Syrians chase equestrian glory in sport once dominated by Assads

For weeks, Ziad Abu al-Dahab has been training for gold at an equestrian tournament near Damascus — in a sport once dominated by Syria’s Assad family and their inner circle.”Results used to be decided in advance, always favouring those close to the government,” the 25-year-old rider said.”My greatest ambition was to reach third place, but today, I can aim for first and do well with my new horse.”For decades, former president Bashar al-Assad, his relatives and allies enjoyed wide-ranging privileges before his overthrow in a lightning Islamist-led offensive in December.Equestrian sports surged in the 1990s under Assad’s late brother Bassel, who was being groomed to succeed their father Hafez before dying in a car crash in 1994. Bashar took over and became president in 2000.Bassel used to take part in tournaments at home and abroad and styled himself as Syria’s “first rider”.His profile helped shine a spotlight on the sport, which came to symbolise elite status under the Assads.Abu al-Dahab said those close to the family had European horses, which far outperformed the local ones of other competitors.”It was impossible to compete with the ruling family,” he said while walking his horse on the sand.- Impossible competition -Outside the Dimas equestrian club near Damascus, a statue of Bassel still stands, his face now hidden by the new Syrian flag.The family’s grip on the sport passed to the next generation, including Sham, daughter of Bashar’s brother Maher.Sham used to compete in Syria and at international tournaments, often placing high.The attention she received in the media stirred controversy, with critics seeing it as propaganda.That grip on the sport kept some away. Munana Shaker, 26, said her father banned her from competing until the Assads were gone.”My father forbade me from practising due to fear (of the ruling family), and he always told me that competition with them was impossible,” she said as she stroked her white mare, Mariana.”He didn’t want us associating with the Assad family at all. He told me the story of the equestrian who was jailed after beating Bassel al-Assad, and did not want to put me in danger.”She was referring to Adnan Qassar, a prominent rider who outperformed Bassel before being imprisoned without trial in 1993, accused of plotting to kill him.Many believe his sporting success was the real reason for his arrest. Qassar was freed 21 years later under a presidential pardon.”I have long stayed away from this sport, but it is now time to come back strong. I am from the Shaker family, not the Assad family,” she said.- ‘Dream come true’ -Shadi Abu al-Dahab, 48, oversees about 240 horses — including some of the Assads’ former European ones.”Around 40 horses were set aside for the Assad family. No one else was allowed to get near them,” he said.But today, he’s seeing new faces and growing interest in the sport.”We have new skills that we discover daily, and enthusiastic children… We now have a large number of riders aspiring to compete and get titles,” he said.Fellow trainer Salah al-Ahmad, 52, was beaming as his son took the mare Topsy for a spin — once ridden by Sham al-Assad.”He used to dream of touching her or patting her head,” Ahmad said. “Now in this new era, the mare is with him, and he has won two tournaments.”It’s a dream come true.”

Vent de renouveau à Cannes avant la tempête Denzel Washington

Un vent de changement souffle depuis le début de la compétition cannoise, portée par de jeunes cinéastes et des nouveaux venus, qui pourrait se transformer lundi en tempête avec le retour de Julia Ducournau, quatre ans après “Titane”, sa Palme d’or gore et punk.Sur les marches, l’ambiance sera plus new-yorkaise que jamais en fin de journée avec l’équipe de “Highest 2 Lowest”. Hors compétition, Spike Lee y retrouve son acteur phare Denzel Washington, au côté de la star du rap A$AP Rocky – M. Rihanna à la ville.Les Américains seront suivis sur le tapis rouge par la Franco-Iranienne Golshifteh Farahani et le Franco-Algérien Tahar Rahim. Ce duo est à l’affiche d'”Alpha”, signé d’une réalisatrice française de 41 ans dont la Croisette a découvert le potentiel explosif en 2021. Choc esthétique, “Titane” avait valu une Palme d’or à Julia Ducournau, faisant d’elle la deuxième réalisatrice couronnée de l’histoire, trente ans après Jane Campion. Venue du cinéma de genre, elle est donc attendue au tournant.Née de parents médecins, la cinéaste a expliqué dans une interview à Vanity Fair s’être cette fois inspirée de l’épidémie de sida dans les années 1980: “C’est une réflexion sur la manière dont (la) peur a été transmise et l’impact qu’elle a eu sur ma génération”.Présenté comme une œuvre très personnelle, le film, d’une facture a priori plus classique, est centré sur l’histoire d’une famille. Selon les rares informations qui ont filtré, Alpha est une ado de 13 ans, incarnée par une nouvelle venue, Mélissa Boros. Tahar Rahim joue son oncle, atteint par un virus mystérieux qui momifie ses victimes. Adepte de la métamorphose, de “Désigné coupable”, où il incarnait un prisonnier de Guantanamo, à “Monsieur Aznavour”, l’acteur, connu pour s’immerger totalement dans ses rôles, a perdu de nombreux kilos pour ce personnage.Golshifteh Farahani est la mère célibataire d’Alpha, médecin soignant des patients en fin de vie. L’actrice d’origine iranienne, exilée en France, a déjà connu la compétition cannoise, pour “Paterson” de Jim Jarmusch notamment.- Thriller égyptien -Le jury présidé par Juliette Binoche aura auparavant découvert “Les Aigles de la République”, un thriller politique sur l’Egypte signé Tarik Saleh. Né d’un père suédois et d’une mère égyptienne, le réalisateur a signé d’épatants films noirs qui jettent un regard critique sur la société égyptienne, dont “Le Caire Confidentiel” et “La conspiration du Caire”, qui lui a valu le prix du scénario en 2022.Il retrouve son acteur fétiche Fares Fares, dans le rôle d’une star égyptienne contrainte de jouer dans un film commandé par les plus hautes autorités du pays et qui se retrouve plongée dans les cercles de pouvoir.A mi-parcours d’une compétition sur laquelle a soufflé un vent de fraîcheur, riche en nouveaux venus ou jeunes cinéastes, les jeux restent ouverts.Actrice prisée devenue réalisatrice, la Française Hafsia Herzi (38 ans) a prouvé qu’il fallait compter sur son talent de cinéaste en présentant “La Petite Dernière”, une romance lesbienne très maîtrisée. Et un film en forme de réponse à “La vie d’Adèle”, du réalisateur qui l’a révélée dans “La graine et le mulet”, Abdellatif Kechiche.Pour sa première fois en compétition, le Franco-Espagnol Oliver Laxe (43 ans) a stupéfait le festival en plongeant Sergi López dans le milieu des free parties du désert marocain (“Sirât”), quand une réalisatrice allemande quasi inconnue, Mascha Schilinski (41 ans), a livré avec “Sound of Falling” un tableau impressionniste des traumas qui se transmettent de mères en filles sur des générations.Fraîcheur et jeunesse étaient aussi au rendez-vous chez l’Américain Richard Linklater, qui a redonné vie à Jean-Luc Godard et aux Jeunes Turcs de la “Nouvelle Vague”.La course à la Palme d’or doit s’achever samedi. Sont encore attendus des films de deux cinéastes iraniens, Jafar Panahi et Saeed Roustaee, ainsi que “Jeunes mères” des frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, vétérans du cinéma social déjà doublement palmés.

Vent de renouveau à Cannes avant la tempête Denzel Washington

Un vent de changement souffle depuis le début de la compétition cannoise, portée par de jeunes cinéastes et des nouveaux venus, qui pourrait se transformer lundi en tempête avec le retour de Julia Ducournau, quatre ans après “Titane”, sa Palme d’or gore et punk.Sur les marches, l’ambiance sera plus new-yorkaise que jamais en fin de journée avec l’équipe de “Highest 2 Lowest”. Hors compétition, Spike Lee y retrouve son acteur phare Denzel Washington, au côté de la star du rap A$AP Rocky – M. Rihanna à la ville.Les Américains seront suivis sur le tapis rouge par la Franco-Iranienne Golshifteh Farahani et le Franco-Algérien Tahar Rahim. Ce duo est à l’affiche d'”Alpha”, signé d’une réalisatrice française de 41 ans dont la Croisette a découvert le potentiel explosif en 2021. Choc esthétique, “Titane” avait valu une Palme d’or à Julia Ducournau, faisant d’elle la deuxième réalisatrice couronnée de l’histoire, trente ans après Jane Campion. Venue du cinéma de genre, elle est donc attendue au tournant.Née de parents médecins, la cinéaste a expliqué dans une interview à Vanity Fair s’être cette fois inspirée de l’épidémie de sida dans les années 1980: “C’est une réflexion sur la manière dont (la) peur a été transmise et l’impact qu’elle a eu sur ma génération”.Présenté comme une œuvre très personnelle, le film, d’une facture a priori plus classique, est centré sur l’histoire d’une famille. Selon les rares informations qui ont filtré, Alpha est une ado de 13 ans, incarnée par une nouvelle venue, Mélissa Boros. Tahar Rahim joue son oncle, atteint par un virus mystérieux qui momifie ses victimes. Adepte de la métamorphose, de “Désigné coupable”, où il incarnait un prisonnier de Guantanamo, à “Monsieur Aznavour”, l’acteur, connu pour s’immerger totalement dans ses rôles, a perdu de nombreux kilos pour ce personnage.Golshifteh Farahani est la mère célibataire d’Alpha, médecin soignant des patients en fin de vie. L’actrice d’origine iranienne, exilée en France, a déjà connu la compétition cannoise, pour “Paterson” de Jim Jarmusch notamment.- Thriller égyptien -Le jury présidé par Juliette Binoche aura auparavant découvert “Les Aigles de la République”, un thriller politique sur l’Egypte signé Tarik Saleh. Né d’un père suédois et d’une mère égyptienne, le réalisateur a signé d’épatants films noirs qui jettent un regard critique sur la société égyptienne, dont “Le Caire Confidentiel” et “La conspiration du Caire”, qui lui a valu le prix du scénario en 2022.Il retrouve son acteur fétiche Fares Fares, dans le rôle d’une star égyptienne contrainte de jouer dans un film commandé par les plus hautes autorités du pays et qui se retrouve plongée dans les cercles de pouvoir.A mi-parcours d’une compétition sur laquelle a soufflé un vent de fraîcheur, riche en nouveaux venus ou jeunes cinéastes, les jeux restent ouverts.Actrice prisée devenue réalisatrice, la Française Hafsia Herzi (38 ans) a prouvé qu’il fallait compter sur son talent de cinéaste en présentant “La Petite Dernière”, une romance lesbienne très maîtrisée. Et un film en forme de réponse à “La vie d’Adèle”, du réalisateur qui l’a révélée dans “La graine et le mulet”, Abdellatif Kechiche.Pour sa première fois en compétition, le Franco-Espagnol Oliver Laxe (43 ans) a stupéfait le festival en plongeant Sergi López dans le milieu des free parties du désert marocain (“Sirât”), quand une réalisatrice allemande quasi inconnue, Mascha Schilinski (41 ans), a livré avec “Sound of Falling” un tableau impressionniste des traumas qui se transmettent de mères en filles sur des générations.Fraîcheur et jeunesse étaient aussi au rendez-vous chez l’Américain Richard Linklater, qui a redonné vie à Jean-Luc Godard et aux Jeunes Turcs de la “Nouvelle Vague”.La course à la Palme d’or doit s’achever samedi. Sont encore attendus des films de deux cinéastes iraniens, Jafar Panahi et Saeed Roustaee, ainsi que “Jeunes mères” des frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, vétérans du cinéma social déjà doublement palmés.

Appel Trump-Poutine lundi, nouvelle tentative pour “mettre fin au bain de sang” en Ukraine

Donald Trump et Vladimir Poutine doivent s’entretenir lundi au téléphone avec l’objectif de “mettre fin au bain de sang” en Ukraine, selon les mots du président américain, après des pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou.Les premiers pourparlers de paix entre Ukrainiens et Russes depuis 2022, qui se sont tenus vendredi en Turquie, n’ont pas abouti au cessez-le-feu demandé par l’Ukraine et ses alliés, les attaques meurtrières se poursuivant sur le terrain.Suite à cette rencontre décevante, Donald Trump a déclaré qu’il parlerait par téléphone lundi au président russe. Objectif : “Mettre fin au +bain de sang+”, a-t-il annoncé sur sa plateforme Truth Social.Dans son message de samedi, il a dit espérer que ce sera “une journée productive”, “qu’un cessez-le-feu aura lieu” et “que cette guerre très violente – une guerre qui n’aurait jamais dû se produire – prenne fin”.Dès dimanche à Rome, le vice-président américain JD Vance s’est entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour préparer cet appel.Selon un haut responsable ukrainien, les deux dirigeants ont évoqué “la situation sur le front, les préparatifs de la conversation de lundi (entre MM. Trump et Poutine), la possibilité de sanctions contre la Russie en l’absence de résultats, un cessez-le-feu”.”Les dirigeants ont évoqué leur objectif partagé de mettre fin au bain de sang en Ukraine et ont fourni des informations supplémentaires sur l’état actuel des négociations en vue d’un cessez-le-feu et d’une paix durable”, a de son côté déclaré la Maison Blanche. Cette rencontre était la première entre les deux hommes depuis leur altercation filmée dans le bureau ovale fin février, qui avait marqué le changement de ton de la Maison Blanche vis-à-vis de l’Ukraine.Sur le terrain, les attaques russes contre l’Ukraine ont continué de façon intensive.Un drone russe a frappé samedi un minibus dans la région de Soumy (nord), faisant au moins neuf morts, et une frappe sur la région de Kiev a tué une femme dimanche, selon les autorités ukrainiennes.Dans la nuit de samedi à dimanche, l’armée russe a lancé 273 drones explosifs contre l’Ukraine, “un record”, a précisé la vice-Première ministre ukrainienne, Ioulia Svyrydenko.A l’avantage sur le front face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses, l’armée russe a revendiqué dimanche la prise d’une nouvelle localité, Bagatyr, dans la région de Donetsk (est).- Semaine “cruciale” -A la veille de l’appel entre MM. Trump et Poutine, les dirigeants français, britannique, allemand et italien se sont entretenus dimanche par téléphone avec le président américain, a indiqué Downing Street.Ils “ont discuté de la situation en Ukraine et du coût catastrophique de la guerre pour les deux parties”, a expliqué un porte-parole du bureau de Keir Starmer.”Au président Poutine de prouver demain qu’il veut vraiment la paix et d’accepter le cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours proposé par le président Trump, soutenu par l’Ukraine et l’Europe”, a écrit sur X le président français, Emmanuel Macron.La semaine à venir sera “cruciale”, a jugé depuis Rome la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.”Le président est déterminé à obtenir des résultats” sur l’Ukraine, a déclaré l’envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, avant de mettre en garde: “Si lui n’y parvient pas, alors personne ne le pourra”.”La pression sur la Russie doit se poursuivre jusqu’à ce qu’elle soit prête à mettre fin à la guerre”, a pour sa part insisté M. Zelensky sur les réseaux sociaux.De son côté, Vladimir Poutine a martelé dimanche vouloir “éliminer les causes” du conflit et “garantir la sécurité de l’État russe”.Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump, qui a prévu de débriefer le président ukrainien et plusieurs dirigeants d’Etats membres de l’Otan après son appel avec Vladimir Poutine, appelle Moscou et Kiev à cesser les combats.A ce stade, ses efforts n’ont toutefois pas permis d’avancée majeure dans le règlement du conflit, déclenché par l’invasion russe qui a fait, en plus de trois ans, plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires confondus.MM. Poutine et Trump s’étaient parlé au téléphone le 18 mars, convenant d’un cessez-le-feu de 30 jours sur les infrastructures énergétiques, que Kiev et Moscou se sont mutuellement accusés d’avoir violé.Le Kremlin maintient des revendications maximalistes: que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales.L’Ukraine rejette fermement ces exigences et demande que l’armée russe, qui occupe toujours près de 20% de son territoire, s’en retire.Pour éviter une nouvelle invasion russe à l’avenir, Kiev dit aussi exiger des “garanties de sécurité” solides.burs-lgo/roc

Appel Trump-Poutine lundi, nouvelle tentative pour “mettre fin au bain de sang” en Ukraine

Donald Trump et Vladimir Poutine doivent s’entretenir lundi au téléphone avec l’objectif de “mettre fin au bain de sang” en Ukraine, selon les mots du président américain, après des pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou.Les premiers pourparlers de paix entre Ukrainiens et Russes depuis 2022, qui se sont tenus vendredi en Turquie, n’ont pas abouti au cessez-le-feu demandé par l’Ukraine et ses alliés, les attaques meurtrières se poursuivant sur le terrain.Suite à cette rencontre décevante, Donald Trump a déclaré qu’il parlerait par téléphone lundi au président russe. Objectif : “Mettre fin au +bain de sang+”, a-t-il annoncé sur sa plateforme Truth Social.Dans son message de samedi, il a dit espérer que ce sera “une journée productive”, “qu’un cessez-le-feu aura lieu” et “que cette guerre très violente – une guerre qui n’aurait jamais dû se produire – prenne fin”.Dès dimanche à Rome, le vice-président américain JD Vance s’est entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour préparer cet appel.Selon un haut responsable ukrainien, les deux dirigeants ont évoqué “la situation sur le front, les préparatifs de la conversation de lundi (entre MM. Trump et Poutine), la possibilité de sanctions contre la Russie en l’absence de résultats, un cessez-le-feu”.”Les dirigeants ont évoqué leur objectif partagé de mettre fin au bain de sang en Ukraine et ont fourni des informations supplémentaires sur l’état actuel des négociations en vue d’un cessez-le-feu et d’une paix durable”, a de son côté déclaré la Maison Blanche. Cette rencontre était la première entre les deux hommes depuis leur altercation filmée dans le bureau ovale fin février, qui avait marqué le changement de ton de la Maison Blanche vis-à-vis de l’Ukraine.Sur le terrain, les attaques russes contre l’Ukraine ont continué de façon intensive.Un drone russe a frappé samedi un minibus dans la région de Soumy (nord), faisant au moins neuf morts, et une frappe sur la région de Kiev a tué une femme dimanche, selon les autorités ukrainiennes.Dans la nuit de samedi à dimanche, l’armée russe a lancé 273 drones explosifs contre l’Ukraine, “un record”, a précisé la vice-Première ministre ukrainienne, Ioulia Svyrydenko.A l’avantage sur le front face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses, l’armée russe a revendiqué dimanche la prise d’une nouvelle localité, Bagatyr, dans la région de Donetsk (est).- Semaine “cruciale” -A la veille de l’appel entre MM. Trump et Poutine, les dirigeants français, britannique, allemand et italien se sont entretenus dimanche par téléphone avec le président américain, a indiqué Downing Street.Ils “ont discuté de la situation en Ukraine et du coût catastrophique de la guerre pour les deux parties”, a expliqué un porte-parole du bureau de Keir Starmer.”Au président Poutine de prouver demain qu’il veut vraiment la paix et d’accepter le cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours proposé par le président Trump, soutenu par l’Ukraine et l’Europe”, a écrit sur X le président français, Emmanuel Macron.La semaine à venir sera “cruciale”, a jugé depuis Rome la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.”Le président est déterminé à obtenir des résultats” sur l’Ukraine, a déclaré l’envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, avant de mettre en garde: “Si lui n’y parvient pas, alors personne ne le pourra”.”La pression sur la Russie doit se poursuivre jusqu’à ce qu’elle soit prête à mettre fin à la guerre”, a pour sa part insisté M. Zelensky sur les réseaux sociaux.De son côté, Vladimir Poutine a martelé dimanche vouloir “éliminer les causes” du conflit et “garantir la sécurité de l’État russe”.Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump, qui a prévu de débriefer le président ukrainien et plusieurs dirigeants d’Etats membres de l’Otan après son appel avec Vladimir Poutine, appelle Moscou et Kiev à cesser les combats.A ce stade, ses efforts n’ont toutefois pas permis d’avancée majeure dans le règlement du conflit, déclenché par l’invasion russe qui a fait, en plus de trois ans, plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires confondus.MM. Poutine et Trump s’étaient parlé au téléphone le 18 mars, convenant d’un cessez-le-feu de 30 jours sur les infrastructures énergétiques, que Kiev et Moscou se sont mutuellement accusés d’avoir violé.Le Kremlin maintient des revendications maximalistes: que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales.L’Ukraine rejette fermement ces exigences et demande que l’armée russe, qui occupe toujours près de 20% de son territoire, s’en retire.Pour éviter une nouvelle invasion russe à l’avenir, Kiev dit aussi exiger des “garanties de sécurité” solides.burs-lgo/roc

Trump to hold call with Putin in push for Ukraine ceasefire

US President Donald Trump will hold a phone call with Russia’s Vladimir Putin on Monday as part of his long-running effort to end the war set off by Moscow’s 2022 invasion of Ukraine.Trump had vowed during the US election campaign to halt the conflict within a day of taking office, but his diplomatic efforts have so far yielded little progress.Delegations from Russia and Ukraine held direct negotiations in Istanbul last week for the first time in almost three years, but the talks ended without a commitment to a ceasefire.Both sides traded insults, with Ukraine accusing Moscow of sending a “dummy” delegation of low-ranking officials.After the negotiations, Trump announced that he would speak by phone with the Russian president in a bid to end the “bloodbath” in Ukraine, which has destroyed large swathes of the country and displaced millions of people.Trump also said he would speak to Ukrainian President Volodymyr Zelensky and NATO officials, expressing hope that a “ceasefire will take place, and this very violent war… will end”.Since taking office in January, Trump has repeatedly stressed that he wants to see an end to the conflict, and has recently backed calls for an unconditional 30-day ceasefire.So far, he has mainly focused on upping the pressure on Ukraine and abstained from criticising Putin.Both Moscow and Washington have previously stressed the need for a meeting on the conflict between Putin and Trump. The US president has also argued that “nothing’s going to happen” on the conflict until he meets Putin face-to-face.- Push for sanctions -At the talks in Istanbul, which were also attended by US officials, Russia and Ukraine agreed to exchange 1,000 prisoners each and trade ideas on a possible truce, but with no concrete commitment.Ukraine’s top negotiator, Defence Minister Rustem Umerov, said that the “next step” would be a meeting between Putin and Zelensky.Russia said it had taken note of the request.”We consider it possible, but only as a result of the work and upon achieving certain results in the form of an agreement between the two sides,” the Kremlin’s spokesperson said.Ukraine’s western allies have since accused Putin of deliberately ignoring calls for a ceasefire and pushed for fresh sanctions against Russia.The leaders of Britain, France, Germany and Italy held a phone call with Trump on Sunday.”Looking ahead to President Trump’s call with President Putin tomorrow, the leaders discussed the need for an unconditional ceasefire and for President Putin to take peace talks seriously,” said a spokesman for British Prime Minister Keir Starmer.”They also discussed the use of sanctions if Russia failed to engage seriously in a ceasefire and peace talks,” the spokesman said.Zelensky also discussed possible sanctions with US Vice President JD Vance when they met after Pope Leo’s inaugural mass at the Vatican on Sunday.”We discussed the talks in Istanbul, where the Russians sent a low-level delegation with no decision-making powers,” Zelensky wrote on Telegram following the meeting.”We also touched on the need for sanctions against Russia, bilateral trade, defence cooperation, the situation on the battlefield and the future exchange of prisoners.” A senior Ukrainian official from the president’s office, who spoke on condition of anonymity, told AFP that they had also discussed preparations for Monday’s telephone conversation between Trump and Putin.- ‘Root causes’ -It was the first meeting between Zelensky and Vance since their heated White House exchange in February.In the Oval Office, Vance publicly accused Zelensky of being “disrespectful” towards Trump, who told the Ukrainian leader he should be more grateful and that he had no “cards” to play in negotiations with Russia.Ukraine on Sunday said that Russia had launched a record number of drones at the country overnight, targeting various regions, including the capital Kyiv, where a woman was killed.Another man was killed in the southeastern Kherson region, where a railway station and private houses and cars were hit.In an interview with Russian state TV published on Sunday, Putin said that Moscow’s aim was to “eliminate the causes that triggered this crisis, create the conditions for a lasting peace and guarantee Russia’s security”, without elaborating further. Russia’s references to the “root causes” of the conflict typically refer to grievances with Kyiv and the West that Moscow has put forward as justification for launching the invasion in February 2022.They include pledges to “de-Nazify” and demilitarise Ukraine, protect Russian speakers in the country’s east, push back against NATO expansion and stop Ukraine’s westward geopolitical drift.However, Kyiv and the West say that Russia’s invasion is an imperial-style land grab.

Train strike ends after snarling New York travel

Train service in New Jersey will resume Tuesday after striking transit workers and officials came to a tentative agreement following several days of mass misery for New York area commuters.Train engineers seeking higher pay went on the first statewide transit strike in more than 40 years on Friday at a minute after midnight as contract talks fell apart.Many area commuters were caught unaware and left scrambling to get into nearby New York using other means of transportation such as Uber or Amtrak, the national rail system, both of which can be many multitudes more expensive.New Jersey Transit and the Brotherhood of Locomotive Engineers and Trainmen (BLET) announced Sunday in separate statements that they had reached “a tentative agreement.”But they warned that train service would not resume for approximately 24 hours, with the transit authority reporting that it needed the time “to inspect and prepare tracks, rail cars and other infrastructure before returning to full scheduled service.”Neither side provided details of the agreement.BLET said the terms would be sent for consideration to the union’s 450 members who work as locomotive engineers or are trainees, with details and figures to be disclosed publicly after the members are able to review them.The union said it has been locked in a years-long dispute with NJ Transit, with its members going five years without a raise.BLET workers had picketed outside rail stations, with many waving signs that accused NJ Transit executives of treating themselves to expensive perks while train drivers’ wages lagged behind those of colleagues in other areas of the country.NJ Transit officials, however, have said the wage hike requested by the union would end up costing the company and taxpayers millions.

Pologne: les candidats pro-européen et nationaliste s’affronteront au 2e tour de la présidentielle

Le candidat pro-européen Rafal Trzaskowski et l’historien nationaliste Karol Nawrocki s’affronteront au deuxième tour de l’élection présidentielle polonaise le 1er juin, selon un sondage à la sortie des urnes réalisé à l’issue du premier tour du scrutin dimanche, marqué par une percée record de l’extrême droite.Maire de Varsovie, M. Trzaskowski serait soutenu par 30,8% des électeurs. Il affrontera le 1er juin Karol Nawrocki, crédité de 29,1% des suffrages, d’après l’Institut IPSOS.Le scrutin a démontré une montée en puissance de l’extrême droite dont deux représentants, le député libertarien Slawomir Mentzen et l’eurodéputé antisémite Grzegorz Braun, ont obtenu ensemble près de 22% des voix. Le scrutin est décisif pour l’avenir du gouvernement pro-européen en place, ainsi que de ceux du droit à l’avortement et des droits des minorités sexuelles, à un moment délicat pour l’Europe en raison de la poursuite de la guerre en Ukraine, de la montée en puissance des partis d’extrême droite et des liens tendus avec Washington. “Ce résultat montre à quel point nous devons être forts, à quel point nous devons être déterminés”, a déclaré M. Trzaskowski à ses partisans dans un stade de la ville historique de Sandomierz, dans l’est de la Pologne.Le candidat nationaliste a quant à lui remercié ses électeurs, disant que sa victoire au deuxième tour empêchera la coalition en place de “monopoliser” l’ensemble du pouvoir en Pologne. “Je n’accepterai pas que de nouveaux traités de l’Union européenne soient signés et que la Pologne perde sa souveraineté dans de nombreux secteurs de la vie sociale”, a-t-il assuré, tout en promettant d’empêcher “que la sécurité des femmes et des hommes polonais soit menacée par des migrants illégaux”.- Paralysé -Le taux de participation a été de 66,8%, selon le sondage.Le chef de l’Etat polonais a des pouvoirs limités mais dispose d’un droit de veto sur les initiatives législatives, une prérogative fréquemment utilisée par le président sortant Andrzej Duda depuis l’arrivé au pouvoir, en 2023 de la coalition de l’ancien dirigeant européen Donald Tusk. Une victoire de M. Trzaskowski permettrait au gouvernement de tenir ses engagements les plus importants qui n’ont pas été honorés. La coalition en place à Varsovie a en effet fait bien des déçus, en particulier parmi les défenseurs des droits des femmes – dont celui à l’avortement.Elle lui donnerait aussi la possibilité de réaliser des progrès dans le rétablissement de l’Etat de droit, mis à mal par le précédent gouvernement populiste et le président sortant.”Avec Nawrocki, le gouvernement sera de fait paralysé et cela peut mener à terme à la chute de la coalition au pouvoir”, juge la politologue Anna Materska-Sosnowska.Son succès signifierait “en réalité le retour des populistes, avec une force décuplée, au plus tard dans deux ans”, aux prochaines législatives, selon elle.La politique internationale a largement dominé la campagne électorale, notamment la question de la place de la Pologne entre l’UE et les Etats-Unis, et mis en lumière un affrontement entre deux conceptions distinctes.Les questions sociales ont également joué un rôle important dans les débats. Rafal Trzaskowski, âgé de 53 ans, a promis de soutenir les droits à l’avortement dans un pays où il est quasiment interdit et ceux de la communauté LGBTQ.Le parti Droit et Justice (PiS), qui soutient le nationaliste Karol Nawrocki, a souvent été en désaccord avec les alliés occidentaux de la Pologne et Bruxelles sur les questions du respect de l’Etat de droit, jusqu’à ce qu’il perde le pouvoir en 2023. M. Nawrocki, 42 ans, qui dit admirer Donald Trump, affirme que le président américain lui a dit “Vous allez gagner” lorsqu’ils se sont rencontrés à la Maison Blanche début mai. – “Tout ou rien” -“La partie pour tout ou rien ne fait que commencer. Une lutte acharnée pour chaque vote. Ces deux semaines décideront de l’avenir de notre patrie. C’est pourquoi il ne faut reculer même d’un pas”, a déclaré Donald Tusk sur la plateforme X, après la publication du sondage à la sortie des urnes.Selon Ewa Marciniak, sociologue et directrice de l’institut des sondages CBOS, la campagne pour le deuxième tour “sera très brutale: chacun des candidats cherchera à tout prix à discréditer son rival, par tous les moyens possibles”. Le résultat du scrutin dépendra en grande partie des électeurs de l’extrême droite et notamment de M. Mentzen qui aurait obtenu 15,4% de voix.”C’est le plus grand succès dans l’histoire de notre camp”, a clamé ce libertarien eurosceptique, fermement opposé à l’avortement et aux migrants, dont aux réfugiés ukrainiens.Selon Wojciech Przybylski de la fondation Res Publica, “plus de 20% des voix pour l’extrême droite signifie que Trzaskowski ne peut absolument être sûr de remporter”. “Le résultat du deuxième tour dépend du taux de participation et de la mobilisation des jeunes qui ont voté pour M. Mentzen, et le candidat de gauche radicale Adrian Zandberg” qui est crédité de 5,2% de voix, a-t-il ajouté. Wojciech Kuraś, un entrepreneur de 44 ans de Sandomierz (sud) n’a pas voté pour M. Trzaskowski mais n’a pas exclu de le faire au second tour.”Ce sera difficile pour Rafal Trzaskowski. C’est un résultat tellement difficile parce que si d’autres s’unissent, cela peut être égal. (…) Ce sera un défi”, a-t-il déclaré à l’AFP.

Elections au Portugal: victoire étriquée de la droite au pouvoir

Le Premier ministre portugais de droite modérée, Luis Montenegro, a remporté les législatives anticipées de dimanche mais, comme il y a un an, n’a pas obtenu une majorité suffisante pour garantir la stabilité politique du pays.L’extrême droite représentée par la formation Chega (“Assez”), qui continue de progresser à chaque scrutin, atteint pour la première fois la barre de 20% des voix et menace de dépasser le Parti socialiste (PS) en tant que principale force d’opposition.D’après des résultats officiels quasi complets, le camp du gouvernement sortant – l’Alliance démocratique (AD) – a obtenu 32,7% des suffrages, contre 23,4% pour le PS et 22,6% pour Chega.Sans compter les quatre mandats des circonscriptions de l’étranger, qui ne seront attribués que dans les prochains jours, la coalition sortante remporte 89 sièges sur un total de 230, bien en dessous du seuil de 116 élus synonyme de majorité absolue.En sièges, socialistes et extrême droite se retrouvent pour l’instant à égalité, avec 58 députés chacun.”Le peuple souhaite ce gouvernement. Le peuple souhaite ce Premier ministre”, s’est félicité M. Montenegro dimanche soir, en promettant que son prochain exécutif sera “à la hauteur de la confiance renforcée qu’il a reçue des électeurs”.Cet avocat de 52 ans, qui a toujours refusé de gouverner avec le soutien de Chega, a été contraint de démissionner en mars sur fond de soupçons de conflit d’intérêts concernant les activités de sa société de conseil.- “Cordon sanitaire” -S’il a remporté le pari de s’en remettre au verdict des urnes pour assurer sa survie politique, ses gains sont insuffisants pour modifier de façon décisive le rapport de forces à l’Assemblée.”Ce n’est pas clair s’il y aura une capacité à gouverner accrue si le cordon sanitaire est maintenu entre l’AD et Chega”, a commenté à l’AFP la politologue Marina Costa Lobo, directrice de l’Institut des sciences sociales de l’Université de Lisbonne (ICS).Selon cette analyste, “Chega est le grand vainqueur de la soirée” et la gauche a essuyé “une défaite de proportions historiques”.Le chef de l’opposition socialiste, Pedro Nuno Santos, a annoncé sa démission dès dimanche soir en demandant des “élections internes” auxquelles il ne se présentera pas.”Luis Montenegro n’est pas idoine à exercer les fonctions de Premier ministre, et les élections n’ont pas changé cette réalité”, a-t-il toutefois réaffirmé.Le président de Chega, André Ventura, a lui assuré que “rien ne (serait) plus comme avant”.”Nous n’avons pas gagné ces élections, mais nous avons écrit une page d’histoire. (…) Le bipartisme au Portugal est terminé”, a réagi ce juriste de 42 ans, qui s’est fait connaître comme truculent commentateur de football.- “Besoin d’immigrés” -En un an de gouvernement, l’exécutif de M. Montenegro a pris plusieurs mesures en faveur du pouvoir d’achat, en augmentant les retraites et le salaire minimum, ou en acceptant les revendications de plusieurs catégories de fonctionnaires, dont les enseignants, les médecins ou les policiers.Il a par ailleurs durci la politique migratoire, qui était une des plus souples d’Europe sous le précédent gouvernement socialiste d’Antonio Costa.Alors que le nombre d’étrangers vivant au Portugal a quadruplé entre 2017 et 2024, atteignant environ 15% de la population, sur 10 millions d’habitants au total, l’immigration a fait irruption dans le débat politique.”Le pays a besoin d’immigrés, mais il n’est pas capable d’accueillir tous ceux qui arrivent”, a estimé Tiago Manso, un économiste de 33 ans originaire du Brésil, qui a voté pour la première fois au Portugal.Depuis sa fondation en 2019, Chega a connu une croissance fulgurante, obtenant en mars dernier 18% des voix pour passer de 12 à 50 députés.Surfant sur les déboires du Premier ministre et l’afflux de travailleurs migrants d’Asie du Sud, son chef de file a martelé la rhétorique habituelle des partis populistes contre la corruption des élites politiques et les immigrés.