Fin du “cauchemar américain” pour des migrants colombiens expulsés des Etats-Unis

Deux avions militaires affrétés par le gouvernement colombien ont rapatrié mardi à Bogota environ 200 personnes expulsées par les Etats-Unis, dont plusieurs ont dénoncé des conditions de détention et d’expulsion dignes d’un “cauchemar américain”. Leur arrivée, annoncée par le président colombien Gustavo Petro, survient après de vives tensions diplomatiques le week-end dernier entre les deux pays, portant sur le transport de migrants expulsés par l’administration Trump.M. Petro, premier président de gauche de l’histoire de la Colombie, avait refusé dimanche l’entrée de vols militaires américains transportant des expulsés colombiens, inquiet pour la “dignité” des personnes à bord.Au Brésil voisin, le gouvernement Lula avait la veille dénoncé le “traitement dégradant” de 88 migrants brésiliens expulsés par les Etats-Unis, qui ont dit avoir voyagé “pieds et poings liés”.Les migrants arrivés mardi à Bogota “sont Colombiens, libres et dignes, dans leur pays qui les aime. Un migrant n’est pas un délinquant mais un être humain qui veut travailler, évoluer et vivre sa vie”, a affirmé mardi sur X Gustavo Petro.Parmi eux figuraient 21 enfants et deux femmes enceintes, a précisé le ministre des Affaires étrangères Luis Gilberto Murillo. Ces personnes ont été expulsées en raison de leur “situation migratoire irrégulière” et aucune d’elles n’est recherchée par la justice ni en Colombie ni aux Etats-Unis, a-t-il souligné.-“Délinquants de haut rang”-L’un des arrivants, Carlos Gomez, a décrit à la presse des conditions de détention difficiles. “Ce n’est pas le rêve américain mais le cauchemar américain”, a-t-il lancé depuis l’aéroport El Dorado de Bogota. Resté seulement une semaine aux Etats-Unis en compagnie de son fils de 17 ans, il décrit une nourriture “horrible”, “jetée au sol” et de longues journées d’enfermement dans des “cellules” où il ne pouvait distinguer la nuit du jour.Carlos et son fils étaient dans l’un des vols américains refoulés par Gustavo Petro, au départ de San Diego. “Nous étions menottés, nous étions serrés” et son fils pleurait en lui disant “papa, j’ai mal”, se souvient-il.A bord, “nous étions menottés et nous portions des chaînes à la taille, comme si nous étions (…) des délinquants de haut rang”, a également raconté à la presse Daniel, un migrant qui a versé plus de 5.000 dollars à des passeurs pour arriver sur le territoire américain.Dimanche soir, après des heures de tensions et l’annonce de sanctions douanières réciproques, “l’impasse” a été finalement surmontée selon Bogota et Washington a levé sa menace de droits de douane sur les biens colombiens.Des avions militaires, colombiens cette fois, ont décollé de Bogota lundi afin de rapatrier du Texas et de Californie les migrants que Washington souhaitait expulser. Le gouvernement colombien a annoncé mardi des fonds “pour soutenir la réintégration productive” des arrivants, sans préciser s’il y aura d’autres rotations aériennes vers les Etats-Unis.Et Washington doit réactiver “cette semaine” la délivrance de visas américains, suspendue depuis lundi en représailles, a indiqué M. Murillo.-Réunion d’urgence-Donald Trump a promis de lancer “le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine”. Depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, la Maison Blanche s’est targuée de l’arrestation de centaines de “migrants criminels illégaux”, soulignant qu’ils avaient été expulsés par avions militaires, plutôt que civils comme c’était le cas précédemment.Après la dispute avec la Colombie, M. Trump s’est vanté que “l’Amérique (soit) à nouveau respectée”. “Nous avons clairement dit à tous les pays que (…) nous allons renvoyer les criminels, les étrangers illégaux qui viennent de (ces) pays”, a-t-il affirmé.”Ce qui s’est passé entre la Colombie et les Etats-Unis ces derniers jours est exactement ce qui ne devrait pas se produire”, a déclaré à l’AFP Juan Manuel Santos, ancien président colombien, lors d’un évènement à Washington, évoquant des “erreurs des deux côtés”.Les projets d’expulsions massives de migrants ont placé Donald Trump sur une trajectoire de collision potentielle avec les gouvernements d’Amérique latine, d’où sont originaires la plupart des quelque 11 millions de sans-papiers que comptent les Etats-Unis.Lundi, le gouvernement brésilien a convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade américaine à Brasilia pour exiger des explications.Une réunion d’urgence de la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), proposée par la présidente du Honduras, Xiomara Castro, pour parler des questions migratoires face à l’offensive de M. Trump, doit avoir lieu jeudi.Gustavo Petro a annoncé sa présence tandis que la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum s’y fera représenter.

Nouvelles critiques après la proposition de Trump d’expulser les habitants de Gaza

L’idée lancée par Donald Trump de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers la Jordanie et l’Egypte s’est heurtée à de nouvelles critiques mardi, pendant que des milliers de Palestiniens continuaient à rentrer dans le nord du territoire, en ruines après 15 mois de guerre.Depuis lundi, des centaines de milliers de déplacés ont regagné cette région où s’étaient concentrés ces derniers mois les combats les plus violents, à la faveur du fragile cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier et destiné à mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas. L’ONU a estimé mardi à au moins 376.000 le nombre de Palestiniens, pour moitié des hommes, rentrés depuis la veille dans le nord de Gaza, après avoir parcouru des kilomètres dans un paysage dévasté. Alors que la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza, assiégée par Israël, ont été déplacés par la guerre, le président américain avait avancé samedi l’idée de les envoyer en Jordanie et en Egypte afin, selon lui, de “faire le ménage” dans le territoire.Lundi, Donald Trump a réaffirmé que les Gazaouis “pourraient vivre dans des zones beaucoup plus sûres et peut-être beaucoup plus confortables”.Le président américain, dont la proposition a déclenché une volée de dénonciations dans le monde arabe et en Europe, doit recevoir le 4 février Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche, a annoncé mardi le bureau du Premier ministre israélien.Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, tout comme le président palestinien, Mahmoud Abbas, ont rejeté toute idée de déplacement forcé, associée pour les Palestiniens à la “Nakba”, ou “Catastrophe” en arabe, le nom donné au déplacement de masse qui a suivi la création d’Israël en 1948.La Jordanie, qui accueille déjà environ 2,3 millions de réfugiés palestiniens, et l’Egypte ont également rejeté cette idée. Le Caire a démenti mardi des informations de presse selon lesquelles Donald Trump se serait entretenu avec son homologue Abdel Fattah al-Sissi.- Une tente au milieu des ruines -Le Qatar, qui a joué un rôle de premier plan dans les négociations ayant abouti au cessez-le-feu, a réitéré son soutien à la solution à deux Etats, israélien et palestinien, comme “seule voie à suivre pour résoudre la question palestinienne”.Pour la France comme pour le chancelier allemand Olaf Scholz, une expulsion de la population de Gaza serait “inacceptable” et constituerait, selon Paris, “une entrave majeure à la solution à deux Etats”.Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a en revanche affirmé mardi qu’il travaillait avec Benjamin Netanyahu “pour préparer un plan opérationnel et garantir que la vision du président Trump se concrétise”.Mais dans les ruines de Gaza, les déplacés espèrent que le cessez-le-feu mettra fin à des mois d’errance et leur permettra de retrouver leur maison, même détruite.”Nous déclarons à Trump et au monde entier: nous ne quitterons pas la Palestine ou Gaza, peu importe ce qui arrive”, a affirmé à l’AFP un déplacé originaire de la ville de Gaza, Rashad al-Naji.”Je suis heureux d’être de retour chez moi”, a témoigné Saif Al-Din Qazaat, qui a dormi sous une tente près des ruines de sa maison.”J’ai entretenu un feu toute la nuit près des enfants pour leur tenir chaud. Ils ont dormi tranquillement malgré le froid, mais nous n’avons pas assez de couvertures”, a ajouté cet homme de 41 ans.- “Laissez les morts” -La première phase du cessez-le-feu doit durer six semaines et permettre la libération de 33 otages retenus à Gaza contre quelque 1.900 Palestiniens détenus par Israël.Sept otages israéliennes sont déjà rentrées chez elles, contre la libération de 290 Palestiniens. Trois autres otages doivent être libérés jeudi et trois samedi, mais Israël a annoncé lundi que parmi les 26 otages restant à libérer pendant cette première phase, huit étaient morts.Le frère d’un otage probablement mort a déclaré mardi préférer la libération d’un otage vivant à la remise de la dépouille de son frère.”Laissez les morts et ramenez à leur place huit otages en vie, je suis prêt à renoncer au corps de mon frère, sortez-les de l’enfer”, a affirmé Dani Elgarat, dont le frère Itzik fait partie des 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023 lors de l’attaque menée par le Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre. Les modalités de la deuxième phase de l’accord, visant à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, doivent être négociées pendant la première phase en cours.La dernière étape doit porter sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages morts en captivité.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.317 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU. L’Organisation mondiale de la santé a souligné mardi que bilan officiel donné par le ministère de la Santé était “celui des morts recensés dans les morgues et les hôpitaux”.”A mesure que les gens retrouveront leurs maisons, qu’ils commenceront à chercher leurs proches sous les ruines, ce chiffre devrait augmenter”, a déclaré son porte-parole, Christian Lindmeier.

Nouvelles critiques après la proposition de Trump d’expulser les habitants de Gaza

L’idée lancée par Donald Trump de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers la Jordanie et l’Egypte s’est heurtée à de nouvelles critiques mardi, pendant que des milliers de Palestiniens continuaient à rentrer dans le nord du territoire, en ruines après 15 mois de guerre.Depuis lundi, des centaines de milliers de déplacés ont regagné cette région où s’étaient concentrés ces derniers mois les combats les plus violents, à la faveur du fragile cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier et destiné à mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas. L’ONU a estimé mardi à au moins 376.000 le nombre de Palestiniens, pour moitié des hommes, rentrés depuis la veille dans le nord de Gaza, après avoir parcouru des kilomètres dans un paysage dévasté. Alors que la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza, assiégée par Israël, ont été déplacés par la guerre, le président américain avait avancé samedi l’idée de les envoyer en Jordanie et en Egypte afin, selon lui, de “faire le ménage” dans le territoire.Lundi, Donald Trump a réaffirmé que les Gazaouis “pourraient vivre dans des zones beaucoup plus sûres et peut-être beaucoup plus confortables”.Le président américain, dont la proposition a déclenché une volée de dénonciations dans le monde arabe et en Europe, doit recevoir le 4 février Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche, a annoncé mardi le bureau du Premier ministre israélien.Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, tout comme le président palestinien, Mahmoud Abbas, ont rejeté toute idée de déplacement forcé, associée pour les Palestiniens à la “Nakba”, ou “Catastrophe” en arabe, le nom donné au déplacement de masse qui a suivi la création d’Israël en 1948.La Jordanie, qui accueille déjà environ 2,3 millions de réfugiés palestiniens, et l’Egypte ont également rejeté cette idée. Le Caire a démenti mardi des informations de presse selon lesquelles Donald Trump se serait entretenu avec son homologue Abdel Fattah al-Sissi.- Une tente au milieu des ruines -Le Qatar, qui a joué un rôle de premier plan dans les négociations ayant abouti au cessez-le-feu, a réitéré son soutien à la solution à deux Etats, israélien et palestinien, comme “seule voie à suivre pour résoudre la question palestinienne”.Pour la France comme pour le chancelier allemand Olaf Scholz, une expulsion de la population de Gaza serait “inacceptable” et constituerait, selon Paris, “une entrave majeure à la solution à deux Etats”.Le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a en revanche affirmé mardi qu’il travaillait avec Benjamin Netanyahu “pour préparer un plan opérationnel et garantir que la vision du président Trump se concrétise”.Mais dans les ruines de Gaza, les déplacés espèrent que le cessez-le-feu mettra fin à des mois d’errance et leur permettra de retrouver leur maison, même détruite.”Nous déclarons à Trump et au monde entier: nous ne quitterons pas la Palestine ou Gaza, peu importe ce qui arrive”, a affirmé à l’AFP un déplacé originaire de la ville de Gaza, Rashad al-Naji.”Je suis heureux d’être de retour chez moi”, a témoigné Saif Al-Din Qazaat, qui a dormi sous une tente près des ruines de sa maison.”J’ai entretenu un feu toute la nuit près des enfants pour leur tenir chaud. Ils ont dormi tranquillement malgré le froid, mais nous n’avons pas assez de couvertures”, a ajouté cet homme de 41 ans.- “Laissez les morts” -La première phase du cessez-le-feu doit durer six semaines et permettre la libération de 33 otages retenus à Gaza contre quelque 1.900 Palestiniens détenus par Israël.Sept otages israéliennes sont déjà rentrées chez elles, contre la libération de 290 Palestiniens. Trois autres otages doivent être libérés jeudi et trois samedi, mais Israël a annoncé lundi que parmi les 26 otages restant à libérer pendant cette première phase, huit étaient morts.Le frère d’un otage probablement mort a déclaré mardi préférer la libération d’un otage vivant à la remise de la dépouille de son frère.”Laissez les morts et ramenez à leur place huit otages en vie, je suis prêt à renoncer au corps de mon frère, sortez-les de l’enfer”, a affirmé Dani Elgarat, dont le frère Itzik fait partie des 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023 lors de l’attaque menée par le Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre. Les modalités de la deuxième phase de l’accord, visant à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, doivent être négociées pendant la première phase en cours.La dernière étape doit porter sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages morts en captivité.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.317 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU. L’Organisation mondiale de la santé a souligné mardi que bilan officiel donné par le ministère de la Santé était “celui des morts recensés dans les morgues et les hôpitaux”.”A mesure que les gens retrouveront leurs maisons, qu’ils commenceront à chercher leurs proches sous les ruines, ce chiffre devrait augmenter”, a déclaré son porte-parole, Christian Lindmeier.

Municipale de Villeneuve-Saint-Georges: trois listes au second tour, pas d’accord à gauche ni à droite

Aucun accord n’a été trouvé mardi à gauche comme à droite pour le second tour de la municipale anticipée de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), qui verra trois listes s’affronter: le député insoumis Louis Boyard fera face, sans l’alliance PCF-EELV-PS, à deux candidats de droite. La liste d’union de la gauche, arrivée en 3e position (20,70% des voix), a en effet annoncé mardi après-midi son retrait pour “faire barrage à la droite”, sans pour autant fusionner avec celle de M. Boyard (24,89%), arrivé en tête au premier tour.Pas de fusion non plus à droite: la liste de M. Boyard, 24 ans, fera face dimanche à celle emmenée par la candidate LR Kristell Niasme, arrivée deuxième au premier tour de l’élection avec 22,70% des voix, selon un arrêté de la préfecture du Val-de-Marne.Le maire sortant DVD Philippe Gaudin, arrivé quatrième du premier tour avec 15,54% des voix, présente lui aussi sa liste au second tour. Son salut nazi en plein conseil municipal en avril avait entraîné la démission de plusieurs conseillers municipaux et la tenue de cette élection anticipée.La tête de liste de l’alliance PCF-EELV-PS, le communiste Daniel Henry, a annoncé “avec l’assentiment de ses colistiers” qu’il retirait sa liste, sans fusionner avec celle de LFI, car “les conditions pour la fusion ne sont pas remplies”, a expliqué à l’AFP Jonathan Kienzlen, premier secrétaire fédéral du PS du Val-de-Marne, à l’issue d’une conférence de presse commune avec M. Henry.- “Absence manifeste de sincérité” -Parmi les raisons du désaccord, le refus du candidat insoumis de respecter la répartition à la proportionnelle des places, en fonction des résultats du premier tour, a accusé M. Kienzlen.”Ils nous proposaient 10 places contre 20 pour eux, ce n’est pas une négociation, c’est une reddition”, a-t-il déploré, en précisant appeler “à faire barrage à la droite” lors du second tour dimanche.”Nous avons également dit que certains profils sur la liste de Louis Boyard posaient problème”, a-t-il ajouté. Une référence à un colistier du candidat insoumis qui avait qualifié le Hamas de “résistance palestinienne” qui “répond au terrorisme d’État” israélien après les attaques du 7 octobre 2023.”Chercher un prétexte de personne sur une liste c’est juste un moyen de justifier la non-fusion”, a balayé le coordinateur insoumis Manuel Bompard.  Daniel Henry a indiqué pour sa part dans un communiqué que Louis Boyard l’avait informé mardi matin, qu’il souhaitait “exclure le Parti socialiste de l’accord”. “Cette exigence nouvelle, infondée, à mois de sept heures de la limite légale de dépôt des listes, était inacceptable”, écrit la tête de liste communiste, qui dénonce une “absence manifeste de sincérité pour obtenir la fusion”.Pas de quoi améliorer les relations nationales entre Insoumis et socialistes donc, alors que les premiers accusent déjà les seconds de trahison après leur refus de voter la censure du gouvernement Bayrou à l’Assemblée plus tôt dans le mois. “Honte à ceux qui ont refusé la fusion avec la liste de Louis Boyard (…) À l’heure où les députés PS refusent de voter la censure, on voit comment le changement d’alliance est engagé de la commune au pays”, a ainsi fustigé Jean-Luc Mélenchon sur X.

Ligue 1 : Fonseca à Lyon pour apporter son expérience

Le Portugais Paulo Fonseca sera bien le prochain entraîneur de Lyon en remplacement de Pierre Sage, avec l’objectif d’apporter son expérience pour permettre à l’OL de franchir un cap dans le jeu, atteindre le Top 4 de la Ligue 1 et entretenir l’espoir de gagner la Ligue Europa.”Sauf imprévu, oui Paulo sera notre prochain entraîneur. Il lui reste quelques petites choses à régler avec son club précédent (AC Milan ndlr), mais ça avance vite et nous espérons le voir cette semaine (à Lyon). Nous espérons pouvoir l’annoncer comme notre nouvel entraîneur cette semaine”, a confié le président de l’Olympique lyonnais John Textor lors d’un entretien mardi avec l’AFP.Sage (45 ans) a été démis de ses fonctions lundi alors que l’Olympique lyonnais est 6e en Ligue 1 à deux longueurs de Nice (4e) et 5e en C3 et doit gagner jeudi contre les Bulgares de Ludogorets pour se qualifier directement pour les 8e de finale tout en étant déjà assuré de jouer au moins les barrages.”Nous sommes toujours dans une position unique de pouvoir gagner la Ligue Europa”, a souligné M. Textor.Le timing est-il le bon avec deux rendez-vous importants cette semaine ? “Il n’y a jamais de mauvais moment pour prendre la bonne décision. Le timing parfait ne se présente jamais, donc je ne me soucie pas de savoir si j’ai pris la décision au bon moment ou non”, a assuré John Textor.- Limogé de l’AC Milan -Paulo Fonseca, âgé de 51 ans, limogé le 30 décembre de l’AC Milan où il avait signé en début de saison après avoir dirigé Lille (2022-2024), ne sera probablement pas encore sur le banc à l’occasion de la réception de Ludogorets jeudi “mais il sera au moins en ville cette semaine et dans le stade et il aura rencontré l’équipe d’ici là”, selon le président de l’OL.Il reste encore quelques détails à régler avec l’AC Milan, son ancien club”, a précisé ce dernier.Concernant la mise à l’écart de Pierre Sage, John Textor a rappelé qu’il y a un an, l’entraîneur avait “dû apaiser les esprits dans un vestiaire déjà installé et gérer l’alchimie complexe de l’intégration de nouveaux joueurs”. “Et, c’est clair aujourd’hui, avec le recul, qu’il était l’homme parfait pour ce boulot, et que l’on a vu sa magie opérer”, a reconnu le dirigeant lyonnais.”Mais il a beau avoir été l’homme parfait pour ce chapitre de l’histoire du club, il est devenu entraîneur récemment et l’OL est un grand club européen… Cette année nous avons relativement mal joué par rapport à notre potentiel”, a-t-il estimé.”Maintenant, il nous faut plus que de la magie. Nous avons besoin de préparation, de constance et de plus d’expérience” a souligné John Textor.- “Besoin de discipline” -A la question de savoir si les joueurs avaient une part de responsabilité dans le limogeage de Sage, le président lyonnais a estimé “que la préparation pour les matches n’était pas assez bonne”.”Je ne vois pas, par exemple, de bloc défensif bien organisé et je ne vois pas une exécution clinique par rapport à nos occasions”, a-t-il constaté.”Nous avons besoin d’un peu de discipline. Et c’est pourquoi je pense que l’expérience compte dans ce cas, et je pense que Paulo l’a”, a insisté John Textor.Fonseca a entraîné de grands clubs européens avec plus ou moins de réussite, comme Porto, l’AS Roma, le Shakhtar Donetsk ou l’AC Milan.Par ailleurs, le dirigeant lyonnais a assuré ne pas craindre de réaction hostile d’une partie du public, les groupes de supporters ultras notamment dont certains groupes ont déjà boycotté la cérémonie des voeux de l’OL qui leur est destinée.

Trump federal spending freeze sparks confusion, fury

The healthcare system for millions of low-income Americans and rafts of other programs were thrown into disarray Tuesday after President Donald Trump ordered a freeze on federal funding, a move opponents blasted as unconstitutional.It was Trump’s latest radical step since he took office a week ago, vowing to force the US government and its employees to back his right-wing political goals or face retribution.Potentially trillions of dollars in federal grants, loans and other aid were frozen by the White House order set to take effect Tuesday at 5:00 pm (2200 GMT), casting a shadow over everything from education to small businesses.Online portals used to access the Medicaid health insurance program for poor families and disabled individuals were quickly inaccessible.”This is a blatant attempt to rip away health insurance from millions of Americans overnight and will get people killed,” Oregon Senator Ron Wyden posted on X.White House Press Secretary Karoline Leavitt said the website would be fixed soon and that “no payments have been affected.”She defended the drastic move as part of Trump’s bid to make the government “good stewards of taxpayer dollars.”The freeze is not a “blanket” stop on spending, but a tool to check that “every penny that is going out the door is not conflicting with the executive orders and actions that this president has taken,” Leavitt said.She said the temporary pause would not impact individual Americans but would instead target programs to weed out anything “illegal.”She listed as examples racial equality and climate change programs that Trump has vowed to eradicate — and did not answer a question about whether Medicaid recipients would be cut off.The extraordinary measure follows a similar freeze on most US foreign aid.- Constitutional challenge -The order, signed by acting director of the Office of Management and Budget (OMB) Matthew Vaeth, did not make clear how such a pause on disbursements of funding will work or for how long.Several non-profit groups have filed suit in federal court seeking a temporary halt to the order until its legality is assessed.Federal spending included more than $3 trillion in financial assistance like grants and loans in fiscal year 2024 — all of which was approved by Congress.Democrats accused Trump of usurping Congress’ constitutionally mandated control over budget spending as part of a broader attempt to force the government to bend to his personal will.This has included firing independent government watchdogs and several career prosecutors who were involved in an official probe of his attempts to overthrow the 2020 election.The Trump administration says the funding stoppage is just a way to enforce compliance with the administration’s policies.This is “certainly within the confines of the law,” Leavitt said, citing the White House legal team, and claiming Trump “has the power to fire anyone” in the administration.- ‘Sweeping halt’ -Democratic Senator Patty Murray called the White House spending order “a brazen & illegal move.””The law is the law — Trump must immediately reverse course, follow the requirements of the law, & ensure the nation’s spending laws are implemented as Congress intended,” she posted on X.Another Democratic senator, Richard Blumenthal, said the “illegal” order will create “havoc” in medical and research facilities, which receive major government funding.The White House memo stated that “federal agencies must temporarily pause all activities.”It stated that Social Security and Medicare benefits — used by retirees — were excluded from the pause.Areas that might be impacted, it said, include “financial assistance for foreign aid, nongovernmental organizations, DEI, woke gender ideology, and the green new deal” — references to racial equality and climate change programs that Trump has vowed to overturn.The Sierra Club, an environmental organization, said the freeze could jeopardize funding for everything from disaster relief to home heating subsidies, safe drinking water programs, and the National Suicide Prevention Hotline.”In issuing a sweeping halt to federal funding, grants and loans, Donald Trump has… immediately and significantly put Americans in danger,” Sierra Club executive director Ben Jealous.

New film explores radicalization from perspective of IS ‘Brides’

It has been 10 years since a teenage Shamima Begum and two friends secretly left Britain to marry Islamic State group fighters in Syria.Over the past decade Nadia Fall, a British theater director of Muslim heritage, has watched the polarizing and vitriolic debate about Begum’s infamous case, online radicalization, and who is to blame.”We kept thinking ‘well these are girls, these are children really, legally,'” said Fall, who began work on a film project with writer Suhayla El-Bushra.”The stories never really were (told) from their point of view.”The resulting new drama, “Brides,” which premiered at the US-based Sundance festival and is loosely inspired by their story, is an attempt to change that.As much a road movie about friendship as it is political, the film follows two fictional Muslim teenagers on their journey through Turkey, to Syria.”Brides” does not concern itself so much with what happens in Syria, but how and why the girls traveled there in the first place.Doe and Muna suffer racist bullying at school. They live in a neighborhood where graffiti scrawled on the wall says “Behead All Muslims.” Their parents are abusive, emotionally or physically.They convince each other that the men waiting for them in Syria will treat them with more respect than they experienced back home. “This is not an apologist film,” said Fall.But “teenage brains are hardwired to take risks,” and the girls “were duped” by shadowy online voices who falsely purported to represent Islam, she said.- ‘Empathize’ -The subject matter continues to be divisive.Last year, Begum lost a high-profile bid to appeal the stripping of her British citizenship.She was 15 years old when she travelled to Syria. Now 25, Begum has not been able to return from a refugee camp in northern Syria.Tabloid newspapers, who have consistently called Begum a “vile fanatic” who has “no place on our soil,” celebrated the latest court ruling.Rights groups argue that Begum should answer for any crimes in her home country.While the film’s characters are not specifically based on Begum, the influence is clear.Actress Safiyya Ingar grew up in London’s Hackney, “ten minutes from where those girls are from.”Co-star Ebada Hassan listened to a BBC podcast to study Begum’s infamous case.”I thought it was imperative to get a person’s point of view who’d been through that, instead of just using what I’ve seen in the media for this portrayal,” she said.”It was nice to hear her voice. I tried to empathize with her before filling these shoes. But, she added, “I’m not trying to pretend to be her — at all.”- ‘Monsters’ -Fall believes that young people including Begum have been treated differently by the UK government, legal system and media due to their faith and skin color.”We didn’t want to regurgitate stories about radicalization and so on. But we just thought it was our story to tell,” said Fall.Like most films at Sundance, the movie is up for sale to potential distributors.Fall believes the subject remains urgent, as the divisive forces that drove the girls’ terrible decisions are stronger than ever.”It’s not gone away, this idea of ‘us versus them’, ‘these people are different,’ and trying to exploit other people feeling marginalized,'” said Fall.”It doesn’t have to be Syria,” she warned.

New film explores radicalization from perspective of IS ‘Brides’

It has been 10 years since a teenage Shamima Begum and two friends secretly left Britain to marry Islamic State group fighters in Syria.Over the past decade Nadia Fall, a British theater director of Muslim heritage, has watched the polarizing and vitriolic debate about Begum’s infamous case, online radicalization, and who is to blame.”We kept thinking ‘well these are girls, these are children really, legally,'” said Fall, who began work on a film project with writer Suhayla El-Bushra.”The stories never really were (told) from their point of view.”The resulting new drama, “Brides,” which premiered at the US-based Sundance festival and is loosely inspired by their story, is an attempt to change that.As much a road movie about friendship as it is political, the film follows two fictional Muslim teenagers on their journey through Turkey, to Syria.”Brides” does not concern itself so much with what happens in Syria, but how and why the girls traveled there in the first place.Doe and Muna suffer racist bullying at school. They live in a neighborhood where graffiti scrawled on the wall says “Behead All Muslims.” Their parents are abusive, emotionally or physically.They convince each other that the men waiting for them in Syria will treat them with more respect than they experienced back home. “This is not an apologist film,” said Fall.But “teenage brains are hardwired to take risks,” and the girls “were duped” by shadowy online voices who falsely purported to represent Islam, she said.- ‘Empathize’ -The subject matter continues to be divisive.Last year, Begum lost a high-profile bid to appeal the stripping of her British citizenship.She was 15 years old when she travelled to Syria. Now 25, Begum has not been able to return from a refugee camp in northern Syria.Tabloid newspapers, who have consistently called Begum a “vile fanatic” who has “no place on our soil,” celebrated the latest court ruling.Rights groups argue that Begum should answer for any crimes in her home country.While the film’s characters are not specifically based on Begum, the influence is clear.Actress Safiyya Ingar grew up in London’s Hackney, “ten minutes from where those girls are from.”Co-star Ebada Hassan listened to a BBC podcast to study Begum’s infamous case.”I thought it was imperative to get a person’s point of view who’d been through that, instead of just using what I’ve seen in the media for this portrayal,” she said.”It was nice to hear her voice. I tried to empathize with her before filling these shoes. But, she added, “I’m not trying to pretend to be her — at all.”- ‘Monsters’ -Fall believes that young people including Begum have been treated differently by the UK government, legal system and media due to their faith and skin color.”We didn’t want to regurgitate stories about radicalization and so on. But we just thought it was our story to tell,” said Fall.Like most films at Sundance, the movie is up for sale to potential distributors.Fall believes the subject remains urgent, as the divisive forces that drove the girls’ terrible decisions are stronger than ever.”It’s not gone away, this idea of ‘us versus them’, ‘these people are different,’ and trying to exploit other people feeling marginalized,'” said Fall.”It doesn’t have to be Syria,” she warned.