L’UE déploie un arsenal sans précédent pour sauver sa production d’acier

L’Union européenne passe à l’offensive sur l’acier: la Commission a dévoilé mardi des mesures sans précédent, dont le doublement des droits de douane sur les importations, afin de protéger les sidérurgistes face à une concurrence chinoise de plus en plus écrasante et jugée déloyale.”En 2024, 18.000 emplois directs ont été supprimés dans la sidérurgie, c’est trop et cela devait cesser”, a souligné le vice-président de la Commission, Stéphane Séjourné, en présentant ces mesures à la presse.La Commission entend tout d’abord réduire de 47% les quotas d’acier étranger qui peuvent être importés chaque année dans l’UE sans droits de douane.Ces quotas détaxés devraient ainsi être ramenés à 18,3 millions de tonnes. Soit le volume total d’acier qu’importait l’Union européenne en 2013, avant que le marché ne se retrouve durablement déséquilibré par le développement d’importantes surcapacités de production.”Au nom de tous les salariés d’ArcelorMittal en Europe, je suis sincèrement soulagé”, a réagi Aditya Mittal, le patron du groupe, remerciant l’UE “d’avoir compris la gravité de la situation et d’avoir agi de manière ferme et adaptée”. “Les surcapacités mondiales sont cinq fois plus importantes que la consommation d’acier annuelle de l’UE”, a rappelé le commissaire au Commerce, Maros Sefcovic.Autre mesure radicale, les importations dépassant les quotas vont subir des droits de douane doublés, qui passeront de 25% à 50%.Ils grimperont ainsi à des niveaux similaires à ceux mis en place aux Etats-Unis et au Canada, selon les propositions de la Commission, qui doivent encore être validées par les 27 et le Parlement européen.Enfin, les importateurs de produits en acier transformé seront tenus de déclarer dans quel pays le métal d’origine a été “fondu et coulé”, une clause qui vise à éviter le contournement des barrières douanières.- “Au bord de  l’effondrement” -Ce nouveau plan “pour sauver nos aciéries et nos emplois européens”, selon M. Séjourné, doit remplacer la “clause de sauvegarde” mise en place en 2019 par l’UE pour aider les producteurs européens, qui expire mi-2026.”L’industrie sidérurgique européenne était au bord de l’effondrement. Nous la protégerons pour qu’elle puisse investir, décarboner et ainsi redevenir compétitive”, avait promis en amont de ces annonces le vice-président de la Commission.Les sidérurgistes ont aussitôt salué ce plan, appelant à le mettre en oeuvre au plus vite. L’organisation professionnelle du secteur, Eurofer, a applaudi “une bouée de sauvetage pour les sidérurgistes et les ouvriers”.Bruxelles veut mettre en place ces mesures le plus tôt possible, et au plus tard d’ici la fin des mesures de protection existantes, le 1er juillet 2026. “Nous devons agir maintenant”, a martelé dans un communiqué la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, appelant les 27 et les eurodéputés à entériner “rapidement” ces mesures.Parallèlement, l’UE continue de négocier avec Washington une exemption de droits de douane pour l’acier européen. L’objectif étant que l’Europe et les Etats-Unis s’épaulent mutuellement, pour mieux résister face au rouleau compresseur chinois.- Plans sociaux -Les chiffres parlent d’eux-mêmes: l’an dernier, la Chine a fabriqué à elle seule plus de 1.000 millions de tonnes d’acier, soit plus de la moitié de la production mondiale, très loin devant l’Inde (149 millions), le Japon (84 millions) et les Etats-Unis (79 millions), selon l’organisation professionnelle World Steel.A côté, les pays européens font pâle figure: l’Allemagne n’a produit que 37 millions de tonnes, l’Espagne 12 et la France moins de 11.Les industriels européens sont profondément déstabilisés depuis des années par leurs concurrents chinois massivement subventionnés. Et ils subissent de plein fouet les surcapacités entretenues par Pékin, qui tirent les prix mondiaux à la baisse.Résultat, ils multiplient les plans sociaux et fermetures de sites, faisant craindre des conséquences en cascade, dans un secteur comptant encore 300.000 emplois directs et 2,5 millions indirects dans l’UE.En Allemagne, le conglomérat Thyssenkrupp envisage de vendre sa division acier à l’Indien Jindal Steel, tandis qu’en France, ArcelorMittal vient de supprimer 600 postes et a menacé d’abandonner la décarbonation de ses hauts-fourneaux à Dunkerque.

L’UE déploie un arsenal sans précédent pour sauver sa production d’acier

L’Union européenne passe à l’offensive sur l’acier: la Commission a dévoilé mardi des mesures sans précédent, dont le doublement des droits de douane sur les importations, afin de protéger les sidérurgistes face à une concurrence chinoise de plus en plus écrasante et jugée déloyale.”En 2024, 18.000 emplois directs ont été supprimés dans la sidérurgie, c’est trop et cela devait cesser”, a souligné le vice-président de la Commission, Stéphane Séjourné, en présentant ces mesures à la presse.La Commission entend tout d’abord réduire de 47% les quotas d’acier étranger qui peuvent être importés chaque année dans l’UE sans droits de douane.Ces quotas détaxés devraient ainsi être ramenés à 18,3 millions de tonnes. Soit le volume total d’acier qu’importait l’Union européenne en 2013, avant que le marché ne se retrouve durablement déséquilibré par le développement d’importantes surcapacités de production.”Au nom de tous les salariés d’ArcelorMittal en Europe, je suis sincèrement soulagé”, a réagi Aditya Mittal, le patron du groupe, remerciant l’UE “d’avoir compris la gravité de la situation et d’avoir agi de manière ferme et adaptée”. “Les surcapacités mondiales sont cinq fois plus importantes que la consommation d’acier annuelle de l’UE”, a rappelé le commissaire au Commerce, Maros Sefcovic.Autre mesure radicale, les importations dépassant les quotas vont subir des droits de douane doublés, qui passeront de 25% à 50%.Ils grimperont ainsi à des niveaux similaires à ceux mis en place aux Etats-Unis et au Canada, selon les propositions de la Commission, qui doivent encore être validées par les 27 et le Parlement européen.Enfin, les importateurs de produits en acier transformé seront tenus de déclarer dans quel pays le métal d’origine a été “fondu et coulé”, une clause qui vise à éviter le contournement des barrières douanières.- “Au bord de  l’effondrement” -Ce nouveau plan “pour sauver nos aciéries et nos emplois européens”, selon M. Séjourné, doit remplacer la “clause de sauvegarde” mise en place en 2019 par l’UE pour aider les producteurs européens, qui expire mi-2026.”L’industrie sidérurgique européenne était au bord de l’effondrement. Nous la protégerons pour qu’elle puisse investir, décarboner et ainsi redevenir compétitive”, avait promis en amont de ces annonces le vice-président de la Commission.Les sidérurgistes ont aussitôt salué ce plan, appelant à le mettre en oeuvre au plus vite. L’organisation professionnelle du secteur, Eurofer, a applaudi “une bouée de sauvetage pour les sidérurgistes et les ouvriers”.Bruxelles veut mettre en place ces mesures le plus tôt possible, et au plus tard d’ici la fin des mesures de protection existantes, le 1er juillet 2026. “Nous devons agir maintenant”, a martelé dans un communiqué la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, appelant les 27 et les eurodéputés à entériner “rapidement” ces mesures.Parallèlement, l’UE continue de négocier avec Washington une exemption de droits de douane pour l’acier européen. L’objectif étant que l’Europe et les Etats-Unis s’épaulent mutuellement, pour mieux résister face au rouleau compresseur chinois.- Plans sociaux -Les chiffres parlent d’eux-mêmes: l’an dernier, la Chine a fabriqué à elle seule plus de 1.000 millions de tonnes d’acier, soit plus de la moitié de la production mondiale, très loin devant l’Inde (149 millions), le Japon (84 millions) et les Etats-Unis (79 millions), selon l’organisation professionnelle World Steel.A côté, les pays européens font pâle figure: l’Allemagne n’a produit que 37 millions de tonnes, l’Espagne 12 et la France moins de 11.Les industriels européens sont profondément déstabilisés depuis des années par leurs concurrents chinois massivement subventionnés. Et ils subissent de plein fouet les surcapacités entretenues par Pékin, qui tirent les prix mondiaux à la baisse.Résultat, ils multiplient les plans sociaux et fermetures de sites, faisant craindre des conséquences en cascade, dans un secteur comptant encore 300.000 emplois directs et 2,5 millions indirects dans l’UE.En Allemagne, le conglomérat Thyssenkrupp envisage de vendre sa division acier à l’Indien Jindal Steel, tandis qu’en France, ArcelorMittal vient de supprimer 600 postes et a menacé d’abandonner la décarbonation de ses hauts-fourneaux à Dunkerque.

Canadian PM visits Trump in bid to ease tariffs

Canadian Prime Minister Mark Carney met President Donald Trump at the White House Tuesday seeking to ease US tariffs that are hitting Canada’s economy — and his popularity at home.Carney is making his second visit to the Oval Office since April, but unlike other US allies Canada has still not sealed a deal with Washington to take the edge off Trump’s trade wars.The 60-year-old former central banker entered politics less than a year ago but now faces growing criticism domestically, where he campaigned on his extensive crisis management experience.”I wore red for you!” Carney joked, pointing to his tie as the US president greeted him outside the West Wing. Trump often wears a red tie, although on this occasion he was wearing a blue one.A day earlier, Trump said when asked about Carney’s visit that “I guess he’s going to ask about tariffs, because a lot of companies from Canada are moving into the United States.”The 79-year-old US president has also recently repeated his desire to make Canada “the 51st state”, an issue that caused tensions before Carney’s previous trip.The Canadian government said that during Carney’s “working visit” he seeks to restore bilateral relations and discuss “shared priorities in a new economic and security relationship between Canada and the US.”Unlike other US allies such as Britain and the European Union, Canada has not yet cut a deal for a comprehensive trade agreement with its North American neighbor.The United States is Canada’s main economic partner, with 75 percent of Canada’s exports being sold across its southern border. Canada saw its GDP decline by 1.5 percent in the second quarter, adding to the economic pressure.Trump has already imposed tariffs on lumber, aluminum, steel and automobiles. On Monday, he announced 25 percent tariffs on heavy trucks starting November 1.For now, the vast majority of trade remains protected by the USMCA, a free-trade agreement between the United States, Canada and Mexico. But the agreement faces renegotiation soon, and Trump has already called for a revision that would favor US industries.- ‘No choice’ -The Canadian premier is under major pressure at home to seal a deal.”Mark Carney has no choice, he must return from Washington with progress,” said Daniel Beland, a political scientist at McGill University in Montreal, pointing to the steel and aluminium tariffs as key areas.Carney faces particular criticism for making concessions while getting little in return.At the end of June, Carney canceled a tax targeting American tech giants under pressure from Trump, who called it outrageous. He also lifted many of the tariffs imposed by the previous government. “If you return with excuses, broken promises and photo ops, you will have failed our workers, our businesses and our country,” conservative opposition leader Pierre Poilievre wrote in an open letter to Carney on Monday.Carney faces risks, too, as he appears in the Oval Office. The Canadian safely navigated his first appearance there six months ago, but Trump has previously savaged visiting foreign leaders in the gilded room including Ukraine’s Volodymyr Zelensky.”These meetings can easily go off track, and everything plays out publicly,” said Genevieve Tellier, a political scientist at the University of Ottawa.Last week, Trump once again brought up the possibility of annexing Canada during a speech to US generals and admirals, referencing the country’s potential participation in a new “Golden Dome” missile shield.”Canada called me a couple of weeks ago, they want to be part of it,” Trump claimed. “To which I said, well, why don’t you just join our country” and “become the 51st state, and you get it for free.” 

Droits voisins: des médias français saisissent l’Autorité de la concurrence contre Meta

Deux organismes collectifs qui représentent des centaines de médias français ont saisi l’Autorité de la concurrence contre le géant américain Meta au sujet de la rémunération liée à l’utilisation des contenus de presse (droits voisins), a appris l’AFP mardi de sources internes.L’Apig (Alliance de la presse d’information générale) a déposé en septembre une saisine visant la maison mère de Facebook et Instagram “pour abus de position dominante”, selon un document interne consulté par l’AFP, confirmant une information du média spécialisé mind Media et du quotidien économique Les Echos. Cet organisme représente près de 300 quotidiens nationaux et locaux.De son côté, la société DVP (Droits voisins de la presse) a entamé la même démarche en juillet, a-t-on appris de source proche du dossier. La mission de DVP est de collecter et répartir les droits voisins entre ses adhérents, qui sont plus de 300 et représentent 850 publications et agences de presse(dont l’AFP).Selon le document interne à l’Apig, “cette action intervient après plus de dix mois de négociations infructueuses relatives à la rémunération des droits voisins des éditeurs de presse”. Ces négociations portent sur le renouvellement d’un accord signé en 2021 et arrivé à échéance fin 2024.”Les propositions financières faites jusqu’à présent par Meta n’ont rien à voir avec les rémunérations prévues pour la période précédente”, selon le document de l’Apig, qui pointe “une diminution massive et injustifiée”.Selon mind Media, la dernière offre présentée par Meta à l’Apig “dépassait tout juste les 4 millions d’euros, contre plus de 20 millions dans le contrat précédent”.Côté DVP, il s’agit de renouveler un accord portant sur la période 2019-2024.Les droits voisins du droit d’auteur ont été institués pour les plateformes numériques par une directive européenne de 2019. Ils permettent aux journaux, magazines ou agences de presse de se faire rémunérer lorsque leurs contenus sont réutilisés par les géants du numérique.Au terme d’une âpre bataille, la presse française avait signé des accords à partir d’octobre 2021 avec Meta et de mars 2022 avec Google. Après la période d’accalmie qui a suivi, les médias ont relancé des procédures contentieuses fin 2024, via des organismes collectifs ou à titre individuel, avec en toile de fond la renégociation de certains accords signés à partir de 2021. Des procédures sont ainsi en cours contre X, Microsoft ou LinkedIn.Pour sa part, l’accord entre l’Apig et Google a été renouvelé en janvier dernier.En mars 2024, l’Autorité de la concurrence avait infligé une amende de 250 millions d’euros à Google, en lui reprochant de ne pas avoir respecté certains engagements pris en 2022.Parallèlement au dossier des droits voisins, quelque 200 médias français, dont TF1, France Télévisions, Radio France et Le Figaro, ont attaqué Meta en justice en avril, en l’accusant de “pratiques illégales” dans la publicité en ligne.En Espagne, 80 médias poursuivent Meta pour la même raison.

Droits voisins: des médias français saisissent l’Autorité de la concurrence contre Meta

Deux organismes collectifs qui représentent des centaines de médias français ont saisi l’Autorité de la concurrence contre le géant américain Meta au sujet de la rémunération liée à l’utilisation des contenus de presse (droits voisins), a appris l’AFP mardi de sources internes.L’Apig (Alliance de la presse d’information générale) a déposé en septembre une saisine visant la maison mère de Facebook et Instagram “pour abus de position dominante”, selon un document interne consulté par l’AFP, confirmant une information du média spécialisé mind Media et du quotidien économique Les Echos. Cet organisme représente près de 300 quotidiens nationaux et locaux.De son côté, la société DVP (Droits voisins de la presse) a entamé la même démarche en juillet, a-t-on appris de source proche du dossier. La mission de DVP est de collecter et répartir les droits voisins entre ses adhérents, qui sont plus de 300 et représentent 850 publications et agences de presse(dont l’AFP).Selon le document interne à l’Apig, “cette action intervient après plus de dix mois de négociations infructueuses relatives à la rémunération des droits voisins des éditeurs de presse”. Ces négociations portent sur le renouvellement d’un accord signé en 2021 et arrivé à échéance fin 2024.”Les propositions financières faites jusqu’à présent par Meta n’ont rien à voir avec les rémunérations prévues pour la période précédente”, selon le document de l’Apig, qui pointe “une diminution massive et injustifiée”.Selon mind Media, la dernière offre présentée par Meta à l’Apig “dépassait tout juste les 4 millions d’euros, contre plus de 20 millions dans le contrat précédent”.Côté DVP, il s’agit de renouveler un accord portant sur la période 2019-2024.Les droits voisins du droit d’auteur ont été institués pour les plateformes numériques par une directive européenne de 2019. Ils permettent aux journaux, magazines ou agences de presse de se faire rémunérer lorsque leurs contenus sont réutilisés par les géants du numérique.Au terme d’une âpre bataille, la presse française avait signé des accords à partir d’octobre 2021 avec Meta et de mars 2022 avec Google. Après la période d’accalmie qui a suivi, les médias ont relancé des procédures contentieuses fin 2024, via des organismes collectifs ou à titre individuel, avec en toile de fond la renégociation de certains accords signés à partir de 2021. Des procédures sont ainsi en cours contre X, Microsoft ou LinkedIn.Pour sa part, l’accord entre l’Apig et Google a été renouvelé en janvier dernier.En mars 2024, l’Autorité de la concurrence avait infligé une amende de 250 millions d’euros à Google, en lui reprochant de ne pas avoir respecté certains engagements pris en 2022.Parallèlement au dossier des droits voisins, quelque 200 médias français, dont TF1, France Télévisions, Radio France et Le Figaro, ont attaqué Meta en justice en avril, en l’accusant de “pratiques illégales” dans la publicité en ligne.En Espagne, 80 médias poursuivent Meta pour la même raison.

Senators accuse US attorney general of politicizing justice

US Attorney General Pam Bondi faced fiery questioning Tuesday from senators who accuse her of transforming the Justice Department into a tool of President Donald Trump’s efforts to target his perceived enemies.Bondi has courted huge controversy since taking over as the nation’s top law enforcement official, amid criticism that she has failed to maintain the guardrails keeping the department separate from the White House. “President (Joe) Biden never directed the attorney general to prosecute his political opponents… What has taken place since January 20, 2025 would make even President Nixon recoil,” Dick Durbin, the top Democrat on the Senate Judiciary Committee, told her in a blistering opening speech.He said the Justice Department under Bondi had “become a shield for the president and his political allies when they engage in misconduct.” Trump warned repeatedly during the 2024 election campaign that he would go after his political foes, and appeared to berate Bondi in a recent social media post, dressing down someone he referred to as “Pam” over the lack of action. Shortly after, federal prosecutors sent shockwaves through Washington by indicting former FBI director James Comey, who led a probe into Russian interference in the 2016 presidential election.Comey is due in court on Wednesday, accused of lying to Congress in a case many legal experts say looks specious. The launch of investigations into US Senator Adam Schiff, former national security advisor John Bolton and New York Attorney General Letitia James — all of whom have publicly opposed Trump — have added to the controversy.All three were named in Trump’s post apparently upbraiding Bondi.Senator Chris Coons, a Democrat from Delaware, said he was “gravely concerned” that Trump’s post “urging you to go after and to indict and to prosecute specific, named people (seems) to have led to dramatic and sudden action by the department.”Senators also pressed Bondi on the legal basis for Trump’s use of federal troops in cities he says are rife with crime, a crackdown critics say is unconstitutional.Trump has focused on Los Angeles, Washington, Chicago, Memphis and Portland — all of which have Democratic leaders.- ‘Weaponization’ -Bondi offered a defiant defense of her record, telling senators that she was working to reinstate public faith undermined by the weaponization of her department under the previous administration.”We are returning to our core mission of fighting real crime. While there is more work to do, I believe in eight short months, we have made tremendous progress towards those ends,” she said.Before his election wiped away his own legal woes, Trump was facing multiple indictments for allegedly hoarding classified government documents and leading a criminal conspiracy to overturn the 2020 election result.  Republicans say the Justice Department under Biden — which led two of the indictments — has more questions to answer over weaponization than Bondi’s team.On the eve of the hearing, Senate Judiciary Chairman Chuck Grassley published FBI documents showing that Special Counsel Jack Smith secretly gathered phone records on the contacts of eight Republican senators while investigating Trump. “That’s what we’ve been talking about when we refer to the weaponization of government… we are ending this weaponization,” Bondi said when Grassley brought up the issue. Bondi also faced heat on her handling of the files relating to the federal investigation into notorious sex offender Jeffrey Epstein. House Democrats — supported by a handful of Republicans — have been pressing for the release of the entire case file, after Bondi announced that the case was closed and that she had no new information to offer.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

COP 30: six activistes, dont Camille Etienne, s’apprêtent à rejoindre le Brésil en voilier

La militante écologiste française Camille Etienne et cinq activistes françaises et belges, accompagnées de trois navigatrices, s’apprêtaient mardi à traverser l’Atlantique en voilier pour rejoindre la COP 30 de Belém, au Brésil, depuis la Loire-Atlantique. Le départ de ce “Women Wave Project” est prévu tôt mercredi matin à Frossay, sur la Loire, près de Saint-Nazaire. “Il faut qu’on essaie de s’imposer là où on n’est pas invité, aller là où on ne nous attend pas. Dix ans après la COP 21, année après année, ça a été une lente désillusion. Dix ans après, c’est aussi le moment de rendre des comptes, d’exposer l’échec des Etats, des gouvernements successifs, à prendre la question climatique au sérieux”, a expliqué à l’AFP Camille Etienne. A quai, le voilier bleu et blanc – un mât et 17,8 mètres de long – paré des drapeaux français, européen, palestinien et de celui du “Women Wave Project”, venait mardi d’être chargé de vivres. Il doit s’élancer mercredi matin pour un périple de plusieurs semaines, faisant escale aux Canaries avant de rejoindre Bélem. “On espère arriver autour du 5 novembre”, a affirmé Capucine Treffot, skipper de cette transatlantique. La Conférence des Nations unies sur le climat aura lieu du 10 au 21 novembre dans cette ville amazonienne. A bord du voilier seront présentes les militantes belges Adélaïde Charlier, Lucie Morauw et Maïté Meeûs, la militante franco-ivoirienne Mariam Touré, ainsi que la vidéaste Coline Balfroid, qui documentera la traversée. “L’idée est vraiment de représenter la société civile et l’activisme dans les COP. La COP 21 n’aurait pas été la COP 21 sans la pression de la société civile”, a affirmé Camille Etienne. Le départ, initialement prévu le 5 octobre à Cherbourg (Manche), a été repoussé de quelques jours en raison d’un changement de navire, le voilier initialement prévu ne répondant pas “aux critères d’une traversée transatlantique”, selon Capucine Treffot.”L’Esprit d’Equipe”, à bord duquel les neuf jeunes femmes embarqueront finalement, avait bouclé l’Ocean Globe Race 2023-2024, une course à la voile en équipage autour du monde.

COP 30: six activistes, dont Camille Etienne, s’apprêtent à rejoindre le Brésil en voilier

La militante écologiste française Camille Etienne et cinq activistes françaises et belges, accompagnées de trois navigatrices, s’apprêtaient mardi à traverser l’Atlantique en voilier pour rejoindre la COP 30 de Belém, au Brésil, depuis la Loire-Atlantique. Le départ de ce “Women Wave Project” est prévu tôt mercredi matin à Frossay, sur la Loire, près de Saint-Nazaire. “Il faut qu’on essaie de s’imposer là où on n’est pas invité, aller là où on ne nous attend pas. Dix ans après la COP 21, année après année, ça a été une lente désillusion. Dix ans après, c’est aussi le moment de rendre des comptes, d’exposer l’échec des Etats, des gouvernements successifs, à prendre la question climatique au sérieux”, a expliqué à l’AFP Camille Etienne. A quai, le voilier bleu et blanc – un mât et 17,8 mètres de long – paré des drapeaux français, européen, palestinien et de celui du “Women Wave Project”, venait mardi d’être chargé de vivres. Il doit s’élancer mercredi matin pour un périple de plusieurs semaines, faisant escale aux Canaries avant de rejoindre Bélem. “On espère arriver autour du 5 novembre”, a affirmé Capucine Treffot, skipper de cette transatlantique. La Conférence des Nations unies sur le climat aura lieu du 10 au 21 novembre dans cette ville amazonienne. A bord du voilier seront présentes les militantes belges Adélaïde Charlier, Lucie Morauw et Maïté Meeûs, la militante franco-ivoirienne Mariam Touré, ainsi que la vidéaste Coline Balfroid, qui documentera la traversée. “L’idée est vraiment de représenter la société civile et l’activisme dans les COP. La COP 21 n’aurait pas été la COP 21 sans la pression de la société civile”, a affirmé Camille Etienne. Le départ, initialement prévu le 5 octobre à Cherbourg (Manche), a été repoussé de quelques jours en raison d’un changement de navire, le voilier initialement prévu ne répondant pas “aux critères d’une traversée transatlantique”, selon Capucine Treffot.”L’Esprit d’Equipe”, à bord duquel les neuf jeunes femmes embarqueront finalement, avait bouclé l’Ocean Globe Race 2023-2024, une course à la voile en équipage autour du monde.

Quatre disparus après l’effondrement partiel d’un immeuble en travaux à Madrid

Un immeuble en travaux du centre de Madrid s’est partiellement effondré mardi en milieu de journée, faisant plusieurs blessés et quatre disparus dans un quartier touristique, selon les autorités.+ Que s’est-il passé ?”La dalle d’un bâtiment s’est effondrée, ce qui a entraîné l’affaissement des différents étages jusqu’au sous-sol du bâtiment. Par conséquent, les dégâts y sont très sévères et on analyse également l’impact possible sur les bâtiments adjacents”, a déclaré à la presse le préfet de la région de la capitale espagnole, Francisco Martín Aguirre.”Il y a eu un énorme bruit, des vitres ont volé en éclats, il y avait beaucoup de poussière blanche, on ne voyait plus rien”, a raconté à l’AFP Milagros Garcia Benito, une employée d’un salon de coiffure situé en face de l’immeuble affecté, dont la façade ne s’est pas effondrée.L’accident a eu lieu dans une rue de l’ultra centre de Madrid, près de la très touristique Plaza Mayor, peu avant 13H30 (11H30 GMT).”On ne savait absolument pas ce qu’il se passait, on a entendu beaucoup de sirènes arrivant de tous les côtés, on a d’abord pensé qu’il pouvait s’agir d’une attaque terroriste”, a confié à l’AFP Adam Trott, 33 ans, un touriste originaire de Boston aux Etats-Unis.Selon Inmaculada Sanz, la première adjointe au maire de la ville, il faudra “probablement plusieurs jours” pour déblayer “la quantité très importante de débris”.+ Quel est le bilan ?”Quatre ouvriers travaillant sur le chantier (…) sont actuellement portés disparus”, a dit vers 15H00 (13H00 GMT) Francisco Martín Aguirre dans une allocution devant la presse sur les lieux de l’accident.Ces disparus sont “trois hommes et une femme”, a précisé Inmaculada Sanz, évoquant également trois blessés, tandis que M. Martín Aguirre avait auparavant parlé de “plusieurs blessés, environ dix”, pour la plupart légèrement touchés.L’un d’eux a été transporté à l’hôpital, avait de son côté précisé sur X le maire de Madrid, José Luis Martínez-Almeida. + Comment les secours travaillent-ils ?Sur place, les forces de l’ordre ont bouclé la zone avec du ruban jaune, ont constaté des journalistes de l’AFP. Plusieurs ambulances et véhicules de police avec leurs gyrophares allumés sont également présents, ainsi que des dizaines de badauds.En fin d’après-midi, les pompiers ont utilisé une grue pour enlever des débris.”La police travaille avec des drones”, ont par ailleurs raconté sur X les secours madrilènes, ajoutant qu’une enquête avait été ouverte pour établir les circonstances de l’accident.Les bâtiments adjacents à l’immeuble touché “sont en cours d’évacuation”, ont-ils fait savoir en début d’après-midi.Selon le maire de la capitale, “onze équipes” de pompiers, des policiers et la Protection civile travaillaient aussi à ce moment-là à “sécuriser le bâtiment” et à “rechercher d’éventuelles personnes disparues”.+ Quels travaux étaient menés dans l’édifice ?Le bâtiment était en cours de réhabilitation pour devenir un hôtel 4 étoiles.Selon des informations disponibles sur un site internet de la mairie de Madrid, une autorisation avait été accordée en février en vue de l’implantation d’une activité d’hébergement dans ce bâtiment, qui auparavant abritait des bureaux.En juin, une déclaration avait aussi été déposée pour l’installation d’une grue destinée au chantier à l’intérieur du bâtiment. Selon les informations disponibles au cadastre, l’immeuble compte six étages pour un total de 6.745 mètres carrés.