First group of white South Africans arrive in US for resettlement

A group of around 50 white South Africans arrived on Monday for resettlement in the United States after President Donald Trump granted them refugee status as victims of what he called a “genocide.”Trump essentially halted refugee arrivals after taking office, but is making an exception for the Afrikaners despite Pretoria’s insistence that they do not face persecution in their homeland.”Welcome to the land of the free,” Deputy Secretary of State Chris Landau said as he greeted the South Africans, several of whom were waving small American flags, at Dulles Airport in Virginia following their flight from Johannesburg.”We’re sending a clear message that the United States really rejects the egregious persecution of people on the basis of race in South Africa,” Landau said.Speaking at the White House shortly before the group’s arrival, Trump, who is expected to meet with South African leaders next week, said the Afrikaners were fleeing a “terrible situation” back home.Trump, whose tycoon ally Elon Musk was born in South Africa, said white farmers were being killed in the country and repeated an allegation of “genocide” that has been widely dismissed as absurd.”It’s a terrible situation taking place,” the president said. “So we’ve essentially extended citizenship to those people to escape from that violence and come here.”Those being resettled just “happen to be white, but whether they’re white or black makes no difference to me,” Trump said.South African President Cyril Ramaphosa dismissed claims Afrikaners were being persecuted and said he recently told Trump what he is being told about their situation “is not true.””A refugee is someone who has to leave their country out of fear of political persecution, religious persecution, or economic persecution,” Ramaphosa said. “And they don’t fit that bill.””We’re the only country on the continent where the colonizers came to stay and we have never driven them out of our country,” he added at a forum in Abidjan.South African Foreign Minister Ronald Lamola also scoffed at claims that white Afrikaners face persecution or are being targeted for murder.Most victims of killings in South Africa are young black men in urban areas, according to official data.”The crime that we have in South Africa affects everyone irrespective of race and gender,” Lamola said.- ‘Beyond absurd’ -Under eligibility guidelines published by the US embassy, applicants for US resettlement must either be of Afrikaner ethnicity or belong to a racial minority in South Africa.They  must also “be able to articulate a past experience of persecution or fear of future persecution.”Trump and Musk have accused South Africa’s government of targeting Afrikaners with a controversial land seizure law enacted this year.On Monday, Trump threatened to not attend an upcoming G20 summit in South Africa unless the “situation is taken care of.”America’s biggest trading partner in Africa is also under fire from Washington for leading a case at the International Court of Justice accusing US ally Israel of “genocidal” acts in its Gaza offensive, a claim Israel denies.Many have expressed bemusement that whites could be assigned victim status in South Africa.Prominent Afrikaner author Max du Preez said the resettlement was “beyond absurd.””This is about Trump and MAGA, not about us. It’s about their hatred for DEI,” he told AFP, referring to diversity, equity and inclusion programs that have become a favorite Trump target.”The people who have now fled have probably been motivated by financial considerations and/or an unwillingness to live in a post-apartheid society where whites no longer call the shots,” he said.Whites, who make up 7.3 percent of the population, generally enjoy a higher standard of living than the black majority. They still own two-thirds of farmland and on average earn three times as much as black South Africans.Mainly Afrikaner-led governments imposed the race-based apartheid system that denied black people political and economic rights until it was voted out in 1994.

Gaza confrontée à “un risque critique de famine”, selon le rapport IPC

La bande de Gaza est confrontée à “un risque critique de famine”, avec 22% de la population bientôt dans une situation “catastrophique”, après plus de deux mois de blocage de l’aide humanitaire, selon le rapport IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) publié lundi.Toute la population risque d’être d’ici septembre en situation de crise “ou pire” en terme d’insécurité alimentaire, et 470.000 personnes, soit 22% du total, en situation de “catastrophe”, indique ce rapport, fruit du travail d’ONG, institutions et agences de l’ONU spécialisées.”Après 19 mois de conflit, la bande de Gaza est toujours confrontée à un risque critique de famine. (…) Des produits indispensables à la survie des gens sont soit épuisés, soit devraient manquer dans les semaines à venir. Toute la population est confrontée à de hauts niveaux d’insécurité alimentaire aigüe, un-demi million faisant face à de l’inanition”, souligne le rapport de ce partenariat créé en 2004 pour évaluer la situation alimentaire dans les pays en crise.Pour la période du 1er avril au 10 mai, le consortium, qui classe le niveau d’insécurité alimentaire selon cinq niveaux, a classé 1,95 million de personnes (93% du total) en situation de “crise” (niveau 3) “ou pire”, dont 925.000 en niveau 4 (urgence) et 244.000 personnes en situation de catastrophe (niveau 5).”C’est une détérioration significative par rapport à la précédente analyse” publiée en octobre, note le rapport.- “Effondrement de l’agriculture” -“Avec l’expansion annoncée des opérations militaires à travers la bande de Gaza, l’impossibilité persistante pour les agences humanitaires d’accéder à des populations en grand besoin, une escalade anticipée des hostilités et les déplacements continus de populations, le risque de famine dans la bande de Gaza n’est pas juste possible – il est de plus en plus probable”, ajoute-t-il.Dans la foulée de cette publication, l’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a appelé à “la restauration immédiate de l’accès humanitaire et à la levée des blocus”, “face au risque imminent de famine, à l’effondrement quasi total de l’agriculture et à la possible apparition d’épidémies meurtrières”.L’aide humanitaire est essentielle aussi pour maintenir une production alimentaire minimale, notamment l’élevage (kits vétérinaires, aliments pour animaux…), dernière source accessible de lait, œufs et viande pour de nombreuses familles, souligne la FAO.En guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023, Israël bloque depuis le 2 mars l’entrée de toute aide à Gaza, et affirme qu’il n’y a pas de crise humanitaire sur le territoire. L’Etat a annoncé le 5 mai un plan de “conquête” prévoyant un déplacement interne de la population.”Des familles à Gaza ont faim alors que la nourriture attend à la frontière”, a souligné lundi la directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), Cindy McCain, pour qui “la communauté internationale doit agir urgemment pour permettre à l’aide de revenir à Gaza. Si nous attendons qu’une famine soit confirmée, il sera trop tard pour beaucoup de personnes”.

Les méharistes, sentinelles du désert mauritanien face au risque jihadiste

Kalachnikov en bandoulière, turban noir ceignant leur tête, ces soldats du désert perchés sur leur dromadaire évoqueraient presque une image historique si leur drone flambant neuf ne fendait l’air brûlant du Sahara dans le sud-est de la Mauritanie.On les appelle les méharistes. Une équipe de l’AFP a pu accompagner pendant deux jours ces cavaliers du désert, héritiers des unités créées sous la colonisation française. Ils ont retrouvé un rôle central dans la stratégie sécuritaire de ce pays d’Afrique de l’Ouest, voisin du Mali empêtré dans les violences jihadistes.Pour dompter l’immense territoire majoritairement désertique qui partage 2.200 km de frontière poreuse et mal définie avec le Mali, la Mauritanie a misé sur le rythme lent du dromadaire, là où les 4X4 s’enlisent dans le sable.Une stratégie qui semble payante: la Mauritanie n’a pas connu d’attaque jihadiste depuis 2011.Ce matin-là, une quinzaine de méharistes progressent entre les buissons épineux et les dunes, guidés par les instructions criées dans un talkie-walkie grésillant. L’exercice du jour: repérer au drone et appréhender un voleur de bétail.L’unité périclitait il y a encore quelques années, ne comptant qu’une cinquantaine d’hommes. Depuis 2019, elle a connu une renaissance, grâce à plusieurs millions d’euros alloués par l’Union européenne. Aujourd’hui, le Groupement nomade est fort d’environ 150 hommes et d’un cheptel de 400 dromadaires.Les méharistes sont reconnaissables à leur monture, un “chameau” comme ils disent, même s’il s’agit bien de dromadaires avec leur unique bosse.- “La voiture du Sahara” -Infatigables, pouvant tenir des jours sans boire ni manger, les dromadaires sont “la voiture du Sahara”, plaisante le lieutenant-colonel Ekar Sidi, commandant du Groupement nomade au sein de la Garde nationale. Du haut de sa monture, le colonel Moulaye el-Béchir, commandant des unités de la Garde nationale, vante “l’impression de liberté” que procure le dromadaire: “Pour nous, hommes du désert, il est vraiment indispensable. On l’utilise comme monture, pour son lait, sa viande”.”Le Groupement nomade peut être déployé dans les milieux très reculés ou difficiles d’accès pour assurer la présence de l’État”, poursuit-il.A plus d’un millier de kilomètres de la capitale Nouakchott, dans la région enclavée du Hodh El Chargui proche du Mali, les méharistes ont pour mission de collecter du renseignement.Les autorités mauritaniennes ont misé sur l’intégration des populations nomades qui se déplacent au gré de leurs troupeaux par-delà les frontières, terreau potentiel de recrutement jihadiste.Dans cette région, le camp de Mbera accueille environ 140.000 réfugiés maliens, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Ils seraient encore plus nombreux à vivre aux abords du camp, fuyant les jihadistes et les exactions de l’armée malienne et de mercenaires russes.”Il y a des intérêts géostratégiques clairs à maintenir la stabilité de la Mauritanie dans une région très instable”, explique un diplomate européen à propos du financement du Groupement nomade, mais aussi de projets de développement.- “Sécurité et développement” -“On a réalisé que pour lutter contre le terrorisme, il fallait que les populations soient connectées avec l’État. C’est comme ça qu’est apparu le terme +sécurité et développement+”, explique Peer de Jong, de l’entreprise française Thémiis, qui accompagne le développement du Groupement nomade.Thémiis est une entreprise française indépendante qui accompagne les États et les institutions dans leurs projets de sécurité, de défense et de développement.”En soignant les cheptels, en traquant les voleurs de bétail, en retrouvant les animaux égarés qu’on restitue à leur propriétaire, c’est ainsi que le lien de confiance s’est instauré”, souligne le colonel el-Béchir.Pour se fondre dans le décor, les méharistes sont recrutés parmi les Bédouins.Le brigadier-chef Mbeurik Massoud et ses quatre hommes viennent d’installer le campement pour la nuit. On sert l’immuable thé, un feu brûle et le désert retrouve une certaine fraîcheur.Depuis son intégration à la Garde en 1989, ce nomade patrouille la région: “Nous venons informer les populations de ce qui se passe au niveau de l’État. On les soigne et on leur donne des médicaments.”- “Qui contrôle l’eau contrôle le désert” – Des puits d’eau ont été construits à des points incontournables des routes de transhumance. L’objectif: sédentariser les populations nomades pour permettre une surveillance des passages. “Qui contrôle les points d’eau contrôle le désert”, résume le colonel el-Béchir.Pendant l’inspection d’un château d’eau en plein désert, Adama Diallo, ingénieur sur le projet, se félicite: “En 2017, il n’y avait même pas une case. Aujourd’hui, on trouve 50 à 60 familles. C’est un exploit.”Sur ces plateaux battus par les vents et le sable, où les températures peuvent atteindre les 50 degrés Celsius, les conditions de vie des Bédouins sont précaires. “Ici, c’est très loin des grands axes, on n’a pas de réseau, pas de voitures, pas de boutiques”, se lamente Boddeh Woul Cheikd, la cinquantaine, drapée d’un voile couvrant son visage.Dans ce village situé à des centaines de kilomètres des prochaines villes, un petit poste infirmier a été construit par le gouvernement il y a trois mois.La simple présence des méharistes et de projets de développement n’explique pas à elle seule le succès de la lutte contre le jihadisme. La République islamique opère une surveillance étroite de son territoire.La démarche mauritanienne semble toutefois intéresser d’autres pays sahéliens, comme le Tchad ou le Niger. Le colonel el-Béchir espère bientôt former d’autres unités méharistes de la sous-région et faire rayonner “l’expérience mauritanienne”.

Costumes de scène, partitions, correspondances: Line Renaud fait don de ses archives à l’Etat

Quarante tenues de scène, des milliers de partitions et photos, 100.000 lettres: à 96 ans, Line Renaud a fait don lundi à l’Etat de ses archives artistiques et personnelles, ainsi que de celles de son mari, le compositeur Loulou Gasté décédé en 1995.Lors d’une cérémonie organisée au ministère de la Culture en présence de Brigitte Macron, la chanteuse et comédienne a remis à Rachida Dati une lettre de don de ses archives, dont ses agendas passant en revue 80 ans de scène et remises prochainement aux Archives nationales. Il s’agit d'”une première pour un ensemble aussi complet pour une artiste”, selon Yann Potin, conservateur en chef chargé de l’enrichissement des fonds.Parmi les partitions: celle de “Ma Cabane au Canada” de Loulou Gasté, l’un des grands succès de Line Renaud en 1949. Les tenues de scène rejoindront le Centre national du costume et de la scène de Moulins (Allier).Line Renaud a également fait don de sa correspondance privée avec ses fans mais aussi avec des malades du sida et leurs familles, qui la remercient pour son engagement contre la maladie. Elle avait été à l’initiative en 1987 de l’Association des artistes contre le sida, première ébauche en France d’une mobilisation médiatique contre le VIH.”Toute votre vie est une histoire de dons et de générosité. (…) Ce don, aujourd’hui, c’est le don d’un patrimoine qui, à lui tout seul, nous plonge dans l’histoire de la chanson, du film musical, de la danse, du music-hall, du théâtre, de la télévision et, bien sûr, du cinéma”, a souligné Rachida Dati, en présence de la garde rapprochée de Line Renaud: Muriel Robin, Dany Boon et son attachée de presse Nicole Sonneville. “Merci chère Line Renaud pour cette vie de dons, pour vos archives, pour ces témoignages de la carrière d’une artiste qui fait désormais partie et pour toujours de notre patrimoine national”, a ajouté la ministre de la Culture.”Ces archives que je vous confie ne sont pas seulement les miennes. Elles sont la chronique d’une époque, la parole souvent bouleversante de tant de personnes, célèbres mais aussi anonymes. (…) En prenant soin de ma mémoire, vous m’offrez une grande paix. Le jour venu, je partirai le plus tranquille possible”, a confié Line Renaud, la voix brisée par l’émotion.La chanteuse et actrice, membre d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, a aussi rappelé que “son combat, aujourd’hui, c’est la fin de vie”: “Mourir, d’accord, mais pas souffrir, c’est insupportable. Je l’ai vraiment vécu avec ma famille. Donc, il faut changer ça pour qu’on puisse mourir dans la paix. Plus tranquillement, plus serein”.

Hamas frees US-Israeli hostage

The armed wing of Palestinian militant group Hamas handed over a US-Israeli hostage held in Gaza since October 2023 on Monday, ahead of a regional visit by US President Donald Trump.”The (Ezzedine) Al-Qassam Brigades have just released the Zionist soldier and American citizen Edan Alexander, following contacts with the US administration, as part of the efforts undertaken by mediators to achieve a ceasefire,” Hamas said in a statement.Israel’s military said he was back inside Israel to be “reunited with his family”.Flag-waving crowds gathered to greet the convoy carrying Alexander, and in Tenafly, New Jersey, where he grew up, large crowds celebrated his release.Close friends and family chanted his name and applauded at the news that Alexander had been freed, footage released by the Hostages and Missing Families Forum showed.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu hailed Alexander’s return, adding: “The Government of Israel is committed to the return of all hostages and missing persons — both the living and the fallen.”He credited “political pressure” from Trump and “our military pressure” for the release.The Forum in a statement urged Netanyahu to say he was “ready to negotiate a comprehensive agreement” to bring home all the hostages.Meirav Etrogbar, 52, a volunteer at the Forum, told AFP: “They should stop the war and bring all the hostages back home in a deal, not military pressure.”Alexander’s release comes a day after Hamas revealed it was engaged in direct talks with Washington towards a Gaza ceasefire.”We affirm that serious and responsible negotiations yield results in the release of prisoners, while the continuation of aggression prolongs their suffering and may kill them,” a Hamas statement said.”We urge President Trump’s administration to continue its efforts to end this brutal war.” Alexander was the last living hostage in Gaza with American citizenship. His release came with Trump heading for Saudi Arabia on the first leg of a regional tour.On Monday, Netanyahu thanked Trump “for his assistance in the release”, and also said he had instructed a negotiating team to head to Qatar on Tuesday to discuss the further release of hostages.Netanyahu earlier said “Israel has not committed to a ceasefire of any kind or the release of terrorists but only to a safe corridor that will allow for the release of Edan”.Negotiations for a possible deal to secure the release of all hostages would continue “under fire, during preparations for an intensification of the fighting”, he added.Meanwhile, the UN- and NGO-backed Integrated Food Security Phase Classification (IPC) warned Monday that Gaza was at “critical risk of famine”, with 22 percent of the population facing an imminent humanitarian “catastrophe” after more than two months of a total aid blockade by Israel.- ‘Opportunity to breathe’ -Ahead of Alexander’s release, a Hamas source said that mediators informed the group that Israel would halt military operations for the handover of the 21-year-old soldier.The pause offered a much-needed respite for residents of the war-battered territory.Somaya Abu Al-Kas, 34, who had been displaced to the southern city of Khan Yunis, said that “calm settled over Gaza, there was no shelling, and no nearby aircraft, which is very rare”.But Um Mohammed Zomlot, 50, also displaced in Khan Yunis, said: “Everyone is afraid that the shelling might resume suddenly after the prisoner is released.”Gaza’s civil defence agency earlier reported at least 10 killed in an overnight Israeli strike on a school housing displaced people.- ‘Good faith gesture’ -After Hamas announced Sunday it would release Alexander, Trump hailed the “monumental news” in a post on social media, describing it as a “good faith gesture”.”Hopefully this is the first of those final steps necessary to end this brutal conflict,” he added.Egypt and Qatar, which along with the United States have mediated talks between Hamas and Israel, called it “an encouraging step toward a return to the negotiating table” in a joint statement.Of the 251 hostages seized during Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, 57 are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Israel ended a two-month ceasefire on March 18, ramping up its bombardment of the territory.Earlier this month, Israel’s government approved plans to expand its Gaza offensive, with officials talking of retaining a long-term presence there.Hamas’s 2023 attack on southern Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.The health ministry in Hamas-run Gaza said Monday at least 2,749 people have been killed since Israel resumed its campaign, bringing the overall death toll since the war broke out to 52,862.burs-fec-acc/srm/dcp

Au procès Kardashian, le réceptionniste et “la femme du rappeur”

Il est la victime oubliée du braquage spectaculaire de Kim Kardashian. A la veille de l’audition de la superstar américaine, la cour a entendu lundi le réceptionniste de l’hôtel qui a conduit les malfaiteurs jusqu’à “la femme du rappeur”.En 2016, Abderrahmane Ouatiki, trench clair, barbe poivre et sel, mèche tombante sur le font, travaille depuis six ans comme veilleur de nuit au discret hôtel de luxe No address pour financer ses études à Paris. Il prépare un “doctorat sur la sémiotique du discours extrémiste”, explique à la barre l’Algérien de 48 ans de sa voix traînante.Depuis le début du procès, ses avocats se démènent pour rappeler que lui aussi est victime – d’autant qu’il a un temps été considéré comme “la taupe” par les enquêteurs.Ce 2 octobre 2016, Kim Kardashian, “pas le genre de cliente qui échange”, enchainait depuis quelques jours les défilés parisiens de la Fashion Week.L’ambiance à l’hôtel en ces périodes est particulière, explique-t-il. “Il y a beaucoup de monde, de va-et-vient, d’imprévisible, des fêtes qui peuvent tomber d’un instant à l’autre”.Mais la sécurité n’est pas la priorité. On rentre comme dans “un moulin” et la serrure de la porte cochère donnant sur la rue est cassée “depuis une semaine” mais personne n’a daigné la réparer. Quand il voit trois hommes habillés en policier apparaître derrière la porte vitrée de l’hôtel vers 3H00 du matin, il ne se méfie pas plus que ça. En quelques secondes pourtant ils le poussent à l’intérieur, à genoux, un pistolet sous le nez, “genre: c’est pas du factice, fais attention à pas faire le con!”, explique l’homme à la barre. Et puis : “La femme du rappeur, elle est où?”.”Vous saviez qui c’était ?”. “Bien sûr”.- “Argent, argent” -Ensuite, c’est un grand moment de “flottement”. Les malfaiteurs (qui attendent en fait deux autres complices devant monter la garde) demandent si Kim Kardashian est seule, combien elle a de gardes du corps, si c’est vraiment sûr que les caméras de surveillance n’enregistrent rien… “Ils ne savaient pas quoi faire”, estime le réceptionniste.Toujours menacé, il mène “le petit” et “le gentil” (“par opposition”, précise-t-il) au premier étage pendant que les autres font le guet en bas. Dans l’appartement ils entendent des “Hello ?, hello ?” depuis la chambre de Kim Kardashian, qui croit entendre sa soeur rentrer de boîte de nuit.”Et là, le petit décide de rentrer”. Le président le coupe. “Je me trompe ou à chaque fois que vous dites +le petit+ vous désignez Aomar Ait Khedache?” – le cerveau présumé, assis juste à sa gauche sur le banc des accusés. “Parce que je le reconnais”, assure le réceptionniste, qui avait été moins catégorique à l’époque.Dans la chambre, “le petit” hurle sur Kim Kardashian, il réclame “argent, argent, argent”. Kim Kardashian hurle en retour, elle est “terrifiée, terrorisée, sincèrement elle était dans un état hystérique”, décrit-il.Il s’interpose pour essayer de calmer le jeu. “Dites-lui de se taire”, demandent les malfaiteurs. “Shut up”, lance le réceptionniste à Kim Kardashian. Sa mémoire, parfois, semble lui faire défaut: il a oublié, par exemple, que les braqueurs avaient crié “ring, ring” pour réclamer sa bague de fiançailles à 3,5 millions d’euros à la star, comme elle l’a elle-même raconté.Mais se rappelle du regard satisfait du “petit” quand elle lui a tendu l’énorme caillou, avant qu’il ne la fourre dans sa poche. Les malfrats avaient aussi vidé dans leurs sacs à dos un coffret Louis Vuitton rempli de diamants et colliers. Valeur totale du butin: 9 millions d’euros.C’est l’appel du garde du corps de Kim Kardashian, prévenu par la styliste cachée au rez-de-chaussée, qui mettra les braqueurs en fuite. Kim Kardashian est ligotée, bâillonnée, “traînée” dans la salle de bain. Le réceptionniste est lui laissé, pieds et poings liés, dans la cage d’escalier.”Vous pensez qu’à ce moment là, elle a pensé mourir ?”, demande le président.”Ah oui”, assure le réceptionniste. “Et vous ?”. Aussi, confirme-t-il.La cour entendra la styliste Simone Bretter mardi matin, puis Kim Kardashian l’après-midi.

UN says found 225 arms caches since Israel-Hezbollah truce

The UN peacekeeping force in Lebanon said Monday that since a ceasefire between Israel and Hezbollah it had uncovered more than 225 weapons caches in the south and referred them to the army.Hezbollah chief Naim Qassem urged Lebanon’s government and the international community to act “more effectively” to make Israel comply with the November truce, which largely ended more than a year of hostilities between Israel and the Iran-backed group, including two months of all-out war.Under the deal, Hezbollah was to withdraw its fighters north of Lebanon’s Litani River and Israel was to pull all its forces from south Lebanon, however it has kept troops in five areas it deems “strategic”.The Lebanese army has been deploying in the area as Israeli forces have withdrawn and has been dismantling Hezbollah infrastructure there.Since the November 27 truce began, “peacekeepers have found over 225 weapons caches and referred them” to the Lebanese army, the UN Interim Force in Lebanon said in a statement.UNIFIL also has a seat on the ceasefire monitoring committee, alongside truce sponsors France and the United States, and the Israeli and Lebanese governments.”With UNIFIL support”, Lebanon’s army has “redeployed to more than 120 permanent positions south of the Litani”, the peacekeeping force said.”Full (army) deployment is hindered by the presence of Israeli forces in Lebanese territory,” it added.Israel’s military still carries out regular strikes in Lebanon, saying it is targeting Hezbollah operatives and infrastructure.The ceasefire deal was based on a UN Security Council resolution that says Lebanese troops and UN peacekeepers should be the only forces in south Lebanon, and that calls for the disarmament of all non-state groups.- ‘Playing with fire’ -Hezbollah’s chief said on Monday that Lebanon and Hezbollah had fulfilled their commitments under the ceasefire, and the army has deployed in south Lebanon, “while Israel has not withdrawn, has not stopped its attacks”.In a televised speech, Qassem said that “Israel wants to end the resistance”, referring to Hezbollah.Israel “thinks that continuing its pressure and aggression could lead to the political end of the resistance”, he said, adding: “This will not happen.”After heavy Israeli strikes in the Nabatiyeh area of south Lebanon last week, Qassem said Israel was “playing with fire”.He urged the Lebanese state and ceasefire sponsors Paris and Washington to act “more effectively” and to let Israel and its backers “know that we will not submit to threats and pressure”.He also called for swift efforts towards reconstruction.President Joseph Aoun said last month the Lebanese army was now deployed in more than 85 percent of the south and that the sole obstacle to full control across the frontier area was “Israel’s occupation of five border positions”.Lebanese authorities have vowed to implement a state monopoly on bearing arms, though Aoun has said disarming Hezbollah is a “delicate” matter that requires dialogue.Hezbollah, long a dominant force in Lebanon, was heavily weakened in its latest war with Israel.