Israel police say one wounded in Tel Aviv stabbing on eve of Gaza truce

Israeli police said that an assailant stabbed and seriously wounded a person in the centre of commercial hub Tel Aviv on Saturday, before being shot and “neutralised” by a civilian.The attack came hours before a ceasefire is set to take effect in the Gaza Strip, where Israel has been fighting Palestinian militant group Hamas for more than 15 months.The police had initially spoken of a shooting with several wounded but clarified in a later statement that the “terrorist” was armed only with a knife. Israeli police use the term “terrorist” to refer to Palestinians who carry out attacks for political motives.”Initial investigations reveal that a terrorist armed with a knife arrived at the restaurant area on Levontin Street and stabbed a civilian,” the later statement said.”An armed civilian nearby shot and neutralised” the attacker.Police said the stabbing victim was taken to hospital with serious wounds.Emergency service provider Magen David Adom said its staff were providing medical treatment to a 30-year-old male “injured from stabbing” in the 4:30 pm (1430 GMT) attack.It said he was taken to hospital in a conscious state.

Guterres says Lebanon nearing ‘hopeful future’ as truce deadline looms

United Nations chief Antonio Guterres said Saturday a “more hopeful” future awaits Lebanon after meeting its new leaders in a two-day visit ahead of a deadline for implementing a fragile Israel-Hezbollah ceasefire.His visit comes amid fresh optimism for crisis-hit Lebanon after a devastating war, as Joseph Aoun was elected president on January 9 and named Nawaf Salam as prime minister-designate following a two-year vacuum.”Throughout my time here, I have sensed an atmosphere of opportunity,” Guterres told reporters in Beirut after meeting Aoun, Salam and Hezbollah ally parliament speaker Nabih Berri.”After one of the most difficult years in generations, Lebanon is on the cusp of a more hopeful future.”On Friday, the UN secretary-general met in Beirut with French President Emmanuel Macron, who said Paris would soon host an aid conference to help rebuild Lebanon.The United Nations “will intensify our support for recovery and reconstruction across Lebanon”, Guterres said.”The cessation of hostilities is fragile, but it is holding.”- ‘Testing our patience’ -Under the November 27 ceasefire deal, which ended two months of all-out war between Israel and Hezbollah, the Lebanese army has 60 days to deploy alongside peacekeepers from the UNIFIL mission in south Lebanon as the Israeli army withdraws.At the same time, Hezbollah is required to pull its forces north of the Litani River, around 30 kilometres (20 miles) from the border, and dismantle any remaining military infrastructure it has in the south.Aoun said Israel must withdraw from his country’s south by the January 26 “deadline set by the agreement reached on November 27″ to fully implement the Israel-Hezbollah ceasefire.”Israel’s continued violations on land and in the air… blowing up homes and destroying border villages, completely contradicts what was stated in the ceasefire agreement,” a statement from his office said.His remarks follow a speech by Hezbollah leader Naim Qassem who accused Israel of hundreds of ceasefire violations, warning it against testing “our patience” and calling on the Lebanese state to be “firm” in its response.Earlier on Saturday, Qassem had called “on the Lebanese state to be firm in confronting violations, now numbering more than hundreds. This cannot continue”.”We have been patient with the violations to give a chance to the Lebanese state responsible for this agreement, along with the international sponsors, but I call on you not to test our patience,” he said in a televised speech.- ‘Occupation’ -Aoun, Lebanon’s former army chief, has vowed to ensure the state will have “a monopoly” on bearing weapons.Analysts say Hezbollah’s weakening in the war with Israel allowed Lebanon’s deeply divided political class to elect Aoun and to back him in appointing Salam, who was presiding judge at the International Criminal Court, as prime minister.But Qassem insisted Hezbollah and ally Amal’s backing “is what led to the election of the president by consensus”, after around two years of deadlock.”No one can exploit the results of the aggression in domestic politics,” he warned. “No one can exclude us from effective and influential political participation in the country.”On Friday, Guterres had called for Israel to end its military operations and “occupation” in the south.He also said UN peacekeepers had found more than 100 weapons caches belonging “to Hezbollah or other armed groups”.Also on Friday, Macron said there must be “accelerated” implementation of the ceasefire.

A Rome, une “vente à l’aveugle” de colis fait recette

De son ongle manucuré, Benedetta déchire le ruban adhésif d’un mystérieux colis pour découvrir une binette de jardin et des écouteurs sans fil, tandis que son amie déballe ce qui semble être un harnais.Ces étudiantes italiennes font partie des centaines de personnes présentes à cette “vente à l’aveugle” de colis non réclamés, où les boîtes de toutes tailles sont vendues au poids dans un centre commercial de Rome.”J’habite à la campagne, je dois toujours planter des fleurs et j’utilise une cuillère à soupe pour creuser. Je n’aurais jamais acheté une binette de mon propre chef”, reconnaît Benedetta.C’est la première édition en Italie d’une vente à l’aveugle pour la startup française King Colis et le succès est tel que son PDG, Killian Denis, prévoit de vendre dix tonnes de colis en six jours, avec une moyenne de 800 acheteurs et 3.000 visiteurs par jour.M. Denis explique avoir eu cette idée pendant le confinement, après que plusieurs articles commandés en ligne pour divertir ses filles ont été perdus par la poste.”J’étais remboursé à chaque fois… mais j’ai commencé à me demander ce qu’il advenait des colis perdus, non livrables”, confie M. Denis à l’AFP.”J’ai découvert qu’ils étaient détruits par les entreprises logistiques chargées de leur livraison, car ils ne leur servent à rien et les fournisseurs refusent de les récupérer en raison des coûts de transport”.C’est alors qu’avec un ami d’enfance, ils ont décidé de devenir des “sauveteurs de colis”.- ‘Une seule règle’ -Alors que la file d’attente serpente à travers le centre, Antoine Ulry gère le stand où les gens disposent de 10 minutes pour “prendre autant d’articles qu’ils le souhaitent dans les bacs”.Les clients fouillent dans les piles, secouent les paquets et les portent à leurs oreilles.”La seule règle à suivre est de ne pas ouvrir les colis avant de les acheter”, précise M. Ulry.Certains acheteurs déchirent leurs achats dès que l’argent a changé de mains.Tandis qu’un client s’éloigne avec un caddie débordant de boîtes, Giuseppe Arancio, agent d’entretien des routes, découvre que les colis pour lesquels il a déboursé 123 euros (126 dollars) contiennent notamment une cocotte en pierre.”La cocotte a de la valeur, et j’ai eu d’autres petites choses dont j’avais besoin. De l’incertitude sont sorties des choses utiles”, sourit-il.Après les premières ventes éphémères en France, l’entreprise a organisé des ventes à l’aveugle en Autriche, au Danemark, en Allemagne, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Le Portugal et l’Espagne suivront bientôt.L’entreprise King Colis, qui a fait son entrée sur la scène logistique en mars 2024, est à l’origine de ce type d’opérations commerciales en France. Selon elle, cette initiative s’inscrit dans une démarche de réduction des déchets. Cette pratique n’est pas isolée : de multiples acteurs du secteur ont déployé des ventes similaires récemment, que ce soit sur les plateformes numériques, les marchés traditionnels ou dans les centres commerciaux à travers la France.Un tiers des colis vendus provient de géants européens de la logistique, tandis que les deux tiers restants viennent de revendeurs Amazon.La plupart de ces derniers sont des colis perdus, le reste étant des articles retournés et invendus.Un porte-parole d’Amazon a déclaré à l’AFP que “nous ne travaillons pas avec des revendeurs de ‘boîtes mystères’/’colis secrets'”.L’entreprise “n’envoie pas de retours clients non ouverts ou non livrables aux liquidateurs”, mais utilise la liquidation pour donner une “seconde vie” à certains produits retournés.

A Rome, une “vente à l’aveugle” de colis fait recette

De son ongle manucuré, Benedetta déchire le ruban adhésif d’un mystérieux colis pour découvrir une binette de jardin et des écouteurs sans fil, tandis que son amie déballe ce qui semble être un harnais.Ces étudiantes italiennes font partie des centaines de personnes présentes à cette “vente à l’aveugle” de colis non réclamés, où les boîtes de toutes tailles sont vendues au poids dans un centre commercial de Rome.”J’habite à la campagne, je dois toujours planter des fleurs et j’utilise une cuillère à soupe pour creuser. Je n’aurais jamais acheté une binette de mon propre chef”, reconnaît Benedetta.C’est la première édition en Italie d’une vente à l’aveugle pour la startup française King Colis et le succès est tel que son PDG, Killian Denis, prévoit de vendre dix tonnes de colis en six jours, avec une moyenne de 800 acheteurs et 3.000 visiteurs par jour.M. Denis explique avoir eu cette idée pendant le confinement, après que plusieurs articles commandés en ligne pour divertir ses filles ont été perdus par la poste.”J’étais remboursé à chaque fois… mais j’ai commencé à me demander ce qu’il advenait des colis perdus, non livrables”, confie M. Denis à l’AFP.”J’ai découvert qu’ils étaient détruits par les entreprises logistiques chargées de leur livraison, car ils ne leur servent à rien et les fournisseurs refusent de les récupérer en raison des coûts de transport”.C’est alors qu’avec un ami d’enfance, ils ont décidé de devenir des “sauveteurs de colis”.- ‘Une seule règle’ -Alors que la file d’attente serpente à travers le centre, Antoine Ulry gère le stand où les gens disposent de 10 minutes pour “prendre autant d’articles qu’ils le souhaitent dans les bacs”.Les clients fouillent dans les piles, secouent les paquets et les portent à leurs oreilles.”La seule règle à suivre est de ne pas ouvrir les colis avant de les acheter”, précise M. Ulry.Certains acheteurs déchirent leurs achats dès que l’argent a changé de mains.Tandis qu’un client s’éloigne avec un caddie débordant de boîtes, Giuseppe Arancio, agent d’entretien des routes, découvre que les colis pour lesquels il a déboursé 123 euros (126 dollars) contiennent notamment une cocotte en pierre.”La cocotte a de la valeur, et j’ai eu d’autres petites choses dont j’avais besoin. De l’incertitude sont sorties des choses utiles”, sourit-il.Après les premières ventes éphémères en France, l’entreprise a organisé des ventes à l’aveugle en Autriche, au Danemark, en Allemagne, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Le Portugal et l’Espagne suivront bientôt.L’entreprise King Colis, qui a fait son entrée sur la scène logistique en mars 2024, est à l’origine de ce type d’opérations commerciales en France. Selon elle, cette initiative s’inscrit dans une démarche de réduction des déchets. Cette pratique n’est pas isolée : de multiples acteurs du secteur ont déployé des ventes similaires récemment, que ce soit sur les plateformes numériques, les marchés traditionnels ou dans les centres commerciaux à travers la France.Un tiers des colis vendus provient de géants européens de la logistique, tandis que les deux tiers restants viennent de revendeurs Amazon.La plupart de ces derniers sont des colis perdus, le reste étant des articles retournés et invendus.Un porte-parole d’Amazon a déclaré à l’AFP que “nous ne travaillons pas avec des revendeurs de ‘boîtes mystères’/’colis secrets'”.L’entreprise “n’envoie pas de retours clients non ouverts ou non livrables aux liquidateurs”, mais utilise la liquidation pour donner une “seconde vie” à certains produits retournés.

Le fondateur de Telegram a reconnu devant les juges “la gravité des faits” reprochés à la messagerie

Le fondateur de Telegram Pavel Durov, mis en examen à Paris pour complicité d’activités criminelles, a reconnu devant les juges d’instruction avoir “pris connaissance en garde à vue de la gravité des faits” reprochés à sa plateforme et promis d'”améliorer” sa modération.Lors de sa mise en examen fin août, Pavel Durov avait d’abord mis en cause le défaut d’alerte français, selon des déclarations obtenues samedi par l’AFP.Et il a assuré avoir toujours été “disponible et prêt à répondre à toutes les demandes “émanant de la France. D’ailleurs, Pavel Durov assure que les “autorités françaises”, y compris “le cabinet du président, le consul de France à Dubaï” voire “un agent de la DGSI”, les renseignements intérieurs, connaissaient son “compte personnel Telegram” et son “lieu” de résidence.L’agent de la DGSI se serait dit satisfait de la coopération de Telegram mais d’autres services enquêteurs ont d’après lui sollicité des “adresses e-mail erronées”.A chaque signal, “je faisais de mon mieux” pour répondre “à la hauteur”, a assuré le milliardaire de 40 ans.Le 6 décembre, pour son premier interrogatoire au fond, M. Durov avoue pourtant avoir “pris connaissance de la gravité de tous ces faits (…) en garde à vue”. Il “n’a pas créé” Telegram en 2013 avec son frère “pour les criminels” mais leur présence, “une fraction minime”, “a aussi augmenté”, concède cet homme qui possède plusieurs nationalités, dont la française.- “Erreur” -Les juges s’interrogent: la plateforme vérifie-t-elle précisément l’identité de ses utilisateurs ? “Non, et je pense que c’est le cas de toutes les messageries”, répond Pavel Durov.Ils le questionnent aussi sur le cryptage d’une partie des conversations. Un “standard de l’industrie”, rétorque Pavel Durov, satisfait qu’aucun employé de Telegram ne “puisse avoir accès aux messages” et engendrer “une fuite”, car un algorithme gère le décodage.Les juges détaillent ensuite une quinzaine de groupes dédiés à la pédocriminalité, aux stupéfiants, aux escroqueries, aux armes, à la recherche de sicaires, ayant parfois pignon sur rue sur la plateforme, qui valent au PDG de Telegram sa mise en examen pour complicité d’activités criminelles.”Avez-vous conscience que la simplicité d’utilisation de Telegram permet à quiconque d’accéder à des plateformes illicites, de manière beaucoup plus simple notamment que sur le darkweb ?”, lui demandent-ils.M. Durov est “en désaccord”. Telegram est “efficace” et supprime mensuellement “15 à 20 millions de comptes utilisateurs et un à deux millions de chaînes et de groupes”.Le milliardaire met en cause le manque de remontées de la justice ou des associations, et affirme avoir lancé récemment des partenariats avec certaines d’entre elles.”Pourquoi ne pas (l’)avoir fait avant ?”, insiste un juge, rappelant aussi les alertes médiatiques. Pavel Durov reconnaît une nouvelle “erreur”: avoir considéré que ces dernières ne comportaient “jamais rien de solide”.Un juge l’interroge aussi sur la fonction “People Nearby”, suspectée d’avoir fourni des services criminels géolocalisés. “Dans la majorité des pays”, cette option, remodelée après la garde à vue, ne servait pas à “des fins illégales”, assure M. Durov.Le juge grince: “La France a peut-être une particularité en matière gastronomique, mais sûrement pas en matière de délinquance”.- “Dégoûté” -M. Durov répète être “à titre personnel dégoûté” par ces infractions, “mauvaises pour la société et les affaires”. Si l’entreprise basée à Dubaï a annoncé fin décembre son premier bénéfice net annuel, elle pâtit selon Pavel Durov de 2 milliards de dollars de dette.”Nous nous engageons à améliorer nos processus de modération”, promet-il donc, en écho à des annonces publiques de septembre, saluées par Emmanuel Macron, sur sa collaboration accrue avec les autorités judiciaires ou sur la modération qui doit devenir “une fierté”.”Mes équipes ont fait beaucoup de progrès”, souligne M. Durov.En France, Telegram affirme avoir répondu à 4 demandes judiciaires au premier trimestre 2024, contre 673 pour le dernier. Selon des données rassemblées par des internautes que Telegram n’a pas confirmées à l’AFP, une progression comparable est visible dans une grande majorité de pays.Sur les six premiers mois de 2024, à l’échelle mondiale, Telegram a délivré “des informations d’identification (…) concernant plus de 10.000 utilisateurs”, selon M. Durov.”Ce n’est pas beaucoup au regard” de vos 950 millions d’utilisateurs revendiqués, lâche un magistrat instructeur.Les juges doivent réinterroger en détail M. Durov, qui doit fournir des documents justificatifs. Sollicité, Me David-Olivier Kaminski, son avocat, n’a pas répondu. Telegram a indiqué à l’AFP que la messagerie “coopère avec les autorités judiciaires dans le monde depuis 2018, fournissant des informations sur les criminels lorsqu’il est sollicité par des requêtes valides et par l’intermédiaire des bons canaux de communication”.