A Redon, les habitants attendent le pic de la crue entre fatalisme et crainte

A Redon, les évacuations se sont accélérées mercredi et les habitants, pourtant habitués aux caprices des eaux dans ce secteur d’Ille-et-Vilaine, se préparaient à une crue historique de la Vilaine, entre inquiétude et fatalisme.La ville de 9.400 habitants, coincée entre le canal de Nantes à Brest, le fleuve Vilaine et la rivière Oust et construite dans une terre de marais, voit l’eau monter inexorablement et de nombreux axes routiers et ferroviaires sont coupés.”Ce n’est pas la panique”, dit d’un ton calme Wilfried Lucas, venu voir l’inondation de la Vilaine au niveau du pont qui relie la ville à Saint-Nicolas-de-Redon, aussi fortement impactée.Pour autant, ses proches “commencent à s’inquiéter parce qu’on ne sait pas quand ça va s’arrêter de monter”, avoue cet habitant de Redon.Devant l’hôtel Sedrez, au coeur du centre historique, un camion de pompier pompe l’eau de la cave pour éviter qu’elle atteigne le compteur électrique et que le courant soit coupé dans toute la rue. L’hôtelier Joseph Murr prend les choses avec philosophie. “On est dans le noir, mais il faut voir la lumière au bout du tunnel”, dit-il.La crue s’annonce comme exceptionnelle. “Les éléments que nous avons aujourd’hui prévoient un pic vers 17h” jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu, a indiqué le maire de Redon Pascal Duchêne en fin d’après-midi. “Ce n’est pas un point fixe” et l’heure du pic pourrait encore bouger, a-t-il précisé.Selon Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, le pic va dépendre de l’intensité des pluies en cours et pourrait intervenir “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi”.”150 personnes depuis lundi ont été évacuées”, a ajouté le maire de Redon. “Ce sont 750 personnes potentiellement concernées” dans les quartiers situés sur “la presqu’île de Redon, sa partie basse, le quartier du Chatelet, la rue des Douves et les rues adjacentes” dans le centre historique, a-t-il précisé.La ville a accéléré les évacuations pour en réaliser le maximum avant la nuit, a-t-il rappelé.Une trentaine de personnes ont été hébergées dans la nuit de mardi à mercredi dans l’un des deux centres ouverts par la ville, pour une capacité d’accueil totale de 200 lits.Le quartier du Port, coincé entre le canal et la Vilaine, a été évacué, hormis “quelques personnes (qui) restent à leur domicile. Elles habitent à l’étage et ça ne les dérange pas de ne pas avoir l’électricité”, explique Géraldine Denigot, adjointe au maire. Visible avec son gilet rouge siglé “Redon”, elle est chargée de “faire barrage” aux curieux, à côté d’une barrière interdisant l’accès au pont conduisant à ce quartier.- La crue de 1995 -Dans le centre-ville, de nombreux commerces sont fermés. L’eau dégorge de bouches à clé dans certaines rues, où s’activent des véhicules des forces de l’ordre ou des services de secours.Dans l’après-midi, les badauds profitent d’accalmie entre deux averses pour faire des photos.Marie est venue de Saint-Nicolas-de-Redon. “J’ai l’impression que cette-fois il y a des zones plus couvertes à Redon qu’en 1995″, lors d’une crue restée dans les mémoires.”L’histoire nous le dit, dès lors que Rennes a des ennuis, on sait très bien qu’on va récolter ça deux ou trois jours après, on était très bien prévenu”, estime l’octogénaire.Roxane Bourcier, 24 ans, infirmière qui habite au 2e étage d’un immeuble sur le quai Jean Bart, a été incitée à quitter son logement dès mardi, par du porte-à-porte effectué par les secours.”Je me suis dit que je pourrais partir ce matin vu qu’ils avaient installé le barrage mais en fait, c’était déjà trop tard”, dit-elle à côté du quai inondé. Evacuée par les secours, elle trouvera refuge chez sa tante, avant de revenir chez elle “peut-être la semaine prochaine”.”Il y a une bonne compréhension de la situation, il n’y a pas de panique non plus”, constatait le maire de Redon à la mi-journée, même si pour les personnes obligées d’évacuer, “il peut y avoir de l’angoisse, c’est tout à fait normal”.”Ne vous inquiétez pas, on est waterproof ici !”, lâche un restaurateur en raccompagnant un client à la porte.

A Redon, les habitants attendent le pic de la crue entre fatalisme et crainte

A Redon, les évacuations se sont accélérées mercredi et les habitants, pourtant habitués aux caprices des eaux dans ce secteur d’Ille-et-Vilaine, se préparaient à une crue historique de la Vilaine, entre inquiétude et fatalisme.La ville de 9.400 habitants, coincée entre le canal de Nantes à Brest, le fleuve Vilaine et la rivière Oust et construite dans une terre de marais, voit l’eau monter inexorablement et de nombreux axes routiers et ferroviaires sont coupés.”Ce n’est pas la panique”, dit d’un ton calme Wilfried Lucas, venu voir l’inondation de la Vilaine au niveau du pont qui relie la ville à Saint-Nicolas-de-Redon, aussi fortement impactée.Pour autant, ses proches “commencent à s’inquiéter parce qu’on ne sait pas quand ça va s’arrêter de monter”, avoue cet habitant de Redon.Devant l’hôtel Sedrez, au coeur du centre historique, un camion de pompier pompe l’eau de la cave pour éviter qu’elle atteigne le compteur électrique et que le courant soit coupé dans toute la rue. L’hôtelier Joseph Murr prend les choses avec philosophie. “On est dans le noir, mais il faut voir la lumière au bout du tunnel”, dit-il.La crue s’annonce comme exceptionnelle. “Les éléments que nous avons aujourd’hui prévoient un pic vers 17h” jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu, a indiqué le maire de Redon Pascal Duchêne en fin d’après-midi. “Ce n’est pas un point fixe” et l’heure du pic pourrait encore bouger, a-t-il précisé.Selon Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, le pic va dépendre de l’intensité des pluies en cours et pourrait intervenir “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi”.”150 personnes depuis lundi ont été évacuées”, a ajouté le maire de Redon. “Ce sont 750 personnes potentiellement concernées” dans les quartiers situés sur “la presqu’île de Redon, sa partie basse, le quartier du Chatelet, la rue des Douves et les rues adjacentes” dans le centre historique, a-t-il précisé.La ville a accéléré les évacuations pour en réaliser le maximum avant la nuit, a-t-il rappelé.Une trentaine de personnes ont été hébergées dans la nuit de mardi à mercredi dans l’un des deux centres ouverts par la ville, pour une capacité d’accueil totale de 200 lits.Le quartier du Port, coincé entre le canal et la Vilaine, a été évacué, hormis “quelques personnes (qui) restent à leur domicile. Elles habitent à l’étage et ça ne les dérange pas de ne pas avoir l’électricité”, explique Géraldine Denigot, adjointe au maire. Visible avec son gilet rouge siglé “Redon”, elle est chargée de “faire barrage” aux curieux, à côté d’une barrière interdisant l’accès au pont conduisant à ce quartier.- La crue de 1995 -Dans le centre-ville, de nombreux commerces sont fermés. L’eau dégorge de bouches à clé dans certaines rues, où s’activent des véhicules des forces de l’ordre ou des services de secours.Dans l’après-midi, les badauds profitent d’accalmie entre deux averses pour faire des photos.Marie est venue de Saint-Nicolas-de-Redon. “J’ai l’impression que cette-fois il y a des zones plus couvertes à Redon qu’en 1995″, lors d’une crue restée dans les mémoires.”L’histoire nous le dit, dès lors que Rennes a des ennuis, on sait très bien qu’on va récolter ça deux ou trois jours après, on était très bien prévenu”, estime l’octogénaire.Roxane Bourcier, 24 ans, infirmière qui habite au 2e étage d’un immeuble sur le quai Jean Bart, a été incitée à quitter son logement dès mardi, par du porte-à-porte effectué par les secours.”Je me suis dit que je pourrais partir ce matin vu qu’ils avaient installé le barrage mais en fait, c’était déjà trop tard”, dit-elle à côté du quai inondé. Evacuée par les secours, elle trouvera refuge chez sa tante, avant de revenir chez elle “peut-être la semaine prochaine”.”Il y a une bonne compréhension de la situation, il n’y a pas de panique non plus”, constatait le maire de Redon à la mi-journée, même si pour les personnes obligées d’évacuer, “il peut y avoir de l’angoisse, c’est tout à fait normal”.”Ne vous inquiétez pas, on est waterproof ici !”, lâche un restaurateur en raccompagnant un client à la porte.

L’ancien ministre Alain Lambert condamné pour trafic d’influence passif

L’ancien ministre Alain Lambert a été condamné mercredi à Paris à deux ans de prison avec sursis pour trafic d’influence passif dans le cadre de l’installation d’un centre d’enfouissement de déchets dans l’Orne.Le tribunal correctionnel a assorti cette peine d’une amende de 100.000 euros et d’une peine de cinq ans d’inéligibilité.Son ancien directeur de cabinet, Alain Pelleray, qui était jugé à son côté, a lui été reconnu coupable de complicité de trafic d’influence passif et a été condamné à un an de prison avec sursis, à une amende de 50.000 euros et à une peine de trois ans d’inéligibilité.Il leur était notamment reproché d’avoir accepté divers avantages en échange de leur intervention dans le processus d’installation d’un centre d’enfouissement de déchets de la société Guy Dauphin environnement (GDE) à Nonant-le-Pin (Orne). Fin 2014, une plainte avait été déposée au parquet d’Argentan par les associations Sauvegarde des terres d’élevage et Nonant-environnement contre Alain Lambert, alors président du conseil général, et son directeur de cabinet, pour des faits d’atteinte à la probité, après la diffusion d’un reportage sur France 2. Entre 2009 et 2013, la société GDE aurait sollicité l’intervention de l’ancien ministre délégué au Budget (2002-2004) et d’Alain Pelleray pour contribuer à l’installation et à l’exploitation du site d’enfouissement. Le préfet avait refusé l’autorisation d’installation du centre, par arrêté. Saisi par la société GDE, le tribunal administratif de Caen avait finalement annulé cette décision.Le 20 juin 2011, un courrier de la ministre de l’Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, émis à la demande d’Alain Lambert après plusieurs échanges avec elle, enjoignait notamment le préfet à prendre les dispositions nécessaires à l’installation du centre.Alain Pelleray aurait lui modifié un courrier de la direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) par l’ajout d’un “avis favorable” au projet, alors que celui-ci n’indiquait initialement qu’une “absence d’incompatibilité”. En contrepartie, la société GDE aurait, entre autres, régulièrement convié M. Lambert à déjeuner ou dîner, lui aurait offert des chocolats, l’aurait invité à survoler le massif du Mont-Blanc en hélicoptère ou lui aurait proposé un poste au sein de son conseil de surveillance.  Le site d’exploitation avait ouvert en 2013, mais seulement pour trois jours en raison du blocage quasi-immédiat par un collectif de riverains.La Cour de Cassation avait confirmé en décembre 2016 la fermeture de la décharge ornaise, d’une capacité de traitement de 2,3 millions de tonnes. Pour les juges, ce centre de déchets présentait un “risque de pollution des eaux de surface” dans une zone mondialement connue pour l’élevage équin. 

Cuba: les familles de prisonniers dans l’incertitude après l’interruption des remises en liberté

Tiraillées entre espoir et incertitude, des familles de prisonniers politiques à Cuba craignent de voir s’évanouir la promesse du gouvernement de remettre en liberté 553 personnes, après la décision de Donald Trump de réintroduire l’île sur la liste américaine des soutiens du terrorisme.”Nous ne pouvons pas perdre espoir parce que je ne peux pas imaginer que mon fils va rester en prison pendant dix ans en étant innocent”, confie à l’AFP Liset Fonseca, la mère de Roberto Perez Fonseca, arrêté pour avoir participé aux manifestations antigouvernementales du 11 juillet 2021 à San José de las Lajas, à 30 kilomètres de La Havane. Cette mère cubaine espère que le gouvernement va tenir son engagement de libérer 553 prisonniers condamnés pour “divers délits”, comme il l’a annoncé le 14 janvier dans le cadre d’un accord avec le Vatican, et dans la foulée du retrait de l’île de la liste noire américaine par l’ex-président Joe Biden (2021-2025).Cependant la réinscription du pays sur cette liste moins d’une semaine plus tard par le nouveau locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, a fait l’effet d’une douche froide pour ces familles.Les ONG de défense des droits humains ont depuis constaté l’interruption des remises en liberté par les autorités cubaines.”Les remises en liberté n’ont pas repris”, a déclaré cette semaine à l’AFP Camila Rodriguez, directrice de l’ONG Justicia 11J, basée à Mexico.La plateforme “Todos”, qui compile des informations de plusieurs ONG, a comptabilisé depuis le début de processus 192 remises en liberté, dont celles des dissidents José Daniel Ferrer et Felix Navarro. Les autorités, qui n’ont pas communiqué de calendrier ni de listes des personnes bénéficiaires, se sont bornées à indiquer deux jours après le début du processus que 127 personnes étaient sorties de prison. Felix Navarro, 71 ans, remis en liberté conditionnelle le 18 janvier, attend que sa fille Sayli, 38 ans, soit désormais libérée. Le père et la fille ont été arrêtés le 12 juillet 2021, alors qu’ils tentaient d’en savoir plus auprès de la police sur le sort de manifestants. Ils ont été condamnés respectivement à neuf et huit ans de prison.- “Loterie” -Depuis son domicile à Matanzas (centre), le dissident estime que si les remises en liberté ont été décidées dans le cadre d’un accord avec le Vatican et non “avec Biden”, ni “avec Trump”, elles doivent se poursuivre. Pour lui, le gouvernement agit comme en 2010 et 2011, lorsque 75 dissidents, emprisonnés puis condamnés lors de la vague répressive dite du “Printemps noir” en 2003, ont été libérés par vagues successives.Lui-même et José Daniel Ferrer ont été les deux derniers à être libérés en 2011. “J’ai la foi qu’ils vont la libérer un jour”, ajoute-t-il, en référence à sa fille. Felix Navarro, Sayli Navarro, José Daniel Ferrer et Roberto Perez Fonseca ont été déclarés “prisonniers d’opinion” par Amnesty international, de même que Luis Manuel Otero Alcantara, artiste plasticien et militant, toujours emprisonné à Guanajay, une prison de la province d’Artemisa (ouest), non loin de La Havane. Arrêté le 11 juillet 2021, au moment où il tentait de rejoindre les manifestations antigouvernementales, ce dernier purge une peine de cinq ans de prison.”L’incertitude n’en finit pas, et l’espoir non plus. Les deux choses cohabiteront jusqu’à ce qu’il soit libéré”, a déclaré à l’AFP Yanelys Nuñez, commissaire d’exposition et amie de l’artiste.Selon les chiffres officiels, quelque 500 manifestants du 11 juillet 2021 ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 25 ans de prison. Certains ont été libérés après avoir purgé leurs peines. Les ONG de défense des droits humains et l’ambassade des États-Unis sur l’île estiment le nombre total de prisonniers politiques à un millier. Le gouvernement cubain nie l’existence de prisonniers politiques et accuse les opposants d’être des “mercenaires” à la solde des Etats-Unis. Pour Yanelys Nuñez, les familles et amis “espèrent que leur proche soit l’un de ceux qui sortiront de cette loterie hasardeuse”.

Disney+ pourra diffuser des films 9 mois après leur sortie en salles, contre 17 actuellement

Disney va pouvoir diffuser ses propres films et d’autres productions françaises sur sa plateforme de streaming 9 mois après leur sortie en salles, contre 17 actuellement, en échange d’investissements renforcés dans le cinéma tricolore, ont annoncé mercredi le géant américain et les représentants du 7e art.Dans le cadre d’un accord conclu pour trois ans, “Disney+ s’engage à investir 25% de son chiffre d’affaires net annuel généré en France pour financer des oeuvres cinématographiques et audiovisuelles, européennes et françaises”, contre 20% jusqu’alors, ont annoncé la firme aux grandes oreilles et les organisations professionnelles du cinéma (BLIC, BLOC et ARP).”Disney+ s’engage sur un investissement sur trois ans, en achat et en préachat, dans la création cinématographique, et à financer un minimum de 70 films sur cette période en assurant une diversité de genres, et de budgets”, est-il ajouté, sans montant précisé.En échange, Disney+ bénéficiera d’une position plus avantageuse dans la chronologie des médias, qui régit les dates auxquelles les films peuvent être diffusés, en ligne et à la télévision notamment, dans les mois qui suivent leur sortie au cinéma. “Cela va nous permettre, dès le mois d’avril (le 25, ndlr), d’avoir +Deadpool & Wolverine+, qui a été un des gros succès de l’année dernière en salles en France, qui est un film Marvel très emblématique et très drôle”, s’est réjouie auprès de l’AFP Hélène Etzi, la présidente France de Disney.En parallèle, Disney+ a également signé un accord avec les organisations du secteur audiovisuel. “On a trouvé un point d’équilibre entre tout le monde, entre les acteurs du cinéma et les acteurs de l’audiovisuel pour partager” les 25% de chiffre d’affaires consacrés à la création française, a expliqué Hélène Etzi. Ces 25% seront répartis à parts égales (12,5%) la première année entre le cinéma et l’audiovisuel. La dernière année, 14% iront au cinéma, 11% à l’audiovisuel. Avant ces deux accords, Disney+ consacrait 4% de son chiffre d’affaires au cinéma, et 16% à l’audiovisuel. Disney, qui a rompu récemment son accord de diffusion avec Canal+, et lancé une campagne d’abonnement promotionnelle pour sa plateforme, va ainsi parapher le nouvel accord interprofessionnel sur la chronologie des médias, dont la ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé la “mise en signature” mardi.

Disney+ pourra diffuser des films 9 mois après leur sortie en salles, contre 17 actuellement

Disney va pouvoir diffuser ses propres films et d’autres productions françaises sur sa plateforme de streaming 9 mois après leur sortie en salles, contre 17 actuellement, en échange d’investissements renforcés dans le cinéma tricolore, ont annoncé mercredi le géant américain et les représentants du 7e art.Dans le cadre d’un accord conclu pour trois ans, “Disney+ s’engage à investir 25% de son chiffre d’affaires net annuel généré en France pour financer des oeuvres cinématographiques et audiovisuelles, européennes et françaises”, contre 20% jusqu’alors, ont annoncé la firme aux grandes oreilles et les organisations professionnelles du cinéma (BLIC, BLOC et ARP).”Disney+ s’engage sur un investissement sur trois ans, en achat et en préachat, dans la création cinématographique, et à financer un minimum de 70 films sur cette période en assurant une diversité de genres, et de budgets”, est-il ajouté, sans montant précisé.En échange, Disney+ bénéficiera d’une position plus avantageuse dans la chronologie des médias, qui régit les dates auxquelles les films peuvent être diffusés, en ligne et à la télévision notamment, dans les mois qui suivent leur sortie au cinéma. “Cela va nous permettre, dès le mois d’avril (le 25, ndlr), d’avoir +Deadpool & Wolverine+, qui a été un des gros succès de l’année dernière en salles en France, qui est un film Marvel très emblématique et très drôle”, s’est réjouie auprès de l’AFP Hélène Etzi, la présidente France de Disney.En parallèle, Disney+ a également signé un accord avec les organisations du secteur audiovisuel. “On a trouvé un point d’équilibre entre tout le monde, entre les acteurs du cinéma et les acteurs de l’audiovisuel pour partager” les 25% de chiffre d’affaires consacrés à la création française, a expliqué Hélène Etzi. Ces 25% seront répartis à parts égales (12,5%) la première année entre le cinéma et l’audiovisuel. La dernière année, 14% iront au cinéma, 11% à l’audiovisuel. Avant ces deux accords, Disney+ consacrait 4% de son chiffre d’affaires au cinéma, et 16% à l’audiovisuel. Disney, qui a rompu récemment son accord de diffusion avec Canal+, et lancé une campagne d’abonnement promotionnelle pour sa plateforme, va ainsi parapher le nouvel accord interprofessionnel sur la chronologie des médias, dont la ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé la “mise en signature” mardi.

Rwanda-backed group controls most of DRC city as mediator urges talksWed, 29 Jan 2025 17:02:14 GMT

Rwanda-backed fighters were in control of almost all of the DR Congo city of Goma Wednesday where residents were re-emerging after days of deadly fighting and Angola urged leaders of both countries to attend peace talks.The M23 armed group and Rwandan troops entered central Goma on Sunday night, progressively seizing the city’s airport and other …

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Stocks diverge, dollar steady before Fed rate decision

Equity markets diverged Wednesday as attention turned away from recent turbulence in tech stocks to the outlook for interest rates, with the Fed and the ECB both holding their first major meetings of the year.The Dow was little changed in late morning trading in New York, while the wider S&P and the tech-heavy Nasdaq were lower.In Europe, London and continental bourses mostly rose, with the notable exception of Paris, which was dragged down by poor results from luxury group LVMH, Europe’s largest company by market value.While the Federal Reserve is expected to keep interest rates unchanged at its Wednesday meeting, investors were awaiting Fed Chairman Jerome Powell’s post-meeting comments, given President Donald Trump’s pressure to lower rates.”The real wait-and-see item is the press conference,” said Patrick J. O’Hare, an analyst at Briefing.com. “The intrigue revolves around the press conference and how Fed Chair Powell will describe the Fed’s deliberations over the inflation data and what Powell thinks about President Trump’s view that he knows more about interest rates than the Fed Chair does.” US stocks took a hammering Monday, with chip giant and market darling Nvidia collapsing almost 17 percent, after China’s DeepSeek unveiled a chatbot that apparently matched the capacity of US artificial intelligence pace-setters for a fraction of the investments made by American companies.Tuesday saw a tech rebound, with Nvidia surging 8.8 percent, as some analysts voiced doubts over whether DeepSeek’s AI was developed as cheaply as it claims, and with others saying that more cost-effective AI applications are good for everyone.Besides the Fed, US investors are also awaiting earnings from Meta, Microsoft and Tesla after the market shuts, which should give further direction to tech sector stocks. In Paris, LVMH shares were down more than five percent after it reported late Tuesday that net profit shrank 17 percent last year, leading its chief executive Bernard Arnault to complain about the high level of taxes in France. Shares in Dutch tech giant ASML, which sells cutting-edge machines to make semiconductors, closed more than 6 percent higher on Wednesday after it reported solid orders in the fourth quarter.European stock markets have been supported by expectations that the European Central Bank will cut rates 25 basis points Thursday to revive stagnant European economies. “The ECB’s dovish stance has provided a tailwind for European equities,” said Daniela Sabin Hathorn, senior market analyst at Capital.com. “As momentum shifts from US to European markets, further upside in European stocks remains a strong possibility.”The dollar was holding on to its recent gains, driven by expectations of steady interest rates in the US and sliding rates in Europe.Trump’s plans to slash taxes, restrict immigration and impose tariffs, all of which could reignite inflation and therefore keep borrowing costs higher for longer — even if the president has told the independent Fed that he wants lower rates.Earlier in the day, Tokyo’s stock market rebounded after having taken a heavy hit over the previous two days as its chip companies tanked. There were gains also in Sydney, Wellington and Mumbai, though Bangkok dipped. Chinese indices were closed for the holidays.Oil prices fell on reports of growing US crude reserves and on expectations that Trump’s tariff policy could reduce demand.- Key figures around 1640 GMT -New York – Dow: UP LESS THAN 0.1 percent at 44,870.43 points New York – S&P 500: DOWN 0.4 percent at 6,045.31 New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.7 percent at 19,589.65 London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,557.81 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.3 percent at 7,872.48 (close)Frankfurt – DAX: UP 1.0 percent at 21,637.53 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.0 percent at 39,414.78 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: Closed for a holidayShanghai – Composite: Closed for a holidayEuro/dollar: DOWN at $1.0419 from $1.0433 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.2432 from $1.2440Dollar/yen: DOWN at 155.04 yen from 155.53 yen Euro/pound: DOWN at 83.79 pence from 83.84 pence West Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $73.33 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.4 percent at $77.21 per barrel