Foot: le PSG frappe fort en s’offrant Kvaratskhelia

Paris tient enfin son renfort de poids en attaque. Après une tentative avortée l’été dernier, l’attaquant géorgien Khvicha Kvaratskhelia s’est engagé vendredi jusqu’en 2029 avec le PSG, où il sera chargé de muscler le côté gauche et d’apporter de la concurrence dans un secteur en quête d’efficacité.”Le Paris Saint-Germain est heureux d’annoncer la signature de Khvicha Kvaratskhelia. L’ailier de 23 ans, qui portera le numéro 7, devient ainsi le premier joueur géorgien de l’histoire du club”, a annoncé le PSG dans un communiqué vendredi soir.Qu’il reprenne l’ancien numéro de Kylian Mbappé, parti l’été dernier au Real Madrid, donne un peu plus de poids symbolique, encore, à cette arrivée.C’est “l’un des joueurs les plus excitants du football mondial”, qui “se bat pour l’équipe avant tout”, a souligné Nasser Al-Khelaïfi, cité dans le communiqué, en allusion au nouveau projet du club moins centré sur les stars.”C’est un rêve d’être ici. On m’a dit énormément de choses très positives à propos du PSG. Je ressens une immense fierté en rejoignant ce grand club et j’ai vraiment hâte de porter mes nouvelles couleurs”, a déclaré de son côté Khvicha Kvaratskhelia.Son transfert, dont le montant serait compris entre 70 et 80 millions d’euros selon plusieurs médias, avait connu de nombreux rebondissements ces derniers mois. Alors qu’il était déjà la priorité pour remplacer Mbappé à l’intersaison, les dirigeants parisiens – et en particulier le conseiller sportif Luis Campos – s’étaient heurtés à l’intransigeance de Naples, qui a cette fois a accepté de laisser partir son meilleur élément.”Kvaradona”, comme l’ont surnommé les tifosi napolitains, n’a pas souhaité prolonger son contrat qui se terminait en 2027 et a voulu donner une nouvelle dimension à sa carrière après avoir été l’un des acteurs principaux du sacre du club lors de la saison 2022-2023, son premier “Scudetto” depuis 33 ans.Elu alors meilleur joueur de Série A, il était un des attaquants européens les plus recherchés à ce moment-là. Depuis, il a été moins en vue, même s’il a marqué 11 buts (8 passes décisives) la saison dernière.”Il a demandé à être cédé. Je suis déçu (…) On parle d’un joueur important”, déclarait le week-end dernier Antonio Conte, le coach de Naples, où “Kvara” évoluait depuis juillet 2022. Capable de jouer ailier comme dans l’axe derrière l’attaquant, vif, percutant et élégant balle au pied, le jeune joueur donne régulièrement le tournis aux défenses adverses avec ses dribbles. – Absent contre City et Stuttgart -Avec l’arrivée de cet ailier gauche, le PSG a donc décidé de développer son attaque et de concurrencer Bradley Barcola, moins efficace depuis quelques semaines, et Désiré Doué. Ce dernier pourra jouer davantage dans l’axe, ce qui est son poste de prédilection.Paris cherche dans le même temps à se délester de Randal Kolo Muani, qui n’entrait plus dans les plans de Luis Enrique et doit être prêté six mois à la Juventus Turin. Mais la transaction se heurte à des complications administratives, le PSG ayant déjà atteint le nombre maximal de joueurs en prêt cette saison.L’entraîneur espagnol, qui a validé l’option Kvaratskhelia depuis plusieurs mois avec Luis Campos, a donc fait le pari d’un joueur de côté de plus, avec un profil assez créateur comme Dembélé ou Barcola, plutôt que celui d’un pur avant-centre, qui a pourtant manqué lors des matches de Ligue des champions cette saison.De toute façon, en vertu des règles de l’UEFA, Kvaratskhelia ne pourra pas participer aux deux derniers matches de la phase de groupe de Ligue des champions, contre Manchester City le 22 janvier et Stuttgart le 29 janvier. Auteur de 12 buts et 13 passes décisives lors de la saison du titre avec Naples et de 17 buts en 40 sélections avec la Géorgie, il aurait été d’une grande d’aide pour les Parisiens, en mal d’efficacité offensive dans la compétition européenne. Il a été toutefois moins fringuant en cette première partie de saison avec cinq réalisations et n’a plus marqué depuis le 29 octobre après avoir frappé les esprits avec la Géorgie lors de l’Euro cet été en Allemagne.Il pourrait faire ses grands débuts avec le PSG au Parc des Princes le 25 janvier en Ligue 1 face à Reims.

Global equities rally, pushing London and Frankfurt to new records

Global equities rallied on Friday as traders digested corporate results and prepared for US President-elect Donald Trump’s inauguration next week, pushing London’s benchmark FTSE 100 and Frankfurt’s DAX 40 index to new all-time highs.All three major indices on Wall Street closed higher, with the Nasdaq Composite propelled by a rise in tech stocks. “The sentiment in the market has changed dramatically,” Steve Sosnick from Interactive Brokers told AFP, noting the rally had been “very broad-based.”He added that there seemed to be “a bit of enthusiasm” that Trump’s likely economic policies would be good for the financial markets. Trump is due to be sworn in as US president on Monday.- Buoyant markets -The UK’s index of blue-chip companies jumped to 8,533.43 points, surpassing an intra-day record achieved in May last year. “After years of trying, and failing, to play catch up (with peers), the FTSE 100 appears to have finally caught the ball of investor enthusiasm,” noted Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown. “Although fresh volatility is expected on global markets after President Trump returns to the White House, there may be more appetite to shelter in the resilience of the UK market,” she added.In Frankfurt, the DAX struck 20,924.50, besting a peak set just last month.Chinese markets also closed higher Friday after fresh data showed the country’s economy grew slightly quicker than expected last year.The five-percent expansion was in line with the government’s target but the weakest since 1990 — excluding the pandemic years — as leaders fought to address weak consumption and a real estate debt crisis.A surge in the final quarter was helped by a string of stimulus measures and a boost in retail sales.”Amid a relentless barrage of economic pessimism, China’s economy defied expectations with a robust five-percent growth last year, nailing the government’s ambitious target,” said independent analyst Stephen Innes. “Although slightly outpacing analyst forecasts, this growth fell just shy of the 5.2 percent expansion seen in 2023, painting a picture of an economy with both promising highs and undeniable challenges,” Innes added.- UK concerns -In London, stocks have been boosted in recent days by a drop in UK government bond yields after a spike in state borrowing costs last week sent the pound tumbling.Sterling was lower Friday, reflecting ongoing strains for the British economy, which is struggling to grow despite falling inflation. Official data Friday revealed a surprise drop in UK retail sales in December.The FTSE 100 contains numerous multinationals whose revenues are largely earned in dollars, enabling them to profit from a falling pound.London and its European peers — along with Wall Street — have won support this week also as traders forecast more interest-rate cuts this year from major central banks.Indices have also rallied thanks to some positive company earnings and easing geopolitical concerns.- Key figures around 2145 GMT -New York – Dow: UP 0.8 percent at 43,487.83 points (close)New York – S&P 500: UP 1.0 percent at 5,996.66 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 1.5 percent at 19,630.20 (close)London – FTSE 100: UP 1.4 percent at 8,505.22 (close)Paris – CAC 40: UP 1.0 percent at 7,709.75 (close)Frankfurt – DAX: UP 1.2 percent at 20,903.39 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.3 percent at 38,451.46 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.3 percent at 19,584.06 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,241.82 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0272 from $1.0306 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.2168 from $1.2237Dollar/yen: UP at 156.20 yen from 155.17 yenEuro/pound: UP at 84.41 pence from 84.18 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $80.79 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 1.0 percent at $77.88 per barrelburs-bcp/rl/gv/da-tmc/aha

Wall Street termine la semaine en hausse avant l’investiture de Trump

La Bourse de New York a terminé en nette hausse vendredi, après une semaine chargée en indicateurs et résultats d’entreprises et avant l’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche.Le Dow Jones a grimpé de 0,78%, l’indice Nasdaq a bondi de 1,51% et l’indice élargi S&P 500 a progressé de 1,00%.”La semaine dernière, le marché s’était fortement replié à la suite de la publication de chiffres de l’emploi meilleurs que prévu. Mais aujourd’hui, le sentiment sur le marché a changé de façon spectaculaire”, souligne auprès de l’AFP Steve Sosnick, d’Interactive Brokers.L’optimisme de la place américaine découle notamment de la publication de plusieurs indices d’inflation dans la semaine, dont l’indice des prix à la consommation (CPI), mercredi, qui donne un signal sur la direction que pourrait prendre la Réserve fédérale américaine (Fed) sur son calendrier de baisse de taux.Pour la prochaine réunion, prévue les 28 et 29 janvier, la grande majorité des acteurs du marché prévoient un maintien des taux à leur niveau actuel, compris entre 4,25% et 4,50%, selon les données rassemblées par l’outil de veille du groupe CME, FedWatch.”Il y a eu un énorme changement” puisque “les rendements obligataires se sont nettement améliorés ces derniers jours (et) les actions ont suivi le mouvement”, explique M. Sosnick.Le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’établissait à 4,62% contre 4,61% la veille en clôture. Mardi, il avait touché 4,79%, un plus haut depuis octobre 2023.Le climat reste toutefois attentiste avant l’investiture de Donald Trump lundi et la perspective de mise en place de politiques inflationnistes voulues par le président élu, dont une possible augmentation des droits de douane. Lors de la campagne présidentielle américaine, M. Trump indiquait vouloir imposer 10 à 20% de droits de douane sur l’ensemble des produits entrant aux États-Unis, et même jusqu’à 60% voire 100% sur ceux venant de Chine.Lundi, jour de l’investiture de Donald Trump, les marchés américains seront fermés pour observer le Martin Luther King Day.L’indice VIX, qui mesure la nervosité des investisseurs, était toutefois en nette baisse depuis lundi, ce qui indique “que la perception du risque à court terme par les investisseurs a radicalement changé, passant d’un état relativement nerveux à un état relativement optimiste”, note M. Sosnick.Vendredi, les plateformes d’échanges Coinbase (+4,92%) et Robinhood (+4,49%) ont grimpé, de même que le “mineur” (créateurs de monnaie numérique) Riot Platforms (+0,75%), portés par des informations de Bloomberg, qui cite des sources proches du dossier, selon lesquelles Donald Trump prévoit de publier un décret élevant le Bitcoin au rang de priorité politique et donnant aux acteurs du secteur une voix au sein de son administration. L’article rapporte également qu’est bel et bien envisagée la création d’une réserve stratégique nationale de bitcoins, qui engloberait les avoirs existants que le gouvernement détient dans cette cryptomonnaie.Ailleurs à la cote, les entreprises chinoises cotées à New York comme Alibaba (+3,26%) et ses concurrents dans le secteur du commerce électronique, PDD (+5,30%) et JD.com (+10,11%) ont profité de l’enthousiasme de Donald Trump qui s’est félicité vendredi d’un “très bon” appel téléphonique avec le dirigeant chinois Xi Jinping et a déclaré s’attendre à ce que Washington et Pékin puissent résoudre “de nombreux problèmes ensemble”, selon une publication sur son réseau Truth Social. Le géant pharmaceutique danois Novo Nordisk, connu pour ses best-sellers Ozempic et Wegovy, traitements pour le diabète et la perte de poids, a fini en large baisse (-5,27%), lesté par l’annonce vendredi du gouvernement de Joe Biden concernant une nouvelle liste de 15 médicaments, notamment contre le cancer ou le diabète, dont il va négocier les prix avec les laboratoires pharmaceutiques.Le fabricant de semi-conducteurs Intel (+9,25%) profitait lui d’informations de presse selon lesquelles une entreprise, dont le nom n’a pas été révélé, serait prête à acquérir le groupe.

US grounds SpaceX’s Starship after fiery mid-air explosion

The United States on Friday grounded SpaceX’s Starship and ordered Elon Musk’s company to investigate why the spaceship spectacularly disintegrated in a fiery cascade over the Caribbean during its latest test mission.Authorities in the Turks and Caicos Islands confirmed they diverted all flights from their airspace during the incident and urged residents not to touch fallen debris, warning it could be hazardous.”The FAA (Federal Aviation Administration) is requiring SpaceX to perform a mishap investigation into the loss of the Starship vehicle during launch operations on Jan. 16,” the agency said.  “There are no reports of public injury, and the FAA is working with SpaceX and appropriate authorities to confirm reports of public property damage on Turks and Caicos.”It added that during the event, it briefly activated a “Debris Response Area” protocol to slow aircraft outside the area where the debris was falling or stop aircraft at their departure location.”Several aircraft requested to divert due to low fuel levels while holding outside impacted areas.”Under established procedures, SpaceX will now be required to carry out a “mishap investigation” — including the identification of any corrective actions, which the FAA will review before determining the launch vehicle can return to flight. Alternatively, the company may seek an early return to flight if it can demonstrate sufficient safety measures and confirm the mishap posed no public risk.The government of the Turks and Caicos Islands, a British-controlled archipelago, confirmed the diversion of all flights during the incident, which lit up social media with dazzling photos and videos of the meteor-like shower of debris.Officials also met with UK Space Agency experts and reiterated warnings to residents to avoid fallen debris.”If possible, take a photograph of the object (without touching it) alongside another object for scale,” a public advisory read, emphasizing, “Space debris remains the property of the spacecraft owner.”- Mars rocket – Starship is the biggest and most powerful rocket ever built, and is key to Musk’s ambitions of colonizing Mars. NASA hopes to use a modified version of the rocket as a human lunar lander for its Artemis missions to return to the Moon. Thursday’s uncrewed launch was Starship’s seventh orbital test, and the first involving a taller, upgraded version of the rocket.SpaceX, which dominates the commercial launch market through its workhorse Falcon 9 rocket, underscored its technical prowess by catching Starship’s first stage booster in the “chopstick” arms of its launch tower for a second time. But the triumph was short-lived when teams lost contact with the upper-stage vehicle. SpaceX later confirmed it had undergone “rapid unscheduled disassembly,” the company’s euphemism for an explosion.”Success is uncertain, but entertainment is guaranteed!” Musk quipped on X , sharing one of the many viral clips of the event. He added the cause of the explosion appeared to be an “oxygen/fuel leak” that caused an excess buildup of pressure. “Nothing so far suggests pushing next launch past next month,” he ventured.

Foot: Enfant de la balle devenu “Kvaradona”, cinq choses à savoir sur Khvicha Kvaratskhelia

Cinq choses à savoir sur le Géorgien Khvicha Kvaratskhelia qui a rejoint vendredi le Paris SG en provenance de Naples:. Un enfant de la balleEnfant, Khvicha Kvaratskhelia n’a pas eu d’autre choix que de jouer au foot: son père Badri était un buteur prolifique qui, dans les années 1990 et la première partie des années 2000 a joué dans les Championnats de Géorgie et d’Azerbaïdjan. L’attaquant de poche (1,72 m) a inscrit 145 buts en 296 matches.Si sa carrière internationale s’est limité à trois sélections pour… l’Azerbaïdjan, Badri a profondément marqué ses trois fils.”Quand j’étais enfant, je regardais ces matches et pour moi, il était le meilleur joueur du monde. Quand les gens parlaient de Messi ou de Ronaldo, je leur disais: +Non, non, non, mon père est meilleur+, a raconté Khvicha Kvaratskhelia au site internet The Players Tribune.Depuis la fin de sa carrière d’entraîneur, il suit de près celle de son fils et ses déclarations dans la presse géorgienne ont régulièrement froissé les dirigeants du Napoli, comme en juin dernier lorsqu’il était déjà question d’un départ.. Formé au Dinamo Tbilissi, révélé en RussieKhvicha a fait ses armes au Dinamo Tbilissi, le club le plus réputé et titré du football géorgien. Il dispute son premier match pro à 16 ans, mais quitte le Dinamo après une seule saison, pour rejoindre Roustavi en mars 2018.C’est là qu’il tape dans l’oeil du Lokomotiv Moscou qui le recrute un an plus tard sous la forme d’un prêt. Après une saison sans éclat, le Lokomotiv ne transforme pas le prêt en contrat, mais le Rubin Kazan saute sur l’occasion.En deux saisons et demie avec Kazan, il ne marque que neuf buts en 73 matches, mais fait ses débuts sur la scène européenne et commence à attirer les recruteurs des grands championnats.Il retourne pourtant en Géorgie en mars 2022 après l’invasion de l’Ukraine par la Russie: “En raison de l’histoire de la Géorgie, je ne pouvais pas rester”, a-t-il expliqué, ce qui lui vaudra à lui et sa famille des menaces de mort.Naples flaire la bonne affaire et débourse 13 millions d’euros pour l’ailier longiligne qui a marqué onze buts en huit matches sous le maillot du Dinamo Batoumi.. Et Kvicha devient “Kvaradona””Rejoindre le Napoli, c’était pour mon père. Son idole était Maradona”, a-t-il rappelé en juin dernier à Players Tribune. Il n’a que 21 ans quand il rejoint Naples, son omniprésent président-propriétaire Aurelio De Laurentiis et ses tifosi aussi passionnés qu’exigeants. Mais il se sent immédiatement bien dans cette nouvelle vie qui lui rappelle en bien des points la Géorgie: “leur passion pour le foot, la façon un peu folle dont ils vivent leur vie”, détaille-t-il.Kvaratskhelia ne perd pas de temps: dès son premier match, il marque et distille une passe décisive. Pour le suivant, son premier au stade Diego-Armando-Maradona, il inscrit un doublé et son association avec le Nigérian Victor Osimhen fait tout de suite des étincelles.Naples survole la saison et offre à ses tifosi son troisième “scudetto”, le premier depuis 1990 grâce aux douze buts et treize passes décisives de son attaquant géorgien, sacré meilleur joueur de Serie A et révéré au point de devenir “Kvaradona”.La saison suivante est catastrophique, avec un groupe vite démobilisé trois entraîneurs différents, pour finir à une piètre 10ème place malgré les onze buts de Kvaratskhelia.. Flamboyant sur le terrain, discret en dehorsPour Gianfranco Zola, Kvaratskhelia est “une sorte de nouveau George Best”. Rapide, élégant, capable de jouer ailier comme avant-centre, altruiste, le Géorgien donne le tournis aux défenses adverses avec ses dribbles déroutants. Il est en revanche très discret hors des terrains: tout juste sait-on qu’il s’est marié en octobre 2023 avec Nitsa et qu’ils sont parents depuis août de Damiane. . Déjà le plus grand joueur géorgien de l’histoireIl n’est sans doute qu’une question de temps avant que Kvaratskhelia dépasse les 26 buts de Shota Arveladze et devienne le meilleur marqueur de l’histoire de la Géorgie.Après seulement 40 sélections et 17 buts, il est considéré comme un Dieu dans son pays pour avoir qualifié les “Croisés” à l’Euro-2024, la première phase finale d’un grand tournoi.En Allemagne, la Géorgie est allée jusqu’en 8ème de finale, après avoir battu le Portugal de Cristiano Ronaldo 2 à 0 en phase de poule, avant de tomber (4-1) face à l’Espagne, future championne d’Europe. “En être là à seulement 23 ans, c’est fou. Ma vie, c’est comme un grand huit”, résumait-t-il récemment.

La Colombie suspend les négociations de paix avec l’ELN après une journée meurtrière

Le président colombien Gustavo Petro a annoncé vendredi suspendre les négociations de paix avec la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN), au lendemain d’une journée de violences à l’encontre de civils et de dissidents des FARC dans le nord-est du pays ayant fait au moins 30 morts.Rappelant les pires heures du conflit armé en Colombie, les guérilleros de l’ELN ont attaqué jeudi la population civile et affronté les dissidents de l’ancienne guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) dans la région du Catatumbo (nord-est), selon des sources officielles.”Ce qu’a fait l’ELN (…) ce sont des crimes de guerre. C’est pourquoi nous suspendons le dialogue avec ce groupe, car l’ELN ne démontre aucune volonté de faire la paix”, a réagi le président de gauche Gustavo Petro sur X.”Des données sur le terrain font état d’au moins 30 personnes tuées et de plus de 20 blessés” dans cette zone frontalière avec le Venezuela aux plus de 52.000 hectares de coca, a indiqué le gouverneur du département de Norte de Santander, William Villamizar, à Blu Radio. Plusieurs blessés ont été transportés dans des hôpitaux voisins et des dizaines de familles ont été déplacées, selon les autorités.Les affrontements dans plusieurs villages proches de la ville de Tibu sont dus à “une dispute territoriale” pour le contrôle du trafic de drogue dans la région, a estimé M. Villamizar.- “Démolir les maisons” -La médiatrice pour les droits humains en Colombie, Iris Marin, a accusé l’ELN de s’en prendre “directement à la population civile” et d’aller “de maison en maison” pour assassiner des personnes que l’ELN considère comme proches des dissidences des FARC. “C’est une dispute pour les revenus illégaux, pour le contrôle de la population et pour le contrôle de la frontière avec le Venezuela”, a-t-elle estimé, en précisant qu’environ 20 personnes étaient portées disparues.Des membres de l’ELN sont venus “démolir les maisons”, a témoigné dans un entretien téléphonique avec l’AFP José del Carmen Abril, un représentant de cultivateurs de coca de Catatumbo.”Ils sont venus chez moi quatre fois hier pour me chercher et aujourd’hui il y a eu une publication disant que c’était le dernier jour, qu’ils devaient me livrer mort”, a-il indiqué après avoir été évacué en hélicoptère par l’armée.Le Catatumbo a connu un conflit sanglant au début des années 2000, opposant la guérilla de l’ELN à des groupes paramilitaires d’extrême-droite tentant de prendre le contrôle de ce territoire.- “Crise très grave” -Les attaques de l’ELN constituent “une crise très grave”, souligne Elizabeth Dickinson de l’International Crisis Group.”La situation en matière de sécurité se détériore rapidement” et “il ne s’agit pas d’une action ponctuelle, mais d’une campagne militaire” menée par l’ELN, estime l’experte.Les guérilleros de l’ELN “semblent chercher à créer un nouveau cycle de conflit” après une trêve de deux ans entre l’ELN et les dissidents des FARC dans la zone, à la fois pour des raisons économiques – contrôler l’ensemble du corridor frontalier avec le Venezuela- et stratégiques – unifier l’organisation.Le président Petro, lui-même ancien membre dans sa jeunesse d’une guérilla d’extrême gauche (le M-19), a entamé des pourparlers avec l’ELN à la fin de l’année 2022, après être devenu le premier président colombien de gauche.Il s’est engagé à sortir par le dialogue de six décennies de conflit armé et négocie depuis avec la plupart des organisations armées du pays. Toutefois, peu d’avancées ont été enregistrées, en raison de la poursuite d’attaques par les rebelles et de divergences à la table des négociations. En septembre, les pourparlers avaient déjà été suspendus, avant de reprendre en novembre.L’accord de paix de 2016 avec la guérilla marxiste des FARC, alors la plus puissante guérilla d’Amérique latine, avait permis de réduire un temps la violence en Colombie, premier producteur de cocaïne.Mais le conflit interne s’est de nouveau intensifié ces dernières années en raison des opérations des groupes dissidents des FARC, de la guérilla guévariste de l’ELN et du cartel du Clan del Golfo, entre autres groupes armés.Jeudi, le négociateur de paix pour le gouvernement, Otty Patiño, a accusé l’ELN de payer des tueurs à gages pour tenter d’assassiner son principal conseiller.L’ELN, qui a pris les armes en 1964, compte quelque 5.800 membres dans le pays, selon les services de renseignement militaire.

La Colombie suspend les négociations de paix avec l’ELN après une journée meurtrière

Le président colombien Gustavo Petro a annoncé vendredi suspendre les négociations de paix avec la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN), au lendemain d’une journée de violences à l’encontre de civils et de dissidents des FARC dans le nord-est du pays ayant fait au moins 30 morts.Rappelant les pires heures du conflit armé en Colombie, les guérilleros de l’ELN ont attaqué jeudi la population civile et affronté les dissidents de l’ancienne guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) dans la région du Catatumbo (nord-est), selon des sources officielles.”Ce qu’a fait l’ELN (…) ce sont des crimes de guerre. C’est pourquoi nous suspendons le dialogue avec ce groupe, car l’ELN ne démontre aucune volonté de faire la paix”, a réagi le président de gauche Gustavo Petro sur X.”Des données sur le terrain font état d’au moins 30 personnes tuées et de plus de 20 blessés” dans cette zone frontalière avec le Venezuela aux plus de 52.000 hectares de coca, a indiqué le gouverneur du département de Norte de Santander, William Villamizar, à Blu Radio. Plusieurs blessés ont été transportés dans des hôpitaux voisins et des dizaines de familles ont été déplacées, selon les autorités.Les affrontements dans plusieurs villages proches de la ville de Tibu sont dus à “une dispute territoriale” pour le contrôle du trafic de drogue dans la région, a estimé M. Villamizar.- “Démolir les maisons” -La médiatrice pour les droits humains en Colombie, Iris Marin, a accusé l’ELN de s’en prendre “directement à la population civile” et d’aller “de maison en maison” pour assassiner des personnes que l’ELN considère comme proches des dissidences des FARC. “C’est une dispute pour les revenus illégaux, pour le contrôle de la population et pour le contrôle de la frontière avec le Venezuela”, a-t-elle estimé, en précisant qu’environ 20 personnes étaient portées disparues.Des membres de l’ELN sont venus “démolir les maisons”, a témoigné dans un entretien téléphonique avec l’AFP José del Carmen Abril, un représentant de cultivateurs de coca de Catatumbo.”Ils sont venus chez moi quatre fois hier pour me chercher et aujourd’hui il y a eu une publication disant que c’était le dernier jour, qu’ils devaient me livrer mort”, a-il indiqué après avoir été évacué en hélicoptère par l’armée.Le Catatumbo a connu un conflit sanglant au début des années 2000, opposant la guérilla de l’ELN à des groupes paramilitaires d’extrême-droite tentant de prendre le contrôle de ce territoire.- “Crise très grave” -Les attaques de l’ELN constituent “une crise très grave”, souligne Elizabeth Dickinson de l’International Crisis Group.”La situation en matière de sécurité se détériore rapidement” et “il ne s’agit pas d’une action ponctuelle, mais d’une campagne militaire” menée par l’ELN, estime l’experte.Les guérilleros de l’ELN “semblent chercher à créer un nouveau cycle de conflit” après une trêve de deux ans entre l’ELN et les dissidents des FARC dans la zone, à la fois pour des raisons économiques – contrôler l’ensemble du corridor frontalier avec le Venezuela- et stratégiques – unifier l’organisation.Le président Petro, lui-même ancien membre dans sa jeunesse d’une guérilla d’extrême gauche (le M-19), a entamé des pourparlers avec l’ELN à la fin de l’année 2022, après être devenu le premier président colombien de gauche.Il s’est engagé à sortir par le dialogue de six décennies de conflit armé et négocie depuis avec la plupart des organisations armées du pays. Toutefois, peu d’avancées ont été enregistrées, en raison de la poursuite d’attaques par les rebelles et de divergences à la table des négociations. En septembre, les pourparlers avaient déjà été suspendus, avant de reprendre en novembre.L’accord de paix de 2016 avec la guérilla marxiste des FARC, alors la plus puissante guérilla d’Amérique latine, avait permis de réduire un temps la violence en Colombie, premier producteur de cocaïne.Mais le conflit interne s’est de nouveau intensifié ces dernières années en raison des opérations des groupes dissidents des FARC, de la guérilla guévariste de l’ELN et du cartel du Clan del Golfo, entre autres groupes armés.Jeudi, le négociateur de paix pour le gouvernement, Otty Patiño, a accusé l’ELN de payer des tueurs à gages pour tenter d’assassiner son principal conseiller.L’ELN, qui a pris les armes en 1964, compte quelque 5.800 membres dans le pays, selon les services de renseignement militaire.

US offered infrastructure incentive for DRC-Rwanda peace deal: officialFri, 17 Jan 2025 21:24:59 GMT

The United States offered to extend its signature African investment project into the troubled east of the Democratic Republic of Congo as an incentive for a peace deal, but Rwanda has backed away, a senior US diplomat said.Molly Phee, the outgoing assistant secretary of state for African affairs, said the United States proposed an expansion …

US offered infrastructure incentive for DRC-Rwanda peace deal: officialFri, 17 Jan 2025 21:24:59 GMT Read More »