Orages: 57 départements en vigilance orange après une semaine de canicule

Cinquante-sept départements sont mercredi en vigilance orange pour les orages au 7e jour d’une vague de chaleur nationale précoce où la barre des 40°C a de nouveau été franchie, a annoncé Météo-France qui prévoit des phénomènes “violents sur un très large axe central du pays”.En plus du Rhône et de l’Isère en vigilance orange pour canicule (36 autres départements sont placés en vigilance jaune canicule), 57 départements sont placés en vigilance orange pour les orages (24 en vigilance jaune) sur une large ligne qui traverse la France du nord au sud.Météo-France a déclenché ces niveaux d’alerte de la population “compte tenu du risque de phénomènes violents associés (grêle, rafales, fortes pluies et forte activité électrique)”, conséquence du pic de chaleur qui a fait dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole.L’organisme de prévisions anticipe de fortes pluies (30 à 50 mm en une à deux heures), localement des chutes de grêle de taille moyenne à grosse (jusqu’à deux à cinq cm, voire plus), et des rafales pouvant dépasser les 100 km/h, “possiblement 100/120 km/h voire localement plus”.En prévision, toutes les lignes de train d’Auvergne ont été fermées depuis 16H00 et un tronçon de Transilien doit l’être aussi dans le nord-ouest de Paris, entre Gisors et Pontoise, à partir de 21H00. Des interruptions sont aussi prévues dans plusieurs régions, de l’Occitanie à la Normandie, pour tout ou partie de la soirée.A l’aéroport parisien d’Orly, le nombre de vols a été diminué de 20% à la demande de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) pour augmenter les marges de sécurité entre avions de 16h à 23h30, a-t-on appris auprès du régulateur aérien.- “Fortes pluies” et “grêle” -L’événement a débuté en fin d’après-midi sur le sud-ouest et le centre-est du pays. Météo-France a relevé, dans les Landes, “des rafales à 95 km/h à Biscarosse” autour de 17H00 et “de la grosse grêle à Peyrehorade vers 16H00”.Les orages doivent se décaler ensuite “vers l’est” et concerneront “plutôt en soirée le Bassin parisien puis le nord et le nord-est du pays”, prévient l’observatoire.Les orages vont ensuite s’atténuer “en cours de nuit de mercredi à jeudi en s’évacuant par les frontières du nord et du nord-est”.La vigilance orange orages sera levée à minuit pour 50 départements. Mais sept autres resteront à ce niveau d’alerte jusqu’à 03H00: Ardennes, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Nord, Pas-de-Calais et Vosges.Météo-France attend “une baisse notable des températures jeudi, après cet épisode pluvio-orageux”. “Les fortes chaleurs ne concerneront plus alors que le pourtour méditerranéen”, précise l’organisme.- Pic caniculaire -Ce mercredi la barre symbolique des 40°C a été dépassée dans plusieurs villes des Pyrénées-Orientales et frôlée à Clermont-Ferrand (39,8°C). Les 40°C avait été atteint déjà mardi dans l’Hérault, pour la première fois de l’année en France.”La nuit prochaine, il devrait continuer de faire très chaud. Les minimales jeudi matin resteront tropicales, de l’ordre de 20 à 22°C sur les agglomérations de Lyon et Grenoble”, synonyme de sommeil difficile et de difficultés de récupération pour les organismes soumis à la canicule.Toutefois, “une baisse très significative des maximales est attendue” dans la journée de jeudi, “avec un retour à des températures voisines des 30°C”, ajoute l’organisme.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.cca-bl-jpa-gvy/alb/dsa

Trump annonce des discussions avec l’Iran la semaine prochaine

Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi une reprise la semaine prochaine des discussions entre les Etats-Unis et l’Iran, évoquant un possible accord sur le programme nucléaire iranien, retardé selon lui de “plusieurs décennies” par les frappes américaines.Au deuxième jour du cessez-le-feu que M. Trump a initié entre l’Iran et Israël, ce dernier pays a estimé prématuré d’évaluer les dommages aux installations nucléaires iraniennes, qualifiés de “considérables” par les autorités iraniennes. “Nous allons parler la semaine prochaine avec l’Iran, nous pourrions signer un accord, je ne sais pas”, a annoncé le président américain à l’issue du sommet de l’Otan à La Haye.Israël a lancé le 13 juin un attaque sans précédent sur l’Iran, avec l’objectif affiché d’empêcher son ennemi juré de se doter de l’arme nucléaire, une ambition que Téhéran dément nourrir.La guerre a empêché la tenue d’une nouvelle session de pourparlers irano-américains prévue le 15 juin. Ces négociations sous médiation omanaise ont été lancées en avril en vue d’un accord encadrant le programme nucléaire de Téhéran en échange de la levée des sanctions frappant son économie. Criant “victoire” après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu mardi, l’Iran a réaffirmé ses “droits légitimes” à poursuivre ses activités nucléaires à usage civil et s’est dit prêt à reprendre les discussions avec Washington.- “Epuisés par la guerre” -Le cessez-le-feu se passe “très bien”, a estimé M. Trump, avant de présenter l’Iran et Israël comme “fatigués, épuisés” par la guerre.”Ils se sont battus très, très durement et vraiment méchamment, et ils étaient tous les deux contents (…) de s’en sortir”, a-t-il affirmé. Selon lui, les frappes américaines menés dimanche en Iran ont provoqué la destruction “totale” des installations nucléaires visées, et les Iraniens ne vont “pas fabriquer de bombes avant longtemps”.En 12 jour de guerre, Israël a porté un “coup dur” au programme nucléaire iranien mais il est “encore tôt pour évaluer les résultats de l’opération”, a affirmé de son côté le porte-parole de l’armée israélienne, le général de brigade Effie Defrin. La veille, la divulgation d’un document confidentiel américain a semé le doute sur l’efficacité des bombardements américains menés, en soutien à Israël, contre les sites de Fordo au sud de Téhéran, Natanz et Ispahan (centre).Selon ce rapport préliminaire du renseignement américain, dont le contenu a fuité dans les médias, les frappes n’auraient pas éliminé complètement les centrifugeuses ou les stocks d’uranium enrichi iraniens.Elles auraient plutôt scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains, retardant le programme iranien de seulement quelques mois. La Maison Blanche a confirmé l’authenticité du rapport mais l’a qualifié de “tout à fait erroné”.  L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts et réclamé un accès aux sites. Des experts estiment que l’Iran pourrait avoir évacué le matériel nucléaire des sites touchés et Téhéran a affirmé toujours posséder des stocks d’uranium enrichi.Avant le déclenchement de la guerre, l’AIEA a dit n’avoir décelé aucun indice d’un “programme systématique” de fabrication d’une bombe atomique dans le pays.- “Commandos terrestres” -Mercredi, le chef d’état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, a affirmé pour la première fois que des “commandos terrestres” avaient “opéré en secret au coeur” de l’Iran durant la guerre. Le chef du Mossad, le service du renseignement extérieur israélien, David Barnea, a lui remercié la CIA pour “l’action commune” en Iran.L’armée israélienne, a par ailleurs affirmé le général Zamir, va se concentrer à nouveau sur la guerre avec le Hamas à Gaza. A Tel-Aviv, les habitants ont repris une vie normale après la levée des restrictions imposées par l’armée; bains de soleil et parties de football sur la plage, rues et marchés à nouveau animés, écoles rouvertes. Yosi, une professeure de yoga et mère de deux enfants de 40 ans, se dit “épuisée, mais tellement soulagée” de “pouvoir recommencer à vivre”. A Téhéran, Saeed, un vendeur de 39 ans, se félicite aussi d’une “amélioration de la situation”. “Les gens retournent à leur travail et à leur vie” dit-il à l’AFP, dans une capitale toutefois encore plus calme que de coutume, où beaucoup de commerces restent fermés. Les autorités iraniennes ont annoncé la levée progressive des restrictions sur internet qui avaient été durcies pendant la guerre, et la tenue de funérailles nationales, samedi à Téhéran, pour les hauts gradés et scientifiques tués dans les frappes d’Israël. Un responsable des Transports a en outre annoncé la réouverture de l’espace aérien sur la moitié orientale de l’Iran. Selon le dernier bilan officiel iranien qui ne recense que les victimes civiles, la campagne militaire israélienne a fait au moins 627 morts et plus de 4.870 blessés. L’Iran a riposté par des tirs de missiles et drones, qui ont fait 28 morts en Israël, selon les autorités. 

Trump annonce des discussions avec l’Iran la semaine prochaine

Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi une reprise la semaine prochaine des discussions entre les Etats-Unis et l’Iran, évoquant un possible accord sur le programme nucléaire iranien, retardé selon lui de “plusieurs décennies” par les frappes américaines.Au deuxième jour du cessez-le-feu que M. Trump a initié entre l’Iran et Israël, ce dernier pays a estimé prématuré d’évaluer les dommages aux installations nucléaires iraniennes, qualifiés de “considérables” par les autorités iraniennes. “Nous allons parler la semaine prochaine avec l’Iran, nous pourrions signer un accord, je ne sais pas”, a annoncé le président américain à l’issue du sommet de l’Otan à La Haye.Israël a lancé le 13 juin un attaque sans précédent sur l’Iran, avec l’objectif affiché d’empêcher son ennemi juré de se doter de l’arme nucléaire, une ambition que Téhéran dément nourrir.La guerre a empêché la tenue d’une nouvelle session de pourparlers irano-américains prévue le 15 juin. Ces négociations sous médiation omanaise ont été lancées en avril en vue d’un accord encadrant le programme nucléaire de Téhéran en échange de la levée des sanctions frappant son économie. Criant “victoire” après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu mardi, l’Iran a réaffirmé ses “droits légitimes” à poursuivre ses activités nucléaires à usage civil et s’est dit prêt à reprendre les discussions avec Washington.- “Epuisés par la guerre” -Le cessez-le-feu se passe “très bien”, a estimé M. Trump, avant de présenter l’Iran et Israël comme “fatigués, épuisés” par la guerre.”Ils se sont battus très, très durement et vraiment méchamment, et ils étaient tous les deux contents (…) de s’en sortir”, a-t-il affirmé. Selon lui, les frappes américaines menés dimanche en Iran ont provoqué la destruction “totale” des installations nucléaires visées, et les Iraniens ne vont “pas fabriquer de bombes avant longtemps”.En 12 jour de guerre, Israël a porté un “coup dur” au programme nucléaire iranien mais il est “encore tôt pour évaluer les résultats de l’opération”, a affirmé de son côté le porte-parole de l’armée israélienne, le général de brigade Effie Defrin. La veille, la divulgation d’un document confidentiel américain a semé le doute sur l’efficacité des bombardements américains menés, en soutien à Israël, contre les sites de Fordo au sud de Téhéran, Natanz et Ispahan (centre).Selon ce rapport préliminaire du renseignement américain, dont le contenu a fuité dans les médias, les frappes n’auraient pas éliminé complètement les centrifugeuses ou les stocks d’uranium enrichi iraniens.Elles auraient plutôt scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains, retardant le programme iranien de seulement quelques mois. La Maison Blanche a confirmé l’authenticité du rapport mais l’a qualifié de “tout à fait erroné”.  L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts et réclamé un accès aux sites. Des experts estiment que l’Iran pourrait avoir évacué le matériel nucléaire des sites touchés et Téhéran a affirmé toujours posséder des stocks d’uranium enrichi.Avant le déclenchement de la guerre, l’AIEA a dit n’avoir décelé aucun indice d’un “programme systématique” de fabrication d’une bombe atomique dans le pays.- “Commandos terrestres” -Mercredi, le chef d’état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, a affirmé pour la première fois que des “commandos terrestres” avaient “opéré en secret au coeur” de l’Iran durant la guerre. Le chef du Mossad, le service du renseignement extérieur israélien, David Barnea, a lui remercié la CIA pour “l’action commune” en Iran.L’armée israélienne, a par ailleurs affirmé le général Zamir, va se concentrer à nouveau sur la guerre avec le Hamas à Gaza. A Tel-Aviv, les habitants ont repris une vie normale après la levée des restrictions imposées par l’armée; bains de soleil et parties de football sur la plage, rues et marchés à nouveau animés, écoles rouvertes. Yosi, une professeure de yoga et mère de deux enfants de 40 ans, se dit “épuisée, mais tellement soulagée” de “pouvoir recommencer à vivre”. A Téhéran, Saeed, un vendeur de 39 ans, se félicite aussi d’une “amélioration de la situation”. “Les gens retournent à leur travail et à leur vie” dit-il à l’AFP, dans une capitale toutefois encore plus calme que de coutume, où beaucoup de commerces restent fermés. Les autorités iraniennes ont annoncé la levée progressive des restrictions sur internet qui avaient été durcies pendant la guerre, et la tenue de funérailles nationales, samedi à Téhéran, pour les hauts gradés et scientifiques tués dans les frappes d’Israël. Un responsable des Transports a en outre annoncé la réouverture de l’espace aérien sur la moitié orientale de l’Iran. Selon le dernier bilan officiel iranien qui ne recense que les victimes civiles, la campagne militaire israélienne a fait au moins 627 morts et plus de 4.870 blessés. L’Iran a riposté par des tirs de missiles et drones, qui ont fait 28 morts en Israël, selon les autorités. 

Le rappeur Koba LaD condamné à six ans de prison pour un accident routier mortel

Le délibéré aura pris moins d’une heure: le rappeur Koba LaD a écopé mercredi soir à Créteil de six ans de prison pour un accident de la route mortel dans lequel il a reconnu être “en faute”. Le parquet avait requis une peine légèrement supérieure, de sept ans de prison. Marcel Junior Loutarila (son nom à l’état civil) reste donc incarcéré à l’issue de son procès où il comparaissait détenu. Le tribunal a également décidé d’annuler le permis de conduire actuel du musicien et de lui interdire de le repasser pendant 10 ans, conformément aux réquisitions du ministère public.”On a l’impression que M. Loutarila n’a pas compris que c’est lui le prévenu, que c’est à lui qu’on reprochait d’avoir tué M. Dogbey, que c’est à lui qu’on reprochait d’avoir blessé (la passagère et le conducteur du camion)”, avait déclaré le procureur, qualifiant les déclarations de Koba LaD de “reconnaissance de façade”.Le père de la victime a quant à lui souligné une décision “assez équilibré(e)” que la famille “accepte”. Les avocats du rappeur, Mes Arthur Vercken et Stéphane Cherqui, avaient demandé au tribunal d’apprécier “la finesse” du dossier.- “Excuses” -“La plaidoirie que je tiens devant vous est une plaidoirie de modération, pas une plaidoirie de contestation”, avait détaillé Me Vercken, sans contester les circonstances aggravantes imputées à son client.En toute fin d’audience, avant que les juges ne partent délibérer vers 20H15, Koba LaD avait “réitéré (ses) excuses” envers la famille de la victime et redit être “en tort à 100%” dans l’homicide involontaire aggravé qu’on lui impute.”De A à Z, je suis en faute, du début à la fin je suis en faute, par ma faute j’ai perdu l’un de mes meilleurs potes et c’est dur de vivre avec, madame”, avait-il expliqué plus tôt, dans une salle d’audience pleine à craquer.Dans l’accident avait été tué le passager avant, un ami proche du rappeur, tandis que la petite amie du défunt, assise à l’arrière, avait été légèrement blessée.En septembre 2024, au volant d’une berline sportive de luxe et testé positif au cannabis, Koba LaD, âgé aujourd’hui de 25 ans, avait percuté à grande vitesse un camion à l’arrêt sur une bretelle de sortie d’une station-essence.Élégant dans son ensemble gris et soigneusement coiffé, l’artiste avait répondu aux questions lors de l’audience et formulé à plusieurs reprises des excuses, s’essuyant parfois les yeux.Il avait maintenu sa version des faits, selon laquelle l’accident a eu lieu en raison d’une queue de poisson d’une voiture sur l’autoroute, qui l’a forcé selon lui à faire une “mauvaise manÅ“uvre” ayant conduit à l’accident.”Vous avez présenté des excuses à la famille Dogbey, ils attendent des réponses”, a tancé l’une des avocates de la famille de la victime. “J’ai fait une erreur”, répond-il. “Ce n’est pas une erreur monsieur, il y a mort d’homme!”, s’indigne-t-elle.Le délit pour lequel le rappeur a été condamné est aggravé par deux circonstances: la vitesse excessive à laquelle il roulait et la consommation de stupéfiants.Les analyses toxicologiques réalisées après l’accident avaient détecté dans son sang une concentration de THC, principal ingrédient actif du cannabis, entre 1,1 et 1,3 nanogramme par millilitre, selon l’ordonnance qu’a pu consulter l’AFP.”La dernière fois que j’ai fumé, c’était 10 jours avant”, a-t-il assuré. “Ce n’est pas possible compte tenu de vos taux”, a glissé à un autre moment la présidente, en référence aux deux analyses précitées.- Casier chargé -Cette condamnation s’ajoute au casier déjà fourni de Koba LaD, l’artiste ayant déjà été condamné à plusieurs reprises, notamment pour des violences en 2022, une fois sur son manager historique et l’autre lors d’une soirée en boîte de nuit à Paris.Il a également écopé d’une peine de prison pour des stupéfiants retrouvés dans sa cellule.Un autre accident de voiture dans lequel il était impliqué avait conduit à sa condamnation en 2020 à trois mois de prison avec sursis à Marseille.Récemment, son nom a surgi autour de l’évasion du narcotrafiquant Mohamed Amra, qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires au péage d’Incarville (Eure) le 14 mai 2024. Koba LaD a été mis en examen en mars dans cette affaire et placé sous contrôle judiciaire.Il est poursuivi pour association de malfaiteurs en vue de commettre un délit puni de cinq ans d’emprisonnement.Cette mise en examen “ne repose tout simplement sur rien”, avaient dénoncé Mes Cherqui et Vercken, jugeant que leur client n’était placé sous ce statut qu'”à cause de sa notoriété et au seul prétexte qu’il connaît des protagonistes de l’affaire”.Certains suspects dans ce dossier sont soupçonnés d’appartenir à la Black Manjak Family, présentée comme une organisation criminelle basée en Normandie et spécialisée dans les stupéfiants, avec de possibles liens avec Koba LaD.

Trump teases Iran talks next week, says nuclear programme set back ‘decades’

President Donald Trump said Wednesday that the United States would hold nuclear talks with Iran next week, teasing the possibility of a deal even after boasting that recent US strikes had crippled the Islamic republic’s atomic programme.Trump credited the unprecedented US attacks with the “total obliteration” of Iran’s nuclear capabilities, and said they had set the country’s programme back “decades”.But leaked US intelligence cast doubt on that assessment, saying the strikes had likely delayed Tehran by just a few months.Before the agreement of a ceasefire on Tuesday, Israel had pounded Iranian nuclear and military sites over the course of 12 days of war, while Iran launched waves of missiles at its regional arch foe in their deadliest-ever confrontation.The United States joined the fray in support of its ally, hitting two nuclear facilities with massive bunker-buster bombs over the weekend, while a guided missile from a submarine struck a third.”They’re not going to be building bombs for a long time,” said Trump, adding the strikes had set back the programme by “decades” and that the ceasefire that he declared was going “very well”.He later told reporters that Israel and Iran were “both tired, exhausted”, going on to say that talks were planned with Iran “next week”.”We may sign an agreement. I don’t know,” he added.Iranian President Masoud Pezeshkian had said on Tuesday his country was willing to return to negotiations over its nuclear programme, but that it would continue to “assert its legitimate rights” to the peaceful use of atomic energy.- ‘Still early’ -Israel’s military said Wednesday it was “still early” to assess the damage the war caused to Iran’s nuclear programme.”I believe we have delivered a significant hit to the nuclear programme, and I can also say that we have delayed it by several years,” said Israeli military spokesman Effie Defrin.Iran’s foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei acknowledged to Al Jazeera that its “nuclear installations have been badly damaged, that’s for sure”.But US media on Tuesday cited people familiar with a Defense Intelligence Agency report as saying the American strikes did not fully eliminate Iran’s centrifuges or enriched uranium stockpiles.The strikes sealed off entrances to some facilities without destroying underground buildings, according to the report.Israel had said its bombing campaign, which began on June 13, was aimed at preventing Iran from acquiring a nuclear weapon, an ambition Tehran has consistently denied.Its commandos had also operated inside Iran during the conflict, Israel’s army chief publicly acknowledged for the first time on Wednesday.”The forces operated in secret deep within enemy territory and created operational freedom of action for us,” chief of staff Eyal Zamir said in a televised address.- ‘The same intensity’ -Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, in an address to the nation after the ceasefire, announced that “we have thwarted Iran’s nuclear project”.”And if anyone in Iran tries to rebuild it, we will act with the same determination, with the same intensity, to foil any attempt,” he said.Iranian lawmakers on Wednesday voted in favour of suspending cooperation with the United Nations nuclear watchdog, state television reported.”The International Atomic Energy Agency, which refused to even marginally condemn the attack on Iran’s nuclear facilities, put its international credibility up for auction,” parliament speaker Mohammad Bagher Ghalibaf said, according to the broadcaster.The decision to suspend cooperation with the IAEA still requires the approval of the Guardian Council, a body empowered to vet legislation.In an interview with the Al Araby Al Jadeed news outlet, Foreign Minister Abbas Araghchi said Iran remained committed to the Non-Proliferation Treaty but that it had failed to “protect us or our nuclear programme”, adding without elaborating that Iran’s approach towards the regime “will undergo changes”.- ‘Finally, we can sleep’ -While Iran and Israel have been locked in a shadow war for decades, their 12-day conflict was by far the most destructive confrontation between them.Israeli strikes hit nuclear and military targets — killing scientists and senior military figures — as well as residential areas, prompting waves of Iranian missile fire on Israel.Tehran remained relatively quiet on Wednesday, with many shops still shuttered and only some restaurants open, though there was more life on the streets than during the height of the war.”Thank God, the situation has improved, the ceasefire has been reached, and people have returned to work and their lives,” said one resident, a 39-year-old salesman who gave his name as Saeed.Others, however, were uncertain whether the peace would hold.”I really don’t know… about the ceasefire but honestly, I don’t think things will return to normal,” said 28-year-old Amir.Some Israelis, meanwhile, welcomed the truce.”Finally, we can sleep peacefully. We feel better, less worried, for the kids, for the family. And I hope it stays that way,” said Yossi Bin, a 45-year-old engineer in Tel Aviv.Israeli strikes on Iran killed at least 627 civilians, according to the health ministry.Iran’s attacks on Israel killed 28 people, according to Israeli figures.burs-smw/kir

Le patron de la SNCF prolongé jusqu’à l’automne

Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, qui poursuit son mandat à la tête du groupe depuis plus d’un an, a accepté de prolonger l’intérim jusqu’à l’automne, faute de désignation de son successeur et malgré la limite d’âge.Jean-Pierre Farandou, entré en 1981 dans le groupe public dont il a pris les rênes en 2019, avait échoué à obtenir du gouvernement sa reconduction pour un second mandat en mai 2024. Il aurait dû quitter ses fonctions après les Jeux olympiques de Paris, mais la dissolution de l’Assemblée nationale et les changements de gouvernement ont enrayé le processus de succession.Les prolongations auraient dû se conclure au plus tard le 4 juillet pour le 68e anniversaire du cheminot en chef, synonyme de limite d’âge. Mais M. Farandou, interrogé par des journalistes mercredi matin lors d’un point presse sur l’apport de l’intelligence artificielle (IA) pour le transport ferroviaire, “a répondu que l’État lui avait demandé, lors du conseil d’administration du 19 juin, de poursuivre son intérim jusqu’à l’automne”, a-t-on appris auprès du groupe.”J’ai accepté même si je commençais à envisager une nouvelle vie”, a-t-il déclaré selon ses propos rapportés par Le Figaro.”Je rends service. Ce n’est pas moi qui m’accroche. Cette entreprise, c’est la mienne”, a-t-il ajouté, écrit le quotidien.Pour lui succéder, le nom de l’ex-Premier ministre Jean Castex, actuel PDG de la RATP, revient régulièrement sur les lèvres des observateurs.Parmi les autres noms cités figurent celui de Xavier Piechaczyk, président de RTE, ou encore celui de Marie-Ange Debon, présidente de Keolis (filiale de la SNCF spécialisée dans les transports publics).Dans une interview en avril à La Tribune, le ministre des Transports Philippe Tabarot imaginait, pour succéder à M. Farandou, “quelqu’un qui sait dialoguer avec ses salariés, qui a la culture du résultat financier, (…) qui a une connaissance de la maison, du ferroviaire et du territoire.” “Je vous laisse deviner quelle peut être cette personne”, avait-il ajouté.- Comptes dans le vert -Succédant à Guillaume Pepy en 2019, Jean-Pierre Farandou – jusqu’alors PDG de Keolis – avait pour mission principale de redresser les comptes de la SNCF et de faire appliquer la réforme ferroviaire de 2018.Son mandat a été marqué par plusieurs crises, dont la pandémie de Covid-19, qui a mis les trains à l’arrêt pendant plusieurs mois.Mais Jean-Pierre Farandou a ramené les finances de l’entreprise dans le vert avec un bénéfice historique de 2,4 milliards d’euros en 2022 et à nouveau 1,3 milliard en 2023, permettant de financer des investissements, à commencer par la régénération du réseau et l’achat des rames TGV de nouvelles générations, attendues début 2026.En février, la SNCF assurait être désormais dans un “cercle vertueux” réalisant un bénéfice net en 2024 pour la quatrième année consécutive, à 1,6 milliard d’euros, avec un chiffre d’affaires en croissance de 3,8%.Quant à la dette du groupe de 290.000 salariés, dont 217.000 en France, elle est maitrisée et oscille autour de 25 milliards d’euros.Son successeur devra affronter plusieurs chantiers: la poursuite de la rénovation du réseau ferroviaire, et la réussite du virage de la concurrence alors que d’ici 2030, la majorité du réseau TER ne sera plus en situation de monopole et qu’une cinquantaine de rames à grande vitesse d’autres compagnies rouleront face aux TGV de la SNCF.

Le patron de la SNCF prolongé jusqu’à l’automne

Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, qui poursuit son mandat à la tête du groupe depuis plus d’un an, a accepté de prolonger l’intérim jusqu’à l’automne, faute de désignation de son successeur et malgré la limite d’âge.Jean-Pierre Farandou, entré en 1981 dans le groupe public dont il a pris les rênes en 2019, avait échoué à obtenir du gouvernement sa reconduction pour un second mandat en mai 2024. Il aurait dû quitter ses fonctions après les Jeux olympiques de Paris, mais la dissolution de l’Assemblée nationale et les changements de gouvernement ont enrayé le processus de succession.Les prolongations auraient dû se conclure au plus tard le 4 juillet pour le 68e anniversaire du cheminot en chef, synonyme de limite d’âge. Mais M. Farandou, interrogé par des journalistes mercredi matin lors d’un point presse sur l’apport de l’intelligence artificielle (IA) pour le transport ferroviaire, “a répondu que l’État lui avait demandé, lors du conseil d’administration du 19 juin, de poursuivre son intérim jusqu’à l’automne”, a-t-on appris auprès du groupe.”J’ai accepté même si je commençais à envisager une nouvelle vie”, a-t-il déclaré selon ses propos rapportés par Le Figaro.”Je rends service. Ce n’est pas moi qui m’accroche. Cette entreprise, c’est la mienne”, a-t-il ajouté, écrit le quotidien.Pour lui succéder, le nom de l’ex-Premier ministre Jean Castex, actuel PDG de la RATP, revient régulièrement sur les lèvres des observateurs.Parmi les autres noms cités figurent celui de Xavier Piechaczyk, président de RTE, ou encore celui de Marie-Ange Debon, présidente de Keolis (filiale de la SNCF spécialisée dans les transports publics).Dans une interview en avril à La Tribune, le ministre des Transports Philippe Tabarot imaginait, pour succéder à M. Farandou, “quelqu’un qui sait dialoguer avec ses salariés, qui a la culture du résultat financier, (…) qui a une connaissance de la maison, du ferroviaire et du territoire.” “Je vous laisse deviner quelle peut être cette personne”, avait-il ajouté.- Comptes dans le vert -Succédant à Guillaume Pepy en 2019, Jean-Pierre Farandou – jusqu’alors PDG de Keolis – avait pour mission principale de redresser les comptes de la SNCF et de faire appliquer la réforme ferroviaire de 2018.Son mandat a été marqué par plusieurs crises, dont la pandémie de Covid-19, qui a mis les trains à l’arrêt pendant plusieurs mois.Mais Jean-Pierre Farandou a ramené les finances de l’entreprise dans le vert avec un bénéfice historique de 2,4 milliards d’euros en 2022 et à nouveau 1,3 milliard en 2023, permettant de financer des investissements, à commencer par la régénération du réseau et l’achat des rames TGV de nouvelles générations, attendues début 2026.En février, la SNCF assurait être désormais dans un “cercle vertueux” réalisant un bénéfice net en 2024 pour la quatrième année consécutive, à 1,6 milliard d’euros, avec un chiffre d’affaires en croissance de 3,8%.Quant à la dette du groupe de 290.000 salariés, dont 217.000 en France, elle est maitrisée et oscille autour de 25 milliards d’euros.Son successeur devra affronter plusieurs chantiers: la poursuite de la rénovation du réseau ferroviaire, et la réussite du virage de la concurrence alors que d’ici 2030, la majorité du réseau TER ne sera plus en situation de monopole et qu’une cinquantaine de rames à grande vitesse d’autres compagnies rouleront face aux TGV de la SNCF.