Rubio wins unanimous nod to be top US diplomat

The US Senate unanimously approved Marco Rubio as secretary of state on Monday, putting the fellow senator on the front line of President Donald Trump’s often confrontational diplomacy. Rubio, who is the first Hispanic and first fluent Spanish speaker to assume the position of top US diplomat, is Trump’s first cabinet nominee to be confirmed by the Republican-led Senate, only hours after the inauguration.Unusually in a highly partisan era, Rubio was confirmed 99-0, with several senators from the rival Democratic Party describing Rubio as a friend. One Senate seat was made vacant by the inauguration of Vice President J.D. Vance.”Given the uncertainty around the globe right now, it is in America’s interest not to skip a beat and to fill this role immediately,” said Senator Jeanne Shaheen, the top Democrat on the Senate Foreign Relations Committee.”While we may not always agree, I believe he has the skills, knowledge and qualifications to be secretary of state,” she said on the Senate floor.Shaheen and the Republican chairman of the committee, Jim Risch, agreed to fast-track Rubio’s nomination, which was cleared by the panel barely an hour before heading to the floor.”It’s no secret that hostile powers from China to Russia, from North Korea to Iran, have formed an authoritarian axis bent on weakening the United States,” Risch said.”We need a principled, action-oriented chief diplomat like Marco Rubio to take them on.”- Challenge to represent Trump -Rubio will immediately have the task of executing the potentially erratic foreign policy of Trump, who in an inauguration speech Monday renewed threats to seize the Panama Canal but also pledged to be a “peacemaker.”Trump challenged the two secretaries of state in his first term with a foreign policy that swung rapidly, with Trump in one case shifting from threatening destruction of North Korea to declaring that he “fell in love” with strongman leader Kim Jong Un.Rubio, the working-class son of Cuban immigrants who bitterly opposed Fidel Castro’s communist revolution, is known for his hawkish stance toward Latin American authoritarian states and China.In his confirmation hearing last week, Rubio accused China of cheating its way to superpower status and called the Asian giant “the most potent and dangerous near-peer adversary this nation has ever faced.”Rubio will head to work Tuesday and, according to diplomats, is expected to meet with foreign ministers from the Quad, which groups the United States with Australia, India and Japan.Conceived by late Japanese prime minister Shinzo Abe and upgraded by former president Joe Biden, the Quad has been seen by China as a way for the four democracies to encircle and contain it, despite denials from the countries.Rubio is also expected to join Trump in being a stalwart defender of Israel, which a day earlier entered a long-awaited ceasefire with Hamas, something that had been sought exhaustively by Rubio’s Democratic predecessor Antony Blinken.Despite his collegial relations in the Senate, Rubio was once a bitter opponent of Trump, who famously belittled him as “Little Marco” when the senator unsuccessfully sought the Republican presidential nomination in 2016.Rubio has since rallied behind Trump. In his confirmation hearing, he repeatedly stressed that the president would make the policy.Several of Trump’s nominees have yet to have confirmation hearings due to their controversial records, including Tulsi Gabbard for intelligence chief, Robert F. Kennedy Jr. for health and human services secretary and Kash Patel for the FBI.Senate Democratic leader Chuck Schumer said that Rubio’s confirmation showed the party would not “reflexively oppose nominees” but would also not “rubber stamp” them.

Trump jure de reprendre le canal de Panama

A peine investi président, Donald Trump a juré lundi de reprendre le contrôle du canal de Panama, promettant de faire en sorte que les Etats-Unis soient à nouveau “respectés” dans le monde et mettant en avant une politique étrangère axée sur “l’Amérique d’abord”.Dans un discours inaugural d’une trentaine de minutes au ton résolument offensif, le 47e président s’est cependant aussi posé en “artisan de la paix”. “L’héritage dont je serai le plus fier sera celui d’un artisan de la paix et d’un rassembleur”, a-t-il lancé.”Nous mesurerons notre succès, non seulement par les batailles que nous remporterons, mais aussi par les guerres que nous terminerons et, peut-être plus important encore, par les guerres dans lesquelles nous n’entrerons jamais”, a affirmé le républicain, peu après sa prestation de serment.Il s’est félicité qu'”un jour avant (son) entrée en fonction, les otages du Moyen-Orient soient rentrés dans leur famille”, faisant référence à la libération de trois otages israéliennes libérées dimanche des mains du Hamas après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.Cette référence aux otages a été la seule saluée par le président démocrate sortant Joe Biden, présent à son côté pour la cérémonie d’investiture au Capitole, siège du Congrès américain.Plus tard lundi, lors d’un rassemblement en salle où il a signé de multiples décrets, M. Trump a accueilli les familles d’otages encore détenus à Gaza, certaines tenant des photos de leurs proches.”Sous la direction du président Trump, nous prouvons que l’impossible peut devenir réalité”, a déclaré Steve Witkoff, un proche de M. Trump désigné comme émissaire spécial pour le Moyen-Orient et qui a participé aux récentes négociations de cessez-le-feu.M. Trump a aussi promis de mettre fin à la guerre en Ukraine, sans toutefois s’attarder sur le sujet pour sa première journée de retour à la Maison Blanche.- “Golfe d’Amérique” -Mais le président Trump s’est montré aussi menaçant, disant vouloir “reprendre” le contrôle du canal de Panama construit par les Etats-Unis et transféré au Panama en 1999. “L’objectif de notre accord et l’esprit de notre traité ont été totalement violés”, a-t-il lancé.”Nous avons été très maltraités par ce cadeau insensé qui n’aurait jamais dû être fait. La promesse que nous avait faite le Panama n’a pas été tenue”, a-t-il affirmé, en soulignant que les navires américains étaient “gravement surtaxés”.”Et surtout, la Chine exploite le canal de Panama, et nous ne l’avons pas donné à la Chine, nous l’avons donné au Panama. Et nous allons le reprendre”, a asséné le président américain.Son homologue panaméen José Raul Mulino a aussitôt répliqué que “le canal appartient et continuera d’appartenir au Panama”.Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises vouloir reprendre le canal de Panama, construit par les Etats-Unis et inauguré en 1914.Il a fustigé l’accord passé en 1977 par le président d’alors, Jimmy Carter, décédé le mois dernier, qui a abouti à un transfert du contrôle du canal au Panama en 1999.Ce sera là peut-être l’une des premières missions du nouveau chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, qui a été confirmé à ce poste lundi soir par un rare vote à l’unanimité du Sénat américain. M. Rubio, dont les parents sont d’origine cubaine et qui sera le premier chef de la diplomatie à parler couramment espagnol, avait averti la semaine dernière que la Chine, par son influence, pourrait effectivement fermer le canal de Panama aux Etats-Unis en cas de crise.”Il s’agit d’un problème légitime auquel il faut faire face”, avait déclaré M. Rubio.Donald Trump a également dit que les Etats-Unis commenceraient à désigner le golfe du Mexique comme le “golfe d’Amérique”. Il a annoncé une série de mesures drastiques pour lutter contre “l’invasion” de migrants aux Etats-Unis, y compris en déployant l’armée américaine à la frontière sud avec le Mexique.”L’Amérique retrouvera sa place légitime en tant que nation la plus grande, la plus puissante et la plus respectée de la planète, inspirant la crainte et l’admiration du monde entier”, a conclu le président Trump dont le retour à la Maison Blanche est vue avec inquiétude à travers le monde.

Trump jure de reprendre le canal de Panama

A peine investi président, Donald Trump a juré lundi de reprendre le contrôle du canal de Panama, promettant de faire en sorte que les Etats-Unis soient à nouveau “respectés” dans le monde et mettant en avant une politique étrangère axée sur “l’Amérique d’abord”.Dans un discours inaugural d’une trentaine de minutes au ton résolument offensif, le 47e président s’est cependant aussi posé en “artisan de la paix”. “L’héritage dont je serai le plus fier sera celui d’un artisan de la paix et d’un rassembleur”, a-t-il lancé.”Nous mesurerons notre succès, non seulement par les batailles que nous remporterons, mais aussi par les guerres que nous terminerons et, peut-être plus important encore, par les guerres dans lesquelles nous n’entrerons jamais”, a affirmé le républicain, peu après sa prestation de serment.Il s’est félicité qu'”un jour avant (son) entrée en fonction, les otages du Moyen-Orient soient rentrés dans leur famille”, faisant référence à la libération de trois otages israéliennes libérées dimanche des mains du Hamas après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.Cette référence aux otages a été la seule saluée par le président démocrate sortant Joe Biden, présent à son côté pour la cérémonie d’investiture au Capitole, siège du Congrès américain.Plus tard lundi, lors d’un rassemblement en salle où il a signé de multiples décrets, M. Trump a accueilli les familles d’otages encore détenus à Gaza, certaines tenant des photos de leurs proches.”Sous la direction du président Trump, nous prouvons que l’impossible peut devenir réalité”, a déclaré Steve Witkoff, un proche de M. Trump désigné comme émissaire spécial pour le Moyen-Orient et qui a participé aux récentes négociations de cessez-le-feu.M. Trump a aussi promis de mettre fin à la guerre en Ukraine, sans toutefois s’attarder sur le sujet pour sa première journée de retour à la Maison Blanche.- “Golfe d’Amérique” -Mais le président Trump s’est montré aussi menaçant, disant vouloir “reprendre” le contrôle du canal de Panama construit par les Etats-Unis et transféré au Panama en 1999. “L’objectif de notre accord et l’esprit de notre traité ont été totalement violés”, a-t-il lancé.”Nous avons été très maltraités par ce cadeau insensé qui n’aurait jamais dû être fait. La promesse que nous avait faite le Panama n’a pas été tenue”, a-t-il affirmé, en soulignant que les navires américains étaient “gravement surtaxés”.”Et surtout, la Chine exploite le canal de Panama, et nous ne l’avons pas donné à la Chine, nous l’avons donné au Panama. Et nous allons le reprendre”, a asséné le président américain.Son homologue panaméen José Raul Mulino a aussitôt répliqué que “le canal appartient et continuera d’appartenir au Panama”.Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises vouloir reprendre le canal de Panama, construit par les Etats-Unis et inauguré en 1914.Il a fustigé l’accord passé en 1977 par le président d’alors, Jimmy Carter, décédé le mois dernier, qui a abouti à un transfert du contrôle du canal au Panama en 1999.Ce sera là peut-être l’une des premières missions du nouveau chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, qui a été confirmé à ce poste lundi soir par un rare vote à l’unanimité du Sénat américain. M. Rubio, dont les parents sont d’origine cubaine et qui sera le premier chef de la diplomatie à parler couramment espagnol, avait averti la semaine dernière que la Chine, par son influence, pourrait effectivement fermer le canal de Panama aux Etats-Unis en cas de crise.”Il s’agit d’un problème légitime auquel il faut faire face”, avait déclaré M. Rubio.Donald Trump a également dit que les Etats-Unis commenceraient à désigner le golfe du Mexique comme le “golfe d’Amérique”. Il a annoncé une série de mesures drastiques pour lutter contre “l’invasion” de migrants aux Etats-Unis, y compris en déployant l’armée américaine à la frontière sud avec le Mexique.”L’Amérique retrouvera sa place légitime en tant que nation la plus grande, la plus puissante et la plus respectée de la planète, inspirant la crainte et l’admiration du monde entier”, a conclu le président Trump dont le retour à la Maison Blanche est vue avec inquiétude à travers le monde.

Trump vows to ‘tariff and tax’ other countries

US President Donald Trump promised tariffs and taxes on other countries Monday after being sworn in, although he held off announcing any immediate measures.Since his election victory, Trump has taken aim at foreign allies and adversaries alike, raising the prospect of fresh levies to push other countries towards tougher action on US priorities.Early Monday, Trump vowed: “I will immediately begin the overhaul of our trade system to protect American workers and families.””Instead of taxing our citizens to enrich other countries, we will tariff and tax foreign countries to enrich our citizens,” Trump added in an inaugural address as president.Before his White House return, Trump vowed to impose 25 percent tariffs on Canadian and Mexican imports, and an additional 10 percent on Chinese goods, if they did not do more about illegal immigration and the flow of fentanyl into the United States.On the campaign trail, Trump also floated the idea of added duties on all imports and steeper rates — 60 percent or more — on Chinese goods.But he stopped short Monday of unveiling new tariffs.These are paid by US importers to the government on purchases from abroad, with the economic weight of levies falling on importers, foreign suppliers or consumers.- ‘America First Trade Policy’ -Trump also on Monday signed a directive for all federal agencies “to address the cost-of-living crisis that has cost Americans so dearly,” calling for action to lower housing costs and others.The White House added in a notice that Trump would unveil his “America First Trade Policy.”The European Union’s economy commissioner said the bloc stood ready to defend its interests, while Canada’s Foreign Minister Melanie Joly said Ottawa would work to ensure it is ready to respond to US trade policies.Trump also reiterated his plan to set up an “External Revenue Service” to collect tariffs, duties and revenues, promising “massive amounts of money” pouring in.The name is a play on the Internal Revenue Service, which administers and enforces US tax laws.Some analysts have warned that tariff hikes would bring higher consumer prices and weigh on GDP.A 2021 literature review by the Tax Foundation found that consumers and businesses tended to bear the burden of recent tariffs, although these did not appear to drive economy-wide inflation.But Trump’s supporters have pointed to other proposals like tax cuts and deregulation as ways to spur growth.Trump’s Treasury secretary nominee Scott Bessent told lawmakers last Thursday that he disagreed the cost of tariffs would be borne domestically.And Commerce secretary nominee Howard Lutnick told Trump’s supporters in Washington that if firms wanted to avoid duties, they should build factories in America.Trump also said he would establish a new “Department of Government Efficiency.”The office dubbed DOGE, to be led by Elon Musk and businessman Vivek Ramaswamy, has an advisory role but is eyeing some $1 trillion in federal spending cuts.But Ramaswamy has reportedly decided to step aside and run for governor of midwestern state Ohio.

Donald Trump investi: “C’est l’Histoire”, exultent ses partisans

“C’est l’Histoire!”: Des milliers de personnes ont acclamé lundi Donald Trump dans une grande salle de Washington où le nouveau président des Etats-Unis a signé ses premiers décrets sous les vivats.”Le fait d’être en présence d’un si grand homme, c’est l’extase”, s’est réjoui Brian Wallace, dans la salle aux tons rouges, couleur des républicains et des célèbres casquettes du mouvement trumpiste.”Notre pays se remet d’une mascarade de quatre ans”, a jugé ce policier de 49 ans, parlant du mandat de Joe Biden. “On est maintenant dirigé par un homme qui aime vraiment ce pays. Tous ceux qui sont là sont fiers et reconnaissants”.En arrivant en fin de journée, le nouveau président a fendu la foule en descendant des gradins jusqu’à la scène, aux côtés de sa femme Melania Trump, sous les ovations et les chants “USA, USA”, filmé par des milliers de téléphones portables.Après son discours, Donald Trump s’est ensuite assis derrière un bureau installé sur la scène afin de signer plusieurs décrets, dans une mise en scène théâtrale qui a régalé ses fans.A deux rues de là, des centaines de personnes en tenue de soirée patientaient, malgré le vent glacial, pour entrer dans un bâtiment accueillant l’un des grands bals devant clôturer la journée d’investiture.En raison des températures glaciales à Washington, la cérémonie d’investiture du 47e président des Etats-Unis a eu lieu à l’intérieur du Capitole. Certains des dizaines de milliers de supporters qui devaient la suivre depuis l’immense esplanade du National Mall se sont donc rabattus sur la Capital One Arena et ses 20.000 places.- “Nouveau départ” -A la mi-journée, les spectateurs avaient assisté dans un silence religieux à l’investiture officielle de leur champion, sur l’écran géant de la salle, avant d’exploser de joie une fois le serment prononcé.”Je suis extrêmement fière (…) Il veut le meilleur pour notre pays”, a confié à l’AFP Renee Burcl. Etre là, avec autant de gens, “ça rend patriote”, a glissé cette femme de 67 ans.À ses côtés, Jenelle Littrell confiait que c’était “l’une des choses les plus incroyables qu’elle a vécues”. Selon cette retraitée de 73 ans, “c’est presque comme un nouveau départ” pour le pays.Pour certains trumpistes, la journée avait commencé très tôt, avant même l’aube.Bravant une température ressentie de -9°C, Rachel Peters est arrivée dès 04H00 du matin devant la salle, espérant rentrer pour voir “son” président prêter serment.”Cela faisait très longtemps que j’attendais ça”, a dit à l’AFP cette jeune femme de 28 ans venue du Maine, qui a fait campagne pour le républicain. Elle s’est félicitée que le milliardaire ait, selon ses mots, “rassemblé tant de personnes de profils si divers”.Alors que le jour se levait, certains partisans, casquette rouge vissée sur la tête, patientaient sur des chaises de camping. Dans la longue file d’attente résonnaient déjà les “USA, USA” qui allaient rythmer la journée.”Je suis ici parce que j’adore Donald Trump, et il adore l’Amérique. Il est parfait pour le job!”, a estimé Alexx Rouse, une fois dans la salle. “C’est l’Histoire!”, s’est aussi exclamée cette femme de 32 ans venue du Texas.Malgré le froid sévère, quelques centaines de soutiens de Donald Trump, certains munis de drapeaux, s’étaient réunis en matinée près du Capitole et sur le National Mall.Robert Manley tenait à être “le plus proche possible” du nouveau président. De Trump, ce retraité de 71 ans venu de Géorgie, aime le fait qu’il “soit pote avec Elon Musk”, selon lui “l’homme le plus intelligent du monde”.Des quelques centaines de supporters rassemblés devant le Capitole, une voix s’échappait: “Que Dieu bénisse l’Amérique”.

Colombie: violences entre guérillas, 20.000 déplacés, le président décrète l’état d’urgence

Le président colombien Gustavo Petro a déclaré lundi l’état d’urgence en réponse aux affrontements entre guérillas en différents points du pays qui ont fait plus de 100 morts et 20.000 déplacés en moins d’une semaine.”L’état d’urgence interne et l’état d’urgence économique ont été déclarés”, a-t-il indiqué sur X, donnant ainsi le feu vert au gouvernement pour prendre des mesures extraordinaires, débloquer des ressources financières ou restreindre la mobilité.La frontière avec le Venezuela, le sud amazonien et une zone du nord de la Colombie subissent l’offensive d’organisations qui se disputent le contrôle du territoire et les routes du narcotrafic dans le pays, premier producteur mondial de cocaïne.Depuis jeudi, une attaque sanglante de la guérilla de l’ELN (Armée de libération nationale, guévariste) contre des dissidents rivaux de la défunte guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et la population civile dans la région du Catatumbo (nord-est), à la frontière avec le Venezuela, a fait au moins 80 morts et quelque 20.000 déplacés, selon l’armée.Avec plus de 50.000 hectares de cultures de coca, carburant du long conflit armé, le Catatumbo, dans le département de Norte de Santander, est un symbole de la guerre interne qui a fait plus de 9,5 millions de victimes en six décennies.Dans le sud du pays, ce sont des affrontements entre des factions opposées des dissidents des FARC – qui ont refusé l’accord de paix de 2016 et repris les armes – qui ont fait au moins 20 morts lundi dans le département amazonien de Guaviare. “Il y a 20 morts et les corps ont été emmenés à la morgue de Villavicencio”, une ville proche, a déclaré à l’AFP un responsable du ministère de la Défense.Les combats ont éclaté entre des hommes de “Calarca”, chef d’un groupe dissident des FARC qui négocie la paix avec le gouvernement colombien, et ceux d'”Ivan Mordisco”, qui refuse de négocier.Et dans le nord du pays, dans le département de Bolivar, des affrontements entre l’ELN et le cartel de narcotrafiquants du Clan del Golfo ont fait par ailleurs neuf morts, selon les autorités. Pour l’heure aucun combat n’a opposé l’armée colombienne aux différents groupes rebelles. Quelque 5.000 soldats ont été déployés dans le Catatumbo mais les autorités disent se concentrer sur l’aide aux populations menacées et plus de 230 personnes ont été évacuées par hélicoptères, y compris des enfants. Mais une “deuxième phase” a été annoncée, devant engager des soldats dans les zones critiques pour repousser les insurgés.- “Il y aura la guerre” -Depuis jeudi dans le Catatumbo des centaines de personnes ont fui vers le Venezuela et Caracas a activé une “opération spéciale” pour s’occuper des déplacés dans deux municipalités limitrophes. Du côté colombien de la frontière, plusieurs villes et villages comme Tibu accueillent des milliers de personnes dans des abris improvisés, gardés par des militaires. “Nous avons aidé à la sécurité et la logistique et plus de 19.800 personnes ont été accueillies dans des refuges”, a déclaré à la presse le général Erik Rodriguez”Il y a tant d’innocents qui souffrent de la guerre, qui endurent des choses que nous ne devrions pas avoir à vivre”, a notamment témoigné Carmelina Perez, une déplacée.Selon un responsable colombien, les morgues du département du Norte de Santander sont saturées à “250%”. L’état d’urgence intérieur, autorisé par la Constitution, peut être autorisé pour une “période maximale de 90 jours, et prorogé jusqu’à deux périodes égales, dont la seconde requiert un avis préalable et favorable” du Parlement, selon la Constitution.Ces violences mettent à mal la politique menée par le gouvernement de Gustavo Petro, premier président colombien de gauche et ex-guérillero qui s’est engagé à son arrivée au pouvoir en 2022 à sortir par le dialogue du conflit armé et négocie depuis avec plusieurs organisations armées du pays.Il n’est pas parvenu à des accords concrets avec les guérillas, les narcotrafiquants, ni les groupes paramilitaires d’extrême droite.Gustavo Petro a décidé vendredi de suspendre les négociations engagées avec l’ELN, qu’il a accusée de perpétrer des “crimes de guerre”. Lundi, il a jugé, sur le réseau social X, que ce groupe armé avait “emprunté le chemin de Pablo Escobar”, en référence au célèbre narcotrafiquant colombien mort en 1993. L’ELN “a choisi le chemin de la guerre et il aura la guerre”, a-t-il affirmé. 

Colombie: violences entre guérillas, 20.000 déplacés, le président décrète l’état d’urgence

Le président colombien Gustavo Petro a déclaré lundi l’état d’urgence en réponse aux affrontements entre guérillas en différents points du pays qui ont fait plus de 100 morts et 20.000 déplacés en moins d’une semaine.”L’état d’urgence interne et l’état d’urgence économique ont été déclarés”, a-t-il indiqué sur X, donnant ainsi le feu vert au gouvernement pour prendre des mesures extraordinaires, débloquer des ressources financières ou restreindre la mobilité.La frontière avec le Venezuela, le sud amazonien et une zone du nord de la Colombie subissent l’offensive d’organisations qui se disputent le contrôle du territoire et les routes du narcotrafic dans le pays, premier producteur mondial de cocaïne.Depuis jeudi, une attaque sanglante de la guérilla de l’ELN (Armée de libération nationale, guévariste) contre des dissidents rivaux de la défunte guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et la population civile dans la région du Catatumbo (nord-est), à la frontière avec le Venezuela, a fait au moins 80 morts et quelque 20.000 déplacés, selon l’armée.Avec plus de 50.000 hectares de cultures de coca, carburant du long conflit armé, le Catatumbo, dans le département de Norte de Santander, est un symbole de la guerre interne qui a fait plus de 9,5 millions de victimes en six décennies.Dans le sud du pays, ce sont des affrontements entre des factions opposées des dissidents des FARC – qui ont refusé l’accord de paix de 2016 et repris les armes – qui ont fait au moins 20 morts lundi dans le département amazonien de Guaviare. “Il y a 20 morts et les corps ont été emmenés à la morgue de Villavicencio”, une ville proche, a déclaré à l’AFP un responsable du ministère de la Défense.Les combats ont éclaté entre des hommes de “Calarca”, chef d’un groupe dissident des FARC qui négocie la paix avec le gouvernement colombien, et ceux d'”Ivan Mordisco”, qui refuse de négocier.Et dans le nord du pays, dans le département de Bolivar, des affrontements entre l’ELN et le cartel de narcotrafiquants du Clan del Golfo ont fait par ailleurs neuf morts, selon les autorités. Pour l’heure aucun combat n’a opposé l’armée colombienne aux différents groupes rebelles. Quelque 5.000 soldats ont été déployés dans le Catatumbo mais les autorités disent se concentrer sur l’aide aux populations menacées et plus de 230 personnes ont été évacuées par hélicoptères, y compris des enfants. Mais une “deuxième phase” a été annoncée, devant engager des soldats dans les zones critiques pour repousser les insurgés.- “Il y aura la guerre” -Depuis jeudi dans le Catatumbo des centaines de personnes ont fui vers le Venezuela et Caracas a activé une “opération spéciale” pour s’occuper des déplacés dans deux municipalités limitrophes. Du côté colombien de la frontière, plusieurs villes et villages comme Tibu accueillent des milliers de personnes dans des abris improvisés, gardés par des militaires. “Nous avons aidé à la sécurité et la logistique et plus de 19.800 personnes ont été accueillies dans des refuges”, a déclaré à la presse le général Erik Rodriguez”Il y a tant d’innocents qui souffrent de la guerre, qui endurent des choses que nous ne devrions pas avoir à vivre”, a notamment témoigné Carmelina Perez, une déplacée.Selon un responsable colombien, les morgues du département du Norte de Santander sont saturées à “250%”. L’état d’urgence intérieur, autorisé par la Constitution, peut être autorisé pour une “période maximale de 90 jours, et prorogé jusqu’à deux périodes égales, dont la seconde requiert un avis préalable et favorable” du Parlement, selon la Constitution.Ces violences mettent à mal la politique menée par le gouvernement de Gustavo Petro, premier président colombien de gauche et ex-guérillero qui s’est engagé à son arrivée au pouvoir en 2022 à sortir par le dialogue du conflit armé et négocie depuis avec plusieurs organisations armées du pays.Il n’est pas parvenu à des accords concrets avec les guérillas, les narcotrafiquants, ni les groupes paramilitaires d’extrême droite.Gustavo Petro a décidé vendredi de suspendre les négociations engagées avec l’ELN, qu’il a accusée de perpétrer des “crimes de guerre”. Lundi, il a jugé, sur le réseau social X, que ce groupe armé avait “emprunté le chemin de Pablo Escobar”, en référence au célèbre narcotrafiquant colombien mort en 1993. L’ELN “a choisi le chemin de la guerre et il aura la guerre”, a-t-il affirmé. 

US Senate approves crackdown on migrant criminal suspects

US senators voted Monday to expand pretrial incarceration for foreign criminal suspects as the Republican-led Congress worked to deliver on Donald Trump’s promises of a crackdown on illegal immigration, hours after he began his second term. The Laken Riley Act — which calls for the detention of undocumented immigrants charged with theft-related crimes — is named for a 22-year-old student murdered by a Venezuelan man with no papers who was wanted for shoplifting. The American Civil Liberties Union warned that the legislation would have people jailed, “potentially for years” because “they were accused of nonviolent offenses.”The legislation passed the upper chamber in a comfortable 64-35 vote two weeks after sailing through the House of Representatives, with Republicans keen to highlight what they described as weak border security policies from Joe Biden, who left office on Monday.But the newly-inaugurated Senate — which flipped from Democratic to Republican control after November’s election — added a tweak that expands mandatory detention to “crimes resulting in death or serious bodily injury.”That means it has to go back to the House for one last vote but it is expected to clear that hurdle and reach Trump’s desk by the end of the week — the first bill he will sign into law.”Now is the time to return to common sense. Now is the time to return to law and order,” Alabama Republican Katie Britt said in a speech on the Senate floor ahead of the vote. “We are a proud nation of immigrants. We are also a nation of laws, and the lawlessness ends today.”Trump has promised to crack down on illegal border crossings and carry out mass deportations, and has named Tom Homan, a veteran hardline immigration official, as his border chief.The Republican president repeatedly spotlighted Laken Riley’s case during his election campaign as he railed against undocumented migrants, blaming them for “poisoning the blood” of the country.Jose Antonio Ibarra, 26, was convicted of her murder after she was found dead in a wooded area at the University of Georgia in Athens.Democrats complained however that it would cost $83 billion to implement the new law in the first three years — more than the Homeland Security Department’s entire budget. “That’s a lot of money to spend on a bill that’ll cause chaos, punish legal immigrants, & undermine due process — while drawing resources away from true threats,” Patty Murray, of Washington state, said on X.

Cinq semaines après Chido, les députés examinent la loi d’urgence pour reconstruire Mayotte

Les députés ont débuté lundi l’examen du projet de loi d’urgence pour Mayotte, premier texte du gouvernement Bayrou à être débattu dans l’hémicycle. Malgré les critiques, son adoption ne fait guère de doutes au regard de l’impératif d’accélérer la reconstruction de l’archipel.Ce texte, examiné cinq semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido, doit “permettre la mise en Å“uvre très rapide de mesures urgentes pour faciliter l’hébergement et l’accompagnement de la population”, a fait valoir le ministre des Outre-mer Manuel Valls.L’ancien Premier ministre s’exprimait pour la première fois dans l’hémicycle de l’Assemblée depuis son retour au gouvernement. Il y a défendu un texte “incontournable” mais qui n’est qu’une “première réponse”.”Mayotte est à bout de forces”, l’a interpellé la rapporteure du projet de loi, la députée mahoraise Estelle Youssouffa, du groupe indépendant Liot, alertant sur des “efforts et des renforts” de l’Etat “pas à la hauteur des besoins”.Elle a de nouveau déploré un texte élaboré “sans consultation” des élus locaux, et qui “reste largement muet sur les sujets essentiels tels que l’immigration”.Les mêmes griefs ont été soulevés par la seconde députée de Mayotte, Anchya Bamana (RN).Le texte, adopté la semaine dernière en commission, comporte principalement des dispositions visant à déroger à des règles d’urbanisme et à faciliter le financement de la reconstruction. Il contient aussi des mesures sociales.Aucun article ne concerne les questions migratoires, et les amendements déposés par la droite et l’extrême droite pour les intégrer ont été rejetés, car jugés hors sujet en vertu de l’article 45 de la Constitution. – “Rien à cacher” -“Ne confondons pas le temps”, s’est défendu le ministre qui a assuré que la lutte contre “l’immigration clandestine (qui) nécrose Mayotte” constituera un “volet primordial” d’une future loi annoncée par le gouvernement d’ici deux mois.Le ministre a par ailleurs rappelé qu’une proposition de loi de la droite visant à restreindre le droit du sol à Mayotte sera examinée le 6 février à l’Assemblée. Il s’y est dit favorable.De l’autre côté du spectre politique, la députée écologiste Dominique Voynet a dénoncé un projet de loi qui “en dépit de son nom, n’est pas examiné en urgence et ne répond pas à l’urgence” regrettant y chercher “en vain” de “quoi remédier à la misère éducative, à la saturation du système de soins” etc.En commission, l’un des ses amendements visant à “disposer vite d’un bilan exhaustif” de la catastrophe, “alors que des milliers de personnes manquent à l’appel”, selon les mots de la députée, a été adopté.”Nous ne vous lâcherons pas, monsieur le ministre, avant de savoir combien de personnes sont décédées, disparues, amputées, blessées”, a-t-elle lancé. “Nous n’avons rien à cacher”, lui a répondu Manuel Valls, réitérant le bilan de 39 morts, 124 blessés graves et près de 5.000 blessés légers.En début de soirée, les députés ont commencé l’examen de premiers articles, concernant notamment la reconstruction des écoles, durement touchées par le cyclone. Ils ont notamment adopté une mesure permettant à l’Etat d’assurer leur reconstruction en lieu et place des collectivités locales jusqu’au 31 décembre 2027. – Tôle et bidonvilles -En fin de soirée, les débats se sont tendus autour de l’interdiction des bidonvilles, indirectement liée aux questions migratoires.Le gouvernement a notamment réussi à faire voter un amendement, surtout symbolique, visant à “rappeler” que la lutte contre l’habitat informel, est une “priorité”, selon les mots de M. Valls.L’absence de mesures en ce sens dans le texte initial avait été largement décriée, notamment par les deux députés de Mayotte.Comme en commission, l’encadrement de la vente de tôle sur l’archipel a crispé les discussions avec les députés de gauche.Ecologistes et Insoumis ont échoué à supprimer un article qui restreint la vente de ce matériel de construction “à la présentation d’un titre d’identité” notamment.Pour Manuel Valls, “laisser la tôle en vente libre”, c’est “la garantie d’un retour des bangas”, c’est-à-dire des bidonvilles, et “un vrai risque pour les populations”, leur envol au moment du cyclone ayant fait des blessés, selon lui.Mme Voynet, qui y voit une mesure choquante, a appelé à faire “preuve d’un peu de bonne foi”. Si au premier coup de vent, les “tôles sont des armes mortelles (…) alors il faut être logique et les interdire pour tout le monde”, a-t-elle lancé d’un ton acerbe. L’examen du texte devrait se conclure cette semaine. Le Sénat prévoit de s’en emparer le 3 février.

Cinq semaines après Chido, les députés examinent la loi d’urgence pour reconstruire Mayotte

Les députés ont débuté lundi l’examen du projet de loi d’urgence pour Mayotte, premier texte du gouvernement Bayrou à être débattu dans l’hémicycle. Malgré les critiques, son adoption ne fait guère de doutes au regard de l’impératif d’accélérer la reconstruction de l’archipel.Ce texte, examiné cinq semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido, doit “permettre la mise en Å“uvre très rapide de mesures urgentes pour faciliter l’hébergement et l’accompagnement de la population”, a fait valoir le ministre des Outre-mer Manuel Valls.L’ancien Premier ministre s’exprimait pour la première fois dans l’hémicycle de l’Assemblée depuis son retour au gouvernement. Il y a défendu un texte “incontournable” mais qui n’est qu’une “première réponse”.”Mayotte est à bout de forces”, l’a interpellé la rapporteure du projet de loi, la députée mahoraise Estelle Youssouffa, du groupe indépendant Liot, alertant sur des “efforts et des renforts” de l’Etat “pas à la hauteur des besoins”.Elle a de nouveau déploré un texte élaboré “sans consultation” des élus locaux, et qui “reste largement muet sur les sujets essentiels tels que l’immigration”.Les mêmes griefs ont été soulevés par la seconde députée de Mayotte, Anchya Bamana (RN).Le texte, adopté la semaine dernière en commission, comporte principalement des dispositions visant à déroger à des règles d’urbanisme et à faciliter le financement de la reconstruction. Il contient aussi des mesures sociales.Aucun article ne concerne les questions migratoires, et les amendements déposés par la droite et l’extrême droite pour les intégrer ont été rejetés, car jugés hors sujet en vertu de l’article 45 de la Constitution. – “Rien à cacher” -“Ne confondons pas le temps”, s’est défendu le ministre qui a assuré que la lutte contre “l’immigration clandestine (qui) nécrose Mayotte” constituera un “volet primordial” d’une future loi annoncée par le gouvernement d’ici deux mois.Le ministre a par ailleurs rappelé qu’une proposition de loi de la droite visant à restreindre le droit du sol à Mayotte sera examinée le 6 février à l’Assemblée. Il s’y est dit favorable.De l’autre côté du spectre politique, la députée écologiste Dominique Voynet a dénoncé un projet de loi qui “en dépit de son nom, n’est pas examiné en urgence et ne répond pas à l’urgence” regrettant y chercher “en vain” de “quoi remédier à la misère éducative, à la saturation du système de soins” etc.En commission, l’un des ses amendements visant à “disposer vite d’un bilan exhaustif” de la catastrophe, “alors que des milliers de personnes manquent à l’appel”, selon les mots de la députée, a été adopté.”Nous ne vous lâcherons pas, monsieur le ministre, avant de savoir combien de personnes sont décédées, disparues, amputées, blessées”, a-t-elle lancé. “Nous n’avons rien à cacher”, lui a répondu Manuel Valls, réitérant le bilan de 39 morts, 124 blessés graves et près de 5.000 blessés légers.En début de soirée, les députés ont commencé l’examen de premiers articles, concernant notamment la reconstruction des écoles, durement touchées par le cyclone. Ils ont notamment adopté une mesure permettant à l’Etat d’assurer leur reconstruction en lieu et place des collectivités locales jusqu’au 31 décembre 2027. – Tôle et bidonvilles -En fin de soirée, les débats se sont tendus autour de l’interdiction des bidonvilles, indirectement liée aux questions migratoires.Le gouvernement a notamment réussi à faire voter un amendement, surtout symbolique, visant à “rappeler” que la lutte contre l’habitat informel, est une “priorité”, selon les mots de M. Valls.L’absence de mesures en ce sens dans le texte initial avait été largement décriée, notamment par les deux députés de Mayotte.Comme en commission, l’encadrement de la vente de tôle sur l’archipel a crispé les discussions avec les députés de gauche.Ecologistes et Insoumis ont échoué à supprimer un article qui restreint la vente de ce matériel de construction “à la présentation d’un titre d’identité” notamment.Pour Manuel Valls, “laisser la tôle en vente libre”, c’est “la garantie d’un retour des bangas”, c’est-à-dire des bidonvilles, et “un vrai risque pour les populations”, leur envol au moment du cyclone ayant fait des blessés, selon lui.Mme Voynet, qui y voit une mesure choquante, a appelé à faire “preuve d’un peu de bonne foi”. Si au premier coup de vent, les “tôles sont des armes mortelles (…) alors il faut être logique et les interdire pour tout le monde”, a-t-elle lancé d’un ton acerbe. L’examen du texte devrait se conclure cette semaine. Le Sénat prévoit de s’en emparer le 3 février.