Shakeel and Rizwan lead Pakistan recovery in fog-hit first Test

Saud Shakeel and Mohammad Rizwan hit unbeaten half-centuries to lead a Pakistan fightback in the first Test against the West Indies on Friday as the hosts reached 143-4 at the close of a fog-hit opening day.When bad light in Multan ended play with just 41.3 overs bowled, Shakeel was on 56 for his ninth half- century and Rizwan was 51 not out for his 11th.The pair added 97 after coming together with Pakistan in real trouble at 46-4.The left-right combination of Shakeel and Rizwan negotiated the three-spinner West Indies attack with aplomb after fast bowler Jayden Seales initially left the home team struggling.”This pitch is tough to bat on,” said Rizwan.”We batted with caution and just took advantage of loose balls. It’s tough to judge what should be a good total, but we will target 300 plus.”Sensing the dry and grassless Multan Stadium pitch will be tricky for batting on the last two days — and with spin set to play a major role — the home team opted to bat after winning the toss.But play was delayed because of early morning fog compounded by poor air quality, resulting in limited visibility and wiping out the first session.Shakeel has so far cracked four boundaries while Rizwan has seven hits to the fence.Seales finished with 3-21 off 10 overs.”My aim was to build pressure and get wickets,” he said. “I sense spin will play a major role on this pitch going forward.”Both teams started with three spinners and just one frontline fast bowler, and the tourists opened the bowling with left-arm spinner Gudakesh Motie alongside Seales.It was Seales who provided the breakthrough, forcing an edge off debutant Muhammad Hurraira to wicketkeeper Tevin Imlach in the sixth over. Hurraira scored six.Three overs later, Motie dismissed skipper Shan Masood off a faint edge to the wicketkeeper for 11, before Seales trapped Kamran Ghulam leg-before with a sharp incoming delivery for five.It became 46-4 when Babar Azam edged Seales behind the wicket for eight, continuing a poor run of scores at home for Pakistan’s premier batter.The two-match series is part of the World Test Championship. Pakistan currently rank eighth and the West Indies ninth and last.

L’Eglise catholique demande à la justice d’ouvrir une enquête sur l’abbé Pierre

Après l’ouverture de ses archives, l’Église catholique a pris une mesure à la symbolique forte vendredi en demandant à la justice d’ouvrir une enquête sur l’abbé Pierre, dans le sillage de nouvelles révélations de violences sexuelles.Le président de la Conférence des évêques de France (CEF) Éric de Moulins-Beaufort a annoncé sur RMC qu’il avait “saisi la justice” mardi pour qu’elle étudie la possibilité d’une enquête sur le prêtre, longtemps figure iconique de la défense des démunis mais qui a fait l’objet de nouvelles accusations gravissimes cette semaine.Le responsable explique avoir “écrit un signalement au procureur de Paris pour lui demander de réfléchir à ouvrir une enquête sur l’abbé Pierre”. Dans un communiqué la CEF précise que ce signalement a été fait “pour non-dénonciation de viols et agressions sexuelles sur personnes vulnérables et mineurs”.Il s’agit aussi d’enquêter sur “d’éventuelles autres victimes ou éventuels complices”, a précisé Mgr de Moulins-Beaufort, en soulignant que le parquet “a des moyens d’investigation qu’une commission d’enquête historique comme celle qu’a réunie Emmaüs (…) n’a pas”. Cette commission a commencé ses travaux en janvier pour une durée prévisible de deux ans.- “Vérité” -Car il faut aller “jusqu’au bout de la vérité”, a martelé le président de la CEF, en redisant son “horreur” après les nouvelles révélations du cabinet spécialisé Egaé lundi et la diffusion de deux documentaires télévisés cette semaine.Dans le rapport publié lundi, le prêtre décédé en 2007 est visé par neuf nouvelles accusations de violences sexuelles, ce qui porte à 33 le nombre total de témoignages depuis le premier rapport du cabinet Egaé, mandaté par Emmaüs, qui avait créé une déflagration en juillet.Parmi les nouvelles révélations, une membre de la famille de l’abbé Pierre assure avoir subi de sa part des “contacts sexuels sur ses seins et sa bouche à la fin des années 90”. Un autre témoignage fait état d’un “acte sexuel avec pénétration sur un garçon mineur”. “Tout cela mis bout à bout dessine le portrait d’un prédateur”, avait estimé lundi Tarek Daher, délégué général d’Emmaüs France.Selon Mgr de Moulins-Beaufort, “à chaque rapport du cabinet on franchit un seuil dans la découverte de ce qu’il a pu faire”, et “une sorte de système qu’il semble avoir construit”.Une action en justice risque toutefois de se heurter à des obstacles, compte-tenu de l’ancienneté des faits remontant à une période allant des années 50 aux années 2000.Ces faits ne peuvent faire l’objet de poursuites pénales s’agissant de l’abbé Pierre, mort, ce qui entraîne l’extinction de toute poursuite. Quant aux personnes qui n’ont pas dénoncé les actes, l’ancienneté des faits rend probable la prescription de toute infraction éventuelle — même si le calcul en la matière est toujours compliqué.- “Peine immense” -Vendredi le président de la CEF a redit aux victimes sa “peine immense”, et incité “toute personne qui aurait subi des violences sexuelles de la part de l’abbé Pierre à se manifester si elle le souhaite auprès de l”un des dispositifs d’écoute de l’Église, ou mis en place par Emmaüs”.Depuis les révélations de juillet l’Église s’est retrouvée sous pression pour faire la lumière sur le silence autour des comportements de l’abbé Pierre. Mgr de Moulins Beaufort a plusieurs fois assuré que l’affaire n’était pas de notoriété publique au sein de l’institution, même si quelques évêques avaient pu être au courant de comportements problématiques à l’époque.La CEF a ouvert en septembre les archives de l’Église sur l’abbé Pierre, dérogeant au délai habituel de 75 ans. Dans le mince dossier cartonné consulté par l’AFP, lettres et notes évoquent certes un comportement “problématique” mais la nature n’en est jamais explicitée.

L’Eglise catholique demande à la justice d’ouvrir une enquête sur l’abbé Pierre

Après l’ouverture de ses archives, l’Église catholique a pris une mesure à la symbolique forte vendredi en demandant à la justice d’ouvrir une enquête sur l’abbé Pierre, dans le sillage de nouvelles révélations de violences sexuelles.Le président de la Conférence des évêques de France (CEF) Éric de Moulins-Beaufort a annoncé sur RMC qu’il avait “saisi la justice” mardi pour qu’elle étudie la possibilité d’une enquête sur le prêtre, longtemps figure iconique de la défense des démunis mais qui a fait l’objet de nouvelles accusations gravissimes cette semaine.Le responsable explique avoir “écrit un signalement au procureur de Paris pour lui demander de réfléchir à ouvrir une enquête sur l’abbé Pierre”. Dans un communiqué la CEF précise que ce signalement a été fait “pour non-dénonciation de viols et agressions sexuelles sur personnes vulnérables et mineurs”.Il s’agit aussi d’enquêter sur “d’éventuelles autres victimes ou éventuels complices”, a précisé Mgr de Moulins-Beaufort, en soulignant que le parquet “a des moyens d’investigation qu’une commission d’enquête historique comme celle qu’a réunie Emmaüs (…) n’a pas”. Cette commission a commencé ses travaux en janvier pour une durée prévisible de deux ans.- “Vérité” -Car il faut aller “jusqu’au bout de la vérité”, a martelé le président de la CEF, en redisant son “horreur” après les nouvelles révélations du cabinet spécialisé Egaé lundi et la diffusion de deux documentaires télévisés cette semaine.Dans le rapport publié lundi, le prêtre décédé en 2007 est visé par neuf nouvelles accusations de violences sexuelles, ce qui porte à 33 le nombre total de témoignages depuis le premier rapport du cabinet Egaé, mandaté par Emmaüs, qui avait créé une déflagration en juillet.Parmi les nouvelles révélations, une membre de la famille de l’abbé Pierre assure avoir subi de sa part des “contacts sexuels sur ses seins et sa bouche à la fin des années 90”. Un autre témoignage fait état d’un “acte sexuel avec pénétration sur un garçon mineur”. “Tout cela mis bout à bout dessine le portrait d’un prédateur”, avait estimé lundi Tarek Daher, délégué général d’Emmaüs France.Selon Mgr de Moulins-Beaufort, “à chaque rapport du cabinet on franchit un seuil dans la découverte de ce qu’il a pu faire”, et “une sorte de système qu’il semble avoir construit”.Une action en justice risque toutefois de se heurter à des obstacles, compte-tenu de l’ancienneté des faits remontant à une période allant des années 50 aux années 2000.Ces faits ne peuvent faire l’objet de poursuites pénales s’agissant de l’abbé Pierre, mort, ce qui entraîne l’extinction de toute poursuite. Quant aux personnes qui n’ont pas dénoncé les actes, l’ancienneté des faits rend probable la prescription de toute infraction éventuelle — même si le calcul en la matière est toujours compliqué.- “Peine immense” -Vendredi le président de la CEF a redit aux victimes sa “peine immense”, et incité “toute personne qui aurait subi des violences sexuelles de la part de l’abbé Pierre à se manifester si elle le souhaite auprès de l”un des dispositifs d’écoute de l’Église, ou mis en place par Emmaüs”.Depuis les révélations de juillet l’Église s’est retrouvée sous pression pour faire la lumière sur le silence autour des comportements de l’abbé Pierre. Mgr de Moulins Beaufort a plusieurs fois assuré que l’affaire n’était pas de notoriété publique au sein de l’institution, même si quelques évêques avaient pu être au courant de comportements problématiques à l’époque.La CEF a ouvert en septembre les archives de l’Église sur l’abbé Pierre, dérogeant au délai habituel de 75 ans. Dans le mince dossier cartonné consulté par l’AFP, lettres et notes évoquent certes un comportement “problématique” mais la nature n’en est jamais explicitée.

“Aucun accord” sur le budget: le PS répond à Lombard

Le chef des députés socialistes Boris Vallaud a contredit vendredi le ministre de l’Économie Éric Lombard, qui avait considéré qu’il y avait un “accord” avec le PS pour qu’il ne censure pas le budget, précisant que la censure était “toujours sur la table”.”Non, Éric Lombard, il n’y a évidemment aucun accord avec les socialistes sur le budget. Notre décision d’hier est une mise à l’épreuve de la négociation et consolide nos premières avancées. Le chemin est encore long jusqu’au budget, la censure est toujours sur la table”, écrit Boris Vallaud sur X.Plus tôt dans la matinée, le ministre de l’Économie, un ami personnel du patron du PS Olivier Faure, avait considéré que le fait que les socialistes n’aient pas voté la motion de censure des Insoumis jeudi revenait à un “accord” avec eux pour qu’ils votent le budget le mois prochain. “Grâce à la décision d’hier, nous aurons un budget”, s’est-il avancé.L’échange n’a pas échappé à Jean-Luc Mélenchon.”C’est au tour du ministre Lombard de le vérifier: le PS ne respecte aucun accord. Celui qu’il a conclu avec Hollande et Faure ne vaudra rien”, a-t-il taclé sur X, alors que les Insoumis reprochent aux socialistes d’avoir “trahi” le Nouveau Front populaire en refusant de voter la censure jeudi.”La girouette (le Parti socialiste, NDLR) votera la censure du budget car toute la gauche va l’y obliger. Au sommet et à la base”, a-t-il pronostiqué.

Foot: un bail de très longue durée pour Haaland à Manchester City

Contrat fou: Erling Haaland a prolongé vendredi son contrat jusqu’en 2034 avec Manchester City, une durée “exceptionnelle” selon son entraîneur Pep Guardiola, pour un des meilleurs attaquants de la planète au milieu d’une saison pourtant mal engagée.Le Norvégien naviguant à 44 buts par saison en moyenne depuis son arrivée à l’été 2022, il pourrait viser à ce rythme la barre des 530 buts pour les Sky Blue.”Désolé, je suis là pour rester”, s’est amusé la machine à marquer dans une vidéo au ton décalé publiée sur les réseaux sociaux de son club pour annoncer la prolongation d’un contrat qui courait jusqu’en 2027, évoquant ainsi avec humour sa relation avec les défenseurs de Premier League, l’appellation du championnat d’Angleterre depuis 1992.”C’est une nouvelle exceptionnelle pour nous tous, pour le club”, s’est réjoui en conférence de presse le coach de City Pep Guardiola. “Quand un joueur décide de signer ce type de contrat, ce qui n’avait jamais été fait auparavant, c’est parce qu’il veut montrer à quel point il a envie d’être ici.””Il y a eu beaucoup de rumeurs ces derniers temps, et je comprends que parfois, vous ne voulez pas de moi dans les parages”, a plaisanté Haaland à l’adresse de tous les arrières d’Angleterre.Le géant d’1m95 les a pas mal tourmentés depuis son arrivée en 2022 en provenance de Dortmund, où il a éclos au plus haut niveau. Haaland a déjà marqué 111 buts en seulement 125 matches pour les Citizens.- Passage à vide -Dès sa première saison, il a établi le record de buts en Premier League avec 36 réalisations, loin toutefois des 60 buts de Dixie Dean avec Everton en 1927-1928.Élu en 2023 par la presse meilleur joueur dès sa première saison, deux fois meilleur buteur de PL, double champion d’Angleterre, deuxième au classement du Ballon d’Or en 2023 et 5e en 2024, Haaland a marqué son territoire depuis son arrivée.Il a été notamment un des acteurs majeurs du triplé historique Ligue des champions-Premier League-Cup en 2023, qui a permis aux Citizens d’égaler l’autre club de la ville, Man United, qui l’avait réalisé en 1999 avec la génération David Beckham.Le grand blond né à Leeds, où a joué son père Alf-Inge Haaland, qui a aussi porté trois ans le maillot de City (2000-2003), traverse toutefois une troisième saison mancunienne moins réussie.Il a connu comme son équipe un gros passage à vide en novembre-décembre (six défaites, deux victoires et deux nuls en PL, et deux défaites et un nul en C1), une série durant laquelle Haaland n’a marqué que 5 buts, bien en dessous de sa moyenne.Quadruple champion en titre, City ne pointe qu’à la 6e place de Premier League, et Haaland “seulement” à la deuxième du classement des buteurs (16 buts), derrière le leader Mohamed Salah (Liverpool) et ses 18 buts. – “Héritage” -En Ligue des champions aussi, l’équipe de Pep Guardiola est mal classée, 22e avant un déplacement crucial sur la pelouse du Paris Saint-Germain (25e sur 36) mercredi.Mais Haaland a retrouvé le rythme avec trois buts en trois matches en 2025.City, qui cherche aussi à se renforcer en attaque en convoitant l’Égyptien de Francfort Omar Marmoush, compte sur le retour en forme de son buteur.”Qu’il ait re-signé pour si longtemps démontre notre engagement auprès de lui, et son amour pour ce club”, salue dans un communiqué le directeur du football Tixie Begiristain, soulignant “en plus de son remarquable talent, son implication, son professionnalisme, son humilité et son envie de toujours progresser”.”S’il travaille dur, et je sais qu’il va le faire, il va laisser un héritage incroyable dans ce club”, ajoute le dirigeant basque des Citizens.Avec ce contrat longue durée, le club de Pep Guardiola et Haaland s’inscrivent dans une mode initiée par Chelsea, qui s’est lié pour dix ans avec le Sénégalais Nicolas Jackson et le jeune prodige anglais Cole Palmer, ou encore par l’Athletic Bilbao, qui a fait signer en 2019 un contrat de neuf ans à Iñaki Williams.

Le cabinet israélien donne son feu vert à l’accord de trêve à Gaza

Le cabinet de sécurité israélien a donné vendredi son feu vert à l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, ouvrant la voie au début de la trêve dimanche et à la libération le même jour des premiers otages.Malgré l’annonce d’un accord par le Qatar et les Etats-Unis, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur le territoire palestinien, qui ont fait plus de cent morts depuis mercredi, selon les secours. Après le feu vert du cabinet de sécurité, un conseil des ministres doit se réunir dans la journée pour donner son accord final, qui ne semble pas faire de doute malgré l’opposition de ministres d’extrême droite.”Après avoir examiné tous les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires de l’accord proposé et considérant que celui-ci soutient la réalisation des objectifs de guerre”, le cabinet de sécurité “a recommandé au gouvernement d’approuver ce projet”, a indiqué le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.L’accord destiné à mettre fin à plus de 15 mois de guerre prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël.La fin définitive de la guerre sera négociée durant cette première phase.Le cabinet de sécurité s’est réuni vendredi après l’obtention par Israël de garanties sur la libération des otages, selon le bureau de M. Netanyahu.De premières libérations devraient avoir lieu dimanche, a annoncé le gouvernement, alors que les familles des otages ont été informées et que des préparatifs étaient en cours pour les accueillir.Selon deux sources proches du Hamas, le premier groupe devrait être composé de trois femmes israéliennes.En échange, Israël a accepté “de libérer un certain nombre de prisonniers d’importance”, a indiqué une de ces sources.Ces détails doivent encore être confirmés de source israélienne.Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé que deux Franco-israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, figuraient dans la liste des 33 premiers otages libérables.Tous deux avaient été enlevés dans le kibboutz Nir Oz de même que plusieurs de leurs enfants, qui ont été libérés lors de la première trêve en novembre 2023.”Il y a des sentiments mitigés, d’un côté de la joie, mêlée à un stress horrible avant de savoir que ça va vraiment se passer”, confiait mercredi Ifat Kalderon, la cousine d’Ofer Kalderon.- “Embrasser ma terre” -Avant même le début de la trêve, des déplacés palestiniens chassés de chez eux par la guerre se préparaient à regagner leur maison.”J’attends dimanche matin, lorsqu’ils annonceront le cessez-le-feu”, a témoigné Nasr al-Gharabli, qui a fui sa maison de Gaza-ville, dans le nord, pour s’abriter dans un camp plus au sud.”Je vais aller embrasser ma terre, et je regrette déjà de l’avoir quittée. Si j’étais mort sur ma terre, cela aurait été mieux que d’être déplacé ici”, a-t-il ajouté.La guerre, qui a provoqué à Gaza un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”, selon l’ONU, avait été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. Cette attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.788 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- Accord en trois phases -L’annonce de l’accord a suivi une accélération des négociations, qui piétinaient depuis plus d’un an, à l’approche du retour lundi de Donald Trump à la Maison Blanche. Le président américain élu a assuré jeudi que l’accord n’aurait jamais été conclu sans la pression exercée par lui et sa future administration. La première phase comprend “un cessez-le-feu total”, selon le président américain, Joe Biden, la libération de 33 otages, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.Israël de son côté “libèrera des centaines de prisonniers palestiniens”, a indiqué mercredi M. Biden.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième phase, à savoir “une fin définitive de la guerre”, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés. Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas s’est emparé du pouvoir en 2007. Pilonné pendant 15 mois par l’armée israélienne, le mouvement islamiste apparaît très diminué mais encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé Benjamin Netanyahu, selon des experts.