Le retour prometteur mais fragile du gypaète barbu dans le Vercors

Dans une clairière perchée du Vercors, Spirale ouvre grand son bec et tape le sol, apeuré: ce poussin vautour né en captivité subit les derniers préparatifs avant sa mise en liberté, inconscient de participer au fragile succès du plus vaste programme européen de réintroduction d’espèce, celui des gypaètes barbus.Malgré ses plus de cinq kilos et ses serres déjà bien acérées, ce gypaète né dans un zoo en Bavière, n’est encore qu’un poussin de trois mois, aux mêmes petits cris de détresse que n’importe quel oisillon.Sa mission? Repeupler ces massifs des Préalpes d’où il a disparu depuis plus d’un siècle à cause de l’homme, après le succès de sa réintroduction dans les Alpes, entamée en 1986. Avec l’espoir de stabiliser un jour l’espèce du Maroc jusqu’aux Balkans.À quelques mètres de la cavité rocheuse où Spirale va être déposée avec Troubadour, son congénère du même âge arrivé du parc du Puy-du-fou (Vendée), une vingtaine d’enfants, bénévoles et gardiens de la réserve naturelle assistent médusés aux préparatifs.Sur l’herbe, Pascal Orabi, le coordinateur en France du programme européen LIFE Gyp’Act, tient fermement l’animal: deux bagues clipsées aux pattes, un boîtier GPS sur le dos et un coup de pinceau de décolorant sur quelques plumes.”Ça nous permet de reconnaître l’oiseau lors de son envol sur les premières périodes de sa vie”, explique le spécialiste des vautours au sein de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).Au-dessus de lui, une dizaine de vautours moines et fauves ainsi qu’un gypaète adulte virevoltent, intrigués. Seul le percnoptère, la quatrième espèce de vautour vivant en France, manque à l’appel.”Si tu n’avais pas les autres vautours, il n’y aurait pas de gypaète”, dit Pascal Orabi. Car ce rapace protégé, toujours classé “en danger” d’extinction en France, ne se nourrit que d’os, grâce à son estomac très acide, mais nécessite que les autres nécrophages lui préparent la carcasse.À l’avenir, Spirale fera peut-être comme Adonis, un de ses prédécesseurs ayant parcouru 22.000 km en Europe en un an, la moitié de la circonférence de la Terre, atteignant la Roumanie avant de revenir nicher en France.- Maillon pastoral -Pour l’heure, les deux poussins sont remis dans leurs cages, chargés sur le dos de deux volontaires et conduits le long d’un sentier escarpé vers la falaise.”On va effectuer une surveillance en continu de 6H00 à 21H00″, dit Nicolas Renous, agent de la Réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors, non loin de la cabane où se relaiera l’équipe et leurs jumelles, à 100 m de la cavité.”On note les comportements, les battements d’ailes, on regarde s’ils se nourrissent, (…) s’ils se bataillent pas trop”, détaille-t-il, jusqu’au jour où ils prendront leur envol dans un mois environ.La méthode a fait ses preuves mais requiert de la patience: dans les Alpes, “il a fallu lâcher 72 oiseaux pour assister à la première reproduction, réussie en 1996, dix ans plus tard”, raconte Pascal Orabi. Au total, ce premier programme aura permis le retour de 260 gypaètes “qui ont produit 522 oiseaux”.Fort du succès, un deuxième programme a été financé par l’Union européenne, qui court jusqu’en 2028, et vise cette fois à peupler le Vercors et les Grandes Causses, dans l’Aveyron, afin de créer un couloir jusqu’à la population des Pyrénées.Dans le Vercors, Spirale et Troubadour sont les 22e et 23e gypaètes réintroduits depuis 15 ans. “C’est une réussite parce qu’on a deux couples qui nichent sur des falaises là-derrière et un troisième couple commence à traîner”, raconte Benoît Petton, conservateur de la réserve.”Le gypaète barbu était présent en Europe il y a 1,5 million d’années, il a fallu qu’il rencontre Homo Sapiens pour être précipité vers une phase d’extinction, donc c’est la moindre des choses” de le réintroduire, justifie Pascal Orabi.Si cet argument ne suffisait pas, rappelle-t-il, sa réintroduction “a restauré un maillon essentiel de l’écosystème pastoral”, évitant aux éleveurs de redescendre chez l’équarrisseur de lourds cadavres de brebis ou de vaches. Le rapace joue aussi un rôle sanitaire, éliminant les risques de foyers pathogènes issus d’animaux en putréfaction, ajoute-t-il, citant l’anthrax ou la brucellose.Mais le succès reste fragile car les dangers persistent: outre celle, historique, des lignes à haute tension, “la deuxième menace en Europe et en France, c’est les tirs et les empoisonnements”, suivi par le péril émergent des éoliennes.

Orages: 13 départements en vigilance orange mercredi

Treize départements seront mercredi en vigilance orange dès 16H00 pour les orages, a annoncé mardi Météo-France qui prévoit “une franche dégradation orageuse” par le sud-ouest et l’ouest.En plus du Rhône et de l’Isère en vigilance orange pour canicule mardi et mercredi, treize départements, principalement du Massif central et de la Normandie, ont été placés en vigilance orange pour des “orages localement violents attendus en fin d’après-midi et soirée” mercredi: Allier, Calvados, Cantal, Corrèze, Creuse, Eure, Loire, Lot, Mayenne, Orne, Puy-de-Dôme, Sarthe et Seine-Maritime.Les premiers orages circuleront dans la soirée de mardi et dans la nuit de mardi à mercredi le long de la façade atlantique, sans sévérité particulière, selon Météo-France. Ils se renforceront mercredi en début d’après-midi puis s’étendront rapidement sur un axe Quercy – Limousin – Auvergne en gagnant en intensité.Météo-France prévoit ainsi de fortes pluies (30 à 50 mm en une à deux heures), localement des chutes de grêle de taille moyenne à grosse (jusqu’à deux à cinq cm), et des rafales pouvant atteindre 100 km/h.D’autres orages se développeront en fin d’après-midi et soirée sur la Normandie et le nord des Pays de la Loire, parfois associés à de fortes rafales, à de la grêle et de fortes pluies.Ce mardi après-midi, les températures maximales affichent de 30 à 32°C sur les trois quarts sud et est du pays avec des pointes à 35/38°C dans le Sud-Ouest et le Midi méditerranéen.Pour la première fois de l’année en France métropolitaine, “les 40 °C ont été atteints dans le Languedoc au pied des Cévennes à Moulès-et-Baucels (Hérault, NDLR) où on a relevé 40,2 °C”, a annoncé Météo-France mardi en fin de journée.Cette barre symbolique avait été franchie pour la première fois mi-juillet l’année précédente.La nuit de mardi à mercredi reste chaude avec des températures minimales assez fréquemment supérieures à 20°C dans le Sud.Mercredi, des pointes à 35/38°C sont attendues en Bourgogne, sur le Centre, aux portes du Bassin parisien.Un rafraîchissement s’opèrera par l’ouest avec l’arrivée des orages avant une baisse notable généralisée jeudi sauf sur le pourtour méditerranéen.La France est traversée depuis le 21 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augemente l’intensité et la fréquence des canicules.

Orages: 13 départements en vigilance orange mercredi

Treize départements seront mercredi en vigilance orange dès 16H00 pour les orages, a annoncé mardi Météo-France qui prévoit “une franche dégradation orageuse” par le sud-ouest et l’ouest.En plus du Rhône et de l’Isère en vigilance orange pour canicule mardi et mercredi, treize départements, principalement du Massif central et de la Normandie, ont été placés en vigilance orange pour des “orages localement violents attendus en fin d’après-midi et soirée” mercredi: Allier, Calvados, Cantal, Corrèze, Creuse, Eure, Loire, Lot, Mayenne, Orne, Puy-de-Dôme, Sarthe et Seine-Maritime.Les premiers orages circuleront dans la soirée de mardi et dans la nuit de mardi à mercredi le long de la façade atlantique, sans sévérité particulière, selon Météo-France. Ils se renforceront mercredi en début d’après-midi puis s’étendront rapidement sur un axe Quercy – Limousin – Auvergne en gagnant en intensité.Météo-France prévoit ainsi de fortes pluies (30 à 50 mm en une à deux heures), localement des chutes de grêle de taille moyenne à grosse (jusqu’à deux à cinq cm), et des rafales pouvant atteindre 100 km/h.D’autres orages se développeront en fin d’après-midi et soirée sur la Normandie et le nord des Pays de la Loire, parfois associés à de fortes rafales, à de la grêle et de fortes pluies.Ce mardi après-midi, les températures maximales affichent de 30 à 32°C sur les trois quarts sud et est du pays avec des pointes à 35/38°C dans le Sud-Ouest et le Midi méditerranéen.Pour la première fois de l’année en France métropolitaine, “les 40 °C ont été atteints dans le Languedoc au pied des Cévennes à Moulès-et-Baucels (Hérault, NDLR) où on a relevé 40,2 °C”, a annoncé Météo-France mardi en fin de journée.Cette barre symbolique avait été franchie pour la première fois mi-juillet l’année précédente.La nuit de mardi à mercredi reste chaude avec des températures minimales assez fréquemment supérieures à 20°C dans le Sud.Mercredi, des pointes à 35/38°C sont attendues en Bourgogne, sur le Centre, aux portes du Bassin parisien.Un rafraîchissement s’opèrera par l’ouest avec l’arrivée des orages avant une baisse notable généralisée jeudi sauf sur le pourtour méditerranéen.La France est traversée depuis le 21 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augemente l’intensité et la fréquence des canicules.

Sur le chantier de l’A69, reprise des travaux timide et sous surveillance policière

Des ouvriers s’activent autour d’une pile de pont, quelques pelleteuses remodèlent des fossés: sur le chantier de l’autoroute A69 Toulouse-Castres, interrompu depuis fin février, les travaux reprennent timidement et sous surveillance policière, à quelques jours d’une nouvelle mobilisation des opposants.Sous un chaud soleil, une dizaine d’uniformes orange casqués s’affairent autour des structures grises d’un pont en construction, une grue déplace des blocs de béton et des camions-bennes sillonnent la large bande de terre qui coupe en deux Saint-Germain-des-Près, petite commune du Tarn.”Aujourd’hui, ils ont refait des talus, nettoyé, ça a l’air de vouloir reprendre, il nous tarde que ce soit fait”, a indiqué à l’AFP Raymond Frède, le maire du village.Sur d’autres points du tracé, des pelleteuses travaillent des fossés de terre sous le regard de quelques ouvriers, ont également constaté des journalistes de l’AFP, qui ont croisé de nombreux véhicules de gendarmerie et de CRS sur la route nationale qui serpente entre les morceaux de l’autoroute en construction.Une colonne de fourgons des forces de l’ordre était également stationnée, non loin du siège provisoire d’Atosca, le futur concessionnaire de l’autoroute et actuel maître d’oeuvre du chantier.- assainissement -Le 28 mai, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé une reprise des travaux, interrompus par un jugement du tribunal administratif qui avait annulé fin février l’autorisation environnementale accordée à ce projet controversé d’autoroute.Dans la foulée de la décision des juges d’appel, le ministre des Transports Philippe Tabarot avait évoqué une reprise du chantier à la mi-juin, sans qu’elle soit véritablement perceptible jusque-là sur le terrain.Contacté par l’AFP, le ministère a confirmé en ce début de semaine qu’elle était effective depuis le 17 juin mais qu’elle se faisait progressivement.”Ça redémarre avec les mesures d’aménagement environnemental, notamment tout ce qui a trait à l’assainissement”, a-t-on ainsi expliqué au ministère.”Il nous faut le temps, maintenant, de nous remettre en marche”, avait déclaré dans un entretien à l’AFP début juin, Martial Gerlinger, directeur général d’Atosca.A la mi-juin, avait-il précisé, devaient ainsi démarrer “l’état des lieux, y compris environnemental, de l’ensemble du tracé dans sa configuration actuelle”, une évaluation de “la situation des équipements de protection de l’environnement” et des équipements d’assainissement.- nouvelle procédure -Les opposants à l’A69 constataient également plus de mouvements sur le chantier ces derniers jours mais y voyaient une reprise plus “symbolique” que réelle.”Depuis cette semaine, il y a peut-être une dizaine de pelleteuses qui sont arrivées mais de toute façon, il y a de telles mises en conformité à faire qu’avec l’effectif actuel, il leur faudra des mois avant de revenir à l’état du chantier de février”, a expliqué à l’AFP Geoffrey Tarroux, membre du groupe d’opposants La Voie est libre (LVEL).Sur le terrain juridique, en dépit de l’autorisation de reprise, ce collectif n’entend pas désarmer et a annoncé le dépôt lundi d’une citation directe devant le tribunal correctionnel de Toulouse, mettant en cause Atosca pour son “cortège d’atteintes illégales à l’environnement” sur le chantier.La procédure s’ajoute à celle engagée devant la cour administrative d’appel de Toulouse, qui doit se prononcer sur le fond en fin d’année, et à la bataille qui se joue au Parlement, où un texte validant le projet d’autoroute -sans attendre cette décision sur le fond de la justice administrative- doit être examiné mercredi soir en commission mixte paritaire (CMP).Dans ce contexte, des mouvements d’opposition à l’autoroute, dont les Soulèvements de la Terre, ont appelé à une grande “fête d’enterrement” de l’A69 les 4, 5 et 6 juillet dans le Tarn.Trois grands rassemblements contre ce projet de création de 53 km d’autoroute entre Castres et Toulouse ont déjà réuni localement plusieurs milliers d’opposants: en avril puis octobre 2023 et enfin, en juin 2024, les deux derniers étant marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Sur le chantier de l’A69, reprise des travaux timide et sous surveillance policière

Des ouvriers s’activent autour d’une pile de pont, quelques pelleteuses remodèlent des fossés: sur le chantier de l’autoroute A69 Toulouse-Castres, interrompu depuis fin février, les travaux reprennent timidement et sous surveillance policière, à quelques jours d’une nouvelle mobilisation des opposants.Sous un chaud soleil, une dizaine d’uniformes orange casqués s’affairent autour des structures grises d’un pont en construction, une grue déplace des blocs de béton et des camions-bennes sillonnent la large bande de terre qui coupe en deux Saint-Germain-des-Près, petite commune du Tarn.”Aujourd’hui, ils ont refait des talus, nettoyé, ça a l’air de vouloir reprendre, il nous tarde que ce soit fait”, a indiqué à l’AFP Raymond Frède, le maire du village.Sur d’autres points du tracé, des pelleteuses travaillent des fossés de terre sous le regard de quelques ouvriers, ont également constaté des journalistes de l’AFP, qui ont croisé de nombreux véhicules de gendarmerie et de CRS sur la route nationale qui serpente entre les morceaux de l’autoroute en construction.Une colonne de fourgons des forces de l’ordre était également stationnée, non loin du siège provisoire d’Atosca, le futur concessionnaire de l’autoroute et actuel maître d’oeuvre du chantier.- assainissement -Le 28 mai, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé une reprise des travaux, interrompus par un jugement du tribunal administratif qui avait annulé fin février l’autorisation environnementale accordée à ce projet controversé d’autoroute.Dans la foulée de la décision des juges d’appel, le ministre des Transports Philippe Tabarot avait évoqué une reprise du chantier à la mi-juin, sans qu’elle soit véritablement perceptible jusque-là sur le terrain.Contacté par l’AFP, le ministère a confirmé en ce début de semaine qu’elle était effective depuis le 17 juin mais qu’elle se faisait progressivement.”Ça redémarre avec les mesures d’aménagement environnemental, notamment tout ce qui a trait à l’assainissement”, a-t-on ainsi expliqué au ministère.”Il nous faut le temps, maintenant, de nous remettre en marche”, avait déclaré dans un entretien à l’AFP début juin, Martial Gerlinger, directeur général d’Atosca.A la mi-juin, avait-il précisé, devaient ainsi démarrer “l’état des lieux, y compris environnemental, de l’ensemble du tracé dans sa configuration actuelle”, une évaluation de “la situation des équipements de protection de l’environnement” et des équipements d’assainissement.- nouvelle procédure -Les opposants à l’A69 constataient également plus de mouvements sur le chantier ces derniers jours mais y voyaient une reprise plus “symbolique” que réelle.”Depuis cette semaine, il y a peut-être une dizaine de pelleteuses qui sont arrivées mais de toute façon, il y a de telles mises en conformité à faire qu’avec l’effectif actuel, il leur faudra des mois avant de revenir à l’état du chantier de février”, a expliqué à l’AFP Geoffrey Tarroux, membre du groupe d’opposants La Voie est libre (LVEL).Sur le terrain juridique, en dépit de l’autorisation de reprise, ce collectif n’entend pas désarmer et a annoncé le dépôt lundi d’une citation directe devant le tribunal correctionnel de Toulouse, mettant en cause Atosca pour son “cortège d’atteintes illégales à l’environnement” sur le chantier.La procédure s’ajoute à celle engagée devant la cour administrative d’appel de Toulouse, qui doit se prononcer sur le fond en fin d’année, et à la bataille qui se joue au Parlement, où un texte validant le projet d’autoroute -sans attendre cette décision sur le fond de la justice administrative- doit être examiné mercredi soir en commission mixte paritaire (CMP).Dans ce contexte, des mouvements d’opposition à l’autoroute, dont les Soulèvements de la Terre, ont appelé à une grande “fête d’enterrement” de l’A69 les 4, 5 et 6 juillet dans le Tarn.Trois grands rassemblements contre ce projet de création de 53 km d’autoroute entre Castres et Toulouse ont déjà réuni localement plusieurs milliers d’opposants: en avril puis octobre 2023 et enfin, en juin 2024, les deux derniers étant marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Sex-tainted heavyweight and upstart socialist vie for NY mayor

New York Democrats were choosing Tuesday between an upstart 33-year-old Muslim socialist and a political veteran vying to come back from a sex harassment scandal as mayoral candidate to lead the left-leaning city.The party’s primary contest has featured a cast of a dozen seeking to lead the biggest US city, where registered Democrats outnumber Republicans three to one.As voters cast ballots in a smothering heatwave, polls showed surprise challenger Zohran Mamdani and former state governor Andrew Cuomo, 67, at the top of the heap.With the Democrats reeling nationally from Donald Trump’s election last year, the high-profile city race has done little to calm party nerves.Cuomo stepped down as New York governor four years ago after multiple women accused him of sexual harassment. He has also been accused of mismanaging the state’s response to the Covid pandemic.Staunchly pro-Israel Cuomo has led for most of the race, with massive name recognition as the son of another New York governor, as well as backing from powerful centrist figures including former president Bill Clinton.Mamdani, meanwhile, is backed by the Democratic Socialists of America — the kind of niche, leftist affiliation that might work in the Big Apple but many analysts say the Democratic Party needs to discard to come back from the broader political wilderness.The fact that Mamdani speaks out for Palestinians and has accused Israel of “genocide” also makes him a prime target for Trump. His supporters include two other favorite Trump foils — fiery leftist Senator Bernie Sanders and congresswoman Alexandria Ocasio-Cortez.”I see it as a referendum of the Democratic Party, whether we lean more towards the centrist candidate, who’s maybe from a different generation of politicians and people in society, or a younger, left-leaning, more ambitious, idealistic party,” voter Nicholas Zantal, 31, said.It was a contest unfolding under blazing heat, with thermometers topping 100 degrees Fahrenheit (nearly 38 degrees Celsius).- Big ideas, low experience -Currently a New York state assemblyman representing the borough of Queens, Mamdani stands out for his energetic campaigning style and eye-catching policy proposals that include freezing rent for many New Yorkers, providing free bus service, and universal childcare.And in a wildly expensive city, where a three-bedroom apartment can easily cost $6,000 a month, he has surged from behind.”Tomorrow is ours if we want it,” Mamdani, who was born in Uganda and is of Indian descent, said late Monday in a social media post. “We are on the cusp of toppling a political dynasty, and delivering a New York everyone can afford.”Voter Eamon Harkin, 48, said prices were his “number one issue.””What’s at stake is primarily the affordability of New York,” he said.But Sheryl Stein, who works in tourism marketing, was skeptical.”I like youth,” she said. But Mamdani having “no experience and no proven track record to run the largest city in this country and one of the largest in the world, is pretty scary.”Cuomo is trying to capitalize on those concerns, telling supporters Monday that “this is not a job for a novice.””We need someone who knows what they’re doing on day one, because your lives depend on it.”Results from the primary may take time to finalize.The contest is ranked-choice, with voters asked to select five candidates in order of preference, and potentially neither Cuomo nor Mamdani getting the required more than 50 percent of the vote to avoid elimination rounds.Whoever gets the Democratic Party nomination will face several contenders in November — including the current, scandal-plagued mayor, Eric Adams, who is a Democrat but will run again as an independent.

Shadowy extremist group claims Damascus church attack

A little-known Sunni Muslim extremist group claimed responsibility on Tuesday for a weekend suicide attack against a church in Damascus, while the Syrian government insisted they were part of the Islamic State group.Sunday’s attack killed 25 people and wounded dozens, striking terror into Syria’s Christian community and other minorities.A statement from Saraya Ansar al-Sunna said an operative “blew up the Saint Elias church in the Dwelaa neighbourhood of Damascus”, adding that it came after an unspecified “provocation”.Syria’s Islamist authorities, who took power after ousting longtime ruler Bashar al-Assad in December, had quickly blamed the attack on the Islamic State group and announced several arrests on Monday in a security operation against IS-affiliated cells.IS did not claim responsibility for the attack.The Saraya Ansar al-Sunna statement, on the messaging app Telegram, said the government’s version of events was “untrue, fabricated”.The spokesman for the interior ministry, Nureddine al-Baba, said during a press conference on Tuesday that the cell behind the attack “officially follows Daesh”, adding that Saraya Ansar al-Sunna was ” not independent… as it follows Daesh”.Daesh is the Arabic acronym for IS.Baba also said that the church attacker was not Syrian, without specifying his nationality, and came to Damascus with another suicide bomber from the al-Hol camp in the northeast, which hosts displaced people and relatives of IS members.Aymenn Jawad al-Tamimi, a Syria-based analyst and researcher, said Saraya Ansar al-Sunna could be “a pro-IS splinter originating primarily from defectors from HTS… and other factions but currently operating independently of IS”.Hayat Tahrir al-Sham (HTS) is the Islamist group headed by Syria’s now-President Ahmed al-Sharaa that led the overthrow of Assad.Baba said it could be “just an IS front group”.Citing a source within the group, Tamimi said a disillusioned former HTS functionary headed Saraya.He added that its leadership included a former member of Hurras al-Din, an Al-Qaeda affiliate that announced in January it was dissolving on the orders of the new government.- ‘Heinous crime’ -At the funeral of some of those killed in Damascus’s Holy Cross Church, Greek Orthodox Patriarch of Antioch and All the East John X called the attack an “unacceptable incident”.Addressing Sharaa, the patriarch said “the heinous crime that took place at Mar Elias Church is the first massacre of its kind in Syria since 1860”, referring to the mass killings of Christians in Damascus under the Ottoman Empire.”We refuse for these events to take place during the revolution and during your honourable era.”Sharaa had called the patriarchate’s adviser to send his condolences, an act John X called “insufficient”.To ululations and tears, nine white coffins were carried into the church, amid a heavy security presence in the area.”These events are fleeting and have no value in history,” teacher Raji Rizkallah, 50, told AFP.”Christianity is a deeply rooted and permanent part of this land, and extremists are heretics.”Assad’s government portrayed itself as a protector of minorities, who were subject to numerous attacks claimed by jihadist groups during the 14-year civil war.The new authorities have repeatedly pledged to protect minorities, despite the eruption of sectarian violence on multiple occasions in recent months.The suicide bombing followed massacres of members of the Alawite sect to which Assad belongs and clashes with Druze fighters.The bloodshed has raised concerns about the government’s ability to control radical fighters who took part in Assad’s overthrow.HTS was once affiliated with Al-Qaeda before breaking ties in 2016.

Prix de l’électricité: EDF en opération de séduction pour signer avec les industriels

Le climat semble se pacifier entre EDF et ses plus gros clients, les industriels, après des mois de négociations à couteaux tirés sur le prix de l’électricité, enjeu crucial de compétitivité, qui a précipité le départ de l’ancien patron du groupe électricien.Le sujet avait coûté le poste à Luc Rémont, remercié par l’Elysée fin mars après un bras de fer avec les industriels qui réclamaient des rabais au nom de leur compétitivité, sous l’oeil de Bercy soucieux d’éviter la désindustrialisation.A son arrivée le 7 mai, son successeur Bernard Fontana a d’emblée affiché sa volonté de renouer le dialogue avec les industriels fâchés, et ainsi déployer les contrats de long terme au coeur de sa nouvelle politique commerciale.Le dernier a été annoncé mardi à Paris: EDF s’engage à fournir de l’électricité d’origine nucléaire à prix compétitif “à 10 ou 15 ans” à l’aciériste italien Marcegaglia qui veut relancer la production d’acier à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).Cette proposition, qui devrait être transformée en contrat d’allocation de production nucléaire (CAPN) “en septembre ou octobre”, permettra à Marcegaglia de bénéficier d’une électricité “décarbonée, stable, disponible et compétitive”, a déclaré Antonio Marcegaglia, président du groupe, lors de la signature avec le directeur executif chargé des activités Clients et Territoires d’EDF, Marc Benayoun.”C’est important pour un industriel qui va faire un investissement d’avoir une idée du prix d’électricité qu’il va avoir”, a souligné M. Benayoun.Il s’agit de la 14e lettre d’intention signée par EDF avec un “électro-intensif” (gros consommateur d’électricité) dans le cadre de sa nouvelle politique commerciale applicable au 1er janvier 2026.Jusqu’ici, EDF leur permettait de bénéficier d’une électricité au prix bradé de 42 euros du MWh, un système régulé Arenh qui prend fin le 31 décembre 2025. A la place, EDF prévoit la mise à disposition de contrats de moyen et long terme, à un prix qu’il pourra fixer plus librement, conformément à l’accord conclu entre l’Etat et EDF en novembre 2023.Parmi ces contrats, les CAPN, des partenariats de long terme adossés au parc nucléaire en exploitation qui offrent des prix plus stables, reflétant les couts de production et non les fluctuations du marché. – solutions “adaptées” -Jusqu’ici, seuls deux lettres d’intention ont été traduites en CAPN, avec un chimiste et un cimentier. Mais “six ou sept autres” contrats fermes sont attendus “dans les prochains jours”, a dit M. Benayoun.A cela s’ajoute un protocole d’accord avec Aluminium Dunkerque conclu le 15 mai, en vue d’un contrat d’électricité à dix ans avec EDF, qui n’a pas le statut de CAPN.Depuis son arrivée, Bernard Fontana tente de s’imposer comme un patron “à l’écoute des besoins des industriels”, qu’il a lui même cotoyés dans sa carrière, du sidérurgiste Arcelor Mittal au cimentier Holcim. Son plan pour débloquer les discussions consiste désormais à proposer des solutions sur mesure “adaptées à chaque besoin pour offrir des prix compétitifs et stables, en exploitant toutes les marges de manÅ“uvre possibles”. Comment ? En s’appuyant sur une hausse de la production de son parc nucléaire et sur une amélioration de sa performance industrielle, ce qui au final devrait “profiter” à ses clients, selon M. Benayoun.Dans le cas particulier des CAPN, EDF a consenti “quelques minces ajustements sur le montant de l’avance en tête (acompte)”, qui peut être très important, “et la façon dont elle peut être financée”, a-t-il ajouté. Il s’agit par exemple de “lisser” les acomptes dans le temps au lieu de demander un paiement à signature. “Le fait que le contrat se soit un petit peu amélioré et que dans le même temps, les prix de marché aient un peu augmenté depuis quelques mois, ça rend évidemment le contrat plus attractif”, a-t-il expliqué.  A son arrivée, Bernard Fontana a fixé un objectif ambitieux de 40 TWh de CAPN avec les industriels, conformément au cap fixé par le gouvernement. “Les 40 TWh sont difficiles à atteindre sur le seul segment des électro-intensifs, mais sur l’ensemble de l’industrie, oui, nous y parviendrons”, notamment grâce à des “contrats simplifiés”, a assuré M. Benayoun.

Mondial des clubs: Messi et le PSG, comme on se retrouve…

Deux ans après avoir quitté la capitale sans y avoir laissé une trace impérissable, Lionel Messi va recroiser le PSG dimanche avec l’Inter Miami, des retrouvailles qui s’annoncent très particulières entre le champion d’Europe et la légende argentine, qui n’a cessé d’égratigner son ancienne formation depuis son départ.A voir sa mine déconfite après le nul concédé in extremis par les siens contre les Brésiliens de Palmeiras (2-2), mardi, on se doute que l’octuple Ballon d’Or (38 ans) aurait sûrement préféré éviter de se frotter aux Parisiens en 8e de finale du Mondial des clubs. Au-delà du défi extrêmement relevé que constitue ce duel face à la meilleure équipe du Vieux Continent, “La Pulga” (la Puce) sait bien que la perspective d’affronter le PSG va forcément faire remonter à la surface une période qu’il aimerait effacer de sa mémoire. Car pour l’astre albiceleste, les deux saisons passées à Paris entre 2021 et 2023 se sont apparentées à un mariage contrarié, entre nostalgie de son Barcelone chéri et échecs sportifs à répétition en Ligue des champions.Obligé de quitter la mort dans l’âme et en pleurs le Barça, étranglé par les difficultés financières, Messi a atterri en France et en Ligue 1 à contrecoeur. Les propriétaires qataris du PSG et Leonardo, le directeur sportif de l’époque, ont eux sauté sur l’occasion, voyant dans le recrutement de cette superstar une aubaine pour réaliser un nouveau coup au retentissement planétaire.- Rancune tenace -Le trio formé par Messi, Neymar et Kylian Mbappé, la fameuse MNM, faisait saliver sur le papier mais cet empilement de vedettes payées à prix d’or aura finalement été un véritable flop avec deux éliminations en 8e de finale de C1. Ironie du sort, c’est au moment où il a abandonné cette politique “bling bling” que Paris a fini par enfin soulever la coupe aux grandes oreilles cette saison, sous les ordres de Luis Enrique, apôtre d’un football collectif, sans paillettes. Jamais vraiment accepté par les supporters, sifflé et insulté au Parc des Princes après une sortie sans gloire en Ligue des champions en 2023 face au Bayern Munich, Messi a même connu l’affront d’être suspendu deux semaines pour une escapade non autorisée en Arabie saoudite en mai de la même année. Il en a gardé une rancune tenace vis-à-vis du PSG et n’a jamais manqué une occasion, depuis son transfert à l’Inter Miami, de lancer des piques à l’encontre de son ex-club.”Je suis arrivé en vivant dans un hôtel, je n’ai trouvé aucun plaisir. Ce sont deux années pendant lesquelles je n’étais pas heureux, je ne me suis pas amusé et cela a affecté ma vie de famille”, a-t-il déclaré dès son installation en Floride. Des propos réitérés à de nombreuses reprises, à chaque fois qu’il a été interrogé sur son passage en France.  – “L’enfer” -Neymar, qui est aussi parti de Paris à l’été 2023 après six exercices très mouvementés, lui a emboîté le pas, affirmant en septembre 2024 à la chaîne de télévision brésilienne O Globo que lui et Messi avaient “vécu l’enfer”.Messi a ensuite reproché au PSG de ne pas lui avoir organisé de célébration après son titre mondial de 2022 avec l’Argentine.”J’ai été le seul joueur, parmi les 25 autres, qui n’a pas eu de reconnaissance”, a-t-il indiqué en septembre 2023.  Les dirigeants parisiens ont eux essayé de calmer le jeu, surtout depuis le sacre européen du club. Le président Nasser Al Khelaifi, tout à son euphorie d’avoir enfin gagné la C1, a ainsi rendu hommage aux anciens passés par la capitale, dont le N.10 argentin, les associant à ce succès tant attendu.”Je voudrais remercier tous les joueurs (…) Et même Neymar, Messi, Kylian, ce qu’ils ont fait pour le club, nous ne l’oublierons jamais”, a-t-il dit.L’Argentin, qui défiera dimanche plusieurs de ses anciens coéquipiers, dont certains avec qui les rapports n’ont pas toujours été empreints de grande camaraderie comme Achraf Hakimi et Vitinha, aura au moins le plaisir de revoir Luis Enrique.C’est sous les ordres de l’Espagnol que l’attaquant a réalisé avec le FC Barcelone le triplé Ligue des champions-Liga-Coupe d’Espagne en 2015 et effectué une “remontada” restée dans les annales en C1 en 2017 contre… le PSG.