Municipales à Paris: Jadot veut être investi par Les Écologistes sans participer à une primaire

Le sénateur Yannick Jadot, qui brigue la mairie de Paris en 2026, veut être investi par son parti Les Écologistes (ex-EELV) sans affronter d’autres candidats à une primaire, a-t-il dit jeudi à l’AFP.”Si les autres candidats restent, je ne participerai pas” au processus d’investiture, a déclaré Yannick Jadot, qui a annoncé le 20 janvier briguer la succession de la maire socialiste Anne Hidalgo à l’Hôtel de ville, avec l’ambition de rassembler les écologistes et la gauche.”Je ne veux pas rajouter de la division à la division”, a ajouté l’ex-candidat à la présidentielle de 2022.Trois candidats sont sur les rangs de la primaire des Écologistes parisiens, pour laquelle les candidatures seront closes vendredi soir avant un vote à la mi-mars: David Belliard, adjoint à la maire de Paris, et ex-candidat aux municipales de 2020, Fatoumata Koné, cheffe de file du groupe écologiste au Conseil de Paris, et Anne-Claire Boux, adjointe chargée de la Santé.La direction des Écologistes, dont la secrétaire nationale Marine Tondelier, a appelé lundi les militants parisiens à se rassembler derrière Yannick Jadot, provoquant des remous en interne.Pour l’ancien candidat à la présidentielle, l’annonce du départ d’Anne Hidalgo “a rouvert un espace en marquant la fin d’un cycle”. “Il faut du renouveau après 25 ans de gestion socialiste. Or tous les candidats à gauche sont issus de la majorité municipale”, argue-t-il.”Je pense être le seul capable de bousculer ce jeu figé”, a plaidé l’ex-candidat à la présidentielle.”Une primaire ça laisse des traces”, estime le parlementaire, s’inquiétant aussi du duel “fratricide” entre les deux candidats socialistes à la mairie, Rémi Féraud et Emmanuel Grégoire.”Si les écologistes et les socialistes font chacun leur primaire, ça va nous mettre dans des couloirs parallèles et la gauche sera divisée pendant que la droite se rassemble derrière Rachida Dati”, fait-il valoir.”On a une fenêtre de tir, c’est à nous d’impulser dès maintenant une dynamique de rassemblement. Toutes les villes que les écologistes ont gagnées, comme Bordeaux ou Lyon, c’était sur des fins de cycle”, relève Yannick Jadot.

Devant une juge de Nanterre, Dominique Pelicot maintient sa version au sujet de deux “cold cases”

Violeur condamné, est-il également un meurtrier? Après plus de quatre heures d’audition, Dominique Pelicot, condamné pour des viols en série sur son ex-épouse, a maintenu sa version des faits sur son rôle dans deux affaires dans les années 1990, dont un meurtre avec viol, pour lesquelles il était entendu par une juge d’instruction du pôle “cold cases” de Nanterre.”M. Pelicot a répondu à toutes les questions qui lui étaient posées en coopérant comme il l’a toujours fait”, a déclaré son avocate, Me Béatrice Zavarro, à l’issue de l’audition au tribunal de Nanterre.L’homme de 72 ans, placé en détention après sa condamnation à 20 ans de réclusion en décembre, est mis en cause dans deux affaires de violences sexuelles dont un meurtre avec viol à Paris en 1991, qu’il nie, et une tentative de viol en Seine-et-Marne en 1999, qu’il reconnaît après avoir été confondu par son ADN.”Je pense qu’aujourd’hui pour M. Pelicot, il faut y aller avec prudence. Certes il a été condamné (…), il n’a pas fait appel mais au-delà de ça, laissons la justice faire son travail”, a souligné son conseil. Aucune autre audition n’est prévue à ce stade par la juge chargée du dossier au pôle des crimes sériels ou non-élucidés, selon l’avocate.”Je ne m’attendais pas à ce qu’il reconnaisse pour Sophie Narme, si c’est lui, ou qu’il fasse acte de contrition pour Marion”, a de son côté réagi auprès de l’AFP Me Florence Rault, qui défend les familles des deux victimes.”Je n’ai rien contre M. Pelicot. Si ce n’est pas lui, ce n’est pas lui, mais il faut qu’on finisse par savoir”, a-t-elle déclaré, tout en soulignant qu’il “n’a reconnu qu’à partir du moment où il se trouvait acculé” dans l’agression de Marion, 19 ans, en 1999. Les deux affaires sont bien antérieures au début officiel des viols sous soumission chimique commis pendant une décennie sur Gisèle Pelicot par lui-même et les dizaines d’inconnus qu’il invitait à leur domicile de Mazan (Vaucluse), à son insu. Une parenthèse de 20 ans qui peut laisser craindre d’autres actes entre-temps.Mis en examen pour ces deux faits, il reconnaît son implication – très partiellement cependant, selon son avocate – dans la tentative de viol en Seine-et-Marne en 1999, après avoir été confondu par son ADN.Lors de son procès devant la cour criminelle du Vaucluse, il avait donné quelques détails concernant cette affaire. “Par rapport à (Marion, prénom d’emprunt de la victime de tentative de viol en 1999), c’est bien moi”, avait-il reconnu. Il avait été interrogé par plusieurs avocats de la défense sur ces faits annexes pour appréhender davantage sa personnalité.”J’ai retiré son T-shirt, ses chaussures et son pantalon, (mais) je n’ai rien fait”, avait-il assuré.- Ether et ficelle –  En revanche, il nie fermement toute participation dans le meurtre avec viol de Sophie Narme, agente immobilière de 23 ans tuée à Paris en 1991.  “Je n’ai aucun rapport avec cette affaire”, avait-il martelé, malgré les similitudes de mode opératoire: les deux victimes étaient de jeunes agentes immobilières à qui un homme a rendu visite sous un faux nom pour visiter un appartement. Les deux femmes ont été déshabillées de la même manière et une forte odeur d’éther avait été sentie sur la scène du crime pour Sophie Narme, substance utilisée pour agresser Marion. “J’avais un petit flacon d’éther dans la voiture et un bout de ficelle”, s’était-il souvenu lors de son procès, concernant cette dernière agression. Pourquoi prend-il la fuite à cette occasion? “J’ai eu un blocage en pensant que ça aurait pu être ma fille”, avait-il répondu. Sa fille Caroline Darian a une vingtaine d’années à l’époque. Âgée de 46 ans aujourd’hui, elle a redit lors du procès sa conviction d’avoir elle aussi été victime de son père, après avoir vu des photos d’elle inconsciente, allongée sur un lit dans des sous-vêtements qu’elle ne reconnaît pas.A l’issue du procès au retentissement mondial qui a duré quatre mois en fin d’année dernière à Avignon, 50 hommes ont été reconnus coupables et condamnés pour avoir violé sur invitation de son ex-mari Gisèle Pelicot, depuis devenue une icône féministe.Parmi ces hommes reconnus coupables, 14 ont fait appel, auquel le parquet a répondu par un appel dit “incident”, c’est-à-dire visant chacun de ces hommes.Le procès en appel devrait se tenir devant la cour d’assises du Gard à une date encore indéterminée entre septembre et décembre 2025.Dominique Pelicot n’a lui pas fait appel.

Lula: si Trump taxe les produits brésiliens, il y aura “réciprocité”

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a averti jeudi que si le président américain Donald Trump augmentait les taxes sur les produits brésiliens, il y aurait “réciprocité” de la part du Brésil, tout en dénonçant le retrait américain de l’accord de Paris.Les Etats-Unis sont le deuxième partenaire commercial du Brésil, et le géant latino-américain y exporte principalement des produits industriels.Quant aux enjeux climatiques, le dirigeant de gauche s’est montré d’autant plus critique que le Brésil accueillera en novembre, dans la ville amazonienne de Belem (nord), la COP30, la conférence de l’ONU sur le climat.”Évidemment je pense que le fait de ne pas respecter l’accord de Paris, de dire qu’il ne va pas donner d’argent à l’OMS (Organisation mondiale de la santé, ndlr), c’est un recul pour la civilisation humaine”, a-t-il lancé lors d’une conférence de presse à Brasilia.Interrogé sur sa relation avec le nouveau locataire de la Maison Blanche, Lula a souligné qu’il souhaitait “améliorer” la relation entre les deux pays, tout en se montrant ferme et critique.Donald Trump a fait de la menace de taxes un instrument fort de sa diplomatie dans de nombreux domaines, et a cité le Brésil, parmi d’autres, comme une cible potentielle. Il a également annoncé que les Etats-Unis allaient se retirer de l’accord de Paris sur le climat, conclu en 2015, mettant ainsi en péril les efforts mondiaux visant à freiner le réchauffement.- La COP30, un “point de référence” -Reprochant aux pays riches de ne pas avoir dégagé des financements à la hauteur pour aider les pays pauvres à faire face au changement climatique, Lula a également dit jeudi qu’il ne voulait pas d’une COP où “les mesures sont approuvées, tout est bien joli sur le papier et ensuite personne ne les applique”.”Cette COP30 sera un point de référence pour ce que nous voulons à partir de maintenant”, a ajouté le chef d’Etat âgé de 79 ans, revenu au pouvoir en 2023.De façon plus générale, Lula, rappelant avoir déjà eu affaire à des présidents américains appartenant au camp démocrate comme au camp républicain, a plaidé pour le respect entre les deux pays: “je veux respecter les Etats-Unis et je veux que Trump respecte le Brésil. C’est tout”.Commentant les déclarations de son homologue sur le Groenland et le golfe du Mexique, il a estimé qu'”il doit simplement respecter la souveraineté des autres pays”.Le week-end dernier, la relation entre les gouvernements brésilien et américain a connu son premier épisode de tension de l’ère Trump: Brasilia a dénoncé le “traitement dégradant” de près de 90 migrants illégaux brésiliens expulsés des Etats-Unis.Au niveau global, et sans citer Trump, Lula a souligné les menaces pesant selon lui sur la démocratie.”La démocratie sera la grande vaincue si on permet à l’extrême droite de progresser dans le monde entier, comme c’est le cas, si on permet aux +fake news+ de l’emporter (et) si on permet au mensonge de l’emporter sur la vérité”, a-t-il averti.Son gouvernement a subi récemment une défaite cuisante face à une déferlante de désinformation sur les réseaux sociaux à propos de mesures économiques. La vague d’infox a été exploitée par l’opposition emmenée par le camp de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro, battu par Lula en 2022.

Lula: si Trump taxe les produits brésiliens, il y aura “réciprocité”

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a averti jeudi que si le président américain Donald Trump augmentait les taxes sur les produits brésiliens, il y aurait “réciprocité” de la part du Brésil, tout en dénonçant le retrait américain de l’accord de Paris.Les Etats-Unis sont le deuxième partenaire commercial du Brésil, et le géant latino-américain y exporte principalement des produits industriels.Quant aux enjeux climatiques, le dirigeant de gauche s’est montré d’autant plus critique que le Brésil accueillera en novembre, dans la ville amazonienne de Belem (nord), la COP30, la conférence de l’ONU sur le climat.”Évidemment je pense que le fait de ne pas respecter l’accord de Paris, de dire qu’il ne va pas donner d’argent à l’OMS (Organisation mondiale de la santé, ndlr), c’est un recul pour la civilisation humaine”, a-t-il lancé lors d’une conférence de presse à Brasilia.Interrogé sur sa relation avec le nouveau locataire de la Maison Blanche, Lula a souligné qu’il souhaitait “améliorer” la relation entre les deux pays, tout en se montrant ferme et critique.Donald Trump a fait de la menace de taxes un instrument fort de sa diplomatie dans de nombreux domaines, et a cité le Brésil, parmi d’autres, comme une cible potentielle. Il a également annoncé que les Etats-Unis allaient se retirer de l’accord de Paris sur le climat, conclu en 2015, mettant ainsi en péril les efforts mondiaux visant à freiner le réchauffement.- La COP30, un “point de référence” -Reprochant aux pays riches de ne pas avoir dégagé des financements à la hauteur pour aider les pays pauvres à faire face au changement climatique, Lula a également dit jeudi qu’il ne voulait pas d’une COP où “les mesures sont approuvées, tout est bien joli sur le papier et ensuite personne ne les applique”.”Cette COP30 sera un point de référence pour ce que nous voulons à partir de maintenant”, a ajouté le chef d’Etat âgé de 79 ans, revenu au pouvoir en 2023.De façon plus générale, Lula, rappelant avoir déjà eu affaire à des présidents américains appartenant au camp démocrate comme au camp républicain, a plaidé pour le respect entre les deux pays: “je veux respecter les Etats-Unis et je veux que Trump respecte le Brésil. C’est tout”.Commentant les déclarations de son homologue sur le Groenland et le golfe du Mexique, il a estimé qu'”il doit simplement respecter la souveraineté des autres pays”.Le week-end dernier, la relation entre les gouvernements brésilien et américain a connu son premier épisode de tension de l’ère Trump: Brasilia a dénoncé le “traitement dégradant” de près de 90 migrants illégaux brésiliens expulsés des Etats-Unis.Au niveau global, et sans citer Trump, Lula a souligné les menaces pesant selon lui sur la démocratie.”La démocratie sera la grande vaincue si on permet à l’extrême droite de progresser dans le monde entier, comme c’est le cas, si on permet aux +fake news+ de l’emporter (et) si on permet au mensonge de l’emporter sur la vérité”, a-t-il averti.Son gouvernement a subi récemment une défaite cuisante face à une déferlante de désinformation sur les réseaux sociaux à propos de mesures économiques. La vague d’infox a été exploitée par l’opposition emmenée par le camp de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro, battu par Lula en 2022.

New abnormal begins for east DR Congo’s looted Goma after siegeThu, 30 Jan 2025 18:11:57 GMT

Strewn with rubble from mortar and artillery fire, the eastern DR Congo city of Goma awoke on Thursday to a new abnormal — hiding from bandits and counting the dead.Fighting has all but ceased between Congolese soldiers and the Rwanda-backed M23 armed group, which captured most of Goma on Sunday — a dramatic escalation in …

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Après la construction, les fournisseurs du bâtiment s’enfoncent dans la crise

Quand le bâtiment ne va plus, ses fournisseurs non plus. Les fabricants de matériaux craignent des plans sociaux pour 2025 et misent sur des mesures de soutien dans le budget en discussion pour éviter de s’enfoncer un peu plus dans la crise de la construction.Malgré des mesures annoncées dans le projet de budget pour tenter de relancer le logement, moteur de la croissance de la construction, comme l’extension du prêt à taux zéro, toute la filière est plombée par la grave crise du secteur du bâtiment en France.”Cette année, nous allons assister à des plans sociaux dans nos entreprises après la fin de leurs contrats d’intérim en 2024″, a prévenu jeudi Jacques Manzoni, président de la commission économique de l’association qui regroupe les fabricants de matériaux, AIMCC, lors d’une conférence sur les perspectives 2025.Selon une enquête interne, 52% des adhérents de l’association estiment que leurs effectifs “vont diminuer” en 2025, contre 43% qui estiment qu’ils vont “stagner”.”Aujourd’hui, il y a eu assez peu de plans sociaux, les entreprises ont essayé de les éviter en adaptant leurs effectifs via la fin de leurs contrats d’intérim”, a détaillé Philippe Gruat, président de l’association, “mais certains plans sociaux sont à l’étude aussi bien dans les secteurs industriels liés au gros oeuvre que dans le second oeuvre”.- “catastrophe” – Selon lui, “la catastrophe était annoncée”. “Nous n’avons pas été écoutés par les gouvernements successifs, il n’y a pas eu de politique du logement depuis de nombreuses années”, a-t-il regretté.”Maintenant que nous sommes dans la crise, nous avons une meilleure écoute”, a-t-il dit, regrettant néanmoins qu’il doive “se passer des mois” avant que les mesures envisagées par le gouvernement pour soutenir l’activité (extension des prêts à taux zéro, allégements de certains frais pour accélérer la transmission intergénérationnelle du patrimoine) ne soient mises en oeuvre. Et à condition qu’il n’y ait pas de nouvelle censure du gouvernement.”Nous vivons une des crises du logement les plus importantes que nous ayons eu à supporter”, a reconnu la ministre chargée du logement Valérie Létard jeudi matin à Aubervilliers.Elle espère que le budget, associé au maintien d’une grande partie du dispositif Ma Prime Renov’ cette année, va parvenir à donner de l’air à un secteur asphyxié.- “délétère” -“L’impact d’une nouvelle censure du gouvernement serait délétère pour l’économie, le pays, ses citoyens”, a-t-elle averti, puisqu’elle bloquerait toute mesure budgétaire nouvelle.”En janvier et février, sur le dossier Ma Prime Renov’, nous n’avons pu rien instruire, rien autoriser, rien payer”, ce qui contribue à envenimer la crise du bâtiment, selon la ministre, le dispositif déclenchant à lui seul “1,8 milliard d’euros de travaux par mois d’activité”.L’avertissement social d’AIMCC est d’autant plus important qu’il représente 7.000 entreprises de plus de 20 salariés regroupées dans 39 organisations adhérentes, 450.000 emplois et 60 milliards de chiffre d’affaires sur le marché français.Jeudi matin, l’association Evolis, qui regroupe par ailleurs les fabricants de matériels utilisés par l’industrie et le BTP a aussi noté une baisse d’activité l’an passé.Dans ce secteur, le chiffre d’affaires qui a le plus reculé en 2024 est celui des nacelles, grues, matériels de terrassement, pelleteuses (-7,9%). Les ventes de matériel de terrassement ont chuté de 25%.Seule embellie de la construction jeudi, l’inauguration de l’extension du centre de recherches du géant des matériaux Saint-Gobain à Aubervilliers, qui héberge 500 chercheurs travaillant sur la décarbonation du verre, des plaques de plâtre ou sur le recyclage de la laine de verre.Dans un bâtiment très lumineux, accolé au site historique de Saint-Gobain où l’on fabriquait de la soude au 19e siècle, le groupe qui veut être le “leader mondial de la construction durable”, met l’accent sur la chimie de la construction et compte “travailler à l’émergence de meilleures réponses pour un secteur en difficulté”, selon son PDG Benoit Bazin.

Les choix contestés de Trump pour le FBI et le renseignement auditionnés au Sénat

Désignés par Donald Trump pour devenir respectivement chef du FBI et directrice nationale du renseignement, Kash Patel et Tulsi Gabbard sont auditionnés jeudi séparément au Sénat, où ils devraient subir les questions brûlantes de l’opposition démocrate, vent debout contre leur nomination.Le choix du président Donald Trump pour diriger la police fédérale, le FBI, était attendu au tournant par les démocrates de la commission judiciaire du Sénat qui souhaitent le questionner sur des prises de position contestées, notamment sa défense des émeutiers du Capitole.Ancien procureur fédéral de 44 ans, Kash Patel est un soutien farouche et particulièrement vocal de Donald Trump.Dans ses propos liminaires devant la commission, il a affirmé que sa priorité à la tête du FBI serait de “s’attaquer à la criminalité violente”, et de restaurer la confiance du public dans l’agence.- QAnon -Parmi les critiques souvent soulevées, sa défense de la mouvance complotiste d’extrême droite QAnon. Il a notamment dit par le passé que ce mouvement, fondé sur l’idée selon laquelle Donald Trump mènerait une guerre secrète contre un réseau mondial de pédophiles adorateurs de Satan, avait “beaucoup de bons côtés”.Jeudi, il a déclaré rejeter “les théories du complot sans fondement de QAnon”.Originaire de New York, Kash Patel est le fils d’immigrants indiens et a travaillé à divers postes importants dans la première administration Trump (2017-2021), notamment comme directeur pour le contreterrorisme. En 2023, il avait assuré que s’il était amené à prendre la direction du FBI, les agences de police “s’en prendraient” aux journalistes ainsi qu’aux responsables du gouvernement.Selon des médias américains, au moins une vingtaine d’anciens responsables des forces de l’ordre d’obédience républicaine ont écrit à des sénateurs pour leur demander de ne pas confirmer Kash Patel, qui n’a “ni l’expérience ni le caractère” nécessaires.- “Loyauté” -Le sénateur démocrate Dick Durbin a affirmé jeudi qu’avec Kash Patel, Donald Trump avait trouvé quelqu’un de “loyal” avant tout.”La loyauté de M. Patel comprend la promotion de théories du complot et des menaces envers les ennemis du président Trump”, a-t-il déclaré.La commission qui l’interroge jeudi est toutefois dominée par les républicains et devrait recommander l’approbation de sa nomination, avant le vote de confirmation devant l’ensemble des 100 sénateurs.Une recommandation qui n’est pas gagnée d’avance en revanche pour Tulsi Gabbard, désignée directrice nationale du renseignement.Cette ancienne élue démocrate de 43 ans fait face au scepticisme des élus de l’opposition mais aussi de certains sénateurs républicains.Il lui est notamment reproché d’avoir rencontré le dirigeant syrien Bachar al-Assad en 2017 ou de reprendre à son compte les arguments du Kremlin pour justifier la guerre en Ukraine, mais aussi son soutien passé au lanceur d’alerte Edward Snowden, à l’origine de révélations dommageables pour les services de renseignement américains.Des services que cette ancienne lieutenant-colonelle serait donc chargée de diriger en occupant ce poste stratégique qui conseille le président américain sur des questions de sécurité nationale.- “Traître” -Interrogée à plusieurs reprises jeudi par les sénateurs démocrates et républicains sur la question de savoir si Edward Snowden était un “traître” pour avoir fait fuiter ces informations en tant que contractuel de l’Agence de sécurité nationale (NSA), Tulsi Gabbard a refusé à chaque fois de répondre directement.Le sénateur démocrate Mark Warner a exprimé son inquiétude que sa nomination puisse nuire à la “confiance” entre les Etats-Unis et leurs alliés et limiter ainsi le partage d’informations sensibles.”Il me semble que vous ayez, de manière répétée, justifié les pires actes de nos adversaires et que vous ayez souvent, au lieu de cela, tenu pour responsables les Etats-Unis et ces alliés”, a-t-il déclaré.Son appartenance à un mouvement religieux basé à Hawaï, qualifié de secte par certains observateurs, suscite également de nombreuses questions.Si un seul sénateur républicain de la commission sur le renseignement rejoint les démocrates en s’opposant à sa confirmation, sa nomination n’obtiendrait pas de recommandation.Donald Trump pourrait alors choisir de retirer cette nomination, afin de ne pas prendre le risque de la voir rejetée lors du vote au Sénat. Un rejet qui représenterait un important camouflet pour le président américain.

Trump blames ‘diversity’ for deadly Washington airliner collision

US President Donald Trump — speaking as the bodies of 67 people were pulled from Washington’s Potomac River — launched an extraordinary political attack Thursday blaming diversity hires for the midair collision between an airliner and a military helicopter.The Republican confirmed the deaths of all those aboard both aircraft, and also cited pilot error on the helicopter in the nighttime crash.But he chiefly used a press conference to open fire at what he said were left-wing diversity practices under his Democratic predecessors Joe Biden and Barack Obama that he claimed kept out good employees at the Federal Aviation Administration.”I put safety first. Obama, Biden and the Democrats put policy first,” Trump said.”They actually came out with a directive: ‘too white.’ And we want the people that are competent.”As Trump spoke in the White House, police divers searched for more bodies in the water.Wreckage of the Bombardier jet operated by an American Airlines subsidiary protruded from the river surface, surrounded by emergency vessels and diving teams. It had been carrying 64 people.The army Blackhawk helicopter, which had three soldiers aboard, was also in the river.”We are now at a point where we are switching from a rescue operation to a recovery operation,” Washington Fire Chief John Donnelly said. Twenty eight bodies had already been found.The collision — the first major crash in the United States since 2009 when 49 people were killed near Buffalo, New York — occurred late evening on Wednesday as the airliner came into land at Reagan National Airport after a routine flight from Wichita, Kansas.Reagan National is a major airport located a short distance from downtown Washington, the White House and the Pentagon. The airspace is extremely busy, with civilian and military aircraft a constant presence.Dramatic audio from air traffic controllers showed them repeatedly asking the helicopter if it had the passenger jet “in sight,” and then just before the crash telling it to “pass behind” the plane.- Trump politicizes crash -Trump opened his press conference by speaking of the nation’s “anguish” and said that the investigation would take time.However, he then launched into an extended broadside against so-called diversity, equity and inclusion policies.Trump — who began his presidency a week ago with an onslaught against decades-old measures aimed at preventing sexism and racism in the United States — singled out Biden’s openly gay transport secretary Pete Buttigieg.”He’s run it right into the ground with his diversity,” Trump said.The message was hammered home as Trump’s vice president, JD Vance, and new defense secretary, Pete Hegseth, took turns at the podium to repeat that diversity measures kept capable Americans out of responsible jobs.Asked again by reporters whether he was blaming workplace diversity for the crash, Trump answered: “It could have been.”Buttigieg responded on X, calling Trump “despicable.””As families grieve, Trump should be leading, not lying,” he said.- Skaters among victims -Hundreds of rescuers were rapidly at the scene, but found themselves battling darkness and floating ice through the night. Some of the debris was located a mile downriver.Among those on the airliner were several US skaters and coaches, US Figure Skating said. Officials in Moscow also confirmed the presence of Russian couple Evgenia Shishkova and Vadim Naumov, who won the 1994 world pairs title.The violence of the collision soon made it clear that survivors were unlikely.”I just saw a fireball and it was gone,” one air traffic controller was heard telling a colleague after communication with the helicopter was cut.- What happened? -Transport officials said both aircraft were on standard flight patterns on a clear night with good visibility.Hegseth said the Black Hawk chopper had “a fairly experienced crew that was doing a required annual night evaluation.””Do I think this was preventable? Absolutely,” Transportation Secretary Sean Duffy said.Trump, in addition to blaming racial and other kinds of diversity policies, offered extended remarks on the flight paths.The helicopter was “going at an angle that was unbelievably bad,” Trump said.

How midair Washington plane-helicopter crash unfolded

It was a cold and clear night in Washington as a passenger plane descended towards a runway at the US capital’s airport, seemingly unaware that an army helicopter was flying into its path.American Airlines flight 5342, with 60 passengers and four crew, was in the final minutes of its journey from Wichita, Kansas — where some figure skaters onboard had taken part in a competition and training camp.Meanwhile, a Black Hawk helicopter with three military personnel was flying at the same altitude over the Potomac River during what was described as a routine nighttime training flight.The first warning of an impending collision came from air traffic controllers.”Pat 2-5 do you have the CRJ in sight?” a controller asked, using the call sign for the Black Hawk helicopter, asking if it could see the airplane.Gasps could then be heard moments later, with one voice asking “tower, did you see that?””I just saw a fireball and then it was just gone. I haven’t seen anything since they hit the river,” another air traffic controller said after the crash.A webcam at the nearby Kennedy Center captured the moment the helicopter flies into the well-lit plane, producing a bright flash followed by a plume of smoke, before the two aircraft fall from the sky.Witness Ari Schulman was driving home when he saw the plane, saying it “looked normal” before looking back seconds later to see it “banked all the way to the right.””I could see the underside of it. It was lit up a very bright yellow, and there was a stream of sparks underneath it,” he told CNN.The plane and helicopter plunged into the icy waters below, prompting a desperate rescue mission that began with at least 300 first responders.Working with spotlights in pitch darkness, they began scouring the river for survivors — a search that soon turned to a recovery operation of 67 bodies, with all those involved presumed dead.At Reagan National Airport, some were waiting to greet their loved ones from the flight when they learned of the crash. Hamaad Raza, whose wife was on the plane, told news outlet WUSA that she sent a message to say they were landing in 20 minutes.”The rest of my texts did not get delivered, that’s when I realized something might be up,” he said.