Bracelet électronique de Sarkozy: l’ex-chef de l’Etat a été convoqué au tribunal

L’ancien président Nicolas Sarkozy s’est rendu mardi à une convocation devant le juge d’application des peines (JAP) à Paris dans le cadre de sa condamnation au port d’un bracelet électronique, a-t-on appris jeudi auprès d’une source proche du dossier.Selon une autre source proche du dossier, Nicolas Sarkozy, âgé de 70 ans depuis mardi, n’a pas demandé au cours de cet entretien à bénéficier immédiatement d’une libération conditionnelle.La loi permet aux condamnés de plus de 70 ans de demander à bénéficier sans délai d’une libération conditionnelle sous certaines conditions. Dans son cas, la question se posait de savoir si cette mesure pouvait être demandée avant même la pose du bracelet.Le juge doit désormais rendre une ordonnance, qui fixera la date de pose, le lieu d’assignation, les horaires et les obligations que le condamné doit respecter.Dès le début de la mesure, Nicolas Sarkozy pourra alors faire une demande de libération conditionnelle. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Nicolas Sarkozy le 18 décembre, rendant définitive sa condamnation pour corruption et trafic d’influence à un an de prison ferme aménagé sous bracelet électronique. Nicolas Sarkozy est par ailleurs actuellement jugé dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne 2007. Depuis l’ouverture du procès le 6 janvier, il est présent à toutes les audiences qui se déroulent les lundis, mercredis et jeudis après-midi.Le JAP de Paris a aussi été saisi concernant Me Thierry Herzog, avocat historique de Nicolas Sarkozy, et celui de Bordeaux pour Gilbert Azibert, ancien haut magistrat. Tous deux ont été condamnés aux côtés de l’ancien président, à la même peine d’un an de prison sous bracelet électronique.

Bracelet électronique de Sarkozy: l’ex-chef de l’Etat a été convoqué au tribunal

L’ancien président Nicolas Sarkozy s’est rendu mardi à une convocation devant le juge d’application des peines (JAP) à Paris dans le cadre de sa condamnation au port d’un bracelet électronique, a-t-on appris jeudi auprès d’une source proche du dossier.Selon une autre source proche du dossier, Nicolas Sarkozy, âgé de 70 ans depuis mardi, n’a pas demandé au cours de cet entretien à bénéficier immédiatement d’une libération conditionnelle.La loi permet aux condamnés de plus de 70 ans de demander à bénéficier sans délai d’une libération conditionnelle sous certaines conditions. Dans son cas, la question se posait de savoir si cette mesure pouvait être demandée avant même la pose du bracelet.Le juge doit désormais rendre une ordonnance, qui fixera la date de pose, le lieu d’assignation, les horaires et les obligations que le condamné doit respecter.Dès le début de la mesure, Nicolas Sarkozy pourra alors faire une demande de libération conditionnelle. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Nicolas Sarkozy le 18 décembre, rendant définitive sa condamnation pour corruption et trafic d’influence à un an de prison ferme aménagé sous bracelet électronique. Nicolas Sarkozy est par ailleurs actuellement jugé dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne 2007. Depuis l’ouverture du procès le 6 janvier, il est présent à toutes les audiences qui se déroulent les lundis, mercredis et jeudis après-midi.Le JAP de Paris a aussi été saisi concernant Me Thierry Herzog, avocat historique de Nicolas Sarkozy, et celui de Bordeaux pour Gilbert Azibert, ancien haut magistrat. Tous deux ont été condamnés aux côtés de l’ancien président, à la même peine d’un an de prison sous bracelet électronique.

“Apologie du terrorisme”: Panot annonce le classement sans suite de la procédure la visant

La cheffe des députés LFI Mathilde Panot a annoncé jeudi le classement sans suite de la procédure pour “apologie du terrorisme” qui avait été engagée contre elle après le communiqué de son groupe parlementaire relatif aux attaques du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.”Après un an et demi de mensonges, d’attaques et de violences contre La France insoumise et mon groupe parlementaire, la procédure pour apologie du terrorisme qui me visait est classée sans suite”, a indiqué la responsable de La France insoumise dans un communiqué.”Il est temps que cesse l’instrumentalisation de la justice et de la police contre les défenseurs de la cause palestinienne”, a ajouté la députée du Val-de-Marne, en saluant une “victoire immense contre l’autoritarisme du président Macron”. En avril dernier, Mathilde Panot avait annoncé être convoquée par la police dans le cadre d’une enquête pour “apologie du terrorisme”.Le 7 octobre 2023, le groupe LFI avait publié un texte qui avait suscité la polémique car il mettait notamment en parallèle l’attaque du Hamas, décrite comme “une offensive armée de forces palestiniennes”, et “l’intensification de la politique d’occupation israélienne” dans les territoires palestiniens.La nouvelle de la convocation de Mme Panot était tombée en pleine campagne pour les élections européennes. Les Insoumis, qui qualifient de “génocide” la situation à Gaza et qui avaient fait de la défense de la cause palestinienne le grand axe de leur campagne, n’ont eu de cesse de dénoncer une instrumentalisation de la justice pour faire taire les voix propalestiniennes.L’eurodéputée insoumise Rima Hassan, alors simplement candidate sur la liste LFI pour les européennes, avait été également convoquée par la police dans le cadre d’une enquête pour “apologie du terrorisme”.Elle avait expliqué que sa convocation était consécutive à une interview accordée en novembre 2023 au média Le Crayon. Dans un extrait, maintenant supprimé, on voyait la juriste dire qu’il est “vrai” que le Hamas mène une action légitime.L’intéressée, critique farouche du pouvoir israélien, avait dénoncé un “extrait coupé” et trompeur de sa réponse et précisé que les enquêteurs avaient pu visualiser l’intégralité de l’entretien.  

Est de la RDC: le M23 veut “rester” à Goma et “continuer” jusqu’à Kinshasa

Le groupe armé antigouvernemental M23 a annoncé jeudi vouloir “rester” à Goma, la grande ville de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) qu’il a conquise ces derniers jours avec les forces rwandaises, et “continuer la marche de libération” jusqu’à la capitale Kinshasa.La veille, le président congolais Félix Tshisekedi a refusé de s’avouer vaincu alors que le M23 et ses alliés ne cessent de prendre du terrain à son armée dans l’est, assurant qu’une “riposte vigoureuse” est en cours et mettant en garde contre le risque d’une escalade régionale incontrôlée.Coincée entre le lac Kivu et la frontière rwandaise, Goma, principale ville de l’est de la RDC, est tombée ces derniers jours aux mains du M23 et des forces rwandaises, qui contrôlaient déjà de larges pans de la province du Nord-Kivu, après une offensive de plusieurs semaines.”Nous sommes à Goma pour y rester”, a déclaré jeudi Corneille Nangaa, chef de la plateforme politico-militaire dont fait partie le M23, lors d’une conférence de presse dans la capitale du Nord-Kivu. Et “nous allons continuer la marche de libération jusqu’à Kinshasa”, capitale de la RDC, a-t-il ajouté.Alors que les combats ont quasiment complètement cessé, la ville pansait ses plaies, entre chaussées crevées par des impacts de mortiers et vitrines défoncées par les pillages, ont constaté des journalistes de l’AFP.Si les combats ont peu détruit de bâtiments, la situation humanitaire reste critique et internet, l’eau courante et l’électricité sont toujours coupés.”Il n’y a plus rien à manger, tout a été pillé”, s’inquiète Bosco, un habitant qui refuse de donner son nom. “Nous avons besoin d’assistance urgemment”.- “Tout a été pillé” -Les affrontements ont fait plus de 100 morts et près d’un millier de blessés, avaient indiqué mardi des hôpitaux de la ville. Les violences ont aggravé une crise humanitaire chronique dans la région où, selon l’ONU, plus de 500.000 personnes ont été déplacées depuis début janvier.L’offensive éclair sur cette cité de plus d’un million d’habitants et presque autant de déplacés a suscité de nombreux appels à la fin des combats et au retrait des troupes rwandaises, de l’ONU aux États-Unis, de la Chine à l’Union européenne, de l’Angola à la France.Peu avant minuit mercredi, le président congolais Félix Tshisekedi, resté silencieux depuis le début de l’offensive sur Goma, s’est adressé à la nation dans une allocution retransmise à la télévision nationale. Reconnaissant une “aggravation sans précédent de la situation sécuritaire” dans l’est, il a assuré qu'”une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains est en cours”, en louant les forces armées congolaises en dépit de leurs revers en série.Condamnant “le silence” et “l’inaction” de la communauté internationale face à “la barbarie du régime de Kigali”, il a mis en garde contre le risque d'”une escalade aux conséquences imprévisibles” dans la région des Grands Lacs.Mercredi, le M23 a ouvert un nouveau front vers le sud en s’emparant, selon des sources locales, de deux villages de la province du Sud-Kivu, voisine de celle du Nord-Kivu.- Force de paix en sursis? -Jusqu’à présent, les initiatives diplomatiques lancées pour tenter de régler le conflit qui dure depuis plus de trois ans n’ont rien donné.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui a des soldats déployés dans la région, a annoncé la tenue d’un sommet extraordinaire vendredi à Harare, au Zimbabwe. Selon le média sud-africain Daily Maverick, elle pourrait y annoncer un retrait de la SAMIRDC, sa force déployée depuis fin 2023.La SAMIDRC comprend notamment 2.900 soldats sud-africains, ainsi que des militaires malawites et tanzaniens. L’Afrique du Sud fournit également des soldats à l’autre force de maintien de la paix déployée en appui à Kinshasa, celle de l’ONU (Monusco).Les deux forces ont payé un lourd tribut aux affrontements de cette dernière semaine: 17 de leurs soldats, dont 13 Sud-Africains, y ont été tués.Paul Kagame a mis la pression jeudi sur la SAMIDRC en estimant qu’elle n’est “pas une force de maintien de la paix” et n’a “pas sa place dans cette situation”. Il a également prévenu l’Afrique du Sud qu’il n’avait pas peur d’une “confrontation” avec elle à ce sujet.L’est de la RDC est déchiré depuis des décennies par les violences de multiples groupes armés, exacerbées après le génocide de 1994 au Rwanda.Kinshasa accuse Kigali de vouloir y piller les nombreuses richesses naturelles, dont le tantale et l’étain utilisés dans les batteries et les équipements électroniques, ou l’or.Le Rwanda dément, et dit vouloir y éradiquer certains groupes armés qui menacent selon lui sa sécurité en permanence, notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), créé par d’anciens responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda.burx-cld/emd/mba

Est de la RDC: le M23 veut “rester” à Goma et “continuer” jusqu’à Kinshasa

Le groupe armé antigouvernemental M23 a annoncé jeudi vouloir “rester” à Goma, la grande ville de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) qu’il a conquise ces derniers jours avec les forces rwandaises, et “continuer la marche de libération” jusqu’à la capitale Kinshasa.La veille, le président congolais Félix Tshisekedi a refusé de s’avouer vaincu alors que le M23 et ses alliés ne cessent de prendre du terrain à son armée dans l’est, assurant qu’une “riposte vigoureuse” est en cours et mettant en garde contre le risque d’une escalade régionale incontrôlée.Coincée entre le lac Kivu et la frontière rwandaise, Goma, principale ville de l’est de la RDC, est tombée ces derniers jours aux mains du M23 et des forces rwandaises, qui contrôlaient déjà de larges pans de la province du Nord-Kivu, après une offensive de plusieurs semaines.”Nous sommes à Goma pour y rester”, a déclaré jeudi Corneille Nangaa, chef de la plateforme politico-militaire dont fait partie le M23, lors d’une conférence de presse dans la capitale du Nord-Kivu. Et “nous allons continuer la marche de libération jusqu’à Kinshasa”, capitale de la RDC, a-t-il ajouté.Alors que les combats ont quasiment complètement cessé, la ville pansait ses plaies, entre chaussées crevées par des impacts de mortiers et vitrines défoncées par les pillages, ont constaté des journalistes de l’AFP.Si les combats ont peu détruit de bâtiments, la situation humanitaire reste critique et internet, l’eau courante et l’électricité sont toujours coupés.”Il n’y a plus rien à manger, tout a été pillé”, s’inquiète Bosco, un habitant qui refuse de donner son nom. “Nous avons besoin d’assistance urgemment”.- “Tout a été pillé” -Les affrontements ont fait plus de 100 morts et près d’un millier de blessés, avaient indiqué mardi des hôpitaux de la ville. Les violences ont aggravé une crise humanitaire chronique dans la région où, selon l’ONU, plus de 500.000 personnes ont été déplacées depuis début janvier.L’offensive éclair sur cette cité de plus d’un million d’habitants et presque autant de déplacés a suscité de nombreux appels à la fin des combats et au retrait des troupes rwandaises, de l’ONU aux États-Unis, de la Chine à l’Union européenne, de l’Angola à la France.Peu avant minuit mercredi, le président congolais Félix Tshisekedi, resté silencieux depuis le début de l’offensive sur Goma, s’est adressé à la nation dans une allocution retransmise à la télévision nationale. Reconnaissant une “aggravation sans précédent de la situation sécuritaire” dans l’est, il a assuré qu'”une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains est en cours”, en louant les forces armées congolaises en dépit de leurs revers en série.Condamnant “le silence” et “l’inaction” de la communauté internationale face à “la barbarie du régime de Kigali”, il a mis en garde contre le risque d'”une escalade aux conséquences imprévisibles” dans la région des Grands Lacs.Mercredi, le M23 a ouvert un nouveau front vers le sud en s’emparant, selon des sources locales, de deux villages de la province du Sud-Kivu, voisine de celle du Nord-Kivu.- Force de paix en sursis? -Jusqu’à présent, les initiatives diplomatiques lancées pour tenter de régler le conflit qui dure depuis plus de trois ans n’ont rien donné.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui a des soldats déployés dans la région, a annoncé la tenue d’un sommet extraordinaire vendredi à Harare, au Zimbabwe. Selon le média sud-africain Daily Maverick, elle pourrait y annoncer un retrait de la SAMIRDC, sa force déployée depuis fin 2023.La SAMIDRC comprend notamment 2.900 soldats sud-africains, ainsi que des militaires malawites et tanzaniens. L’Afrique du Sud fournit également des soldats à l’autre force de maintien de la paix déployée en appui à Kinshasa, celle de l’ONU (Monusco).Les deux forces ont payé un lourd tribut aux affrontements de cette dernière semaine: 17 de leurs soldats, dont 13 Sud-Africains, y ont été tués.Paul Kagame a mis la pression jeudi sur la SAMIDRC en estimant qu’elle n’est “pas une force de maintien de la paix” et n’a “pas sa place dans cette situation”. Il a également prévenu l’Afrique du Sud qu’il n’avait pas peur d’une “confrontation” avec elle à ce sujet.L’est de la RDC est déchiré depuis des décennies par les violences de multiples groupes armés, exacerbées après le génocide de 1994 au Rwanda.Kinshasa accuse Kigali de vouloir y piller les nombreuses richesses naturelles, dont le tantale et l’étain utilisés dans les batteries et les équipements électroniques, ou l’or.Le Rwanda dément, et dit vouloir y éradiquer certains groupes armés qui menacent selon lui sa sécurité en permanence, notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), créé par d’anciens responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda.burx-cld/emd/mba

Pas de survivants après la collision aérienne au-dessus de Washington

Des plongeurs ont retiré jeudi des corps des eaux glacées du fleuve Potomac, à Washington, après qu’un hélicoptère de l’armée américaine est entré en collision avec un avion de ligne transportant 64 personnes, les autorités déclarant qu’il n’y avait probablement aucun survivant.Alors que l’aube se levait sur le site du crash, situé à quelques kilomètres de la Maison Blanche, des débris des deux appareils émergent de l’eau et des navires de secours ainsi que des équipes de plongeurs explorent la zone.L’avion transportait 60 passagers et quatre membres d’équipage. Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l’hélicoptère.Si le bilan de 67 morts était confirmé, il s’agirait de la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis qu’un avion de ligne de la compagnie American Airlines s’était écrasé peu après son décollage de l’aéroport John F. Kennedy à New York en novembre 2001.”A ce stade, nous ne pensons pas qu’il y ait de survivants”, a dit le chef des pompiers de la ville de Washington, en annonçant que 28 corps avaient été récupérés.”Vingt-sept corps de passagers de l’avion et un corps d’une personne se trouvant à bord de l’hélicoptère ont été retrouvés”, a déclaré John Donnelly jeudi matin lors d’une conférence de presse.”Nous en sommes maintenant au stade où nous passons d’une opération de sauvetage à une opération de récupération” des corps, a-t-il ajouté.Le président américain, Donald Trump, doit s’exprimer sur la catastrophe aérienne à 11H00 locales (16H00 GMT), a indiqué la Maison Blanche.Le régulateur américain de l’aviation (FAA) a expliqué qu’un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA, appartenant à American Airlines, était “entré en collision à altitude moyenne” avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l’approche de l’aéroport Ronald-Reagan de la capitale américaine, mercredi soir.- “Absolument” évitable -Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l’accident “aurait dû être évité”, si l’hélicoptère avait manÅ“uvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la “trajectoire d’approche parfaite” de l’avion, qui arrivait du Kansas.La collision aurait “absolument” pu être évitée, a également estimé jeudi Sean Duffy, le nouveau secrétaire aux Transports, tout juste confirmé mercredi à son poste par le Sénat américain.L’équipage de l’hélicoptère était “relativement expérimenté” et effectuait “un vol de nuit d’entraînement de routine”, a dit le nouveau ministre de la Défense, Pete Hegseth, dans une vidéo postée sur le réseau social X.Il était équipé de lunettes de vision nocturne, a-t-il précisé.Une bande sonore des échanges dans la tour de contrôle permet d’entendre les contrôleurs demander plusieurs fois à l’hélicoptère s’il avait vue sur l’avion, puis lui ordonner de “passer derrière” ce dernier.”J’ai juste vu une boule de feu et puis il a disparu”, s’exclame ensuite un contrôleur, après que la communication avec l’hélicoptère eut été coupée.Plusieurs membres de la communauté américaine de patinage artistique se trouvaient à bord de l’avion de ligne, ont rapporté jeudi les médias américains, tandis que Moscou confirmait la présence à bord de deux ex-patineurs russes et d’autres ressortissants russes.Un couple de patineurs artistiques, Evgenia Shishkova et Vadim Naumov, champions du monde 1994 et devenus entraîneurs, se trouvait à bord, selon des agences russes.- “Boule de feu” -La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l’Etat de Virginie.Le patron d’American Airlines, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son “profond chagrin”.Une très vaste opération impliquant des centaines de policiers, pompiers, et gardes-côtes a été lancée dans la nuit noire dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac.Des hélicoptères ont survolé le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Les gyrophares de dizaines de véhicules de secours ont clignoté toute la nuit, selon des journalistes de l’AFP.Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu’il “pens(ait) avoir vu la collision”, avec une “lumière jaune très brillante” — ressemblant au flash d’une explosion — lorsqu’il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac.L’avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 mercredi (02H00 GMT jeudi). Une compétition de patinage artistique s’était tenue à Wichita jusqu’au 26 janvier, selon le site de la fédération américaine de ce sport.Tout près de la zone de l’accident, un Boeing 737-222 d’Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s’y était abîmé, le 13 janvier 1982. L’accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.

Pas de survivants après la collision aérienne au-dessus de Washington

Des plongeurs ont retiré jeudi des corps des eaux glacées du fleuve Potomac, à Washington, après qu’un hélicoptère de l’armée américaine est entré en collision avec un avion de ligne transportant 64 personnes, les autorités déclarant qu’il n’y avait probablement aucun survivant.Alors que l’aube se levait sur le site du crash, situé à quelques kilomètres de la Maison Blanche, des débris des deux appareils émergent de l’eau et des navires de secours ainsi que des équipes de plongeurs explorent la zone.L’avion transportait 60 passagers et quatre membres d’équipage. Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l’hélicoptère.Si le bilan de 67 morts était confirmé, il s’agirait de la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis qu’un avion de ligne de la compagnie American Airlines s’était écrasé peu après son décollage de l’aéroport John F. Kennedy à New York en novembre 2001.”A ce stade, nous ne pensons pas qu’il y ait de survivants”, a dit le chef des pompiers de la ville de Washington, en annonçant que 28 corps avaient été récupérés.”Vingt-sept corps de passagers de l’avion et un corps d’une personne se trouvant à bord de l’hélicoptère ont été retrouvés”, a déclaré John Donnelly jeudi matin lors d’une conférence de presse.”Nous en sommes maintenant au stade où nous passons d’une opération de sauvetage à une opération de récupération” des corps, a-t-il ajouté.Le président américain, Donald Trump, doit s’exprimer sur la catastrophe aérienne à 11H00 locales (16H00 GMT), a indiqué la Maison Blanche.Le régulateur américain de l’aviation (FAA) a expliqué qu’un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA, appartenant à American Airlines, était “entré en collision à altitude moyenne” avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l’approche de l’aéroport Ronald-Reagan de la capitale américaine, mercredi soir.- “Absolument” évitable -Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l’accident “aurait dû être évité”, si l’hélicoptère avait manÅ“uvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la “trajectoire d’approche parfaite” de l’avion, qui arrivait du Kansas.La collision aurait “absolument” pu être évitée, a également estimé jeudi Sean Duffy, le nouveau secrétaire aux Transports, tout juste confirmé mercredi à son poste par le Sénat américain.L’équipage de l’hélicoptère était “relativement expérimenté” et effectuait “un vol de nuit d’entraînement de routine”, a dit le nouveau ministre de la Défense, Pete Hegseth, dans une vidéo postée sur le réseau social X.Il était équipé de lunettes de vision nocturne, a-t-il précisé.Une bande sonore des échanges dans la tour de contrôle permet d’entendre les contrôleurs demander plusieurs fois à l’hélicoptère s’il avait vue sur l’avion, puis lui ordonner de “passer derrière” ce dernier.”J’ai juste vu une boule de feu et puis il a disparu”, s’exclame ensuite un contrôleur, après que la communication avec l’hélicoptère eut été coupée.Plusieurs membres de la communauté américaine de patinage artistique se trouvaient à bord de l’avion de ligne, ont rapporté jeudi les médias américains, tandis que Moscou confirmait la présence à bord de deux ex-patineurs russes et d’autres ressortissants russes.Un couple de patineurs artistiques, Evgenia Shishkova et Vadim Naumov, champions du monde 1994 et devenus entraîneurs, se trouvait à bord, selon des agences russes.- “Boule de feu” -La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l’Etat de Virginie.Le patron d’American Airlines, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son “profond chagrin”.Une très vaste opération impliquant des centaines de policiers, pompiers, et gardes-côtes a été lancée dans la nuit noire dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac.Des hélicoptères ont survolé le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Les gyrophares de dizaines de véhicules de secours ont clignoté toute la nuit, selon des journalistes de l’AFP.Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu’il “pens(ait) avoir vu la collision”, avec une “lumière jaune très brillante” — ressemblant au flash d’une explosion — lorsqu’il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac.L’avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 mercredi (02H00 GMT jeudi). Une compétition de patinage artistique s’était tenue à Wichita jusqu’au 26 janvier, selon le site de la fédération américaine de ce sport.Tout près de la zone de l’accident, un Boeing 737-222 d’Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s’y était abîmé, le 13 janvier 1982. L’accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.

Trump administration faces first big test with Washington air crash

The deadliest US plane crash for a decade poses the first major test for Donald Trump’s fledgling administration — and for the president’s plans to radically reshape the government, including the civil aviation agency.The collision between a passenger jet and a military helicopter came only six hours after Trump’s new transportation secretary was sworn in, and just days after the arrival of the new Pentagon chief.Trump quickly weighed in with a critical take, saying the crash “should have been prevented,” and questioning both why the helicopter did not “go up or down, or turn” and why the control tower did not “tell the helicopter what to do.”His administration is at pains to show it has a grip on the situation following the crash, which unfolded just miles from the White House, likely leaving more than 60 dead and no survivors.Trump was to speak from the podium in the White House briefing room on Thursday.He spent the night of the crash being briefed by officials in the Situation Room, and his national security advisor was seen arriving back at the White House early Thursday.”I have been fully briefed on the terrible accident,” Trump said on his Truth Social account. “May God bless their souls.”- Diversity ‘madness’ -Yet the crash also shines a spotlight on how Trump’s right-wing administration is putting a strain on the civilian and military agencies he will need to properly investigate the crash, and deal with future crises.The Federal Aviation Authority, which controls America’s skies, has no full-time boss because its leader stepped down on inauguration day after Elon Musk demanded that he quit. The billionaire Space X owner, who is heading Trump’s cost-cutting Department for Government Efficiency (DOGE) in Trump’s administration, had criticized Mike Whitaker for the agency’s oversight of rocket launches.Separately, the FAA was also one of the first targets for the slew of orders that Trump unleashed after his inauguration on January 20 targeting “woke politics.”The order targeted “DEI madness” in hiring employees for the FAA, referring to “diversity, equity and inclusion” programs.The crash meanwhile marks the grimmest possible start to work for Transportation Secretary Sean Duffy, who promised a “golden age of transportation” when he was sworn in at the White House on Wednesday by Vice President JD Vance.A day later he was giving a press conference on the crash at Reagan Airport, insisting that the United States had the “most safe and secure airspace in the world.”- ‘Tragedy’ -The spotlight will also be on new US Secretary of Defense Pete Hegseth, a former Fox TV contributor and military veteran, who is also in his first week in the job.Signs were mounting that the military Black Hawk helicopter involved may have been to blame for the mid-air crash with a passenger jet operated by an American Airlines subsidiary.Hegseth has pledged a war on “woke” in the US armed forces to restore their “lethality”, and Trump has signed an order to rid the military of what he calls  “transgender ideology.”But his predecessor Lloyd Austin appeared to criticize Trump’s plans before his departure, saying that a military that “turns away qualified patriots” would become “smaller and weaker.”Hegseth will also be under pressure to deliver after squeaking through his confirmation process due to allegations of alcohol abuse, sexual misconduct and concerns over inexperience.He said in a video message on Thursday that the Pentagon was “actively working to investigate” why the helicopter on a training flight had collided with the passenger jet.”It’s a tragedy, a horrible loss of life,” Hegseth said. “As we get updates, you will have them.” 

US economic growth steady in 2024 as Trump takes office

The US economy expanded at a solid clip in 2024, helped by consumer and government spending, official data showed Thursday, signaling its resilience as President Donald Trump takes over the reins.Trump won a commanding victory in last November’s election on the back of public dissatisfaction over cost-of-living pressures, even as inflation has cooled while the job gains continued.In the October to December period, the world’s biggest economy grew at an annual rate of 2.3 percent, the Commerce Department said, slowing from the 3.1 percent rate in July-September.Trump took office January 20, inheriting robust growth as his term kicks off.The latest figure was in line with a consensus forecast by Briefing.com.For 2024, GDP rose 2.8 percent from the annual level a year prior.Consumer spending, investment and government spending were among the drivers behind last year’s growth, according to Commerce Department data. The US economy has broadly held up in the face of high interest rates, helped by a resilient labor market with low unemployment and still-growing wages.This has allowed consumers to keep spending, even as they drew down on savings accumulated during the Covid-19 pandemic.- ‘Souring mood’ -“Consumer spending on both goods and services continued to drive a substantial portion of growth,” said Joel Kan, deputy chief economist at the Mortgage Bankers Association.The latest data indicate the economy and job market remain strong, consistent with the US central bank’s view, he noted.Wages have continued to outpace inflation, while recent hurricanes triggered “replacement demand” for items like vehicles, said KPMG chief economist Diane Swonk in a note.Another factor was “massive wealth effects from sharp increases in equity and home values,” boosting spending in particular among higher-income households, added Nationwide chief economist Kathy Bostjancic.But Swonk warned that “the economy continues to look better on paper than it feels to most Americans.”The overall gains mask a “souring mood among consumers,” she believes, citing “inequality and the unease beneath the surface due to the high level of prices of the basics of food and shelter.”Swonk earlier told AFP that government spending could also have been stronger than expected as the outgoing administration of former president Joe Biden pushed funding out the door in its final months. This included defense spending for Ukraine.- Policy uncertainty -One drag on growth, however, was that businesses invested less in inventories than anticipated, according to Robert Frick, corporate economist with the Navy Federal Credit Union.This could be a response to economic uncertainty surrounding the new presidential administration, he noted.The sequencing and magnitude of policies on tariffs and immigration remains to be seen, Swonk said, expecting that their effects will also take time to materialize.She expects growth to cool in 2025 and that tariffs will increase, although the hikes will not necessarily translate into full-blown trade wars with all countries.Matthew Martin, senior US economist at Oxford Economics, told AFP that even though Trump has used “inflammatory words” on trade policy, these appear to be more of “a negotiation tactic.””The question is how far does this go,” said Dan North, senior economist for Allianz Trade North America, referring to the scale of tariffs and retaliation from other US trading partners.”Trade wars tend to be losers for everybody involved,” he told AFP.Looking ahead, analysts anticipate January’s employment figures will take a hit from devastating wildfires in California.Brendan Boyle, top Democrat on the House Budget Committee, called the fourth quarter growth figure “undeniable proof” that policies under Biden have proven effective.