardiaque.Il était dans le bloc d’à côté.

Charles III retire ses titres à son frère Andrew, emporté par l’affaire Epstein

Embourbé dans le scandale sans fin de ses relations avec le criminel sexuel américain Jeffrey Epstein, Andrew, frère du souverain britannique Charles III, va perdre son titre de prince et devra quitter son manoir royal, a annoncé jeudi le palais de Buckingham.Le roi a lancé jeudi “un processus formel” pour retirer ses “titres et honneurs” à son frère Andrew, qui sera “désormais connu sous le nom d’Andrew Mountbatten Windsor”, selon communiqué du palais publié jeudi.En outre, le prince déchu devra quitter sa résidence de Royal Lodge, un manoir de 30 pièces situé près du château de Windsor (40 km à l’ouest de Londres). “Un avis formel a été délivré pour (qu’il) renonce au bail, et il va déménager dans un autre logement privé”, poursuit le communiqué.Le deuxième fils de la défunte reine Elizabeth II, âgé de 65 ans, installé avec son ex-épouse Sarah Ferguson dans ce manoir depuis 2003, ira s’installer dans le domaine de Sandringham dans le Norfolk, une résidence privée du souverain britannique située à quelque 180 km au nord-est de Londres.Cette annonce intervient après un énième rebondissement dans le scandale de ses liens avec Jeffrey Epstein, avec la récente sortie des mémoires posthumes explosives de Virginia Giuffre, principale accusatrice du financier et délinquant sexuel américain, qui s’est suicidée en avril 2025.”Aujourd’hui, une fille américaine ordinaire issue d’une famille américaine ordinaire a fait tomber un prince britannique avec sa vérité et son courage extraordinaire”, a salué sa famille dans un communiqué transmis à la BBC dans la foulée de l’annonce de Buckingham.- Duc, comte et chevalier -Le prince William, fils de Charles III et héritier du trône, a été impliqué dans la prise de cette décision, qui isole définitivement celui qui a été le fils préféré d’Elizabeth II, décédée en 2022.Andrew est tombé en disgrâce en raison de sa proximité avec Jeffrey Epstein, pédocriminel américain retrouvé mort dans sa prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels. Il avait déjà été mis à l’écart de la famille royale depuis 2019, mais le scandale n’a cessé de l’entourer depuis. Sous la pression de son frère, il avait renoncé mi-octobre à son titre de duc d’York. Cette renonciation n’équivalait toutefois pas à un retrait formel. Une source au palais de Buckingham précise que la décision de jeudi a exigé du temps et une expertise juridique et constitutionnelle.Outre son titre de prince, Andrew se voit retirer ses titres de duc d’York, comte d’Inverness et baron Killyleagh. Il perd également des distinctions honorifiques prestigieuses parmi lesquelles son titre de chevalier de l’ordre de la Jarretière. Ce dernier lui avait été offert par sa mère en 2006.- Les filles pas concernées -Dans ses mémoires publiées à titre posthume le 21 octobre, Virginia Giuffre maintenait ses accusations contre le prince, expliquant avoir eu trois rapports sexuels contraints avec lui sur demande de Jeffrey Epstein alors qu’elle était sous la coupe de ce dernier.Andrew a toujours nié les faits.Le roi Charles et son épouse Camilla “souhaitent préciser que leurs pensées et leur plus grande sympathie ont été, et resteront, avec les victimes et les survivants de toutes formes d’abus”, est-il écrit dans le communiqué du palais.La pression s’est fait plus grande ces derniers jours avec la publication dans la presse d’une photographie de Jeffrey Epstein, de son amie et complice Ghislaine Maxwell – condamnée à 20 ans de prison en 2022 -, et de l’ex-producteur de cinéma emprisonné pour viol Harvey Weinstein, prise dans les jardins de Royal Lodge à l’occasion du 18e anniversaire de Beatrice, la fille d’Andrew.Et le scandale, impossible à contenir, est perçu comme une menace pour la monarchie.Lundi dernier, en visitant une cathédrale du centre de l’Angleterre, le roi a été bruyamment interpellé par un homme qui lui a lancé: “Depuis combien de temps saviez-vous pour Andrew et Epstein? Avez-vous demandé à la police de le couvrir?”Les deux filles du prince Andrew, les princesses Beatrice et Eugenie, conserveront quant à elles leurs titres.

Camels replace cows as Kenya battles droughtFri, 31 Oct 2025 06:52:55 GMT

“God, God, God, protect them,” chanted two herders, their eyes following a dozen camels rushing toward acacia trees, oblivious to the dry riverbed in northern Kenya where it hasn’t rained since April.Sitting on the edge of a nearby well, Chapan Lolpusike recounted how his cows and oxen “all died” following the worst drought in four …

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Gérald Darmanin visé par une plainte d’avocats pour son soutien implicite à Sarkozy

Ils accusent Gérald Darmanin de “prendre position”: un collectif d’avocats a porté plainte auprès de la Cour de justice de la République (CJR) contre le ministre de la Justice pour son soutien implicite à Nicolas Sarkozy, à qui il a rendu visite en prison. Le garde des Sceaux a rencontré mercredi à la prison de la Santé à Paris l’ancien président de la République, un de ses mentors en politique.Mais la plainte des avocats est née bien avant, juste après des déclarations de M. Darmanin sur France Inter le 20 octobre, à la veille de l’incarcération de M. Sarkozy. En confiant ce jour-là sa “tristesse” après la condamnation de M. Sarkozy et en annonçant lui rendre prochainement visite en prison, ce qu’il a fait depuis, M. Darmanin a “nécessairement pris position dans une entreprise dont il a un pouvoir d’administration”, stipule la plainte que l’AFP a pu consulter.M. Darmanin indiquait qu’il irait “voir en prison” M. Sarkozy pour s’inquiéter “de ses conditions de sécurité”. Et d’ajouter: “J’ai beaucoup de tristesse pour le président Sarkozy”, “l’homme que je suis, j’ai été son collaborateur, ne peut pas être insensible à la détresse d’un homme”.Ce collectif d’une trentaine d’avocats se dit dans sa plainte, portée par Me Jérôme Karsenti, “particulièrement indigné par les déclarations du garde des Sceaux” faisant part “publiquement de sa compassion à l’égard de M. Sarkozy en soulignant les liens personnels qu’ils entretiennent”.En “s’exprimant publiquement quant à sa volonté de rendre visite à M. Sarkozy en détention” ainsi “qu’en lui apportant implicitement son soutien”, M. Darmanin a “nécessairement pris position” dans une entreprise dont il a aussi “un pouvoir de surveillance en tant que supérieur hiérarchique du parquet”, déroulent les plaignants.Juridiquement, ce collectif d’avocats porte plainte contre M. Darmanin pour “prise illégale d’intérêts”, via une jurisprudence considérant que “l’intérêt” peut “être moral et plus précisément amical”. – “Préjudice” -“Il ne fait pas de doute que cet intérêt est de nature à compromettre l’impartialité et l’objectivité de M. Darmanin qui, en tant que ministre de la Justice, ne peut prendre position de cette manière dans une affaire pendante”, argumentent les avocats.Condamné le 25 septembre à cinq ans d’emprisonnement dans le dossier libyen pour association de malfaiteurs, l’ancien président a depuis déposé une demande de remise en liberté, que la justice doit examiner dans les prochaines semaines, avant son procès en appel en 2026.Les propos de M. Darmanin sur France Inter avaient déjà ému la magistrature. Le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un “risque d’obstacle à la sérénité” et donc “d’atteinte à l’indépendance des magistrats”.”S’assurer de la sécurité d’un ancien président de la République en prison, fait sans précédent, n’atteint en rien à l’indépendance des magistrats mais relève du devoir de vigilance du chef d’administration que je suis”, s’était déjà défendu M. Darmanin sur X.Pour le collectif d’avocats, “les déclarations” du ministre de la Justice, “suivies” de sa “visite rendue à la prison de la Santé”, sont “susceptibles de mettre à mal la confiance que les justiciables ont dans la justice et leurs auxiliaires”, que sont notamment les avocats.Les “agissements” de M. Darmanin leur causent “ainsi un préjudice d’exercice et d’image qui rend nécessaire le dépôt de cette plainte auprès de la commission des requêtes” de la CJR, peut-on encore lire dans la plainte.La CJR est la seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement pour les crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions.

Gérald Darmanin visé par une plainte d’avocats pour son soutien implicite à Sarkozy

Ils accusent Gérald Darmanin de “prendre position”: un collectif d’avocats a porté plainte auprès de la Cour de justice de la République (CJR) contre le ministre de la Justice pour son soutien implicite à Nicolas Sarkozy, à qui il a rendu visite en prison. Le garde des Sceaux a rencontré mercredi à la prison de la Santé à Paris l’ancien président de la République, un de ses mentors en politique.Mais la plainte des avocats est née bien avant, juste après des déclarations de M. Darmanin sur France Inter le 20 octobre, à la veille de l’incarcération de M. Sarkozy. En confiant ce jour-là sa “tristesse” après la condamnation de M. Sarkozy et en annonçant lui rendre prochainement visite en prison, ce qu’il a fait depuis, M. Darmanin a “nécessairement pris position dans une entreprise dont il a un pouvoir d’administration”, stipule la plainte que l’AFP a pu consulter.M. Darmanin indiquait qu’il irait “voir en prison” M. Sarkozy pour s’inquiéter “de ses conditions de sécurité”. Et d’ajouter: “J’ai beaucoup de tristesse pour le président Sarkozy”, “l’homme que je suis, j’ai été son collaborateur, ne peut pas être insensible à la détresse d’un homme”.Ce collectif d’une trentaine d’avocats se dit dans sa plainte, portée par Me Jérôme Karsenti, “particulièrement indigné par les déclarations du garde des Sceaux” faisant part “publiquement de sa compassion à l’égard de M. Sarkozy en soulignant les liens personnels qu’ils entretiennent”.En “s’exprimant publiquement quant à sa volonté de rendre visite à M. Sarkozy en détention” ainsi “qu’en lui apportant implicitement son soutien”, M. Darmanin a “nécessairement pris position” dans une entreprise dont il a aussi “un pouvoir de surveillance en tant que supérieur hiérarchique du parquet”, déroulent les plaignants.Juridiquement, ce collectif d’avocats porte plainte contre M. Darmanin pour “prise illégale d’intérêts”, via une jurisprudence considérant que “l’intérêt” peut “être moral et plus précisément amical”. – “Préjudice” -“Il ne fait pas de doute que cet intérêt est de nature à compromettre l’impartialité et l’objectivité de M. Darmanin qui, en tant que ministre de la Justice, ne peut prendre position de cette manière dans une affaire pendante”, argumentent les avocats.Condamné le 25 septembre à cinq ans d’emprisonnement dans le dossier libyen pour association de malfaiteurs, l’ancien président a depuis déposé une demande de remise en liberté, que la justice doit examiner dans les prochaines semaines, avant son procès en appel en 2026.Les propos de M. Darmanin sur France Inter avaient déjà ému la magistrature. Le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un “risque d’obstacle à la sérénité” et donc “d’atteinte à l’indépendance des magistrats”.”S’assurer de la sécurité d’un ancien président de la République en prison, fait sans précédent, n’atteint en rien à l’indépendance des magistrats mais relève du devoir de vigilance du chef d’administration que je suis”, s’était déjà défendu M. Darmanin sur X.Pour le collectif d’avocats, “les déclarations” du ministre de la Justice, “suivies” de sa “visite rendue à la prison de la Santé”, sont “susceptibles de mettre à mal la confiance que les justiciables ont dans la justice et leurs auxiliaires”, que sont notamment les avocats.Les “agissements” de M. Darmanin leur causent “ainsi un préjudice d’exercice et d’image qui rend nécessaire le dépôt de cette plainte auprès de la commission des requêtes” de la CJR, peut-on encore lire dans la plainte.La CJR est la seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement pour les crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions.

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Ils accusent Gérald Darmanin de “prendre position”: un collectif d’avocats a porté plainte auprès de la Cour de justice de la République (CJR) contre le ministre de la Justice pour son soutien implicite à Nicolas Sarkozy, à qui il a rendu visite en prison. Le garde des Sceaux a rencontré mercredi à la prison de la Santé à Paris l’ancien président de la République, un de ses mentors en politique.Mais la plainte des avocats est née bien avant, juste après des déclarations de M. Darmanin sur France Inter le 20 octobre, à la veille de l’incarcération de M. Sarkozy. En confiant ce jour-là sa “tristesse” après la condamnation de M. Sarkozy et en annonçant lui rendre prochainement visite en prison, ce qu’il a fait depuis, M. Darmanin a “nécessairement pris position dans une entreprise dont il a un pouvoir d’administration”, stipule la plainte que l’AFP a pu consulter.M. Darmanin indiquait qu’il irait “voir en prison” M. Sarkozy pour s’inquiéter “de ses conditions de sécurité”. Et d’ajouter: “J’ai beaucoup de tristesse pour le président Sarkozy”, “l’homme que je suis, j’ai été son collaborateur, ne peut pas être insensible à la détresse d’un homme”.Ce collectif d’une trentaine d’avocats se dit dans sa plainte, portée par Me Jérôme Karsenti, “particulièrement indigné par les déclarations du garde des Sceaux” faisant part “publiquement de sa compassion à l’égard de M. Sarkozy en soulignant les liens personnels qu’ils entretiennent”.En “s’exprimant publiquement quant à sa volonté de rendre visite à M. Sarkozy en détention” ainsi “qu’en lui apportant implicitement son soutien”, M. Darmanin a “nécessairement pris position” dans une entreprise dont il a aussi “un pouvoir de surveillance en tant que supérieur hiérarchique du parquet”, déroulent les plaignants.Juridiquement, ce collectif d’avocats porte plainte contre M. Darmanin pour “prise illégale d’intérêts”, via une jurisprudence considérant que “l’intérêt” peut “être moral et plus précisément amical”. – “Préjudice” -“Il ne fait pas de doute que cet intérêt est de nature à compromettre l’impartialité et l’objectivité de M. Darmanin qui, en tant que ministre de la Justice, ne peut prendre position de cette manière dans une affaire pendante”, argumentent les avocats.Condamné le 25 septembre à cinq ans d’emprisonnement dans le dossier libyen pour association de malfaiteurs, l’ancien président a depuis déposé une demande de remise en liberté, que la justice doit examiner dans les prochaines semaines, avant son procès en appel en 2026.Les propos de M. Darmanin sur France Inter avaient déjà ému la magistrature. Le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un “risque d’obstacle à la sérénité” et donc “d’atteinte à l’indépendance des magistrats”.”S’assurer de la sécurité d’un ancien président de la République en prison, fait sans précédent, n’atteint en rien à l’indépendance des magistrats mais relève du devoir de vigilance du chef d’administration que je suis”, s’était déjà défendu M. Darmanin sur X.Pour le collectif d’avocats, “les déclarations” du ministre de la Justice, “suivies” de sa “visite rendue à la prison de la Santé”, sont “susceptibles de mettre à mal la confiance que les justiciables ont dans la justice et leurs auxiliaires”, que sont notamment les avocats.Les “agissements” de M. Darmanin leur causent “ainsi un préjudice d’exercice et d’image qui rend nécessaire le dépôt de cette plainte auprès de la commission des requêtes” de la CJR, peut-on encore lire dans la plainte.La CJR est la seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement pour les crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions.

Endangered across west Africa, leopards thrive in I.Coast reserveFri, 31 Oct 2025 06:48:21 GMT

Like other big cats, the leopard is endangered across west Africa.Yet in Ivory Coast’s Comoe National Park, the famously spotted feline appears to be doing rather well — surprisingly, given the reserve’s conflict-riven recent history, according to researcher Robin Horion.Panthera, the conservation organisation Horion works for, led an observation mission to the park in far …

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African elections often lack a crucial component: an oppositionFri, 31 Oct 2025 06:46:01 GMT

Multiple African presidents are finding ways to block opposition candidates from running against them, turning elections into foregone conclusions that risk provoking violent unrest and undermining faith in democracy.Tanzania’s elections descended into violence on Wednesday as voters rebelled against the lack of choice, with the two serious rivals to President Samia Suluhu Hassan either jailed …

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Risky gold rush drives young into Ivory Coast nature parkFri, 31 Oct 2025 06:42:00 GMT

Emmanuel knows only too well the allure of illegal gold prospecting in the protected Comoe National Park for the many young without prospects in Ivory Coast’s troubled northeast. “Young people come back from the park with enough money to buy themselves motorcycles, or even to build their own house,” said the former key player in the …

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