Perrier: Nestlé Waters promet de se conformer mais l’avenir reste incertain

Nestlé Waters, mis en demeure par le préfet du Gard, a promis de chercher une solution pour retirer son système de microfiltration controversé de l’eau Perrier, espérant ainsi convaincre les autorités de renouveler l’autorisation d’exploitation des célèbres bouteilles vertes comme “eau minérale naturelle”.Après des semaines de suspense, le préfet du Gard a ordonné mercredi à Nestlé de retirer sous deux mois son système de microfiltration. Il doit dans les trois mois renouveler ou non l’autorisation d’exploitation du groupe.Mais la santé des consommateurs n’est pas menacée, puisque “les bouteilles +Perrier+ commercialisées jusqu’à ce jour ne présentent aucun risque”, souligne dans son communiqué le préfet du Gard, Jérôme Bonet.L’enjeu se situe avant tout sur le plan économique, pour Nestlé Waters, maison mère de Perrier, dont l’image s’est sérieusement ternie, et pour le millier d’employés de l’usine de Vergèze, où l’eau est captée, et leurs familles, dans un département où l’emploi se fait rare.”Une solution technique va être recherchée pour le site de Vergèze”, a réagi dans un communiqué Nestlé Waters France, filiale du géant suisse de l’agroalimentaire: et “si elle est acceptée, (cela) pourrait permettre au préfet d’envisager d’autoriser la poursuite de l’exploitation”.”Nous allons nous attacher à nous conformer aux demandes des autorités”, a souligné Muriel Lienau, présidente de Nestlé Waters & Premium Beverages, “espér(ant) trouver des solutions adaptées aux spécificités de chacun de nos sites”, Perrier mais aussi Contrex et Hépar dans les Vosges, également l’objet d’une mise en demeure préfectorale.Les eaux minérales naturelles, qui sont vendues le plus cher, sont encadrées par une directive européenne de 2009 qui les définit par leur teneur en minéraux et leur “pureté originelle” et indique qu’elles ne peuvent faire l’objet d’aucune désinfection et d’aucun traitement de nature à modifier leur “microbisme” (flore microbienne).Début 2024, le groupe Nestlé avait publiquement reconnu avoir utilisé par le passé des traitements interdits (ultraviolets et charbon actif), puis les avoir remplacés par un système de microfiltration “cartouche à 0,2 micron”, nécessaire selon lui pour “assurer la sécurité alimentaire” des produits.C’est donc ce système de microfiltration que Nestlé va devoir supprimer sur son site de Vergèze, les autorités estimant, en se fondant sur l’avis des experts de l’Agence régionale de Santé (ARS) Occitanie, que ce dispositif “modifie le microbisme de l’eau produite, en contradiction avec la réglementation en vigueur”.Parallèlement, la préfecture du Gard a précisé poursuivre “l’instruction de la demande de renouvellement de l’autorisation”, et sa décision “devra intervenir avant le 7 août”.- “lourdement fautif” -“Un traitement interdit en a remplacé un autre. Le gouvernement, qui avait validé le plan de transformation de Nestlé Waters, est lourdement fautif”, a réagi le sénateur socialiste Alexandre Ouizille, rapporteur de la commission d’enquête sur les pratiques des industriels de l’eau en bouteille, dont le rapport est attendu le 19 mai.”Comment produire de l’eau minérale naturelle alors que la pureté originelle de l’eau n’est plus assurée (…) ? Comment assurer désormais une sécurité sanitaire optimale avec un système de filtration par définition moins efficace ?”, s’est-il interrogé.”Aujourd’hui, l’urgence est d’accompagner Nestlé et ses salariés dans la transformation qui sera nécessaire pour limiter la microfiltration”, a de son côté estimé dans un communiqué la présidente de la région Occitanie, Carole Delga (PS).Concernant la possibilité pour Nestlé de continuer à exploiter ses cinq forages d’eau minérale naturelle Perrier à Vergèze, des hydrogéologues sollicités par la préfecture du Gard ont d’ores et déjà rendu un avis négatif, avait révélé le 9 avril devant la commission sénatoriale le directeur général de Nestlé, Laurent Freixe.Face à la difficulté pour lui de produire à Vergèze une eau respectant les normes requises pour les eaux minérales naturelles, le groupe Nestlé avait déjà réaffecté en 2022 deux forages du site pour produire sa nouvelle marque “Maison Perrier”, des boissons aromatisées vendues sans l’appellation “eau minérale naturelle”.L’association de consommateurs Foodwatch a estimé mercredi que “cette décision va dans le bon sens”, espérant que l’information judiciaire entamée parallèlement permettra de “faire toute la lumière sur les agissements commis par la multinationale et ses responsables”.”Perrier, c’est notre histoire. On a tous connu des gens de notre famille, depuis des générations, qui travaillent à Perrier”, avait déclaré fin avril auprès de l’AFP la maire de Vergèze, Pascale Fortunat-Deschamps.ysp-siu-cho-san/ol

Perrier: Nestlé Waters promet de se conformer mais l’avenir reste incertain

Nestlé Waters, mis en demeure par le préfet du Gard, a promis de chercher une solution pour retirer son système de microfiltration controversé de l’eau Perrier, espérant ainsi convaincre les autorités de renouveler l’autorisation d’exploitation des célèbres bouteilles vertes comme “eau minérale naturelle”.Après des semaines de suspense, le préfet du Gard a ordonné mercredi à Nestlé de retirer sous deux mois son système de microfiltration. Il doit dans les trois mois renouveler ou non l’autorisation d’exploitation du groupe.Mais la santé des consommateurs n’est pas menacée, puisque “les bouteilles +Perrier+ commercialisées jusqu’à ce jour ne présentent aucun risque”, souligne dans son communiqué le préfet du Gard, Jérôme Bonet.L’enjeu se situe avant tout sur le plan économique, pour Nestlé Waters, maison mère de Perrier, dont l’image s’est sérieusement ternie, et pour le millier d’employés de l’usine de Vergèze, où l’eau est captée, et leurs familles, dans un département où l’emploi se fait rare.”Une solution technique va être recherchée pour le site de Vergèze”, a réagi dans un communiqué Nestlé Waters France, filiale du géant suisse de l’agroalimentaire: et “si elle est acceptée, (cela) pourrait permettre au préfet d’envisager d’autoriser la poursuite de l’exploitation”.”Nous allons nous attacher à nous conformer aux demandes des autorités”, a souligné Muriel Lienau, présidente de Nestlé Waters & Premium Beverages, “espér(ant) trouver des solutions adaptées aux spécificités de chacun de nos sites”, Perrier mais aussi Contrex et Hépar dans les Vosges, également l’objet d’une mise en demeure préfectorale.Les eaux minérales naturelles, qui sont vendues le plus cher, sont encadrées par une directive européenne de 2009 qui les définit par leur teneur en minéraux et leur “pureté originelle” et indique qu’elles ne peuvent faire l’objet d’aucune désinfection et d’aucun traitement de nature à modifier leur “microbisme” (flore microbienne).Début 2024, le groupe Nestlé avait publiquement reconnu avoir utilisé par le passé des traitements interdits (ultraviolets et charbon actif), puis les avoir remplacés par un système de microfiltration “cartouche à 0,2 micron”, nécessaire selon lui pour “assurer la sécurité alimentaire” des produits.C’est donc ce système de microfiltration que Nestlé va devoir supprimer sur son site de Vergèze, les autorités estimant, en se fondant sur l’avis des experts de l’Agence régionale de Santé (ARS) Occitanie, que ce dispositif “modifie le microbisme de l’eau produite, en contradiction avec la réglementation en vigueur”.Parallèlement, la préfecture du Gard a précisé poursuivre “l’instruction de la demande de renouvellement de l’autorisation”, et sa décision “devra intervenir avant le 7 août”.- “lourdement fautif” -“Un traitement interdit en a remplacé un autre. Le gouvernement, qui avait validé le plan de transformation de Nestlé Waters, est lourdement fautif”, a réagi le sénateur socialiste Alexandre Ouizille, rapporteur de la commission d’enquête sur les pratiques des industriels de l’eau en bouteille, dont le rapport est attendu le 19 mai.”Comment produire de l’eau minérale naturelle alors que la pureté originelle de l’eau n’est plus assurée (…) ? Comment assurer désormais une sécurité sanitaire optimale avec un système de filtration par définition moins efficace ?”, s’est-il interrogé.”Aujourd’hui, l’urgence est d’accompagner Nestlé et ses salariés dans la transformation qui sera nécessaire pour limiter la microfiltration”, a de son côté estimé dans un communiqué la présidente de la région Occitanie, Carole Delga (PS).Concernant la possibilité pour Nestlé de continuer à exploiter ses cinq forages d’eau minérale naturelle Perrier à Vergèze, des hydrogéologues sollicités par la préfecture du Gard ont d’ores et déjà rendu un avis négatif, avait révélé le 9 avril devant la commission sénatoriale le directeur général de Nestlé, Laurent Freixe.Face à la difficulté pour lui de produire à Vergèze une eau respectant les normes requises pour les eaux minérales naturelles, le groupe Nestlé avait déjà réaffecté en 2022 deux forages du site pour produire sa nouvelle marque “Maison Perrier”, des boissons aromatisées vendues sans l’appellation “eau minérale naturelle”.L’association de consommateurs Foodwatch a estimé mercredi que “cette décision va dans le bon sens”, espérant que l’information judiciaire entamée parallèlement permettra de “faire toute la lumière sur les agissements commis par la multinationale et ses responsables”.”Perrier, c’est notre histoire. On a tous connu des gens de notre famille, depuis des générations, qui travaillent à Perrier”, avait déclaré fin avril auprès de l’AFP la maire de Vergèze, Pascale Fortunat-Deschamps.ysp-siu-cho-san/ol

UN experts warn of ‘annihilation’ in Gaza amid Israeli strikes

UN experts demanded action on Wednesday to avert the “annihilation” of Palestinians in Gaza, as rescuers said Israeli strikes across the territory killed dozens of people.A planned expanded offensive revealed by the Israeli military has drawn international condemnation, after UN agencies previously warned of humanitarian catastrophe in the Palestinian territory already devastated by 19 months of war.More than 20 independent United Nations experts said the world faced a “stark decision” to “remain passive and witness the slaughter of innocents or take part in crafting a just resolution”.The experts implored the international community to avert the “moral abyss we are descending into”.Israel’s broader offensive, approved by the government amid a two-month aid blockade on Gaza, would include displacing “most” of its residents, the military has said.France’s President Emmanuel Macron on Wednesday called the situation in Gaza “the most critical we have ever seen”.Spain’s Prime Minister Pedro Sanchez said Madrid would present a draft resolution at the UN General Assembly aimed at “proposing urgent measures to stop the killing of innocent civilians and ensure humanitarian aid” in Gaza.British Prime Minister Keir Starmer told parliament the situation in Gaza and the occupied West Bank was “increasingly intolerable”.EU foreign policy chief Kaja Kallas on Wednesday said that Brussels had made an offer to Israel “to distribute the humanitarian aid if they don’t trust the other actors there”.Rescuers in the Palestinian territory said Israeli bombardment on Wednesday killed 59 people — 48 of them in Gaza City.”Civil defence crews, paramedics and volunteers transported at least 33 martyrs and more than 80 injured, about half of them children and some women, as a result of the Israeli air strike” in the Al-Rimal neighbourhood of Gaza City, spokesman Mahmud Bassal told AFP.- ‘World stands by’ -The strike is one of the deadliest since the resumption of Israel’s offensive on Gaza after a two-month ceasefire in the Palestinian territory collapsed on March 18.Bassal earlier reported 15 dead in strikes on the Tuffah district east of Gaza City and 11 killed elsewhere in the territory.One strike hit a house in the southern city of Khan Yunis, killing eight Al-Qidra family members and wounding 12, he said.The dead were aged between two and 54, he added.AFP footage from Khan Yunis’s Nasser Hospital showed wounded children crying on hospital beds while bodies covered in blankets arrived in ambulances.”They were sleeping and the house collapsed on them,” said Abir Shehab, adding that her brother had been killed.”We die of hunger, we die of war, we die of fear, we die of everything, and the whole world stands by and watches us die,” she said.Israel’s military did not immediately comment on the strikes.World Central Kitchen (WCK), which ran one of the last bakeries still operating in Gaza, late Wednesday announced it no longer had the supplies to cook meals or make bread in Gaza.”Additional food and equipment are ready to be shipped to the border from Jordan and Egypt. Our vital work cannot continue without permission from Israel for this aid to enter,” the charity said in a statement.- ‘Desperate attempts’ -Hamas reiterated its call for a “comprehensive” agreement to end the war earlier on Wednesday.”Hamas and the resistance factions insist on reaching a comprehensive agreement and a full package to end the war and aggression, along with a roadmap for the day after,” political bureau member Bassem Naim told AFP on Wednesday.”There are desperate attempts ahead of (US President Donald) Trump’s visit to the region… to force through a partial deal,” he said.Trump is due in the Gulf next week for talks with the powerful monarchies.Saudi Arabia, one of the stops on the US president’s visit, on Wednesday voiced its “categorical rejection” of Israel’s plan to expand its offensive.An Israeli official said this week the expanded Gaza offensive would entail the “conquest” of Gaza.Before it begins, a senior Israeli security source had said the timing of troop deployments would allow a “window of opportunity” for a possible hostage deal coinciding with Trump’s visit.”We want to try and get as many hostages saved as possible,” Trump said at the White House, without elaborating.The health ministry in Hamas-run Gaza said Wednesday at least 2,545 people have been killed since Israel resumed its campaign, bringing the war’s overall toll to 52,653.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants also abducted 251 people, 58 of whom are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.

US Fed pauses cuts again and flags inflation, unemployment risks

The US Federal Reserve on Wednesday announced another pause in rate cuts and warned of higher risks to its inflation and unemployment goals in a likely reference to President Donald Trump’s tariff rollout.Policymakers voted unanimously to hold the US central bank’s key lending rate at between 4.25 percent and 4.50 percent, the Fed said in a statement.Speaking to reporters in Washington after the decision was published, Fed Chair Jerome Powell said there was “a great deal of uncertainty about, for example, where tariff policies are going to settle out.”The bank has a dual mandate to act independently to tackle inflation and unemployment, primarily by hiking, holding, or easing its benchmark lending rate. Many analysts have warned that the administration’s actions will likely push up inflation and unemployment, while slowing growth — at least in the short run.The Fed said that “swings in net exports” did not appear to have affected the solid economic activity — a nod to the pre-tariff surge in imports in the first quarter ahead of the introduction of Trump’s “liberation day” tariffs.The US president introduced steep levies last month on China, and lower “baseline” levies of 10 percent on goods from most other countries, sparking weeks of turbulence in the financial markets. The White House also slapped higher tariffs on dozens of other trading partners, and then abruptly paused them until July to give the United States time to renegotiate existing trade arrangements.Data published in recent weeks point to an economic contraction in the first quarter of the year, while the unemployment rate has hovered close to historic lows, and the inflation rate has trended towards the Fed’s long-term target of two percent.- Rate cuts delayed – Powell also faced questions on the recent public criticism leveled at him and the Fed by senior government officials — including the president, who has called for him to cut rates to boost economic growth.An upbeat Powell said the criticism from Trump “doesn’t affect doing our job at all.””We are always going to consider only the economic data, the outlook, the balance of risks, and that’s it,” he added. Following the April tariff rollout, many analysts pared back or delayed their expectation of rate cuts for this year, predicting that tariffs will push up prices and slow growth — at least in the short run. “It seems highly unlikely that the Fed will receive a clear enough signal to act by the June meeting, since the 90-day pause on ‘reciprocal’ tariffs lasts through 8 July,” economists at UniCredit wrote in a recent note to clients, adding they did not expect a rate cut before September. “The best course of action for the FOMC may simply be to wait for more clarity about trade policy and its implications for the U.S. economy,” Wells Fargo chief economist Jay Bryson wrote in an investor note after the decision was published by the Fed’s rate-setting Federal Open Market Committee.

Yemen’s Huthis to keep attacking Israeli ships despite US deal

Yemen’s Huthi rebels will continue targeting Israeli ships in the Red Sea, an official told AFP on Wednesday, despite a ceasefire that ended weeks of intense US strikes on the Iran-backed group.A day after the Huthis agreed to stop firing on ships plying the key trade route off their shores, a senior official told AFP that Israel was excluded from the deal.”The waterways are safe for all international ships except Israeli ones,” Abdulmalik Alejri, a member of the Huthi political bureau, told AFP.”Israel is not part of the agreement, it only includes American and other ships,” he said.The Huthis, who have controlled large swathes of Yemen for more than a decade, began firing at Israel-linked shipping in the Red Sea and Gulf of Aden in November 2023, weeks after the start of the Israel-Hamas war.They broadened their campaign to target ships tied to the United States and Britain after military strikes by the two countries began in January 2024.Alejri said the Huthis would now “only” attack Israeli ships. In the past, vessels visiting Israel, or those with tenuous Israeli links, were in the rebels’ sights.On Wednesday, Huthi spokesman Yahya Saree said their forces had launched two attacks, targeting Ramon Airport in southern Israel with two drones and “a vital target of the Zionist enemy” in the Tel Aviv area “using a Yafa drone”.Iran’s foreign ministry spokesman earlier Esmaeil Baqaei “welcomed the cessation of US aggression against the country”, praising Yemenis for their “legendary resistance”.Saudi Arabia also commended the deal, a foreign ministry statement said, as did the United Nations which called for “restraint and the deescalation in and around Yemen”.- Airport strike -The US-Huthi agreement was announced after deadly Israeli strikes on Tuesday put Sanaa airport out of action in revenge for a Huthi missile strike on Israel’s Ben Gurion Airport.Sanaa airport director Khaled alShaief told the rebels’ Al-Masirah television the Israeli attack had destroyed terminal buildings and caused $500 million in damage.Oman said it had facilitated an agreement between Washington and the rebels that “neither side will target the other… ensuring freedom of navigation”.US President Donald Trump, who will visit Gulf countries next week, trumpeted the deal, saying the Huthis had “capitulated”.”They say they will not be blowing up ships anymore, and that’s… the purpose of what we were doing,” he said during a White House press appearance.The ceasefire followed weeks of stepped-up US strikes aimed at deterring Huthi attacks on shipping. The US attacks left 300 people dead, according to an AFP tally of Huthi figures.The Pentagon said last week US strikes had hit more than 1,000 targets in Yemen since mid-March in an operation that has been dubbed “Rough Rider”.Alejri said recent US-Iran talks in Muscat “provided an opportunity” for indirect contacts between Sanaa and Washington, leading to the ceasefire.”America was the one who started the aggression against us, and at its beginning, we did not resume our operations on Israel,” he added.”We did not target any American ships or warships until they targeted us.”Scores of Huthi missile and drone attacks have drastically reduced cargo volumes on the Red Sea route, which normally carries about 12 percent of global maritime trade.The Huthis say their campaign — and a steady stream of attacks on Israeli territory — is in solidarity with the Palestinians.

Web archivists scrambling to save US public data from deletion

As President Donald Trump’s administration purges public records since storming back to power, experts and volunteers are preserving thousands of web pages and government sites devoted to climate change, health or LGBTQ rights and other issues.Resources on AIDS prevention and care, weather records, references to ethnic or gender minorities: numerous databases were destroyed or modified after Trump signed an executive order in January declaring diversity, equality and inclusion programs and policies within the federal governmentto be illegal.More than 3,000 pages from the Centers for Disease Control and Prevention site were taken down and more than 1,000 from the Justice Department’s website, Paul Schroeder, president of the Council of Professional Associations on Federal Statistics, told AFP.- 404 error -Some websites have disappeared altogether, such as that of the US development agency USAID, which has been effectively shuttered as Trump slashes US aid to poor countries. And the National Children’s Health Survey page displays a “404 error” message.Federal agencies must now avoid hundreds of words such as “woman,” “disability,” “racism”, “climate crisis” and “pollution” in their communications, the New York Times reported.”The focus has been on removing language related to environmental (or) climate justice on websites, as well as removing data and tools related to environmental (or) climate justice,” Eric Nost, a geographer at Canada’s University of Guelph and member of the Environmental Data and Governance Initiative (EDGI) told AFP. “This Trump administration moved more quickly and with a greater scope than the previous Trump administration,” he said.EDGI, a consortium of academics and volunteers, began safeguarding public climate and environmental data after Trump’s first election in 2016.Among the tools used are the WayBack Machine from the non-profit Internet Archive, or Perma.cc, developed by the Library Innovation Lab at Harvard Law School.These systems, which long predate Trump’s election, help “courts and law journals preserve the web pages they cite to,” said Jack Cushman, director of the Library Innovation Lab.Long used by journalists, researchers and NGOs, web archiving enables a page to be preserved, even if it were to disappear from the internet or be modified later.This data is then stored on servers in a large digital library, allowing anyone to consult it freely.- Volunteer work -Archiving initiatives have multiplied, expanded and coordinated since Trump’s return to the White House.The Data Rescue Project (DRP) brought together several organizations to save as much data as possible.”We were concerned about data being deleted. We wanted to try to see what we could do to rescue them,” Lynda Kellam, a university librarian and DRP organizer, told AFP.She first launched the project as an online Google doc in February — a simple word-processing tool listing downloaded PDF files, original dataset titles and archived links.It is now maintained by volunteers “who are working after work” to keep it running, said Kellam.”We are all volunteers, even myself. We have other jobs so that has been challenging,” Kellam added.The data collection work, largely carried out by associations and university libraries, is threatened by a lack of resources.”Funding is the key issue… as the library and archives community rushes to take on a larger preservation challenges than ever before,” Cushman said.”We need to fund coordinators for the ongoing effort, new tools, and new homes for the data.”Harvard is also battling the ire of the Trump administration, which has cut federal grants to the prestigious university and threatened its tax-exempt status after it refused to comply with the president’s demands to accept government oversight.”Data is the modern lighthouse, helping us plan our lives: it shows where we are so we can plan where we’re going,” Cushman said.”Businesses, individuals, and governments will suffer greatly from any failure to collect and share reliable data on weather and climate, health, justice, housing, employment, and so on.”

Google shares plunge after Apple executive’s court testimony

Shares in Google parent Alphabet plunged more than eight percent on Wednesday after Apple executive Eddy Cue testified in federal court that Google’s search traffic on Apple devices declined last month for the first time in over two decades.Cue, Apple’s senior vice president of services, told the Washington antitrust trial that Google was losing ground to AI alternatives like ChatGPT and Perplexity.His revelation that this decline “has never happened in 22 years” sent shockwaves through Wall Street, wiping more than $170 billion from Google’s market capitalization in a single trading session.The testimony came during a pivotal trial where District Judge Amit Mehta will determine remedies for Google’s previously ruled illegal search monopoly. The case, ongoing since 2020, has exposed Google’s practice of paying Apple tens of billions dollars annually to remain the default search engine on Safari browsers and Apple smartphones.Investors were further unsettled when Cue suggested Apple might soon offer AI alternatives as default search options on its devices, heightening concerns that Google’s advertising revenue could face serious threats from AI competitors.With the three-week trial set to conclude Friday, government attorneys are pushing Judge Mehta to order Google to divest its Chrome browser.They argue that AI technologies will only strengthen Google’s dominance by leveraging its vast data resources across products like Maps, YouTube, and Chrome to stifle competition.However, Cue’s testimony bolstered Google’s defense that AI is already disrupting its search dominance, with chatbots now posing legitimate threats to its business model.- ‘Losing sleep’ -When Judge Mehta issues his ruling in August, he could end Google’s default search agreements with Apple and others — a prospect that Cue told the court he was “losing sleep” over, with potential revenue losses impacting Apple’s product development and operating system investment.Alternatively, Mehta might order Google to share its search data with competitors, which CEO Sundar Pichai warned would effectively amount to a “de facto divestiture of search.”As a counter offer, Google proposes a more limited remedy that would allow it to continue paying for default placement of its search engine, but with an annual renegotiations and greater freedom for smartphone manufacturers to choose which Google apps to install on their devices.The Google case represents just one of five major tech antitrust actions currently pursued by the US government, with Meta facing similar scrutiny in the same courthouse.Google recently lost a separate case regarding its ad technology business and may face additional divestitures, while Apple and Amazon are also expected to confront antitrust challenges in US courts.

Aux assises, la soirée de l'”imprévisible” Kim Kardashian racontée par son personnel

Leur métier, disent-ils, c’est d’être discret, disponible, quelles que soient les envies de leur clientèle de luxe. Encore plus quand elle s’appelle Kim Kardashian. Au procès du braquage parisien de la star américaine, chauffeurs et garde du corps ont raconté cette “fameuse” soirée du 2 octobre 2016.Michaël Madar a 48 ans, le crâne rasé et des petites lunettes. Il a fui à Dubaï depuis cette affaire, une “téléréalité judiciaire” qui lui a valu une brève garde à vue. Son petit frère est lui sur le banc des accusés, soupçonné d’avoir transmis aux malfrats des informations ayant permis le braquage de 9 millions d’euros de bijoux.A l’époque des faits, Michaël Madar dirige “la meilleure société” de conciergerie et de transports de Paris – “d’ailleurs tous les concurrents se sont délectés de notre chute”, grince le témoin amer. Le couple Kanye West et Kim Kardashian est un gros client, qui lui rapporte 300-400.000 euros par an.Pendant cette Fashion week 2016, c’est lui qui conduit Kim Kardashian, de défilés “où ils n’attendent qu’elle pour commencer le show” en rendez-vous, soirées ou dîners. Le rythme est intense, mais la vedette est “hyper cordiale”, toujours un “good night ou merci” souligne Michaël Madar.Parfois quand il la ramène à l’hôtel, sourit-il devant la cour d’assises de Paris, elle lui demande d’arrêter la voiture “au milieu de la rue” pour faire les dernières mètres sous les flashs des paparazzis qui la suivent “partout, tout le temps”. La vie parisienne des Kardashian intéresse beaucoup son petit frère Gary Madar, qui travaille régulièrement pour lui, à en croire les nombreux messages qu’il envoie.”Lol la tenue d’hier”. “Et ce soir, elles vont encore sortir les oufs ?”, demande-t-il le matin du braquage. “Une discussion de frères, y a rien d’étrange”, balaie Michaël Madar.Le soir des faits, le 2 octobre, Kim Kardashian et ses soeurs hésitent à ressortir. “Ca se joue en 10 minutes”, “ces gens-là sont imprévisibles”. Kim décide finalement de rester, mais pas sa soeur Kourtney et ses amies qui veulent aller en boîte de nuit.Michaël Madar, “lessivé”, qui travaille depuis “21 heures” consécutives et doit être à 7H30 à l’hôtel pour emmener Kim Kardashian à l’aéroport le lendemain, appelle un chauffeur pour le remplacer. – “Ils sont partis” -Ce sera Mohamed Q., jean et sweat noirs, 35 ans, pas ravi d’être à la barre. “Je sais même pas pourquoi je suis là”. C’est pourtant lui qui est rentré en trombe et en catastrophe à l’hôtel vers 3H00 du matin, avec le garde du corps qui avait suivi l’autre soeur Kardashian en boîte de nuit. “Je me rends compte que Kim a essayé de m’appeler, je la rappelle, elle ne répond pas. Et je reçois un message de sa styliste qui me dit qu’elle entend du bruit et des pas”, décrit le garde du corps Pascal D., 52 ans, entendu en visioconférence depuis les Etats-Unis.Il saute dans la voiture du chauffeur. “Roule vite, appelle la police” dit-il à Mohamed Q. qui s’exécute.Les deux hommes se ruent dans l’hôtel. Enfin, Mohamed Q. , qui souffre visiblement d’une “amnésie totale” comme ironise l’avocate générale, est persuadé qu’il est resté sur le trottoir. Avant que le président de la cour ne lui rappelle que c’est lui qui avait découvert le réceptionniste “pieds et poignets” liés dans l’escalier de service. “Je me souviens pas”.”Vous ne vous souvenez pas d’avoir vu un homme ligoté ?”, s’étonne le président David De Pas. “Vous avez pas du tout été marqué par cette histoire ?”. “Ah non franchement pas du tout”. Mais “le monde entier est au courant”, s’étrangle le magistrat.Heureusement pour la cour, Pascal D. a meilleure mémoire. “Quand j’arrive à l’hôtel, le réceptionniste n’est pas là. Je vois que l’ascenseur est au niveau 1, l’étage où logeait Kim”.”Ils sont partis”, indique le réceptionniste ligoté dans les escaliers. Pascal D. se précipite, trouve Kim Kardashian “dans tous ses états, elle pleure hystériquement”.”Je demande ce qu’il s’est passé, elle me dit qu’elle vient de se faire voler”. L’audience reprend lundi, Kim Kardashian témoignera mardi.

Fumée noire au Vatican, pas de pape après le premier jour du conclave

Il faudra patienter pour connaître le nom du futur pape: mercredi c’est une fumée noire qui est sortie de la cheminée installée sur le toit de la chapelle Sixtine, où 133 cardinaux ont débuté leur conclave pour élire dans le plus grand secret le successeur de François.Vers 21H00 (19H00 GMT), de sombres volutes se sont échappées de la cheminée, visibles malgré la nuit déjà tombée depuis la place Saint-Pierre où des milliers de curieux et fidèles avaient afflué pour connaître le résultat en direct, demeurant sur place malgré trois heures d’attente.  Ce premier tour permettant de jauger les forces en présence, il était peu probable que la majorité des deux tiers, c’est-à-dire 89 voix, soit déjà atteinte.Les cardinaux se retrouveront donc jeudi pour une deuxième journée de conclave à huis clos, avec deux tours de scrutin le matin et deux l’après-midi.Plus de deux semaines après la mort de Jorge Bergoglio, les 133 cardinaux électeurs venant de 70 pays – un record – avaient ouvert dans la journée ce processus au cérémonial très codifié et suivi avec attention par 1,4 milliard de catholiques dans le monde.Peu après 16H00 (14H00 GMT) les prélats vêtus de rouge et blanc se sont retrouvés pour une prière commune dans la chapelle Pauline avant de se rendre en lente procession dans la chapelle Sixtine voisine.La main posée à plat sur une page de l’Evangile, ils se sont alors engagés en latin (“je promets, je m’oblige et je jure”) à garder le secret sur ce conclave, sous peine d’excommunication.”Extra omnes!” (“tous dehors!”), a ensuite lancé le maître des célébrations liturgiques pontificales, pour faire sortir les personnes non autorisées à participer à cette réunion à l’isolement drastique: aucun téléphone portable n’est autorisé.A 17H45 (15H45 GMT), les portes se sont refermées sur les “princes de l’Eglise” et le secret de leur choix, face à la fresque majestueuse du Jugement dernier de Michel-Ange.- Intérêt massif -Le monde a depuis les yeux rivés sur la cheminée qui libérera, à la fin de chaque session, sa fumée annonciatrice: noire en l’absence de choix, et blanche si le pape est élu.Couvert par quelque 5.000 journalistes, ce conclave suscite un intérêt massif dans le monde, bien au-delà des sphères religieuses, comme en témoignent les millions d’euros de paris sur l’identité du prochain pape, le succès des jeux en ligne ou les records du film “Conclave”, sorti en 2024.La sécurité a été renforcée aux abords de la place Saint-Pierre dont le nombre de points d’accès a été limité, et des fouilles des sacs organisées par la police.”Nous avons su que le conclave commençait aujourd’hui et nous sommes venues. (…) Ce serait merveilleux de voir la fumée, peu importe si elle n’est pas blanche!”, a affirmé à l’AFP Gabriella Sanz Balsells, une Argentine de 48 ans.Dans un parc à proximité du Vatican, des militantes catholiques ont elles agité des fumigènes roses pour demander à ce que les femmes puissent être ordonnées prêtres.Qui, parmi les 133 cardinaux, se présentera habillé de blanc au balcon de la basilique Saint-Pierre ? Des Italiens Pietro Parolin et Pierbattista Pizzaballa au Maltais Mario Grech en passant par l’archevêque de Marseille, le Français Jean-Marc Aveline, ou le Philippin Luis Antonio Tagle, plusieurs noms ont émergé parmi les “papabili”, considérés comme favoris.Mais ce conclave s’annonce particulièrement ouvert avec une représentation inédite des “périphéries” chères au pape François, qui a nommé 81% des cardinaux électeurs.”Il y a sans doute une opposition à la fois culturelle, et (faite) de ressentiment politique, de certaines Eglises du Sud à l’égard des Occidentaux et notamment des Européens”, affirme à l’AFP François Mabille, directeur de l’Observatoire géopolitique du religieux.Il existe aussi, selon lui, “un clivage” entre “ceux qui estiment qu’il faut rappeler en permanence la doctrine, et les profils plus pastoraux, dans une logique d’accompagnement” des fidèles.Pour confronter leurs points de vue sur les défis de l’Eglise, les cardinaux ont tenu ces derniers jours 12 “congrégations générales” permettant de dessiner le profil du prochain pape.Mais dans cette élection très ouverte, le contexte géopolitique pourrait peser.”On peut tout à fait imaginer que les cardinaux sensibles au contexte international qu’on connaît depuis le retour de (Donald) Trump se disent qu’il faut une personne expérimentée à la tête de l’Eglise catholique, et notamment quelqu’un qui connaît parfaitement les relations internationales”, ajoute François Mabille.

Fumée noire au Vatican, pas de pape après le premier jour du conclave

Il faudra patienter pour connaître le nom du futur pape: mercredi c’est une fumée noire qui est sortie de la cheminée installée sur le toit de la chapelle Sixtine, où 133 cardinaux ont débuté leur conclave pour élire dans le plus grand secret le successeur de François.Vers 21H00 (19H00 GMT), de sombres volutes se sont échappées de la cheminée, visibles malgré la nuit déjà tombée depuis la place Saint-Pierre où des milliers de curieux et fidèles avaient afflué pour connaître le résultat en direct, demeurant sur place malgré trois heures d’attente.  Ce premier tour permettant de jauger les forces en présence, il était peu probable que la majorité des deux tiers, c’est-à-dire 89 voix, soit déjà atteinte.Les cardinaux se retrouveront donc jeudi pour une deuxième journée de conclave à huis clos, avec deux tours de scrutin le matin et deux l’après-midi.Plus de deux semaines après la mort de Jorge Bergoglio, les 133 cardinaux électeurs venant de 70 pays – un record – avaient ouvert dans la journée ce processus au cérémonial très codifié et suivi avec attention par 1,4 milliard de catholiques dans le monde.Peu après 16H00 (14H00 GMT) les prélats vêtus de rouge et blanc se sont retrouvés pour une prière commune dans la chapelle Pauline avant de se rendre en lente procession dans la chapelle Sixtine voisine.La main posée à plat sur une page de l’Evangile, ils se sont alors engagés en latin (“je promets, je m’oblige et je jure”) à garder le secret sur ce conclave, sous peine d’excommunication.”Extra omnes!” (“tous dehors!”), a ensuite lancé le maître des célébrations liturgiques pontificales, pour faire sortir les personnes non autorisées à participer à cette réunion à l’isolement drastique: aucun téléphone portable n’est autorisé.A 17H45 (15H45 GMT), les portes se sont refermées sur les “princes de l’Eglise” et le secret de leur choix, face à la fresque majestueuse du Jugement dernier de Michel-Ange.- Intérêt massif -Le monde a depuis les yeux rivés sur la cheminée qui libérera, à la fin de chaque session, sa fumée annonciatrice: noire en l’absence de choix, et blanche si le pape est élu.Couvert par quelque 5.000 journalistes, ce conclave suscite un intérêt massif dans le monde, bien au-delà des sphères religieuses, comme en témoignent les millions d’euros de paris sur l’identité du prochain pape, le succès des jeux en ligne ou les records du film “Conclave”, sorti en 2024.La sécurité a été renforcée aux abords de la place Saint-Pierre dont le nombre de points d’accès a été limité, et des fouilles des sacs organisées par la police.”Nous avons su que le conclave commençait aujourd’hui et nous sommes venues. (…) Ce serait merveilleux de voir la fumée, peu importe si elle n’est pas blanche!”, a affirmé à l’AFP Gabriella Sanz Balsells, une Argentine de 48 ans.Dans un parc à proximité du Vatican, des militantes catholiques ont elles agité des fumigènes roses pour demander à ce que les femmes puissent être ordonnées prêtres.Qui, parmi les 133 cardinaux, se présentera habillé de blanc au balcon de la basilique Saint-Pierre ? Des Italiens Pietro Parolin et Pierbattista Pizzaballa au Maltais Mario Grech en passant par l’archevêque de Marseille, le Français Jean-Marc Aveline, ou le Philippin Luis Antonio Tagle, plusieurs noms ont émergé parmi les “papabili”, considérés comme favoris.Mais ce conclave s’annonce particulièrement ouvert avec une représentation inédite des “périphéries” chères au pape François, qui a nommé 81% des cardinaux électeurs.”Il y a sans doute une opposition à la fois culturelle, et (faite) de ressentiment politique, de certaines Eglises du Sud à l’égard des Occidentaux et notamment des Européens”, affirme à l’AFP François Mabille, directeur de l’Observatoire géopolitique du religieux.Il existe aussi, selon lui, “un clivage” entre “ceux qui estiment qu’il faut rappeler en permanence la doctrine, et les profils plus pastoraux, dans une logique d’accompagnement” des fidèles.Pour confronter leurs points de vue sur les défis de l’Eglise, les cardinaux ont tenu ces derniers jours 12 “congrégations générales” permettant de dessiner le profil du prochain pape.Mais dans cette élection très ouverte, le contexte géopolitique pourrait peser.”On peut tout à fait imaginer que les cardinaux sensibles au contexte international qu’on connaît depuis le retour de (Donald) Trump se disent qu’il faut une personne expérimentée à la tête de l’Eglise catholique, et notamment quelqu’un qui connaît parfaitement les relations internationales”, ajoute François Mabille.