Pour des soldats originaires d’Ukraine occupée, le goût aigre-doux de la paix promise par Trump

Volodya, un soldat ukrainien, est partagé face à la perspective d’une trêve entre son pays et la Russie, qui laisserait son village d’origine et sa mère sous occupation russe.L’insistance du président élu américain élu Donald Trump sur sa capacité à mettre fin à la guerre trouble ce chauffeur de l’armée, avant le retour à la Maison Blanche le 20 janvier du milliardaire. Trump n’a pas présenté de plan mais est suspecté de vouloir céder aux Russes des terres ukrainiennes, en échange d’une paix ou d’une trêve.”Je suis tiraillé parce que je veux que nos gars cessent de mourir, mais je veux aussi revoir ma mère” qui vit en territoire occupé, dit-il à l’AFP à Kramatorsk, principale ville du Donbass ukrainien encore sous le contrôle de Kiev.”J’aimerais pouvoir entrer calmement dans mon village sous drapeau ukrainien, plutôt que sous le drapeau (russe) tricolore, d’être et de me sentir à la maison”, ajoute-t-il.Le soldat de 26 ans, qui utilise un pseudonyme pour protéger l’identité de sa mère, explique qu’elle a choisi de rester là-bas afin de s’occuper de son propre père affaibli.Les sentiments contradictoires de Volodya sont partagés par nombre de ses concitoyens, militaires et civils.  Suspendre le conflit donnerait un répit à l’armée et à la population, éreintées par bientôt trois ans de guerre, mais pourrait revenir à céder environ 20% du territoire ukrainien, Vladimir Poutine martelant qu’il ne veut rien de moins.La dernière courte visite de Volodya dans son village remonte à décembre 2021, trois mois avant l’invasion russe, le temps d’un thé avec sa mère.- “Notre paix a pris fin” -“Ma mère fait de très bonnes pommes de terre rissolées. Ca me manque tellement, me réveiller à la maison et aller dans la cuisine où elle s’active toujours”, dit le jeune soldat.Il se souvient aussi de ses jeux d’enfants, ou du repaire où il retrouvait ses amis l’hiver: “On y restait assis du matin au soir, à jouer aux cartes, à manger des graines de tournesol et des crackers, et à parler de tout et de rien”.Cette nostalgie est partagée par Ioury, officier du bataillon Aïdar, âgé de 35 ans. Lui se souvient des noirs terrils du Donbass, bassin minier de l’Est. Ces amoncellements de roches provenant des mines sont “comme des montagnes qui se dressent partout à l’horizon”, explique l’ancien électricien.”Il y avait des prairies en fleurs, des abeilles qui volaient. Et puis les roquettes sont tombées partout et notre paix a pris fin”, dit-il.Sa ville natale, Selydové, a été conquise par la Russie en octobre 2024 et largement détruite par les combats.Ioury comprend qu’il sera difficile de la reprendre et de la reconstruire, mais refuse de baisser les bras.- Continuer “notre lutte” – Selon lui, ceux qui poussent au cessez-le-feu devraient discuter avec des proches de soldats tués.”Ils seraient mieux à même de dire si on doit renoncer à 20% des terres ukrainiennes ou si cela vaut la peine de poursuivre notre lutte au nom de leurs gars”, juge-t-il.Une partie des Ukrainiens se disent prêts à des concessions. Ils étaient 38% en décembre, contre 32% en octobre, selon des sondages de l’Institut international de sociologie de Kiev (KIIS).Oleksandre, commandant d’une unité du bataillon Aïdar, âgé de 41 ans, est originaire de Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014.Pour lui, une trêve est synonyme de catastrophe, car elle permettrait au Kremlin de reconstituer ses forces et de s’emparer ensuite d’encore davantage de territoire. “L’appétit vient en mangeant”, dit-il.- “Je l’aime aussi” -Même s’il a coupé les ponts avec sa famille pro-Kremlin restée en Crimée, la première chose qu’il ferait en cas de reconquête serait d’étreindre ses parents.Volodya en rêve aussi.Lui parle avec sa mère au téléphone tous les jours. Récemment, il a senti que quelque chose n’allait pas: “elle essaie toujours de se maîtriser, mais je l’ai appelée et je pouvais entendre ses émotions déborder”.Elle lui a dit alors que son village avait subi des bombardements ukrainiens répétés. Volodya n’a pu qu’essayer de lui remonter le moral à distance.Depuis une conversation particulièrement déchirante juste avant la capture du village par les Russes, leurs appels se concluent toujours de la même façon. “Elle m’a toujours dit qu’elle m’aime. Maintenant, je lui réponds aussi que je l’aime.”

Pour des soldats originaires d’Ukraine occupée, le goût aigre-doux de la paix promise par Trump

Volodya, un soldat ukrainien, est partagé face à la perspective d’une trêve entre son pays et la Russie, qui laisserait son village d’origine et sa mère sous occupation russe.L’insistance du président élu américain élu Donald Trump sur sa capacité à mettre fin à la guerre trouble ce chauffeur de l’armée, avant le retour à la Maison Blanche le 20 janvier du milliardaire. Trump n’a pas présenté de plan mais est suspecté de vouloir céder aux Russes des terres ukrainiennes, en échange d’une paix ou d’une trêve.”Je suis tiraillé parce que je veux que nos gars cessent de mourir, mais je veux aussi revoir ma mère” qui vit en territoire occupé, dit-il à l’AFP à Kramatorsk, principale ville du Donbass ukrainien encore sous le contrôle de Kiev.”J’aimerais pouvoir entrer calmement dans mon village sous drapeau ukrainien, plutôt que sous le drapeau (russe) tricolore, d’être et de me sentir à la maison”, ajoute-t-il.Le soldat de 26 ans, qui utilise un pseudonyme pour protéger l’identité de sa mère, explique qu’elle a choisi de rester là-bas afin de s’occuper de son propre père affaibli.Les sentiments contradictoires de Volodya sont partagés par nombre de ses concitoyens, militaires et civils.  Suspendre le conflit donnerait un répit à l’armée et à la population, éreintées par bientôt trois ans de guerre, mais pourrait revenir à céder environ 20% du territoire ukrainien, Vladimir Poutine martelant qu’il ne veut rien de moins.La dernière courte visite de Volodya dans son village remonte à décembre 2021, trois mois avant l’invasion russe, le temps d’un thé avec sa mère.- “Notre paix a pris fin” -“Ma mère fait de très bonnes pommes de terre rissolées. Ca me manque tellement, me réveiller à la maison et aller dans la cuisine où elle s’active toujours”, dit le jeune soldat.Il se souvient aussi de ses jeux d’enfants, ou du repaire où il retrouvait ses amis l’hiver: “On y restait assis du matin au soir, à jouer aux cartes, à manger des graines de tournesol et des crackers, et à parler de tout et de rien”.Cette nostalgie est partagée par Ioury, officier du bataillon Aïdar, âgé de 35 ans. Lui se souvient des noirs terrils du Donbass, bassin minier de l’Est. Ces amoncellements de roches provenant des mines sont “comme des montagnes qui se dressent partout à l’horizon”, explique l’ancien électricien.”Il y avait des prairies en fleurs, des abeilles qui volaient. Et puis les roquettes sont tombées partout et notre paix a pris fin”, dit-il.Sa ville natale, Selydové, a été conquise par la Russie en octobre 2024 et largement détruite par les combats.Ioury comprend qu’il sera difficile de la reprendre et de la reconstruire, mais refuse de baisser les bras.- Continuer “notre lutte” – Selon lui, ceux qui poussent au cessez-le-feu devraient discuter avec des proches de soldats tués.”Ils seraient mieux à même de dire si on doit renoncer à 20% des terres ukrainiennes ou si cela vaut la peine de poursuivre notre lutte au nom de leurs gars”, juge-t-il.Une partie des Ukrainiens se disent prêts à des concessions. Ils étaient 38% en décembre, contre 32% en octobre, selon des sondages de l’Institut international de sociologie de Kiev (KIIS).Oleksandre, commandant d’une unité du bataillon Aïdar, âgé de 41 ans, est originaire de Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014.Pour lui, une trêve est synonyme de catastrophe, car elle permettrait au Kremlin de reconstituer ses forces et de s’emparer ensuite d’encore davantage de territoire. “L’appétit vient en mangeant”, dit-il.- “Je l’aime aussi” -Même s’il a coupé les ponts avec sa famille pro-Kremlin restée en Crimée, la première chose qu’il ferait en cas de reconquête serait d’étreindre ses parents.Volodya en rêve aussi.Lui parle avec sa mère au téléphone tous les jours. Récemment, il a senti que quelque chose n’allait pas: “elle essaie toujours de se maîtriser, mais je l’ai appelée et je pouvais entendre ses émotions déborder”.Elle lui a dit alors que son village avait subi des bombardements ukrainiens répétés. Volodya n’a pu qu’essayer de lui remonter le moral à distance.Depuis une conversation particulièrement déchirante juste avant la capture du village par les Russes, leurs appels se concluent toujours de la même façon. “Elle m’a toujours dit qu’elle m’aime. Maintenant, je lui réponds aussi que je l’aime.”

Près d’Arcachon, les sapins de Noël recyclés contre l’érosion des plages

En ce matin de janvier, sur une plage de la Teste-de-Buch près d’Arcachon (Gironde), près d’un millier de sapins de Noël flétris sont reconvertis en brise-vent pour contenir les avancées de l’océan.Chaque année, une équipe de l’Office national des forêts (ONF) encadre une dizaine d’enfants, âgés de 10 à 12 ans, pour entreposer ces résineux sur la dune entaillée par les vents.L’érosion côtière, un phénomène naturel de perte de sédiments, sous l’effet des vents, des vagues et des marées, fait reculer les côtes de plusieurs mètres par endroits sur le littoral sableux du pays.À la Teste-de-Buch, sur cette plage en contrebas de la forêt de pins brûlée lors des mégafeux de l’été 2022, la dune a ainsi reculé de 90 mètres ces dernières années.- “Brise-vent” -Les petits sapins, tirés depuis leur base avec entrain par les enfants équipés de gants de protection, vont agir comme des “brise-vent” et, grâce à leurs épines, empêcher le sable de s’envoler vers l’intérieur des terres, explique le technicien de l’ONF Mathieu Brugère.Recouverts au fil des mois, ces arbres morts “reboucheront” les trous du linéaire dunaire et leurs apports organiques nourriront les plantes sableuses – oyat, gourbet – mises en place par l’ONF pour “maintenir” le sable au sommet de la dune, précise le spécialiste.Au large, l’apparition de bancs de sable modifiant les courants a permis un léger “réengraissage” de la plage depuis deux ans. “On profite de ces moments de répit pour capitaliser le sable aux endroits nécessaires”, ajoute le technicien, avant de presser les enfants à entasser les sapins dans une brèche de la dune.Celle-ci a été creusée par le piétinement des vacanciers arrivant du parking, “entièrement recouvert de sable” durant l’automne car la dune ne le protège plus.Pour Karelle, 11 ans et habituée déjà à ces opérations menées avec sa classe ou le conseil municipal des jeunes de la commune, “c’est important pour que les gens puissent aller à la plage sans qu’il y ait du sable sur la route”.”Dans quelques années, tu diras: cette dune, c’est moi qui l’ai travaillée”, glisse le maire (DVD) Patrice Davet à un petit garçon aux gants remplis d’épines vertes, une fois le trou rebouché.- “Gestion douce” -“Ces gamins sont très attachés à leurs plages, à leur nature. Ils se rappellent aussi les incendies d’il y a deux ans. On amplifie cet attachement en leur faisant faire des tâches environnementales. C’est notre avenir, nous voulons les éduquer dans ce sens”, met en avant l’élu.Au total 15 bennes, soit plus de 15.000 sapins, sont déversées chaque mois de janvier sur les plages de la commune. Ce modèle de “gestion douce” de l’érosion est déployé depuis une dizaine d’années sur les plages de sable du golfe de Gascogne (des Pyrénées-Atlantiques à la Vendée), ainsi que sur certains cordons dunaires dans le nord du pays (Manche et Pas-de-Calais).Selon les scientifiques de l’Observatoire de la côte de Nouvelle-Aquitaine, associant le BRGM et l’ONF, la dune recule de 1,7 à 2,5 mètres par an sur les plages de sable du Sud-Ouest.Le phénomène pourrait y menacer 6.000 logements, si rien n’est fait, d’ici 2050.

Près d’Arcachon, les sapins de Noël recyclés contre l’érosion des plages

En ce matin de janvier, sur une plage de la Teste-de-Buch près d’Arcachon (Gironde), près d’un millier de sapins de Noël flétris sont reconvertis en brise-vent pour contenir les avancées de l’océan.Chaque année, une équipe de l’Office national des forêts (ONF) encadre une dizaine d’enfants, âgés de 10 à 12 ans, pour entreposer ces résineux sur la dune entaillée par les vents.L’érosion côtière, un phénomène naturel de perte de sédiments, sous l’effet des vents, des vagues et des marées, fait reculer les côtes de plusieurs mètres par endroits sur le littoral sableux du pays.À la Teste-de-Buch, sur cette plage en contrebas de la forêt de pins brûlée lors des mégafeux de l’été 2022, la dune a ainsi reculé de 90 mètres ces dernières années.- “Brise-vent” -Les petits sapins, tirés depuis leur base avec entrain par les enfants équipés de gants de protection, vont agir comme des “brise-vent” et, grâce à leurs épines, empêcher le sable de s’envoler vers l’intérieur des terres, explique le technicien de l’ONF Mathieu Brugère.Recouverts au fil des mois, ces arbres morts “reboucheront” les trous du linéaire dunaire et leurs apports organiques nourriront les plantes sableuses – oyat, gourbet – mises en place par l’ONF pour “maintenir” le sable au sommet de la dune, précise le spécialiste.Au large, l’apparition de bancs de sable modifiant les courants a permis un léger “réengraissage” de la plage depuis deux ans. “On profite de ces moments de répit pour capitaliser le sable aux endroits nécessaires”, ajoute le technicien, avant de presser les enfants à entasser les sapins dans une brèche de la dune.Celle-ci a été creusée par le piétinement des vacanciers arrivant du parking, “entièrement recouvert de sable” durant l’automne car la dune ne le protège plus.Pour Karelle, 11 ans et habituée déjà à ces opérations menées avec sa classe ou le conseil municipal des jeunes de la commune, “c’est important pour que les gens puissent aller à la plage sans qu’il y ait du sable sur la route”.”Dans quelques années, tu diras: cette dune, c’est moi qui l’ai travaillée”, glisse le maire (DVD) Patrice Davet à un petit garçon aux gants remplis d’épines vertes, une fois le trou rebouché.- “Gestion douce” -“Ces gamins sont très attachés à leurs plages, à leur nature. Ils se rappellent aussi les incendies d’il y a deux ans. On amplifie cet attachement en leur faisant faire des tâches environnementales. C’est notre avenir, nous voulons les éduquer dans ce sens”, met en avant l’élu.Au total 15 bennes, soit plus de 15.000 sapins, sont déversées chaque mois de janvier sur les plages de la commune. Ce modèle de “gestion douce” de l’érosion est déployé depuis une dizaine d’années sur les plages de sable du golfe de Gascogne (des Pyrénées-Atlantiques à la Vendée), ainsi que sur certains cordons dunaires dans le nord du pays (Manche et Pas-de-Calais).Selon les scientifiques de l’Observatoire de la côte de Nouvelle-Aquitaine, associant le BRGM et l’ONF, la dune recule de 1,7 à 2,5 mètres par an sur les plages de sable du Sud-Ouest.Le phénomène pourrait y menacer 6.000 logements, si rien n’est fait, d’ici 2050.

Près d’Arcachon, les sapins de Noël recyclés contre l’érosion des plages

En ce matin de janvier, sur une plage de la Teste-de-Buch près d’Arcachon (Gironde), près d’un millier de sapins de Noël flétris sont reconvertis en brise-vent pour contenir les avancées de l’océan.Chaque année, une équipe de l’Office national des forêts (ONF) encadre une dizaine d’enfants, âgés de 10 à 12 ans, pour entreposer ces résineux sur la dune entaillée par les vents.L’érosion côtière, un phénomène naturel de perte de sédiments, sous l’effet des vents, des vagues et des marées, fait reculer les côtes de plusieurs mètres par endroits sur le littoral sableux du pays.À la Teste-de-Buch, sur cette plage en contrebas de la forêt de pins brûlée lors des mégafeux de l’été 2022, la dune a ainsi reculé de 90 mètres ces dernières années.- “Brise-vent” -Les petits sapins, tirés depuis leur base avec entrain par les enfants équipés de gants de protection, vont agir comme des “brise-vent” et, grâce à leurs épines, empêcher le sable de s’envoler vers l’intérieur des terres, explique le technicien de l’ONF Mathieu Brugère.Recouverts au fil des mois, ces arbres morts “reboucheront” les trous du linéaire dunaire et leurs apports organiques nourriront les plantes sableuses – oyat, gourbet – mises en place par l’ONF pour “maintenir” le sable au sommet de la dune, précise le spécialiste.Au large, l’apparition de bancs de sable modifiant les courants a permis un léger “réengraissage” de la plage depuis deux ans. “On profite de ces moments de répit pour capitaliser le sable aux endroits nécessaires”, ajoute le technicien, avant de presser les enfants à entasser les sapins dans une brèche de la dune.Celle-ci a été creusée par le piétinement des vacanciers arrivant du parking, “entièrement recouvert de sable” durant l’automne car la dune ne le protège plus.Pour Karelle, 11 ans et habituée déjà à ces opérations menées avec sa classe ou le conseil municipal des jeunes de la commune, “c’est important pour que les gens puissent aller à la plage sans qu’il y ait du sable sur la route”.”Dans quelques années, tu diras: cette dune, c’est moi qui l’ai travaillée”, glisse le maire (DVD) Patrice Davet à un petit garçon aux gants remplis d’épines vertes, une fois le trou rebouché.- “Gestion douce” -“Ces gamins sont très attachés à leurs plages, à leur nature. Ils se rappellent aussi les incendies d’il y a deux ans. On amplifie cet attachement en leur faisant faire des tâches environnementales. C’est notre avenir, nous voulons les éduquer dans ce sens”, met en avant l’élu.Au total 15 bennes, soit plus de 15.000 sapins, sont déversées chaque mois de janvier sur les plages de la commune. Ce modèle de “gestion douce” de l’érosion est déployé depuis une dizaine d’années sur les plages de sable du golfe de Gascogne (des Pyrénées-Atlantiques à la Vendée), ainsi que sur certains cordons dunaires dans le nord du pays (Manche et Pas-de-Calais).Selon les scientifiques de l’Observatoire de la côte de Nouvelle-Aquitaine, associant le BRGM et l’ONF, la dune recule de 1,7 à 2,5 mètres par an sur les plages de sable du Sud-Ouest.Le phénomène pourrait y menacer 6.000 logements, si rien n’est fait, d’ici 2050.

Des joueurs accusent Musk de mentir sur ses talents dans les jeux vidéo

La réputation autoproclamée d’Elon Musk en tant que “gamer” de haut niveau a été mise à mal vendredi, quand des amateurs de jeux vidéo se sont moqués de l’homme le plus riche du monde à la suite d’une performance désastreuse lors d’une partie diffusée en direct. L’affaire a éclaté après que le patron de Tesla et SpaceX s’est filmé la semaine dernière en train de jouer à “Path of Exile 2″, se vantant d’avoir l’un des personnages les mieux classés. Mais des joueurs chevronnés l’ont accusé de mentir sur son niveau, soulignant qu’il commettait des erreurs de débutant et ne semblait pas connaître les mécanismes de base du jeu.”On dirait un collégien qui fait un exposé sur un livre qu’il n’a jamais lu”, peut-on lire dans un commentaire sous une vidéo YouTube de la partie.D’autres amateurs estiment que le milliardaire a dû payer des joueurs pour que son avatar obtienne des scores élevés. Asmongold, streamer populaire sur la plateforme Twitch, a même mis Musk au défi de prouver qu’il avait atteint ce niveau lui-même.Ces quolibets et ce scepticisme n’ont pas été accueillis avec humour par le milliardaire. Elon Musk ne suit plus Asmongold sur X et le streamer a perdu sa coche bleue, marque des comptes authentifiés sur la plateforme, anciennement Twitter, que Musk a rachetée en 2022 pour 44 milliards de dollars.- “Ego fragile” -La querelle ne s’est pas arrêtée là: l’entrepreneur a contre-attaqué avec ses propres accusations.”Asmon se comporte comme un anti-conformiste +indépendant+ (…) mais en réalité, il doit demander la permission à son patron avant de pouvoir faire quoi que ce soit. Il n’est pas maître de lui-même”, a écrit Musk sur X.Un utilisateur a apposé une “note de la communauté” sous le message du dirigeant, précisant qu’Asmongold n’a pas de “patron”. Le système des “notes de la communauté”, alimenté par les usagers du service et instauré par Elon Musk, est censé permettre de lutter contre la désinformation.Surtout, la prise de bec publique a suscité une avalanche de commentaires qualifiant le magnat d'”homme-enfant” à l'”ego fragile”. De nombreux fans ont déclaré que le milliardaire avait perdu leur confiance.L’affaire abîme en effet l’image soigneusement cultivée d’un surhomme doté de compétences extraordinaires: M. Musk dirige plusieurs grandes entreprises, bombarde X de messages et excelle dans les jeux vidéo, tout en étant père de plusieurs enfants.Après s’être beaucoup investi dans la campagne de Donald Trump, il va en outre co-diriger une mission consultative au nouveau gouvernement pour réduire les dépenses de l’État. – Tuer les démons -“Path of Exile 2”, un jeu de rôle disponible en avant-première sur abonnement payant, est similaire à la série Diablo: il faut affronter des monstres, éviter des pièges et résoudre des énigmes. L’enjeu principal est de collecter des récompenses pour améliorer son avatar, conduisant les joueurs à répéter des tâches simples pour accumuler des objets, une pratique chronophage peu compatible avec les responsabilités du patron de multiples entreprises.La campagne principale de “Diablo IV” peut ainsi être terminée en environ 30 heures, mais la durée augmente considérablement avec les missions secondaires.Elon Musk parle souvent de jeux vidéo, affirmant être l’un des meilleurs joueurs au monde dans divers jeux, dont “Diablo IV”. Il a déclaré que cette activité l’obligeait à se “concentrer” et que “tuer les démons dans un jeu vidéo (calmait ses) démons” intérieurs. “Path of Exile 2” est réputé comme encore plus complexe et plus technique que “Diablo IV”, et la mauvaise performance du magnat dans sa partie en direct a conduit des internautes à remettre en question d’autres exploits supposés de l’entrepreneur.”En tant que joueur, vous êtes très fier de votre classement/niveau. Essayer de faire semblant alors qu’il est l’homme le plus riche du monde, c’est tout simplement absurde et inutile”, a écrit un utilisateur sur X. “Cela m’amène aussi à me demander, s’il est prêt à mentir à ce sujet, sur quoi d’autre il est prêt à mentir”. 

Gaza ceasefire to begin Sunday morning, after Israeli approval

A ceasefire in the Gaza war will begin Sunday morning at 0630 GMT, mediator Qatar said on Saturday after Israel’s cabinet voted to approve the truce and hostage-prisoner release deal.The exact time of the ceasefire’s start had been unclear, though Israel had said no Palestinian prisoners held by Israel would be freed before late Sunday afternoon.Qatar and the United States, which mediated the deal along with Egypt, had announced it on Wednesday and said it would take effect Sunday.Following that announcement, Israeli bombardment of the territory killed at least 113 people, Gaza’s civil defence rescue agency said on Friday, after Israel’s military reported hitting about 50 targets in 24 hours.On Saturday, AFP photos showed Palestinians in the southern city of Khan Yunis mourning four members of a family killed in another Israeli strike.Explosions were heard over Jerusalem Saturday morning after warning sirens blared and the military said a projectile had been launched from Yemen, whose Iran-backed rebels say they support the Palestinians.”As coordinated by the parties to the agreement and the mediators, the ceasefire in the Gaza Strip will begin at 8:30 am on Sunday, January 19, local time in Gaza,” Qatar’s foreign ministry spokesman Majed al-Ansari said on X.”We advise the inhabitants to take precaution, exercise the utmost caution, and wait for directions from official sources.”In more than 15 months of war between Hamas Palestinian militants and Israel, there has been only one previous truce, for one week, in November 2023. That deal also saw the release of hostages held by the militants in exchange for Palestinian prisoners.”The government has approved the hostage return plan,” the office of Prime Minister Benjamin Netanyahu said early Saturday after the cabinet held its vote. Netanyahu’s office said the deal “supports achieving the objectives of the war”.Israel’s justice ministry said 737 Palestinian prisoners and detainees will be freed as part of the first phase of the deal — none before 4:00 pm local time (1400 GMT) on Sunday. – Trump -Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, announcing the agreement on Wednesday, said an initial 42-day ceasefire would see 33 hostages released by militants in Gaza.The truce is to take effect on the eve of Donald Trump’s inauguration for a second term as United States president. Palestinian president Mahmud Abbas said the Palestinian Authority, which has partial administrative control in the Israeli-occupied West Bank, has completed preparations “to assume full responsibility in Gaza” after the war.Israel has no definitive stance on post-war governance beyond rejecting any role for both Hamas and the Palestinian Authority. Outgoing US Secretary of State Antony Blinken said Gaza should be under PA control.Even before the truce begins, displaced Gazans were preparing to return home.”I will go to kiss my land,” said Nasr al-Gharabli, who fled his home in Gaza City for a camp further south. “If I die on my land, it would be better than being here as a displaced person.”In Israel, there was joy but also anguish over the remaining hostages taken in the Hamas attack.Kfir Bibas, whose second birthday falls on Saturday, is the youngest captive.Hamas said in November 2023 that Kfir, his four-year-old brother Ariel and their mother Shiri had died in an air strike, but with the Israeli military yet to confirm their deaths, many are clinging to hope.Israel’s cabinet endorsement of the deal came despite eight ministers voting against it, including far-right ministers Itamar Ben Gvir and Bezalel Smotrich.Hamas’s armed wing warned that continued Israeli strikes risked the lives of hostages and could turn their “freedom… into a tragedy”.Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel triggered the war and resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.Of the 251 people taken hostage, 94 are still in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Israel’s retaliatory campaign has destroyed much of Gaza, killing 46,876 people, most of them civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the United Nations considers reliable.- Aid-starved -Mediators had worked for months to reach a deal but the efforts were fruitless until Trump’s inauguration neared.Brett McGurk, the pointman for outgoing President Joe Biden, was joined in the region by Trump envoy Steve Witkoff in an unusual pairing to finalise the agreement, US officials said.On Friday, Qatar’s Sheikh Mohammed said: “We seek a full implementation of the first phase, and for the second phase to be the final.”We are waiting for the Security Council to issue a binding resolution to implement the agreement.”Israeli authorities assume the 33 captives to be released in the first phase are alive, but Hamas has yet to confirm that.Also in the first phase, Israeli forces would withdraw from Gaza’s densely populated areas and allow displaced Palestinians to return “to their residences”, the Qatari prime minister said.An Israeli military official said reception points had been established at Kerem Shalom, Erez and Reim, where hostages would be joined by doctors and mental health specialists before being “transported via helicopter or vehicle” to hospitals in Israel.Israel “is then expected to release the first group of Palestinian prisoners, including several with high sentences”, a source said on condition of anonymity.During talks on Friday, negotiators agreed to form a joint operations room in Cairo to “ensure effective coordination” and compliance with the truce terms, Egyptian state-linked media reported.Biden said the second phase could bring a “permanent end to the war”.In aid-starved Gaza, humanitarian workers caution a monumental task lies ahead.On Friday, British lawmakers warned that Israeli legislation banning the UN agency for Palestinian refugees, UNRWA, threatens the truce deal. The ban on the main aid agency in Gaza is to take effect by the end of January.burs-it/jsa

Trump administration plans mass immigrant arrests next week: incoming official

US immigration authorities will carry out mass arrests of undocumented immigrants across the country on Tuesday, a top border official in the incoming administration of Donald Trump has said.The move would be among the first by Republican Trump, who returns to the White House on Monday, to uphold a campaign pledge to deport millions of undocumented immigrants from the United States.The remarks on Friday by Trump’s incoming “border czar” Tom Homan to Fox News came in response to reports in the Wall Street Journal and other US outlets that Trump’s new administration planned to carry out an “immigration raid” in Chicago beginning Tuesday.”There’s going to be a big raid across the country. Chicago is just one of many places,” said Homan, a former acting director of Immigration and Customs Enforcement (ICE) who oversaw a policy that separated migrant parents and children at the border under the first Trump administration.”On Tuesday, ICE is finally going to go out and do their job. We’re going to take the handcuffs off ICE and let them go arrest criminal aliens,” he said in the interview.”What we’re telling ICE, you’re going to enforce the immigration law without apology. You’re going to concentrate on the worst first, public safety threats first, but no one is off the table. If they’re in the country illegally, they got a problem,” Homan added.The Wall Street Journal reported that the “large-scale immigration raid” in Chicago was expected to start on Tuesday, a day after Trump’s inauguration, would “last all week” and would involve 100 to 200 ICE officers, citing four unnamed people familiar with the operation’s planning.Don Terry, a Chicago police spokesman, told the New York Times that the department would not “intervene or interfere with any other government agencies performing their duties.”But he said the department “does not document immigration status” and “will not share information with federal immigration authorities.”Midwestern Chicago is one of several Democrat-led US cities that have declared themselves “sanctuaries” for migrants — meaning they will not be arrested solely for not having legal immigrant status.A Trump representative did not immediately respond to a request for comment from AFP.