Gabriel Attal appelle à “dénoncer l’accord franco-algérien de 1968”

L’ex-Premier ministre Gabriel Attal, appelle à dénoncer l’accord franco-algérien de 1968, pour “poser les limites et assumer le rapport de force avec l’Algérie”, après une séries d’événements qui ont envenimé les relations entre les deux pays.Dans une tribune au Figaro, il dénonce notamment l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, le renvoi par l’Algérie d’un influenceur algérien expulsé quelques heures plus tôt de France, et “les provocations et les insultes des hiérarques du régime” algérien.L’accord de 1968, qui confère un statut particulier aux Algériens en matière de circulation, de séjour et d’emploi en France, “est aujourd’hui devenu une filière d’immigration à part entière, permettant le regroupement familial et l’installation de personnes, sans même qu’elles aient à connaître notre langue ou montrer leur intégration”, accuse Gabriel Attal. “Il rend pratiquement impossible de retirer des titres de séjour aux ressortissants algériens, même pour des motifs d’ordre public”.Alors que plusieurs influenceurs algériens “prêcheurs de haine”, ont été interpellés ces derniers jours en France après avoir posté en ligne des contenus appelant à des actes violents, l’ex-Premier ministre estime que remettre en cause l’accord de 1968 est “une première urgence”.  Face au régime algérien qui “balaie toutes nos mains tendues et ne cesse de tester notre pays”, “l’heure de la fermeté a sonné”, écrit le patron de Renaissance,dénonçant aussi l’arrestation en Algérie de Boualem Sansal. “Ce n’est pas seulement Boualem Sansal qui est pris en otage, c’est la France”. “La France doit poser des limites et assumer le rapport de force, “affirme-t-il. “La France est une grande puissance”, qu'”on n’intimide pas” et qu'”on ne provoque pas sans conséquence”.”Il est temps de se débarrasser des procès en culpabilisation et de la rente mémorielle”, ajoute-t-il, estimant que sa génération, qui “n’a pas vécu l’Algérie française, la guerre d’Algérie ou la décolonisation”, constitue “une opportunité historique pour établir une relation normale, dépassionnée”.Outre la remise en cause de l’accord franco-algérien de 1968, il réclame de “réduire le nombre de visas accordés” et de “pénaliser les hiérarques qui profitent de nos largesses”, en revenant sur un autre accord de 2007, qui “permet à tous les détenteurs de passeports diplomatiques algériens de venir et circuler librement et sans contrainte en France”. Enfin, “l’arme commerciale peut être un outil très utile”, menace-t-il, souhaitant des discussions au niveau européen pour, “s’il le faut, augmenter des tarifs douaniers avec l’Algérie”. 

Fonction publique: les syndicats optimistes après leur rencontre avec le nouveau ministre 

Les syndicats représentatifs de la fonction publique ont été reçus cette semaine par le nouveau ministre Laurent Marcangeli, et saluent une volonté affichée “d’apaisement”, sans avoir toutefois obtenu de garanties sur l’avenir de mesures contestées.”Je vous aime”, avait lancé Laurent Marcangeli aux agents publics lors de sa prise de fonction fin décembre, conscient d’arriver à la tête d’une fonction publique en crise, échaudée par trois mois de vives turbulences entre l’ancien locataire de la rue de Grenelle, Guillaume Kasbarian, et les organisations syndicales.La tension a atteint son paroxysme quand des centaines de milliers de personnes, enseignants en tête, ont défilé le 5 décembre dernier en France, à l’appel des organisations syndicales, pour dénoncer des mesures d’économies du gouvernement: notamment l’allongement du délai de carence de un à trois jours pour les agents publics en cas d’arrêt maladie, une baisse de leur rémunération de 100% à 90% en cas d’arrêt maladie, ou la suspension d’une prime de soutien au pouvoir d’achat. Les syndicats tançaient également la méthode de l’ex-ministre, accusé de “stigmatiser” les agents publics, d’encenser Elon Musk, en disant publiquement son impatience de partager avec lui les “bonnes pratiques” en matière de gestion de l’administration.En moins de trois mois, l’ensemble des organisations syndicales boycottaient les instances du dialogue social auxquelles participait M. Kasbarian.Depuis lundi, Laurent Marcangeli, l’ancien chef des file des députés Horizons à l’Assemblée, a reçu les huit formations syndicales représentatives au ministère, et les rencontres se sont terminées vendredi en fin d’après-midi.”Le contraste fait qu’on en sort presque soulagé, on revient à quelque chose de normal et ça parait extraordinaire”, a déclaré à l’AFP Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonction publique. “Il se montre dans le respect et l’écoute”, confirme Gaëlle Martinez, de Solidaires fonction publique. “Guillaume Kasbarian était violent dans sa pratique, là on a un ministre qui ne fera pas preuve de ça et qui nous a dit vouloir prendre le temps d’écouter nos propositions”, estime auprès de l’AFP Christophe Delecourt, secrétaire général de l’Union fédérale des syndicats de l’État de la CGT. – Contrepied -Et sur le fond? “Le ministre nous a dit qu’il ne saurait y avoir de copie conforme avec ce qui a été fait par Guillaume Kasbarian”, relève le représentant de la CGT.Selon plusieurs sources syndicales, le ministre s’est dit ouvert à la discussion sur plusieurs mesures contestées, en particulier concernant l’allongement du délai de carence, ou la suspension d’une prime en soutien au pouvoir d’achat, mais sans s’engager pour autant.Désormais, “il va devoir gagner ses arbitrages”, estime le représentant de la CGT. Une qualité qu’il reconnait à Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, qui, “malgré de nombreux désaccords et conflits, savait se dégager des marges de manÅ“uvres budgétaires”, lors de son passage au ministère de la fonction publique (juillet 2020 – mai 2022).Aux vÅ“ux du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT), Laurent Marcangeli n’a rien dit des mesures de son prédécesseur, mais a esquissé quelques axes de travail.Il a dit vouloir aller “le plus vite possible” pour adapter dans la loi un “accord sur la protection sociale” des agents publics des collectivités, signé en juillet 2023, et qui définit un socle minimal de garanties en matière de financement des frais de prévoyance pour les deux millions d’agents des collectivités. A long terme, il a indiqué ne pas être opposé à l’ouverture de discussions sur une refonte de la grille indiciaire qui jalonne l’évolution des rémunérations des agents publics en cours de carrière. Dans un communiqué diffusé en fin de journée, le ministère a souhaité qu’une nouvelle rencontre avec les organisations syndicales “se tienne rapidement, dès les prochaines semaines”.

US hiring beats expectations in December to cap solid year

US job gains soared past expectations in December, according to government data released Friday, in a sign the labor market remains healthy shortly before President-elect Donald Trump’s inauguration this month.This indicates he is set to inherit an economy in relatively good shape, despite running an election campaign in which he painted its condition as a disaster.Hiring in the world’s biggest economy stood at 256,000 last month, up from a revised 212,000 in November, the Labor Department said.The December figure was significantly above the market consensus estimate of 154,000, according to Briefing.com.The jobless rate meanwhile crept down to 4.1 percent from 4.2 percent.The latest report marks a solid end to 2024 for the jobs market, which has held up in the face of elevated interest rates, allowing consumers to continue spending.Outgoing President Joe Biden lauded his administration’s performance.”Although I inherited the worst economic crisis in decades with unemployment above six percent when I took office, we’ve had the lowest average unemployment rate of any administration in 50 years with unemployment at 4.1 percent as I leave,” he said in a statement.”This has been a hard-fought recovery,” he added.In a separate statement, Biden noted the country saw 21 million new business applications during his administration.The United States “generated 2.2 million jobs in 2024, the slowest pace since 2020, but still above 1.99 million in 2019,” said KPMG chief economist Diane Swonk.Trump’s return to the White House this month could bring uncertainty.He has pledged to cut taxes, raise tariffs on imports and deport undocumented immigrants — many of whom make up a significant part of the US labor force in sectors such as agriculture.- Interest rates steady? -“This is a good report, but not a blockbuster one as it seems at first glance,” said Robert Frick, corporate economist at the Navy Federal Credit Union.”A big chunk of the headline number is from post-hurricane recovery, and the range of hiring remains narrow,” he noted.Yet, a surge in job growth could lead the US Federal Reserve to be slower in cutting interest rates this year, as officials work to bring down inflation sustainably.Such expectations sent Treasury yields higher early Friday.”Strength in the labor market, recent stalling in the disinflationary trend in inflation, and the prospect of changes in tariff and immigration policies that could push inflation higher will keep the Fed cautious and patient,” said Nationwide chief economist Kathy Bostjancic.”We foresee them keeping rates steady throughout the first half of the year,” she added.For now, average hourly earnings picked up 0.3 percent from the month before in December to $35.69.From a year ago, wages were up 3.9 percent.Among sectors, employment trended up in health care, government, and social assistance, the Labor Department said.Retail trade also added jobs in December after a loss in November.”These data make at least a pause in cuts much more likely, which will push mortgage rates higher in the near term,” said Mike Fratantoni, chief economist at the Mortgage Bankers Association.But Samuel Tombs, chief US economist at Pantheon Macroeconomics, believes that Fed officials are likely to conclude that monetary policy is still restrictive.”Labor market data are so volatile and confidence intervals so wide that trends are best determined from at least six months of data,” he said in a note.

Retraites: la position du gouvernement encore “nébuleuse”, selon la CGT après un rendez-vous avec Lombard

La numéro un de la CGT Sophie Binet a jugé vendredi que la position du gouvernement était encore “nébuleuse” sur l’avenir de la réforme des retraites, et a souhaité n’avoir à discuter avec le patronat que du financement d’une abrogation.Eric Lombard, le ministre de l’Economie, “nous a (dit) que, sur les retraites, ils avaient compris qu’il fallait bouger. Mais pour le reste, les choses sont beaucoup trop nébuleuses, nous n’avons pas eu de réponse à nos questions sur la nécessité, un, de parler du financement de l’abrogation de la réforme des retraites et pas d’autres sujets, et deux, la nécessité de bloquer immédiatement l’application de la réforme”, a déclaré Mme Binet à l’issue d’un entretien à Bercy avec le ministre.Selon elle, il faut que le Premier ministre François Bayrou “annonce très clairement” dans son discours de politique générale, mardi, comment il compte “ouvrir un chemin” vers l’abrogation. Et sur cette question, “il faut redonner la main au Parlement, ou organiser un référendum”, a relevé la dirigeante syndicale.Pour la CGT, les choses “ne pourront pas se régler dans un tête-à-tête avec le patronat (qui) souhaite une retraite par capitalisation et confier nos systèmes de retraite à la spéculation”.Le gouvernement et les parlementaires “doivent prendre leurs responsabilités” et uniquement demander aux partenaires sociaux de réfléchir au financement de l’abrogation. “Ça, c’est une question simple à laquelle nous pouvons répondre”, a-t-elle affirmé, assurant avoir des propositions.Elle a jugé que la durée envisagée pour les discussions, cinq à six mois, était “beaucoup trop longue”. “Un ou deux mois suffiraient largement”, selon elle.Mme Binet souhaite aussi que le gouvernement Bayrou, “s’il veut s’inscrire dans la durée”, retire du budget “l’ensemble des reculs” qui figuraient dans le budget préparé par le gouvernement Barnier censuré en décembre.Il faut “augmenter les recettes, aller taxer les entreprises et les plus hauts revenus (…), il y a de l’argent en France et il faut aller le prendre où il est” a-t-elle ajouté.Reçue pour sa part jeudi, la numéro un de la CFDT Marylise Léon avait indiqué que la rencontre avait été “l’occasion de balayer les sujets du moment”, la réforme des retraites étant “un des sujets”, sur lequel sa délégation avait donné “sa vision de ce qui pourrait être des conditions de démarrage des discussions”.

Venezuela: le président Maduro investi pour un 3ème mandat, “un coup d’Etat” selon l’opposition

“Je le jure”: le président vénézuélien sortant Nicolas Maduro, fort du soutien de l’armée et d’une administration aux ordres, a prêté serment vendredi pour un troisième mandat de six ans lors d’une cérémonie qualifiée de “coup d’Etat” par l’opposition et dénoncée notamment par les Etats-Unis et l’Union européenne. “Je jure que ce nouveau mandat présidentiel sera celui de la paix, de la prospérité, de l’égalité et de la nouvelle démocratie”, a-t-il lancé devant le président de l’Assemblée Jorge Rodriguez qui a ensuite déclaré: “Vous êtes investi comme président constitutionnel”.Une fois autour du cou l’écharpe présidentielle et le grand “collier de la clef de l’Arche”, qui ouvre le sarcophage de Simon Bolivar, Maduro a insisté: “Dites ce que vous voulez, faites ce que vous voulez, mais cette investiture constitutionnelle (…) n’a pas pu être empêchée et est une grande victoire pour la démocratie vénézuélienne”.Nicolas Maduro a même plaisanté sur la présence de l’opposant Edmundo Gonzalez Urrutia qui revendique la victoire au scrutin présidentiel et avait promis de prêter serment en lieu et place du président sortant.Réagissant à un bruit qui a perturbé la cérémonie, M. Maduro a ironisé: “Quelqu’un est tombé ? Edmundo est arrivé ?”, avant de poursuivre : “Comme j’attends son arrivée, je suis un peu nerveux”. La cérémonie, initialement prévue à midi, a été avancée d’une heure et demie, sans préavis. Elle a duré deux heures environ. Nicolas Maduro est arrivé au Palais de l’Assemblée nationale vers 10H30 locales (14H30 GMT), passant entre une haie de soldats en tenue de gala. Il a longuement serré les deux mains du président cubain Miguel Diaz-Canel, l’un des rares chefs d’Etat présents avec le président nicaraguayen Daniel Ortega. La plupart des personnalités du pouvoir, dont le ministre de l’Intérieur Diosdado Cabello ou le ministre de la Défense Vladimir Padrino Lopez, personnages-clefs dans la répression des troubles post-électoraux, étaient aussi là. “Un coup d’État a été accompli”, a réagi l’opposition dans un communiqué publié, dénonçant une “usurpation du pouvoir par Nicolas Maduro (…), soutenu par la force brute et ignorant la souveraineté populaire exprimée avec force le 28 juillet”. “C’est Edmundo Gonzalez Urrutia qui doit être investi aujourd’hui ou demain (…) La volonté du peuple se fera respecter”, conclut le texte.Alfredo Romero, le président de l’ONG Foro Penal qui documente les détentions politiques au Venezuela, a rapporté vendredi pendant la cérémonie avoir recensé depuis le début de l’année “49 arrestations à des fins politiques, dont 42 depuis le 7 janvier. Et cela continue”. Les alentours de l’Assemblée dans le centre de Caracas étaient quadrillés par les forces de l’ordre tandis que la télévision publique diffusait des images de centaines de partisans de M. Maduro défilant dans les rues. -“Simulacre”-Les Etats-Unis ont rapidement dénoncé un “simulacre” et imposé de nouvelles sanctions contre Caracas, portant notamment à 25 millions de dollars la récompense pour toute information permettant de traduire le dirigeant vénézuélien en justice.”Aujourd’hui, Nicolas Maduro a organisé une inauguration présidentielle illégitime au Venezuela dans une tentative désespérée de s’emparer du pouvoir”, a estimé le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.Londres a qualifié Nicolas Maduro d'”illégitime” et a imposé des sanctions contre quinze personnes-clefs du pouvoir. M. Maduro n’a “aucune légitimité démocratique”, a réagi pour sa part la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. La cérémonie d’investiture intervient au lendemain de manifestations de l’opposition qui conteste la victoire du chef de l’État socialiste de 62 ans à l’élection du 28 juillet, dont la proclamation a été suivie de troubles meurtriers et de milliers d’arrestations.Après la cérémonie d’investiture, le Secrétaire général de l’ONU a demandé, selon son porte-parole, la libération de toutes les personnes “détenues arbitrairement”. Edmundo Gonzalez Urrutia a répété jeudi, en République dominicaine, qu’il était le “président élu”. Sans faire plier celui qui a succédé en 2013 à Hugo Chavez et dirige depuis le Venezuela d’une main de fer.- L’armée, pilier du pouvoir -Jeudi, le pouvoir avait appelé à une marche de soutien au président Maduro dans la capitale, alors que l’opposition avait organisé une manifestation au cours de laquelle sa cheffe, Maria Corina Machado, qui vit dans la clandestinité depuis le scrutin, est apparue pour la première fois en public depuis août. “Nous n’avons pas peur !”, ont scandé des milliers de manifestants. Une certaine confusion a marqué la fin de journée, quand l’opposition a annoncé la “violente” arrestation de sa cheffe Maria Corina Machado, puis sa libération.Le pouvoir a démenti cette version des faits, le procureur général Tarek William Saab dénonçant “une opération psychologique en vue de déclencher la violence au Venezuela”.Le Conseil national électoral (CNE) a proclamé M. Maduro vainqueur avec 52% des voix mais sans publier les procès-verbaux, se disant victime d’un piratage informatique, une hypothèse jugée peu crédible par de nombreux observateurs.L’annonce du CNE avait provoqué dans tout le Venezuela des manifestations, durement réprimées. Bilan des troubles post-électoraux : 28 morts, plus de 200 blessés et 2.400 personnes arrêtées pour “terrorisme”.

A surreal finish to Donald Trump’s historic criminal trial

It was, by many measures, a trial like New York had definitely seen before — a panel of citizen jurors finding a real estate mogul guilty of business fraud.But it was anything but ordinary, because when it comes to Donald Trump, the average routinely turns surreal.His criminal sentencing after a conviction on 34 felony counts of falsifying business records caps a roller coaster of delays and legal proceedings that began when the Republican was a former president, and ended on Friday just 10 days before he retakes the White House.What once had the potential to be one of the more dramatic sentencings in modern United States history ended with a tone of banality — via video chat, with Trump calling in from Florida, showing his age by leaning into the camera.Ultimately Trump’s re-election to lead the nation’s highest office spared him potential prison time, leaving him a convicted felon in name only.He was ever-defiant as dozens of journalists, court staffers, the prosecution and the judge gathered on the drafty 15th floor of Manhattan’s criminal court to hear the 78-year-old, wearing a striped red tie, call the proceedings an “embarrassment to New York,” his hometown.”I’m totally innocent” and “I got indicted over calling a legal expense a legal expense,” he said.”I was treated very very unfairly. Thank you very much,” Trump said to close his characteristic rant, which he delivered alongside his lawyer Todd Blanche and flanked by two American flags.- ‘Finality’ -The legal expense in question was hush money to a porn star to prevent word of their alleged sexual encounter from getting out in the days before the 2016 presidential election, which Trump ultimately won.Before he took the mic he fidgeted as prosecutors detailed his crimes as well as his contemptuous conduct before, during and after the trial, saying “the defendant has purposefully bred disdain” for the judicial system while threatening those who are a part of it.”Such threats are designed to have a chilling effect, to intimidate folks who have the responsibility to enforce our laws, in the hopes that they will ignore the defendant’s transgressions because they fear he is simply too powerful,” said prosecutor Joshua Steinglass.And yet, Steinglass agreed with Judge Juan Merchan’s ultimate decision to deliver a sentence of unconditional discharge, a measure that upholds the guilty verdict but does not sanction the convicted defendant.”The American public has the right to a presidency unencumbered by pending court proceedings,” Steinglass said. “Imposing this sentence ensures this finality.”For his part, Merchan took pains to emphasize Donald Trump, average citizen, would have received harsher punishment than President-elect Donald Trump will.”Never before has this court been presented with such a unique and remarkable set of circumstances,” Merchan said.”Yet the trial was a bit of a paradox,” he continued. “Once the courtroom doors were closed, the trial itself was no more special, unique or extraordinary than the other 32 criminal trials that took place in this courthouse at the same time.”The high-profile trial was “conducted pursuant to the rules of procedure and guided by the law,” Merchan said, an indirect takedown of Trump’s insistence that the proceedings amounted to a political “witch-hunt.”And after handing down the unconditional discharge — “the only lawful sentence” that the court deemed would ensure the functionality of the presidency — Merchan bid Trump farewell.”Sir, I wish you godspeed as you assume your second term in office,” he said.And with that, the historic first criminal trial of a US president was over, and the screen went blank.Donald Trump, convicted felon, had logged off.

Retraites, budget… négociations intenses, le PS pose ses exigences

A l’approche du discours de politique de générale de François Bayrou mardi, les tractations s’intensifient sur les retraites et le budget, les socialistes demandant une suspension de l’application de la mesure des 64 ans, le temps de sa renégociation, comme prix de leur non-censure.Depuis plusieurs jours, et à la fureur de Jean-Luc Mélenchon qui a dénoncé “leur servilité”, socialistes, Écologistes et communistes discutent avec le gouvernement, principalement Bercy, du projet de budget 2025 et de la réforme des retraites. Avec l’objectif de trouver “un chemin” qui leur permettrait de ne pas voter la motion de censure que les Insoumis ont l’intention de déposer après la déclaration de politique générale de François Bayrou mardi à l’Assemblée.Le chef des sénateurs socialistes Patrick Kanner a évoqué sur franceinfo, à défaut d’une abrogation de la réforme des retraites, une suspension de l’application du report progressif de l’âge de départ en retraite de 62 à 64 ans, pendant 6 mois, le temps d’une renégociation de la réforme avec les partenaires sociaux.”Cette négociation de six mois pourrait commencer très vite et, pendant ce temps là, nous demandons une suspension ou l’équivalent d’une suspension”, a dit M. Kanner.Il a ensuite précisé à l’AFP que cette durée de six mois résultait d’une réflexion personnelle, qui n’engageait pas le Parti socialiste. “Ce qu’on demande c’est la suspension, Patrick Kanner n’avait pas besoin de fixer un délai”, a précisé un responsable PS.    “Si nous sommes entendus, et c’est une question de jours, voire même d’heures, sur les propositions que nous avons faites, il n’y aura pas de censure portée par les socialistes”, a assuré M. Kanner.La négociation permettrait de “retravailler la mesure d’âge de 64 ans”, sur laquelle “j’ai senti quelques bougés au niveau du gouvernement” et d’intégrer des “évolutions positives” sur “les carrières longues, les métiers pénibles, les carrières hachées”, a-t-il ajouté.La réforme des retraites, entrée en vigueur depuis le 1er septembre 2023, instaure notamment un recul progressif de l’âge minimum de départ de 62 à 64 ans, au rythme de trois mois supplémentaires par génération.Mais ces discussions poussées avec le gouvernement mettent en fureur La France insoumise, qui accuse le PS de vouloir abandonner la retraite par répartition pour un système de retraite par points, cher à Emmanuel Macron, ce qu’a démenti le secrétaire général Pierre Jouvet, dénonçant une “fake news”.- discussion “jusqu’à lundi soir” -En attendant le discours de politique générale de François Bayrou mardi, les discussions se sont poursuivies toute la journée de vendredi à Bercy, notamment avec le Rassemblement national.”On reste un peu sur notre faim sur ces échanges avec les ministres, on ne voit pas bien où ils veulent aller”, a déclaré le vice-président du parti, Sébastien Chenu. Son collègue Jean-Philippe Tanguy a dénoncé “une escroquerie politique” de la gauche sur les retraites.”Jusqu’à lundi soir, chacun travaille pour trouver le plus petit dénominateur commun”, a relevé de son côté la ministre du Travail Catherine Vautrin sur CNews/Europe 1. Le ministre de l’Économie Éric Lombard et la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin ont prévu une brève déclaration vendredi soir, à l’issue de leur série de rencontres avec les différents partis politiques.Ils seront ensuite reçus samedi soir par le Premier ministre, avec Mme Vautrin, selon une source au sein de l’exécutif.”L’ADN du macronisme, c’est le dépassement, l’attractivité du pays (…) pas l’âge de départ à la retraite”, plaide un conseiller gouvernemental, signe d’une inflexion au sein de l’exécutif.Le débat porte avant tout sur le coût d’une remise en cause de la réforme alors que le gouvernement souhaite un effort budgétaire d’environ 50 milliards d’euros cette année.Selon la Caisse nationale d’assurance vieillesse, abroger le recul de l’âge de la retraite coûterait 3,4 milliards d’euros en 2025 et près de 16 milliards en 2032. Le PS propose de mettre à contribution le Fonds de réserve des retraites créé à la fin des années 90, à hauteur de 2 à 3 milliards d’euros cette année. – Divergence entre gouvernement et députés macronistes ? -Le gouvernement ne doit pas non plus s’aliéner le soutien des macronistes qui ont défendu la réforme en dépit des manifestations massives des opposants. “Notre position, c’est qu’on ne veut pas toucher à la réforme des retraites”, a répété l’ancien ministre du Budget Thomas Cazenave sur TF1.À côté des retraites, les socialistes ont mis d’autres questions sur la table, comme les suppressions de postes dans l’Éducation nationale ou la justice fiscale.Selon le journal L’Opinion, Amélie de Montchalin a évoqué devant eux la piste d’une taxation du patrimoine des plus riches. Joint par l’AFP, son cabinet n’a pas souhaité faire de commentaires.

US hikes reward for Maduro arrest after ‘illegitimate’ swearing-in

The United States hiked its reward for information leading to Venezuelan President Nicolas Maduro’s arrest to $25 million Friday, saying his swearing-in was illegitimate after he “clearly lost” last year’s election.”The Venezuelan people and world know the truth — Maduro clearly lost the 2024 presidential election and has no right to claim the presidency,” US Secretary of State Antony Blinken said in a statement, shortly after Maduro took the oath of office for a third term.Blinken called the ceremony “an illegitimate presidential inauguration” as he reiterated Washington’s position that exiled opposition candidate Edmundo Gonzalez Urrutia was Venezuela’s rightful president-elect.Maximum rewards for information leading to the arrest or conviction of Maduro — as well as his interior secretary Diosdado Cabello — were being raised to $25 million, Blinken said.He also announced a new $15 million reward for Venezuelan defense minister Vladimir Padrino Lopez.All three rewards stem from US narco-trafficking charges announced in March 2020, two years after Maduro’s first re-election that Washington also rejected as illegitimate.In a separate announcement, the US Treasury Department said it was sanctioning eight senior officials who lead “key economic and security agencies enabling Nicolas Maduro’s repression and subversion of democracy in Venezuela.”Those designated include high-level officials from the military and police, and the presidents of the country’s state-owned oil company and airline.”Since last year’s election, Maduro and his associates have continued their repressive actions in Venezuela,” acting Treasury undersecretary for terrorism and financial intelligence Bradley Smith said in a statement.”The United States, together with our likeminded partners, stands in solidarity with the Venezuelan people’s vote for new leadership and rejects Maduro’s fraudulent claim of victory,” he added.The United Kingdom, Canada and the European Union were taking “similar actions” on Friday, demonstrating “a message of solidarity with the Venezuelan people,” the Treasury Department said. 

Robots set to move beyond factory as AI advances

Today’s robots perform safety checks at industrial plants, conduct quality control in manufacturing, and are even starting to keep hospital patients company.But soon — perhaps very soon — these increasingly humanlike machines will handle more sophisticated tasks, freeing up people while raising complex questions about the roles of artificial intelligence that are gaining attention.At a panel hosted by the American Association of Retired Persons at this week’s Consumer Electronics Show (CES), experts described the next five years as a period where robots transition primarily from industrial sites to service settings, helping to address a worsening health care labor crunch.Seeing robotics in places like theme parks or universities “will lead to the companion robot probably at the end of the decade,” said Marc Theermann, chief strategy officer for robot company Boston Dynamics.Cris Gardner, a vice president in futurecasting at AARP, predicted robots will provide emotional support as they enter homes and assist with daily tasks.People “will own a generalized humanoid robot the way they would own a car,” she said.- Upheaval ahead? -Dystopian prophesies of a robot-centered future have long featured in the public imagination. However, recent breakthroughs in generative AI have given more credibility to predictions of billions of humanoid robots in everyday life.The centrality of robots in the coming years is “widely underappreciated,” said a report from Abundance 360, a conference and education venture led by entrepreneur Peter Diamandis. Robots could enable an “era of unprecedented abundance,” lowering costs while freeing humans “to focus on creative and fulfilling pursuits,” it said.However, the analysis also identified nine sectors facing potential job displacement, including manufacturing, elder care, agriculture, education, and surgery.”The speed at which multimodal generative AI and humanoid robot development is progressing, paired with the lack of public discourse on this subject, indicates that there will be significant job disruption and societal upheaval,” it said.Disputes over automation have been a recurring factor in labor negotiations, most recently involving US dockworkers, who reached a tentative agreement with a shippers group, averting a strike. The International Longshoremen’s Association permitted ports to add semiautonomous cranes only if more workers are hired, according to the Wall Street Journal.- Worker shortages -At CES, companies described robots as performing tasks that humans either shouldn’t do because they are dangerous, or don’t want to do because they are grueling, tedious, or unpleasant.Hong Kong company R2C2 showcased industrial robots that can perform functions such as inspections at power plants and technician work on trains, according to San Wong, the company’s founder and chief executive.Working on trains involves “lots of grease everywhere, and it’s dirty and hot” so turnover is high, San said.Vehicle and equipment maker Oshkosh has used automation to phase out high-burnout jobs such as the finishing work on firetrucks, which requires workers to wear a mask and often leads to shoulder and elbow problems, said chief executive John Pfeifer.Those workers have been shifted to other assembly line work, such as welding. While these jobs are currently safe, they may “one day” be automated, Pfeifer said.”This has been the evolution of the economy for 250 years,” he said. “People move into more productive ways to help the economy grow.”At CES, US agriculture machinery giant John Deere showcased autonomous vehicles developed partly in response to persistent farm labor shortages.Automation allows farmers to focus on more challenging tasks, such as managing grain movement from a field to a storage area, said Deanna Kovar, president of Deere’s worldwide agriculture and turf division.”We need to continue to make sure we’re evolving the skill sets of our employees, of our customers, so that they can take advantage of the technologies and not see them as a threat,” she said.AARP’s Gardner noted that the aging US population points to a significant labor gap for caring for the next generation of seniors.”The demand is going to be enormous, it can’t be covered by human beings,” said Gardner, who views improved robotics as key to enabling older people to stay independent for longer.

Le rapprochement de Meloni avec Musk inquiète le fabricant d’Ariane 6

Le PDG d’Arianegroup, qui produit la fusée européenne Ariane 6, a dénoncé vendredi les “mouvements centrifuges” qui mettraient à mal la souveraineté spatiale de l’Europe, en réagissant au rapprochement entre la Première ministre italienne Giorgia Meloni et le milliardaire américain Elon Musk. “Notre culture, c’est la souveraineté européenne. Il est clair que les mouvements un peu centrifuges qui peuvent exister en Europe, c’est quelque chose qui nous préoccupe”, a déclaré Martin Sion, le patron d’Arianegroup, société franco-allemande créée en 2015 et détenue à parts égales par Airbus et Safran. “La notion de préférence européenne doit être en haut de l’agenda des différents pays européens. Parce que s’il n’y a pas de marché européen, il n’y aura pas d’initiatives durables dans lesquelles il y a un développement avec de l’investissement privé”, a poursuivi Martin Sion lors d’une rencontre organisée par l’AJPAE, association des journalistes de l’aérospatial.”Lorsque des États européens prennent des décisions de lancer des satellites institutionnels sur des lanceurs non européens, c’est franchement quelque chose qui affaiblit notre activité”, a-t-il ajouté.Dans la foulée de la visite éclair de Mme Meloni samedi chez le président élu Donald Trump en Floride, des médias italiens avaient affirmé que le gouvernement était en pourparlers avancés avec SpaceX pour un contrat de 1,5 milliard d’euros visant à fournir à l’Italie des télécommunications sécurisées.Mme Meloni a nié jeudi avoir discuté avec Elon Musk d’un contrat de cybersécurité entre l’Italie et sa société SpaceX, mais reconnu que SpaceX avait présenté au gouvernement “une technologie permettant de communiquer en sécurité au niveau national mais surtout au niveau planétaire, ce qui pour nous signifie surtout garantir des communications en sécurité avec nos représentations diplomatiques et, par exemple, nos contingents militaires à l’étranger”.Face aux puissances spatiales comme les Etats-Unis et la Chine, “pour que l’Europe tienne son rang de puissance mondiale, à un moment, il va falloir retrouver le chemin de la coopération”, a souligné Martin Sion. Dans l’attente d’Ariane 6 dont le vol inaugural s’est déroulé avec succès en juillet, l’Europe avait été privée pendant un an d’accès à l’espace alors que les Soyouz russes n’étaient plus utilisés après l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Le prochain vol d’Ariane 6, son premier “opérationnel” avec le satellite d’observation militaire français CSO-3, initialement prévu en décembre, aura lieu “entre mi-février et fin mars”, a déclaré vendredi Caroline Arnoux, responsable d’Arianespace, filiale d’Arianegroup.Â