US Capitol flags to fly at full-staff for Trump inauguration

US flags will fly at full-staff at the Capitol during Donald Trump’s presidential inauguration, the leader of the House of Representatives announced Tuesday, after he complained about having them lowered to honor late president Jimmy Carter.The flags were ordered to be at half-staff for the 30 days following Carter’s death on December 29 but Trump took to his social media to accuse Democrats of being “giddy” about the solemn tribute because “they don’t love our country.”President Joe Biden’s press secretary Karine Jean-Pierre responded by insisting the White House would not reverse the plan but Mike Johnson, who leads the ultra-loyal Republican majority as speaker of the House, relented. “On January 20, the flags at the Capitol will fly at full-staff to celebrate our country coming together behind the inauguration of our 47th President, Donald Trump,” Johnson said in a statement.”The flags will be lowered back to half-staff the following day to continue honoring President Jimmy Carter,” he added.Pictures shared on social media and purported to have been taken Monday showed a US flag flying at full-staff at Trump’s oceanfront Mar-a-Lago estate in southern Florida.Carter, the 39th president, was 100 when he died, making him the longest-lived president in the nation’s history. A 1950s presidential proclamation states that, for a sitting or former president, flags will be lowered on all federal buildings for 30 days. 

Tunisians rally for political prisoners’ release on uprising anniversary

Tunisians protested in the capital on Tuesday, calling for the release of jailed political figures as they marked the 14th anniversary of the uprising that sparked the Arab Spring revolts across the region.The dozens-strong march in Tunis, organised by a political coalition that includes staunch opponents of current President Kais Saied, commemorated the day in 2011 when dictator Zine El Abidine Ben Ali was ousted.Protesters voiced their anger at Saied’s administration, accusing the judiciary of acting on government “orders” and demanding an end to a crackdown on the president’s political opponents.A second, smaller wave of protesters took to the streets in downtown Tunis later in the afternoon.They carried signs reading “Revolution is an idea and ideas never die”, “Down with Kais Saied”, and “Freedom for political prisoners”.Though fewer than in similar gatherings in previous years, the demonstrators on Tuesday were faced with a heavy police presence, according to an AFP journalist.Many carried pictures of detained opposition figures, including former prime minister Ali Larayedh of the Islamist-inspired Ennahdha party, part of the National Salvation Front (FSN) that called the rally.Larayedh, who has denied wrongdoing, is held on charges linked to sending jihadists to Syria.Other prominent detainees include Rached Ghannouchi, the 83-year-old leader of Ennahdha, and Jawhar Ben Mbarek, co-founder of the FSN who faces charges of plotting against state security.Saied, re-elected in October in a vote marked by low turnout, made a sweeping power grab in 2021 which sparked accusation from critics and rights groups of an “authoritarian drift”.He also moved the official commemoration of the 2011 revolution to December 17 — the day in 2010 when street vendor Mohamed Bouazizi self-immolated, sparking the uprising.Many Tunisian activists and protesters still commemorate the revolution on January 14, the day Ben Ali fled Tunisia.Chaima Issa, an opposition figure and FSN member once imprisoned under Saied, said she would allow that day to be forgotten.”January 14 is not an easy date to erase,” she said.Human Rights Watch has said more than 170 people are detained in Tunisia on charges with political motives.Many of Saied’s critics are being prosecuted under a law introduced by presidential decree to punish “spreading false news” with up to 10 years in prison.

Bayrou prêt à revisiter la réforme des retraites

La main tendue suffira-t-elle pour éviter une censure des socialistes ? François Bayrou a annoncé mardi devant le Parlement un “conclave” de trois mois pour réviser la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, “sans aucun totem et sans aucun tabou” sur le départ ultracontesté à 64 ans.”L’injonction que le pays nous assigne”, c’est de “retrouver la stabilité”, a d’emblée déclaré le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale prononcée devant l’Assemblée nationale, qui avait censuré son prédécesseur Michel Barnier au bout de seulement trois mois. Confronté à la mission quasi-impossible de survivre, et de faire adopter un budget pour l’année en cours, il s’est montré prudemment optimiste: “Quand tout paraît aller mal, on est contraint au courage”.”Nous n’avons pas le droit, au nom de nos passions politiques, d’hypothéquer la vie de nos concitoyens”, a-t-il conclu, applaudi par le camp présidentiel, plus timidement par la droite, et chahuté par une partie de la gauche.”Je connais tous les risques” de la censure, déjà promise par la France insoumise, a admis François Bayrou. Les Ecologistes la voteront également, a annoncé leur cheffe de file à l’Assemblée Cyrielle Chatelain à l’issue du discours. “L’écologie, c’est 158 mots au bout d’une heure et quart de discours”, a-t-elle déploré.Si le chef du gouvernement s’appuie sur les mêmes forces que Michel Barnier – le camp macroniste et la droite -, il a misé sur des négociations serrées avec la gauche, hors LFI, contrairement à son prédécesseur qui avait tenté de contenter le Rassemblement national (RN) sans y parvenir.- “Fenêtre de tir” -Mais à l’issue du discours, la maire de Nantes et responsable du PS Johanna Rolland ne débordait pas d’enthousiasme.”Toutes les hypothèses sont donc sur la table y compris la censure dès jeudi”, a-t-elle mis en garde, affirmant n’avoir vu “aucune avancée sur l’éducation”, les jours de carences ou l’impôt sur le patrimoine.Au coeur des tractations, jusqu’au bout figurait la réforme des retraites voulue par le chef de l’Etat et adoptée en 2023 au forceps, grâce à l’article controversé 49.3 de la Constitution, qui portait de 62 à 64 ans l’âge légal de départ. Le Parti socialiste en demandait la suspension le temps de la renégocier.Le chef du gouvernement a annoncé vouloir “remettre ce sujet en chantier, avec les partenaires sociaux, pour un temps bref”, “selon une méthode inédite”, en commençant par une “mission flash” de la Cour des comptes et une réunion des partenaires sociaux “dès vendredi” au sein d’une “délégation permanente”.”Si au cours de ce conclave, cette délégation trouve un accord d’équilibre et de meilleure justice, nous l’adopterons”, a promis le dirigeant centriste. Sinon, c’est “la réforme actuelle qui continuerait à s’appliquer”.L’allié historique d’Emmanuel Macron n’a donc pas évoqué de “suspension” formelle du texte de 2023 – une demande des socialistes qui hérissait une partie du camp présidentiel et de la droite.Il a estimé qu’une “fenêtre de tir” s’ouvrait sans nécessiter de pause, puisque la loi “a prévu que l’âge légal de départ passerait à 63 ans fin 2026”.Il a assuré n’avoir “aucun tabou, pas même l’âge”. La “seule exigence”: ne pas “dégrader l’équilibre financier”, et donc trouver d’autres pistes de financement.- Se “ressaisir” -Ironie du sort, c’est Élisabeth Borne, numéro deux du nouveau gouvernement, qui a lu devant le Sénat le même discours, alors qu’elle a porté cette réforme ultracontestée en tant que Première ministre il y a seulement deux ans.”Nous sommes peut-être à quelques heures d’un accord possible”, avait affirmé pourtant quelques heures plus tôt le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui en échange ne censurerait pas le gouvernement.Au-delà des retraites, François Bayrou a exhorté les forces politiques à se “ressaisir pour adopter sans tarder” les projets de budget de l’Etat et de la Sécurité sociale pour 2025, laissés en jachère par la chute du gouvernement Barnier. Sans rien dévoiler de ses intentions comme en matière d’impôts.Il a dit viser désormais sur un déficit public de 5,4% du PIB en 2025, au lieu de 5%, et une croissance de 0,9% contre 1,1% escomptés par son prédécesseur.”Tous les partis de gouvernement, sans exception, ont une responsabilité” dans l’endettement accumulé “ces dernières décennies”, a affirmé le Premier ministre, évoquant “une épée de Damoclès au-dessus de notre pays et de notre modèle social”.A droite, le porte-parole des Républicains Vincent Jeanbrun a dit que LR serait “en soutien extrêmement exigeant”, veillant à ce que les “évolutions” de la réforme soient “financées” ou qu’il n’y ait “pas de nouveaux impôts”.Si les députés RN ne comptent pas censurer immédiatement le gouvernement sur ce discours, le président du parti Jordan Bardella a dénoncé un discours “lénifiant”, “du bavardage et de la concertation +sans fin+”, déplorant qu’il n’y ait “rien sur le pouvoir d’achat, rien sur l’insécurité, rien de concret sur l’immigration”.Le chef de file des députés macronistes Gabriel Attal a enjoint ses collègues socialistes “à ne pas voter la censure”, pour que les Français puissent “reprendre espoir”.

Dans la lutte acharnée de Body Minute contre une influenceuse TikTok, la justice va trancher

Contre-vidéos, courriers à l’employeur, huissiers, campagne hostile: le patron de Body Minute a tout tenté pour effacer la vidéo moqueuse d’une influenceuse sur TikTok, jusqu’à l’assigner au tribunal de commerce de Paris pour “dénigrement”. L’audience est prévue jeudi.L’affaire démarre en octobre 2022, quand l’influenceuse Laurène Lévy caricature sur TikTok les travers d’une épilation chez Body Minute, première chaîne de salons de beauté en France. Une parodie, classique sur les réseaux pour critiquer une enseigne.La vidéo compte seulement quelques dizaines de milliers de vues mais figure haut dans les moteurs de recherche, à cause du hashtag #bodyminute. Le fondateur de Body Minute, Jean-Christophe David (fils du coiffeur Jean-Louis David), le découvre sans pouvoir l’empêcher, un principe clé des réseaux sociaux.Deux ans plus tard, il ne décolère pas. “On n’est pas maître de son hashtag, il est jeté à la vindicte publique !”, dit-il à l’AFP. Quand d’autres marques optent pour l’humour ou la discrétion, lui contre-attaque tous azimuts pour, plaide-t-il, défendre les 2.200 jeunes esthéticiennes de ses 450 salons franchisés. “Fin 2022, les filles viennent me voir, la mine rongée, et me montrent la vidéo d’une fille qui se fout de la gueule ouvertement de toutes les filles qui travaillent dans l’esthétique. Je me dis, on ne peut pas laisser ça. On écrit à la fille pour lui dire mademoiselle, il y a un problème. Elle ne nous répond pas. Alors on écrit à son employeur, une agence de communication, en disant +faites gaffe, une de vos employées vient de faire une vidéo dégueulasse+”. Laurène Lévy – qui n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP – raconte publiquement ces tentatives: “Ils ont ensuite envoyé des huissiers dans mon entreprise pour fouiller les ordinateurs afin de prouver que mon employeur m’avait demandé de dénigrer Body Minute pour le compte d’un concurrent. Sauf que c’était faux !”.Elle reçoit le soutien d’internautes scandalisés, qui fustigent une tentative de museler la parole sur les réseaux sociaux. Sa vidéo devient virale, Body Minute est cloué au pilori.”N’hésitez surtout pas à me dire vos mauvaises expériences chez Body Minute, parce qu’apparemment on n’a pas le droit d’en parler !”, ironise @dairingtia.Un typique “effet Streisand”, du nom de la chanteuse qui, en voulant faire censurer une obscure photo, l’a rendue célèbre.- 300.000 euros pour noyer la vidéo – Le patron de Body Minute demande en vain à TikTok de bloquer la vidéo, puis encourage ses employées à faire pression sur l’influenceuse, surnommée dans un courrier interne “Laurène La Haine”.”J’ai dit à toutes mes filles, écrivez-lui, demandez-lui d’arrêter. Mais comme elle fait peur, mes filles n’osent pas. Elle est très forte”, explique-t-il.Deux esthéticiennes préviennent Laurène Lévy, qui dénonce publiquement cette manoeuvre.Jean-Christophe David multiplie alors les vidéos de promotion, l’une accusant même l’influenceuse de faux commentaires. Mais celle de Laurène Lévy resurgit systématiquement. “Les agences spécialisées TikTok m’ont toutes appelé – j’en ai pris trois en deux ans – et m’ont dit +vous allez voir, on va la faire baisser+. Ça m’a coûté 300.000 balles !”, explique-t-il. TikTok lui propose une vidéo sponsorisée, visible en tête des recherches: “60.000 balles !”. TikTok n’a pas souhaité s’exprimer auprès de l’AFP.- Droit de critiquer –  En décembre dernier, Body Minute assigne finalement Laurène Lévy pour “dénigrement” – notion qui vise en principe des concurrents – et l’accuse d’en tirer profit en gagnant des abonnés (339.000 aujourd’hui). Un pari car la jurisprudence privilégie la liberté d’expression, soulignent des avocats spécialisés.”Entre liberté d’expression et droit des marques, le juge fait un examen de proportionnalité. Or la jurisprudence donne de plus en plus le pouvoir aux consommateurs”, commente Me Yann-Maël Larher.   “Le principe constitutionnel de liberté d’expression autorise et même promeut le droit de critique, notamment le droit à l’humour. Même si ce n’est pas un blanc-seing”, confirme Me Basile Ader, du cabinet August Debouzy, sans se prononcer sur l’affaire. “Clairement la justice penche pour la liberté d’expression, surtout avec les nouvelles dispositions contre les procédures-bâillon, qui tentent de faire taire quelqu’un qui avait le droit de parler”. Les entreprises préfèrent généralement juste menacer de poursuivre, ce qui fonctionne souvent. Car la confusion règne sur ce qui est autorisé ou non, conclut Me Ader.

Trump’s cabinet hearings kick off with controversial Pentagon pick

Confirmation hearings for Donald Trump’s cabinet nominees kicked off Tuesday with his controversial Pentagon pick, Pete Hegseth, a former Fox News host dogged by sexual assault allegations and no experience leading large organizations.Senate Republicans are keen for Trump’s national security nominees to be confirmed quickly and Democrats may agree to fast-track some. But they are determined to throw up roadblocks in front of candidates they see as unfit.Hegseth, a former Army National Guard officer, has argued that US military effectiveness has been undermined by efforts aimed at promoting diversity in the ranks, and has said that women should not serve in combat.”When President Trump chose me for this position, the primary charge he gave me was to bring the warrior culture back to the Department of Defense,” Hegseth said at the opening of his confirmation hearing.”He, like me, wants a Pentagon laser-focused on lethality, meritocracy, warfighting, accountability, and readiness,” he said in remarks interrupted by pro-Palestinian protesters.Democrats on the committee have highlighted major concerns about Hegseth, from his personal conduct to his ability to lead the Pentagon, a massive bureaucracy that employs more than three million people.Senator Jack Reed — the committee’s ranking Democrat — put it bluntly in his opening statement: “Mr Hegseth, I do not believe that you are qualified to meet the overwhelming demands of this job.””We must acknowledge the concerning public reports against you. A variety of sources — including your own writings — implicate you with disregarding the laws of war, financial mismanagement, racist and sexist remarks about men and women in uniform, alcohol abuse, sexual assault, sexual harassment, and other troubling issues,” Reed said.- More fiery hearings -Asked by Republican Senator Roger Wicker, the committee chair, about allegations Hegseth has faced, he claimed there was a “coordinated smear campaign” against him.”I’m not a perfect person, but redemption is real,” Hegseth said.He can only afford three Republican rejections and still be confirmed, should every Democrat and independent vote against him.But he has maintained Trump’s support while the excoriating headlines have multiplied, and Senate Republicans appear open to hearing him out.Former Democratic congresswoman turned Trumpist Tulsi Gabbard, who was tapped for director of national intelligence, is another candidate whose lack of qualifications and experience have raised alarm bells, as well as her attitudes toward US adversaries.Gabbard met then Syrian president Bashar al-Assad in 2017 and declared him “not the enemy.” She has also voiced sympathy for Russia’s invasion of Ukraine.Opposition appears to be softening however after she flipped her stance to support a controversial government intelligence-gathering program that she tried to repeal in 2020. Some pressure on the nominees is expected from both sides of the aisle, especially for Robert F. Kennedy Jr., Trump’s nominee for secretary of health and human services and an anti-vaccine conspiracy theorist.But former Florida senator and foreign policy hawk Marco Rubio, Trump’s pick for secretary of state, is a sure bet with bipartisan support, and will likely be confirmed before Trump takes office on January 20.Rubio gets his hearing Wednesday, along with homeland security secretary nominee Kristi Noem, attorney general nominee Pam Bondi and CIA pick John Ratcliffe, who has been confirmed by the Senate before as director of national intelligence.Bondi was Trump’s second choice after his initial pick, former Florida congressman Matt Gaetz, withdrew from consideration after facing sexual misconduct and drug allegations.Some of the most potentially fiery hearings are yet to be scheduled, including for Kennedy and Kash Patel, Trump’s nominee to run the FBI.Patel — a conspiracy theorist who vowed in a podcast that Trump would “come after” journalists, lawyers and judges he believes haven’t treated him fairly — is not expected to get his confirmation hearing until February.

US to ban smart cars containing Chinese tech

The United States finalized a rule Tuesday effectively barring Chinese technology from cars in the American market, taking aim at software and hardware from the world’s second biggest economy over national security risks.The announcement, which also pertains to Russian technology, comes as outgoing President Joe Biden wraps up efforts to step up curbs on China, and after a months-long regulatory process.The rule follows an announcement this month that Washington is mulling new restrictions to address risks posed by drones with tech from adversaries like China and Russia.”Cars today aren’t just steel on wheels — they’re computers,” said Commerce Secretary Gina Raimondo.She noted that modern vehicles contain cameras, microphones, GPS tracking and other technologies connected to the internet.”This is a targeted approach to ensure we keep PRC and Russian-manufactured technologies off American roads,” she added, referring to the People’s Republic of China.The final rule currently applies just to passenger vehicles under 10,001 pounds, said the US Commerce Department.It plans, however, to issue separate rulemaking aimed at tech in commercial vehicles like trucks and buses “in the near future.”For now, Chinese electric vehicle manufacturer BYD, for example, has a facility in California producing buses and other vehicles.National Economic Advisor Lael Brainard added that “China is trying to dominate the future of the auto industry.”But she said connected vehicles containing software and hardware systems linked to foreign rivals could result in misuse of sensitive data or interference.- ‘Nexus’ to China -Under the latest rule, even if a passenger car were US-made, manufacturers with “a sufficient nexus” to China or Russia will not be allowed to sell such new vehicles incorporating hardware and software for external connectivity and autonomous driving.This prohibition on sales takes effect for model year 2027.The restriction also bans the import of the hardware and software if they are linked to Beijing or Moscow.The software curbs take effect for model year 2027 while the hardware controls come into play for model year 2030.Just a day earlier, Washington announced fresh export rules on chips used for AI, furthering efforts to make it hard for China and other rivals to access the technology.The restrictions also tightened rules surrounding the sharing of cutting-edge AI models.Washington has expanded efforts in recent years to curb exports of state-of-the-art chips to China, which can be used in AI and weapons systems, as Beijing’s tech advancements spark concern among US policymakers.But the rollout of many plans will fall to incoming President-elect Donald Trump, whose return to the White House early next week promises a raft of changes to government policies.On Monday, Biden urged the Trump administration not to cede AI dominance to China.”We must not offshore artificial intelligence, as we once did with computer chips and other critical technologies,” Biden said in an address at the State Department.”We are in the lead, and we must stay in the lead,” he added, saying it should be Washington and its closest allies at the frontier of this technology.US efforts to restrict Chinese tech come as American officials work to boost its domestic industries as well.On Tuesday, Biden issued an executive order to accelerate the pace at which infrastructure for artificial intelligence development can be built in the country.”We will not let America be out-built when it comes to the technology that will define the future,” said Biden in a statement.But the US actions could attract Beijing’s retaliation, with the Chinese Commerce Ministry already calling Monday’s AI-related export curbs “a flagrant violation” of international trade rules.”China will take necessary measures to firmly safeguard its legitimate rights and interests,” the ministry said.

US to ban smart cars containing Chinese tech

The United States finalized a rule Tuesday effectively barring Chinese technology from cars in the American market, taking aim at software and hardware from the world’s second biggest economy over national security risks.The announcement, which also pertains to Russian technology, comes as outgoing President Joe Biden wraps up efforts to step up curbs on China, and after a months-long regulatory process.The rule follows an announcement this month that Washington is mulling new restrictions to address risks posed by drones with tech from adversaries like China and Russia.”Cars today aren’t just steel on wheels — they’re computers,” said Commerce Secretary Gina Raimondo.She noted that modern vehicles contain cameras, microphones, GPS tracking and other technologies connected to the internet.”This is a targeted approach to ensure we keep PRC and Russian-manufactured technologies off American roads,” she added, referring to the People’s Republic of China.The final rule currently applies just to passenger vehicles under 10,001 pounds, said the US Commerce Department.It plans, however, to issue separate rulemaking aimed at tech in commercial vehicles like trucks and buses “in the near future.”For now, Chinese electric vehicle manufacturer BYD, for example, has a facility in California producing buses and other vehicles.National Economic Advisor Lael Brainard added that “China is trying to dominate the future of the auto industry.”But she said connected vehicles containing software and hardware systems linked to foreign rivals could result in misuse of sensitive data or interference.- ‘Nexus’ to China -Under the latest rule, even if a passenger car were US-made, manufacturers with “a sufficient nexus” to China or Russia will not be allowed to sell such new vehicles incorporating hardware and software for external connectivity and autonomous driving.This prohibition on sales takes effect for model year 2027.The restriction also bans the import of the hardware and software if they are linked to Beijing or Moscow.The software curbs take effect for model year 2027 while the hardware controls come into play for model year 2030.Just a day earlier, Washington announced fresh export rules on chips used for AI, furthering efforts to make it hard for China and other rivals to access the technology.The restrictions also tightened rules surrounding the sharing of cutting-edge AI models.Washington has expanded efforts in recent years to curb exports of state-of-the-art chips to China, which can be used in AI and weapons systems, as Beijing’s tech advancements spark concern among US policymakers.But the rollout of many plans will fall to incoming President-elect Donald Trump, whose return to the White House early next week promises a raft of changes to government policies.On Monday, Biden urged the Trump administration not to cede AI dominance to China.”We must not offshore artificial intelligence, as we once did with computer chips and other critical technologies,” Biden said in an address at the State Department.”We are in the lead, and we must stay in the lead,” he added, saying it should be Washington and its closest allies at the frontier of this technology.US efforts to restrict Chinese tech come as American officials work to boost its domestic industries as well.On Tuesday, Biden issued an executive order to accelerate the pace at which infrastructure for artificial intelligence development can be built in the country.”We will not let America be out-built when it comes to the technology that will define the future,” said Biden in a statement.But the US actions could attract Beijing’s retaliation, with the Chinese Commerce Ministry already calling Monday’s AI-related export curbs “a flagrant violation” of international trade rules.”China will take necessary measures to firmly safeguard its legitimate rights and interests,” the ministry said.

La France table sur un déficit public à 5,4% du PIB et une croissance à 0,9% en 2025

La France vise un déficit public de 5,4% du PIB en 2025, supérieur à la projection de 5% du précédent gouvernement, et abaisse sa prévision de croissance à 0,9% cette année contre 1,1% avant la censure, a annoncé mardi le nouveau Premier ministre François Bayrou.”Les prévisions de croissance à la suite en particulier de la crise née du vote de la motion de censure (du gouvernement Barnier en décembre, NDRL) ont toutes été revues à la baisse”, a-t-il dit lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée.”Nous ne voulons pas ignorer ces avertissements. Le gouvernement a donc décidé de revoir sa prévision de croissance pour 2025, elle était de 1,1% avant la censure, nous la fixons à 0,9%, conformément aux prévisions de la Banque de France”, a-t-il développé. L’objectif de déficit public sera fixé à 5,4% du produit intérieur brut (PIB) pour cette année, avec le maintien de l’objectif de le ramener en 2029 au maximum de 3% toléré par la Commission européenne. Pour y parvenir, “des économies importantes seront proposées pour la suite”, a souligné François Bayrou, sans les détailler. Concernant la fiscalité, il a estimé que les entreprises devaient être “prémunies contre des augmentations exponentielles d’impôts et de charges”. Il ne s’est pas prononcé sur une éventuelle taxe visant les hauts revenus.  Le ministre de l’Economie, Eric Lombard, avait indiqué début janvier viser un effort budgétaire de 50 milliards d’euros en 2025, qui s’appuierait principalement sur des économies plutôt que des hausses d’impôts. En 2024, le déficit public de la France devrait atteindre 6,1% du PIB, un dérapage pour la deuxième année consécutive qui vaut à la France d’être épinglée par Bruxelles pour déficit excessif. A la fin septembre, la dette publique atteignait 113,7% du PIB à 3.303 milliards d’euros, faisant de la France le pays affichant le ratio d’endettement le plus élevé de la zone euro derrière la Grèce et l’Italie. Le Premier ministre a également dit vouloir “trouver des méthodes d’organisation de l’Etat qui ne requerront pas d’augmentation de nos dépenses publiques” et “repenser tous nos budgets”. Il a notamment annoncé la création d’un fonds spécial “entièrement dédié à la réforme de l’État”, estimant que les “1.000 agences ou organes de l”Etat” actuels constituent “un labyrinthe dont un pays rigoureux peut difficilement se satisfaire”.Ce fonds sera financé par des actifs “en particulier immobiliers, qui appartiennent à la puissance publique de façon à pouvoir investir, par exemple dans le déploiement de l’intelligence artificielle dans nos services publics”, a-t-il déclaré.

Bayrou annonce un “conclave” de trois mois pour réformer les retraites, sans tabou sur les 64 ans

La main tendue suffira-t-elle à éviter une censure des socialistes? François Bayrou a annoncé mardi devant le Parlement un “conclave” de trois mois pour réviser la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, “sans aucun totem et sans aucun tabou” sur le départ ultracontesté à 64 ans.”L’injonction que le pays nous assigne”, c’est de “retrouver la stabilité”, a d’emblée déclaré le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale prononcée devant l’Assemblée nationale.Confronté à la mission quasi-impossible de survivre, et faire adopter un budget pour l’année en cours, là où son prédécesseur Michel Barnier a échoué, il s’est montré prudemment optimiste: “Quand tout paraît aller mal, on est contraint au courage”.Si François Bayrou s’appuie sur les mêmes forces que Michel Barnier – le camp macroniste et la droite -, il a misé sur des négociations serrées avec la gauche, hors La France insoumise (LFI), contrairement à son prédécesseur qui avait tenté de contenter le Rassemblement nationale (RN) sans y parvenir.Au coeur des tractations, jusqu’au bout: la réforme des retraites voulue par le chef de l’Etat et adoptée en 2023 au forceps, grâce à l’article controversé 49.3 de la Constitution, qui portait de 62 à 64 ans l’âge légal de départ. Le Parti socialiste en demandait la suspension le temps de la renégocier.Le chef du gouvernement a annoncé vouloir “remettre ce sujet en chantier, avec les partenaires sociaux, pour un temps bref”, “selon une méthode inédite”.Pour disposer de “chiffres indiscutables”, il va demander une “mission flash” de “quelques semaines” à la Cour des comptes. A l’issue, les partenaires sociaux, qu’il réunira “dès vendredi” au sein d’une “délégation permanente”, tenteront de réviser la réforme.”Si au cours de ce conclave, cette délégation trouve un accord d’équilibre et de meilleure justice, nous l’adopterons. Le Parlement en sera saisi lors du prochain projet de loi de financement” de la sécurité sociale à l’automne “ou avant, et si nécessaire par une loi”, a promis le dirigeant centriste. Sinon, c’est “la réforme actuelle qui continuerait à s’appliquer”.L’allié historique d’Emmanuel Macron n’a donc pas évoqué de “suspension” formelle du texte de 2023 – une demande des socialistes qui hérissait une partie du camp présidentiel et de la droite. Il a estimé qu’une “fenêtre de tir” s’ouvrait sans nécessiter de pause, puisque la loi “a prévu que l’âge légal de départ passerait à 63 ans fin 2026”. Il a assuré n’avoir “aucun tabou, pas même l’âge”. La “seule exigence”: ne pas “dégrader l’équilibre financier”, et donc trouver d’autres pistes de financement.Ironie du sort, c’est Élisabeth Borne, numéro deux du nouveau gouvernement, qui lisait en parallèle devant le Sénat le même discours, alors qu’elle a porté cette réforme ultracontestée en tant que Première ministre il y a seulement deux ans.”Nous sommes peut-être à quelques encablures, quelques heures d’un accord possible”, avait affirmé quelques heures plus tôt sur BFMTV et RMC le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui en échange ne censurerait pas le gouvernement après cette déclaration de politique générale ni sur les projets de budget pour 2025.Restait à savoir si l’offre gouvernementale est à la hauteur de ses attentes.Au-delà des retraites, François Bayrou à exhorté les forces politiques à se “ressaisir pour adopter sans tarder” les projets de budget de l’Etat et de la Sécurité sociale pour 2025, laissés en jachère par la chute du gouvernement Barnier. Il a dit viser un déficit public de 5,4% du PIB en 2025, contre les 5% escomptés par son prédécesseur.”Tous les partis de gouvernement, sans exception, ont une responsabilité” dans l’endettement accumulé “ces dernières décennies”, a affirmé le Premier ministre, évoquant “une épée de Damoclès au-dessus de notre pays et de notre modèle social”.Les socialistes réclamaient ces derniers jours que la suspension de la réforme des retraites soit effective dès le début de la renégociation, et pas uniquement en cas de succès de celle-ci. Or si les discussions ont lieu entre deux changements de classes d’âge, aucune suspension n’est nécessaire.Chez Les Républicains, on se félicitait avant le discours qu’il n’y ait pas de suspension de la réforme. “Charge aux partenaires sociaux de réfléchir à des évolutions” qui soient “financées”, a expliqué un participant à une réunion des députés LR, saluant par ailleurs le fait qu’il n’y ait “pas de nouveaux impôts” prévus.Alors que le camp présidentiel se divise sur une suspension de la réforme, un de ses cadres se dit prêt à valider l’arrangement en discussion. “Il y a un problème financier c’est évident. Sur un agenda de trois mois – très court – s’il y a un accord des partenaires sociaux pour une procédure différente et qui soit favorable financièrement, on le prend”.Pas de suspension, c’est “une bonne nouvelle vu la situation économique”, a estimé pour sa part Naïma Moutchou, vice-présidente Horizons de l’Assemblée nationale.Les Insoumis ont eux d’ores et déjà promis une motion de censure, sans attendre le discours, qui sera examinée jeudi ou vendredi. La rupture semble consommée avec les socialistes.Avant le discours, la cheffe des Écologistes Marine Tondelier avait dit à l’AFP “ne pas comprendre l’euphorie des socialistes”, jugeant que “l’état actuel des discussions” ne donnait “pas de raison d’envisager autre chose que la censure”.La motion de censure LFI n’a cependant aucune chance d’être adoptée puisque le RN a confirmé qu’il ne la voterait pas.