Libya’s Tripoli back to calm after bout of deadly violence
Flights resumed on Friday at Tripoli airport as businesses and markets reopened after days of deadly fighting between armed groups in the Libyan capital.”Last night, for the first time since Monday, residents of the capital were able to sleep without hearing explosions or gunfire,” an interior ministry official told AFP, speaking on condition of anonymity.After the bout of violence that pitted armed groups aligned with the Tripoli government and rival factions it seeks to dismantle, the official said: “We believe the situation is moving toward a ceasefire.”Security forces were out in force for an anti-government demonstration joined by around 1,000 people from various parts of the capital, AFP journalists reported.But there were no immediate reports of any disturbances.Ahead of the demonstration, the UN Support Mission in Libya, UNSMIL, had underlined “citizens’ right to peaceful protest” and warned against “any escalation of violence”.Authorities have deployed teams to clear the streets of barricades, burned-out vehicles and rubble caused by the violence, the latest outburst in Libya which has remained deeply divided since the 2011 NATO-backed revolt that toppled and killed longtime leader Moamer Kadhafi.The country is split between a UN-recognised government in Tripoli, led by Prime Minister Abdulhamid Dbeibah, and a rival administration in the east controlled by the family of military strongman Khalifa Haftar.The violence in Tripoli was sparked by the killing of Abdelghani al-Kikli, head of the Support and Stability Apparatus (SSA) faction, by the Dbeibah-aligned 444 Brigade.A second wave of clashes pitted the 444 Brigade against another group, the Radaa force, which controls parts of eastern Tripoli and several key state institutions.A string of executive orders had sought to dismantle Radaa and dissolve other Tripoli-based armed groups, excluding the 444 Brigade.UNSMIL said on Thursday there was a “truce” in Tripoli, calling on “parties to take urgent steps to sustain and build upon it through dialogue”.It said that “at least eight civilians” were killed in the clashes, “which drew armed groups from outside the city and subjected heavily populated neighbourhoods to heavy artillery fire”.The interior ministry source said authorities were patrolling key parts in Tripoli, as “armed groups’ vehicles” withdrew from flashpoint areas.”It’s a positive thing, and it indicates good intentions,” said the source.Human rights group Amnesty International demanded that “militia leaders (be) held to account after the outbreak of violence in Tripoli”. It said for years, groups including the SSA “terrorised people in Tripoli through enforced disappearances, torture, and other crimes under international law”. The International Criminal Court announced on Thursday that Libya had recognised its jurisdiction over allegations of war crimes committed in the North African country since 2011.
Nucléaire: l’Iran a tenu des discussions avec les puissances européennes
L’Iran a eu vendredi à Istanbul des discussions avec les puissances européennes sur son programme nucléaire, un dossier sur lequel le président américain Donald Trump a pressé la République islamique de “bouger”. Le trio européen Allemagne, France, Royaume-Uni -connu sous le nom de E3- fait partie des puissances mondiales, avec la Chine, la Russie et les Etats-Unis, qui ont négocié l’accord nucléaire historique de 2015 avec Téhéran, prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions internationales. Le texte est devenu de facto caduc à la suite de la décision unilatérale de Washington de s’en retirer en 2018, sous la première présidence de Donald Trump.La réunion d’Istanbul est intervenue après un 4e cycle de pourparlers sous médiation omanaise dimanche entre l’Iran et les Etats-Unis qui s’opposent à l’enrichissement de l’uranium par Téhéran.Les pourparlers irano-américains visent à conclure un nouvel accord censé empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique, une ambition que Téhéran a toujours niée, en échange d’une levée des sanctions qui paralysent l’économie iranienne.Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, a déclaré que son pays avait discuté avec le trio européen de l’état des négociations irano-américaines, ainsi que de la levée des sanctions.”Si nécessaire, nous nous reverrons pour poursuivre les discussions”, a-t-il ajouté sur X.- “Ils doivent bouger” -Selon le directeur politique du ministère britannique des Affaires étrangères, Christian Turner, les différentes parties à Istanbul ont réaffirmé leur “engagement au dialogue, salué les discussions en cours entre les Etats-Unis et l’Iran et en raison de l’urgence, sont tombés d’accord pour se réunir de nouveau”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a de son côté rencontré à Istanbul des conseillers diplomatiques et à la sécurité, français, britannique et allemand pour parler de l’Iran et l’Ukraine, a indiqué un responsable américain.”Ils (les Iraniens, ndlr) ont une proposition, mais surtout, ils savent qu’ils doivent bouger rapidement ou que quelque chose de mauvais arrivera”, a déclaré vendredi M. Trump au terme de sa tournée dans le Golfe.La veille, il avait dit que Téhéran et Washington se rapprochaient d’un accord.Le même jour, le site d’information américain Axios, citant un responsable américain, a rapporté que l’administration Trump avait remis à l’Iran une “proposition écrite” en vue d’un accord sur le nucléaire.Mais vendredi, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a indiqué sur X que “l’Iran n’a reçu aucune proposition écrite des Etats-Unis, que ce soit directement ou indirectement”.Les Occidentaux, au premier rang desquels les Etats-Unis, et Israël, soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique, mais ce pays affirme que son programme est destiné uniquement à des fins civiles.- “Rameau d’olivier” -Dans une tribune publiée dimanche sur le site de l’hebdomadaire français Le Point, M. Araghchi a mis en garde les pays européens contre leur “stratégie de confrontation”.Fin avril, son homologue français, Jean-Noël Barrot, a affirmé que le groupe E3 n’hésiterait “pas une seule seconde” à rétablir des sanctions contre Téhéran si la sécurité européenne était menacée par son programme nucléaire.Les diplomates européens font valoir qu’ils disposent de la possibilité d’enclencher le “snapback”, un mécanisme de l’accord de 2015 qui permet de rétablir les sanctions internationales contre Téhéran.Après son retour à la Maison Blanche en janvier, M. Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, l’exhortant à négocier un nouvel accord tout en menaçant de le bombarder en cas d’échec de la diplomatie.Mardi à Ryad, M. Trump a indiqué avoir tendu aux dirigeants iraniens un “rameau d’olivier”, ajoutant qu’il s’agissait d’une offre qui ne durerait pas éternellement.Ali Shamkhani, un conseiller du guide suprême iranien Ali Khamenei, a affirmé cette semaine que l’Iran s’engagerait à ne jamais fabriquer d’armes nucléaires, à se débarrasser de ses stocks d’uranium hautement enrichi, à n’enrichir l’uranium qu’aux niveaux nécessaires à un usage civil et à autoriser l’inspection du processus par des experts internationaux, en échange de la levée immédiate de toutes les sanctions économiques.L’Iran enrichit actuellement l’uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord nucléaire de 2015, alors qu’un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire. Téhéran insiste sur son droit à poursuivre l’enrichissement de l’uranium, mais souligne qu’il serait ouvert à des réductions temporaires du niveau et du volume de l’enrichissement.
Nucléaire: l’Iran a tenu des discussions avec les puissances européennes
L’Iran a eu vendredi à Istanbul des discussions avec les puissances européennes sur son programme nucléaire, un dossier sur lequel le président américain Donald Trump a pressé la République islamique de “bouger”. Le trio européen Allemagne, France, Royaume-Uni -connu sous le nom de E3- fait partie des puissances mondiales, avec la Chine, la Russie et les Etats-Unis, qui ont négocié l’accord nucléaire historique de 2015 avec Téhéran, prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions internationales. Le texte est devenu de facto caduc à la suite de la décision unilatérale de Washington de s’en retirer en 2018, sous la première présidence de Donald Trump.La réunion d’Istanbul est intervenue après un 4e cycle de pourparlers sous médiation omanaise dimanche entre l’Iran et les Etats-Unis qui s’opposent à l’enrichissement de l’uranium par Téhéran.Les pourparlers irano-américains visent à conclure un nouvel accord censé empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique, une ambition que Téhéran a toujours niée, en échange d’une levée des sanctions qui paralysent l’économie iranienne.Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, a déclaré que son pays avait discuté avec le trio européen de l’état des négociations irano-américaines, ainsi que de la levée des sanctions.”Si nécessaire, nous nous reverrons pour poursuivre les discussions”, a-t-il ajouté sur X.- “Ils doivent bouger” -Selon le directeur politique du ministère britannique des Affaires étrangères, Christian Turner, les différentes parties à Istanbul ont réaffirmé leur “engagement au dialogue, salué les discussions en cours entre les Etats-Unis et l’Iran et en raison de l’urgence, sont tombés d’accord pour se réunir de nouveau”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a de son côté rencontré à Istanbul des conseillers diplomatiques et à la sécurité, français, britannique et allemand pour parler de l’Iran et l’Ukraine, a indiqué un responsable américain.”Ils (les Iraniens, ndlr) ont une proposition, mais surtout, ils savent qu’ils doivent bouger rapidement ou que quelque chose de mauvais arrivera”, a déclaré vendredi M. Trump au terme de sa tournée dans le Golfe.La veille, il avait dit que Téhéran et Washington se rapprochaient d’un accord.Le même jour, le site d’information américain Axios, citant un responsable américain, a rapporté que l’administration Trump avait remis à l’Iran une “proposition écrite” en vue d’un accord sur le nucléaire.Mais vendredi, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a indiqué sur X que “l’Iran n’a reçu aucune proposition écrite des Etats-Unis, que ce soit directement ou indirectement”.Les Occidentaux, au premier rang desquels les Etats-Unis, et Israël, soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique, mais ce pays affirme que son programme est destiné uniquement à des fins civiles.- “Rameau d’olivier” -Dans une tribune publiée dimanche sur le site de l’hebdomadaire français Le Point, M. Araghchi a mis en garde les pays européens contre leur “stratégie de confrontation”.Fin avril, son homologue français, Jean-Noël Barrot, a affirmé que le groupe E3 n’hésiterait “pas une seule seconde” à rétablir des sanctions contre Téhéran si la sécurité européenne était menacée par son programme nucléaire.Les diplomates européens font valoir qu’ils disposent de la possibilité d’enclencher le “snapback”, un mécanisme de l’accord de 2015 qui permet de rétablir les sanctions internationales contre Téhéran.Après son retour à la Maison Blanche en janvier, M. Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, l’exhortant à négocier un nouvel accord tout en menaçant de le bombarder en cas d’échec de la diplomatie.Mardi à Ryad, M. Trump a indiqué avoir tendu aux dirigeants iraniens un “rameau d’olivier”, ajoutant qu’il s’agissait d’une offre qui ne durerait pas éternellement.Ali Shamkhani, un conseiller du guide suprême iranien Ali Khamenei, a affirmé cette semaine que l’Iran s’engagerait à ne jamais fabriquer d’armes nucléaires, à se débarrasser de ses stocks d’uranium hautement enrichi, à n’enrichir l’uranium qu’aux niveaux nécessaires à un usage civil et à autoriser l’inspection du processus par des experts internationaux, en échange de la levée immédiate de toutes les sanctions économiques.L’Iran enrichit actuellement l’uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord nucléaire de 2015, alors qu’un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire. Téhéran insiste sur son droit à poursuivre l’enrichissement de l’uranium, mais souligne qu’il serait ouvert à des réductions temporaires du niveau et du volume de l’enrichissement.
India asks IMF to reconsider Pakistan programme over ‘terror funding’
Indian Defence Minister Rajnath Singh said Friday the International Monetary Fund (IMF) should reconsider a one billion dollar loan to Pakistan alleging it was “funding terror”, a move denounced by Islamabad as proof of New Delhi’s desperation.India and Pakistan last week clashed in the worst military violence in decades, killing around 70 people before agreeing a ceasefire that began Saturday.The confrontations were sparked by an attack on tourists by gunmen in Indian-administered Kashmir last month that New Delhi accused Islamabad of backing — a charge it denies.”I believe a big portion of the $1 billion coming from IMF will be used for funding terror infrastructure,” Singh told troops at an air force base in western India.”I believe any economic assistance to Pakistan is nothing less than funding terror.”Despite India’s objections, the IMF last week approved a loan programme review for Pakistan, unlocking a $1 billion payment which the state bank said has already been received.A fresh $1.4 billion loan was also approved under the IMF’s climate resilience fund.India — which also represents Bhutan, Sri Lanka, and Bangladesh on the IMF board — abstained from the review vote with a statement from its finance ministry stating, “concerns over the efficacy of IMF programmes in case of Pakistan given its poor track record”.”India was the lone country which tried to stop it and it failed. It again reflects Indian frustration. Trying to criticise an institution like IMF speaks about this desperation,” Pakistan’s foreign ministry spokesman Shafqat Ali Khan told reporters.Pakistan came to the brink of default in 2023, as a political crisis compounded an economic downturn and drove the nation’s debt burden to terminal levels before being saved by a $7 billion bailout from the IMF which sparked further crucial loans from friendly nations.- Removed from watchlist -Pakistan, which has long battled militancy within its borders, has faced scrutiny over its ability to combat illicit financing, including to militant organisations and in 2022 was put on an international money-laundering watchlist.However, the Financial Action Task Force removed Pakistan from it so-called grey-list in 2022 after “significant progress” which included charges being filed against suspected militants accused of being involved in the 2008 attacks in India’s Mumbai.Singh claimed it was “clear that in Pakistan, terrorism and their government are hand in glove with each other. “In this situation there is a possibility that their nuclear weapons could get their way into the hands of terrorists. This is a danger not just for Pakistan but the entire world,” he said.Singh on Thursday called for Pakistan’s nuclear arsenal to be put under the surveillance of the UN’s atomic energy agency, with Islamabad firing back that the international community should investigate a nuclear “black market” in India.Britain’s Foreign Secretary David Lammy met with his Pakistani counterpart Ishaq Dar in Islamabad on Friday, where the two discussed the ceasefire, according to a statement from Pakistan’s foreign ministry.Lammy also contacted his Indian counterpart on Thursday, the UK foreign office said, adding he “will look to travel to New Delhi soon.”Prime Minister Shehbaz Sharif, who has warned that Pakistan’s armed forces are ready to counter any Indian aggression, called Friday evening for diplomatic solutions. “We have to sit down at the table like peaceful neighbours and settle our outstanding issues, including Jammu and Kashmir,” Sharif said. The disputed Muslim-majority region of Kashmir has been at the heart of several wars between the two neighbours, who administer separate portions of the divided territory.Militants stepped up operations on the Indian side of Kashmir from 2019, when Prime Minister Narendra Modi’s Hindu nationalist government revoked the region’s limited autonomy and imposed direct rule from New Delhi.
Combs’s ex Cassie takes witness stand for fourth day
Defense lawyers for music mogul Sean Combs on Friday cross-examined his ex-girlfriend Casandra Ventura for a second day at his sex trafficking trial, seeking to poke holes in her testimony and portray her as erratic. Combs is facing federal charges of sex trafficking and leading an illegal sex ring that enforced its power with crimes including arson, kidnapping and bribery. Ventura, the singer known as Cassie, is the prosecution’s star witness: she has told jurors in Manhattan federal court that Combs raped, beat and forced her into drug-fueled sex parties during their more than 10 years together.But the defense is attempting to damage her credibility by emphasizing the length of the relationship, her decision to stay with him despite her testimony that he repeatedly abused her, and her own at times questionable behavior.”I will kill you,” Ventura was heard angrily saying in an audio recording to a man she believed had a video of one of the so-called “freak-offs” — choreographed sex sessions that involved Combs, Ventura and male escorts, lasting for hours, even days.”I will cut you,” she said. ” I will put you in the ground.”Ventura, who is heavily pregnant with her third child, did not contest the contents of the recording aired Friday for jurors, and continued to reply in a calm manner, on day four of her marathon testimony. She often rubbed her belly while on the stand.On Thursday, defense lawyer Anna Estevao meticulously highlighted loving moments between the couple, as well as implying that drug addiction played a key role in Combs’s rage that Ventura has testified left her systematically battered.Much of it has focused on a ream of text exchanges between the couple — some were loving, others sexually graphic.”I’m always ready to freak off lolol,” read one of the messages from Ventura to Combs — dated August 5, 2009, when she was 22 and Combs was 39.Ventura said she and Combs both suffered from addiction to opioid drugs, and the defense implied that withdrawal symptoms and “bad” batches of party drugs could have resulted in erratic behavior.Ventura emphasized the subtext, saying that messages that might seem benign or even pleasant to outsiders contained pressures or other meanings that were clear to her.She also suggested on Thursday that Estevao might be cherry-picking elements that cast Combs in the best light.”This isn’t about what I feel is relevant, right? Because there’s a lot that we skipped over,” Ventura said of the voluminous text records she was given to read.- Domestic abuse or sex trafficking? -Combs, 55, was once one of the most powerful figures in the music industry, and is often credited with helping to bring hip-hop into the mainstream.His “white parties” filled with A-list celebrity guests — all of them wearing white — were the stuff of showbiz lore.But the one-time rap producer and global superstar now appears visibly aged after months in prison, his hair now gray.He has pleaded not guilty to all charges but could go to prison for life if convicted.Ventura spent two days on the stand giving vivid accounts of the coercive sex parties demanded by Combs — she participated in hundreds, she testified — and his routine brutal beatings of her.Jurors were shown a surveillance video from 2016 showing Combs beating, kicking and dragging Ventura in a hotel corridor.But the defense contends that while Ventura’s relationship with Combs was complicated and included domestic abuse, it did not amount to sex trafficking and that she behaved erratically and even violently herself.Judge Arun Subramanian has urged the defense to wrap up cross-examination of Ventura by Friday given her late-stage pregnancy, and attorneys said they would attempt to comply.Prosecutors indicated Dawn Richard — a singer who found fame on MTV’s reality show “Making the Band,” which Combs produced — will be among the next witnesses.Richard sued Combs last year on allegations including sexual assault and battery. She said in the court documents she had witnessed Combs physically abuse Ventura.
L’Inde veut que le FMI cesse ses prêts au Pakistan, Islamabad dénonce un appel “désespéré”
L’Inde a appelé le Fonds monétaire international (FMI) à revoir ses prêts au Pakistan, l’accusant de financer “le terrorisme”, un appel “désespéré” pour Islamabad qui célèbre vendredi en grande pompe son armée après la pire confrontation entre les deux voisins depuis des décennies.”Je crois qu’une grande partie du milliard de dollars provenant du FMI sera utilisée pour financer l’infrastructure terroriste”, a déclaré le ministre indien de la Défense, Rajnath Singh, en visitant ses troupes.Le Pakistan, qui a déjà reçu le virement du FMI, dans le cadre de la revue d’un programme d’aide existant, a estimé que cet appel “reflète la frustration” et “le désespoir” de l’Inde.”L’Inde a été le seul pays à avoir tenté, en vain, d’empêcher” le déblocage de ce versement, a martelé le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères Shafqat Ali Khan.La veille devant d’autres soldats, le même ministre Singh avait appelé le monde à “surveiller” l’arsenal nucléaire du Pakistan. Ce à quoi le Pakistan répliquait que le monde devait plutôt “s’inquiéter” de l’arsenal indien.La dernière confrontation entre les deux puissances nucléaires a explosé après une attaque meurtrière au Cachemire indien, menée selon New Delhi par des jihadistes soutenus par Islamabad. Le Pakistan dément.Le Pakistan a été retiré en 2022 de la “liste grise” des Etats soupçonnés de “blanchiment d’argent” et de “financement du terrorisme”.Le prêt auquel M. Singh fait référence a été débloqué il y a une semaine, alors que les deux puissances nucléaires échangeaient tirs d’artillerie, attaques de drones et frappes de missiles, au sol comme dans les airs. Depuis, la Banque centrale pakistanaise a confirmé avoir reçu le versement.- Ministre britannique à Islamabad -Le FMI, basé à Washington, avait autorisé le déboursement d’environ un milliard de dollars dans le cadre de la revue d’un programme d’aide existant, saluant “une mise en oeuvre vigoureuse du programme” d’austérité auquel Islamabad s’est engagé après avoir échappé à la faillite en 2022.Le conseil d’administration du Fonds avait aussi donné son feu vert à un nouveau programme d’aide, qui pourra permettre au pays d’accéder à environ 1,4 milliard de dollars supplémentaires pour faire face au changement climatique. L’Inde s’était abstenue.Le conflit entre les deux puissances nucléaires avait fait redouter à l’étranger une escalade jusqu’au point de non-retour, avant un cessez-le-feu annoncé à la surprise générale par le président américain Donald Trump.Le Royaume-Uni, ancienne puissance coloniale partie en 1947 avant la sanglante partition entre l’Inde et le Pakistan, avait été l’un des nombreux pays à appeler les deux voisins à cesser les hostilités.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’était dit prêt à “s’engager de toute urgence” et, vendredi, son chef de la diplomatie David Lammy était à Islamabad.Washington et Islamabad affirment que la médiation pour l’arrêt des combats a été assurée par les Etats-Unis, ce que l’Inde, qui a toujours refusé les tierces parties face au Pakistan, réfute.Avant et durant la confrontation militaire, Téhéran et Ryad avaient également dépêché de hauts diplomates à Islamabad et New Delhi.Le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a dit vendredi à son homologue britannique avoir “apprécié le rôle constructif de la Grande-Bretagne dans la désescalade”.La diplomatie britannique a ajouté que M. Lammy avait parlé avec son homologue indien jeudi et “essayera de se rendre bientôt à New Delhi”.- “Paix durable”? -Dans la nuit du 6 au 7 mai, l’Inde avait tiré des missiles sur des sites pakistanais qui abritaient, selon elle, des membres du groupe jihadiste qu’elle soupçonne d’être l’auteur de l’attaque qui a fait 26 morts le 22 avril à Pahalgam, au Cachemire indien.Quarante civils, pour moitié des femmes et des enfants, ont été tués dans ces frappes, selon l’armée pakistanaise, qui recense 13 morts dans ses rangs. L’Inde compte pour sa part 16 civils et cinq soldats tués sur son sol dans les attaques et les ripostes qui ont suivi.Le Pakistan, qui répète à l’envie avoir gagné la bataille des airs en abattant notamment plusieurs avions indiens –des affirmations impossibles à vérifier de façon indépendante– marque vendredi une journée d’hommage à son armée.Dans toutes les villes, des cérémonies de salut au drapeau, des tirs de célébration et des dépôts de gerbe ont eu lieu, pour “remercier” l’armée, toute-puissante en politique comme en économie selon les experts.Le Premier ministre Shehbaz Sharif, s’adressant aux troupes jeudi soir, avait martelé que l’armée était “prête et déterminée à protéger son territoire”, alors qu’Inde et Pakistan ne cessent de répéter que les hostilités pourraient reprendre en cas d’agression venue de l’autre côté de la frontière.Vendredi soir, il a dit plaider pour la “paix durable”.”Nous devons choisir si nous voulons être des voisins intenables ou pacifiques: asseyons nous à la table en voisins pacifiques et réglons les questions en suspens comme le Cachemire”, a-t-il ajouté.L’Inde et le Pakistan se disputent depuis leur indépendance la souveraineté de l’ensemble de ce territoire himalayen peuplé en majorité de musulmans, et se sont livrés plusieurs guerres pour cette raison. burx-sbh/jma/cn
L’Inde veut que le FMI cesse ses prêts au Pakistan, Islamabad dénonce un appel “désespéré”
L’Inde a appelé le Fonds monétaire international (FMI) à revoir ses prêts au Pakistan, l’accusant de financer “le terrorisme”, un appel “désespéré” pour Islamabad qui célèbre vendredi en grande pompe son armée après la pire confrontation entre les deux voisins depuis des décennies.”Je crois qu’une grande partie du milliard de dollars provenant du FMI sera utilisée pour financer l’infrastructure terroriste”, a déclaré le ministre indien de la Défense, Rajnath Singh, en visitant ses troupes.Le Pakistan, qui a déjà reçu le virement du FMI, dans le cadre de la revue d’un programme d’aide existant, a estimé que cet appel “reflète la frustration” et “le désespoir” de l’Inde.”L’Inde a été le seul pays à avoir tenté, en vain, d’empêcher” le déblocage de ce versement, a martelé le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères Shafqat Ali Khan.La veille devant d’autres soldats, le même ministre Singh avait appelé le monde à “surveiller” l’arsenal nucléaire du Pakistan. Ce à quoi le Pakistan répliquait que le monde devait plutôt “s’inquiéter” de l’arsenal indien.La dernière confrontation entre les deux puissances nucléaires a explosé après une attaque meurtrière au Cachemire indien, menée selon New Delhi par des jihadistes soutenus par Islamabad. Le Pakistan dément.Le Pakistan a été retiré en 2022 de la “liste grise” des Etats soupçonnés de “blanchiment d’argent” et de “financement du terrorisme”.Le prêt auquel M. Singh fait référence a été débloqué il y a une semaine, alors que les deux puissances nucléaires échangeaient tirs d’artillerie, attaques de drones et frappes de missiles, au sol comme dans les airs. Depuis, la Banque centrale pakistanaise a confirmé avoir reçu le versement.- Ministre britannique à Islamabad -Le FMI, basé à Washington, avait autorisé le déboursement d’environ un milliard de dollars dans le cadre de la revue d’un programme d’aide existant, saluant “une mise en oeuvre vigoureuse du programme” d’austérité auquel Islamabad s’est engagé après avoir échappé à la faillite en 2022.Le conseil d’administration du Fonds avait aussi donné son feu vert à un nouveau programme d’aide, qui pourra permettre au pays d’accéder à environ 1,4 milliard de dollars supplémentaires pour faire face au changement climatique. L’Inde s’était abstenue.Le conflit entre les deux puissances nucléaires avait fait redouter à l’étranger une escalade jusqu’au point de non-retour, avant un cessez-le-feu annoncé à la surprise générale par le président américain Donald Trump.Le Royaume-Uni, ancienne puissance coloniale partie en 1947 avant la sanglante partition entre l’Inde et le Pakistan, avait été l’un des nombreux pays à appeler les deux voisins à cesser les hostilités.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’était dit prêt à “s’engager de toute urgence” et, vendredi, son chef de la diplomatie David Lammy était à Islamabad.Washington et Islamabad affirment que la médiation pour l’arrêt des combats a été assurée par les Etats-Unis, ce que l’Inde, qui a toujours refusé les tierces parties face au Pakistan, réfute.Avant et durant la confrontation militaire, Téhéran et Ryad avaient également dépêché de hauts diplomates à Islamabad et New Delhi.Le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a dit vendredi à son homologue britannique avoir “apprécié le rôle constructif de la Grande-Bretagne dans la désescalade”.La diplomatie britannique a ajouté que M. Lammy avait parlé avec son homologue indien jeudi et “essayera de se rendre bientôt à New Delhi”.- “Paix durable”? -Dans la nuit du 6 au 7 mai, l’Inde avait tiré des missiles sur des sites pakistanais qui abritaient, selon elle, des membres du groupe jihadiste qu’elle soupçonne d’être l’auteur de l’attaque qui a fait 26 morts le 22 avril à Pahalgam, au Cachemire indien.Quarante civils, pour moitié des femmes et des enfants, ont été tués dans ces frappes, selon l’armée pakistanaise, qui recense 13 morts dans ses rangs. L’Inde compte pour sa part 16 civils et cinq soldats tués sur son sol dans les attaques et les ripostes qui ont suivi.Le Pakistan, qui répète à l’envie avoir gagné la bataille des airs en abattant notamment plusieurs avions indiens –des affirmations impossibles à vérifier de façon indépendante– marque vendredi une journée d’hommage à son armée.Dans toutes les villes, des cérémonies de salut au drapeau, des tirs de célébration et des dépôts de gerbe ont eu lieu, pour “remercier” l’armée, toute-puissante en politique comme en économie selon les experts.Le Premier ministre Shehbaz Sharif, s’adressant aux troupes jeudi soir, avait martelé que l’armée était “prête et déterminée à protéger son territoire”, alors qu’Inde et Pakistan ne cessent de répéter que les hostilités pourraient reprendre en cas d’agression venue de l’autre côté de la frontière.Vendredi soir, il a dit plaider pour la “paix durable”.”Nous devons choisir si nous voulons être des voisins intenables ou pacifiques: asseyons nous à la table en voisins pacifiques et réglons les questions en suspens comme le Cachemire”, a-t-il ajouté.L’Inde et le Pakistan se disputent depuis leur indépendance la souveraineté de l’ensemble de ce territoire himalayen peuplé en majorité de musulmans, et se sont livrés plusieurs guerres pour cette raison. burx-sbh/jma/cn






