Le Festival de Cannes ouvre avec De Niro et DiCaprio, entre Gaza et l’Ukraine

Avec son cortège de stars, à commencer par Robert De Niro et Leonardo DiCaprio, le Festival de Cannes ouvre mardi dans un monde déchiré par les conflits, de l’Ukraine à Gaza, au cœur d’une tribune signée par des centaines de personnalités du cinéma.A 19H15 (17H15 GMT), la cérémonie d’ouverture sera marquée par la remise d’une Palme d’or d’honneur, pour l’ensemble de sa carrière, à l’acteur de “Taxi Driver”, âgé de 81 ans. C’est Leonardo DiCaprio, complice de De Niro à l’écran dans le dernier film de Martin Scorsese, “Killers of the Flower Moon”, qui lui remettra cette distinction.Le discours de De Niro, opposant déclaré à Donald Trump, sera écouté avec attention par un monde du cinéma inquiet de la montée des régimes autoritaires et de la menace du président américain d’imposer une taxe de 100% sur les films étrangers.La cérémonie réservera aussi une surprise signée Mylène Farmer. La chanteuse, cinéphile et ancienne membre du jury, interprétera un morceau.Elle cédera ensuite la place à l’écran à une autre chanteuse française, Juliette Armanet. L’interprète du “Dernier jour du disco” est la vedette du film d’ouverture, “Partir un jour”, un premier long-métrage signé Amélie Bonnin qui sort en même temps en salles en France.Jamais encore un premier long-métrage n’avait lancé l’événement. Et “c’est la troisième fois seulement, après Diane Kurys et Maïwenn, qu’une réalisatrice ouvre le Festival de Cannes. C’est une comédie musicale et un film très très réussi”, a souligné le délégué général du Festival, Thierry Frémaux, devant la presse lundi.- Tribune pour Gaza -Hors écran, près de 400 cinéastes, dont le réalisateur espagnol Pedro Almodovar ou les acteurs américains Susan Sarandon et Richard Gere, ont signé une tribune de soutien à Gaza dans le quotidien français Libération mardi: “Nous artistes et acteur.ice.s de la culture, nous ne pouvons rester silencieux.se.s tandis qu’un génocide est en cours à Gaza”, clament-ils.Un texte symbolique à quelques heures de la soirée d’ouverture du plus grand festival de cinéma du monde.La tribune, qui n’est pas inédite pour le milieu depuis octobre 2023, rend également hommage à la photojournaliste palestinienne Fatima Hassouna, tuée dans un bombardement israélien mi-avril et protagoniste d’un documentaire programmé dans une section parallèle.”A quoi servent nos métiers si ce n’est à tirer des leçons de l’Histoire, des films engagés, si nous ne sommes pas présent.e.s pour protéger les voix opprimées?”, demandent les signataires de cet appel, dont également la réalisatrice française Justine Triet et l’acteur britannique Ralph Fiennes. Selon l’un des collectifs à l’origine de la tribune, sollicité par l’AFP, la présidente du jury cannois, l’actrice Juliette Binoche, qui a déjà ces derniers mois pris position contre la guerre à Gaza, faisait initialement partie des signataires. Mais son nom n’y figurait pas mardi matin.- Depardieu condamné -C’est à une autre guerre, celle menée par la Russie en Ukraine, que le Festival a consacré sa journée d’ouverture, avec la projection de trois documentaires, dont “Notre Guerre” de l’intellectuel français Bernard-Henri Lévy.Un autre événement – extérieur – pourrait également créer des remous mardi : la cérémonie d’ouverture de cette 78e édition se tiendra quelques heures après la condamnation de Gérard Depardieu à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles lors d’un tournage. L’acteur a l’intention de faire appel.De films en tapis rouges, Cannes, fort du succès de ses longs-métrages l’an dernier aux Oscars, fera une large place au glamour et attirera des nuées de stars : de Tom Cruise à Nicole Kidman et Denzel Washington, en passant par Jennifer Lawrence ou Robert Pattinson.Juliette Binoche et les membres de son jury, dont les acteurs Jeremy Strong et Halle Berry ou la romancière Leïla Slimani, devront attribuer, le 24 mai, la Palme d’or à l’un des 22 films en compétition.

Crise du fentanyl: la Chine exhorte les Etats-Unis à cesser de “rejeter la faute” sur elle

La Chine a appelé mardi les États-Unis à cesser de “rejeter la faute” sur elle sur la question du fentanyl et fustigé les surtaxes douanières “déraisonnables” imposées par Washington au nom de ce différend bilatéral.Ces propos interviennent au lendemain de l’annonce par les deux premières puissances mondiales d’un accord visant à réduire drastiquement, pendant 90 jours, les droits de douane punitifs qu’ils s’imposent mutuellement.Les surtaxes douanières imposées par les États-Unis sur les produits chinois, et qui s’ajoutent aux droits de douane préexistants, étaient montées jusqu’à 145%, et seront donc ramenées à 30% durant un mois et demi.Ces 30% restants comprennent les 20% appliqués par le président américain Donald Trump pour faire pression sur Pékin dans le cadre de la lutte contre le trafic de fentanyl. Ce puissant opioïde de synthèse est responsable chaque année de la mort de dizaines de milliers d’Américains.Le représentant américain au Commerce Jamieson Greer a indiqué lundi que Washington et Pékin vont “travailler de façon constructive” sur le fentanyl, dont des précurseurs chimiques sont fabriqués en partie en Chine. Interrogé mardi sur les perspectives de dialogue à ce sujet, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a déclaré que la Chine faisait preuve de volontarisme mais n’était pas la responsable de la crise. “Les États-Unis ont ignoré la bonne volonté de la Chine et imposé de manière déraisonnable des droits de douane en relation avec le fentanyl. Cela porte gravement atteinte au dialogue et à la coopération sino-américaine dans le domaine de la lutte contre les stupéfiants, et nuit gravement aux intérêts de la Chine”, a-t-il souligné.”Si les États-Unis souhaitent sincèrement coopérer avec la Chine, ils doivent cesser de la diffamer et de rejeter la faute sur elle, ainsi qu’engager un dialogue sur la base de l’égalité, du respect et des bénéfices mutuels”, a-t-il souligné lors d’un point presse régulier.Les États-Unis reprochent à la Chine de ne pas en faire assez pour lutter contre la production et l’exportation illégales de ces composants du fentanyl.Les autorités chinoises dénoncent régulièrement cette vision des choses et ont détaillé ces derniers mois les mesures qu’elles ont prises pour empêcher tout commerce illégal de ces substances. 

Panne électrique en Espagne: l’autorité de la concurrence ouvre à son tour une enquête

L’autorité de la concurrence espagnole (CNMC) a annoncé mardi avoir à son tour ouvert une enquête sur la panne d’électricité géante ayant touché la péninsule ibérique le 28 avril, dont l’origine reste inconnue.”La CNMC va mener sa propre enquête en tant que régulateur indépendant”, a indiqué sa présidente Cani Fernández lors d’une audition au Congrès des députés, en précisant que l’organisme public avait commencé à rassembler “toutes les informations nécessaires” sur le déroulé de la panne.”Nous allons nous intéresser non seulement aux causes de l’incident, qui restent inconnues, mais aussi à la façon dont a été réalisée la remise en route” du système électrique, pour voir si des “erreurs spécifiques” ont pu être commises “durant ce processus”, a-t-elle ajouté.Cette enquête s’ajoute à celle lancée le 29 avril par le ministère de la Transition écologique, ainsi qu’à celle coordonnée par le Réseau européen des gestionnaires de réseaux de transport d’électricité (Entso-E) et celle ouverte par la justice espagnole sur un éventuel “sabotage informatique”.”La CNMC apporte des connaissances techniques indépendantes” et “intervient sur un plan différent des autres acteurs, quoique de manière complémentaire”, a justifié face aux députés Cani Fernández, en précisant que son organisme avait “déjà envoyé des demandes de données” aux entreprises du secteur.Selon les autorités, l’équivalent de 60% de la consommation électrique espagnole – soit 15 gigawatts – a disparu en l’espace de cinq secondes lors de la panne du 28 avril, qui a plongé l’Espagne et le Portugal dans le chaos durant de longues heures. Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer cette coupure, dont celle d’une cyberattaque, qui a été jugée peu crédible par le gestionnaire du réseau électrique espagnol (REE). Une défaillance du réseau générée par un excès de production d’énergie solaire a également été évoquée.Le 28 avril, la production photovoltaïque était “élevée” mais elle n’a pas dépassé “les valeurs maximales atteintes certains jours précédents”, a souligné mardi Mme Fernández, appelant à la prudence concernant la possible responsabilité des énergies renouvelables dans l’incident.”Bien que le 28 ait été un jour de forte production d’énergie renouvelable, aucune anomalie ou particularité pouvant à elle seule expliquer l’incident n’a été observée”, a insisté la responsable de la CNMC, pour qui le mix énergétique de l’Espagne était ce jour-là conforme à son niveau “habituel”.Un message martelé depuis plusieurs jours par la ministre de l’Ecologie Sara Aagesen, pour qui “toutes les hypothèses” sont ouvertes. “Nous continuons à travailler” mais l’enquête va prendre du temps car il s’agit de processus “très complexes”, a-t-elle dit dimanche au média en ligne El Diario.Dans le cadre de cette enquête, des demandes d’informations ont été adressées  par l’Institut national de cybersécurité (Incibe) aux entreprises énergétiques, y compris aux entreprises de petite taille, potentiellement plus vulnérables face aux cyberattaques, selon une source proche du dossier.Selon cette source, cette demande fait partie de la procédure normale, toutes les pistes devant être envisagées.

Référendum, fin de vie, Ukraine: Macron a rendez-vous avec les Français

Ukraine, sujets de société, retraites, finances publiques… Emmanuel Macron, qui poursuit son entreprise de reconquête de l’opinion, a rendez-vous avec les Français dans une émission grand format mardi soir sur TF1 durant laquelle il pourrait abattre la carte du référendum, une première depuis 20 ans.Le chef de l’État répondra deux heures et demie durant, à partir de 20H10, aux questions du présentateur Gilles Bouleau, de personnalités issues de la société civile – influenceur, chef d’entreprise, leader syndicale, jeune journaliste engagée sur les sujets environnementaux, maire – et de Français.Après sa traversée du désert à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, il entend ainsi montrer qu’il a repris la main et est de nouveau incontournable dans le champ politique intérieur, quand son Premier ministre François Bayrou paraît de plus en plus éclipsé.L’occasion de démontrer sa “capacité d’impulsion” dans “un contexte international très tendu”, vante son entourage. Avec aussi l’espoir d’un rebond à domicile, après les records d’impopularité enregistrés à l’automne, dans le sillage de la dissolution ratée.”Chassez le naturel, il revient au galop. Son objectif c’est de rester président jusqu’à la dernière seconde”, renchérit un membre du gouvernement.- Questions multiples -Franchira-t-il cette fois le Rubicon du référendum, une tentation souvent exprimée depuis 2017 mais jamais suivie d’effet ? “Oui”, si l’on en croit certains proches. Le chef de l’Etat avait indiqué lors de ses vœux pour 2025 que les Français seraient amenés à “trancher” sur des sujets déterminants. Une tentation d’autant plus grande que le gouvernement n’a plus de majorité à l’Assemblée. “Le référendum, c’est le substitut du Parlement”, relève la constitutionnaliste Anne-Charlène Bezzina.Emmanuel Macron songerait à plusieurs questions simultanées, sur des thèmes variés, pour dépassionner le recours à cet outil qu’aucun président n’a osé dégainer depuis 2005 et la victoire du “non” sur la Constitution européenne.Temps d’écran des enfants, fin de vie, réforme territoriale, immigration… les spéculations vont bon train sur les sujets possibles, et leur faisabilité, alors que l’exercice reste très encadré par la constitution.Les Français sont très majoritairement favorables (83%) à l’organisation d’un référendum et placent l’économie, les retraites et l’immigration en tête des sujets sur lesquels ils aimeraient être questionnés, selon un sondage Elabe pour BFMTV publié dimanche.Priorités partagées par la classe politique: sans surprise, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a ainsi appelé mardi sur TF1 le chef de l’État “à prendre les Français au sérieux et à organiser un référendum sur l’immigration”.Mais s’il “nous sort un référendum sur le temps scolaire, ce sera considéré comme une manoeuvre”, a prévenu Marine Le Pen depuis l’Assemblée nationale. “Les référendums en France sont organisés pour des grands sujets (…) qui engagent l’avenir de la nation”, a souligné la cheffe de file du parti d’extrême droite.- “justice fiscale” -Même méfiance du côté de La France insoumise: “Nous sommes extrêmement sceptiques sur sa volonté de suivre l’avis du peuple”, a déclaré la députée Clémence Guetté lors d’une conférence de presse. La vice-présidente de l’Assemblée a appelé le chef de l’Etat à “mettre en oeuvre des propositions réelles qui intéressent vraiment les Français”.Dans le camp présidentiel, le chef des députés Modem Marc Fesneau a évoqué l’hypothèse d’une “règle d’or” contre les déficits budgétaires.A gauche au contraire, “la question de la réforme des retraites” revient sur le tapis: “C’est un sujet qu’il pourrait être intéressant de mettre au débat”, a estimé l’écologiste Léa Balage El Mariky. Du côté syndical, la patronne de la CFDT Marylise Léon a aussi plaidé pour une consultation des Français sur “la justice fiscale”.Trois jours après son déplacement à Kiev, Emmanuel Macron sera aussi très attendu sur l’Ukraine, alors que les événements semblent s’accélérer avec une possible rencontre au sommet jeudi à Istanbul, en présence de Donald Trump.Le président sera entouré par 100 m2 d’écrans. Interviendront la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet sur la réforme des retraites et les licenciements chez ArcelorMittal, le YouTubeur Tibo Inshape sur le sport à l’école, le journaliste Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot, sur la fin de vie, Cécile Duflot, directrice de l’ONG de lutte contre les inégalités Oxfam, sur une éventuelle taxe sur l’héritage.Une haltérophile l’interpellera sur le port du voile, précise encore TF1 sur son site internet. De même que la journaliste Salomé Saqué sur l’environnement et le maire de Béziers Robert Ménard sur la sécurité. 

Référendum, fin de vie, Ukraine: Macron a rendez-vous avec les Français

Ukraine, sujets de société, retraites, finances publiques… Emmanuel Macron, qui poursuit son entreprise de reconquête de l’opinion, a rendez-vous avec les Français dans une émission grand format mardi soir sur TF1 durant laquelle il pourrait abattre la carte du référendum, une première depuis 20 ans.Le chef de l’État répondra deux heures et demie durant, à partir de 20H10, aux questions du présentateur Gilles Bouleau, de personnalités issues de la société civile – influenceur, chef d’entreprise, leader syndicale, jeune journaliste engagée sur les sujets environnementaux, maire – et de Français.Après sa traversée du désert à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, il entend ainsi montrer qu’il a repris la main et est de nouveau incontournable dans le champ politique intérieur, quand son Premier ministre François Bayrou paraît de plus en plus éclipsé.L’occasion de démontrer sa “capacité d’impulsion” dans “un contexte international très tendu”, vante son entourage. Avec aussi l’espoir d’un rebond à domicile, après les records d’impopularité enregistrés à l’automne, dans le sillage de la dissolution ratée.”Chassez le naturel, il revient au galop. Son objectif c’est de rester président jusqu’à la dernière seconde”, renchérit un membre du gouvernement.- Questions multiples -Franchira-t-il cette fois le Rubicon du référendum, une tentation souvent exprimée depuis 2017 mais jamais suivie d’effet ? “Oui”, si l’on en croit certains proches. Le chef de l’Etat avait indiqué lors de ses vœux pour 2025 que les Français seraient amenés à “trancher” sur des sujets déterminants. Une tentation d’autant plus grande que le gouvernement n’a plus de majorité à l’Assemblée. “Le référendum, c’est le substitut du Parlement”, relève la constitutionnaliste Anne-Charlène Bezzina.Emmanuel Macron songerait à plusieurs questions simultanées, sur des thèmes variés, pour dépassionner le recours à cet outil qu’aucun président n’a osé dégainer depuis 2005 et la victoire du “non” sur la Constitution européenne.Temps d’écran des enfants, fin de vie, réforme territoriale, immigration… les spéculations vont bon train sur les sujets possibles, et leur faisabilité, alors que l’exercice reste très encadré par la constitution.Les Français sont très majoritairement favorables (83%) à l’organisation d’un référendum et placent l’économie, les retraites et l’immigration en tête des sujets sur lesquels ils aimeraient être questionnés, selon un sondage Elabe pour BFMTV publié dimanche.Priorités partagées par la classe politique: sans surprise, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a ainsi appelé mardi sur TF1 le chef de l’État “à prendre les Français au sérieux et à organiser un référendum sur l’immigration”.Mais s’il “nous sort un référendum sur le temps scolaire, ce sera considéré comme une manoeuvre”, a prévenu Marine Le Pen depuis l’Assemblée nationale. “Les référendums en France sont organisés pour des grands sujets (…) qui engagent l’avenir de la nation”, a souligné la cheffe de file du parti d’extrême droite.- “justice fiscale” -Même méfiance du côté de La France insoumise: “Nous sommes extrêmement sceptiques sur sa volonté de suivre l’avis du peuple”, a déclaré la députée Clémence Guetté lors d’une conférence de presse. La vice-présidente de l’Assemblée a appelé le chef de l’Etat à “mettre en oeuvre des propositions réelles qui intéressent vraiment les Français”.Dans le camp présidentiel, le chef des députés Modem Marc Fesneau a évoqué l’hypothèse d’une “règle d’or” contre les déficits budgétaires.A gauche au contraire, “la question de la réforme des retraites” revient sur le tapis: “C’est un sujet qu’il pourrait être intéressant de mettre au débat”, a estimé l’écologiste Léa Balage El Mariky. Du côté syndical, la patronne de la CFDT Marylise Léon a aussi plaidé pour une consultation des Français sur “la justice fiscale”.Trois jours après son déplacement à Kiev, Emmanuel Macron sera aussi très attendu sur l’Ukraine, alors que les événements semblent s’accélérer avec une possible rencontre au sommet jeudi à Istanbul, en présence de Donald Trump.Le président sera entouré par 100 m2 d’écrans. Interviendront la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet sur la réforme des retraites et les licenciements chez ArcelorMittal, le YouTubeur Tibo Inshape sur le sport à l’école, le journaliste Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot, sur la fin de vie, Cécile Duflot, directrice de l’ONG de lutte contre les inégalités Oxfam, sur une éventuelle taxe sur l’héritage.Une haltérophile l’interpellera sur le port du voile, précise encore TF1 sur son site internet. De même que la journaliste Salomé Saqué sur l’environnement et le maire de Béziers Robert Ménard sur la sécurité. 

Royaume-Uni: la justice britannique se penche sur les ventes d’armes à Israël

La Haute Cour de Londres examine mardi un recours de plusieurs organisations de défense des droits humains, qui accusent le gouvernement britannique de violer le droit international en autorisant l’exportation d’éléments d’avions de combat utilisés par Israël dans sa guerre à Gaza.Soutenue par Amnesty International, Human Rights Watch, Oxfam et d’autres organisations, l’ONG palestinienne Al-Haq tente de bloquer les exportations de ces pièces fabriquées au Royaume-Uni, équipant les chasseurs américains F-35 de Lockheed Martin.Ces éléments incluent la perche de ravitaillement en carburant de l’avion, le système de ciblage laser, les pneus, le fuselage arrière, le système de propulsion par turbine et le siège éjectable, selon Oxfam.Le Royaume-Uni manque à son “obligation légale (…) d’empêcher un génocide” en permettant ces exportations, estime ainsi Amnesty.A l’ouverture du procès mardi, les avocats des ONG ont affirmé que le ministère britannique du Commerce avait autorisé les exportations de composants de F-35 tout en sachant qu’il y avait un “risque clair” qu’ils soient utilisés pour commettre des violations du droit international.L’audience doit durer quatre jours, et la date à laquelle sera rendue la décision n’est pas encore connue.Dans la matinée, une cinquantaine de manifestants dont l’ancien chef du Labour Jeremy Corbyn s’étaient réunis devant la Haute Cour avec des drapeaux palestiniens et des pancartes “Arrêtez d’armer Israël: Arrêtez le génocide”.Cette action en justice a été lancée avec l’appui du réseau d’avocats Global Legal Action Network (GLAN) après l’offensive israélienne menée dans la bande de Gaza en représailles à une attaque sans précédent lancée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas.En septembre dernier, le gouvernement travailliste avait annoncé la suspension d’une trentaine de licences d’exportation d’armes à Israël sur un total de 350, en évoquant un “risque” qu’elles soient utilisées en violation du droit international à Gaza, sans inclure les composants des chasseurs F-35. Un porte-parole du gouvernement britannique a indiqué à l’AFP qu’il n’était “actuellement pas possible de suspendre la licence des composants du F-35 pour une utilisation par Israël sans compromettre l’ensemble du programme mondial du F-35, en raison de son rôle stratégique au sein de l’Otan et des implications plus larges pour la paix et la sécurité internationales”.”Dans les mois qui ont suivi notre arrivée au pouvoir, nous avons suspendu les licences pertinentes qui pouvaient être utilisées par l’armée israélienne pour commettre ou faciliter la commission de violations graves du droit international à Gaza”, a ajouté cette source.- “Complicité” -Londres a insisté sur le fait qu’il avait “agi de manière conforme à (ses) obligations légales” et était “engagé à respecter (ses) responsabilités en vertu du droit national et international”.Mais Charlotte Andrews-Briscoe, avocate pour GLAN, estime que le gouvernement britannique a “expressément dérogé à sa propre législation nationale afin de continuer à armer Israël”, les F-35 étant utilisés pour larguer des “bombes de plusieurs tonnes sur la population de Gaza”. Lors d’un point de presse la semaine dernière, le directeur général d’Al-Haq Shawan Jabarin a accusé le Royaume-Uni de “complicité”.”En vertu de la Convention sur le génocide, le Royaume-Uni a une obligation juridique claire de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir le génocide”, a souligné Sacha Deshmukh, directeur général d’Amnesty International pour le Royaume-Uni.”Pourtant, le gouvernement britannique continue d’autoriser l’exportation d’équipements militaires vers Israël malgré toutes les preuves qu’un génocide est commis par Israël contre le peuple palestinien à Gaza. C’est un échec fondamental du Royaume-Uni à respecter ses obligations”, a-t-il accusé.Israël a rejeté à plusieurs reprises les accusations de génocide à Gaza.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 57 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Royaume-Uni: la justice britannique se penche sur les ventes d’armes à Israël

La Haute Cour de Londres examine mardi un recours de plusieurs organisations de défense des droits humains, qui accusent le gouvernement britannique de violer le droit international en autorisant l’exportation d’éléments d’avions de combat utilisés par Israël dans sa guerre à Gaza.Soutenue par Amnesty International, Human Rights Watch, Oxfam et d’autres organisations, l’ONG palestinienne Al-Haq tente de bloquer les exportations de ces pièces fabriquées au Royaume-Uni, équipant les chasseurs américains F-35 de Lockheed Martin.Ces éléments incluent la perche de ravitaillement en carburant de l’avion, le système de ciblage laser, les pneus, le fuselage arrière, le système de propulsion par turbine et le siège éjectable, selon Oxfam.Le Royaume-Uni manque à son “obligation légale (…) d’empêcher un génocide” en permettant ces exportations, estime ainsi Amnesty.A l’ouverture du procès mardi, les avocats des ONG ont affirmé que le ministère britannique du Commerce avait autorisé les exportations de composants de F-35 tout en sachant qu’il y avait un “risque clair” qu’ils soient utilisés pour commettre des violations du droit international.L’audience doit durer quatre jours, et la date à laquelle sera rendue la décision n’est pas encore connue.Dans la matinée, une cinquantaine de manifestants dont l’ancien chef du Labour Jeremy Corbyn s’étaient réunis devant la Haute Cour avec des drapeaux palestiniens et des pancartes “Arrêtez d’armer Israël: Arrêtez le génocide”.Cette action en justice a été lancée avec l’appui du réseau d’avocats Global Legal Action Network (GLAN) après l’offensive israélienne menée dans la bande de Gaza en représailles à une attaque sans précédent lancée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas.En septembre dernier, le gouvernement travailliste avait annoncé la suspension d’une trentaine de licences d’exportation d’armes à Israël sur un total de 350, en évoquant un “risque” qu’elles soient utilisées en violation du droit international à Gaza, sans inclure les composants des chasseurs F-35. Un porte-parole du gouvernement britannique a indiqué à l’AFP qu’il n’était “actuellement pas possible de suspendre la licence des composants du F-35 pour une utilisation par Israël sans compromettre l’ensemble du programme mondial du F-35, en raison de son rôle stratégique au sein de l’Otan et des implications plus larges pour la paix et la sécurité internationales”.”Dans les mois qui ont suivi notre arrivée au pouvoir, nous avons suspendu les licences pertinentes qui pouvaient être utilisées par l’armée israélienne pour commettre ou faciliter la commission de violations graves du droit international à Gaza”, a ajouté cette source.- “Complicité” -Londres a insisté sur le fait qu’il avait “agi de manière conforme à (ses) obligations légales” et était “engagé à respecter (ses) responsabilités en vertu du droit national et international”.Mais Charlotte Andrews-Briscoe, avocate pour GLAN, estime que le gouvernement britannique a “expressément dérogé à sa propre législation nationale afin de continuer à armer Israël”, les F-35 étant utilisés pour larguer des “bombes de plusieurs tonnes sur la population de Gaza”. Lors d’un point de presse la semaine dernière, le directeur général d’Al-Haq Shawan Jabarin a accusé le Royaume-Uni de “complicité”.”En vertu de la Convention sur le génocide, le Royaume-Uni a une obligation juridique claire de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir le génocide”, a souligné Sacha Deshmukh, directeur général d’Amnesty International pour le Royaume-Uni.”Pourtant, le gouvernement britannique continue d’autoriser l’exportation d’équipements militaires vers Israël malgré toutes les preuves qu’un génocide est commis par Israël contre le peuple palestinien à Gaza. C’est un échec fondamental du Royaume-Uni à respecter ses obligations”, a-t-il accusé.Israël a rejeté à plusieurs reprises les accusations de génocide à Gaza.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 57 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Les villes sont “l’épicentre” de la lutte contre la chaleur, dit une consultante de l’ONU

A Miami, Athènes ou Santiago du Chili, des spécialistes tentent de combattre la chaleur urbaine. L’une des pionnières de ce secteur naissant, la Grecque Eleni Myrivili, responsable mondiale de la lutte contre la chaleur (“Chief heat officer”) à l’ONU-Habitat, explique dans un entretien à l’AFP ce que les autorités peuvent faire pour sauver des vies face aux canicules.Pourquoi les villes sont-elles au cœur de votre travail ?Nous avons constaté que les villes sont essentiellement l’épicentre des vagues de chaleur, là où les effets sont les plus désastreux. Les villes aujourd’hui sont des pièges thermiques, elles sont construites pour d’autres types de températures, pour un climat différent. Nous devons donc changer totalement la façon dont nous rénovons et développons nos zones urbaines en tenant compte du fait que nous aurons à faire face à un climat totalement différent dans les décennies à venir.Quelles sont les solutions du combattant anti-chaleur?À Athènes, nous avons par exemple travaillé sur la classification des chaleurs extrêmes afin que des seuils spécifiques déclenchent différents protocoles pendant des épisodes de canicule, pour nous assurer que nous protégeons les populations les plus vulnérables. Nous avons créé des campagnes de sensibilisation afin que les gens comprennent à quel point la chaleur peut être dangereuse pour leur santé et les bons gestes à adopter pendant les pics de chaleur.Un autre exemple, la construction de structures qui créent de l’ombre aux arrêts d’autobus ou de trains, avec des dispositifs de refroidissement spéciaux, comme des brumisateurs ou des toits thermorésistants. Nous avons aussi pratiquement tous mis au point des solutions pour favoriser la nature dans les villes. Quels sont les effets concrets du changement climatique dans votre région?En Europe méditerranéenne, nous avons connu environ 29 jours de fortes chaleurs — selon l’index de stress thermique — en moyenne par été (entre 1991–2020).Mais nous sommes passés à 66 jours au cours de l’été 2024. C’est cela que nous voulons dire quand nous expliquons que les températures moyennes mondiales ont dépassé 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. Sur le terrain, nous assistons à des étés hors normes. Comment les villes peuvent-elles s’adapter? Nous devons donner la priorité à l’ombre, au vent, à l’eau et, bien sûr, à la nature. Cela signifie également qu’il nous faut intégrer d’autres types d’expertise dans nos projets de développement et d’urbanisme.Nous devons faire appel à des architectes paysagistes, des écologues, des sylviculteurs, des gens qui comprennent la thermodynamique. À très grande échelle, mais aussi à l’échelle locale, nous devons considérer l’eau comme l’élément le plus crucial, celui grâce auquel nous réussirons à vaincre la chaleur ou celui qui nous fera échouer.Quels sont les exemples à ne pas suivre?La climatisation est un excellent exemple de maladaptation car elle génère davantage de problèmes qu’elle n’en résout. L’air conditionné est essentiel pour les populations les plus précaires, nous devons nous assurer qu’elles y aient accès. Mais nous devons comprendre qu’elle doit être utilisée avec modération et non comme la panacée de ce qui nous aiderait à combattre ces chaleurs extrêmes. Nous ne pouvons pas nous sortir de ce pétrin par la climatisation. Utiliser la climatisation est une façon extrêmement égoïste de faire face au problème. On rafraîchit son propre petit espace tout en recrachant de l’air chaud dans les espaces publics avoisinants.

Conflict in eastern DR Congo batters traders’ livelihoodsTue, 13 May 2025 11:15:46 GMT

At the end of the day, traders in Butembo get ready to hit the road in this large commercial city in the eastern Democratic Republic of Congo.Eric Kambale revved up the engine of his Mitsubishi Fuso truck for the long and perilous journey home.It threatens to be not just dangerous — but expensive. Normally, he avoids …

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