Seychelles opposition leader wins presidential run-offSun, 12 Oct 2025 02:01:09 GMT

Seychelles’ opposition leader Patrick Herminie won the presidential run-off on Sunday, electoral commission results showed, after a race dominated by environmental and economic concerns.The Indian Ocean archipelago nation has the highest wealth per capita in Africa — around $18,000 according to the World Bank — but is vulnerable to climate change and plagued by widespread …

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Le Cameroun vote pour la présidentielle, Biya grand favori pour un 8e mandat

Paul Biya, plus vieux chef de l’État en exercice dans le monde, part grand favori de l’élection présidentielle dimanche au Cameroun, où il règne sans partage depuis 43 ans. Avec face à lui 11 candidats, dont son ancien ministre Issa Tchiroma Bakary, qui suscite un certain engouement inattendu.Les huit millions de Camerounais appelés à voter entre 08H00 et 18H00 (07H00 et 17H00 GMT) pour ce scrutin à un tour ont pour la plupart toujours vécu sous le règne de Biya, au pouvoir depuis 1982, et qui l’a toujours emporté avec un score de plus de 70% ces 20 dernières années.”Il ne faut pas être naïf, on sait bien que le système gouvernant a beaucoup de moyens pour obtenir les résultats qui l’avantagent”, explique à l’AFP Stéphane Akoa, un politologue camerounais.Il note toutefois que la campagne a été ces derniers jours “beaucoup plus animée” que d’ordinaire et que “cette élection est donc peut-être plus susceptible de nous surprendre”, dans un pays où 40% des habitants vivaient sous le seuil de pauvreté en 2024, selon la Banque mondiale.Le Conseil constitutionnel a jusqu’au 26 octobre pour proclamer les résultats définitifs. En 2018, ils avaient été annoncés 15 jours après le scrutin.Paul Biya, 92 ans, est comme à son habitude resté très discret pendant la campagne électorale. Il est finalement apparu en public mardi pour la première fois depuis le mois de mai, visiblement en forme, en tenant comme en 2018 un meeting de campagne à Maroua, dans la région de l’extrême-nord, stratégique avec son plus de 1,2 million d’électeurs, la deuxième plus grande réserve de voix du pays.- Contraste saisissant – Ses 11 rivaux ont quant à eux multiplié les apparitions publiques, promettant de tourner la page du long règne et de la main de fer du second président du Cameroun depuis son indépendance de la France en 1960.Jeudi soir, son principal rival, Issa Tchiroma Bakary, 79 ans, qui a quitté en juin le gouvernement et rejoint l’opposition après 20 ans dans le giron présidentiel, a à son tour tenu un meeting à Maroua.Dans cette région dont il est originaire, il a semblé susciter un élan populaire inédit, accueilli dans les rues par des milliers de partisans brandissant des pancartes louant “Tchiroma le Sauveur”. Un contraste saisissant avec le meeting de Paul Biya, tenu devant un public clairsemé de quelques centaines de personnes, contre 25.000 annoncés par son entourage.Le principal opposant de Paul Biya, Maurice Kamto, deuxième à la présidentielle de 2018, a lui vu sa candidature rejetée par le Conseil constitutionnel. Plusieurs ONG comme Human Rights Watch (HRW) ont ensuite exprimé leurs inquiétudes sur la “crédibilité du processus électoral”.- “Protéger le vote” -Une partie des Camerounais se disent désabusés face à la perpétuation du “système Biya”, alors que le chômage atteint 35% dans les grandes villes.Mais dans ce pays où la moitié de la population a moins de 20 ans, “beaucoup de jeunes veulent aller voter et sont allés chercher leur carte d’électeur”, a constaté le politologue Stéphane Akoa. Il y voit “un signal positif de changement, mais peut-être pas suffisamment fort pour faire descendre les jeunes dans la rue, comme on l’a vu à Madagascar, en Tunisie ou ailleurs.”Les Camerounais se plaignent de la cherté de la vie, du manque d’eau potable, de soins de santé et d’éducation de qualité, mais ces frustrations restent à ce stade cantonnées aux réseaux sociaux.Le ministère de l’Administration territoriale a autorisé 55.000 observateurs électoraux locaux et internationaux, dont l’Union africaine. Plusieurs plateformes ont prévu de compiler les résultats de manière indépendante, pour “protéger le vote”, s’attirant les critiques du gouvernement qui dénonce des tentatives de “manipuler l’opinion publique” et de “proclamer des résultats tronqués.”Le scrutin se déroulera à l’ombre du conflit meurtrier opposant des groupes séparatistes aux forces du gouvernement dans les régions à majorité anglophones du nord-ouest et du sud-ouest. Lors de la précédente élection en 2018, l’abstention avait été particulièrement élevée dans ces régions.

Lecornu au défi de composer un gouvernement

Fragilisé par la défection de LR, Sébastien Lecornu est au défi de composer dans l’urgence un gouvernement qui risque de ne durer que quelques jours mais aura au moins déposé un projet de budget au Parlement.Le temps presse pour le Premier ministre tout juste renommé à Matignon qui est menacé de censure par un Parti socialiste échaudé par quatre semaines de tractations qui n’ont pas abouti à des concessions claires sur ses attentes.  En vertu de la Constitution en effet, le Parlement doit disposer de 70 jours pour examiner un projet de budget avant le 31 décembre. Il faudrait donc que le texte lui soit transmis lundi ou mardi, en principe après un passage en Conseil des ministres.Sébastien Lecornu, qui a démissionné lundi dernier parce que “les conditions n’étaient plus remplies”, a promis qu’il ferait de même si elles “n’étaient plus remplies à nouveau”. “Je ne ferai pas n’importe quoi”, a-t-il assuré à La Tribune dimanche, selon laquelle la nomination d’un gouvernement pourrait intervenir lundi ou mardi. De fait, lundi, le Président Emmanuel Macron a annoncé qu’il se rendrait en Egypte pour marquer son “soutien à la mise en oeuvre de l’accord présenté par Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza”. Ce qui pourrait hypothéquer la tenue d’un Conseil des ministres ce jour-là. Le Premier ministre peut également décider de nommer un petit nombre de ministres régaliens, ainsi que les seuls titulaires des Finances et du Budget, pour aller plus vite. Mais nul ne sait comment ce gouvernement qui ne comptera pas de ministres LR ni du parti centriste UDI (Union des démocrates et indépendants) va pouvoir être composé dans le temps limité imparti à Sébastien Lecornu.- “Texte par texte” -Car à l’issue d’une folle semaine, le début du week-end n’a pas été fructueux pour le Premier ministre. Partenaires des macronistes et du reste du centre depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon en septembre 2024, les Républicains ont claqué la porte samedi, refusant toute participation au nouvel exécutif. Tout en promettant un “soutien texte par texte” au Parlement – qui équivaut à une non-censure.Les centristes de l’UDI, qui disposent d’un groupe important au Sénat, leur ont emboîté le pas, tandis que l’allié traditionnel d’Emmanuel Macron, Horizons, le parti d’Edouard Philippe, réservait sa participation “dans l’attente de ce que va proposer le Premier ministre pour le pays”. Reste à Sébastien Lecornu le camp présidentiel qui a ravalé ses critiques samedi et le Modem de François Bayrou prêt à s’engager à ses côtés. Mais si la question du casting et des délais était résolue, resterait celle de se maintenir. A l’exception du PS, l’ensemble de la gauche a appelé à la censure immédiate du gouvernement Lecornu 2. De même que le Rassemblement national et l’UDR d’Eric Ciotti. Le groupe socialiste (69 députés) reste seul capable de le sauver mais a mis la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a prévenu le parti à la rose dès vendredi soir.Une telle suspension “n’épuiserait pas le débat sur le budget et l’avenir de la France, mais ce serait un gage de sa bonne foi et de sa volonté d’ouvrir une nouvelle période”, a précisé Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, dans la Tribune Dimanche.

Lecornu au défi de composer un gouvernement

Fragilisé par la défection de LR, Sébastien Lecornu est au défi de composer dans l’urgence un gouvernement qui risque de ne durer que quelques jours mais aura au moins déposé un projet de budget au Parlement.Le temps presse pour le Premier ministre tout juste renommé à Matignon qui est menacé de censure par un Parti socialiste échaudé par quatre semaines de tractations qui n’ont pas abouti à des concessions claires sur ses attentes.  En vertu de la Constitution en effet, le Parlement doit disposer de 70 jours pour examiner un projet de budget avant le 31 décembre. Il faudrait donc que le texte lui soit transmis lundi ou mardi, en principe après un passage en Conseil des ministres.Sébastien Lecornu, qui a démissionné lundi dernier parce que “les conditions n’étaient plus remplies”, a promis qu’il ferait de même si elles “n’étaient plus remplies à nouveau”. “Je ne ferai pas n’importe quoi”, a-t-il assuré à La Tribune dimanche, selon laquelle la nomination d’un gouvernement pourrait intervenir lundi ou mardi. De fait, lundi, le Président Emmanuel Macron a annoncé qu’il se rendrait en Egypte pour marquer son “soutien à la mise en oeuvre de l’accord présenté par Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza”. Ce qui pourrait hypothéquer la tenue d’un Conseil des ministres ce jour-là. Le Premier ministre peut également décider de nommer un petit nombre de ministres régaliens, ainsi que les seuls titulaires des Finances et du Budget, pour aller plus vite. Mais nul ne sait comment ce gouvernement qui ne comptera pas de ministres LR ni du parti centriste UDI (Union des démocrates et indépendants) va pouvoir être composé dans le temps limité imparti à Sébastien Lecornu.- “Texte par texte” -Car à l’issue d’une folle semaine, le début du week-end n’a pas été fructueux pour le Premier ministre. Partenaires des macronistes et du reste du centre depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon en septembre 2024, les Républicains ont claqué la porte samedi, refusant toute participation au nouvel exécutif. Tout en promettant un “soutien texte par texte” au Parlement – qui équivaut à une non-censure.Les centristes de l’UDI, qui disposent d’un groupe important au Sénat, leur ont emboîté le pas, tandis que l’allié traditionnel d’Emmanuel Macron, Horizons, le parti d’Edouard Philippe, réservait sa participation “dans l’attente de ce que va proposer le Premier ministre pour le pays”. Reste à Sébastien Lecornu le camp présidentiel qui a ravalé ses critiques samedi et le Modem de François Bayrou prêt à s’engager à ses côtés. Mais si la question du casting et des délais était résolue, resterait celle de se maintenir. A l’exception du PS, l’ensemble de la gauche a appelé à la censure immédiate du gouvernement Lecornu 2. De même que le Rassemblement national et l’UDR d’Eric Ciotti. Le groupe socialiste (69 députés) reste seul capable de le sauver mais a mis la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a prévenu le parti à la rose dès vendredi soir.Une telle suspension “n’épuiserait pas le débat sur le budget et l’avenir de la France, mais ce serait un gage de sa bonne foi et de sa volonté d’ouvrir une nouvelle période”, a précisé Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, dans la Tribune Dimanche.

Lecornu au défi de composer un gouvernement

Fragilisé par la défection de LR, Sébastien Lecornu est au défi de composer dans l’urgence un gouvernement qui risque de ne durer que quelques jours mais aura au moins déposé un projet de budget au Parlement.Le temps presse pour le Premier ministre tout juste renommé à Matignon qui est menacé de censure par un Parti socialiste échaudé par quatre semaines de tractations qui n’ont pas abouti à des concessions claires sur ses attentes.  En vertu de la Constitution en effet, le Parlement doit disposer de 70 jours pour examiner un projet de budget avant le 31 décembre. Il faudrait donc que le texte lui soit transmis lundi ou mardi, en principe après un passage en Conseil des ministres.Sébastien Lecornu, qui a démissionné lundi dernier parce que “les conditions n’étaient plus remplies”, a promis qu’il ferait de même si elles “n’étaient plus remplies à nouveau”. “Je ne ferai pas n’importe quoi”, a-t-il assuré à La Tribune dimanche, selon laquelle la nomination d’un gouvernement pourrait intervenir lundi ou mardi. De fait, lundi, le Président Emmanuel Macron a annoncé qu’il se rendrait en Egypte pour marquer son “soutien à la mise en oeuvre de l’accord présenté par Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza”. Ce qui pourrait hypothéquer la tenue d’un Conseil des ministres ce jour-là. Le Premier ministre peut également décider de nommer un petit nombre de ministres régaliens, ainsi que les seuls titulaires des Finances et du Budget, pour aller plus vite. Mais nul ne sait comment ce gouvernement qui ne comptera pas de ministres LR ni du parti centriste UDI (Union des démocrates et indépendants) va pouvoir être composé dans le temps limité imparti à Sébastien Lecornu.- “Texte par texte” -Car à l’issue d’une folle semaine, le début du week-end n’a pas été fructueux pour le Premier ministre. Partenaires des macronistes et du reste du centre depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon en septembre 2024, les Républicains ont claqué la porte samedi, refusant toute participation au nouvel exécutif. Tout en promettant un “soutien texte par texte” au Parlement – qui équivaut à une non-censure.Les centristes de l’UDI, qui disposent d’un groupe important au Sénat, leur ont emboîté le pas, tandis que l’allié traditionnel d’Emmanuel Macron, Horizons, le parti d’Edouard Philippe, réservait sa participation “dans l’attente de ce que va proposer le Premier ministre pour le pays”. Reste à Sébastien Lecornu le camp présidentiel qui a ravalé ses critiques samedi et le Modem de François Bayrou prêt à s’engager à ses côtés. Mais si la question du casting et des délais était résolue, resterait celle de se maintenir. A l’exception du PS, l’ensemble de la gauche a appelé à la censure immédiate du gouvernement Lecornu 2. De même que le Rassemblement national et l’UDR d’Eric Ciotti. Le groupe socialiste (69 députés) reste seul capable de le sauver mais a mis la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a prévenu le parti à la rose dès vendredi soir.Une telle suspension “n’épuiserait pas le débat sur le budget et l’avenir de la France, mais ce serait un gage de sa bonne foi et de sa volonté d’ouvrir une nouvelle période”, a précisé Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, dans la Tribune Dimanche.

Football: le sélectionneur serbe démissionne après une défaite contre l’Albanie

L’entraîneur de l’équipe de football de Serbie, Dragan Stojkovic, a annoncé samedi soir sa démission après une défaite 0-1 à domicile contre l’Albanie en qualifications pour le Mondial-2026.”Cette défaite n’aurait pas dû se produire, et j’en accepte la responsabilité. Je suis ici pour faire face aux conséquences”, a déclaré Stojkovic en conférence de presse après le match, qui s’est déroulé dans la ville de Leskovac (sud).Le résultat est “vraiment mauvais, je ne m’y attendais pas”, s’est-il lamenté.Il a ajouté avoir remis sa démission au président et au secrétaire général de la Fédération serbe de football. “Je ne me rendrai pas en Andorre pour diriger l’équipe” lors du prochain match de qualifications, a-t-il dit.Connu sous le nom de Piksi lorsqu’il jouait pour l’équipe de Yougoslavie, Stojkovic, un ancien milieu de terrain âgé de 60 ans, était à la tête de l’équipe serbe depuis 2021 après un passage par Nagoya (Japon) et Canton (Chine). Au cours de sa carrière, il a également brièvement été le patron de l’Etoile rouge de Belgrade.La Serbie est actuellement 3ème du groupe K des qualifications en zone Europe, derrière l’Angleterre et l’Albanie.

US government shutdown means hard times for civil servants

A civil servant for 20-plus years, Mark has been through US government shutdowns before: Congress deadlocks on spending and many federal workers are temporarily forced into unpaid leave.But the current shutdown will be Mark’s last — he’s decided to leave his government job.Mark, who declined to give his last name, said this shutdown is different, describing a Trump administration effort “to vilify and diminish the characteristics of federal employees, to make them appear as if they are unworthy of federal service, and that’s unlike any of my experience as a federal employee.”The latest shutdown comes after Elon Musk, then an ally of President Donald Trump, earlier this year took an ax to the federal workforce, firing tens of thousands of staffers with a mandate from the White House. Trump often speaks disparagingly of a bloated, inefficient government bureaucracy.Mark, an experienced worker in his 50s who dealt with funding for museums, is now looking for a new job.”I think there’s more opportunity outside the federal government right now to do good for our country,” he said.The shutdown started October 1 when Trump’s Republicans and opposition Democrats failed to agree on a temporary spending plan to keep the government funded.Civil servants who are required keep working because they are considered essential — like air traffic controllers — do so without pay.But hundreds of thousands of others are furloughed — forced to take unpaid leave.”It feels terrible,” said Mark, who had just attended a career development seminar for people like him who suddenly have a lot of free time.Another furloughed government worker is Johan Hernandez, a young employee of the Census Bureau who said his approach is to do “one day after another.”Nicole Garcia, whose work was paused at the State Department, said she is frustrated by the shutdown — even if does mean she now has time to take her son to school.- Doubly punished -Yet another furloughed employee, who works at the Small Business Administration, has managed to persuade his bank to freeze his mortgage payments.This worker — who did not want to give their name, like many who spoke to AFP — said it has been difficult to be a civil servant since Trump returned to the White House in January.White House budget director Russell Vought, who has been credited as the mastermind behind the drive to slash the federal workforce, has bragged about causing “traumas” among civil servants.Musk fired people left and right as he ran the so-called Department of Government Efficiency (DOGE) earlier this year. Other employees were encouraged to leave, or worked for departments which were shuttered almost entirely, like the US Agency for International Development.Now with the shutdown, the US federal workforce faces yet another round of layoffs — which the White House said is already being rolled out.Emily Abraham, a career diplomat who has had posts in Saudi Arabia, Indonesia and the Dominican Republic, had been laid off over the summer but was meant to receive paychecks until November.Now that she has been furloughed due to the shutdown, she receives no pay as she waits to lose her job — what she called “double off” work status.”In addition to not working, now I’m not being paid.””I have three girls, a mortgage to pay, I have a car, all of these things to maintain, but I’m at a point where I will do any job,” Abraham said.She said the job market in Washington is saturated with people laid off from the government.”I know several former senior diplomats who are driving Uber or Lyft as they look for a job,” said Abraham.

Sixteen dead after blast at US explosives factory

A huge blast at an explosives factory in Tennessee killed 16 people, authorities said Saturday, lowering the toll after locating two people who were previously missing and presumed dead.The explosion Friday in the town of Bucksnort took place at a factory owned by Accurate Energetic Systems, which makes explosives for both military and demolition purposes.The blast destroyed an entire building at the plant’s large campus, shook homes miles away and sent debris flying, news reports said.After initially reporting a toll of 18 people presumed dead, “we have been able to locate and determine the two other folks (were) not on the site,” Humphreys County Sheriff Chris Davis said.Their vehicle and personal items were found at the scene, leading to the initial belief they were among the victims.In a statement, the company called the blast “a tragic accident.”But Brice McCracken, an official from the Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives, told reporters late Saturday that authorities “are not any closer today to determining the origin and cause of this explosion.”Davis had said earlier in the day: “Can I say we’re going to rule out foul play? We can’t answer that. That might be days or weeks or months before we can do that.”    Authorities were slowly processing the blast scene one foot at a time, the sheriff said, calling in bomb technicians every time they felt there was a risk of danger.DNA testing will be used to identify remains.

Seychelles: l’opposant Patrick Herminie élu président

L’opposant Patrick Herminie a remporté la présidentielle aux Seychelles avec 52,7% des suffrages, redonnant à son parti United Seychelles (US) les rênes d’un pouvoir qu’il a presque toujours occupé depuis l’indépendance de de cet archipel de l’océan Indien renommé pour ses plages paradisiaques.M. Herminie, 62 ans, l’a emporté face à Wavel Ramkalawan, le chef de l’Etat sortant et leader de Linyon Democratik Seselwa (LDS, Union démocratique seychelloise). Ce dernier avait dirigé l’opposition de 1998 à 2011 et de 2015 à 2020, avant de prendre le pouvoir en 2020.”Ma victoire c’est un mandat que le peuple a placé en moi”, s’est réjoui le désormais sixième président des Seychelles, qui s’est engagé dans son discours de victoire à “faire baisser le coût de la vie et relancer le service public”.”Je serai le président de tous les Seychellois”, a-t-il encore lancé, alors que ses partisans se rassemblaient dans la capitale Victoria pour célébrer sa victoire.L’US, l’ex-parti unique qui avait, jusqu’au précédent scrutin remporté par Wavel Ramkalawan, donné au pays tous ses chefs d’Etat depuis 1977, retrouve donc le pouvoir.  Le chef de l’Etat sortant a reconnu sa défaite. “Je pars avec un héritage qui ferait rougir bien des présidents, a commenté  Wavel Ramkalawan. “Je souhaite que le président Herminie continue de maintenir un tel niveau”, a-t-il poursuivi.Patrick Herminie a été inculpé fin 2023 pour “sorcellerie”. Des accusations qu’il a qualifiées de “politiques”, et qui ont été levées quelques mois plus tard. Médecin de profession, il avait été à la tête de l’agence gouvernementale antidrogue.Le nouveau président seychellois a vraisemblablement profité du bilan critiqué du président sortant, un prêtre anglican, en matière de trafic de stupéfiants — bien que le sujet n’ait pas dominé les débats en amont du vote.D’après l’Agence pour la prévention de l’abus de drogues et la réadaptation (APDAR), entre 5.000 et 6.000 personnes consomment de l’héroïne sur l’archipel. Ces chiffres sont basés sur le nombre d’inscrits au programme de méthadone, un médicament de substitution.Mais d’autres estimations évoquent plus de 10.000 consommateurs, soit environ 10% de la population.- “Ingérence” du Qatar -Patrick Herminie a aussi probablement bénéficié de la colère causée par la perte de souveraineté de l’archipel sur l’île d’Assomption, cédée l’année dernière par l’exécutif de Wavel Ramkalawan pour 70 ans à un promoteur qatari afin qu’il y construise un hôtel de luxe. Un accord qu’il a promis d’annuler.Mercredi, il avait déclaré avoir écrit aux autorités du Qatar pour leur demander de respecter la souveraineté de l’archipel, dénonçant “l’ingérence” d’entreprises qataries, qu’il accuse de financer la campagne du parti concurrent à hauteur de plusieurs millions de dollars, pour finaliser le projet touristique.Une nouvelle piste d’atterrissage vient d’être construite sur ce banc de sable à environ mille kilomètres de Mahé, l’île principale de l’archipel, qui pourrait permettre aux touristes fortunés d’éviter les démarches comme la douane et les procédures d’immigration sur l’île principale.Mais c’est surtout sa proximité avec Aldabra, un site du patrimoine de l’Unesco situé à une quarantaine de kilomètres d’Assomption, qui inquiète. Aldabra abrite la plus grosse population de tortues terrestres, et un écosystème encore à l’état naturel.Des photos diffusées sur les réseaux sociaux montrant des machines sur la plage et une tortue à la carapace cassée ont suscité l’indignation. Colonie française puis britannique, les Seychelles ont accédé à l’indépendance en 1976 et sont une démocratie relativement jeune. La première élection multipartite a eu lieu en 1993 après l’adoption d’une nouvelle Constitution.Les trois quarts de la population (121.355 habitants en 2024 selon la Banque Mondiale) vivent sur l’île principale de Mahé, où se trouve la capitale Victoria.

Les pluies torrentielles au Mexique ont fait au moins 41 morts

Au moins 41 personnes ont péri dans une série d’inondations, de coulées de boue et de glissements de terrain provoquée depuis jeudi par des pluies torrentielles dans l’est et le centre du Mexique, selon le dernier bilan annoncé samedi par le gouvernement fédéral.Ce système tropical de précipitations a frappé la Sierra Madre Orientale, une chaîne de montagnes qui s’étend parallèlement à la côte du golfe du Mexique et qui est parsemée de petites communautés, dont beaucoup ont été coupées du monde.Au moins 117 municipalités sont affectées dans les Etats de Puebla, Hidalgo, Querétaro et Veracruz, selon les autorités.La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a ordonné le déploiement de 10.000 militaires pour participer aux opérations de secours.”Des membres et des équipes du gouvernement mexicain sont déployés pour ouvrir des routes et venir en aide aux communautés”, a réagi sur X Mme Sheinbaum, après une réunion à distance avec les responsables des Etats touchés.Des pluies intenses s’abattent depuis le milieu de la semaine dans presque tout le Mexique, provoquant des débordements de rivières, des inondations de villages entiers, des glissements de terrain, l’effondrement de routes et de ponts ainsi que des coupures de courant et des télécommunications.Plus de 35.000 habitations ont été endommagées, principalement en raison des crues des rivières qui ont forcé des familles entières à abandonner leurs foyers. Des abris ont été ouverts pour les personnes déplacées.Marcos Aparicio, un instituteur de 50 ans dans la ville de Tulancingo, dans l’État d’Hidalgo, a passé la nuit dans son camion sur une route bloquée par de la boue, des rochers et des arbres.- “Décalage des saisons” -“J’avais peur que la colline s’effondre”, a-t-il raconté raconte-t-il à l’AFP tout en attendant avec impatience la réouverture de la route pour rejoindre sa communauté et prendre des nouvelles de sa famille.Celso Santos, un commerçant de 50 ans, a pour sa part laissé son camion sur la route et a continué à pied vers le village de Tenango de Doria à l’aube.”Nous avons dû courir pour ne pas être emportés par l’eau”, a-t-il dit, racontant que les “piedrisimas”, les chutes de rochers, faisaient un bruit semblable à celui d’un feu d’artifice.Dans l’Etat de Veracruz, des dizaines d’enseignants ont lancé un appel sur les réseaux sociaux pour demander à être évacués par voie aérienne de la communauté de Xoxocapa, la route d’accès étant impraticable, l’électricité étant coupée et les vivres se faisant rares.Dans ce même Etat, qui compte les fleuves les plus puissants du pays, les médias locaux ont montré des images de familles entières perchées sur le toit de leurs maisons pour échapper aux débordements des cours d’eau.Le Mexique a été frappé par des pluies particulièrement abondantes depuis le début de l’année, avec un record de précipitations dans la capitale Mexico.Le météorologue Isidro Cano a expliqué à l’AFP que ces précipitations intenses sont dues à un “décalage des saisons”: l’air chaud et humide du golfe du Mexique est monté vers les sommets de la Sierra Madre Orientale, provoquant des pluies d’une ampleur inhabituelle en cette période de l’année.Les autorités des zones situées sur la côte Pacifique surveillent ainsi de près les tempêtes tropicales Raymond et Priscilla.