Deux hommes reconnus coupables d’avoir abattu un arbre célèbre en Angleterre

L’abattage de ce célèbre érable en 2023 avait choqué le Royaume-Uni. Deux hommes ont été reconnus coupables vendredi d’avoir scié à la tronçonneuse, sans raison apparente, le Sycamore Gap tree, un arbre jouxtant le mur d’Hadrien immortalisé dans de nombreux films et séries.Daniel Graham, 39 ans, et Adam Carruthers, 32 ans, sont accusés d’avoir pris le volant en pleine nuit fin septembre 2023, d’avoir marché 20 minutes jusqu’au site avant de se filmer en train d’abattre et d’emporter un morceau du tronc comme trophée dans leur coffre.Jugés depuis la semaine dernière devant le tribunal de Newcastle (nord-est de l’Angleterre), les deux hommes n’ont montré aucune émotion à l’annonce de sa décision. Ils seront fixés sur leur peine le 15 juillet et risquent une “longue période de détention”, a indiqué la juge.Le majestueux Sycamore Gap tree, qui se tenait depuis près de deux siècles isolé entre deux collines dans un paysage spectaculaire, est connu dans le monde entier depuis son apparition dans “Robin des Bois: Prince des voleurs” avec Kevin Costner en 1991.Les dommages causés à cet arbre sont estimés à plus de 622.000 livres (plus de 724.000 euros), et ceux subis par le mur d’Hadrien voisin, un site romain classé par l’Unesco, à 1.144 livres (1.350 euros).Les anciens amis, qui nient les faits et s’accusent mutuellement, n’ont pas donné d’explication.”Nous entendons souvent parler d’actes de vandalisme gratuits, mais ce terme n’a jamais été aussi pertinent qu’aujourd’hui pour décrire les actions de ces individus”, a souligné vendredi Kevin Waring, l’un des responsables de la police de Northumbrie.Cet abattage a provoqué l’émotion et la colère au Royaume-Uni, tant l’arbre était aimé du grand public.Daniel Graham est en détention provisoire depuis décembre “pour sa propre sécurité” selon la juge, et le restera jusqu’au prononcé de la peine. Une décision similaire a été prise vendredi pour Adam Carruthers, dont la compagne a notamment dit avoir été suivie jusqu’à son domicile.Les deux hommes avaient d’ailleurs caché leur visage derrière des cagoules en arrivant au tribunal lors d’une précédente audience il y a un an.Selon le procureur Richard Wright, ils s’étaient après leur geste “délectés” de la couverture médiatique suscitée et s’étaient envoyés des messages pour se féliciter d’une histoire devenue “virale”.Lieu de mariage et de souvenirs familiaux, extrêmement photogénique, l’érable avait été élu arbre anglais de l’année en 2016.Sa perte avait “profondément ému dans le nord-est (de l’Angleterre), mais aussi à l’échelle nationale et internationale”, a réagi l’agence gouvernementale Historic England.”Cette destruction inutile de septembre 2023 a suscité une vague de chagrin et d’incrédulité, qui a montré la force du lien qui unit les gens à la nature et au patrimoine”, a ajouté l’organisation.- “Mission débile” -Dénonçant une “mission débile”, l’accusation avait fait diffuser devant le tribunal une vidéo montrant selon elle l’abattage de l’arbre, retrouvée dans le téléphone de Daniel Graham.Tournée dans l’obscurité, elle permet d’entendre le bruit “reconnaissable” d’une tronçonneuse puis celui de la chute d’un arbre. Elle avait été envoyée à Adam Carruthers, qui l’a lui-même transférée à sa compagne.Les métadonnées de la vidéo indiquent également que celle-ci a été tournée à proximité du Sycamore Gap tree, avait indiqué un expert de la police.”C’est devenu viral, mondial. Ce sera au journal (de la chaîne de télévision britannique) ITV ce soir”, avait aussi envoyé Daniel Graham à Adam Carruthers au lendemain des faits. Ce dernier affirme qu’il n’était pas présent lors de l’abattage, tandis que M. Graham dit que sa voiture et son téléphone ont été utilisés à son insu.Un mois après l’abattage, le Sycamore Gap tree a été découpé et enlevé par les autorités.Depuis, le National Trust, l’organisme gérant de nombreux lieux du patrimoine britannique, dont l’endroit où se trouvait l’érable, a indiqué que de nouvelles pousses étaient apparues sur la souche de l’arbre.Le National Trust a également récupéré des graines et obtenu 49 jeunes plants, objets de tous les soins, qui seront donnés à terme à des particuliers et des organisations dans tout le Royaume-Uni, pour être plantés notamment dans des hôpitaux, des jardins et des écoles. 

African worshippers hope Pope Leo carries on Francis’s workFri, 09 May 2025 12:21:17 GMT

Worshippers in Nigeria and the Democratic Republic of Congo, home to Africa’s biggest Catholic populations, on Friday voiced joy over the new pope’s election and hopes he would carry on the legacy of his liberal predecessor.In the Congolese capital, the election of Pope Leo XIV drew particular interest as the city’s archbishop had been seen …

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Angleterre: Salah et Russo élus joueur et joueuse de l’année par la presse

L’attaquant de Liverpool Mohamed Salah a été désigné vendredi meilleur joueur de football de la saison en Angleterre par les journalistes anglais, qui ont consacré également l’attaquante d’Arsenal Alessia Russo.Salah, déjà sacré à l’issue des saisons 2017-2018 et 2021-2022, égale ainsi le record de Thierry Henry, trois fois élu joueur de l’année en Angleterre avec Arsenal.Avec 28 buts et 18 passes décisives en Premier League cette saison, il a été l’un des principaux artisans du 20e titre de champion des “Reds”.L’Egyptien a récolté près de 90 % des votes et devancé son coéquipier Virgil van Dijk, l’attaquant de Newcastle Alexander Isak et le milieu de terrain d’Arsenal Declan Rice.Âgé de 32 ans, Salah a récemment mis fin aux spéculations concernant son avenir en signant un nouveau contrat de deux ans, le liant à Anfield jusqu’en 2027.Chez les femmes, Alessia Russo est devenue la deuxième joueuse d’Arsenal à remporter le prix, devançant l’ancienne lauréate, l’attaquante de Manchester City Khadija Shaw. Elle a inscrit cette saison 24 buts (en 46 matches), dont la moitié en championnat et huit en ligue des Champions, dont elle doit disputer la finale le 24 mai contre le FC Barcelone. Victorieuse de la Cup avec Arsenal l’an passé, Russo, 25 ans, a remporté l’Euro-2022 avec l’Angleterre et disputé la finale de la Coupe du monde 2023. Elle n’a en revanche jamais été championne d’Angleterre, le titre étant monopolisé depuis six saisons par Chelsea. 

Dans les villages frontaliers indiens, survivre après les bombardements pakistanais

Quand il a fait construire un abri sous sa maison, Mohammad Naseem se souvient que ses voisins ont souri. Mais cette semaine, quand une volée d’obus pakistanais leur est tombée dessus, son étroit sous-sol bétonné a sauvé la vie de 38 personnes.”Beaucoup d’entre nous seraient morts si nous n’avions pas pu nous réfugier dans mon bunker”, constate sobrement le chef cuisinier de 34 ans, devant son logement détruit.A portée de tir de la “ligne de contrôle” qui sépare la région contestée du Cachemire entre l’Inde du Pakistan, le village de Salamabad a subi mercredi de violents tirs d’artillerie.Quelques heures plus tôt, l’Inde a frappé le Pakistan d’une pluie de missiles visant des camps du groupe jihadiste qu’elle accuse d’avoir assassiné 26 personnes le 22 avril à Pahalgam, dans la partie indienne du Cachemire.Islamabad, qui nie toute implication dans l’attentat, a riposté en bombardant les positions de l’armée indienne tout le long de la frontière.Quand les premiers obus sont tombés sur son village, Mohammad Naseem n’a pas traîné.”Nous avons attrapé nos enfants et nous sommes précipités dans l’abri”, se souvient-il.Les voisins aussi se sont engouffrés dans l’abri.”L’abri était si plein qu’on a commencé à suffoquer. Deux enfants sont tombés dans les pommes”, poursuit le chef. “Ils ont été hospitalisés quand le jour est revenu et que les tirs ont cessé”.Beaucoup d’habitants de Salamabad n’ont pas eu l’aubaine d’un abri en béton.- “Ils ne dorment plus” -La plupart ont cherché une improbable protection contre le déluge de feu venu du ciel en se glissant derrière un mur de pierre ou sous un buisson, plus haut sur la montagne.”Nous avons gravi les pentes en agrippant les enfants, en courant entre les explosions”, décrit Naseer Ahmed Khan, 50 ans. “Notre vie ne tient vraiment pas à grand chose, des familles entières auraient pu être décimées”.La sienne en est sorti saine et sauve mais restera traumatisée pendant longtemps. “Les enfants ne dorment plus et nous ne mangeons plus tranquilles”, regrette le père de famille.A Salamabad, dans les autres localités du district d’Uri, des dizaines de logements ont été détruits ou sévèrement endommagés par le duel d’artillerie qui a opposé soldats indiens et pakistanais.De nombreux villageois ont pris la route pour se réfugier à l’arrière, à des dizaines de kilomètres de ce qui est devenu la ligne de front.Un élu local, Sajjad Shafi, estime que 22.000 personnes ont choisi l’exode.Vendredi, des dizaines d’entre eux continuaient à s’entasser dans les camions, les bus ou les voitures pour grossir le flot des déplacés.”Comment pourrait-on rester ici ?”, demande Rubina Begum devant les ruines fumantes de sa maison, “le gouvernement devrait nous reloger en lieu sûr”. “Il ne nous reste que les habits que nous portons”, soupire sa fille, Saima Talib.- “Les mains vides” -Certains ont trouvé un logement de fortune dans les bâtiments publics d’Uri et s’organisent.Mohammad Lateef Bhat travaillait pour l’armée sur le chantier d’une route que les premiers tirs d’artillerie ont rapidement interrompu. “Ce matin je suis venu au marché pour trouver un peu de travail mais tout est fermé”, déplore-t-il devant une rangée d’échoppes closes du centre d’Uri. “Je vais rentrer les mains vides”.Sur les hauteurs de la ville, le quartier de Nagni n’a pas été épargné par les bombardements.Badal, un étudiant de 22 ans qui préfère taire son patronyme, pointe du doigt le cratère creusé par l’obus tombé tout près de sa maison, alors pleine des invités du mariage de sa sœur.    “Par chance, il n’y a pas eu de mort à déplorer”, soupire le jeune homme.”Ce village a toujours été une cible des tirs pakistanais dans le passé parce que situé à côté du quartier général de l’armée”, s’agace-t-il, “il nous faudrait des bunkers mais il n’y en a pas”.A l’écart des étals vides du marché, Farooq Ahmed Khan, 35 ans, rouspète lui aussi. “Ces affrontements ont rendu notre vie misérable”.”Je dis qu’il faudrait une guerre pour décider à qui doit revenir le Cachemire”, ajoute le chauffeur de bus. “Je suis prêt à y aller pour que la question soit réglée une bonne fois pour toute”.

Première Ligue féminine: Thiney (Paris FC) veut prolonger le plaisir

La milieu offensive du Paris FC, Gaëtane Thiney arrêtera sa carrière en fin de saison: après sa victoire en Coupe de France, l’internationale de 39 ans (163 sélections) espère raccrocher sur un titre en Première ligue féminine dont elle dispute les demi-finales dimanche, encore contre le PSG.Q: Quel sentiment vous a animé au moment de brandir la Coupe de France samedi ?R: “Magnifique. Comme dans un rêve. Ça a été une émotion indescriptible et presque irréelle puisque c’est mon premier trophée. Même si, très rapidement, je me suis déjà tournée vers le match de dimanche.”Q : Après l’obtention de la Coupe de France (0-0, victoire aux tirs au but), on imagine que vous en voulez encore plus ?R : “Ce qui est sûr, c’est qu’on a envie d’aller en finale du championnat. Comme le week-end dernier, cette demi-finale va se jouer sur très peu de choses. La gestion de la victoire en Coupe aura son importance. Il faut réussir à surfer sur ce bonheur qu’on a, mais limiter la perte d’influx. Ça peut une nouvelle fois être une semaine magique pour nous.”Q : C’est le message que vous avez fait passer à vos coéquipières ?R : “Il a fallu savourer quand même. Mais effectivement, on en a discuté. Je leur ai dit que, moi, je n’aime pas le dimanche soir, je n’ai jamais aimé. Ça me donne le cafard. C’est ce que je me suis dit: je ne peux pas arrêter ma carrière un dimanche soir. Un vendredi, ce serait mieux (jour de la finale de Première Ligue féminine, NDLR).”Q : Que retenez-vous de vos années au PFC ?R : “La Coupe de France, c’est une consécration, mais finalement, ce qui m’apporte le plus d’émotion, c’est tout ce qui s’est passé durant ces 25 ans. L’obtention de la Coupe, c’est le moment le plus fort de ma carrière, me dit-on, mais c’est justement parce qu’il y a eu tous ces moments avant que cette victoire est si spéciale. Aussi bien les échecs que les réussites. J’ai refusé de partir dans des grands clubs en disant qu’un jour, le PFC gagnerait un trophée face à Lyon ou Paris qui sont énormes sur le plan mondial. C’est la réussite de ce choix fort.”Q : Si vous deviez ne retenir qu’un seul moment de vos 25 ans de carrière…  R : “Le quart de finale de Coupe du monde face à l’Angleterre en 2011 que l’on remporte aux tirs au but. Le moment où je vais tirer mon pénalty, en troisième position, je marche et je me dis: +Profite parce que tu rêves de ça depuis longtemps+. En ayant l’impression que tout était écrit. Comme lors de la Coupe de France.” Q : Vous évoquez votre carrière en bleu qui ne s’est pas terminée comme celle en club ?R: “Ma carrière en bleu est extraordinaire, mais devrait l’être encore plus. Elle a été merveilleuse, très difficile, parfois très blessante. Elle m’a fait faire beaucoup d’insomnies. Mais l’injustice, la colère m’ont nourri aussi dans le bon sens. Ca fait partie de mon histoire. Et ce qui fait peut-être qu’aujourd’hui, je suis toujours sur le terrain. Je n’ai jamais dit que j’arrêtais ma carrière internationale. je considère que tant qu’on est sur un terrain, on est sélectionnable. Et je me suis toujours dit que je finirais sur un titre avec les Bleues. J’y ai toujours cru, encore l’année passée lors des Jeux Olympiques.”Q: Comment voyez-vous l’évolution du football féminin ? R: “J’ai aimé toutes les périodes du foot féminin que j’ai connues. Celle où j’étais sportive de haut niveau non rémunérée. Celle où je suis professionnelle. Mais le football féminin n’est pas le football masculin en miniature. Et je préférerais que les joueuses ne soient pas la copie des joueurs, qu’elles portent un élan différent. Le football professionnel est magnifique. Moi, il me fait rêver. Mais il y a un côté +star system+ qui me fait moins rêver. La professionnalisation doit servir à la performance, pas à starifier des joueurs. Il y a une nuance entre starifier et devenir rôle modèle. Et nous, les filles, on a le devoir de porter des messages, de faire avancer la société, de faire avancer le sport de haut niveau plus que vouloir ressembler à une star.”Propos recueillis par Léo HUISMAN 

Le Pakistan accuse l’Inde de les rapprocher “d’un conflit majeur”

Le Pakistan a accusé vendredi l’Inde de précipiter “un conflit majeur” entre les deux puissances nucléaires alors que les tirs, les frappes et les attaques de drones entre les deux voisins ont déjà tué une cinquantaine de civils.Les appels à la désescalade des capitales étrangères ne parviennent pas à enrayer la spirale des violences depuis les frappes indiennes menées mercredi sur le sol pakistanais en représailles à l’attentat commis le 22 avril dans la partie indienne du Cachemire.L’Inde accuse le Pakistan de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne d’avoir assassiné 26 civils dans la ville touristique de Pahalgam, ce qu’Islamabad dément fermement.Les tirs de missiles indiens ont été immédiatement suivis d’une riposte pakistanaise, entraînant les deux pays dans leur confrontation militaire la plus intense depuis plusieurs décennies.Vendredi, l’Inde a rapporté des tirs pakistanais dans la nuit “tout le long de la frontière” et de “multiples attaques” de drones, repoussées selon elle. Une civile a été tuée au Cachemire indien, a indiqué à l’AFP une source policière.Le Pakistan, lui, dément avoir frappé “pour le moment” le sol indien et assure avoir abattu depuis mercredi soir “77 drones” indiens de fabrication israélienne envoyés sur au moins neuf villes, certaines abritant des QG militaires ou du renseignement, comme Rawalpindi, la ville-jumelle d’Islamabad.Le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a recensé un civil tué et quatre soldats blessés.- Ecoles fermées -Le dernier bilan publié jeudi par l’Inde faisait état de 16 morts civils. Le Pakistan déplorait 37 morts.Des responsables du Cachemire pakistanais ont rapporté que des tirs d’artillerie indiens avaient tué cinq civils dans la nuit, affirmant que “l’armée pakistanaise a mené une intense contre-attaque et visé trois postes indiens le long de la ligne de contrôle”, la frontière de facto.Le centre de recherche International Crisis Group (ICG) met en garde contre “les risques d’une escalade” du fait “de la rhétorique belliqueuse, l’agitation domestique et la logique jusqu’au-boutiste de la surenchère” des deux voisins.Si des deux côtés de la frontières, dirigeants et haut-gradés multiplient les menaces, les habitants, eux, enterrent leurs morts et disent se préparer au pire.Des dizaines de millions d’enfants sont privés d’école. Côté Inde, les écoles ont été fermées dans tout le Cachemire indien ainsi qu’au Penjab et au Rajasthan. Côté Pakistan, les écoles du Cachemire et du Pendjab pakistanais, ainsi qu’à Islamabad ne rouvriront pas avant lundi.Vingt-quatre aéroports du nord-ouest de l’Inde ont été fermés.- “Hystérie guerrière” -Jeudi soir, la partie indienne du Cachemire, dont les deux pays revendiquent l’entière souveraineté, a été secoué par de nombreuses explosions.New Delhi les a aussitôt attribuées à une série de frappes de drones et de missiles pakistanais visant des installations militaires. “Pas de pertes. La menace a été neutralisée”, a affirmé le ministère indien de la Défense.Plus tôt dans la journée, c’est Lahore, la grande ville pakistanaise frontalière de l’Inde, qui s’était réveillée au bruit des explosions.L’Inde a affirmé avoir “neutralisé” la défense aérienne qui y était déployée, en réponse à une attaque nocturne de “missiles et de drones pakistanais” qui visait des “cibles militaires”.Après qu’un drone s’est abattu près du stade de cricket de Rawalpindi, Islamabad a annoncé relocaliser son championnat national aux Emirats arabes unis. New Delhi, de son côté, a suspendu vendredi sa très lucrative Première Ligue une semaine.”L’hystérie guerrière de l’Inde devrait être une source de grande inquiétude pour le monde”, a lancé le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères Shafqat Ali Khan. Avant de souligner le “droit à la légitime défense” d’Islamabad.Plus tôt, le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, déclarait qu’il n’était “pas dans l’intention” de son pays de “causer une nouvelle escalade”. Tout en promettant une “réponse très ferme” en cas de nouvelle attaque.- “Pas notre affaire” -Alors que les deux rivaux historiques, nés dans la douleur de la partition de 1947 au départ du colonisateur britannique, s’enferrent dans un état de guerre, Londres a appelé Islamabad vendredi.Le ministre des Affaires étrangères, David Lammy a “souligné qu’il fallait que les deux parties exercent la retenue et aillent vers la désescalade” au téléphone avec son homologue pakistanais Ishaq Dar, rapporte le bureau de ce dernier.Globalement toutefois, l’ICG s’inquiète du fait que “les puissances étrangères semblent assez indifférentes à la possibilité que deux Etats nucléaires partageant une longue histoire conflictuelle puissent entrer en guerre”.Jeudi, le vice-président américain JD Vance a plaidé pour la “désescalade”. Mais, a-t-il aussitôt ajouté, “nous n’allons pas nous impliquer dans une guerre qui n’est fondamentalement pas notre affaire”.La confrontation entre les deux pays fait également rage sur le front de l’information.L’Inde a ordonné jeudi à X de bloquer plus de 8.000 comptes, dont ceux de médias internationaux. Le réseau social a dit s’y être conformé à contrecœur, dénonçant une “censure”.New Delhi avait déjà exigé l’interdiction en Inde de plusieurs comptes de figures politiques, de célébrités ou encore de médias pakistanais.burs-pa/sbh/pt

Le Pakistan accuse l’Inde de les rapprocher “d’un conflit majeur”

Le Pakistan a accusé vendredi l’Inde de précipiter “un conflit majeur” entre les deux puissances nucléaires alors que les tirs, les frappes et les attaques de drones entre les deux voisins ont déjà tué une cinquantaine de civils.Les appels à la désescalade des capitales étrangères ne parviennent pas à enrayer la spirale des violences depuis les frappes indiennes menées mercredi sur le sol pakistanais en représailles à l’attentat commis le 22 avril dans la partie indienne du Cachemire.L’Inde accuse le Pakistan de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne d’avoir assassiné 26 civils dans la ville touristique de Pahalgam, ce qu’Islamabad dément fermement.Les tirs de missiles indiens ont été immédiatement suivis d’une riposte pakistanaise, entraînant les deux pays dans leur confrontation militaire la plus intense depuis plusieurs décennies.Vendredi, l’Inde a rapporté des tirs pakistanais dans la nuit “tout le long de la frontière” et de “multiples attaques” de drones, repoussées selon elle. Une civile a été tuée au Cachemire indien, a indiqué à l’AFP une source policière.Le Pakistan, lui, dément avoir frappé “pour le moment” le sol indien et assure avoir abattu depuis mercredi soir “77 drones” indiens de fabrication israélienne envoyés sur au moins neuf villes, certaines abritant des QG militaires ou du renseignement, comme Rawalpindi, la ville-jumelle d’Islamabad.Le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a recensé un civil tué et quatre soldats blessés.- Ecoles fermées -Le dernier bilan publié jeudi par l’Inde faisait état de 16 morts civils. Le Pakistan déplorait 37 morts.Des responsables du Cachemire pakistanais ont rapporté que des tirs d’artillerie indiens avaient tué cinq civils dans la nuit, affirmant que “l’armée pakistanaise a mené une intense contre-attaque et visé trois postes indiens le long de la ligne de contrôle”, la frontière de facto.Le centre de recherche International Crisis Group (ICG) met en garde contre “les risques d’une escalade” du fait “de la rhétorique belliqueuse, l’agitation domestique et la logique jusqu’au-boutiste de la surenchère” des deux voisins.Si des deux côtés de la frontières, dirigeants et haut-gradés multiplient les menaces, les habitants, eux, enterrent leurs morts et disent se préparer au pire.Des dizaines de millions d’enfants sont privés d’école. Côté Inde, les écoles ont été fermées dans tout le Cachemire indien ainsi qu’au Penjab et au Rajasthan. Côté Pakistan, les écoles du Cachemire et du Pendjab pakistanais, ainsi qu’à Islamabad ne rouvriront pas avant lundi.Vingt-quatre aéroports du nord-ouest de l’Inde ont été fermés.- “Hystérie guerrière” -Jeudi soir, la partie indienne du Cachemire, dont les deux pays revendiquent l’entière souveraineté, a été secoué par de nombreuses explosions.New Delhi les a aussitôt attribuées à une série de frappes de drones et de missiles pakistanais visant des installations militaires. “Pas de pertes. La menace a été neutralisée”, a affirmé le ministère indien de la Défense.Plus tôt dans la journée, c’est Lahore, la grande ville pakistanaise frontalière de l’Inde, qui s’était réveillée au bruit des explosions.L’Inde a affirmé avoir “neutralisé” la défense aérienne qui y était déployée, en réponse à une attaque nocturne de “missiles et de drones pakistanais” qui visait des “cibles militaires”.Après qu’un drone s’est abattu près du stade de cricket de Rawalpindi, Islamabad a annoncé relocaliser son championnat national aux Emirats arabes unis. New Delhi, de son côté, a suspendu vendredi sa très lucrative Première Ligue une semaine.”L’hystérie guerrière de l’Inde devrait être une source de grande inquiétude pour le monde”, a lancé le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères Shafqat Ali Khan. Avant de souligner le “droit à la légitime défense” d’Islamabad.Plus tôt, le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, déclarait qu’il n’était “pas dans l’intention” de son pays de “causer une nouvelle escalade”. Tout en promettant une “réponse très ferme” en cas de nouvelle attaque.- “Pas notre affaire” -Alors que les deux rivaux historiques, nés dans la douleur de la partition de 1947 au départ du colonisateur britannique, s’enferrent dans un état de guerre, Londres a appelé Islamabad vendredi.Le ministre des Affaires étrangères, David Lammy a “souligné qu’il fallait que les deux parties exercent la retenue et aillent vers la désescalade” au téléphone avec son homologue pakistanais Ishaq Dar, rapporte le bureau de ce dernier.Globalement toutefois, l’ICG s’inquiète du fait que “les puissances étrangères semblent assez indifférentes à la possibilité que deux Etats nucléaires partageant une longue histoire conflictuelle puissent entrer en guerre”.Jeudi, le vice-président américain JD Vance a plaidé pour la “désescalade”. Mais, a-t-il aussitôt ajouté, “nous n’allons pas nous impliquer dans une guerre qui n’est fondamentalement pas notre affaire”.La confrontation entre les deux pays fait également rage sur le front de l’information.L’Inde a ordonné jeudi à X de bloquer plus de 8.000 comptes, dont ceux de médias internationaux. Le réseau social a dit s’y être conformé à contrecœur, dénonçant une “censure”.New Delhi avait déjà exigé l’interdiction en Inde de plusieurs comptes de figures politiques, de célébrités ou encore de médias pakistanais.burs-pa/sbh/pt

Stocks lifted by hopes for US-China talks after UK deal

Major stock markets mostly rose Friday, with Frankfurt’s DAX hitting a record high, on growing optimism that tariff tensions will ease.Britain and the United States reached a deal on trade on Thursday and President Donald Trump hinted that an easing of tariffs on China was possible as officials prepare for high-stakes talks this weekend.”Coming hot on the heels of yesterday’s UK-US trade deal, there is an air of optimism that we could see additional deals come to fruition around the globe,” said Joshua Mahony, chief market analyst at Scope Markets. Frankfurt’s DAX was up 0.6 percent in midday trading, after hitting a fresh high of 23,528.88 points, recouping losses spurred by Trump’s April tariffs announcements.Paris and London also climbed following a mixed showing in Asia and gains Thursday on Wall Street.Tokyo and Hong Kong closed higher but Shanghai dropped as data showed China’s exports to the United States plunged by around one fifth on-year in April as Trump’s tariffs kicked in.Oil prices jumped on hopes that easing tensions between the United States and China would alleviate fears of a slump in crude demand.The dollar dropped after rallying on news of the US-UK trade deal.The return of some confidence to the market boosted bitcoin, which topped $100,000 for the first time since February. In the first trade deal since Trump’s blitz of sweeping global tariffs, Washington agreed to lower levies on British cars and lift them entirely on steel and aluminium. In return, Britain will open up markets to US beef and other farm products, but a 10 percent baseline levy on British goods remained intact.”With the UK having basked in trade deal glory yesterday, the spotlight has now turned to China,” said Russ Mould, investment director at AJ Bell.US Treasury Secretary Scott Bessent and US Trade Representative Jamieson Greer are set to meet Chinese Vice Premier He Lifeng in Switzerland this weekend — their first formal talks since Trump raised tariffs on Chinese imports to 145 percent.Trump told reporters that he thought the talks would be “substantive” and when asked if reducing the levies was a possibility, he said “it could be”.That could see Beijing dial back some of its own 125 percent tariffs on US goods.”China is America’s biggest rival in the trade war and any sign of a compromise in their tit-for-tat tariff spat could be taken positively by markets,” Mould added. US Commerce Secretary Howard Lutnick warned agreements with Japan and South Korea could take longer to reach, while adding that there was “a lot of work” in striking a deal with India.Trump also flagged efforts at home to push through the tax cuts he promised during the election campaign.In company news, shares in Commerzbank rose more than two percent after the German lender reported its best quarterly profit since 2011. British airways owner IAG climbed two percent in London after it unveiled a big order for Boeing and Airbus jets and expressed optimism for air travel demand. – Key figures at around 1030 GMT -Frankfurt – DAX: UP 0.6 percent at 23,499.44 pointsLondon – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,577.06 Paris – CAC 40: UP 0.8 percent at 7,753.91Tokyo – Nikkei 225: UP 1.6 percent at 37,503.33 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.4 percent at 22,867.74 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.3 percent at 3,342.00 (close)New York – Dow: UP 0.6 percent at 41,368.45 (close)Euro/dollar: UP at $1.1246 from $1.1230 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3272 from $1.3249Dollar/yen: DOWN at 145.33 yen from 145.82 yenEuro/pound: DOWN at 84.70 pence from 84.73 penceBrent North Sea Crude: UP 1.8 percent at $63.97 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.9 percent at $61.07 per barrel