France: faute de budget pour 2025, le gouvernement reconduit celui de l’année écoulée
Dépourvu d’un budget en bonne et due forme pour 2025, le gouvernement a reconduit in extremis les plafonds de dépenses des ministères initialement accordées pour 2024, mais compte les limiter aux “dépenses essentielles” jusqu’à l’adoption d’un budget.A partir du 1er janvier, les ministères pourront continuer d’engager des dépenses dans la limite de ce que prévoyait la loi de finance initiale de 2024, selon un décret publié mard au Journal officiel.Ils devront toutefois ne consommer que  “le minimum de crédits que le gouvernement juge indispensable pour poursuivre l’exécution des services publics”, a indiqué le ministère des Comptes publics à l’AFP, notamment ce qui concerne les “dépenses essentielles”.Cela concerne notamment le paiement des salaires des fonctionnaires. Mais, par exemple, “aucune création nette d’emplois n’interviendra pendant” cette période, précise une circulaire envoyée aux ministres.Consulté par l’AFP, ce document précise que 75% des crédits accordés mardi par le décret seront gelés début 2025.Ce gel de crédits se fera jusqu’à l’adoption par le Parlement d’un budget pour 2025. D’autres crédits pourraient toutefois être débloqués si le budget tardait à être adopté.C’est la première mission de François Bayrou, nommé Premier ministre le 13 décembre.Prêt aux “compromis” avec l’opposition, et soucieux “qu’un budget soit adopté”, le nouveau ministre de l’Économie, Éric Lombard, va tenter de procéder “par le dialogue” en invitant tous les partis représentés au Parlement à venir en discuter à Bercy, avait-il fait savoir dimanche.M. Bayrou espère une adoption “à la mi-février”, sans toutefois être “sûr d’y arriver”. Il compte pour ce faire repartir de “la copie qui a été votée” au Parlement avant la censure du gouvernement de son prédécesseur, Michel Barnier.Le précédent gouvernement de Michel Barnier avait présenté en octobre son projet de budget pour 2025, déficitaire comme c’est le cas en France depuis 1975 malgré les économies envisagées pour réduire le “trou” entre recettes et dépenses. Parmi les pistes proposées, comme la désindexation partielle des retraites l’an prochain, certaines ont déplu aux députés du Rassemblement national et de la gauche, qui ont voté le 4 décembre la censure du gouvernement, empêchant l’adoption du projet de budget sans vote via l’article 49.3 de la Constitution.- Une loi spéciale dans l’urgence -Dans l’attente de l’adoption d’un nouveau budget, le Parlement a voté mi-décembre une loi spéciale qui permet à l’exécutif de continuer de prélever l’impôt, d’emprunter pour financer l’Etat et la Sécurité sociale et de dépenser les crédits sur la base du budget 2024. La loi spéciale ne permet toutefois pas de pratiquer la traditionnelle indexation sur l’inflation du barème de l’impôt sur le revenu. En conséquence, sans nouveau budget, 380.000 nouveaux ménages risquent d’être assujettis à l’impôt sur le revenu, et des millions de contribuables d’en payer davantage. Au 1er janvier, l’absence de budget pour 2025 n’aura toutefois pas d’impact immédiat sur les impôts de Français, qui ne seront pas prélevés davantage, a indiqué le ministère des Comptes publics à l’AFP. La hausse de l’impôt sur le revenu pourra toutefois se manifester ultérieurement, après la déclaration de revenus au printemps, si aucun budget n’était adopté d’ici là . Le taux de prélèvement à la source est mis à jour en septembre. – Déficit excessif -Autre conséquence de l’absence d’un budget voté: les retraites de base vont être davantage augmentées que ce que prévoyait le gouvernement de M. Barnier dans son projet, à 2,2%.Pour une pension de base de 1.200 euros par exemple, la revalorisation représente une hausse de 26,4 euros mensuels, qui sera visible sur le versement de février.Pareillement, le bouclier tarifaire sur l’électricité prendra fin au 1er février mais sans la hausse de taxe envisagée par le précédent projet de budget. Une aubaine pour les ménages qui bénéficieront d’une baisse de 14% de leur facture.La dette publique de la France a atteint fin septembre 113,7% du PIB, soit 3.303 milliards d’euros, l’une des plus élevée de la zone euro, tandis que le déficit public est attendu à 6,1% du PIB cette année, ce qui vaut au pays une procédure pour déficit excessif par la Commission européenne.Eric Lombard souhaite, dans le budget qui sera voté en 2025, que le déficit soit inscrit “un peu au-dessus de 5 %” du PIB, “de façon à protéger la croissance”. Cela implique d’éventuelles hausses d’impôt “très limitées” mais surtout “des économies supplémentaires”, a-t-il indiqué.
Le Pen espère que 2025 sera une “année décisive” pour remettre la France “dans la course de l’Histoire”
Marine Le Pen (RN) a souhaité mardi que 2025 soit une “année décisive” pour remettre la France et l’UE “dans la course de l’Histoire”, espérant un “dénouement heureux” à l’actuelle instabilité gouvernementale qui passerait par une “décision démocratique”, dans ses voeux aux Français.”2025 sera une année décisive où se décidera sans aucun doute la transition politique qui peut seule inverser le cours des événements et remettre la France et même l’Europe dans la course de l’Histoire”, a affirmé la présidente des députés RN dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.   “C’est du peuple et donc par une décision démocratique que viendra le dénouement heureux d’une situation que chacun déplore et dont il faut sortir la France au plus vite”, a estimé Mme Le Pen, qui avait dit mi-décembre se préparer à une présidentielle anticipée.Considérant que le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, est “définitivement déconsidéré”, elle a déploré le “tête-à -queue institutionnel” de la dissolution de l’Assemblée nationale et dénoncé les “combines indignes de second tour (des élections législatives qui) ont faussé les logiques électorales naturelles et conduit mécaniquement le pays à la paralysie parlementaire et gouvernementale”.Fustigeant les forces politiques dont l’unique programme est “de se maintenir au pouvoir” et qui “nous amènent au désastre”, elle s’est dite persuadée “que nous pouvons inverser ces funestes dynamiques”.Mme Le Pen, dont les députés ont voté la censure du gouvernement de Michel Barnier avec les voix de la gauche, a présenté l’alliance entre son parti et l’UDR d’Eric Ciotti, l’ancien patron de LR qui a rejoint le RN aux législatives, comme une “force d’alternance pour la France et pour l’Europe (qui) a vocation à s’élargir encore pour réunir tous les patriotes française, de droite, de gauche et d’ailleurs”. “C’est de ce grand rassemblement du peuple français, qui est notre projet, qu’émergera une nouvelle élite de dirigeants qui pourra reconduire le redressement politique, économique, social et même psychologique de la patrie”, a-t-elle ajouté.  Le président du RN, Jordan Bardella, a également diffusé une vidéo. “En 2025, le RN sera plus fort que jamais”, a-t-il promis, dénonçant lui aussi les “manoeuvres des partis qui s’accrochent au pouvoir”. “En ces temps aux airs de fin de règne (…), rien ne peut arrêter un peuple qui s’est remis à espérer”, a-t-il assuré, promettant que le RN “fera vivre l’esprit de la Ve République face à ceux qui voudraient nous voir replonger dans la IVe”.
Xi says China must apply ‘more proactive’ macroeconomic policies in 2025
President Xi Jinping said China will put in place “more proactive” macroeconomic policies next year, state media reported, as he addressed a top political advisory body on Tuesday.The country has struggled this year to climb out of a slump fuelled by a property market crisis, weak consumption and soaring government debt.Beijing has unveiled a string of aggressive measures in recent months aimed at bolstering growth, including cutting interest rates, cancelling restrictions on home buying and easing the debt burden on local governments.But economists have warned that more direct fiscal stimulus aimed at shoring up domestic consumption is needed to restore full health in China’s economy.”We must… further comprehensively deepen reform, expand high-level opening up, better coordinate development and security, (and) implement more proactive and effective macroeconomic policies,” state broadcaster CCTV quoted Xi as telling the National Committee of the Chinese People’s Political Consultative Conference at a New Year’s tea party. Later, in a televised speech addressed to the nation, Xi admitted there were still roadblocks ahead.”The current economic operation faces some new situations, challenges from the uncertainty of the external environment, and pressure of transformation from old drivers of growth into new ones, but these can be overcome through hard work,” he said. Beijing is aiming for growth of around five percent this year, a goal officials have expressed confidence in achieving but which many economists believe it will narrowly miss.”The new quality productivity develops steadily, and annual GDP is expected to grow by about five percent,” Xi reiterated on Tuesday to the National Committee. The International Monetary Fund expects China’s economy to grow by 4.8 percent this year and 4.5 percent next year.- ‘Near-term boost’ -Xi’s comments came as Chinese authorities released optimistic factory activity figures, a sign that recent stimulus measures may be starting to take effect.China’s Purchasing Managers’ Index (PMI) — a key measure of industrial output — was 50.1 in December, marking a third consecutive month of expansion, the National Bureau of Statistics said on Tuesday.The figure was lower than Bloomberg analysts’ prediction of 50.2, but still above 50 which indicates an expansion in manufacturing activity.A reading below that shows a contraction.The key indicator slid for six months in the middle of the year before returning to expansion territory in October.The non-manufacturing PMI, which measures activity in the service sector, came in at 52.2 in December, up from 50.0 in November.”The official PMIs suggest that the economy gained momentum in December, driven by faster growth in the services and construction sectors,” Gabriel Ng of Capital Economics wrote in a note to clients Tuesday.”Increased policy support towards the end of the year has clearly provided a near-term boost to growth,” Ng wrote.Ng noted that export orders in particular rose to a four-month high in December, “probably helped by US importers ramping up orders in advance of potential (Donald) Trump tariffs” when the president-elect takes office in January.
Macron adresse ses voeux aux Français pour espérer tourner la page de la dissolution
Emmanuel Macron présente mardi soir ses voeux aux Français pour 2025 dans la traditionnelle allocution télévisée de la Saint-Sylvestre, dans l’espoir de tourner la page d’une année marquée par sa dissolution ratée de l’Assemblée nationale et la perte d’une grande part de son influence.”Ce sont ses huitièmes voeux” depuis son arrivée à l’Elysée en 2017, mais “les premiers dans un rôle un peu différent”, relève-t-on dans son entourage.Rentré de quelques jours de repos au fort de Brégançon sur la Méditerranée, le président de la République va bien revenir sur les “difficultés géopolitiques ou de politique intérieure”, à commencer par la dissolution de l’Assemblée nationale. Mais il devrait s’en tenir aux “grands enjeux”, sans dicter de solutions comme il a pu le faire par le passé, ajoute-t-on.”Auparavant, il était un président qui gouvernait”, donnant l’impulsion aux politiques publiques qui occupaient une part importante de ce discours du Nouvel An, relève un conseiller. Cette année, il sera “davantage dans un rôle de garant” et de “président qui préside”.C’est aussi la première fois que le chef de l’Etat s’exprime depuis qu’il a nommé le 13 décembre François Bayrou comme Premier ministre, dernier soubresaut d’une année politique scandée par les crises.Malgré l’arrivée à Matignon du centriste, son allié historique, Emmanuel Macron entend donc conserver une posture en retrait. Comme c’est le cas depuis que son camp a perdu les élections législatives anticipées de l’été à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, ouvrant la plus grave crise politique de la Ve République.”L’ombre de la dissolution va peser sur ces vÅ“ux”, car le président “est vraiment cornerisé” et doit tenter de “redonner un élan” à son second quinquennat, dit à l’AFP Philippe Moreau Chevrolet, professeur en communication à Sciences Po.S’il a déjà esquissé un timide mea culpa début décembre, il va peut-être tenter d’ouvrir de nouvelles perspectives, pour éloigner la petite musique de certains de ses opposants qui jugent inéluctable sa démission avant la fin de son mandat, en 2027.- “Décision démocratique” -La présidente des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, avait dit mi-décembre se préparer à une présidentielle anticipée. Dans ses propres voeux, elle affirme mardi que 2025 sera “une année décisive”, espérant un “dénouement heureux” à l’instabilité gouvernementale, qui passerait par une “décision démocratique”.De son côté, le nouveau Premier ministre a souhaité, à l’issue d’une visite à Mayotte dévastée par le cyclone Chido, une année de “réconciliation”, d'”action” et de “stabilité” face aux “fractures” récentes.Une gageure: faute de majorité dans une Assemblée nationale morcelée en trois blocs, son équipe s’appuie sur le même attelage fragile entre la macronie et le parti Les Républicains qui avait soutenu le précédent Premier ministre de droite Michel Barnier, finalement censuré trois mois après sa nomination. Le gouvernement Bayrou s’expose donc au même risque d’être renversé par les députés de gauche et d’extrême droite.Et ce, alors que le pays entame 2025 sans budget voté malgré des déficits alarmants.Il y a un an, lors de ses voeux, le président de la République annonçait une année de “fiertés françaises”, avec le 80e anniversaire du Débarquement allié en Normandie, les Jeux olympiques de Paris et la réouverture de Notre-Dame cinq ans après l’incendie. Autant de paris réussis.Mais il évoquait aussi une année de “réarmement de la Nation” pour faire face aux défis à venir.Et là , 2024 n’a pas tenu ses promesses.Les crises et les déconvenues se sont enchaînées: fronde paysanne inédite qui lui a valu un passage houleux au Salon de l’agriculture, émeutes en Nouvelle Calédonie sur fond d’impasse institutionnelle que sa visite express dans l’archipel n’est pas parvenue à résoudre, coup d’arrêt à la réindustrialisation du pays et procès en mauvaise gestion des finances publiques. Et l’année se termine sur la désolation et la colère à Mayotte.A l’international, la guerre se poursuit en Ukraine et à Gaza, même si M. Macron a remporté quelques succès diplomatiques, en contribuant à un cessez-le-feu au Liban entre Israël et le mouvement chiite Hezbollah, ou en réunissant à Paris son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky avec le président élu des Etats-Unis Donald Trump.
Celebrated S.African contemporary dancer Dada Masilo dies aged 39Tue, 31 Dec 2024 10:04:13 GMT
The dance world mourned Tuesday the internationally acclaimed South African dancer and choreographer Dada Masilo, who died in hospital at the weekend aged 39. Â Masilo died unexpectedly on Sunday after a brief illness, a spokesperson for her family said in a statement.Born in Soweto, she was described as a sprite-like, energetic dancer and a fearless …
Asian stocks dip as Santa snubs Wall Street
Asian stocks ended the year mainly in the red on Tuesday after worries about 2025 and profit-taking turned Wall Street’s usual holiday period “Santa Claus rally” into a mini-rout.The three main US indices all slumped around one percent on Monday, adding to Friday’s losses, with Tesla down 3.3 percent and Facebook owner Meta off 1.4 percent. Volumes were thin but brokers said investors were locking in gains after a bumper 2024, particularly for the “Magnificent Seven” troop of US tech giants.Concerns about the slow pace of US interest rate cuts by the Federal Reserve and uncertainty about incoming president Donald Trump’s tariff plans were also souring the mood.”In Asia, notably China, tariffs may appear to be a manageable obstacle if they were the only concern,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.”However, China’s economic difficulties go well beyond simple trade conflicts. The nation is also contending with serious domestic consumption challenges and self-induced setbacks in its technology sector,” Innes said.China’s Purchasing Managers’ Index (PMI) for manufacturing was 50.1 in December, signalling a third consecutive month of expansion, official data showed on Tuesday.President Xi Jinping said China would put in place “more proactive” macroeconomic policies next year, according to state media, with economists warning that more direct fiscal stimulus aimed at shoring up domestic consumption was needed.Shanghai’s Composite Index closed down 1.6 percent on the last day of the year at 3,351.76. Stocks in Sydney, Taipei and Wellington were all down.Tokyo was spared the year-end ennui after the Nikkei 225 shut up shop on Monday with its best year-end close since Japan’s asset bubble burst in the 1990s.Hong Kong was a rare bright spot among other Asian indices on Tuesday, but only just, closing up 0.1 percent at 20,059.95. Seoul also closed on Monday, before another day of tragedy and turmoil in South Korea.Rescuers handed over the first bodies from the crash of a Jeju Air Boeing 737-800 to grieving families on Tuesday, South Korea’s deadliest air disaster on its own soil in which 179 people were killed.Boeing shares fell more than five percent on Wall Street on Monday before recovering. On the political front, a South Korean court issued an arrest warrant for Yoon Suk Yeol, the impeached and suspended president who briefly declared martial law on December 3.- Key figures around 0800 GMT -Tokyo – Nikkei 225: closedHong Kong – Hang Seng Index: UP 0.1 percent at 20,059.95Shanghai – Composite: DOWN 1.6 percent at 3,351.76 Euro/dollar: UP at $1.0413 from $1.0401 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.2554 from $1.2548Dollar/yen: UP at 156.16 yen from 156.41 yenEuro/pound: DOWN at 82.95 pence from 82.93 penceWest Texas Intermediate: UP 0.7 percent at $71.49 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $74.49 per barrelburs-pbt/lb