Les Palestiniens reprennent la route à travers Gaza après le retrait israélien

Une file de véhicules en tout genre s’étire à perte de vue sur la route de Salaheddin, qui traverse la bande de Gaza du sud au nord: avec la levée du verrou israélien de Netzarim, les Gazaouis peuvent désormais circuler  librement, au milieu des ruines.Les voitures, triporteurs, petits camions et charrettes tirées par des ânes avancent lentement sur la chaussée en terre battue, au niveau du corridor de Netzarim, qui coupait en deux le territoire palestinien. L’armée israélienne a achevé dimanche son retrait de ce couloir et de la route de Salaheddin, au lendemain d’un cinquième échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens détenus en Israël, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier dans la bande de Gaza. Beaucoup de véhicules, qui peuvent désormais parcourir toute l’étroite bande côtière palestinienne, sont chargés à bloc d’effets ménagers, couvertures, tapis et petits meubles. Certains de leurs passagers voyagent sur le toit ou entassés dans des remorques Mais que ce soit au sud du corridor, dans la région de Zeitun, ou au nord, à Al-Maghraqa, ceux qui rentrent chez eux n’y retrouvent que ruines et décombres. C’est “une catastrophe, une destruction horrible. L’occupation (Israël, NDLR) a détruit toutes les maisons, les magasins, les fermes, les mosquées, les universités et le palais de justice”, se lamente Osama Abu Kamil. Cet habitant d’Al-Maghraqa, âgé de 57 ans, s’était réfugié il y a plus d’un an à Khan Younès, dans le sud du territoire. – “Pire que l’enfer” – “Je vais installer une tente pour moi et ma famille à côté des décombres de la maison. Nous n’avons pas le choix”, affirme-t-il. Déplacé, il a vécu “de grandes souffrances”, se souvient-il, “la vie à Gaza est pire que l’enfer”. Pilonné pendant plus de 15 mois par l’armée israélienne, en représailles à l’attaque sans  précédent du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, le territoire, déjà pauvre et surpeuplé avant la guerre, est aujourd’hui dévasté. Plus de 90 % de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés au moins une fois pendant les hostilités, selon l’ONU. La population est exsangue, traumatisée par la violence d’une guerre qui a fait plus de 48.000 morts et 111.000 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas, des données jugées fiables par l’ONU. A Zeitoun, un quartier de Gaza-ville,  Mahmoud al-Sarhi, a pu, pour la première fois, découvrir sa maison détruite. “Jusqu’à ce matin, s’approcher du corridor de Netzarim signifiait la mort”, dit-il. Mais malgré le retrait des troupes israéliennes, cet homme de 44 ans ne se sent pas en sécurité: “les chars israéliens peuvent envahir la région à tout moment. La zone est impropre à une vie normale. C’est très dangereux”. La rue Al-Chouhada, qui traverse le corridor, est bordée des deux côtés par des dizaines d’habitations et des bâtiments universitaires en ruines. Cernée de pylônes abattus, camions renversés, chaos de béton et de métal, la chaussée porte aussi les stigmates de la guerre, creusée de grands cratères. Déjà, des ouvriers s’emploient à la réparer. Mohamed Ali, qui a pris la route de Nuseirat, dans le centre de Gaza, décrit un trajet rendu difficile par “l’ampleur des destructions et des bombardements”. Mais à 20 ans, il veut croire que cela va s’arranger: “si Dieu le veut, la route redeviendra meilleure”. 

Emmanuel Macron à la télévision pour parler d’IA avant le Sommet de Paris

Le président Emmanuel Macron est attendu dimanche soir à la télévision pour affirmer la place de la France sur la carte mondiale de l’intelligence artificielle, à la veille du Sommet de Paris sur cette technologie qui réunit dirigeants politiques et chefs d’entreprise.Le chef de l’Etat doit s’exprimer à 20H30 sur la chaîne France 2 pour évoquer sa stratégie en matière d’IA, qui a fait irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT, le robot conversationnel du groupe américain OpenAI capable de répondre à toutes sortes de questions posées par les utilisateurs.L’intelligence artificielle a depuis bouleversé de nombreux pans de la société. La France, et plus largement l’Union européenne, veulent ainsi se faire une place face aux mastodontes des Etats-Unis et de Chine.Avec l’IA, “on peut faire de très grandes choses: changer la santé, l’énergie, la vie dans notre société”, a affirmé le président dans une vidéo publiée dimanche sur les réseaux sociaux, dans laquelle figurent aussi plusieurs séquences parodiques où son visage a par exemple été implanté dans des films grâce à cette technologie.”La France et l’Europe doivent être au cÅ“ur de cette révolution pour saisir toutes leurs chances et pour pousser aussi les principes qui sont les nôtres, ce en quoi nous croyons. C’est le but de ce Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle à Paris”, a-t-il ajouté.Danc cette bataille, l’exécutif vient par exemple d’annoncer que 35 sites “prêts à l’emploi” avaient été identifiés pour accueillir des data centers, ces gigantesques bâtiments conçus notamment pour permettre l’entraînement des modèles d’IA.- Course aux centres de données -Dans cette course aux centres de données, le fonds canadien Brookfield va investir 20 milliards d’euros en France pour notamment en construire un à Cambrai (Nord), a appris l’AFP d’une source proche du dossier, confirmant une information de La Tribune Dimanche.Jeudi, la présidence française avait déjà indiqué que les Emirats arabes unis avaient l’intention de construire dans le pays un centre de données géant, pour un investissement compris entre 30 et 50 milliards d’euros, sans en révéler la localisation.La France compte actuellement plus de 300 centres de données, se plaçant ainsi au sixième rang mondial des pays en accueillant le plus, après les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine et le Canada, selon un rapport du Conseil économique social et environnemental (CESE).Lundi et mardi, des chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que des patrons du secteur, seront ensuite réunis pour débattre de multiples questions relatives aux intelligences artificielles, qu’elles soient diplomatiques, politiques, économiques, éthiques ou encore juridiques.La participation d’une centaine de pays est annoncée, avec par exemple le Premier ministre indien Narendra Modi, le vice-président des Etats-Unis J.D. Vance, le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chancelier allemand Olaf Scholz.- Demande de régulation -Côté chefs d’entreprise, le fondateur de Mistral AI, la pépite française du secteur, Arthur Mensch, est attendu, tout comme le dirigeant d’OpenAI, Sam Altman.Au-delà de l’enthousiasme qu’elle a pu faire naître, l’IA suscite aussi parfois des réserves en raison des potentielles menaces qui l’accompagnent.Quels emplois va-t-elle détruire? Quelles données personnelles récolte-t-elle et où vont-elles? L’intelligence artificielle n’accroît-elle pas le risque de désinformation, d’arnaques en ligne et d’autres fléaux d’internet? Ne creuse-t-elle pas les inégalités culturelles, économiques ou générationnelles?Face à des acteurs privés très ambitieux, la demande de régulation est forte. Le président français a promis, pour la fin du Sommet, une déclaration “avec des principes forts sur la protection des droits, l’environnement, l’intégrité de l’information, la propriété intellectuelle”.Selon La Tribune Dimanche, la création d’une fondation dotée de 400 millions d’euros doit notamment être annoncée, avec pour objectif de développer une culture “open source” de l’IA, c’est-à-dire des modèles permettant d’avoir plus facilement accès à leurs données et à leur recette de construction pour savoir comment ils fonctionnent exactement.

Emmanuel Macron à la télévision pour parler d’IA avant le Sommet de Paris

Le président Emmanuel Macron est attendu dimanche soir à la télévision pour affirmer la place de la France sur la carte mondiale de l’intelligence artificielle, à la veille du Sommet de Paris sur cette technologie qui réunit dirigeants politiques et chefs d’entreprise.Le chef de l’Etat doit s’exprimer à 20H30 sur la chaîne France 2 pour évoquer sa stratégie en matière d’IA, qui a fait irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT, le robot conversationnel du groupe américain OpenAI capable de répondre à toutes sortes de questions posées par les utilisateurs.L’intelligence artificielle a depuis bouleversé de nombreux pans de la société. La France, et plus largement l’Union européenne, veulent ainsi se faire une place face aux mastodontes des Etats-Unis et de Chine.Avec l’IA, “on peut faire de très grandes choses: changer la santé, l’énergie, la vie dans notre société”, a affirmé le président dans une vidéo publiée dimanche sur les réseaux sociaux, dans laquelle figurent aussi plusieurs séquences parodiques où son visage a par exemple été implanté dans des films grâce à cette technologie.”La France et l’Europe doivent être au cÅ“ur de cette révolution pour saisir toutes leurs chances et pour pousser aussi les principes qui sont les nôtres, ce en quoi nous croyons. C’est le but de ce Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle à Paris”, a-t-il ajouté.Danc cette bataille, l’exécutif vient par exemple d’annoncer que 35 sites “prêts à l’emploi” avaient été identifiés pour accueillir des data centers, ces gigantesques bâtiments conçus notamment pour permettre l’entraînement des modèles d’IA.- Course aux centres de données -Dans cette course aux centres de données, le fonds canadien Brookfield va investir 20 milliards d’euros en France pour notamment en construire un à Cambrai (Nord), a appris l’AFP d’une source proche du dossier, confirmant une information de La Tribune Dimanche.Jeudi, la présidence française avait déjà indiqué que les Emirats arabes unis avaient l’intention de construire dans le pays un centre de données géant, pour un investissement compris entre 30 et 50 milliards d’euros, sans en révéler la localisation.La France compte actuellement plus de 300 centres de données, se plaçant ainsi au sixième rang mondial des pays en accueillant le plus, après les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine et le Canada, selon un rapport du Conseil économique social et environnemental (CESE).Lundi et mardi, des chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que des patrons du secteur, seront ensuite réunis pour débattre de multiples questions relatives aux intelligences artificielles, qu’elles soient diplomatiques, politiques, économiques, éthiques ou encore juridiques.La participation d’une centaine de pays est annoncée, avec par exemple le Premier ministre indien Narendra Modi, le vice-président des Etats-Unis J.D. Vance, le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chancelier allemand Olaf Scholz.- Demande de régulation -Côté chefs d’entreprise, le fondateur de Mistral AI, la pépite française du secteur, Arthur Mensch, est attendu, tout comme le dirigeant d’OpenAI, Sam Altman.Au-delà de l’enthousiasme qu’elle a pu faire naître, l’IA suscite aussi parfois des réserves en raison des potentielles menaces qui l’accompagnent.Quels emplois va-t-elle détruire? Quelles données personnelles récolte-t-elle et où vont-elles? L’intelligence artificielle n’accroît-elle pas le risque de désinformation, d’arnaques en ligne et d’autres fléaux d’internet? Ne creuse-t-elle pas les inégalités culturelles, économiques ou générationnelles?Face à des acteurs privés très ambitieux, la demande de régulation est forte. Le président français a promis, pour la fin du Sommet, une déclaration “avec des principes forts sur la protection des droits, l’environnement, l’intégrité de l’information, la propriété intellectuelle”.Selon La Tribune Dimanche, la création d’une fondation dotée de 400 millions d’euros doit notamment être annoncée, avec pour objectif de développer une culture “open source” de l’IA, c’est-à-dire des modèles permettant d’avoir plus facilement accès à leurs données et à leur recette de construction pour savoir comment ils fonctionnent exactement.

Emmanuel Macron à la télévision pour parler d’IA avant le Sommet de Paris

Le président Emmanuel Macron est attendu dimanche soir à la télévision pour affirmer la place de la France sur la carte mondiale de l’intelligence artificielle, à la veille du Sommet de Paris sur cette technologie qui réunit dirigeants politiques et chefs d’entreprise.Le chef de l’Etat doit s’exprimer à 20H30 sur la chaîne France 2 pour évoquer sa stratégie en matière d’IA, qui a fait irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT, le robot conversationnel du groupe américain OpenAI capable de répondre à toutes sortes de questions posées par les utilisateurs.L’intelligence artificielle a depuis bouleversé de nombreux pans de la société. La France, et plus largement l’Union européenne, veulent ainsi se faire une place face aux mastodontes des Etats-Unis et de Chine.Avec l’IA, “on peut faire de très grandes choses: changer la santé, l’énergie, la vie dans notre société”, a affirmé le président dans une vidéo publiée dimanche sur les réseaux sociaux, dans laquelle figurent aussi plusieurs séquences parodiques où son visage a par exemple été implanté dans des films grâce à cette technologie.”La France et l’Europe doivent être au cÅ“ur de cette révolution pour saisir toutes leurs chances et pour pousser aussi les principes qui sont les nôtres, ce en quoi nous croyons. C’est le but de ce Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle à Paris”, a-t-il ajouté.Danc cette bataille, l’exécutif vient par exemple d’annoncer que 35 sites “prêts à l’emploi” avaient été identifiés pour accueillir des data centers, ces gigantesques bâtiments conçus notamment pour permettre l’entraînement des modèles d’IA.- Course aux centres de données -Dans cette course aux centres de données, le fonds canadien Brookfield va investir 20 milliards d’euros en France pour notamment en construire un à Cambrai (Nord), a appris l’AFP d’une source proche du dossier, confirmant une information de La Tribune Dimanche.Jeudi, la présidence française avait déjà indiqué que les Emirats arabes unis avaient l’intention de construire dans le pays un centre de données géant, pour un investissement compris entre 30 et 50 milliards d’euros, sans en révéler la localisation.La France compte actuellement plus de 300 centres de données, se plaçant ainsi au sixième rang mondial des pays en accueillant le plus, après les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine et le Canada, selon un rapport du Conseil économique social et environnemental (CESE).Lundi et mardi, des chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que des patrons du secteur, seront ensuite réunis pour débattre de multiples questions relatives aux intelligences artificielles, qu’elles soient diplomatiques, politiques, économiques, éthiques ou encore juridiques.La participation d’une centaine de pays est annoncée, avec par exemple le Premier ministre indien Narendra Modi, le vice-président des Etats-Unis J.D. Vance, le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chancelier allemand Olaf Scholz.- Demande de régulation -Côté chefs d’entreprise, le fondateur de Mistral AI, la pépite française du secteur, Arthur Mensch, est attendu, tout comme le dirigeant d’OpenAI, Sam Altman.Au-delà de l’enthousiasme qu’elle a pu faire naître, l’IA suscite aussi parfois des réserves en raison des potentielles menaces qui l’accompagnent.Quels emplois va-t-elle détruire? Quelles données personnelles récolte-t-elle et où vont-elles? L’intelligence artificielle n’accroît-elle pas le risque de désinformation, d’arnaques en ligne et d’autres fléaux d’internet? Ne creuse-t-elle pas les inégalités culturelles, économiques ou générationnelles?Face à des acteurs privés très ambitieux, la demande de régulation est forte. Le président français a promis, pour la fin du Sommet, une déclaration “avec des principes forts sur la protection des droits, l’environnement, l’intégrité de l’information, la propriété intellectuelle”.Selon La Tribune Dimanche, la création d’une fondation dotée de 400 millions d’euros doit notamment être annoncée, avec pour objectif de développer une culture “open source” de l’IA, c’est-à-dire des modèles permettant d’avoir plus facilement accès à leurs données et à leur recette de construction pour savoir comment ils fonctionnent exactement.

Emmanuel Macron à la télévision pour parler d’IA avant le Sommet de Paris

Le président Emmanuel Macron est attendu dimanche soir à la télévision pour affirmer la place de la France sur la carte mondiale de l’intelligence artificielle, à la veille du Sommet de Paris sur cette technologie qui réunit dirigeants politiques et chefs d’entreprise.Le chef de l’Etat doit s’exprimer à 20H30 sur la chaîne France 2 pour évoquer sa stratégie en matière d’IA, qui a fait irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT, le robot conversationnel du groupe américain OpenAI capable de répondre à toutes sortes de questions posées par les utilisateurs.L’intelligence artificielle a depuis bouleversé de nombreux pans de la société. La France, et plus largement l’Union européenne, veulent ainsi se faire une place face aux mastodontes des Etats-Unis et de Chine.Avec l’IA, “on peut faire de très grandes choses: changer la santé, l’énergie, la vie dans notre société”, a affirmé le président dans une vidéo publiée dimanche sur les réseaux sociaux, dans laquelle figurent aussi plusieurs séquences parodiques où son visage a par exemple été implanté dans des films grâce à cette technologie.”La France et l’Europe doivent être au cÅ“ur de cette révolution pour saisir toutes leurs chances et pour pousser aussi les principes qui sont les nôtres, ce en quoi nous croyons. C’est le but de ce Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle à Paris”, a-t-il ajouté.Danc cette bataille, l’exécutif vient par exemple d’annoncer que 35 sites “prêts à l’emploi” avaient été identifiés pour accueillir des data centers, ces gigantesques bâtiments conçus notamment pour permettre l’entraînement des modèles d’IA.- Course aux centres de données -Dans cette course aux centres de données, le fonds canadien Brookfield va investir 20 milliards d’euros en France pour notamment en construire un à Cambrai (Nord), a appris l’AFP d’une source proche du dossier, confirmant une information de La Tribune Dimanche.Jeudi, la présidence française avait déjà indiqué que les Emirats arabes unis avaient l’intention de construire dans le pays un centre de données géant, pour un investissement compris entre 30 et 50 milliards d’euros, sans en révéler la localisation.La France compte actuellement plus de 300 centres de données, se plaçant ainsi au sixième rang mondial des pays en accueillant le plus, après les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine et le Canada, selon un rapport du Conseil économique social et environnemental (CESE).Lundi et mardi, des chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que des patrons du secteur, seront ensuite réunis pour débattre de multiples questions relatives aux intelligences artificielles, qu’elles soient diplomatiques, politiques, économiques, éthiques ou encore juridiques.La participation d’une centaine de pays est annoncée, avec par exemple le Premier ministre indien Narendra Modi, le vice-président des Etats-Unis J.D. Vance, le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chancelier allemand Olaf Scholz.- Demande de régulation -Côté chefs d’entreprise, le fondateur de Mistral AI, la pépite française du secteur, Arthur Mensch, est attendu, tout comme le dirigeant d’OpenAI, Sam Altman.Au-delà de l’enthousiasme qu’elle a pu faire naître, l’IA suscite aussi parfois des réserves en raison des potentielles menaces qui l’accompagnent.Quels emplois va-t-elle détruire? Quelles données personnelles récolte-t-elle et où vont-elles? L’intelligence artificielle n’accroît-elle pas le risque de désinformation, d’arnaques en ligne et d’autres fléaux d’internet? Ne creuse-t-elle pas les inégalités culturelles, économiques ou générationnelles?Face à des acteurs privés très ambitieux, la demande de régulation est forte. Le président français a promis, pour la fin du Sommet, une déclaration “avec des principes forts sur la protection des droits, l’environnement, l’intégrité de l’information, la propriété intellectuelle”.Selon La Tribune Dimanche, la création d’une fondation dotée de 400 millions d’euros doit notamment être annoncée, avec pour objectif de développer une culture “open source” de l’IA, c’est-à-dire des modèles permettant d’avoir plus facilement accès à leurs données et à leur recette de construction pour savoir comment ils fonctionnent exactement.

Palestinians back on key Gaza road as Israel withdraws

A long line of cars, tuk-tuks, small lorries and carts stretched along Gaza’s Salaheddin Road on Sunday after Israel withdrew its forces from a strategic area bisecting the territory.The traffic crawled slowly along the road, where mounds of earth had been piled high by now-departed Israeli bulldozers, into the eastern part of the Netzarim Corridor, which separates the northern Gaza Strip from its south.After more than 15 months of war, a fragile truce with Hamas that went into effect last month saw Israeli forces limiting their presence in the Gaza Strip.The Netzarim Corridor and Salaheddin Road reopened fully on Sunday, enabled by the Israeli withdrawal following the completion of a fifth hostage-prisoner exchange the day before as part of the truce deal.Among the vehicles wending their way along the dusty dirt road were lorries piled high with household belongings, blankets, carpets and furniture.Finally able to move around the area, many Palestinians returned to their homes to find them destroyed in the fighting.”What we saw was a catastrophe, horrific destruction. The (Israeli) occupation destroyed all the homes, shops, farms, mosques, universities and the courthouse,” said Osama Abu Kamil, a resident of Al-Maghraqa just north of Netzarim.The 57-year-old said he had been displaced by the war for more than a year, living in Khan Yunis in the southern Gaza Strip.Now back to the north, Abu Kamil said he “will set up a tent for me and my family next to the rubble of our house. We have no choice.”He said that as displaced Gazans in makeshift shelters, they had “lived through severe suffering”.”Life in Gaza is worse than hell.”- ‘Very dangerous’ -The war, sparked by Hamas’s unprecedented attack on Israel in October 2023, saw the Israeli military relentlessly bombarding Gaza, leaving much of the already impoverished territory in ruins.More than 48,000 people have been killed in Gaza during the war, according to Hamas-run territory’s health ministry, and over 90 percent of Palestinians there have been displaced at least once, according to the United Nations.The violence has largely halted, but the population has been left drained and traumatised by the violence.Mahmoud al-Sarhi, a resident of Zeitun neighbourhood near the Netzarim Corridor, said that Sunday was “the first time I saw our destroyed house”.”Arriving at the Netzarim Corridor meant death — until this morning,” said the 44-year-old.While the Israeli forces have left, Sarhi said he still did not feel safe.”The entire area is in ruins. I cannot live here. Israeli tanks can invade at any time. The area is unfit for normal living. It is very dangerous.”The scale of the destruction was visible on Al-Shuhada Street, which also crosses the Netzarim Corridor, with dozens of houses and some university buildings reduced to rubble.In some places, the road itself had been damaged in the fighting, with large craters visible.Workers had begun repairing some of the road.Mohamed Ali, 20, travelling from Nuseirat refugee camp in central Gaza, said conditions on the roads were “difficult because of the amount of destruction and bombing”.”God willing, the road will be better again,” he said.

Les cinq otages thaïlandais libérés par le Hamas de retour chez eux

“Comme une renaissance”: cinq otages thaïlandais libérés fin janvier par le Hamas après 16 mois de détention à Gaza ont regagné leur pays dimanche, où ils ont retrouvé avec émotion leurs proches et leurs familles.Après leur atterrissage à l’aéroport Suvarnabhumi de Bangkok à 07H30 locales (00H30 GMT), les ex-otages, âgés de 28 à 36 ans, y ont d’abord été accueillis par un petit groupe de proches ravis et de responsables du ministère des Affaires étrangères, avant de regagner leur domicile. Watchara Sriaoun, Pongsak Tanna, Sathan Suwannakham, Surasak Lamnau et Bannawat Saethao, employés agricoles, ont été relâchés le 30 janvier dans le cadre de la première phase du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. L’objectif à terme de cet accord est de mettre fin à la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement sur le sol israélien.”Enfin, nous pouvons revenir dans notre patrie”, s’est exclamé à l’aéroport Pongsak Tanna, ajoutant que les mots lui manquaient pour dire sa joie.Dans sa modeste maison de la province d’Udon Thani, au nord-est du pays, Watchara Sriaoun a pu embrasser ses parents et sa fille de neuf ans. “Merci à tous ceux qui m’ont aidé, j’ai le sentiment d’une renaissance”, a-t-il  confié. – “Je te croyais mort!” -Il s’est vu remettre des oeillets d’Inde jaune, un symbole thaï de prospérité. Puis, pour la première fois depuis de longs mois, il a pu partager un repas avec sa famille – du riz bouilli au porc.”Tu es de retour ! Je te croyais mort”, s’est exclamé, en pleurs, Sompong, son grand-père de 85 ans. Le trentenaire n’avait que peu à manger durant sa captivité, et était parfois privé de douche, a raconté sa mère Viewvaew. Pour tenir le coup, il a dessiné sur tous les supports qui lui tombaient sous la main, y compris sa couverture.”Je suis vraiment contente de pouvoir le serrer dans mes bras, je remercie Dieu que mon fils soit en bonne santé, mentalement comme physiquement”, a dit sa mère, de confession chrétienne.Somboon Saethao, père de Bannawat,  s’est dit “tellement heureux” de retrouver son fils à qui il réserve, avec le reste de sa famille, une cérémonie traditionnelle thaï.”Je ne pense pas vouloir qu’il s’en aille à nouveau loin de la maison”, a-t-il déclaré à l’AFP.Les autorités vont désormais surveiller la réintégration des rapatriés, “en se focalisant sur leur santé mentale”, a indiqué le ministre des Affaires étrangères Maris Sangiampongsa.”Nous n’avons jamais abandonné ces otages”, a-t-il assuré en conférence de presse à l’aéroport.Le gouvernement va notamment subvenir aux besoins matériels des ex-otages pour leur éviter d’avoir à retourner en Israël: chacun recevra prochainement l’équivalent de 17.000 euros, puis 870 euros par mois jusqu’à l’âge de 80 ans, a précisé un responsable du ministère thaïlandais du Travail. Au total, 31 Thaïlandais ont été enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023. Parmi eux, 23 ont été libérés avant la fin 2023 et deux déclarés morts en mai 2024.Un dernier otage thaïlandais retenu à Gaza est présumé toujours vivant.Depuis le début de la guerre dans la région, 46 travailleurs thaïlandais ont été tués selon Bangkok, la majorité lors de l’attaque initiale du Hamas mais aussi quelques-uns par des roquettes du Hezbollah libanais, soutien du mouvement palestinien.La Thaïlande comptait quelque 30.000 citoyens en Israël au moment du raid, la majorité d’entre eux étant des travailleurs migrants dans l’agriculture, originaires des provinces pauvres du nord-est.

Les cinq otages thaïlandais libérés par le Hamas de retour chez eux

“Comme une renaissance”: cinq otages thaïlandais libérés fin janvier par le Hamas après 16 mois de détention à Gaza ont regagné leur pays dimanche, où ils ont retrouvé avec émotion leurs proches et leurs familles.Après leur atterrissage à l’aéroport Suvarnabhumi de Bangkok à 07H30 locales (00H30 GMT), les ex-otages, âgés de 28 à 36 ans, y ont d’abord été accueillis par un petit groupe de proches ravis et de responsables du ministère des Affaires étrangères, avant de regagner leur domicile. Watchara Sriaoun, Pongsak Tanna, Sathan Suwannakham, Surasak Lamnau et Bannawat Saethao, employés agricoles, ont été relâchés le 30 janvier dans le cadre de la première phase du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. L’objectif à terme de cet accord est de mettre fin à la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement sur le sol israélien.”Enfin, nous pouvons revenir dans notre patrie”, s’est exclamé à l’aéroport Pongsak Tanna, ajoutant que les mots lui manquaient pour dire sa joie.Dans sa modeste maison de la province d’Udon Thani, au nord-est du pays, Watchara Sriaoun a pu embrasser ses parents et sa fille de neuf ans. “Merci à tous ceux qui m’ont aidé, j’ai le sentiment d’une renaissance”, a-t-il  confié. – “Je te croyais mort!” -Il s’est vu remettre des oeillets d’Inde jaune, un symbole thaï de prospérité. Puis, pour la première fois depuis de longs mois, il a pu partager un repas avec sa famille – du riz bouilli au porc.”Tu es de retour ! Je te croyais mort”, s’est exclamé, en pleurs, Sompong, son grand-père de 85 ans. Le trentenaire n’avait que peu à manger durant sa captivité, et était parfois privé de douche, a raconté sa mère Viewvaew. Pour tenir le coup, il a dessiné sur tous les supports qui lui tombaient sous la main, y compris sa couverture.”Je suis vraiment contente de pouvoir le serrer dans mes bras, je remercie Dieu que mon fils soit en bonne santé, mentalement comme physiquement”, a dit sa mère, de confession chrétienne.Somboon Saethao, père de Bannawat,  s’est dit “tellement heureux” de retrouver son fils à qui il réserve, avec le reste de sa famille, une cérémonie traditionnelle thaï.”Je ne pense pas vouloir qu’il s’en aille à nouveau loin de la maison”, a-t-il déclaré à l’AFP.Les autorités vont désormais surveiller la réintégration des rapatriés, “en se focalisant sur leur santé mentale”, a indiqué le ministre des Affaires étrangères Maris Sangiampongsa.”Nous n’avons jamais abandonné ces otages”, a-t-il assuré en conférence de presse à l’aéroport.Le gouvernement va notamment subvenir aux besoins matériels des ex-otages pour leur éviter d’avoir à retourner en Israël: chacun recevra prochainement l’équivalent de 17.000 euros, puis 870 euros par mois jusqu’à l’âge de 80 ans, a précisé un responsable du ministère thaïlandais du Travail. Au total, 31 Thaïlandais ont été enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023. Parmi eux, 23 ont été libérés avant la fin 2023 et deux déclarés morts en mai 2024.Un dernier otage thaïlandais retenu à Gaza est présumé toujours vivant.Depuis le début de la guerre dans la région, 46 travailleurs thaïlandais ont été tués selon Bangkok, la majorité lors de l’attaque initiale du Hamas mais aussi quelques-uns par des roquettes du Hezbollah libanais, soutien du mouvement palestinien.La Thaïlande comptait quelque 30.000 citoyens en Israël au moment du raid, la majorité d’entre eux étant des travailleurs migrants dans l’agriculture, originaires des provinces pauvres du nord-est.

Iranian schools and offices shut as cold snap bites

Authorities in Iran ordered schools and offices in at least 10 provinces to close on Sunday to conserve energy amid a severe cold snap and heavy snowfall, state media reported.Freezing temperatures have gripped the northern half of the country over the past few days, causing a spike in energy consumption.”All government offices and schools are closed on Sunday, and remote learning has been arranged for students,” the state news agency IRNA announced.Among the provinces affected are Lorestan in the west, Semnan in the east and Gilan in the north.Some parts of Gilan, around 130 kilometres (80 miles) north of Tehran, saw snow fall to a depth of 220 centimetres (87 inches), meteorologist Mohammad Dadras told the Fars news agency.The shutdown decision followed a similar measure on Saturday, when authorities ordered closures in more than 20 of the country’s 31 provinces because of the extreme weather.The capital also saw closures on Saturday but those affected reopened on Sunday — a working day — despite the wintry conditions.IRNA said on Sunday some areas of Tehran received up to 30 centimetres (12 inches) of snow overnight.The snowfall caused widespread traffic disruption, and some residents cleared snow as others enjoyed snowball fights in city parks.Snow is not unusual for Tehran in February, but the combination of heavy snow and sudden temperature drops caught many people off guard.Heavy snow and rain across most of the country on Sunday also led to road closures.IRNA reported travel disruptions in 25 provinces, with the heaviest impacts in the north and west where authorities advised people to stay at home for the next 24 hours.Temperatures in at least 19 provinces fell to zero degrees Celsius or lower on Sunday, IRNA said.Iran often orders educational institutions and offices to close during winter, citing extreme weather and fuel shortages.