Les Bourses européennes terminent dans le vert après la BCE

Les marchés boursiers européens ont fini la séance en hausse jeudi, après la baisse des taux annoncée par la Banque centrale européenne (BCE) à l’issue de sa réunion de politique monétaire.Francfort a pris 0,41%, Paris 0,88% et Milan 0,16%. Londres a gagné 1,04%.

Tears of joy for Thai hostages freed in Gaza

The families of Thai farm workers held for over a year in Gaza cheered and wept with relief Thursday as they were freed in a hostage-prisoner exchange between Israel and Hamas.Five Thais were released along with three Israelis held by Hamas as part of a ceasefire deal aimed at ending the Gaza war.When Hamas attacked Israel on October 7, 2023, 31 Thais were abducted, with 23 released by the end of that year and two confirmed dead in May.”It is confirmed, my son did not die. Thank you God,” Wiwwaeo Sriaoun said as she heard the confirmation that her son Watchara Sriaoun was among those freed.”I will hug him when I see him. I want to see if his health is OK, I am worried about his health,” she added between sobs.”Thank you, thank you God he did not die. We trust in God.”Around 10 family members had gathered to support Wiwwaeo as she waited for news at the modest house on the family rubber farm in northeast Udon Thani region.Before her son’s release was confirmed, Wiwwaeo spent the day watching news on a tablet computer, hoping for a good outcome.”Come, come home back to your father, mother and daughter,” she said as she watched.When Watchara appeared on screen, the family erupted into cheers and shouts of elation.”It’s him, it’s really him! He does not look thin at all, he looks the same weight but his hair is shorter than before. They probably cut his hair,” his mother said.After a video call with her son, Wiwwaeo said he appeared well but traumatised by his experience.”I think he was in fear. He thought he could not return home. I see his fear. He is glad seeing me and his father but I know he is still in fear,” she said.Watchara was freed along with Pongsak Tanna, Sathian Suwannakham, Surasak Lamnau and Bannawat Saethao, according to the office of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu.One Thai citizen remains in captivity.- ‘Could not sleep’ -Hailing from the poor, rural region of Udon Thani, Watchara moved to Israel three years ago to work as a farmer for better wages.”My friend called around 10:00 pm and said the ambassador told her five Thais will be released, and my friend said my son could be one,” Wiwwaeo told AFP as she waited for news of the release.”I could not sleep from then until now. I was up until 3:00 am and my husband and I went out for rubber tapping and since then I have been monitoring the news.”In Buriram, another part of northeast Thailand, the family of freed hostage Pongsak were similarly elated, sobbing with relief as his release was confirmed.”I’m so happy,” his father Wilas Tanna said through tears, in footage posted on social media platform X by a Channel News Asia correspondent.- Farm workers -Watchara’s younger brother, who was also working in Israel, returned to Thailand after Watchara was kidnapped.  “We told him to come back because we were worried,” his mother told AFP.Watchara’s aunt Ratana Sriaoun said that after earlier disappointments, the family refused to believe he was coming home until they had official confirmation.”I am so happy, finally I get to see my nephew,” she told AFP.”I can’t put these feelings into words. My heart is full, and my tears are of pure joy.”Thai Prime Minister Paetongtarn Shinawatra said she was “elated”, thanking Qatar, Egypt, Iran, Turkey and the United States for their work to secure the releases.The foreign ministry said the five would be taken for medical screening and treatment, and were expected to return to Thailand within 10 days.The Southeast Asian nation has about 30,000 citizens in Israel, most of them working in the agricultural sector, where they earn significantly higher salaries as farm labourers than they would at home.A total of 46 Thai workers have been killed since the October 2023 attacks, according to the foreign ministry in Bangkok.Thailand’s labour ministry said last week that the country will expand its workforce in Israel by 13,000 positions.

Rwanda-backed M23 pledges to ‘march all the way to Kinshasa’Thu, 30 Jan 2025 16:49:43 GMT

The Rwanda-backed armed group M23 vowed Thursday to “continue the march of liberation” to the DR Congo capital Kinshasa, as its fighters made further advances in the mineral-rich east of the country.The group’s capture of most of Goma, the capital of North Kivu province, is a dramatic escalation in a region that has seen decades …

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En braquant le PS sur l’immigration, Bayrou risque de replacer le RN en arbitre de la censure

Bévue ou stratégie assumée ? En braquant le Parti socialiste sur l’immigration, François Bayrou risque de replacer le Rassemblement national en position d’arbitre de la censure alors qu’il avait volontairement choisi de ne pas négocier avec l’extrême droite qui a fait tomber son prédécesseur.Sous forme de coups de pression, négociateurs PS et RN ont menacé chacun jeudi le gouvernement de censure à l’orée de discussions budgétaires délicates en Commission mixte paritaire (CMP), où sept députés et sept sénateurs tentent de s’entendre sur une version commune du budget de l’État. S’ils aboutissent à un accord, ce dernier sera examiné par les députés lundi. Mais faute de majorité à l’Assemblée pour le faire adopter, le Premier ministre devrait faire usage de l’article 49-3, s’exposant à la censure des députés.Mais la tension est montée avec les socialistes depuis l’évocation par le Premier ministre d’un “sentiment de submersion” des Français en matière migratoire.L’emploi du terme, couramment employé par l’extrême droite, par l’agrégé de lettres François Bayrou est-il volontaire ?Une députée MoDem n’y voit “aucune malice” pour s’acheter une non censure du Rassemblement national. Cette militante de longue date rappelle que le Béarnais “a déjà eu des expressions comme ça où il livre tout ce qu’il pense ou entend”.- “Balle dans le pied” -Mais pour l’ancienne candidate pour Matignon du Nouveau Front populaire Lucie Castets, “ce n’est pas une sortie de route”, François Bayrou “se met de nouveau dans les mains du RN”.”Il connaît parfaitement le sens des mots” mais “le faire en pleine négociations avec les socialistes c’est se tirer une balle dans le pied” en augmentant le risque d’être censuré par le PS, abonde une députée macroniste.Un ancien ministre du camp présidentiel ne comprend déjà pas pourquoi le chef du gouvernement a participé à une longue émission télévisée lundi, où il a employé cette expression, alors qu’il “avait théorisé le fait qu’on ne parle pas pendant qu’on négocie”. “C’est comme ça qu’il avait écarté la première censure” après sa déclaration de politique générale, note-t-il.En amenant dans ce contexte le sujet hautement inflammable de l’immigration, François Bayrou finit par procurer “le sentiment de donner des gages à ceux qu’il ne souhaite pas amadouer, au risque de braquer ceux qu’il est censé devoir draguer ou consolider”, déplore le même.Une représentante de l’aile droite de la macronie suggère que le gouvernement fasse désormais un geste en direction du PS en ne retenant pas, comme le demandent les socialistes, la baisse des crédits de l’Aide médicale d’Etat pour les étrangers en situation irrégulière. “Ca ne sert à rien de durcir le discours sur l’immigration, ça ne marche pas. Il n’y a que le RN qui en bénéficie”, complète un député du même camp.- “Carburant” -A l’opposé, un responsable Les Républicains soutient comme l’extrême droite une réduction des crédits de l’AME et met la sortie de François Bayrou sur le compte d’une “part d’hubris qui fait qu’à un moment quand ça va bien, on prend trop confiance”.Pourtant “ce n’est pas au bout de la négo avec le PS” sur le budget, qui était sur le point de se conclure quand la polémique sur la “submersion” a surgi, “que vous faites de l’œil au RN”, estime cet ancien ministre qui défend le choix du chef du gouvernement de discuter à dessein avec le PS après l’échec des négociations de Michel Barnier avec le RN.Reste que les tenants de la censure au PS ont du “carburant” avec les décisions de François Bayrou de scinder en deux le texte sur la fin de vie ou de durcir les conditions de régularisation des étrangers.Le Premier ministre “a pris le pari que le chargeur du PS était vide” et ne votera pas une deuxième fois la censure vu les retours de leurs électeurs sur le terrain, analyse un ancien ministre. “Il considère désormais que la dynamique de censure se trouve plus à l’extrême droite qu’a à gauche”, mais il “sous-estime la volonté de rupture de Marine le Pen”.

A Angoulême, les “1001 vies” de Superman, au-delà du super-héros patriote

Superman, héros sans saveur ? Incarnation du Bien, l’homme à la cape rouge n’a pas connu les tourments existentiels de Batman mais a vécu “1001 vies” retracées dans une exposition à Angoulême, d’agent du patriotisme américain à adversaire d’un PDG de multinationale.”Dans une ère ou tout est plus sinistre, c’est plus facile de faire la promotion de Batman qui a une vision plus sombre de la société”, admet le commissaire de l’exposition, Yann Graf, mais Superman, né il y a près de 90 ans aux Etats-Unis, est “plus actuel que jamais”.Truffée de planches originales et de trouvailles visuelles, l’exposition organisée dans le cadre du 52e festival de la BD montre bien comment la vie de ce superhéros, créé en 1938 en pleine montée du nazisme en Europe, a épousé l’histoire de son pays natal et entre en résonance avec notre époque.Ses origines même font écho au climatoscepticisme actuel: Superman est ainsi envoyé sur Terre par ses parents, scientifiques, qui ont, en vain, alerté leurs semblables de l’explosion imminente de leur planète, Krypton, qui finit par survenir.”Heureusement, ça ne se passe comme ça sur Terre, on écoute toujours les scientifiques”, plaisante M. Graf.Dans ses toutes premières années d’existence dans les comics américains, Superman ne va par ailleurs pas utiliser ses superpouvoirs pour défaire les plans machiavéliques d’un puissant ennemi.”Son personnage s’attaquait au début aux malaises sociaux, aux grèves dans les mines, et même au problème des chauffards sur les routes”, explique le commissaire de l’exposition. A l’époque, les Etats-Unis se remettent lentement de la Grande Dépression de 1929 et de son cortège de mouvements sociaux.L’entrée en guerre américaine en 1941 change la donne. Superman devient un instrument de propagande au service de la guerre contre l’Allemagne nazie, lui dont les créateurs Jerry Siegel et Joe Shuster sont originaires de familles juives d’Europe de l’est. Sa cape rouge et son costume bleu sont alors convoqués pour encourager l’achat de bons du Trésor américains.- Dilemme éthique -Cette image patriotique va longtemps lui coller à la peau, tout comme celle d’un super-héros foncièrement bon et tellement invulnérable qu’il est compliqué de façonner des ennemis à sa mesure. Seule faiblesse apparente : la kryptonite, fragment de la planète de ses parents.En comparaison, Batman, simple humain privé de superpouvoirs, devra affronter une impressionnante galerie de méchants charismatiques (Le Joker, Le Pingouin…). “Il n’est pas invincible”, assure toutefois à l’AFP Tom Taylor, scénariste de récentes BD Superman. “Il se soucie de son prochain donc vous pouvez l’atteindre en vous en prenant aux autres. Son empathie est sa kryptonite”, dit cet auteur australien rencontré à Angoulême.Ce sont, en réalité, les évolutions de son ennemi juré, Lex Luthor, qui vont donner de l’épaisseur à Superman. Au départ trafiquant d’armes, ce personnage va devenir PDG d’une multinationale dans les années 80, à l’heure du libéralisme triomphant porté par Ronald Reagan aux Etats-Unis et Margaret Thatcher en Grande-Bretagne. “Superman se retrouve à lutter contre un symbole du capitalisme américain”, note M. Graf.L’évolution est encore plus radicale au début des années 2000. Après l’arrivée contestée de George W. Bush à la Maison Blanche, les scénaristes imaginent un Lex Luthor élu président, vingt ans avant l’accession au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis.  Superman est alors pris dans un dilemme. “Le plus grand représentant de la nation est son ennemi juré, il doit le respecter autant que le combattre”, souligne M. Graf. Journaliste dans le civil, Superman-Clark Kent est également confronté à des interrogations éthiques. “Quand votre pire ennemi devient président, qu’est-ce que vous écrivez en tant que journaliste?”, souligne le commissaire.Quel serait aujourd’hui le positionnement politique de Superman, dont une nouvelle adaptation cinématographique est attendue cette année? Dans son célèbre “Dark Knight” (1986), l’auteur américain Frank Miller avait dépeint un Batman dépressif face à un Superman défendant sans états d’âme un pouvoir politique fascisant.Tom Taylor récuse cette vision. “L’homme le plus puissant de la planète ne peut pas soutenir un fasciste”, dit-il.

Crise automobile: l’UE promet des mesures d’urgence

L’Union européenne a lancé jeudi une vaste concertation avec les constructeurs automobiles européens, en difficulté, leur promettant des mesures d’urgence pour passer le cap de l’électrification des véhicules face à la concurrence chinoise.Un plan d’action sera dévoilé le 5 mars, a annoncé la présidente de la Commission Ursula von der Leyen. “L’industrie automobile européenne se trouve à un moment charnière”, “nous agissons rapidement”, a-t-elle assuré.Bruxelles doit composer entre ses ambitions environnementales et les appels à l’aide des marques européennes. En plein tournant pro-business, la Commission avait promis dès mercredi à la filière des “solutions immédiates” et des “flexibilités”.La Commission semble prête à épargner les constructeurs européens qui risquaient des amendes en cas de non-respect des objectifs de réduction des émissions de CO2 en 2025.Ola Källenius, le patron de Mercedes et du lobby européen des constructeurs (ACEA), a réitéré son appel à renoncer à ces amendes.La “seule façon de réussir” la transition vers l’électrique est de prendre en compte le “marché et la demande”, a-t-il estimé, alors que les ventes de voitures électriques patinent en Europe.Au grand dam des ONG environnementales, plusieurs Etats se sont prononcés contre les amendes ces dernières semaines, dont l’Allemagne, la France et l’Italie. Pour lancer cette concertation, l’UE a réuni jeudi à Bruxelles les constructeurs Volkswagen, BMW, Mercedes, Volvo et Renault, avec des équipementiers, syndicats, ONG et représentants des consommateurs. Le président de Stellantis, John Elkann, était absent pour des raisons d’agenda selon son groupe, et a échangé par téléphone avec Ursula von der Leyen.L’automobile emploie quelque 13 millions de personnes au sein de l’UE et représente environ 7% de son PIB.Mais les annonces de suppression d’emplois se multiplient en Europe, frappée de plein fouet par la concurrence de la Chine. Et l’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis laisse craindre une explosion des droits de douane sur les voitures du Vieux continent.”Nous sommes dans une situation d’urgence. Si l’on regarde en arrière, on constate que certaines industries lourdes ont complètement disparu d’Europe en raison d’un manque de compétitivité”, avertit Patrick Koller, directeur général de l’équipementier Forvia.Comme un symbole, l’usine Audi de Bruxelles (groupe Volkswagen) s’apprête à cesser sa production fin février. Elle fabriquait un modèle haut de gamme de voiture électrique, mais les ventes de ce SUV sont en baisse et la direction met en avant “des coûts de production élevés” dans la capitale belge.- “Grande attaque”Le précédent mandat d’Ursula von der Leyen a été marqué par les ambitieuses mesures du Pacte vert (Green Deal), et son emblème: l’interdiction à la vente des véhicules thermiques neufs en 2035.”Nous voulons maintenir cet objectif”, a assuré mercredi la présidente de la Commission tout en promettant d’accompagner les entreprises dans cette “transition très complexe”.  Jusqu’ici, le totem de 2035 n’a pas été frontalement remis en cause à Bruxelles. Mais la pression monte du côté des constructeurs et d’une partie de la classe politique. Au Parlement, la droite européenne demande des aménagements et l’extrême droite appelle à “suspendre le Green Deal”.Les organisations environnementales s’alarment. “L’industrie automobile a lancé une grande attaque contre les normes de CO2 pour les voitures, qui sont la pièce maîtresse du Green Deal européen”, prévient William Todts, de Transport et Environnement (T&E).En Europe, la part des voitures électriques dans les ventes a baissé pour la première fois depuis l’envol du marché en 2020: 13,6% en 2024 contre 14,6% en 2023.Pendant ce temps, la Chine, pionnière mondiale, a vendu 11 millions de véhicules électriques en 2024, un chiffre en hausse de 40% sur un an.L’UE a engagé un bras de fer commercial avec Pékin, à qui elle reproche d’avoir artificiellement dopé sa filière électrique à coups de subventions publiques. Malgré l’hostilité de l’Allemagne, Bruxelles a ainsi décidé fin octobre d’ajouter aux 10% de taxes déjà en place une surtaxe allant jusqu’à 35% sur les voitures à batterie de fabrication chinoise.Mais en Europe, “l’ampleur des investissements et le rythme de l’innovation sont restés à la traîne”, déplore un récent rapport de l’Institut Jacques Delors, particulièrement dans le domaine de la fabrication de batteries.”La Chine devrait contrôler les deux tiers de la production mondiale de batteries d’ici à 2030″, estime cet institut, qui appelle l’UE à “augmenter sa production assez rapidement”.