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NuclĂ©aire: pourparlers Ă  Istanbul entre l’Iran et trois pays europĂ©ens

L’Iran tient vendredi en Turquie des pourparlers sur le nuclĂ©aire avec le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, parallèlement Ă  des nĂ©gociations sur ce dossier avec Washington.Le trio europĂ©en – connu sous le nom de E3 – faisait partie des puissances mondiales, avec la Chine, la Russie et les Etats-Unis, qui ont nĂ©gociĂ© l’accord nuclĂ©aire historique de 2015 avec l’Iran, prĂ©voyant un encadrement des activitĂ©s nuclĂ©aires iraniennes en Ă©change d’une levĂ©e des sanctions internationales. Le texte est devenu de facto caduc Ă  la suite de la dĂ©cision unilatĂ©rale des Etats-Unis de s’en retirer en 2018, sous la première prĂ©sidence de Donald Trump.Le prĂ©sident amĂ©ricain, qui depuis son retour Ă  la Maison Blanche presse la RĂ©publique islamique de nĂ©gocier un nouvel accord, a indiquĂ© jeudi que son pays et l’Iran se rapprochaient de cet objectif. Selon le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, les discussions vendredi Ă  Istanbul doivent se dĂ©rouler au niveau des vice-ministres des Affaires Ă©trangères. Une source diplomatique française a confirmĂ© la rĂ©union de vendredi.- “StratĂ©gie de confrontation” -Les Occidentaux, au premier rang desquels les Etats-Unis, et IsraĂ«l, considĂ©rĂ© par des experts comme la seule puissance nuclĂ©aire au Moyen-Orient, soupçonnent l’Iran de chercher Ă  se doter de l’arme atomique, ce que ce pays dĂ©ment en affirmant que son programme est destinĂ© Ă  des fins civiles.Dans une tribune publiĂ©e dimanche sur le site de l’hebdomadaire français Le Point, M. Araghchi a mis en garde les pays europĂ©ens contre leur “stratĂ©gie de confrontation”.Fin avril, son homologue français, Jean-NoĂ«l Barrot, a affirmĂ© que le groupe E3 n’hĂ©siterait “pas une seule seconde” Ă  rĂ©tablir des sanctions contre TĂ©hĂ©ran si la sĂ©curitĂ© europĂ©enne Ă©tait menacĂ©e par le programme nuclĂ©aire iranien.Les diplomates europĂ©ens font valoir qu’ils disposent de la possibilitĂ© de rĂ©enclencher le “snapback”, ce mĂ©canisme dans l’accord de 2015 qui permet de rĂ©imposer les sanctions internationales contre TĂ©hĂ©ran.”Cette stratĂ©gie de confrontation risque de provoquer une crise mondiale de prolifĂ©ration nuclĂ©aire qui affecterait au premier chef les EuropĂ©ens eux-mĂŞmes”, a prĂ©venu le chef de la diplomatie iranienne.Il a indiquĂ© toutefois que son pays Ă©tait “prĂŞt Ă  tourner la page” dans ses relations avec l’Europe. La rĂ©union de vendredi intervient moins d’une semaine après un quatrième cycle de nĂ©gociations entre l’Iran et les Etats-Unis, sous la mĂ©diation d’Oman.Après son retour Ă  la Maison Blanche en janvier, M. Trump a relancĂ© sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran et exhortĂ© l’Iran Ă  nĂ©gocier un nouvel accord tout en menaçant de bombarder ce pays en cas d’Ă©chec de la diplomatie.Jeudi, le site d’information amĂ©ricain Axios, citant un responsable amĂ©ricain et d’autres sources, a rapportĂ© que l’administration Trump avait remis Ă  l’Iran une “proposition Ă©crite” pour un accord nuclĂ©aire lors du dernier cycle de nĂ©gociations.- “Rameau d’olivier” -Mardi Ă  Ryad, M. Trump a indiquĂ© avoir tendu aux dirigeants iraniens un “rameau d’olivier”, ajoutant qu’il s’agissait d’une offre qui ne durerait pas Ă©ternellement. Ali Shamkhani, un conseiller du guide suprĂŞme iranien Ali Khamenei, a dĂ©clarĂ© mercredi Ă  NBC News que TĂ©hĂ©ran s’engagerait Ă  ne jamais fabriquer d’armes nuclĂ©aires, Ă  se dĂ©barrasser de ses stocks d’uranium hautement enrichi, Ă  n’enrichir l’uranium qu’aux niveaux nĂ©cessaires Ă  un usage civil et Ă  autoriser des inspecteurs internationaux Ă  superviser le processus en Ă©change de la levĂ©e immĂ©diate de toutes les sanctions Ă©conomiques Ă  l’encontre de la RĂ©publique islamique.Avant les pourparlers, la Chine, qui a rĂ©cemment tenu des discussions avec l’Iran sur son programme nuclĂ©aire, a dĂ©clarĂ© qu’elle restait “engagĂ©e Ă  promouvoir un règlement politique et diplomatique de la question iranienne.”Elle a Ă©galement “saluĂ© l’engagement de l’Iran Ă  ne pas dĂ©velopper d’armes nuclĂ©aires”, s’opposant “Ă  toutes les sanctions unilatĂ©rales illĂ©gales”, selon le porte-parole du ministère chinois des Affaires Ă©trangères, Lin Jian.L’Iran enrichit actuellement l’uranium Ă  60%, bien au-delĂ  de la limite de 3,67% fixĂ©e par l’accord nuclĂ©aire de 2015, alors qu’un taux de 90% est nĂ©cessaire pour un usage militaire. Ses stocks de matière fissile inquiètent les puissances occidentales.Un an après le retrait des Etats-Unis de l’accord, l’Iran avait commencĂ© Ă  revenir sur les engagements qu’il avait pris en 2015. TĂ©hĂ©ran insiste sur son droit Ă  poursuivre l’enrichissement de l’uranium, affirmant que cela n’est pas nĂ©gociable, mais qu’il serait ouvert Ă  des rĂ©ductions temporaires du niveau et du volume de l’enrichissement.

NuclĂ©aire: pourparlers Ă  Istanbul entre l’Iran et trois pays europĂ©ens

L’Iran tient vendredi en Turquie des pourparlers sur le nuclĂ©aire avec le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, parallèlement Ă  des nĂ©gociations sur ce dossier avec Washington.Le trio europĂ©en – connu sous le nom de E3 – faisait partie des puissances mondiales, avec la Chine, la Russie et les Etats-Unis, qui ont nĂ©gociĂ© l’accord nuclĂ©aire historique de 2015 avec l’Iran, prĂ©voyant un encadrement des activitĂ©s nuclĂ©aires iraniennes en Ă©change d’une levĂ©e des sanctions internationales. Le texte est devenu de facto caduc Ă  la suite de la dĂ©cision unilatĂ©rale des Etats-Unis de s’en retirer en 2018, sous la première prĂ©sidence de Donald Trump.Le prĂ©sident amĂ©ricain, qui depuis son retour Ă  la Maison Blanche presse la RĂ©publique islamique de nĂ©gocier un nouvel accord, a indiquĂ© jeudi que son pays et l’Iran se rapprochaient de cet objectif. Selon le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, les discussions vendredi Ă  Istanbul doivent se dĂ©rouler au niveau des vice-ministres des Affaires Ă©trangères. Une source diplomatique française a confirmĂ© la rĂ©union de vendredi.- “StratĂ©gie de confrontation” -Les Occidentaux, au premier rang desquels les Etats-Unis, et IsraĂ«l, considĂ©rĂ© par des experts comme la seule puissance nuclĂ©aire au Moyen-Orient, soupçonnent l’Iran de chercher Ă  se doter de l’arme atomique, ce que ce pays dĂ©ment en affirmant que son programme est destinĂ© Ă  des fins civiles.Dans une tribune publiĂ©e dimanche sur le site de l’hebdomadaire français Le Point, M. Araghchi a mis en garde les pays europĂ©ens contre leur “stratĂ©gie de confrontation”.Fin avril, son homologue français, Jean-NoĂ«l Barrot, a affirmĂ© que le groupe E3 n’hĂ©siterait “pas une seule seconde” Ă  rĂ©tablir des sanctions contre TĂ©hĂ©ran si la sĂ©curitĂ© europĂ©enne Ă©tait menacĂ©e par le programme nuclĂ©aire iranien.Les diplomates europĂ©ens font valoir qu’ils disposent de la possibilitĂ© de rĂ©enclencher le “snapback”, ce mĂ©canisme dans l’accord de 2015 qui permet de rĂ©imposer les sanctions internationales contre TĂ©hĂ©ran.”Cette stratĂ©gie de confrontation risque de provoquer une crise mondiale de prolifĂ©ration nuclĂ©aire qui affecterait au premier chef les EuropĂ©ens eux-mĂŞmes”, a prĂ©venu le chef de la diplomatie iranienne.Il a indiquĂ© toutefois que son pays Ă©tait “prĂŞt Ă  tourner la page” dans ses relations avec l’Europe. La rĂ©union de vendredi intervient moins d’une semaine après un quatrième cycle de nĂ©gociations entre l’Iran et les Etats-Unis, sous la mĂ©diation d’Oman.Après son retour Ă  la Maison Blanche en janvier, M. Trump a relancĂ© sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran et exhortĂ© l’Iran Ă  nĂ©gocier un nouvel accord tout en menaçant de bombarder ce pays en cas d’Ă©chec de la diplomatie.Jeudi, le site d’information amĂ©ricain Axios, citant un responsable amĂ©ricain et d’autres sources, a rapportĂ© que l’administration Trump avait remis Ă  l’Iran une “proposition Ă©crite” pour un accord nuclĂ©aire lors du dernier cycle de nĂ©gociations.- “Rameau d’olivier” -Mardi Ă  Ryad, M. Trump a indiquĂ© avoir tendu aux dirigeants iraniens un “rameau d’olivier”, ajoutant qu’il s’agissait d’une offre qui ne durerait pas Ă©ternellement. Ali Shamkhani, un conseiller du guide suprĂŞme iranien Ali Khamenei, a dĂ©clarĂ© mercredi Ă  NBC News que TĂ©hĂ©ran s’engagerait Ă  ne jamais fabriquer d’armes nuclĂ©aires, Ă  se dĂ©barrasser de ses stocks d’uranium hautement enrichi, Ă  n’enrichir l’uranium qu’aux niveaux nĂ©cessaires Ă  un usage civil et Ă  autoriser des inspecteurs internationaux Ă  superviser le processus en Ă©change de la levĂ©e immĂ©diate de toutes les sanctions Ă©conomiques Ă  l’encontre de la RĂ©publique islamique.Avant les pourparlers, la Chine, qui a rĂ©cemment tenu des discussions avec l’Iran sur son programme nuclĂ©aire, a dĂ©clarĂ© qu’elle restait “engagĂ©e Ă  promouvoir un règlement politique et diplomatique de la question iranienne.”Elle a Ă©galement “saluĂ© l’engagement de l’Iran Ă  ne pas dĂ©velopper d’armes nuclĂ©aires”, s’opposant “Ă  toutes les sanctions unilatĂ©rales illĂ©gales”, selon le porte-parole du ministère chinois des Affaires Ă©trangères, Lin Jian.L’Iran enrichit actuellement l’uranium Ă  60%, bien au-delĂ  de la limite de 3,67% fixĂ©e par l’accord nuclĂ©aire de 2015, alors qu’un taux de 90% est nĂ©cessaire pour un usage militaire. Ses stocks de matière fissile inquiètent les puissances occidentales.Un an après le retrait des Etats-Unis de l’accord, l’Iran avait commencĂ© Ă  revenir sur les engagements qu’il avait pris en 2015. TĂ©hĂ©ran insiste sur son droit Ă  poursuivre l’enrichissement de l’uranium, affirmant que cela n’est pas nĂ©gociable, mais qu’il serait ouvert Ă  des rĂ©ductions temporaires du niveau et du volume de l’enrichissement.

Gabon’s ousted leader and family ‘released’ and in Luanda: Angola presidencyFri, 16 May 2025 09:05:23 GMT

Gabon’s former leader Ali Bongo Ondimba, who was detained after being ousted in a 2023 coup, has been released and has arrived in Luanda with his family, Angola’s presidency said Friday.Bongo, whose family ruled Gabon for 55 years, had been under house arrest in the capital Libreville since being overthrown in August 2023. His wife and …

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France: le taux de chômage stable malgré la hausse des licenciements économiques

Le taux de chĂ´mage n’a que lĂ©gèrement progressĂ© Ă  7,4% au premier trimestre 2025 en France tandis que le taux d’emploi a atteint son plus haut niveau historique, a rapportĂ© vendredi l’Insee, malgrĂ© la hausse des licenciements Ă©conomiques.Le taux de chĂ´mage au sens du Bureau international du Travail (BIT) a ainsi augmentĂ© de 0,1 point de pourcentage, soit 64.000 personnes, pour atteindre près de 2,4 millions de chĂ´meurs.Sur un an, ce taux diminue de 0,1 point de pourcentage et reste “lĂ©gèrement supĂ©rieur” Ă  son point bas de fin 2022 – dĂ©but 2023 qui Ă©tait de 7,1%, tout en Ă©tant toujours très infĂ©rieur Ă  son pic de 10,5% de la mi-2015.Le halo autour du chĂ´mage, constituĂ© de 1,9 million de personnes qui ne sont pas considĂ©rĂ©es au chĂ´mage au sens du BIT parce qu’elles ne recherchent pas d’emploi activement ou ne sont pas disponibles, “diminue nettement” lui aussi, de 0,3 point sur le trimestre, Ă  4,3%.”Ca veut dire qu’il y a des personnes qui ne recherchaient pas de l’emploi et qui se mettent Ă  rechercher de l’emploi”, a estimĂ© sur franceinfo la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet.Elle s’est rĂ©jouie qu’il y ait “toujours un rythme d’embauche qui reste soutenu”, constatant qu’il y a encore “430.000 emplois non pourvus” et “un employeur sur deux qui dit que les recrutements sont difficiles”.Mais elle relève aussi “une augmentation de 18 % des inscriptions Ă  France Travail suite Ă  des licenciements Ă©conomiques. Donc la rĂ©alitĂ©, elle est nuancĂ©e. Ce qui veut dire qu’il faut ĂŞtre extrĂŞmement vigilant”.”Le problème, c’est que ça va augmenter”, a encore prĂ©dit sur BFMTV/RMC la numĂ©ro un de la CGT Sophie Binet, parlant d’une “accĂ©lĂ©ration” des “plans de licenciement en cours” et dĂ©nonçant un gouvernement “dans le dĂ©ni” et qui “refuse d’agir”.- taux d’emploi au zĂ©nith -Pour l’Ă©conomiste Mathieu Plane, de l’OFCE, “la lĂ©gère remontĂ©e du taux de chĂ´mage est cohĂ©rente avec les ajustements qu’on voit s’opĂ©rer du cĂ´tĂ© de l’emploi”.L’Insee avait rapportĂ© la semaine dernière une stabilitĂ© de l’emploi salariĂ© privĂ© au premier trimestre, après 68.000 destructions d’emplois au trimestre prĂ©cĂ©dent.L’OFCE prĂ©voit “une remontĂ©e du taux de chĂ´mage Ă  7,9% d’ici la fin de l’annĂ©e et Ă  8,5% d’ici fin 2026 et près de 200.000 pertes d’emplois sur ces deux annĂ©es”, rappelle M. Plane.Selon Charlotte de Montpellier, Ă©conomiste de la banque ING, “le fait de partir d’un point plus haut que prĂ©vu” en terme d’emplois “est une bonne nouvelle” et “la dĂ©gradation du marchĂ© sera probablement limitĂ©e”.La bonne rĂ©sistance du marchĂ© du travail est aussi “une bonne nouvelle pour les prĂ©visions de croissance et la consommation dans les prochaines trimestres car cela limitera la dĂ©gradation du pouvoir d’achat des mĂ©nages”, selon elle.Au premier trimestre, le taux d’emploi comme le taux d’activitĂ© ont atteint des sommets historiques, avec 69,5% des 15-64 ans en emploi, un chiffre en hausse de 0,4 point sur le trimestre et de 0,6% sur un an.Le taux d’activitĂ©, qui inclut les chĂ´meurs, et s’Ă©lève dĂ©sormais Ă  75,1%, en progression de 0,5 point sur le trimestre.Le “rythme assez fort de hausse du taux d’emploi est très liĂ© aux diffĂ©rentes rĂ©formes sur les retraites, et notamment la dernière de 2023″, a expliquĂ© Vladimir Passeron, chef du dĂ©partement de l’Emploi de l’Insee, lors d’un point presse.La ministre du Travail s’est fĂ©licitĂ©e de l’augmentation de ce taux chez les 55-64 ans, qui a atteint 61,5% (Ă  +0,5 point sur le trimestre), tout en soulignant l’Ă©cart persistant avec l’Allemagne.Selon l’Insee, le taux d’emploi atteignait outre-Rhin 77,2% en 2022 chez les 15-64 ans et 73,6% chez les 55-64 ans.”Il faut poursuivre rĂ©solument l’accompagnement des demandeurs d’emploi vers l’emploi, c’est tout ce qu’on a fait, tout ce qu’on est en train de faire maintenant avec les bĂ©nĂ©ficiaires du RSA”, a dĂ©clarĂ© Mme Panosyan-Bouvet.L’Insee a pour sa part examinĂ© les effets de l’inscription automatique des bĂ©nĂ©ficiaires du RSA Ă  France Travail depuis le 1er janvier et a calculĂ© qu’il a pour l’instant Ă©tĂ© “nĂ©gligeable sur l’évolution des trois indicateurs de l’ensemble de la population (taux de chĂ´mage, d’emploi et d’activitĂ©)”. 

France: le taux de chômage stable malgré la hausse des licenciements économiques

Le taux de chĂ´mage n’a que lĂ©gèrement progressĂ© Ă  7,4% au premier trimestre 2025 en France tandis que le taux d’emploi a atteint son plus haut niveau historique, a rapportĂ© vendredi l’Insee, malgrĂ© la hausse des licenciements Ă©conomiques.Le taux de chĂ´mage au sens du Bureau international du Travail (BIT) a ainsi augmentĂ© de 0,1 point de pourcentage, soit 64.000 personnes, pour atteindre près de 2,4 millions de chĂ´meurs.Sur un an, ce taux diminue de 0,1 point de pourcentage et reste “lĂ©gèrement supĂ©rieur” Ă  son point bas de fin 2022 – dĂ©but 2023 qui Ă©tait de 7,1%, tout en Ă©tant toujours très infĂ©rieur Ă  son pic de 10,5% de la mi-2015.Le halo autour du chĂ´mage, constituĂ© de 1,9 million de personnes qui ne sont pas considĂ©rĂ©es au chĂ´mage au sens du BIT parce qu’elles ne recherchent pas d’emploi activement ou ne sont pas disponibles, “diminue nettement” lui aussi, de 0,3 point sur le trimestre, Ă  4,3%.”Ca veut dire qu’il y a des personnes qui ne recherchaient pas de l’emploi et qui se mettent Ă  rechercher de l’emploi”, a estimĂ© sur franceinfo la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet.Elle s’est rĂ©jouie qu’il y ait “toujours un rythme d’embauche qui reste soutenu”, constatant qu’il y a encore “430.000 emplois non pourvus” et “un employeur sur deux qui dit que les recrutements sont difficiles”.Mais elle relève aussi “une augmentation de 18 % des inscriptions Ă  France Travail suite Ă  des licenciements Ă©conomiques. Donc la rĂ©alitĂ©, elle est nuancĂ©e. Ce qui veut dire qu’il faut ĂŞtre extrĂŞmement vigilant”.”Le problème, c’est que ça va augmenter”, a encore prĂ©dit sur BFMTV/RMC la numĂ©ro un de la CGT Sophie Binet, parlant d’une “accĂ©lĂ©ration” des “plans de licenciement en cours” et dĂ©nonçant un gouvernement “dans le dĂ©ni” et qui “refuse d’agir”.- taux d’emploi au zĂ©nith -Pour l’Ă©conomiste Mathieu Plane, de l’OFCE, “la lĂ©gère remontĂ©e du taux de chĂ´mage est cohĂ©rente avec les ajustements qu’on voit s’opĂ©rer du cĂ´tĂ© de l’emploi”.L’Insee avait rapportĂ© la semaine dernière une stabilitĂ© de l’emploi salariĂ© privĂ© au premier trimestre, après 68.000 destructions d’emplois au trimestre prĂ©cĂ©dent.L’OFCE prĂ©voit “une remontĂ©e du taux de chĂ´mage Ă  7,9% d’ici la fin de l’annĂ©e et Ă  8,5% d’ici fin 2026 et près de 200.000 pertes d’emplois sur ces deux annĂ©es”, rappelle M. Plane.Selon Charlotte de Montpellier, Ă©conomiste de la banque ING, “le fait de partir d’un point plus haut que prĂ©vu” en terme d’emplois “est une bonne nouvelle” et “la dĂ©gradation du marchĂ© sera probablement limitĂ©e”.La bonne rĂ©sistance du marchĂ© du travail est aussi “une bonne nouvelle pour les prĂ©visions de croissance et la consommation dans les prochaines trimestres car cela limitera la dĂ©gradation du pouvoir d’achat des mĂ©nages”, selon elle.Au premier trimestre, le taux d’emploi comme le taux d’activitĂ© ont atteint des sommets historiques, avec 69,5% des 15-64 ans en emploi, un chiffre en hausse de 0,4 point sur le trimestre et de 0,6% sur un an.Le taux d’activitĂ©, qui inclut les chĂ´meurs, et s’Ă©lève dĂ©sormais Ă  75,1%, en progression de 0,5 point sur le trimestre.Le “rythme assez fort de hausse du taux d’emploi est très liĂ© aux diffĂ©rentes rĂ©formes sur les retraites, et notamment la dernière de 2023″, a expliquĂ© Vladimir Passeron, chef du dĂ©partement de l’Emploi de l’Insee, lors d’un point presse.La ministre du Travail s’est fĂ©licitĂ©e de l’augmentation de ce taux chez les 55-64 ans, qui a atteint 61,5% (Ă  +0,5 point sur le trimestre), tout en soulignant l’Ă©cart persistant avec l’Allemagne.Selon l’Insee, le taux d’emploi atteignait outre-Rhin 77,2% en 2022 chez les 15-64 ans et 73,6% chez les 55-64 ans.”Il faut poursuivre rĂ©solument l’accompagnement des demandeurs d’emploi vers l’emploi, c’est tout ce qu’on a fait, tout ce qu’on est en train de faire maintenant avec les bĂ©nĂ©ficiaires du RSA”, a dĂ©clarĂ© Mme Panosyan-Bouvet.L’Insee a pour sa part examinĂ© les effets de l’inscription automatique des bĂ©nĂ©ficiaires du RSA Ă  France Travail depuis le 1er janvier et a calculĂ© qu’il a pour l’instant Ă©tĂ© “nĂ©gligeable sur l’évolution des trois indicateurs de l’ensemble de la population (taux de chĂ´mage, d’emploi et d’activitĂ©)”. 

Première rencontre attendue entre Ukrainiens et Russes à Istanbul

Moscou et Kiev doivent tenir vendredi Ă  Istanbul de premières nĂ©gociations directes sur l’invasion russe de l’Ukraine depuis les premières semaines de cette guerre en 2022, mais en l’absence des prĂ©sidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, les espoirs de progrès sont jugĂ©s minces Ă  ce stade.Cette première rĂ©union entre Ukrainiens et Russes depuis le printemps 2022 doit dĂ©marrer Ă  09H30 GMT sous mĂ©diation turque, selon des sources au sein du ministère turc des Affaires Ă©trangères, d’autres sources au fait des nĂ©gociations estimant qu’elle pourrait ĂŞtre dĂ©calĂ©e Ă  plus tard, selon les agendas des dĂ©lĂ©gations.”Un cessez-le-feu inconditionnel: c’est notre prioritĂ©”, a martelĂ© sur Telegram AndriĂŻ Iermak, le bras de droit du prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelensky.Avant cette rencontre très attendue, Turcs, Ukrainiens et AmĂ©ricains ont entamĂ© dans la matinĂ©e une rĂ©union trilatĂ©rale dans le palais de Dolmabahçe, Ă  Istanbul, sur les rives du Bosphore, selon des sources turques.Peu avant, le chef de la dĂ©lĂ©gation ukrainienne Roustem Oumerov, accompagnĂ© notamment de M. Iermak, avait Ă©changĂ© avec des reprĂ©sentants sĂ©curitaires europĂ©ens, ainsi qu’avec l’Ă©missaire amĂ©ricain Keith Kellogg, selon une source ukrainienne.Le nĂ©gociateur en chef russe avait, de son cĂ´tĂ©, dit plus tĂ´t qu’il attendrait la dĂ©lĂ©gation ukrainienne Ă  partir de 07H00 GMT.Le secrĂ©taire d’Etat amĂ©ricain Marco Rubio, arrivĂ© Ă  Istanbul, a cependant minimisĂ© les espoirs la veille, disant ne pas nourrir “de grandes attentes” concernant la rĂ©union russo-ukrainienne et reconnaissant que l’Ă©quipe russe n’est “pas au niveau que nous espĂ©rions”.- “Mandat pour un cessez-le-feu” -Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a lui dit vendredi ĂŞtre prĂŞt Ă  rencontrer Vladimir Poutine “dès qu’il sera possible d’organiser” un sommet, sans quoi “rien ne se passera” concernant le règlement du conflit, avait-il prĂ©venu la veille.Le prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait lui aussi dit vouloir rencontrer en face-Ă -face M. Poutine Ă  Istanbul, a accusĂ© Moscou de ne pas prendre “au sĂ©rieux” ces pourparlers.La dĂ©lĂ©gation russe est emmenĂ©e par un conseiller prĂ©sidentiel de second plan, Vladimir Medinski, ex-ministre de la Culture.Vladimir Poutine avait proposĂ© des nĂ©gociations directes entre les deux pays. Mais, mis au dĂ©fi par Volodymyr Zelensky de se rendre “en personne” Ă  Istanbul pour nĂ©gocier avec lui, le prĂ©sident russe n’a pas fait le dĂ©placement.Dans ce contexte, Volodymyr Zelensky a dĂ©lĂ©guĂ© pour les discussions son ministre de la DĂ©fense Roustem Oumerov, qui aura “un mandat pour un cessez-le-feu”, alors que l’armĂ©e russe occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.La journĂ©e de jeudi a vu un Ă©change d’invectives entre Kiev et Moscou. Volodymyr Zelensky a qualifiĂ© de “pure façade” la dĂ©lĂ©gation russe. Il a Ă©tĂ© traitĂ© en retour de “clown” par la diplomatie russe.M. Medinski a, lui, martelĂ© que son pays considĂ©rait que les nouveaux pourparlers devaient s’inscrire dans “la suite” des nĂ©gociations bilatĂ©rales avortĂ©es de 2022.Il a assurĂ© ĂŞtre prĂŞt Ă  de “possibles compromis”, sans toutefois les dĂ©tailler.Le Kremlin maintient depuis le dĂ©but de l’invasion des revendications maximalistes: que l’Ukraine renonce Ă  rejoindre l’Otan, abandonne quatre de ses rĂ©gions partiellement contrĂ´lĂ©es par la Russie, en plus de la CrimĂ©e annexĂ©e en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales.- Moscou “ne veut pas la paix” -La diplomatie europĂ©enne et Kiev avaient rĂ©clamĂ© un cessez-le-feu prĂ©alable avant toute discussion entre Kiev et Moscou. Une demande rejetĂ©e par Vladimir Poutine, au motif qu’une trĂŞve prolongĂ©e permettrait aux forces ukrainiennes de se renforcer en recevant des armes occidentales, alors que l’armĂ©e russe a l’avantage sur le front.Il est “clair” que la Russie “ne veut pas la paix”, a dĂ©plorĂ© vendredi Ă  Tirana la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, tandis que le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Otan, Mark Rutte, a assurĂ© que Moscou avait fait une “erreur” en envoyant Ă  Istanbul une Ă©quipe de “second rang”.La Chine, proche partenaire de Moscou, a de son cĂ´tĂ© rĂ©pĂ©tĂ© son envie de voir un accord de paix “juste” et “durable”.Dans cette effervescence diplomatique, le ministre russe de la DĂ©fense, AndreĂŻ Belooussov, absent en Turquie, est arrivĂ© vendredi Ă  Minsk pour Ă©changer avec le dirigeant bĂ©larusse Alexandre Loukachenko.

Première rencontre attendue entre Ukrainiens et Russes à Istanbul

Moscou et Kiev doivent tenir vendredi Ă  Istanbul de premières nĂ©gociations directes sur l’invasion russe de l’Ukraine depuis les premières semaines de cette guerre en 2022, mais en l’absence des prĂ©sidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, les espoirs de progrès sont jugĂ©s minces Ă  ce stade.Cette première rĂ©union entre Ukrainiens et Russes depuis le printemps 2022 doit dĂ©marrer Ă  09H30 GMT sous mĂ©diation turque, selon des sources au sein du ministère turc des Affaires Ă©trangères, d’autres sources au fait des nĂ©gociations estimant qu’elle pourrait ĂŞtre dĂ©calĂ©e Ă  plus tard, selon les agendas des dĂ©lĂ©gations.”Un cessez-le-feu inconditionnel: c’est notre prioritĂ©”, a martelĂ© sur Telegram AndriĂŻ Iermak, le bras de droit du prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelensky.Avant cette rencontre très attendue, Turcs, Ukrainiens et AmĂ©ricains ont entamĂ© dans la matinĂ©e une rĂ©union trilatĂ©rale dans le palais de Dolmabahçe, Ă  Istanbul, sur les rives du Bosphore, selon des sources turques.Peu avant, le chef de la dĂ©lĂ©gation ukrainienne Roustem Oumerov, accompagnĂ© notamment de M. Iermak, avait Ă©changĂ© avec des reprĂ©sentants sĂ©curitaires europĂ©ens, ainsi qu’avec l’Ă©missaire amĂ©ricain Keith Kellogg, selon une source ukrainienne.Le nĂ©gociateur en chef russe avait, de son cĂ´tĂ©, dit plus tĂ´t qu’il attendrait la dĂ©lĂ©gation ukrainienne Ă  partir de 07H00 GMT.Le secrĂ©taire d’Etat amĂ©ricain Marco Rubio, arrivĂ© Ă  Istanbul, a cependant minimisĂ© les espoirs la veille, disant ne pas nourrir “de grandes attentes” concernant la rĂ©union russo-ukrainienne et reconnaissant que l’Ă©quipe russe n’est “pas au niveau que nous espĂ©rions”.- “Mandat pour un cessez-le-feu” -Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump a lui dit vendredi ĂŞtre prĂŞt Ă  rencontrer Vladimir Poutine “dès qu’il sera possible d’organiser” un sommet, sans quoi “rien ne se passera” concernant le règlement du conflit, avait-il prĂ©venu la veille.Le prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait lui aussi dit vouloir rencontrer en face-Ă -face M. Poutine Ă  Istanbul, a accusĂ© Moscou de ne pas prendre “au sĂ©rieux” ces pourparlers.La dĂ©lĂ©gation russe est emmenĂ©e par un conseiller prĂ©sidentiel de second plan, Vladimir Medinski, ex-ministre de la Culture.Vladimir Poutine avait proposĂ© des nĂ©gociations directes entre les deux pays. Mais, mis au dĂ©fi par Volodymyr Zelensky de se rendre “en personne” Ă  Istanbul pour nĂ©gocier avec lui, le prĂ©sident russe n’a pas fait le dĂ©placement.Dans ce contexte, Volodymyr Zelensky a dĂ©lĂ©guĂ© pour les discussions son ministre de la DĂ©fense Roustem Oumerov, qui aura “un mandat pour un cessez-le-feu”, alors que l’armĂ©e russe occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.La journĂ©e de jeudi a vu un Ă©change d’invectives entre Kiev et Moscou. Volodymyr Zelensky a qualifiĂ© de “pure façade” la dĂ©lĂ©gation russe. Il a Ă©tĂ© traitĂ© en retour de “clown” par la diplomatie russe.M. Medinski a, lui, martelĂ© que son pays considĂ©rait que les nouveaux pourparlers devaient s’inscrire dans “la suite” des nĂ©gociations bilatĂ©rales avortĂ©es de 2022.Il a assurĂ© ĂŞtre prĂŞt Ă  de “possibles compromis”, sans toutefois les dĂ©tailler.Le Kremlin maintient depuis le dĂ©but de l’invasion des revendications maximalistes: que l’Ukraine renonce Ă  rejoindre l’Otan, abandonne quatre de ses rĂ©gions partiellement contrĂ´lĂ©es par la Russie, en plus de la CrimĂ©e annexĂ©e en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales.- Moscou “ne veut pas la paix” -La diplomatie europĂ©enne et Kiev avaient rĂ©clamĂ© un cessez-le-feu prĂ©alable avant toute discussion entre Kiev et Moscou. Une demande rejetĂ©e par Vladimir Poutine, au motif qu’une trĂŞve prolongĂ©e permettrait aux forces ukrainiennes de se renforcer en recevant des armes occidentales, alors que l’armĂ©e russe a l’avantage sur le front.Il est “clair” que la Russie “ne veut pas la paix”, a dĂ©plorĂ© vendredi Ă  Tirana la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, tandis que le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Otan, Mark Rutte, a assurĂ© que Moscou avait fait une “erreur” en envoyant Ă  Istanbul une Ă©quipe de “second rang”.La Chine, proche partenaire de Moscou, a de son cĂ´tĂ© rĂ©pĂ©tĂ© son envie de voir un accord de paix “juste” et “durable”.Dans cette effervescence diplomatique, le ministre russe de la DĂ©fense, AndreĂŻ Belooussov, absent en Turquie, est arrivĂ© vendredi Ă  Minsk pour Ă©changer avec le dirigeant bĂ©larusse Alexandre Loukachenko.

La Bourse de Paris en hausse Ă  l’issue d’une semaine marquĂ©e par la trĂŞve sino-amĂ©ricaine

La Bourse de Paris avance vendredi et se dirige vers une semaine positive, principalement portĂ©e par la trĂŞve entre les Etats-Unis et la Chine dans leur guerre commerciale, le marchĂ© attendant dĂ©sormais les dĂ©veloppements sur ce dossier entre les deux pays.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, gagnait 0,48%, soit 37,75 points Ă  7.891,22 vers 09H50. A ce stade, il affiche un bilan hebdomadaire en hausse de 1,91%. “Cette semaine s’achève sur de nombreuses nouvelles positives et une hausse en consĂ©quence des actions”, commente Andreas Lipkow, analyste chez CMC Markets. Surtout, “la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis s’est apaisĂ©e, les deux parties souhaitant mettre fin Ă  leurs tensions dans les semaines Ă  venir”, a-t-il poursuivi.Après des nĂ©gociations durant le week-end Ă  Genève en Suisse, Chinois et AmĂ©ricains avaient annoncĂ© une suspension de l’essentiel de leurs droits de douane punitifs. Un rĂ©sultat bien supĂ©rieur aux attentes, qui a alors suscitĂ© un optimisme prudent sur les marchĂ©s boursiers.Dans le cadre de cet accord, les États-Unis ont acceptĂ© d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois Ă  30%, tandis que la Chine rĂ©duira les siennes Ă  10% sur les biens amĂ©ricains.”Les investisseurs attendent le prochain vĂ©ritable catalyseur” pour continuer Ă  faire monter les marchĂ©s, les actions mondiales cumulant “sept jours de hausse”, souligne quant Ă  lui Stephen Innes, gĂ©rant de SPI AM.En attendant, “en excluant les secteurs automobile, pharmaceutique et de l’Ă©nergie”, soit les secteurs les plus durement touchĂ©s par les droits de douane imposĂ©s par l’administration Trump, “les affaires marchent très bien”, a encore Ă©crit l’analyste dans une note.Eutelsat sanctionnĂ©L’opĂ©rateur europĂ©en de satellites Eutelsat a fait Ă©tat d’un lĂ©ger recul de ses recettes au troisième trimestre de son exercice dĂ©calĂ© 2024-2025, mais confirme ses objectifs annuels. Son titre reculait fortement, de 4,83% Ă  3,74 euros. Depuis le 1er janvier, il a cependant gagnĂ© environ 65%.Forsee dĂ©visseForsee, entreprise française spĂ©cialisĂ© des systèmes de batteries intelligents pour vĂ©hicules Ă©lectriques commerciaux et industriels, a annoncĂ© rĂ©viser Ă  la baisse ses objectifs financiers pour l’annĂ©e en cours, faisant chuter de plus de 15% son action vendredi (Ă  59 centimes vers 09H50).

Municipales: le maire Ă©cologiste d’Annecy ne se reprĂ©sentera pas

Le maire Ă©cologiste d’Annecy François Astorg a dĂ©cidĂ© de ne pas se reprĂ©senter aux Ă©lections municipales de 2026, un “choix personnel” après un mandat “passionnant” et “un peu usant”, a-t-il annoncĂ© vendredi Ă  Ici Pays de Savoie et au Monde.”Aujourd’hui, j’ai envie de faire une pause politique. Ce mandat a Ă©tĂ© exaltant, passionnant mais aussi difficile et parfois un peu usant”, a expliquĂ© le maire “divers Ă©cologiste”, âgĂ© de 64 ans.François Astorg faisait partie de la vague verte qui avait portĂ© plusieurs Ă©lus Ă©cologistes Ă  la tĂŞte de grandes villes en 2020, mais l’un des rares Ă  diriger depuis avec des Ă©lus proches de LFI jusqu’Ă  Horizons, une large majoritĂ© rĂ©gulièrement traversĂ©e par des tensions.”Il y a une part de fatigue mais ce n’est pas de l’usure (…) et ce n’est pas un Ă©chec. Je pense que mes opposants vont refaire l’histoire, ils vont remettre cela Ă  leur sauce sur les rĂ©seaux sociaux mais moi je vous le dis : c’est un choix avant tout personnel”, souligne-t-il.Cela a Ă©tĂ© “incroyablement dur de voir (des) enfants grièvement blessĂ©s”, a-t-il soulignĂ©, en rĂ©fĂ©rence Ă  une attaque au couteau contre des enfants par un rĂ©fugiĂ© syrien sur une aire de jeu près du lac, survenue le 8 juin 2023. Lui-mĂŞme menacĂ© de mort, l’Ă©dile rappelle avoir dĂ» ĂŞtre placĂ© sous protection policière. “Aujourd’hui, je pense que la RĂ©publique ne protège pas assez ses Ă©lus”, estime-t-il.Pour autant, M. Astorg se dit “fier” de son bilan, en particulier “la transformation de l’espace public et des mobilitĂ©s sur la ville”. “C’est une vraie fiertĂ© parce que ça rĂ©pond aux enjeux climatiques et Ă  l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de vie”, a-t-il dit.InterrogĂ© sur son Ă©ventuel soutien Ă  un autre candidat dans son camp, le maire n’avance pas de nom mais estime que “le candidat ou la candidate idĂ©ale pour les prochaines Ă©lections, c’est la personne qui aura le courage de continuer cette transition et de maintenir le projet de la ville sur un axe Ă©cologique et social”.

Asian markets stagger into weekend as trade rally runs out of legs

Asian markets limped into the weekend as investors consolidated gains fed by the China-US trade war hiatus, having enjoyed one of their best weeks since Donald Trump unloaded his “Liberation Day” tariff bazooka last month.The dollar edged down after data showed US wholesale prices rose less than expected last month and retail sales were flat — following below-forecast consumer inflation figures — providing hope the Federal Reserve could cut interest rates this year.Oil prices extended losses after tumbling Thursday on hopes for a breakthrough in Iran nuclear talks after Trump said progress had been made on a deal.Investors are now awaiting signals from the US president on the progress of talks with his country’s trading partners as governments line up to strike deals to avoid his steep levies.However, analysts warn that the euphoria over Beijing and Washington’s detente — which saw them slash tit-for-tat tariffs for 90 days to allow for talks — has likely given way to the fact that levies are still elevated and pose a threat to economic growth.”Even if more trade deals are announced, it is still the case that tariffs on goods entering the US will be much higher than anyone dared to contemplate,” said IG chief market analyst Chris Beauchamp.”This should result in a not insignificant hit to earnings, though the impact will only start to become clear in future earnings reports.”The question for all investors is, have markets already priced in enough bad news following their big losses in the first half of April to avoid further falls later in the year?”The head of US retail titan Walmart highlighted the threat to consumers as he warned of price increases caused by Trump’s tariffs on imports from around the world.CEO Doug McMillon welcomed the dialling down of tensions with China but said the levies remained too high for his firm to absorb.”We will do our best to keep our prices as low as possible, but given the magnitude of the tariffs, even at the reduced levels, we aren’t able to absorb all the pressure,” he told analysts after reporting a solid quarter of earnings.Hong Kong fell on Friday, with e-commerce titan Alibaba shedding more than six percent at one point after reporting a disappointing rise in first-quarter revenue as Chinese consumer spending remained sluggish. Other tech firms were also lower, with e-commerce rival JD.com down along with Tencent and Meituan.The Nikkei index was flat after the release of figures showing Japan’s economy saw its first quarterly contraction for a year from January to March.Shanghai, Singapore, Wellington, Mumbai and Manila were all lower, but Sydney, Seoul, Bangkok, Jakarta and Taipei rose, with London, Paris and Frankfurt also up.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 37,753.72 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 23,345.05 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,367.46 (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,673.14 Euro/dollar: UP at $1.1208 from $1.1185 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3314 from $1.3304Dollar/yen: DOWN at 145.19 yen from 145.65 yenEuro/pound: UP at 84.18 from 84.07 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.1 percent at $61.54 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $64.48 per barrelNew York – Dow: UP 0.7 percent at 42,322.75 (close)