Darmanin présente ses excuses trois ans après le fiasco du Stade de France

Gérald Darmanin accusait jusqu’à présent les supporters anglais. Trois ans après la finale de Ligue des champions Liverpool-Real Madrid au Stade de France, encadrée par un dispositif policier chaotique, celui qui était alors ministre de l’Intérieur s’est “excusé” lundi pour la première fois.”On s’est trompé de dispositif” d’encadrement policier de cette rencontre, admet dans une interview diffusée sur la chaîne Youtube Legend, trois ans après la finale remportée par le Real Madrid (1-0), celui qui était alors ministre de l’Intérieur.”On s’attendait à une guerre hooligan, et en fait on a eu des gens qui sont venus faire des rackets. Donc l’addition des conneries (…) fait que moi, quand je fais ma première sortie publique, je dis ce que j’ai vu et ce qu’on m’a dit: +les Anglais foutent le bordel+. (…) C’était pas vrai au sens littéral du terme”, explique le garde des Sceaux.”C’était un échec parce que j’avais pas bien prévu, et j’ai péché par idée reçue. Le coupable était facile”, reconnaît par ailleurs Gérald Darmanin.- Pagaille -Initialement prévue à Saint-Petersbourg, la finale avait été finalement organisée le 28 mai 2022 à Saint-Denis après l’invasion russe de l’Ukraine quelques mois plus tôt.La rencontre avait notamment été retardée de 37 minutes, les supporters ayant du mal à accéder à l’enceinte après avoir été canalisés dans des goulots d’étranglement surchargés.La police avait tiré des grenades de gaz lacrymogène en direction de milliers de supporters anglais coincés derrière des barrières métalliques. Ces derniers ont dû ensuite répondre à une série d’injustes accusations à la suite de ce chaos.L’UEFA, l’instance dirigeante du football européen, a d’abord tenté de rejeter la faute sur les supporters arrivés en retard, alors que des milliers d’entre eux avaient été retenus pendant des heures à l’extérieur du stade.Les autorités françaises avaient aussi affirmé qu’une “fraude à l’échelle industrielle” de faux billets était à l’origine du problème. En 2023, le parquet de Bobigny avait estimé à “au moins 5.000”, sur 79.000 places au Stade de France, les fraudes potentielles portant sur des billets ce soir-là.Cette dernière accusation des autorités, jugée mensongère, a été très mal perçue en Grande-Bretagne.Une enquête du Sénat a conclu qu’un dispositif de sécurité mal conçu était à l’origine de la pagaille. Sur quoi un rapport indépendant a affirmé que l’UEFA portait la “responsabilité principale” des défaillances ayant failli transformer le match en “catastrophe mortelle”.- Blessures physiques et mentales -De nombreux supporters, dont des enfants, avaient exprimé leur traumatisme suite à cet événement, dont l’issue aurait pu être tragique.Pour nombre d’entre eux, ces scènes de chaos avaient rappelé la terrible bousculade du stade de Hillsborough en 1989, qui avait entraîné la mort de 97 d’entre eux.Au moins 80 plaintes de supporters anglais et espagnols pour vols et violences avaient été déposées après l’événement. Saisie par des supporters de Liverpool, la Défenseure des droits, Claire Hédon, avait estimé en juillet 2024 que l’emploi de “moyens lacrymogènes” pour “empêcher les tentatives d’intrusion dans le stade” n’était “pas absolument nécessaires, ni adapté aux circonstances et a mis en danger les personnes légitimement présentes pour assister au match, qui étaient majoritaires”. Concernant les “agressions subies par les supporters aux abords du stade”, la Défenseure des droits avait estimé que “les forces de l’ordre ont failli à leur mission de protection des personnes et des biens”.L’UEFA avait annoncé en mars 2024 avoir conclu un accord avec les supporters de Liverpool, qui réclamaient des indemnisations, pour les blessures physiques et mentales causées par les incidents du Stade de France.”Ce que je ne sais pas ce soir-là, c’est que l’essentiel de la difficulté ne vient pas des supporters anglais, (…) mais des délinquants de Seine-Saint-Denis”, a affirmé Gérald Darmanin lundi.

La Bourse de Paris termine en petite baisse, attentiste face aux tensions commerciales

La Bourse de Paris a terminé en petite baisse lundi à l’issue d’une séance de transition, en attendant la décision de politique monétaire de la banque centrale américaine sur fond de tensions commerciales.L’indice vedette de la Bourse de Paris a terminé en petite baisse de 0,55%, soit une perte de 42,55 points, pour s’établir à 7.727,93 points. Vendredi, il avait bondi de 2,33% pour s’afficher à 7.770,48 points à la clôture.”Il s’agit d’une séance de transition”, “assez neutre” sans tendance marquée, résume Emmanuel Auboyneau, gérant associé d’Amplegest.”Ce qui tient les marchés, ce sont les droits de douane”, poursuit-il. “On digère les annonces et les contre-annonces de Donald Trump”, dans un contexte de fortes incertitudes.Après les voitures et les puces, le président américain Donald Trump a annoncé dimanche sa volonté d’élargir sa guerre commerciale tous azimuts au cinéma, avec une taxe de 100% sur les films étrangers.Cette semaine, l’attention devrait se tourner vers les banques centrales, avec la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi et de la Banque d’Angleterre (BoE) jeudi.Depuis décembre, les taux de la banque centrale américaine se situent dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%, et le marché s’attend à ce qu’ils restent inchangés malgré les pressions de la Maison Blanche.Critique acerbe du patron de la Fed Jerome Powell, Donald Trump a encore répété dimanche qu’il “devrait baisser les taux d’intérêt” et qu’il s’agissait du “moment idéal”.”Les prévisions de l’institution monétaire pour le mois de juin” seront particulièrement scrutées, note Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.Eutelsat change de têteJean-François Fallacher va prendre les rênes de l’opérateur français de satellites Eutelsat en tant que directeur général à partir du 1er juin, a annoncé le groupe lundi dans un communiqué. Il remplacera Eva Berneke, aux commandes de l’entreprise depuis janvier 2022.Une annonce saluée en Bourse, le titre d’Eutelsat terminant en hausse de 12,50% à 4,50 euros.Pilier de l’opérateur téléphonique Orange, Jean-François Fallacher quitte son poste de directeur général d’Orange France, qu’il occupait depuis avril 2023.URW se développe en Arabie SaouditeLe géant français des centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield (URW) a annoncé lundi la signature d’un accord de franchise avec le leader saoudien des centres commerciaux Cenomi Centers pour se développer en Arabie saoudite.L’action du groupe a terminé en hausse de 0,63% à 76,68 euros à la Bourse de Paris lundi.

Grève SNCF: trafic francilien perturbé, précisions attendues mardi pour le pont du 8-mai

Les grandes lignes de la SNCF sont épargnées lundi par une grève qui pertube certaines lignes franciliennes et de TER, avant la poursuite du mouvement pour le pont du 8-mai.Plusieurs catégories de personnel étaient appelées à faire grève à partir de lundi par la CGT-Cheminots et SUD-Rail pour réclamer une hausse des rémunérations et une meilleure anticipation des plannings, trop souvent modifiés à la dernière minute d’après eux. Pour le pont du 8-mai, un influent collectif de contrôleurs baptisé Collectif national ASCT (CNA) s’est joint à l’appel à la mobilisation, lui donnant de l’ampleur.SNCF Voyageurs doit affiner mardi matin ses prévisions pour le pont. En région parisienne, le trafic restera perturbé mardi avec notamment un train sur deux sur le RER C et une partie du RER B.Dans les grandes gares parisiennes, les tableaux affichaient vers 16H des trains circulant normalement pour la plupart. – En régions -Lundi, en Occitanie, peu de perturbations étaient attribuées à la grève. Les TGV et Intercités circulaient normalement à la mi-journée, et les TER liO affichaient “8 circulations sur 10 (…) avec une combinaison de trains et de bus”, selon SNCF voyageurs Occitanie.Dans la région Hauts-de-France, seuls étaient concernés les TER dans le Nord et le Pas-de-Calais, selon la SNCF, qui a annoncé le maintien d'”un peu plus d’un train sur trois”. Les voyageurs ont été avisés de ces perturbations dès vendredi 15H “afin qu’ils puissent s’organiser avant même le départ en week-end”, a précisé la SNCF.En Ile-de-France, sur la ligne B du RER, le trafic est “fortement perturbé” avec un train sur deux sur la partie nord de la ligne, et deux trains sur trois sur la partie sud, selon le site internet transilien.com. Le RER C ne propose lui aussi qu’un train sur deux. A la gare du Nord en début de matinée, la situation était plutôt calme. En sous-sol, les usagers de la ligne B du RER étaient prévenus que des suppressions de trains étaient à prévoir et qu’il n’y aurait qu’un train sur deux sur le nord de la ligne. Dans cette grande gare parisienne, le quai du RER s’est chargé plus tôt dans la matinée quand un train est resté à quai 20 minutes, selon Charles, 24 ans, un des nombreux “régulateurs de flux” déployés au bord du quai.Concernant le RER E, le trafic était “légèrement perturbé” avec quatre trains sur cinq. Le trafic était en revanche normal sur le RER A, la ligne la plus fréquentée.- Billets remboursables -“Nous sommes loin d’une semaine noire, il n’y aura pas de semaine à l’arrêt, mais une semaine aussi normale que possible”, a indiqué lors d’un entretien avec l’AFP le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet.”Les circulations seront normales du lundi 5 au jeudi 8 mai sur les TGV”, a-t-il précisé et pour les 9, 10 et 11 mai, la plupart des trains circuleront.Outre la promesse d’acheminer tout le monde en train, Christophe Fanichet s’est engagé à ce “que tous les clients soient prévenus avant de partir (en week-end, NDLR) concernant leur train de retour”. “C’est-à-dire être prévenus avant le début du pont mercredi pour les circulations jusqu’à dimanche 11 mai”, a-t-il détaillé.Il a également indiqué que tous les billets sont “échangeables, remboursables, sans frais”, sur les TGV Inoui comme les Ouigo, pour la semaine du 5 au 11 mai.

Grève SNCF: trafic francilien perturbé, précisions attendues mardi pour le pont du 8-mai

Les grandes lignes de la SNCF sont épargnées lundi par une grève qui pertube certaines lignes franciliennes et de TER, avant la poursuite du mouvement pour le pont du 8-mai.Plusieurs catégories de personnel étaient appelées à faire grève à partir de lundi par la CGT-Cheminots et SUD-Rail pour réclamer une hausse des rémunérations et une meilleure anticipation des plannings, trop souvent modifiés à la dernière minute d’après eux. Pour le pont du 8-mai, un influent collectif de contrôleurs baptisé Collectif national ASCT (CNA) s’est joint à l’appel à la mobilisation, lui donnant de l’ampleur.SNCF Voyageurs doit affiner mardi matin ses prévisions pour le pont. En région parisienne, le trafic restera perturbé mardi avec notamment un train sur deux sur le RER C et une partie du RER B.Dans les grandes gares parisiennes, les tableaux affichaient vers 16H des trains circulant normalement pour la plupart. – En régions -Lundi, en Occitanie, peu de perturbations étaient attribuées à la grève. Les TGV et Intercités circulaient normalement à la mi-journée, et les TER liO affichaient “8 circulations sur 10 (…) avec une combinaison de trains et de bus”, selon SNCF voyageurs Occitanie.Dans la région Hauts-de-France, seuls étaient concernés les TER dans le Nord et le Pas-de-Calais, selon la SNCF, qui a annoncé le maintien d'”un peu plus d’un train sur trois”. Les voyageurs ont été avisés de ces perturbations dès vendredi 15H “afin qu’ils puissent s’organiser avant même le départ en week-end”, a précisé la SNCF.En Ile-de-France, sur la ligne B du RER, le trafic est “fortement perturbé” avec un train sur deux sur la partie nord de la ligne, et deux trains sur trois sur la partie sud, selon le site internet transilien.com. Le RER C ne propose lui aussi qu’un train sur deux. A la gare du Nord en début de matinée, la situation était plutôt calme. En sous-sol, les usagers de la ligne B du RER étaient prévenus que des suppressions de trains étaient à prévoir et qu’il n’y aurait qu’un train sur deux sur le nord de la ligne. Dans cette grande gare parisienne, le quai du RER s’est chargé plus tôt dans la matinée quand un train est resté à quai 20 minutes, selon Charles, 24 ans, un des nombreux “régulateurs de flux” déployés au bord du quai.Concernant le RER E, le trafic était “légèrement perturbé” avec quatre trains sur cinq. Le trafic était en revanche normal sur le RER A, la ligne la plus fréquentée.- Billets remboursables -“Nous sommes loin d’une semaine noire, il n’y aura pas de semaine à l’arrêt, mais une semaine aussi normale que possible”, a indiqué lors d’un entretien avec l’AFP le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet.”Les circulations seront normales du lundi 5 au jeudi 8 mai sur les TGV”, a-t-il précisé et pour les 9, 10 et 11 mai, la plupart des trains circuleront.Outre la promesse d’acheminer tout le monde en train, Christophe Fanichet s’est engagé à ce “que tous les clients soient prévenus avant de partir (en week-end, NDLR) concernant leur train de retour”. “C’est-à-dire être prévenus avant le début du pont mercredi pour les circulations jusqu’à dimanche 11 mai”, a-t-il détaillé.Il a également indiqué que tous les billets sont “échangeables, remboursables, sans frais”, sur les TGV Inoui comme les Ouigo, pour la semaine du 5 au 11 mai.

Grève SNCF: trafic francilien perturbé, précisions attendues mardi pour le pont du 8-mai

Les grandes lignes de la SNCF sont épargnées lundi par une grève qui pertube certaines lignes franciliennes et de TER, avant la poursuite du mouvement pour le pont du 8-mai.Plusieurs catégories de personnel étaient appelées à faire grève à partir de lundi par la CGT-Cheminots et SUD-Rail pour réclamer une hausse des rémunérations et une meilleure anticipation des plannings, trop souvent modifiés à la dernière minute d’après eux. Pour le pont du 8-mai, un influent collectif de contrôleurs baptisé Collectif national ASCT (CNA) s’est joint à l’appel à la mobilisation, lui donnant de l’ampleur.SNCF Voyageurs doit affiner mardi matin ses prévisions pour le pont. En région parisienne, le trafic restera perturbé mardi avec notamment un train sur deux sur le RER C et une partie du RER B.Dans les grandes gares parisiennes, les tableaux affichaient vers 16H des trains circulant normalement pour la plupart. – En régions -Lundi, en Occitanie, peu de perturbations étaient attribuées à la grève. Les TGV et Intercités circulaient normalement à la mi-journée, et les TER liO affichaient “8 circulations sur 10 (…) avec une combinaison de trains et de bus”, selon SNCF voyageurs Occitanie.Dans la région Hauts-de-France, seuls étaient concernés les TER dans le Nord et le Pas-de-Calais, selon la SNCF, qui a annoncé le maintien d'”un peu plus d’un train sur trois”. Les voyageurs ont été avisés de ces perturbations dès vendredi 15H “afin qu’ils puissent s’organiser avant même le départ en week-end”, a précisé la SNCF.En Ile-de-France, sur la ligne B du RER, le trafic est “fortement perturbé” avec un train sur deux sur la partie nord de la ligne, et deux trains sur trois sur la partie sud, selon le site internet transilien.com. Le RER C ne propose lui aussi qu’un train sur deux. A la gare du Nord en début de matinée, la situation était plutôt calme. En sous-sol, les usagers de la ligne B du RER étaient prévenus que des suppressions de trains étaient à prévoir et qu’il n’y aurait qu’un train sur deux sur le nord de la ligne. Dans cette grande gare parisienne, le quai du RER s’est chargé plus tôt dans la matinée quand un train est resté à quai 20 minutes, selon Charles, 24 ans, un des nombreux “régulateurs de flux” déployés au bord du quai.Concernant le RER E, le trafic était “légèrement perturbé” avec quatre trains sur cinq. Le trafic était en revanche normal sur le RER A, la ligne la plus fréquentée.- Billets remboursables -“Nous sommes loin d’une semaine noire, il n’y aura pas de semaine à l’arrêt, mais une semaine aussi normale que possible”, a indiqué lors d’un entretien avec l’AFP le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet.”Les circulations seront normales du lundi 5 au jeudi 8 mai sur les TGV”, a-t-il précisé et pour les 9, 10 et 11 mai, la plupart des trains circuleront.Outre la promesse d’acheminer tout le monde en train, Christophe Fanichet s’est engagé à ce “que tous les clients soient prévenus avant de partir (en week-end, NDLR) concernant leur train de retour”. “C’est-à-dire être prévenus avant le début du pont mercredi pour les circulations jusqu’à dimanche 11 mai”, a-t-il détaillé.Il a également indiqué que tous les billets sont “échangeables, remboursables, sans frais”, sur les TGV Inoui comme les Ouigo, pour la semaine du 5 au 11 mai.

Présidentielle en Roumanie: Simion vs Dan, le tribun face au mathématicien

L’un est expansif, l’autre sur la réserve. Au-delà de visions politiques divergentes, tout oppose les protagonistes du second tour de la présidentielle en Roumanie: George Simion, chef du parti nationaliste AUR, et Nicusor Dan, maire centriste de Bucarest.Les deux hommes s’affronteront le 18 mai pour décrocher le poste suprême, influent en politique étrangère.George Simion, le candidat MAGALe député de 38 ans, déjà candidat lors du scrutin du 24 novembre annulé sur fond de soupçons d’ingérence russe, s’était fait voler la vedette par l’inattendu Calin Georgescu, recueillant moins de 14% des voix. Un score qu’il a quasiment triplé dimanche (40,9%) jonglant entre une campagne en ligne, la visite des marchés locaux et des voyages à l’étranger auprès d’une diaspora acquise à sa cause.Cet admirateur de Donald Trump, qui a assisté à l’investiture du président américain en janvier, se rêve en président MAGA, du nom du slogan trumpien “Make America Great Again”, affiché parfois sur ses casquettes.Son ambition: renforcer les liens avec les Etats-Unis et participer à une alliance souverainiste au sein de l’UE aux côtés de l’Italienne Giorgia Meloni, son autre modèle.L’air sûr de lui, chemise blanche immaculée, ce père d’un petit garçon s’est fait connaître par des prises de position radicales contre les restrictions anti-Covid. Il a modéré son discours officiel ces derniers mois et maîtrise parfaitement les codes des réseaux sociaux, partageant coulisses et intimité familiale avec ses 1,4 million d’abonnés sur TikTok.Refusant l’étiquette d’extrême droite, il crie régulièrement à la “fraude” électorale, reprenant une rhétorique non étayée chère au milliardaire républicain. Après la décision de la Cour constitutionnelle d’invalider l’élection puis d’exclure M. Georgescu, il s’était insurgé contre un “coup d’Etat”.Il a refusé de participer jusqu’ici aux débats télévisés “par respect du peuple” et a promis de porter son ex-rival au pouvoir en cas de victoire.S’il a qualifié le président russe Vladimir Poutine de “criminel de guerre” et vante le rôle défensif de l’Otan, ce détracteur des “absurdes politiques de l’UE” veut réduire l’aide aux réfugiés ukrainiens et s’oppose à tout soutien militaire.Il fait l’objet d’une enquête du parquet pour incitation à la violence après avoir dit vouloir “écorcher vifs sur la place publique” les responsables ayant évincé Georgescu.Nicusor Dan, le réformateur pro-européenA 55 ans, le maire de Bucarest a décidé après “le choc” de novembre de se lancer dans l’arène en espérant pouvoir incarner le renouveau pro-européen. Ce diplômé en mathématiques de la Sorbonne a d’abord milité contre le développement urbain illégal avant de bifurquer vers la politique, une carrière qui l’accapare trop au goût de sa fille, raconte à l’AFP ce père de deux enfants.Elu depuis 2020 à la tête de la capitale, il se vante d’avoir modernisé le système de chauffage et les installations sportives, tout en sauvant la ville de la faillite.Il s’est vu en homme providentiel après avoir constaté que l’ascension de l’extrême droite était en grande partie due au rejet d’une classe politique “corrompue” et “arrogante”, aux manettes depuis la fin du communisme.”Une Roumanie honnête”: avec ce slogan, Nicusor Dan se veut l’homme du “changement” sauf dans le soutien à l’Ukraine et l’engagement occidental.Une carte qu’il met en avant pour l’emporter dans deux semaines face à “l’isolationniste” George Simion.Tout heureux à l’annonce de sa qualification au second tour avec quasiment 21% des voix, il a longtemps échangé dimanche soir avec ses supporters, par contraste avec son adversaire qui a préféré diffuser un message vidéo, snobant les médias venus sur place.Même s’il se dit réformateur, il ne prend pas position sur les sujets LGBT+, dans un contexte hostile en Europe centrale et orientale. Et ses détracteurs lui reprochent son manque d’aplomb, des vidéos TikTok moquant ses propos hésitants.

Plus de 2.000 modérateurs de contenus travaillant pour Meta licenciés en Espagne

Ils filtraient les messages haineux et les vidéos violentes sur Facebook et Instagram: plus de 2.000 modérateurs de contenus travaillant pour un sous-traitant du groupe Meta vont être licenciés en Espagne, en raison de l’allègement des modalités de régulation décidées par le géant californien.Le groupe canadien Telus international, qui employait ces salariés sur son site de Barcelone, “a présenté formellement un plan social” lors d’une réunion avec les organisations de salariés, a annoncé dans un communiqué le syndicat Commissions ouvrières (CCOO).Lors de cette rencontre, le direction de l’entreprise a indiqué que “2.059 personnes” seraient touchées par ce plan social, soit la “totalité des salariés” qui effectuaient des tâches de modération pour Meta, maison mère de Facebook et Instagram, sur le site de Barcelone, a précisé le syndicat.Selon CCOO, qui dit avoir signé un accord de principe prévoyant “la plus haute indemnisation légale” possible pour les salariés, ce plan social a été décidé après l’annulation du contrat liant Telus international, qui opérait à Barcelone sous le nom de CCC Barcelona Digital Services, au groupe américain.”En vertu de ce préaccord, les départs se produiront de manière échelonnée au cours des mois de mai, juin, juillet et septembre 2025″ et “les personnes concernées recevront une indemnité de 33 jours par année travaillée”, a précisé de son côté le syndicat UGT, qui a également signé ce compromis.Malgré le feu vert donné à ce dernier, “nous estimons que le secteur de la modération nécessite la professionnalisation que ces travailleurs apportaient”, ajoute l’organisation syndicale, qui exige dans son communiqué “un engagement clair pour la création de postes de travail stables”.L’annulation du contrat entre Meta et Telus international avait été annoncée début avril par plusieurs syndicats espagnols, qui avaient évoqué un possible impact pour 2.000 salariés, en précisant que le nombre exact de personnes affectées devait faire l’objet de négociations.Interrogé par l’AFP, un porte-parole de Telus avait alors refusé de confirmer ce chiffre, assurant que les discussions étaient en cours et que Telus continuait de travailler “depuis d’autres localisations” avec ce “client”, dont il n’avait pas donné l’identité.- “Trop de contenus censurés” -Sollicité lundi, ce porte-parole a de nouveau refusé de donner le nombre exact de suppressions de postes. “La priorité reste de soutenir les membres de l’équipe touchés” en leur offrant “une assistance complète, y compris des opportunités de relocalisation pour le plus grand nombre possible”, a-t-il précisé.Contacté par l’AFP, Meta n’avait pas donné suite lundi après-midi. Début avril, le groupe californien avait assuré que la fin de son contrat avec Telus pour son site barcelonais ne signifiait pas une réduction de ses “efforts de révision de contenus”.”Nous comptons toujours environ 40.000 personnes travaillant sur la sécurité, y compris 15.000 modérateurs de contenu”, avait fait valoir le groupe présidé par Mark Zuckerberg, en précisant continuer à “travailler avec Telus à travers leur réseau mondial”.D’après les syndicats, le site de Barcelone travaillait pour Meta depuis 2018. Ses modérateurs, installés dans un immeuble emblématique de la ville, la tour Glories, y travaillaient sur des contenus en espagnol, en catalan, en français, en néerlandais, en hébreu et en portugais.Le groupe Meta, qui a investi des milliards de dollars ces dernières années pour contrôler les contenus sensibles, a annoncé en janvier la fin du fact-checking aux Etats-Unis et la mise à jour de ses pratiques sur la modération des contenus, afin d’écarter moins de messages susceptibles de faire entorse à ses standards.”Trop de contenus étaient censurés alors qu’ils n’auraient pas dû l’être”, avait alors justifié le groupe, également propriétaire de Whatsapp et Threads. Cette décision avait été largement vue comme un moyen de contenter le président Donald Trump, très critique de la politique de modération de Meta ces dernières années.

Plus de 2.000 modérateurs de contenus travaillant pour Meta licenciés en Espagne

Ils filtraient les messages haineux et les vidéos violentes sur Facebook et Instagram: plus de 2.000 modérateurs de contenus travaillant pour un sous-traitant du groupe Meta vont être licenciés en Espagne, en raison de l’allègement des modalités de régulation décidées par le géant californien.Le groupe canadien Telus international, qui employait ces salariés sur son site de Barcelone, “a présenté formellement un plan social” lors d’une réunion avec les organisations de salariés, a annoncé dans un communiqué le syndicat Commissions ouvrières (CCOO).Lors de cette rencontre, le direction de l’entreprise a indiqué que “2.059 personnes” seraient touchées par ce plan social, soit la “totalité des salariés” qui effectuaient des tâches de modération pour Meta, maison mère de Facebook et Instagram, sur le site de Barcelone, a précisé le syndicat.Selon CCOO, qui dit avoir signé un accord de principe prévoyant “la plus haute indemnisation légale” possible pour les salariés, ce plan social a été décidé après l’annulation du contrat liant Telus international, qui opérait à Barcelone sous le nom de CCC Barcelona Digital Services, au groupe américain.”En vertu de ce préaccord, les départs se produiront de manière échelonnée au cours des mois de mai, juin, juillet et septembre 2025″ et “les personnes concernées recevront une indemnité de 33 jours par année travaillée”, a précisé de son côté le syndicat UGT, qui a également signé ce compromis.Malgré le feu vert donné à ce dernier, “nous estimons que le secteur de la modération nécessite la professionnalisation que ces travailleurs apportaient”, ajoute l’organisation syndicale, qui exige dans son communiqué “un engagement clair pour la création de postes de travail stables”.L’annulation du contrat entre Meta et Telus international avait été annoncée début avril par plusieurs syndicats espagnols, qui avaient évoqué un possible impact pour 2.000 salariés, en précisant que le nombre exact de personnes affectées devait faire l’objet de négociations.Interrogé par l’AFP, un porte-parole de Telus avait alors refusé de confirmer ce chiffre, assurant que les discussions étaient en cours et que Telus continuait de travailler “depuis d’autres localisations” avec ce “client”, dont il n’avait pas donné l’identité.- “Trop de contenus censurés” -Sollicité lundi, ce porte-parole a de nouveau refusé de donner le nombre exact de suppressions de postes. “La priorité reste de soutenir les membres de l’équipe touchés” en leur offrant “une assistance complète, y compris des opportunités de relocalisation pour le plus grand nombre possible”, a-t-il précisé.Contacté par l’AFP, Meta n’avait pas donné suite lundi après-midi. Début avril, le groupe californien avait assuré que la fin de son contrat avec Telus pour son site barcelonais ne signifiait pas une réduction de ses “efforts de révision de contenus”.”Nous comptons toujours environ 40.000 personnes travaillant sur la sécurité, y compris 15.000 modérateurs de contenu”, avait fait valoir le groupe présidé par Mark Zuckerberg, en précisant continuer à “travailler avec Telus à travers leur réseau mondial”.D’après les syndicats, le site de Barcelone travaillait pour Meta depuis 2018. Ses modérateurs, installés dans un immeuble emblématique de la ville, la tour Glories, y travaillaient sur des contenus en espagnol, en catalan, en français, en néerlandais, en hébreu et en portugais.Le groupe Meta, qui a investi des milliards de dollars ces dernières années pour contrôler les contenus sensibles, a annoncé en janvier la fin du fact-checking aux Etats-Unis et la mise à jour de ses pratiques sur la modération des contenus, afin d’écarter moins de messages susceptibles de faire entorse à ses standards.”Trop de contenus étaient censurés alors qu’ils n’auraient pas dû l’être”, avait alors justifié le groupe, également propriétaire de Whatsapp et Threads. Cette décision avait été largement vue comme un moyen de contenter le président Donald Trump, très critique de la politique de modération de Meta ces dernières années.