Foot: poussé dehors par l’OM, l’Anglais Jonathan Rowe rejoint Bologne (officiel)
Une semaine après son altercation avec son coéquipier Adrien Rabiot, l’attaquant anglais Jonathan Rowe s’est engagé avec Bologne, en Italie, a annoncé dimanche l’Olympique de Marseille.Arrivé il y a un an à Marseille, l’international espoirs (22 ans) “portera en 2025-2026 les couleurs du club italien”, a indiqué le club phocéen dans un communiqué, en lui souhaitant “une pleine réussite pour la suite de son parcours”.L’attaquant anglais a disputé 30 matches avec l’OM la saison dernière, inscrivant trois buts et délivrant quatre passes décisives.Ce transfert, pour lequel ni la durée ni le montant n’ont été divulgués, a été confirmé par Bologne, qui évolue en Série A.D’après les médias italiens et le quotidien régional La Provence, il s’agit d’un contrat de quatre ans et le montant du transfert avoisine 19,5 millions d’euros.Dans un message d’adieu posté sur son compte instagram, le joueur a exprimé ses remerciements aux Marseillais, sans allusion explicite à ses récents déboires.”Cela a été une montagne russe d’émotions, mais je tiens à vous remercier sincèrement pour la foi et le soutien que vous avez eus en moi tout au long du chemin”, a-t-il écrit, en français.”Je ne veux pas entrer dans trop de détails. Je veux me concentrer sur les remerciements aux joueurs, aux entraîneurs et au personnel de l’arrière-salle de m’avoir poussé jour après jour à me battre pour le badge (l’écusson, ndlr), a-t-il ajouté. “Bonne chance mon frère”, a notamment répondu un autre anglais de l’effectif olympien, Mason Greenwood.Déjà sur le départ, Jonathan Rowe avait été officiellement écarté par le club marseillais après la bagarre qui l’a opposé à son coéquipier international français Adrien Rabiot le 15 août, dans le vestiaire, juste après la défaite (1-0) à Rennes, en ouverture de la saison de L1.Le président du club phocéen Pablo Longoria avait par la suite dénoncé auprès de l’AFP “un événement d’une gravité et d’une violence extrême, quelque chose d’inouï”, justifiant le choix de placer les deux joueurs sur la liste des transferts.Si la mesure a été décrite comme irrévocable par les dirigeants de l’OM, l’entraîneur Roberto De Zerbi a ouvert la porte à une réconciliation avec Adrien Rabiot samedi, après la victoire (5-2) contre le Paris FC, en espérant qu’il y ait “les conditions pour réparer les choses”.
L’émissaire américain Keith Kellogg en Ukraine pour le jour de son indépendance
L’émissaire américain Keith Kellogg pour l’Ukraine est à Kiev dimanche où il a assisté à la célébration du Jour de l’Indépendance ukrainienne, alors que les efforts diplomatiques sous l’égide américaine pour régler le conflit semble s’enliser.”Aujourd’hui, le représentant spécial du président Trump, le général Keith Kellogg, est en Ukraine”, a déclaré le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky aux côtés du Premier ministre canadien Mark Carney, sous le regard de l’émissaire américain dans la délégation américaine.M. Kellogg s’est vu décerné l’Ordre du mérite par le dirigeant ukrainien, lors d’une cérémonie pour célébrer les 34 ans de l’indépendance de l’Ukraine, en présence de M. Carney et d’autres officiels occidentaux.”Ensemble, les Ukrainiens et nos partenaires, nous nous efforçons de pousser la Russie à la paix”, a déclaré le dirigeant Zelensky durant cette cérémonie.Au même moment, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé les pays occidentaux de “chercher un prétexte pour empêcher les négociations” de paix, dans une interview à la chaîne de télévision publique Rossia diffusée sur Telegram.Il a également dénoncé la position du président ukrainien Volodymyr Zelensky qui, selon lui, “s’entête, pose des conditions, réclame — coûte que coûte — une rencontre immédiate” avec son homologue russe Vladimir Poutine.Malgré les efforts de médiations lancés par le président Donald Trump, dont un sommet mi août avec son homologue russe, puis la réception à la Maison Blanche de M. Zelensky et ses alliés européens, les positions des deux camps semblent irréconciliables.Moscou et Kiev s’accusent respectivement de bloquer l’organisation d’une éventuelle réunion entre leurs dirigeants.- “Plus jamais contrainte” -Dans la nuit de samedi à dimanche, l’Ukraine a lancé une série d’attaques aux drones sur le territoire russe, provoquant des incendies dans une centrale nucléaire et un terminal pétrolier russe.”Voici comment l’Ukraine réagit lorsque ses appels à la paix sont ignorés”, avait déclaré le président Volodymyr Zelensky, illustrant l’enlisement des pourparlers de paix.L’un des drones “a explosé et endommagé un transformateur auxiliaire” sur le terrain de la centrale nucléaire située dans la région russe frontalière de Koursk, a annoncé son opérateur sur son compte Telegram.”Le niveau de radiation sur le site industriel de la centrale nucléaire de Koursk et dans les environs n’a pas changé et correspond aux niveaux normaux”, selon la même source.Sur la côte de la Baltique, l’interception de 10 drones sur le port d’Oust-Louga, près de Saint-Pétersbourg, a provoqué un incendie dans un terminal pétrolier du groupe russe Novatek, a indiqué le gouverneur régional Alexandre Drozdenko sur Telegram.Les services de sécurité ukrainiens et les forces spéciales ukrainiennes ont revendiqué cette frappe assurant avoir touché le complexe du “plus grand producteur de gaz liquéfié de Russie”.L’Ukraine “ne sera plus jamais contrainte dans l’histoire à endurer la honte que les Russes appellent un +compromis+”, a martelé Volodymyr Zelensky, insistant sur le fait que Kiev avait besoin “d’une paix juste”.La Norvège a, elle, annoncé dimanche le financement à hauteur de 7 milliards de couronnes – environ 600 millions d’euros – de la fourniture de deux systèmes Patriot américains à l’Ukraine, en collaboration avec l’Allemagne. Ces systèmes de défenses aériennes sont primordiaux pour l’Ukraine qui tente de défendre son ciel contre des bombardements russes quasi quotidiens depuis plus de trois ans de guerre.- Avancées russes -Sur le front, Moscou a accru ses gains territoriaux ces derniers mois face à des forces ukrainiennes moins nombreuses et moins bien équipées.Elle a revendiqué samedi la prise de deux villages dans la région de Donetsk (est), progressant notamment vers la ville de Kostyantynivka, bastion important sur la route de Kramatorsk, un point important pour la logistique ukrainienne.Ce jour de l’Indépendance a un “goût de sueur et de sang”, a expliqué samedi à l’AFP Dobriï, médecin de combat, au milieu de la fumée d’une formation tactique non loin du front de l’Est.”Je suis un patriote dans l’âme, mais quand le Jour de l’Indépendance est devenu un jour de combat, le sentiment est un peu différent”, regrette-t-il.Alors que l’Ukraine est quotidiennement bombardée, une femme de 47 ans est morte dimanche matin dans une frappe de drone russe dans la région de Dnipropetrovsk (est), selon le gouverneur régional.Lors de cette attaque, la Russie a lancé 72 drones de type Shahed et divers types de leurres ainsi qu’un missile balistique, ont indiqué les forces aériennes ukrainiennes, qui ont enregistré “les impacts de 24 drones et d’un missile (…) à 10 endroits”.Alors que Moscou et Kiev s’accusent respectivement de bloquer l’organisation d’une éventuelle réunion avec son homologue russe, Donald Trump a annoncé vendredi se donner “deux semaines” pour décider de sa ligne concernant ce conflit.
L’émissaire américain Keith Kellogg en Ukraine pour le jour de son indépendance
L’émissaire américain Keith Kellogg pour l’Ukraine est à Kiev dimanche où il a assisté à la célébration du Jour de l’Indépendance ukrainienne, alors que les efforts diplomatiques sous l’égide américaine pour régler le conflit semble s’enliser.”Aujourd’hui, le représentant spécial du président Trump, le général Keith Kellogg, est en Ukraine”, a déclaré le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky aux côtés du Premier ministre canadien Mark Carney, sous le regard de l’émissaire américain dans la délégation américaine.M. Kellogg s’est vu décerné l’Ordre du mérite par le dirigeant ukrainien, lors d’une cérémonie pour célébrer les 34 ans de l’indépendance de l’Ukraine, en présence de M. Carney et d’autres officiels occidentaux.”Ensemble, les Ukrainiens et nos partenaires, nous nous efforçons de pousser la Russie à la paix”, a déclaré le dirigeant Zelensky durant cette cérémonie.Au même moment, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé les pays occidentaux de “chercher un prétexte pour empêcher les négociations” de paix, dans une interview à la chaîne de télévision publique Rossia diffusée sur Telegram.Il a également dénoncé la position du président ukrainien Volodymyr Zelensky qui, selon lui, “s’entête, pose des conditions, réclame — coûte que coûte — une rencontre immédiate” avec son homologue russe Vladimir Poutine.Malgré les efforts de médiations lancés par le président Donald Trump, dont un sommet mi août avec son homologue russe, puis la réception à la Maison Blanche de M. Zelensky et ses alliés européens, les positions des deux camps semblent irréconciliables.Moscou et Kiev s’accusent respectivement de bloquer l’organisation d’une éventuelle réunion entre leurs dirigeants.- “Plus jamais contrainte” -Dans la nuit de samedi à dimanche, l’Ukraine a lancé une série d’attaques aux drones sur le territoire russe, provoquant des incendies dans une centrale nucléaire et un terminal pétrolier russe.”Voici comment l’Ukraine réagit lorsque ses appels à la paix sont ignorés”, avait déclaré le président Volodymyr Zelensky, illustrant l’enlisement des pourparlers de paix.L’un des drones “a explosé et endommagé un transformateur auxiliaire” sur le terrain de la centrale nucléaire située dans la région russe frontalière de Koursk, a annoncé son opérateur sur son compte Telegram.”Le niveau de radiation sur le site industriel de la centrale nucléaire de Koursk et dans les environs n’a pas changé et correspond aux niveaux normaux”, selon la même source.Sur la côte de la Baltique, l’interception de 10 drones sur le port d’Oust-Louga, près de Saint-Pétersbourg, a provoqué un incendie dans un terminal pétrolier du groupe russe Novatek, a indiqué le gouverneur régional Alexandre Drozdenko sur Telegram.Les services de sécurité ukrainiens et les forces spéciales ukrainiennes ont revendiqué cette frappe assurant avoir touché le complexe du “plus grand producteur de gaz liquéfié de Russie”.L’Ukraine “ne sera plus jamais contrainte dans l’histoire à endurer la honte que les Russes appellent un +compromis+”, a martelé Volodymyr Zelensky, insistant sur le fait que Kiev avait besoin “d’une paix juste”.La Norvège a, elle, annoncé dimanche le financement à hauteur de 7 milliards de couronnes – environ 600 millions d’euros – de la fourniture de deux systèmes Patriot américains à l’Ukraine, en collaboration avec l’Allemagne. Ces systèmes de défenses aériennes sont primordiaux pour l’Ukraine qui tente de défendre son ciel contre des bombardements russes quasi quotidiens depuis plus de trois ans de guerre.- Avancées russes -Sur le front, Moscou a accru ses gains territoriaux ces derniers mois face à des forces ukrainiennes moins nombreuses et moins bien équipées.Elle a revendiqué samedi la prise de deux villages dans la région de Donetsk (est), progressant notamment vers la ville de Kostyantynivka, bastion important sur la route de Kramatorsk, un point important pour la logistique ukrainienne.Ce jour de l’Indépendance a un “goût de sueur et de sang”, a expliqué samedi à l’AFP Dobriï, médecin de combat, au milieu de la fumée d’une formation tactique non loin du front de l’Est.”Je suis un patriote dans l’âme, mais quand le Jour de l’Indépendance est devenu un jour de combat, le sentiment est un peu différent”, regrette-t-il.Alors que l’Ukraine est quotidiennement bombardée, une femme de 47 ans est morte dimanche matin dans une frappe de drone russe dans la région de Dnipropetrovsk (est), selon le gouverneur régional.Lors de cette attaque, la Russie a lancé 72 drones de type Shahed et divers types de leurres ainsi qu’un missile balistique, ont indiqué les forces aériennes ukrainiennes, qui ont enregistré “les impacts de 24 drones et d’un missile (…) à 10 endroits”.Alors que Moscou et Kiev s’accusent respectivement de bloquer l’organisation d’une éventuelle réunion avec son homologue russe, Donald Trump a annoncé vendredi se donner “deux semaines” pour décider de sa ligne concernant ce conflit.