Macron, Merz, Starmer et Tusk à Kiev pour appeler Moscou à un cessez-le-feu “inconditionnel” de 30 jours

Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Donald Tusk sont arrivés à Kiev samedi matin pour afficher leur soutien à l’Ukraine et réclamer, de concert avec les États-Unis, un “cessez-le-feu complet” de 30 jours à Moscou, au lendemain d’une démonstration de force diplomatique russe.Cette visite des dirigeants français, allemand, britannique et polonais répond symboliquement aux commémorations en grande pompe des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie tenues vendredi sur la place Rouge autour du président russe Vladimir Poutine et d’une vingtaine de dirigeants étrangers, dont le président chinois Xi Jinping.”Nous continuerons d’accroître notre soutien à l’Ukraine. Nous intensifierons notre pression sur la machine de guerre russe jusqu’à ce que la Russie accepte un cessez-le-feu durable”, ont prévenu les quatre dirigeants européens dans une déclaration commune.Le président français, le chancelier allemand et le Premier ministre britannique sont sortis ensemble samedi du train qui les a amenés depuis la Pologne, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ils doivent rejoindre plus tard le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre polonais. M. Tusk, arrivé séparément, a publié sur X une vidéo de son arrivée à la gare de Kiev. Les quatre dirigeants ont été accueillis à la gare par le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, et le ministre des Affaires étrangères, Andriï Sybiga. Le quatuor va participer à Kiev à une réunion virtuelle avec les autres dirigeants de la “coalition des volontaires”, ces pays occidentaux, essentiellement européens, prêts à apporter des “garanties de sécurité” à l’Ukraine.Selon leur déclaration, ils informeront ainsi les autres pays des “progrès réalisés en vue d’une future coalition rassemblant des forces aériennes, terrestres et maritimes” pour aider l’armée ukrainienne “après un éventuel accord de paix” avec la Russie, qui envahit l’Ukraine depuis trois ans.Paris et Londres assurent le pilotage de cette coalition aux contours encore flous.Après avoir embarqué dans le même train en Pologne près de la frontière avec l’Ukraine, MM Macron, Starmer et Merz, en tenue décontractée, ont eu un échange à trois durant le voyage, ont constaté des journalistes de l’AFP.Les Européens se rendent à Kiev forts de l’appel du président américain Donald Trump, qui a pressé jeudi la Russie d’accepter un “cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours”. Il a menacé de nouvelles sanctions occidentales en cas d’échec.Emmanuel Macron a affirmé vendredi souhaiter aboutir “dans les prochaines heures et les prochains jours” à un plan commun américano-européen de cessez-le-feu, assorti de nouvelles “sanctions économiques massives” en cas d’échec.”Aux côtés des États-Unis, nous appelons la Russie à accepter un cessez-le-feu complet et inconditionnel de 30 jours afin de permettre la tenue de pourparlers en vue d’une paix juste et durable”, ont ajouté les quatre  dirigeants dans leur déclaration.- Armes occidentales -Vendredi à Moscou, Vladimir Poutine a célébré le “courage” des soldats russes engagés dans ce pire conflit armé en Europe depuis le Deuxième guerre mondiale qui a fait des dizaines de milliers de morts dans chaque pays.Sur la chaîne américaine ABC, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé qu’un cessez-le-feu devrait être précédé d’un arrêt des livraisons d’armes occidentales, faute de quoi cela donnerait “un avantage à l’Ukraine” à un moment où “les troupes russes avancent de manière assurée” sur le front.Moscou a rejeté pour l’instant les appels au cessez-le-feu, se contenant de décréter unilatéralement une trêve de trois jours qui doit s’achever samedi à minuit, à l’occasion des célébrations de la victoire sur l’Allemagne nazie. L’Ukraine a évoqué des centaines des violations.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, et son début de rapprochement spectaculaire avec le maître du Kremlin, les Ukrainiens et les Européens redoutent un accord qui se nouerait sans leur consentement.Mais ils espèrent avoir réussi à accorder leurs violons avec le président américain, notamment depuis un tête-à-tête Trump-Zelenksy à Rome à l’occasion des funérailles du pape François le 26 avril.Pour Emmanuel Macron, il s’agit de la deuxième visite en Ukraine depuis le début de la guerre après celle de juin 2022 — à l’époque avec les dirigeants allemand et italien.”Que les dirigeants de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de la Pologne viennent en bloc quatre jours après l’élection du chancelier allemand, ça montre l’unité, la force, la réactivité de l’Europe”, estime un proche du président français. “Et puis c’est en miroir avec les célébrations de Poutine.”

Macron, Merz, Starmer et Tusk à Kiev pour appeler Moscou à un cessez-le-feu “inconditionnel” de 30 jours

Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Donald Tusk sont arrivés à Kiev samedi matin pour afficher leur soutien à l’Ukraine et réclamer, de concert avec les États-Unis, un “cessez-le-feu complet” de 30 jours à Moscou, au lendemain d’une démonstration de force diplomatique russe.Cette visite des dirigeants français, allemand, britannique et polonais répond symboliquement aux commémorations en grande pompe des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie tenues vendredi sur la place Rouge autour du président russe Vladimir Poutine et d’une vingtaine de dirigeants étrangers, dont le président chinois Xi Jinping.”Nous continuerons d’accroître notre soutien à l’Ukraine. Nous intensifierons notre pression sur la machine de guerre russe jusqu’à ce que la Russie accepte un cessez-le-feu durable”, ont prévenu les quatre dirigeants européens dans une déclaration commune.Le président français, le chancelier allemand et le Premier ministre britannique sont sortis ensemble samedi du train qui les a amenés depuis la Pologne, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ils doivent rejoindre plus tard le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre polonais. M. Tusk, arrivé séparément, a publié sur X une vidéo de son arrivée à la gare de Kiev. Les quatre dirigeants ont été accueillis à la gare par le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, et le ministre des Affaires étrangères, Andriï Sybiga. Le quatuor va participer à Kiev à une réunion virtuelle avec les autres dirigeants de la “coalition des volontaires”, ces pays occidentaux, essentiellement européens, prêts à apporter des “garanties de sécurité” à l’Ukraine.Selon leur déclaration, ils informeront ainsi les autres pays des “progrès réalisés en vue d’une future coalition rassemblant des forces aériennes, terrestres et maritimes” pour aider l’armée ukrainienne “après un éventuel accord de paix” avec la Russie, qui envahit l’Ukraine depuis trois ans.Paris et Londres assurent le pilotage de cette coalition aux contours encore flous.Après avoir embarqué dans le même train en Pologne près de la frontière avec l’Ukraine, MM Macron, Starmer et Merz, en tenue décontractée, ont eu un échange à trois durant le voyage, ont constaté des journalistes de l’AFP.Les Européens se rendent à Kiev forts de l’appel du président américain Donald Trump, qui a pressé jeudi la Russie d’accepter un “cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours”. Il a menacé de nouvelles sanctions occidentales en cas d’échec.Emmanuel Macron a affirmé vendredi souhaiter aboutir “dans les prochaines heures et les prochains jours” à un plan commun américano-européen de cessez-le-feu, assorti de nouvelles “sanctions économiques massives” en cas d’échec.”Aux côtés des États-Unis, nous appelons la Russie à accepter un cessez-le-feu complet et inconditionnel de 30 jours afin de permettre la tenue de pourparlers en vue d’une paix juste et durable”, ont ajouté les quatre  dirigeants dans leur déclaration.- Armes occidentales -Vendredi à Moscou, Vladimir Poutine a célébré le “courage” des soldats russes engagés dans ce pire conflit armé en Europe depuis le Deuxième guerre mondiale qui a fait des dizaines de milliers de morts dans chaque pays.Sur la chaîne américaine ABC, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé qu’un cessez-le-feu devrait être précédé d’un arrêt des livraisons d’armes occidentales, faute de quoi cela donnerait “un avantage à l’Ukraine” à un moment où “les troupes russes avancent de manière assurée” sur le front.Moscou a rejeté pour l’instant les appels au cessez-le-feu, se contenant de décréter unilatéralement une trêve de trois jours qui doit s’achever samedi à minuit, à l’occasion des célébrations de la victoire sur l’Allemagne nazie. L’Ukraine a évoqué des centaines des violations.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, et son début de rapprochement spectaculaire avec le maître du Kremlin, les Ukrainiens et les Européens redoutent un accord qui se nouerait sans leur consentement.Mais ils espèrent avoir réussi à accorder leurs violons avec le président américain, notamment depuis un tête-à-tête Trump-Zelenksy à Rome à l’occasion des funérailles du pape François le 26 avril.Pour Emmanuel Macron, il s’agit de la deuxième visite en Ukraine depuis le début de la guerre après celle de juin 2022 — à l’époque avec les dirigeants allemand et italien.”Que les dirigeants de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de la Pologne viennent en bloc quatre jours après l’élection du chancelier allemand, ça montre l’unité, la force, la réactivité de l’Europe”, estime un proche du président français. “Et puis c’est en miroir avec les célébrations de Poutine.”

Macron, Merz, Starmer et Tusk à Kiev pour appeler Moscou à un cessez-le-feu “inconditionnel” de 30 jours

Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Donald Tusk sont arrivés à Kiev samedi matin pour afficher leur soutien à l’Ukraine et réclamer, de concert avec les États-Unis, un “cessez-le-feu complet” de 30 jours à Moscou, au lendemain d’une démonstration de force diplomatique russe.Cette visite des dirigeants français, allemand, britannique et polonais répond symboliquement aux commémorations en grande pompe des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie tenues vendredi sur la place Rouge autour du président russe Vladimir Poutine et d’une vingtaine de dirigeants étrangers, dont le président chinois Xi Jinping.”Nous continuerons d’accroître notre soutien à l’Ukraine. Nous intensifierons notre pression sur la machine de guerre russe jusqu’à ce que la Russie accepte un cessez-le-feu durable”, ont prévenu les quatre dirigeants européens dans une déclaration commune.Le président français, le chancelier allemand et le Premier ministre britannique sont sortis ensemble samedi du train qui les a amenés depuis la Pologne, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ils doivent rejoindre plus tard le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre polonais. M. Tusk, arrivé séparément, a publié sur X une vidéo de son arrivée à la gare de Kiev. Les quatre dirigeants ont été accueillis à la gare par le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, et le ministre des Affaires étrangères, Andriï Sybiga. Le quatuor va participer à Kiev à une réunion virtuelle avec les autres dirigeants de la “coalition des volontaires”, ces pays occidentaux, essentiellement européens, prêts à apporter des “garanties de sécurité” à l’Ukraine.Selon leur déclaration, ils informeront ainsi les autres pays des “progrès réalisés en vue d’une future coalition rassemblant des forces aériennes, terrestres et maritimes” pour aider l’armée ukrainienne “après un éventuel accord de paix” avec la Russie, qui envahit l’Ukraine depuis trois ans.Paris et Londres assurent le pilotage de cette coalition aux contours encore flous.Après avoir embarqué dans le même train en Pologne près de la frontière avec l’Ukraine, MM Macron, Starmer et Merz, en tenue décontractée, ont eu un échange à trois durant le voyage, ont constaté des journalistes de l’AFP.Les Européens se rendent à Kiev forts de l’appel du président américain Donald Trump, qui a pressé jeudi la Russie d’accepter un “cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours”. Il a menacé de nouvelles sanctions occidentales en cas d’échec.Emmanuel Macron a affirmé vendredi souhaiter aboutir “dans les prochaines heures et les prochains jours” à un plan commun américano-européen de cessez-le-feu, assorti de nouvelles “sanctions économiques massives” en cas d’échec.”Aux côtés des États-Unis, nous appelons la Russie à accepter un cessez-le-feu complet et inconditionnel de 30 jours afin de permettre la tenue de pourparlers en vue d’une paix juste et durable”, ont ajouté les quatre  dirigeants dans leur déclaration.- Armes occidentales -Vendredi à Moscou, Vladimir Poutine a célébré le “courage” des soldats russes engagés dans ce pire conflit armé en Europe depuis le Deuxième guerre mondiale qui a fait des dizaines de milliers de morts dans chaque pays.Sur la chaîne américaine ABC, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé qu’un cessez-le-feu devrait être précédé d’un arrêt des livraisons d’armes occidentales, faute de quoi cela donnerait “un avantage à l’Ukraine” à un moment où “les troupes russes avancent de manière assurée” sur le front.Moscou a rejeté pour l’instant les appels au cessez-le-feu, se contenant de décréter unilatéralement une trêve de trois jours qui doit s’achever samedi à minuit, à l’occasion des célébrations de la victoire sur l’Allemagne nazie. L’Ukraine a évoqué des centaines des violations.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, et son début de rapprochement spectaculaire avec le maître du Kremlin, les Ukrainiens et les Européens redoutent un accord qui se nouerait sans leur consentement.Mais ils espèrent avoir réussi à accorder leurs violons avec le président américain, notamment depuis un tête-à-tête Trump-Zelenksy à Rome à l’occasion des funérailles du pape François le 26 avril.Pour Emmanuel Macron, il s’agit de la deuxième visite en Ukraine depuis le début de la guerre après celle de juin 2022 — à l’époque avec les dirigeants allemand et italien.”Que les dirigeants de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de la Pologne viennent en bloc quatre jours après l’élection du chancelier allemand, ça montre l’unité, la force, la réactivité de l’Europe”, estime un proche du président français. “Et puis c’est en miroir avec les célébrations de Poutine.”

Ethiopia journalists face renewed ‘climate of fear’Sat, 10 May 2025 05:46:00 GMT

Journalists are facing raids and terrorism charges in Ethiopia as the media denounces a renewed “climate of fear” ahead of elections next year. There had been hopes for greater press freedom after Prime Minister Abiy Ahmed took power in 2018, with exiled journalists encouraged to return.But a brutal war in the Tigray region from 2020 to …

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Gabon longs to cash in on sacred hallucinogenic remedySat, 10 May 2025 05:44:08 GMT

Beneath yellow fruit, hidden within the roots of the iboga plant in the forests of Gabon, lies a sacred treasure that the country is keen to make the most of.For centuries, religious devotees have eaten it — a psychotropic shrub that users say has addiction-fighting powers.It fascinates foreign visitors, psychiatric patients and rich pharmaceutical companies …

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Le Pakistan frappe l’Inde en riposte à des missiles indiens contre Islamabad

Le Pakistan a frappé samedi l’Inde après que New Delhi eut tiré des missiles sur des bases aériennes pakistanaises, dans l’une des pires confrontations entre les deux puissances nucléaires qui a déjà fait une cinquantaine de morts civils.Les pays membres du G7 ont appelé à “une désescalade immédiate” et les Etats-Unis, alliés historiques du Pakistan mais qui se sont rapprochés de l’Inde ces dernières décennies, ont offert leur médiation.Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a exhorté les deux pays à “rétablir une communication directe afin d’éviter toute erreur de calcul”, a déclaré la porte-parole du département d’État Tammy Bruce. La Chine a elle aussi appelé “fermement” à éviter toute escalade du conflit.Selon des sources de sécurité pakistanaises, leur armée a lancé samedi une riposte contre l’Inde après que New Delhi eut visé dans la nuit des bases aériennes pakistanaises, dont une aux portes d’Islamabad. Des journalistes de l’AFP ont entendu samedi matin des explosions retentir dans la ville de Srinagar, dans la partie indienne du Cachemire que se disputent les deux pays.L’armée indienne a confirmé samedi avoir été de nouveau attaquée par Islamabad, notamment par des drones, en plusieurs points le long de sa frontière occidentale. Elle a dénoncé “l’escalade évidente du Pakistan”.Avant l’aube samedi, deux explosions avaient retenti à Islamabad et à Rawalpindi, ville toute proche où se trouvent l’état-major et les services du renseignement.Le porte-parole de l’armée pakistanaise est alors apparu à la télévision d’Etat pour annoncer que “l’Inde a(avait) attaqué avec des missiles (…) les bases de Nour Khan, Mourid et Chorkot ont été visées”. – Missiles et drones -Mercredi, l’Inde avait frappé le territoire pakistanais, en représailles à un attentat commis le 22 avril dans le Cachemire indien. Cette attaque qui a tué 26 civils n’a pas été revendiquée mais New Delhi accuse Islamabad malgré ses dénégations.Depuis, les frappes de missiles, les tirs d’artillerie et les attaques de drones se succèdent alors que les deux rivaux depuis leur douloureuse partition en 1947, ignorent tout les appels à l’apaisement.De son côté, le G7 a mis en garde dans un communiqué contre “la poursuite de l’escalade militaire (qui) constitue une menace sérieuse pour la stabilité régionale”.Le groupe a exhorté les deux adversaires “à entreprendre un dialogue direct en vue d’une issue pacifique”.Face à cette escalade, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a aussitôt appelé le chef de l’armée pakistanaise Asim Mounir.Il “a continué d’exhorter les deux parties à trouver des moyens d’arriver à une désescalade et a proposé l’assistance des États-Unis pour entamer des discussions constructives afin d’éviter de futurs conflits”, selon un communiqué du département d’Etat.Après la visite de la diplomatie iranienne à Islamabad et New Delhi, le chef de la diplomatie saoudienne, Adel Al-Jubeir a également tenté une médiation en se rendant ces derniers jours dans les deux pays.- Aéroports fermés -New Delhi avait affirmé ces derniers jours avoir été la cible d’une vague d’attaques de drones pakistanais au Cachemire et au Penjab, Etat frontalier dans le nord-ouest.Ce que disent les deux camps est impossible à vérifier de source indépendante, notamment parce que de nombreuses zones sont inaccessibles.L’Inde a fermé 24 aéroports et les médias locaux affirment que le trafic aérien sera suspendu jusqu’à la semaine prochaine.Le centre de réflexion International Crisis Group (ICG) s’est inquiété de “la rhétorique belliqueuse, l’agitation intérieure et la logique jusqu’au-boutiste de la surenchère”.Des deux côtés de la frontière, des habitants enterrent leurs morts et tentent de reprendre le cours de leur vie sous la menace des bombardements.”Ce matin je suis venu au marché pour trouver un peu de travail mais tout est fermé”, déplore auprès de l’AFP Mohammed Lateef Bhat, un habitant d’Uri, au Cachemire indien. “Je vais rentrer les mains vides”.”Nos vies ne valent rien, à tout moment, des familles entières peuvent disparaître”, s’inquiète Nassir Ahmed Khan, 50 ans, depuis son village proche de la “Ligne de contrôle”. “Nos enfants ne peuvent pas dormir et on ne peut pas partager un repas tranquillement”.Des dizaines de millions d’enfants sont privés d’école des deux côtés de la frontière. La confrontation se fait aussi sur l’information.L’Inde a ordonné au réseau social X de bloquer plus de 8.000 comptes, dont ceux de médias internationaux. Le réseau d’Elon Musk a dit s’y être conformé à contrecœur, dénonçant une “censure”.New Delhi avait déjà exigé l’interdiction de plusieurs comptes de figures politiques, de célébrités ou de médias pakistanais.burs/nr/gmo/bpi

Le Pakistan frappe l’Inde en riposte à des missiles indiens contre Islamabad

Le Pakistan a frappé samedi l’Inde après que New Delhi eut tiré des missiles sur des bases aériennes pakistanaises, dans l’une des pires confrontations entre les deux puissances nucléaires qui a déjà fait une cinquantaine de morts civils.Les pays membres du G7 ont appelé à “une désescalade immédiate” et les Etats-Unis, alliés historiques du Pakistan mais qui se sont rapprochés de l’Inde ces dernières décennies, ont offert leur médiation.Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a exhorté les deux pays à “rétablir une communication directe afin d’éviter toute erreur de calcul”, a déclaré la porte-parole du département d’État Tammy Bruce. La Chine a elle aussi appelé “fermement” à éviter toute escalade du conflit.Selon des sources de sécurité pakistanaises, leur armée a lancé samedi une riposte contre l’Inde après que New Delhi eut visé dans la nuit des bases aériennes pakistanaises, dont une aux portes d’Islamabad. Des journalistes de l’AFP ont entendu samedi matin des explosions retentir dans la ville de Srinagar, dans la partie indienne du Cachemire que se disputent les deux pays.L’armée indienne a confirmé samedi avoir été de nouveau attaquée par Islamabad, notamment par des drones, en plusieurs points le long de sa frontière occidentale. Elle a dénoncé “l’escalade évidente du Pakistan”.Avant l’aube samedi, deux explosions avaient retenti à Islamabad et à Rawalpindi, ville toute proche où se trouvent l’état-major et les services du renseignement.Le porte-parole de l’armée pakistanaise est alors apparu à la télévision d’Etat pour annoncer que “l’Inde a(avait) attaqué avec des missiles (…) les bases de Nour Khan, Mourid et Chorkot ont été visées”. – Missiles et drones -Mercredi, l’Inde avait frappé le territoire pakistanais, en représailles à un attentat commis le 22 avril dans le Cachemire indien. Cette attaque qui a tué 26 civils n’a pas été revendiquée mais New Delhi accuse Islamabad malgré ses dénégations.Depuis, les frappes de missiles, les tirs d’artillerie et les attaques de drones se succèdent alors que les deux rivaux depuis leur douloureuse partition en 1947, ignorent tout les appels à l’apaisement.De son côté, le G7 a mis en garde dans un communiqué contre “la poursuite de l’escalade militaire (qui) constitue une menace sérieuse pour la stabilité régionale”.Le groupe a exhorté les deux adversaires “à entreprendre un dialogue direct en vue d’une issue pacifique”.Face à cette escalade, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a aussitôt appelé le chef de l’armée pakistanaise Asim Mounir.Il “a continué d’exhorter les deux parties à trouver des moyens d’arriver à une désescalade et a proposé l’assistance des États-Unis pour entamer des discussions constructives afin d’éviter de futurs conflits”, selon un communiqué du département d’Etat.Après la visite de la diplomatie iranienne à Islamabad et New Delhi, le chef de la diplomatie saoudienne, Adel Al-Jubeir a également tenté une médiation en se rendant ces derniers jours dans les deux pays.- Aéroports fermés -New Delhi avait affirmé ces derniers jours avoir été la cible d’une vague d’attaques de drones pakistanais au Cachemire et au Penjab, Etat frontalier dans le nord-ouest.Ce que disent les deux camps est impossible à vérifier de source indépendante, notamment parce que de nombreuses zones sont inaccessibles.L’Inde a fermé 24 aéroports et les médias locaux affirment que le trafic aérien sera suspendu jusqu’à la semaine prochaine.Le centre de réflexion International Crisis Group (ICG) s’est inquiété de “la rhétorique belliqueuse, l’agitation intérieure et la logique jusqu’au-boutiste de la surenchère”.Des deux côtés de la frontière, des habitants enterrent leurs morts et tentent de reprendre le cours de leur vie sous la menace des bombardements.”Ce matin je suis venu au marché pour trouver un peu de travail mais tout est fermé”, déplore auprès de l’AFP Mohammed Lateef Bhat, un habitant d’Uri, au Cachemire indien. “Je vais rentrer les mains vides”.”Nos vies ne valent rien, à tout moment, des familles entières peuvent disparaître”, s’inquiète Nassir Ahmed Khan, 50 ans, depuis son village proche de la “Ligne de contrôle”. “Nos enfants ne peuvent pas dormir et on ne peut pas partager un repas tranquillement”.Des dizaines de millions d’enfants sont privés d’école des deux côtés de la frontière. La confrontation se fait aussi sur l’information.L’Inde a ordonné au réseau social X de bloquer plus de 8.000 comptes, dont ceux de médias internationaux. Le réseau d’Elon Musk a dit s’y être conformé à contrecœur, dénonçant une “censure”.New Delhi avait déjà exigé l’interdiction de plusieurs comptes de figures politiques, de célébrités ou de médias pakistanais.burs/nr/gmo/bpi