Décès d’Anne-Marie Comparini, fidèle de Bayrou en Rhône-Alpes

Anne-Marie Comparini, fidèle de François Bayrou et ancienne présidente de la région Rhône-Alpes, est décédée dans la nuit de samedi à dimanche à l’âge de 77 ans, a-t-on appris auprès de son entourage.L’ancienne députée du Rhône est décédée aux environs de 2h dimanche, à l’hôpital Édouard Herriot de Lyon où elle avait été admise aux urgences le 31 décembre, a indiqué un de ses proches à l’AFP.”Anne-Marie Comparini, une femme de conscience et de courage”, a réagi le Premier ministre sur X. “Intransigeante, refusant la compromission avec le Front national, elle devint pendant six années présidente de la région. Nous l’aimions et je l’aimais”, a-t-il ajouté.Dans un communiqué, l’Elysée a salué une “grande humaniste” aux “convictions indéracinables” qui a incarné “le visage d’une fermeté républicaine”, prenant “publiquement ses distances” quand l’UDF Charles Millon a été élu président avec les voix du Front national. Née le 11 juillet 1947 à Orange (Vaucluse), Anne-Marie Comparini était encartée à l’UDF (centre-droit) et avait occupé les fonctions d’assistante parlementaire de l’ancien Premier ministre Raymond Barre de 1978 à 2001, ex-député du Rhône. Elle en est également l’adjointe à la politique de la Ville et des universités à la mairie de Lyon, quand M. Barre prend les rênes de la commune, entre 1995 et 2001.Elue pour la première fois en 1986 au conseil régional de Rhône-Alpes (qui deviendra Auvergne-Rhône-Alpes avec la fusion de 2015), elle y sera régulièrement réélue jusqu’à en prendre la présidence en 1999.Anne-Marie Comparini est alors élue avec les voix de la gauche et les élus UDF qui retirent leur soutien à Charles Millon après qu’il a accepté les voix du Front national en 1998.Candidate à sa succession en 2004 sous l’étiquette UDF-UMP, elle échoue face au socialiste Jean-Jack Queyranne.Députée du Rhône depuis 2002, elle se présente aux législatives de 2007 sous l’étiquette d’union UDF et Modem, tout nouvelle formation du centre fondée par le Premier ministre actuel François Bayrou. Mais elle est battue dès le premier tour.Pressentie pour être candidate à la mairie de Lyon pour le parti de François Bayrou, elle annonce cependant son retrait de la politique peu après les législatives de 2007.Elle a néanmoins déclaré soutenir Emmanuel Macron, président son comité de soutien lyonnais en 2022.”Notre pays perd une femme d’honneur et de valeurs”, a réagi Patrick Mignola, ministre des Relations avec le Parlement, ex-député de Savoie et ancien vice-président de la région. Les élues et élus au Grand Lyon du groupe Alliance Sociale Démocrate et Progressiste (centre et gauche) ont loué la “gestion exemplaire” qui a marqué la présidence de Mme Comparini. “Première femme à présider la région Rhône-Alpes, elle a su incarner le courage et l’engagement face aux défis de son époque, notamment en s’opposant fermement à l’extrême droite”, ont-ils ajouté dans un communiqué commun. 

France holds Algerian influencers on charges of urging violenceSun, 05 Jan 2025 19:03:49 GMT

French authorities on Sunday held three Algerians suspected of inciting violence in TikTok videos, with at least two of them facing terror-related charges.The arrests come amid growing political tensions between Paris and its former North African colony.A video blogger known as “Imad Tintin” was arrested Friday outside Grenoble after publishing a video urging followers to …

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Le Pen à Mayotte veut “écouter” ses habitants et mettre la pression sur le gouvernement

La cheffe de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, arrivée dimanche à Mayotte, entend “écouter” ses habitants pendant deux jours, jugeant que le plan de reconstruction prévu par le gouvernement après le passage du cyclone Chido “ne va pas assez loin”.Pas de comité de soutien à l’arrivée ni d’accueil avec des couronnes de fleurs cette fois pour la leader de l’extrême droite, au regard du contexte dans ce territoire où elle engrange par ailleurs d’excellents scores électoraux, mais un coup de pression politique. Le plan du gouvernement nommé “Mayotte debout” ne “va pas assez loin parce que je pense qu’il manque un volet important qui est un volet diplomatique sans lequel beaucoup des choses qui sont promises ne seront pas tenues”, a-t-elle déclaré à sa descente d’un avion de la sécurité civile à l’aéroport de Dzaoudzi.”Sans régler le problème de l’immigration clandestine, rien ne sera utile”, a-t-elle ajouté, en référence à la forte pression migratoire, notamment des Comores voisines, que subit ce département, le plus pauvre de France. Et de promettre d'”amender” en ce sens le projet de loi d’urgence qui doit être présenté mercredi en Conseil des ministres.A défaut d’apporter des tonnes d’aide, ou de pouvoir annoncer des mesures comme Emmanuel Macron puis François Bayrou avant elle, Mme Le Pen a dit venir d’abord “écouter” les Mahorais et leur “souffrance”, pour s’en faire la “porte-parole”, trois semaines après le passage de Chido.- “Plein de poissons” -“On est encore confronté à l’urgence. Il y a encore la moitié de la population qui n’a pas d’électricité, il y a encore de la population qui n’a pas d’eau, qui n’a pas de nourriture”, a-t-elle fait valoir. Pourtant, selon le ministère de l’Intérieur samedi, “100% de la population est raccordée à l’eau courante” et “69,7% de la population générale est alimentée” en électricité, “malgré des disparités importantes entre les communes”.”J’espère que la souffrance des Mahorais suffit à mettre la pression sur le gouvernement”, a encore dit Marine Le Pen qui a ensuite rencontré des militaires et pompiers sur une base utilisée par la sécurité civile. Lundi elle visitera le centre hospitalier puis ambitionne d’effectuer un tour de l’île pour y rencontrer élus et habitants dans le nord (Dzoumonié, Hamjago), l’ouest (Sohoa, Sada) et le sud-ouest (Boueni), des lieux qui restent encore difficiles d’accès.Devant le marché de Mamoudzou, chef-lieu de l’archipel, désert en ce dimanche après-midi, Mohamed Ali affirme à l’AFP que “Marine Le Pen est ici chez elle”. D’ailleurs, “les Mahorais ont +mahorisé+ son prénom et l’appellent Mariama”, souligne-t-il.  “Avec (ses positions) sur l’immigration”, c’est “comme un pêcheur qui aime pêcher. Pour Marine Le Pen, à Mayotte, il y a plein de poissons”.Le RN et sa dirigeante ont effectivement été plébiscités aux dernières élections présidentielles et législatives. Le parti à la flamme y a même obtenu en juillet un de ses deux premiers sièges de députés en outre-mer. – “Récupération politique” -L’accueil s’annonce en tout cas moins hostile que pour le chef de l’Etat, chahuté lors de sa venue, quelques jours à peine après la catastrophe. Une prise à partie qu’il attribuera ensuite à “des gens du Rassemblement national”.A l’inverse, Chafika Madi juge ce déplacement “inutile”, comme ceux des autres responsables politiques. L’important est plutôt “d’envoyer de l’eau, de quoi manger et reconstruire”, considère la commerçante de 36 ans.La députée écologiste Sandrine Rousseau a fustigé dimanche sur BFMTV une opération de “récupération politique” par Mme Le Pen. “Avant de parler d’immigration, parlons d’abord de la condition des gens”, a ajouté l’élue.Dans une tribune commune publiée par le Figaro le jour de la visite de Mme Le Pen, le ministre d’Etat chargé des Outre-mer Manuel Valls, et ses collègues de l’Intérieur Bruno Retailleau et des Armées Sébastien Lecornu promettent des “mesures de fermeté” contre l’immigration irrégulière dans le second projet de loi “programme” prévu dans quelques mois.Comme “allonger la durée de résidence régulière des parents (requise pour) l’accès des enfants à la nationalité française”. Ils se fixent aussi l’objectif d'”augmenter les éloignements de clandestins, de 25.000 aujourd’hui, à 35.000 demain”.Face à l’immigration irrégulière (La population de Mayotte est estimée par l’Insee à 320.000 habitants, dont la moitié ne possède pas la nationalité française, mais il pourrait y avoir “100.000 à 200.000 personnes de plus, compte tenu de l’immigration illégale”, selon une source proche des autorités), François Bayrou avait plaidé pour un recensement de la population et posé la “question” de revenir sur le droit du sol à Mayotte, déjà restreint dans l’archipel.Sa prédécesseure Elisabeth Borne, désormais ministre de l’Education nationale, a elle estimé sur BFMTV que l’abrogation du droit du sol à Mayotte n’était “pas la bonne voie” car “il y a d’autres mesures” possibles. gbh-ola-gf-cc-are/jmt/gvy

France holds two Algerian influencers on charges of urging violenceSun, 05 Jan 2025 16:55:34 GMT

French authorities were on Sunday holding two Algerians who have wide followings on social media platform TikTok on suspicion of inciting terror, after they allegedly published posts urging acts of violence in France.The arrests of the two men — in Brest in the west of France and Grenoble in the southeast — come against the …

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Captain Masood leads Pakistan fight back in second TestSun, 05 Jan 2025 16:32:34 GMT

Shan Masood and Babar Azam shared a record opening partnership as Pakistan fought back after conceding a 421-run first innings deficit on the third day of the second Test against at Newlands on Sunday.Pakistan were 213 for one in their follow-on innings at close of play, still 208 runs short of making South Africa bat …

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Régularisation des travailleurs sans-papiers: les métiers en tension actualisés “fin février”

Prévue par la loi immigration promulguée début 2024, l’actualisation de la liste des métiers en tension dans lesquels les travailleurs sans-papiers peuvent être régularisés devrait être publiée “fin février”, a affirmé dimanche la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet.”Avec (le ministre de l’Intérieur) M. Retailleau, on travaille sur la question de la régularisation des sans-papiers, puisque nous devons signer ensemble une circulaire”, a-t-elle déclaré dans un entretien à France Inter/France Télévisions/Le Monde.Ce texte attendu prochainement doit durcir les critères d’admission qui ont permis en 2023 à 34.724 personnes d’obtenir des papiers, selon les données du ministère de l’Intérieur.Il doit remplacer la circulaire Valls qui, depuis 2012, permet à un étranger en situation irrégulière de demander une “admission exceptionnelle au séjour” (AES) pour motif familial, économique ou étudiant. A charge du préfet de l’accepter ou pas.”Le problème de la circulaire Valls, c’est que ça obligeait la personne en situation irrégulière et qui travaillait, à demander une autorisation à son patron”, a expliqué la ministre.”Ce qui serait une véritable nouveauté aujourd’hui ce serait, grâce à la loi, de pouvoir demander spontanément une régularisation sans être dans la main du patron”, a-t-elle poursuivi.Les ministères du Travail et de l’Intérieur ont cartographié “région par région” les métiers en tension, “tous niveaux de qualification confondues”, a expliqué Mme Panosyan-Bouvet, précisant qu'”ingénieurs et élèves en master” représentent “un tiers de l’immigration économique”.Interrogée sur la date de publication de la liste des métiers concernés, elle a indiqué s’être “engagée auprès des partenaires sociaux” sur “fin février”.Quelques semaines après son arrivée place Beauvau, Bruno Retailleau, reconduit dans le gouvernement Bayrou, avait annoncé la réécriture de la circulaire Valls.La circulaire Valls permet aux préfectures de régulariser par le travail ou pour motif familial quelque 30.000 travailleurs sans-papiers par an.Pour être admissible, un travailleur sans-papiers doit vivre depuis au moins trois ans en France et justifier d’au moins deux ans de travail. Ils étaient 11.525 à en avoir bénéficié en 2023. “Moi ce que j’aime avec M Retailleau, (…) on est d’accord, on n’est pas d’accord, mais c’est une forme de colonne vertébrale”, a déclaré Mme Panosyan-Bouvet au sujet de son collègue de Beauvau.”Cela participe de la recherche du compromis. On peut avoir des histoires politiques différentes (…), mais on peut s’entendre aussi sur le besoin d’ordre, de sécurité et de justice régalienne”, a-t-elle justifié.