Albanie: vers un quatrième mandat pour Edi Rama selon des résultats partiels

Le Premier ministre socialiste sortant Edi Rama semblait lundi en passe de remporter un quatrième mandat à la tête du gouvernement albanais, selon de premiers résultats officiels partiels qui placent son parti devant celui de son rival historique, l’ex président Sali Berisha.L’élection était scrutée de près par l’Union européenne et considérée comme un test de la maturité démocratique de ce pays des Balkans, de loin le plus europhile de la région, sous le joug pendant des décennies d’une des dictatures les plus fermées au monde. Le scrutin, qui a enregistré un taux de participation de 42,16% –contre 46,3 % en 2021–, “s’est déroulé conformément aux normes et aux standards”, a indiqué dimanche soir, Ilirjan Celibashi, responsable de la Commission centrale électorale, appelant au “calme” à la “retenue pendant le dépouillement qui sera un processus transparent et surveillé”. Pour la première fois la diaspora a pu voter, par voie postale.Après le dépouillement de plus de 40% des bulletins, les socialistes du Premier ministre sortant obtiennent 52,6%, contre 34,1% pour le principal bloc rival, l’Alliance la “Great Albania” menée par Sali Berisha, selon les données transmises en temps réel par la Commission centrale électorale (CEC).D’après les projections de voix, les socialistes pourraient obtenir plus de sièges qu’en 2021 – ils avaient alors remporté 74 sièges, et les démocrates 59.Une quarantaine de partis étaient en lice dimanche, avec à la clé 140 sièges à l’assemblée pour un mandat de quatre ans. Les petits partis n’ont pas dépassé la barre des 4% de voix exprimées, selon les résultats provisoires lundi après-midi.Lundi lors d’une conférence de presse, Sali Berisha a “appelé les commissionnaires de l’opposition à rester vigilants et à compter chaque voix”. Il a également lancé des accusations de fraudes  mais n’a pas indiqué avoir saisi la commission. De son côté, le parquet spécial contre le crime organisé et la corruption a déclaré lundi avoir ouvert des enquêtes concernant 39 cas supposés de corruption active et passive pendant le scrutin.Pour tout commentaire, Edi Rama a publié dans la matinée une photo prise depuis la fenêtre du parti socialiste toute imprégnée de violet, symbole de son parti, avec ce commentaire: “Quelle aube ce matin”.

Lidl : appel à la grève illimitée en France à partir de jeudi

Plusieurs syndicats ont appelé lundi les salariés du distributeur Lidl à faire grève quatre jours par semaine à compter de jeudi, sans limite dans le temps, pour demander des “conditions de travail décentes”. Dans un tract, l’intersyndicale (CFDT, CGT, CFTC et FO) invite les salariés du distributeur Lidl à faire grève “tous les jeudis, vendredis, samedis et dimanches” pour dénoncer une “augmentation exponentielle de la charge de travail” qui “ruine (leur) santé” et “contre l’obligation du travail le dimanche et les jours fériés”.Ces organisations syndicales dénoncent aussi “une baisse massive des effectifs”. Lidl compte quelque 46.000 salariés dans 1.600 magasins en France. L’Unsa, premier syndicat du groupe, n’est pas signataire de ce tract appelant à une grève perlée. Début février, la CFDT, la CGT, la CFTC, FO, ainsi que la CFE-CGC avaient appelé à la grève pour des motifs semblables et pour demander une augmentation des salaires. Assez suivie, elle avait été suspendue au bout de quatre jours. Le discounter d’origine allemande connaît un début d’année chahuté, entre contexte social tendu et l’annonce fin janvier du départ surprise de sa principale figure médiatique en France, son vice-président Michel Biero.

US, China agree to slash tariffs as Trump says to speak with Xi soon

The United States and China announced Monday an agreement to drastically reduce tit-for-tat tariffs for 90 days, an outcome President Donald Trump dubbed a “total reset” as he said a call with counterpart Xi Jinping could soon follow.After the first talks between Washington and Beijing since Trump launched his trade war, the world’s two biggest economies agreed in a joint statement to bring their triple-digit tariffs down to two figures and continue negotiations.The announcement sent financial markets soaring after weeks of turmoil over tariff fears, with major Wall Street indexes surging.”Yesterday we achieved a total reset with China after productive talks in Geneva,” Trump said. “I’ll speak to President Xi, maybe at the end of the week.”US Treasury Secretary Scott Bessent described weekend discussions with Chinese Vice Premier He Lifeng and international trade representative Li Chenggang as “productive” and “robust” with both sides anticipated to meet again soon.”Both sides showed a great respect,” Bessent told reporters.Trump’s fresh duties on many imports from China came up to 145 percent this year, compared to 10 percent for other countries in a global tariff blitz launched last month.Beijing hit back with duties of 125 percent on US goods.The United States agreed to lower its tariffs on Chinese goods to 30 percent while China will reduce its own to 10 percent.Bessent told CNBC Monday that he expects United States and Chinese representatives to meet again in the coming weeks to work out “a more fulsome agreement.”While Washington does not want broad decoupling from China, it seeks “decoupling for strategic necessities” that the country had trouble obtaining during the Covid-19 pandemic, Bessent said.He added to CNBC that the purpose of the 90-day pause was also to see what the United States could do about non-tariff barriers weighing on US firms. China hailed the “substantial progress” made at the talks, held at the discreet villa residence of Switzerland’s ambassador to the United Nations in Geneva.This move “is in the interest of the two countries and the common interest of the world,” the Chinese commerce ministry said, adding that it hoped Washington would keep working with Beijing “to correct the wrong practice of unilateral tariff rises.”- Fentanyl ‘cooperation’ -The US additional tariff rate remains higher than China’s because it includes a 20 percent levy over Trump’s complaints about Chinese exports of chemicals used to make fentanyl, US Trade Representative Jamieson Greer told reporters.”Those remain unchanged for now,” he said. But “both the Chinese and United States agreed to work constructively together on fentanyl and there is a positive path forward there as well.”In a joint statement, the two sides agreed to “establish a mechanism to continue discussions about economic and trade relations.””I think we leave with a very good mechanism to avoid the unfortunate escalations,” Bessent said, noting that the tariffs had essentially created a trade “embargo” between the two superpowers.”The nature of what has happened since April 2 could have been avoided if we had had this kind of mechanism in place,” he added.China’s commerce ministry said both parties “will conduct rolling consultations on a regular or ad hoc basis in China, the US or agreed third countries.”- ‘No guarantee’ -A suspension of higher tariffs marks “substantial de-escalation,” said Capital Economics chief Asia economist Mark Williams in a note.But “there is no guarantee that the 90-day truce will give way to a lasting ceasefire,” he warned. Washington has higher levies on China than on other countries and appears to be seeking to rally others towards introducing restrictions on trade with China, he said.Zhiwei Zhang, president and chief economist at Pinpoint Asset Management, believes the outcome of the weekend meeting was a “success” for Beijing.”China took a tough stance on the US threat of high tariffs and eventually managed to get the tariffs down significantly without making concessions,” he said.Trump’s tariffs and high rates targeting China have rocked financial markets, raising fears the levies would rekindle inflation and cause a global economic downturn.The Geneva meeting came days after Trump unveiled a trade agreement with Britain, the first with any country since his new duties on both friend and foe.burs-nl-bys/des

Cannes se prépare, à la veille d’un festival marqué par les tensions mondiales

Cannes se met sur son 31 lundi dans l’attente des plus grandes stars du cinéma mondial, de Juliette Binoche à Robert de Niro, attendus sur la Croisette à la veille du 78e festival international du film qui ouvre dans un monde sous tension.”Cannes, c’est un cinéma souvent politique, souvent social, sociétal, un cinéma citoyen”, a estimé l’acteur et humoriste français Laurent Lafitte, à la veille de la cérémonie d’ouverture qu’il anime pour la deuxième fois.”On peut parler un peu du monde sans être trop sentencieux ni donneur de leçons, c’est le bon endroit en tout cas”, a-t-il ajouté, lors d’un point de presse à Cannes, promettant “d’injecter un peu d’humour” dans la soirée.De l’humour mais aussi beaucoup de glamour, sur une Croisette qui s’apprête, comme chaque année, à voir défiler les plus grandes stars. Parmi les premiers arrivés figurent les membres du jury, dont la présidente Juliette Binoche, actrice française à l’aura internationale et personnalité engagée. A ses côtés, sont attendues l’actrice américaine Halle Berry ou la romancière franco-marocaine Leïla Slimani.- Gaza et Ukraine -Environ 40.000 festivaliers accrédités, venus de 160 pays, ont aussi commencé à rallier la Côte d’Azur et les hôtels et palaces de la Croisette.Le délégué général Thierry Frémaux, chef d’orchestre d’un événement suivi par quelque 4.000 journalistes, donne une première conférence de presse dans l’après-midi.L’occasion de donner le ton d’une édition qui s’ouvre dans un monde traversé par les guerres et la montée des régimes autoritaires.Les dirigeants du festival ne devraient pas manquer de rappeler avoir dédié la journée d’ouverture à l’Ukraine, avec la projection de trois documentaires.”Cette programmation vient rappeler l’engagement du Festival de Cannes et sa capacité à raconter grâce aux œuvres de cinéma les enjeux du monde, qui sont ceux de notre avenir”, ont-ils souligné.Le président américain Donald Trump, qui a plongé l’industrie du cinéma dans l’expectative en menaçant d’instaurer des droits de douane de 100% sur les films étrangers, ou la guerre à Gaza seront également dans les esprits.M. Frémaux pourrait aussi être interrogé sur la lutte contre les discriminations liées au genre et les violences sexistes et sexuelles: des parlementaires français, qui feront le déplacement pendant l’événement, ont appelé le festival à faire évoluer les mentalités mi-avril.Hasard du calendrier, la cérémonie d’ouverture se tiendra quelques heures après le délibéré très attendu du procès à Paris de Gérard Depardieu pour des agressions sexuelles lors d’un tournage.- Palme à De Niro -La grande fête du cinéma débutera mardi, avec la remise d’une Palme d’or d’honneur à Robert De Niro, 81 ans. Star française de la musique, Mylène Farmer montera aussi sur scène pour une surprise, peut-être un titre inédit.Une autre chanteuse française, Juliette Armanet, sera la vedette du film d’ouverture, “Partir un jour”, un premier long-métrage qui sort en même temps en salles. Suivront plus d’une centaine de films.Vingt-deux sont en lice pour la Palme d’or, dont “Jeunes mères” des frères Dardenne, rois belges du cinéma social déjà double-palmés, et “Alpha” de la Française Julia Ducournau, une des sept réalisatrices en compétition, qui espère un deuxième titre après celui obtenu pour le très gore “Titane”.Du côté des nouveaux venus, le Chinois Bi Gan, l’Américain Ari Aster et la Française Hafsia Herzi, tous trois dans la trentaine, feront leurs premiers pas en compétition.Le plus grand événement annuel du 7e art se tient jusqu’au 24 mai, date de la remise de la Palme d’or qui succédera à “Anora” de l’Américain Sean Baker.

Turquie: le PKK annonce sa dissolution et la fin de la lutte armée

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé lundi sa dissolution et la fin de plus de quatre décennies d’une lutte armée contre l’Etat turc qui a fait plus de 40.000 morts.Dans un communiqué cité par l’agence prokurde ANF, le PKK considère qu’il a accompli sa “mission historique” et que grâce aux armes la question kurde est parvenue “à un point où elle peut désormais être résolue par une politique démocratique”.Il confirme que le 12e Congrès du parti, tenu la semaine passée dans les montagnes du nord de l’Irak, “a décidé de dissoudre la structure organisationnelle du PKK et de mettre fin à la voie de la lutte armée”, répondant ainsi à l’appel de son chef historique et fondateur, Abdullah Öcalan, lancé le 27 février.A Diyarbakir, la grande ville à majorité kurde du sud-est, la nouvelle a été accueillie avec une satisfaction sans joie excessive, par une population lasse de la violence et des faux espoirs.Abdulhakim Doganer, commerçant de 49 ans dans le centre-ville, dit avoir “vu le bonheur sur les visages”: “Avec la permission de Dieu, ça continuera. Nous, le peuple kurde, n’avons jamais vraiment été partisans de la guerre” assure-t-il.”Nous voulons que ce processus continue.il ne doit pas rester inachevé. Ils ne doivent pas tromper les gens comme les fois précédentes” reprend, méfiant, Fahri Savas, ouvrier de 60 ans. “Ils ne doivent pas tromper les Kurdes” ajoute-t-il à propos du gouvernement.Le président Recep Tayyip Erdogan n’avait pas commenté l’annonce du PKK en fin d’après-midi, mais son ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a salué “une étape historique et encourageante” pour “la paix et la stabilité”, .Le parti au pouvoir, l’AKP, a salué “une étape importante vers l’objectif d’une Turquie débarrassée du terrorisme”, qui doit “être mise en pratique et réalisée dans toutes ses dimensions”, a insisté Ömer Çelik, le porte-parole du parti, sans en préciser les modalités.- “Responsabilité face à l’Histoire” -Dans son communiqué, le PKK souligne que sa dissolution “fournit une base solide pour une paix durable et une solution démocratique” et en appelle au Parlement turc.”À ce stade, il est important que la Grande Assemblée (…) joue son rôle avec responsabilité face à l’Histoire”, indique-t-il.”Ce n’est pas la fin, c’est un nouveau départ”, a jugé Duran Kalkan, membre du comité exécutif du PKK, pendant le congrès extraordinaire du parti armé, selon l’agence prokurde Mezopotamya.Selahattin Demirtas, leader politique kurde emprisonné depuis 2016, a salué lundi une “étape historique” qui pourrait selon des observateurs conduire à sa libération et celles d’autres prisonniers kurdes.L’autodissolution du PKK est l’aboutissement d’un processus initié à l’automne par le principal allié du président Recep Tayyip Erdogan, le nationaliste Devlet Bahçeli qui a tendu la main à M. Öcalan et lancé une médiation via le parti prokurde DEM.Pour le DEM, “la porte vers une solution politique au problème kurde est désormais grande ouverte”.M. Bahçeli a lui dit espérer que “la page sanglante écrite (par le PKK) depuis 47 ans soit refermée pour ne plus jamais être rouverte”.Le PKK avait répondu favorablement le 1er mars à l’appel de son chef historique, annonçant un cessez-le-feu immédiat avec les forces turques. Mais il avait ensuite fait valoir les difficultés de réunir son congrès alors que l’aviation turque continuait de bombarder ses positions.”Apo” (oncle, en kurde), comme l’appellent ses partisans, est détenu à l’isolement depuis 26 ans. Il s’est adressé au congrès de son parti par liaison satellite, ont rapporté les médias kurdes.A 76 ans il est peu probable qu’il quitte l’île-prison d’Imrali, au large d’Istanbul, mais il devrait a minima voir son régime carcéral assoupli, selon la plupart des observateurs.- “Opportunité historique” -Après avoir salué fin février une “opportunité historique” de paix à la suite de l’appel de M. Öcalan, le président Erdogan avait juré de poursuivre les opérations contre le PKK “si (ses) promesses n’étaient pas tenues”.Resté en retrait pendant toute la durée du processus, le chef de l’Etat a laissé son allié Devlet Bahçeli en première ligne.Mais pour Gönül Tol, directrice du programme Turquie au Middle East Institute, jointe par l’AFP, “le principal moteur (de ce processus) a toujours été la consolidation du pouvoir d’Erdogan”.Selon elle, le chef de l’Etat pourra ainsi se présentera aux élections de 2028 renforcé face à une opposition divisée.La chercheuse rappelle que la population kurde ne s’est pas jointe aux manifestations de l’opposition en mars pour dénoncer l’arrestation du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, pas plus qu’au rassemblement de son parti, le CHP, samedi à Van (est), ville à forte population kurde.Pour elle, “le manque de participation kurde à ce rassemblement montre que la stratégie d’Erdogan, qui consiste à diviser pour mieux régner, fonctionne”. Le ministre des Affaires étrangères syrien, Assaad al-Chaibani, a félicité la Turquie pour ce “moment charnière” pour sa sécurité et celle de la région, à l’unisson du président de la région autonome du Kurdistan irakien, Nechirvan Barzani, qui a lui aussi estimé que la dissolution du PKK renforcera la stabilité régionale.Les populations kurdes sont présentes dans ces deux pays, ainsi qu’en Iran. Selon certaines estimations, la population kurde représente 20% des 85 millions d’habitants de la Turquie.

Israel urges ICC to drop arrest warrants against PM

Israel has asked the International Criminal Court to dismiss its arrest warrants against Prime Minister Benjamin Netanyahu and former defence minister Yoav Gallant while ICC judges reconsider complex jurisdictional questions.In a 14-page document dated May 9 but posted on the ICC website on Monday, Israel argued the warrants issued in November were null and void while judges weigh a previous Israeli challenge to the ICC’s jurisdiction in the case.In a ruling that made headlines around the world, the ICC found “reasonable grounds” to believe Netanyahu and Gallant bore “criminal responsibility” for war crimes and crimes against humanity related to the war in Gaza.The court also issued a war crimes warrant against top Hamas commander Mohammed Deif over the October 7 attacks that sparked the conflict. The case against Deif was dropped in February after his death.Israel, not one of the ICC’s 125 members, challenged the court’s jurisdiction but judges on the ICC’s “Pre-Trial Chamber” dismissed the bid and issued the arrest warrants.But last month, the ICC’s Appeals Chamber ruled the Pre-Trial Chamber was wrong to dismiss the challenge and ordered it to look again in detail at Israel’s arguments.Israel says now that the arrest warrants should not stay in place while this complex and lengthy process is ongoing.”Unless and until the Pre-Trial Chamber has ruled on the substance of the jurisdiction challenge… the prerequisite jurisdictional finding does not exist,” Israel argued.”It follows that the arrest warrants issued on 21 November 2024 must be withdrawn or vacated pending the Pre-Trial Chamber’s determination of Israel’s jurisdictional challenge.”Israel and its allies reacted furiously to the warrants issued on November 21, Netanyahu describing it as an “anti-Semitic decision” and then US president Joe Biden slamming it as “outrageous.”Technically, any member of the ICC is required to arrest Netanyahu if he travels there, although the court has no independent power to enforce warrants.Israel argued in its submission that Netanyahu could theoretically be arrested while the court was still weighing whether it had jurisdiction in the case.”Depriving persons of their liberty on the basis of an arrest warrant issued in the absence of the necessary legal pre-conditions is an egregious violation of fundamental human rights and of the rule of law,” Israel argued.Allowing the warrants to stay in place during the deliberations “is unlawful and undermines the legitimacy of the court,” said Israel.

Israel urges ICC to drop arrest warrants against PM

Israel has asked the International Criminal Court to dismiss its arrest warrants against Prime Minister Benjamin Netanyahu and former defence minister Yoav Gallant while ICC judges reconsider complex jurisdictional questions.In a 14-page document dated May 9 but posted on the ICC website on Monday, Israel argued the warrants issued in November were null and void while judges weigh a previous Israeli challenge to the ICC’s jurisdiction in the case.In a ruling that made headlines around the world, the ICC found “reasonable grounds” to believe Netanyahu and Gallant bore “criminal responsibility” for war crimes and crimes against humanity related to the war in Gaza.The court also issued a war crimes warrant against top Hamas commander Mohammed Deif over the October 7 attacks that sparked the conflict. The case against Deif was dropped in February after his death.Israel, not one of the ICC’s 125 members, challenged the court’s jurisdiction but judges on the ICC’s “Pre-Trial Chamber” dismissed the bid and issued the arrest warrants.But last month, the ICC’s Appeals Chamber ruled the Pre-Trial Chamber was wrong to dismiss the challenge and ordered it to look again in detail at Israel’s arguments.Israel says now that the arrest warrants should not stay in place while this complex and lengthy process is ongoing.”Unless and until the Pre-Trial Chamber has ruled on the substance of the jurisdiction challenge… the prerequisite jurisdictional finding does not exist,” Israel argued.”It follows that the arrest warrants issued on 21 November 2024 must be withdrawn or vacated pending the Pre-Trial Chamber’s determination of Israel’s jurisdictional challenge.”Israel and its allies reacted furiously to the warrants issued on November 21, Netanyahu describing it as an “anti-Semitic decision” and then US president Joe Biden slamming it as “outrageous.”Technically, any member of the ICC is required to arrest Netanyahu if he travels there, although the court has no independent power to enforce warrants.Israel argued in its submission that Netanyahu could theoretically be arrested while the court was still weighing whether it had jurisdiction in the case.”Depriving persons of their liberty on the basis of an arrest warrant issued in the absence of the necessary legal pre-conditions is an egregious violation of fundamental human rights and of the rule of law,” Israel argued.Allowing the warrants to stay in place during the deliberations “is unlawful and undermines the legitimacy of the court,” said Israel.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Les Indiens achètent 14 millions de climatiseurs par an et ça ne suffit pas

“Un climatiseur était devenu indispensable”. Comme des millions d’Indiens qui suffoquent chaque année à la saison chaude, Aarti Verma a fait de l’achat de cet équipement sa priorité, même s’il contribue au réchauffement du climat.Avec la hausse du niveau de vie et des températures, le nombre de climatiseurs vendus dans le pays le plus peuplé de la planète (1,4 milliard d’habitants) devrait passer de 14 millions d’unités en 2024 à 30 millions d’ici 2030.Mais pour alimenter ces appareils particulièrement énergivores, l’Inde devra, selon les experts, tripler sa production d’électricité. Le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde dépend encore du charbon, très polluant, pour son électricité. Il en a consommé un milliard de tonnes en 2024-2025.En outre, les gaz réfrigérants des climatiseurs, en fuitant, contribuent au réchauffement, tout comme l’air chaud qu’ils rejettent.Mais pour la commerciale Aarti Verma, 25 ans, qui arpente toute la journée les rues de New Delhi pour voir ses clients, la priorité est ailleurs. “Quand je rentre chez moi après une longue journée de travail, je veux un minimum de confort”, explique la jeune femme, qui gagne 30.000 roupies (310 euros) par mois.”Avant, je dormais sur la terrasse. Mais il fait désormais si chaud la nuit que le climatiseur est devenu indispensable”, explique-t-elle dans son modeste deux-pièces d’un quartier défavorisé de la capitale indienne.L’Inde est le marché de climatiseurs à la croissance la plus rapide au monde, bien que seulement 7% des foyers en soient équipés. – Plus un produit de luxe -“La progression de leurs ventes est essentiellement due à la météo, à la croissance de la classe moyenne, aux bonnes offres de financement et au large accès à l’électricité”, selon K.J. Jawa, directeur pour l’Inde du fabricant japonais Daikin.”Aujourd’hui, ce n’est plus un produit de luxe mais un investissement (…) car une bonne nuit de sommeil est indispensable à notre bien-être mental et physique”, explique-t-il à l’AFP.De plus en plus chauds et longs, les étés indiens ont poussé les consommateurs à s’équiper.Les habitants sont traditionnellement rompus à ces chaleurs torrides, d’avril à juin, mais le changement climatique a prolongé, multiplié et intensifié leurs épisodes dans le monde entier, ont montré les travaux des scientifiques.Les nourrissons, les personnes âgées ou malades et tous ceux qui travaillent en extérieur sont particulièrement vulnérables.Les températures caniculaires sont à l’origine de près de 11.000 décès entre 2012 et 2021, selon les données gouvernementales indiennes.L’année dernière a été la plus chaude dans le pays depuis 1901, avec la vague de chaleur la plus longue jamais enregistrée et des températures qui ont fréquemment dépassé 45°C.En mai 2024, la capitale New Delhi a égalé son record battu deux ans plus tôt: 49,2°C.Selon des études de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’ONU-Habitat, les climatiseurs contribuent à augmenter les températures dans les zones urbaines, d’au moins un degré en moyenne, à cause de l’air chaud qu’ils rejettent.Pour se rafraîchir, Aarti Verma s’est longtemps contentée d’un rafraîchisseur d’air, une énorme – mais rustique et bruyante – turbine posée devant un bac d’eau pour souffler de l’air frais.- Moins énergivores -Mais la contrainte de son ravitaillement permanent et la perspective d’y voir s’installer des moustiques l’ont convaincue d’acheter un climatiseur pour l’équivalent de 515 euros, une petite fortune pour elle.”J’aurais pu acheter de l’or avec cet argent, cela aurait été un bon investissement”, ironise-t-elle.Elle a versé un acompte de 130 euros à l’achat et paiera le reste en mensualités. En cette très chaude après-midi d’avril, le magasin Imperial Refrigeration, situé dans un vieux quartier de Delhi, ne désemplit pas.Japsahib Singh Ahuja, 22 ans, dont la famille tient ce commerce depuis 50 ans, se frotte les mains. Ses ventes de climatiseurs ont triplé depuis cinq ans, dopées par les nouveaux clients et ceux qui remplacent leurs vieux appareils.”Les climatiseurs ne durent pas longtemps car il y a beaucoup de polluants dans l’air de Delhi qui entraînent corrosion et fuites de gaz” réfrigérants, explique le commerçant.La mégapole de Delhi, qui compte plus de 30 millions d’habitants, est l’une des plus polluées de la planète.Selon l’ONU-Environnement, les climatiseurs seront responsables d’un quart des émissions de CO2 de l’Inde et absorberont près de la moitié de sa demande en électricité d’ici 2050.Mais à ce jour, le pays n’a pas adhéré à son Engagement mondial pour le refroidissement, destiné à réduire l’impact climatique de la climatisation.Japsahib Singh Ahuja ne s’en inquiète pas, qui constate tous les jours l’appétit de ses clients pour les appareils moins gourmands en électricité.Les modèles réversibles (chaud/froid), sur lesquels les fabricants règlent par défaut la température à 24°C, arrivent désormais en tête des ventes, remarque le vendeur.   “Les notations de consommation énergétique sont maintenant obligatoires”, ajoute-t-il, “nous en profiterons tous”.

Kenya president says abductees have been ‘returned to families’Mon, 12 May 2025 14:18:17 GMT

Kenya’s President William Ruto said Monday that all those abducted in the wake of anti-government protests had been “returned to their families” and promised it would not happen again.It was one of the clearest admissions by the president that security forces had engaged in widespread kidnappings and illegal detentions following massive protests last June and …

Kenya president says abductees have been ‘returned to families’Mon, 12 May 2025 14:18:17 GMT Read More »