Al Ahli beat Kawasaki Frontale to win Asian Champions League

Al Ahli were crowned champions of Asia at the third attempt after the Saudi Arabian side overpowered Japan’s Kawasaki Frontale 2-0 in Jeddah on Saturday.The Jeddah club, runners-up in 1986 and 2012, triumphed at their King Abdullah Sports City Stadium thanks to two goals in seven minutes towards the end of the first half from Brazilian Galeno and Ivory Coast captain Franck Kessie. The Asian Champions League’s latter stages have all taken place in Jeddah.With the win, Roberto Firmino, Edouard Mendy and Riyad Mahrez become the first players to capture both Asian club football’s premier title and its European equivalent. The trio won the Champions League with Liverpool, Chelsea and Manchester City respectively.”We are so proud,” Al Ahli goalkeeper Mendy said. “Once we knew that the final eight would be in Jeddah, it was our goal to be champions in front of our fans. Since I came here 18 months ago, they supported us so much.”As I said when I signed here, it’s to make history, to continue to win trophies and make this club as big as it was before.”The secret is the team effort. If someone makes the effort it will make it easier for the one next to him. We just played like this; you saw the fire, you saw the spirit.”Al Ahli, who are majority-owned by Saudi Arabia’s Public Investment Fund, are awarded $10 million for clinching the title.Matthias Jaissle’s side went unbeaten through all 13 matches of the campaign.Frontale, meanwhile, were contesting the final for the first time having never previously been beyond the last eight.- Al Ahli too strong -Al Ahli began on the front foot, summer signing Ivan Toney stinging the palms of Louis Yamaguchi on five minutes before the Frontale goalkeeper then saved Ziyad Al Johani’s close-range effort from the resultant corner.At the other end, Frontale’s Brazilian forward Marcinho showed some fast feet down his side’s left, before sending his effort inches past Mendy’s far post.Yet Al Ahli always looked the more dangerous. Toney lashed wide on the half-volley, defender Roger Ibanez curled narrowly off target and Firmino sent a volley straight at Yamaguchi.However, on 35 minutes, Firmino rolled a pass to winger Galeno, who curled a spectacular effort from 25 yards into the top corner. Galeno, a winter signing from Porto for a reported 50 million euros ($56 million), has actually taken Firmino’s spot in Al Ahli’s Saudi Pro League squad, meaning the former Liverpool forward is not registered to play in the domestic league.Three minutes before half-time, Firmino floated a cross into the Frontale six-yard box for Kessie to power home his header and double Al Ahli’s advantage. The assist lifted Firmino, the club captain, to seven in this season’s Champions League – and to one behind Mahrez at the top of the tournament’s assist charts.Frontale, who defeated Cristiano Ronaldo’s Al Nassr in the semi-final, did not have a shot on target in the opening 45 minutes.In the second half, Firmino and Mahrez each flashed efforts well wide, with the former substituted on 74 minutes to rapturous applause. Not long after, Frontale substitute Tatsuya Ito fired two shots in quick succession inches off target.In the end, Al Ahli celebrated becoming only the third Saudi club to win the Champions League, after record four-time winners Al Hilal and two-time champions Al Ittihad.

Ukraine: Zelensky refuse de “jouer” avec les courtes trêves proposées par Poutine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit refuser de “jouer” avec les courtes trêves de son homologue russe Vladimir Poutine, dont l’une lors des commémorations de la Seconde Guerre mondiale à Moscou, y voyant des délais trop courts pour des pourparlers sérieux.Le Kremlin, pour sa part, a assuré que le cessez-le-feu, proposé par M. Poutine du 8 au 10 mai, permettrait de “tester” la disposition de Kiev à la paix.”C’est impossible de s’entendre sur quelque chose en trois, cinq ou sept jours. Soyons honnêtes. C’est une performance théâtrale de sa part. En deux ou trois jours, il est impossible de trouver un plan pour établir les prochaines étapes pour terminer la guerre. Cela ne semble pas sérieux”, a dit M. Zelensky.”Personne n’aidera Poutine à jouer à ce genre de jeu”, a-t-il ajouté, sans toutefois rejeter clairement cette trêve de trois jours proposée par Moscou à l’occasion des célébrations des 80 ans de la victoire contre l’Allemagne nazie.Le dirigeant ukrainien s’est exprimé vendredi soir devant des journalistes, dont ceux de l’AFP. Ces déclarations étaient sous embargo jusqu’à samedi.Le dirigeant ukrainien a ajouté samedi qu’il ne voyait pas de “préparation” de la part de la Russie pour un cessez-le-feu à plus long terme.Des discussions séparées entre Moscou et Kiev, menées par Washington, se prolongent depuis plus de deux mois et peinent, pour l’heure, à aboutir à des résultats pour trouver une issue au conflit déclenché par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Vladimir Poutine avait déjà décrété un court cessez-le-feu lors du week-end pascal en avril, qui avait conduit à une baisse des combats sans être totalement respecté par les deux camps.”L’objectif de la trêve de Pâques proposée par la Russie, ainsi que de l’initiative actuelle de déclarer une trêve lors des célébrations des 8, 9 et 10 mai, est de tester la disposition de Kiev à trouver une voie pour une paix durable à long terme”, a déclaré samedi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d’un briefing.Kiev demande “un cessez-le-feu total et inconditionnel” comme prérequis à toute négociation avec la Russie, qui, elle, répète être prête à négocier avec l’Ukraine, mais se montre en revanche réticente sur une trêve prolongée.Car Moscou, dont l’armée a l’avantage sur le front, dit craindre qu’un cessez-le-feu ne permette à Kiev de reprendre des forces, avec le soutien militaire de ses alliés. – Parade à Moscou -Cette année, les dirigeants d’une vingtaine de pays doivent se tenir aux côtés de M. Poutine le 9 mai, dont les présidents chinois Xi Jinping et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, ainsi ceux d’alliés traditionnels de Moscou tels que le Kazakhstan, le Belarus, Cuba ou encore le Venezuela.M. Zelensky a indiqué que Kiev ne pourrait garantir “la sécurité” des dirigeants présents. “On ne sait pas ce que la Russie fera à cette date. Elle pourrait prendre différentes mesures, comme des incendies, des explosions, et ensuite nous accuser”, a avancé le président ukrainien.La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a dénoncé ces propos, assurant que M. Zelensky proférait une “menace directe” à “la sécurité physique des vétérans qui viendront aux parades et aux célébrations de ce jour sacré”.En Ukraine, l’annonce par Vladimir Poutine de cette trêve a été perçue par des observateurs comme un moyen d’empêcher des frappes ukrainiennes pouvant potentiellement perturber les cérémonies. Kiev frappe régulièrement des cibles en Russie avec ses drones longue portée, qui ont également touché Moscou à plusieurs reprises, en réponse aux bombardements russes qui ravagent son territoire depuis plus de trois ans.  – Nouvelles frappes nocturnes -La Maison Blanche a soutenu lundi que Donald Trump souhaitait un cessez-le-feu “permanent” en Ukraine et pas seulement une trêve temporaire telle que celle annoncée par Moscou.Volodymyr Zelensky a, lui, estimé vendredi soir que sa rencontre avec le président américain au Vatican, le 26 avril, avait permis à ce dernier de voir “un peu différemment” le conflit.Après cette entrevue, Kiev et Washington ont signé mercredi, après des semaines de pressions et tractations, un accord qui prévoit de donner aux entreprises américaines un accès à l’extraction de minerais, de pétrole et de gaz en Ukraine et de créer un fonds d’investissement entre les deux pays. Ses conditions sont bien plus favorables pour Kiev que celles de précédentes moutures.Le texte n’offre toutefois aucune garantie précise de sécurité à Kiev par Washington, qui cherche à réduire son aide militaire à l’Ukraine.Les tirs d’obus russes ont tué deux personnes dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, samedi, tandis qu’une frappe de drone sur la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a fait un autre mort, ont déclaré des responsables régionaux.Des attaques aériennes entre les deux camps s’étaient à nouveau produites dans la nuit de vendredi à samedi.Des drones russes ont blessé 51 civils à Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d’Ukraine, selon le parquet régional.Côté russe, les autorités ont dénoncé une attaque ukrainienne massive sur la région de Krasnodar (sud-ouest), notamment sur le port de Novorossiïsk, où cinq personnes ont été blessées, a indiqué le maire Veniamine Kravtchenko.

Ukraine: Zelensky refuse de “jouer” avec les courtes trêves proposées par Poutine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit refuser de “jouer” avec les courtes trêves de son homologue russe Vladimir Poutine, dont l’une lors des commémorations de la Seconde Guerre mondiale à Moscou, y voyant des délais trop courts pour des pourparlers sérieux.Le Kremlin, pour sa part, a assuré que le cessez-le-feu, proposé par M. Poutine du 8 au 10 mai, permettrait de “tester” la disposition de Kiev à la paix.”C’est impossible de s’entendre sur quelque chose en trois, cinq ou sept jours. Soyons honnêtes. C’est une performance théâtrale de sa part. En deux ou trois jours, il est impossible de trouver un plan pour établir les prochaines étapes pour terminer la guerre. Cela ne semble pas sérieux”, a dit M. Zelensky.”Personne n’aidera Poutine à jouer à ce genre de jeu”, a-t-il ajouté, sans toutefois rejeter clairement cette trêve de trois jours proposée par Moscou à l’occasion des célébrations des 80 ans de la victoire contre l’Allemagne nazie.Le dirigeant ukrainien s’est exprimé vendredi soir devant des journalistes, dont ceux de l’AFP. Ces déclarations étaient sous embargo jusqu’à samedi.Le dirigeant ukrainien a ajouté samedi qu’il ne voyait pas de “préparation” de la part de la Russie pour un cessez-le-feu à plus long terme.Des discussions séparées entre Moscou et Kiev, menées par Washington, se prolongent depuis plus de deux mois et peinent, pour l’heure, à aboutir à des résultats pour trouver une issue au conflit déclenché par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Vladimir Poutine avait déjà décrété un court cessez-le-feu lors du week-end pascal en avril, qui avait conduit à une baisse des combats sans être totalement respecté par les deux camps.”L’objectif de la trêve de Pâques proposée par la Russie, ainsi que de l’initiative actuelle de déclarer une trêve lors des célébrations des 8, 9 et 10 mai, est de tester la disposition de Kiev à trouver une voie pour une paix durable à long terme”, a déclaré samedi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d’un briefing.Kiev demande “un cessez-le-feu total et inconditionnel” comme prérequis à toute négociation avec la Russie, qui, elle, répète être prête à négocier avec l’Ukraine, mais se montre en revanche réticente sur une trêve prolongée.Car Moscou, dont l’armée a l’avantage sur le front, dit craindre qu’un cessez-le-feu ne permette à Kiev de reprendre des forces, avec le soutien militaire de ses alliés. – Parade à Moscou -Cette année, les dirigeants d’une vingtaine de pays doivent se tenir aux côtés de M. Poutine le 9 mai, dont les présidents chinois Xi Jinping et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, ainsi ceux d’alliés traditionnels de Moscou tels que le Kazakhstan, le Belarus, Cuba ou encore le Venezuela.M. Zelensky a indiqué que Kiev ne pourrait garantir “la sécurité” des dirigeants présents. “On ne sait pas ce que la Russie fera à cette date. Elle pourrait prendre différentes mesures, comme des incendies, des explosions, et ensuite nous accuser”, a avancé le président ukrainien.La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a dénoncé ces propos, assurant que M. Zelensky proférait une “menace directe” à “la sécurité physique des vétérans qui viendront aux parades et aux célébrations de ce jour sacré”.En Ukraine, l’annonce par Vladimir Poutine de cette trêve a été perçue par des observateurs comme un moyen d’empêcher des frappes ukrainiennes pouvant potentiellement perturber les cérémonies. Kiev frappe régulièrement des cibles en Russie avec ses drones longue portée, qui ont également touché Moscou à plusieurs reprises, en réponse aux bombardements russes qui ravagent son territoire depuis plus de trois ans.  – Nouvelles frappes nocturnes -La Maison Blanche a soutenu lundi que Donald Trump souhaitait un cessez-le-feu “permanent” en Ukraine et pas seulement une trêve temporaire telle que celle annoncée par Moscou.Volodymyr Zelensky a, lui, estimé vendredi soir que sa rencontre avec le président américain au Vatican, le 26 avril, avait permis à ce dernier de voir “un peu différemment” le conflit.Après cette entrevue, Kiev et Washington ont signé mercredi, après des semaines de pressions et tractations, un accord qui prévoit de donner aux entreprises américaines un accès à l’extraction de minerais, de pétrole et de gaz en Ukraine et de créer un fonds d’investissement entre les deux pays. Ses conditions sont bien plus favorables pour Kiev que celles de précédentes moutures.Le texte n’offre toutefois aucune garantie précise de sécurité à Kiev par Washington, qui cherche à réduire son aide militaire à l’Ukraine.Les tirs d’obus russes ont tué deux personnes dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, samedi, tandis qu’une frappe de drone sur la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a fait un autre mort, ont déclaré des responsables régionaux.Des attaques aériennes entre les deux camps s’étaient à nouveau produites dans la nuit de vendredi à samedi.Des drones russes ont blessé 51 civils à Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d’Ukraine, selon le parquet régional.Côté russe, les autorités ont dénoncé une attaque ukrainienne massive sur la région de Krasnodar (sud-ouest), notamment sur le port de Novorossiïsk, où cinq personnes ont été blessées, a indiqué le maire Veniamine Kravtchenko.

Gabon: Oligui Nguema investi après 19 mois de transition

Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a été investi samedi dans un stade près de Libreville devant environ 40.000 personnes, mettant fin à son rôle de chef de la transition, après 19 mois de régime d’exception.M. Oligui, général de brigade, tombeur de la dynastie Bongo, a prêté serment sur la nouvelle constitution approuvée par référendum pendant la transition en novembre 2024.”L’élection du Président de la République met fin au processus de transition et marque en conséquence le retour à l’ordre constitutionnel”, a-t-il martelé lors de son discours d’investiture.Le général-président, plébiscité le 12 avril avec 94,85% des voix, avait fait son entrée dans le stade vers 13H30 (12H30 GMT) saluant la foule debout à l’arrière d’une voiture au toit ouvert, en costume civil sombre, écharpe rouge sur le torse. Il prend officiellement les commandes du pays pour un mandat de sept ans.Avant un retour complet à l’ordre constitutionnel, le Gabon devra encore organiser des élections législatives et locales. Le président a annoncé samedi qu’elles se tiendront à l’automne 2025.Dès 07H00 (06H00 GMT), des encombrements étaient visibles dans les rues de Libreville et aux abords du stade à Akanda, au nord de la capitale, ont constaté des journalistes de l’AFP.-“Modèle de transition réussie”-Les spectateurs, arborant t-shirts et drapeaux à l’effigie du président, ont attendu une grande partie de la journée dans une ambiance festive le remplissage progressif des tribunes.Le stade d’Angondjé ou stade de l’amitié sino-gabonaise, au nord de la capitale, a accueilli gratuitement les Gabonais. C’est la première fois au Gabon qu’une cérémonie de prestation de serment présidentielle a lieu devant un public aussi large.Seize chefs d’Etat du continent africain ont assisté à l’événement, dont Umaro Sissoco Embalo (Guinée Bissau), Adama Barrow (Gambie), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique) ou encore Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale).Le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi était aussi présent, de même que le chef de l’Etat rwandais Paul Kagame. Kigali et Kinshasa sont actuellement en pourparlers pour tenter de mettre fin au conflit dans l’Est de la RDC. Et le général Mamadi Doumbouya, qui a pris le pouvoir par la force en septembre 2021 en Guinée, est arrivé vêtu d’habits traditionnels africains, comme le président tchadien Mahamat Déby.”Désormais, le Gabon est membre à part entière des Etats démocratiques et sera à tout jamais un modèle type de transition réussie”, a dit M. Touadéra dans une allocution en tant que facilitateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEAC) pour la transition gabonaise.La France était représentée à Libreville par son ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad.Dès mardi soir, dans un ultime communiqué, les militaires et membres des forces de sécurité du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), l’organe mis en place après la chute d’Ali Bongo, ont annoncé leur dissolution.-“Militaires dans les casernes”-Dans un communiqué vidéo le colonel Ulrich Manfoumbi, porte-parole du CTRI, a estimé que cette dissolution officialisait le “retour des militaires dans leurs casernes”.De sérieux défis attendent désormais M. Oligui Nguema, à la tête d’un pays riche en pétrole mais dont l’économie est en difficulté.Parmi les principales préoccupations, le réseau d’électricité vieillissant occasionne de nombreuses coupures d’électricité, le chômage des jeunes avoisine les 40%, les infrastructures routières sont absentes ou dégradées et la dette du pays devrait atteindre les 80% du PIB en 2025.La lutte contre la corruption fait également partie des priorités du président qui a estimé que le nouveau régime “pose l’exigence de mettre fin à l’impunité, à la corruption, au laxisme et à la paresse”.Selon la nouvelle Constitution, le président élu prendra la tête du pays avec des pouvoirs élargis. Le poste de Premier ministre a été supprimé à la faveur de la création d’un poste de vice-président.”Le chemin qui conduit à l’essor vers la félicité sera long, mais avec le travail, la discipline, l’effort, la foi en notre pays, nous déplacerons les montagnes”, a-t-il conclu en référence aux paroles de l’hymne national.La cérémonie s’est achevée en fin d’après-midi par un défilé militaire.

Gabon: Oligui Nguema investi après 19 mois de transition

Le président Brice Clotaire Oligui Nguema a été investi samedi dans un stade près de Libreville devant environ 40.000 personnes, mettant fin à son rôle de chef de la transition, après 19 mois de régime d’exception.M. Oligui, général de brigade, tombeur de la dynastie Bongo, a prêté serment sur la nouvelle constitution approuvée par référendum pendant la transition en novembre 2024.”L’élection du Président de la République met fin au processus de transition et marque en conséquence le retour à l’ordre constitutionnel”, a-t-il martelé lors de son discours d’investiture.Le général-président, plébiscité le 12 avril avec 94,85% des voix, avait fait son entrée dans le stade vers 13H30 (12H30 GMT) saluant la foule debout à l’arrière d’une voiture au toit ouvert, en costume civil sombre, écharpe rouge sur le torse. Il prend officiellement les commandes du pays pour un mandat de sept ans.Avant un retour complet à l’ordre constitutionnel, le Gabon devra encore organiser des élections législatives et locales. Le président a annoncé samedi qu’elles se tiendront à l’automne 2025.Dès 07H00 (06H00 GMT), des encombrements étaient visibles dans les rues de Libreville et aux abords du stade à Akanda, au nord de la capitale, ont constaté des journalistes de l’AFP.-“Modèle de transition réussie”-Les spectateurs, arborant t-shirts et drapeaux à l’effigie du président, ont attendu une grande partie de la journée dans une ambiance festive le remplissage progressif des tribunes.Le stade d’Angondjé ou stade de l’amitié sino-gabonaise, au nord de la capitale, a accueilli gratuitement les Gabonais. C’est la première fois au Gabon qu’une cérémonie de prestation de serment présidentielle a lieu devant un public aussi large.Seize chefs d’Etat du continent africain ont assisté à l’événement, dont Umaro Sissoco Embalo (Guinée Bissau), Adama Barrow (Gambie), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique) ou encore Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale).Le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi était aussi présent, de même que le chef de l’Etat rwandais Paul Kagame. Kigali et Kinshasa sont actuellement en pourparlers pour tenter de mettre fin au conflit dans l’Est de la RDC. Et le général Mamadi Doumbouya, qui a pris le pouvoir par la force en septembre 2021 en Guinée, est arrivé vêtu d’habits traditionnels africains, comme le président tchadien Mahamat Déby.”Désormais, le Gabon est membre à part entière des Etats démocratiques et sera à tout jamais un modèle type de transition réussie”, a dit M. Touadéra dans une allocution en tant que facilitateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEAC) pour la transition gabonaise.La France était représentée à Libreville par son ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad.Dès mardi soir, dans un ultime communiqué, les militaires et membres des forces de sécurité du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), l’organe mis en place après la chute d’Ali Bongo, ont annoncé leur dissolution.-“Militaires dans les casernes”-Dans un communiqué vidéo le colonel Ulrich Manfoumbi, porte-parole du CTRI, a estimé que cette dissolution officialisait le “retour des militaires dans leurs casernes”.De sérieux défis attendent désormais M. Oligui Nguema, à la tête d’un pays riche en pétrole mais dont l’économie est en difficulté.Parmi les principales préoccupations, le réseau d’électricité vieillissant occasionne de nombreuses coupures d’électricité, le chômage des jeunes avoisine les 40%, les infrastructures routières sont absentes ou dégradées et la dette du pays devrait atteindre les 80% du PIB en 2025.La lutte contre la corruption fait également partie des priorités du président qui a estimé que le nouveau régime “pose l’exigence de mettre fin à l’impunité, à la corruption, au laxisme et à la paresse”.Selon la nouvelle Constitution, le président élu prendra la tête du pays avec des pouvoirs élargis. Le poste de Premier ministre a été supprimé à la faveur de la création d’un poste de vice-président.”Le chemin qui conduit à l’essor vers la félicité sera long, mais avec le travail, la discipline, l’effort, la foi en notre pays, nous déplacerons les montagnes”, a-t-il conclu en référence aux paroles de l’hymne national.La cérémonie s’est achevée en fin d’après-midi par un défilé militaire.

I.Coast opposition rallies to support barred candidateSat, 03 May 2025 19:10:17 GMT

Thousands of supporters of Ivory Coast’s opposition candidate Tidjane Thiam gathered in Abidjan on Saturday to protest against his exclusion from the west African country’s presidential vote.A court in Abidjan struck Thiam off the electoral list on April 22, saying the 62-year-old politician had lost Ivorian nationality when he acquired French citizenship in 1987.Other opposition …

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Gabon ex-junta chief Oligui sworn in after election winSat, 03 May 2025 19:09:20 GMT

Gabon’s Brice Oligui Nguema, whose coup ended 55 years of rule by the Bongo family, took oath as president on Saturday before a packed stadium and more than a dozen African leaders.The former junta leader, who won nearly 95 percent of the vote in last month’s election, was sworn in for a seven-year term after …

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Warren Buffett says will retire from Berkshire Hathaway by year’s end

Influential billionaire investor Warren Buffett said Saturday he would retire from leading his Berkshire Hathaway business group by the end of the year and that he would recommend his chosen successor Greg Abel to take over.Buffett’s success, coupled with his ability to explain his thinking in clear soundbites, has made him highly influential in the business and financial communities, earning him the nickname “The Oracle of Omaha.”Several years ago, Buffett had already indicated that the 62-year-old Abel would be his pick for successor in an interview with CNBC.”The time has arrived where Greg should become the chief executive officer of the company at year end,” Buffett, 94, told an annual shareholder meeting in Omaha.Buffett added that he believed the board of directors would be “unanimously in favor of” his recommendation.”I would still hang around and could conceivably be useful in a few cases, but the final word would be what Greg said in operations, in capital deployment, whatever it might be,” he added.Buffett transformed Berkshire Hathaway from a medium-sized textile company when he bought it in the 1960s into a giant conglomerate, now valued at more than $1 trillion and with liquid assets of $300 billion.The company on Saturday reported first-quarter profits of $9.6 billion, down 14 percent. That works out to $4.47 per share, also down sharply.Buffett’s net worth as of Saturday is $168.2 billion, according to Forbes magazine’s real-time rich list.

Sheinbaum says she rejected Trump offer to send US troops to Mexico

President Claudia Sheinbaum said Saturday that she had rejected an offer from US President Donald Trump to send American troops to Mexico to help combat drug trafficking.”I told him, ‘No, President Trump, our territory is inviolable, our sovereignty is inviolable, our sovereignty is not for sale,'” she said at a public event, referring to a recent report in the Wall Street Journal.The report, she said, was “true… but not as described.”During a call, Sheinbaum said, Trump had asked how he could help fight organized crime and suggested sending US troops.She said she declined, telling him that “we will never accept the presence of the United States Army in our territory.”Sheinbaum said she did offer to collaborate, including through greater information-sharing.At the same time, the Mexican leader said she had urged Trump to stop the cross-border arms trafficking that has contributed to a wave of violence lasting nearly two decades, claiming more than 450,000 lives in Mexico.She said Trump issued an order Friday “to ensure that everything necessary is in place to prevent weapons from entering our country from the United States.”The US president has complained repeatedly about cross-border drug smuggling and has pressured Mexico to crack down on criminal cartels.Trump angered Mexicans in early March when he said America’s southern neighbor was “dominated entirely by criminal cartels that murder, rape, torture and exercise total control… posing a grave threat to (US) national security.” The two countries, meantime, have been in an ongoing diplomatic dance over trade tariffs imposed by Trump.Mexico, as the largest US trade partner and the second-largest economy in Latin America, is considered one of the most vulnerable countries to the US president’s expansive round of import duties.

Italie: Naples prend le large, en attendant l’Inter

Naples a doublé son avance en tête du Championnat d’Italie samedi grâce à sa victoire à Lecce (1-0), en attendant le match de l’Inter Milan, relégué à six points, avant d’affronter Vérone en soirée (20h45).Le Napoli a enchaîné une quatrième victoire de suite, un neuvième match consécutif sans défaite, grâce à un coup franc de Giacomo Raspadori (24).A trois journées de la fin, l’équipe d’Antonio Conte totalise 77 points, soit six de plus que l’Inter qui a peut-être déjà fait une croix sur la Serie A.En prévision de la demi-finale retour de Ligue des champions mardi, l’entraîneur de l’Inter Simone Inzaghi, privé de son capitaine et buteur Lautaro Martinez, blessé, a en effet procédé à dix changements par rapport à l’équipe qui a fait match nul (3-3) mercredi à l’aller à Barcelone.”C’est un petit pas de plus vers le scudetto, mais le pas le plus important sera à faire lors du prochain match, on ne s’emballe pas”, a souligné Raspadori.”Je ne peux pas nier que c’est une étape importante (vers le titre (…) je redoutais vraiment ce match contre une équipe accrocheuse et dans un contexte si particulier”, a reconnu Conte.”Ce groupe de joueurs sait trouver des solutions dans toutes les situations (…) mais il ne faut pas se relâcher”, a relevé le technicien italien, arrivée à Naples l’été dernier.S’il réalise un sans-faute contre ses trois derniers adversaires, tous classés dans la seconde partie du tableau (Genoa, Parme, Cagliari), son Napoli décrochera le quatrième titre de champion de son histoire, deux ans après le précédent.Lecce reste en position précaire à la 17e place avec un seul point d’avance sur le premier relégable, Venise, qui a fait match nul (1-1) contre le Torino vendredi.Le match a été brièvement interrompu par des jets de pétards et fumigènes par les supporters de Lecce, en colère contre la Ligue italienne qui a refusé de reporter le précédent match de leur équipe après le décès brutal d’un physiothérapeute du club.