Trump tells Putin to make Ukraine deal ‘now’ or face tougher sanctions

US President Donald Trump stepped up the pressure on Russian counterpart Vladimir Putin to make a peace deal with Ukraine Wednesday, threatening tougher economic measures if Moscow does not agree to end the war. Trump’s warning in a Truth Social post came as the Republican seeks a quick solution to a grinding conflict that he had promised to end before even starting his second term.”If we don’t make a ‘deal,’ and soon, I have no other choice but to put high levels of Taxes, Tariffs, and Sanctions on anything being sold by Russia to the United States, and various other participating countries,” Trump said.Trump said he was “not looking to hurt Russia” and had “always had a very good relationship with President Putin,” a leader for whom he has expressed admiration in the past.”All of that being said, I’m going to do Russia, whose Economy is failing, and President Putin, a very big FAVOR. Settle now, and STOP this ridiculous War! IT’S ONLY GOING TO GET WORSE.”He added: “Let’s get this war, which never would have started if I were President, over with! We can do it the easy way, or the hard way – and the easy way is always better. It’s time to ‘MAKE A DEAL.'”Russia already faces crushing US sanctions over the war since invading Ukraine in 2022 and trade has slowed to a trickle. Trump’s predecessor Joe Biden’s administration imposed sweeping sanctions against Moscow’s energy sector earlier this month.But Trump — a billionaire tycoon famed for his book “The Art of the Deal” — and his administration reportedly believe there are ways of toughening measures to press Putin.The United States imported $2.9 billion in goods from Russia from January to November 2024 — down sharply from $4.3 billion over the same period in 2023, according to the US Department of Commerce.Top US imports from Russia include fertilizers and precious metals.- ‘Destroying Russia’ -It was Trump’s toughest line on Putin since he returned to the White House this week, and comes despite fears that it was Kyiv rather than Moscow that he would strongarm into making a peace deal.During a White House press conference on Tuesday Trump said only that it “sounds likely” that he would apply additional sanctions if Putin did not come to the table.The US president however declined to say whether he would continue Biden’s policy of sending billions of dollars in weaponry to help Ukraine. “We’re looking at that,” he said at the press conference. “We’re talking to (Ukrainian President Volodymyr) Zelensky, we’re going to be talking to President Putin very soon.”Trump has also said he expects to meet Putin — with whom he had a summit in his first term in Helsinki — soon.Prior to beginning his new inauguration on Monday, Trump had vowed to end the Ukraine war “within 24 hours” and before even taking office, raising expectations he would leverage aid to force Kyiv to make territorial concessions to Moscow.But his promised breakthrough has proved elusive.In unusually critical remarks of Putin on Monday, Trump said the Russian president was “destroying Russia by not making a deal.”Trump added that Zelensky had told him he wanted a peace agreement to end the war.Putin congratulated Trump on his inauguration for a second term on Monday.The Russian leader added that he was “open to dialogue” on the Ukraine conflict with Trump’s incoming US administration, adding he hoped any settlement would ensure “lasting peace”.Trump has repeatedly praised Putin, whose hyper-masculine style and professed attachment to traditional values has increasingly found favor among some US Christian conservatives.US special counsel Robert Mueller and the FBI both investigated alleged collusion between Russia and Trump’s 2016 presidential campaign — which Trump in his post on Wednesday dubbed once again the “Russia hoax.”Mueller won convictions of six members of the Trump campaign but said he found no evidence of criminal cooperation with Russia by the Trump campaign.

Se disant menacé de disparition, l’acier européen attend des mesures de soutien de l’UE

Tous les sites européens de fabrication d’acier menacés de fermeture dès 2025 ? Le nouveau patron du sidérurgiste ArcelorMittal France a lancé un sévère avertissement mercredi aux politiques français et européens.”La sidérurgie en Europe est en crise (…) les sites, quels qu’ils soient, sont tous à risque en Europe et donc en France aussi”, a déclaré Alain Le Grix de la Salle, lors d’une audition parlementaire à Paris.En Allemagne, c’est l’annonce choc fin novembre de la suppression de 11.000 emplois d’ici 2030, soit un tiers des effectifs, par le sidérurgiste Thyssenkrupp qui a marqué les esprits, le chancelier Olaf Scholz n’ayant pas exclu une participation de l’Etat dans le capital du sidérurgiste allemand.En France, ArcelorMittal prévoit la fermeture de deux petits sites au printemps, et a suspendu le 26 novembre ses projets d’investissement massif pour la décarbonation de sa production à Dunkerque et Fos-sur-mer, soit 1,8 milliard d’euros dont 850 millions d’aide publique. Ce qui alimente les doutes sur de possibles délocalisations d’activités qui entraîneraient in fine des fermetures de sites. Mercredi, le président d’ArcelorMittal France, qui a pris ses fonctions il y a trois mois, a tracé un tableau très noir de la crise de l’acier en Europe devant les députés français, reprenant le discours et les craintes de son prédécesseur.Alors que l’Union européenne s’est créé à partir de la mise en commun du charbon et de l’acier en 1952, la sidérurgie est désormais menacée par le coût trop important de l’énergie, par la surproduction chinoise d’acier, le niveau élevé d’importations à bas coût et le manque de demande intérieure, a-t-il dit.- “Conditions de concurrence loyale” – “La sidérurgie en Europe et donc en France est entrée dans une crise importante et grave. Les surcapacités mondiales sont un phénomène structurel qui va durer. Ces surcapacités représentent actuellement 550 à 600 millions de tonnes de production annuelle, soit 4 à 5 fois la production de l’Europe”, a-t-il énuméré.”Pour ne parler que de la Chine, elle a exporté 100 à 120 millions de tonnes l’année dernière. C’est l’équivalent de toute la consommation européenne”, a-t-il précisé.”Les Etats Unis protègent leur industrie par tous les moyens. Reste l’Europe. L’acier voyage. Nous ne sommes pas contre les importations. Nous demandons qu’elles soient limitées et qu’elles n’aient pas un effet dévastateur sur nos industries comme actuellement. Nous demandons des conditions de concurrence loyale, notamment concernant le coût du CO2″, a-t-il ajouté.”Si l’Europe ne décide pas de protéger son marché de la concurrence déloyale, alors ce sont des pans entiers de notre industrie qui vont disparaître à brève échéance. Ce n’est pas du catastrophisme, c’est malheureusement la réalité pure et simple”, a lancé le responsable.Début décembre, le syndicat de l’acier européen Eurofer avait lancé la même mise en garde, en envoyant des appels à l’aide à Bruxelles.A la même date, Lakshmi Mittal, le patron d’ArcelorMittal, deuxième sidérurgiste mondial, estimait dans une tribune au Financial Times que “l’industrie européenne de l’acier n’a jamais connu de plus grand défi”.Mercredi à Davos (Suisse), où se tient le Forum économique mondial, M. Mittal a rencontré Stéphane Séjourné, vice-président de la Commission européenne, chargé de la stratégie industrielle.Celui-ci lui a assuré que “le soutien à la sidérurgie européenne est une des priorités de la Commission” qui présentera “un plan d’urgence du secteur prochainement”, selon l’entourage de M. Séjourné.M. Le Grix de la Salle a confié aux députés français qu’il attendait un plan acier européen pour le mois de mars.Les sidérurgistes attendent un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières mis en place et efficace, et des mesures de sauvegarde commerciale renforcées.Rayon d’espoir, en fonction de mesures de soutien européennes attendues, le groupe ArcelorMittal espère pouvoir prendre sa décision d’investissement de décarbonation “durant le deuxième ou le troisième trimestre”.

Turquie: des négligences graves pointées du doigt après un incendie qui a fait 79 morts

La Turquie a commencé mercredi à enterrer ses morts, au lendemain d’un incendie qui a tué au moins 79 personnes en pleine nuit dans un luxueux hôtel d’une station de ski du centre du pays, suscitant une vague d’émotion et de nombreuses accusations de négligence.Dans l’après-midi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a laissé transparaître son émotion aux funérailles de huit membres de la famille d’un ancien député de son parti, l’AKP, dans le chef-lieu voisin de Bolu.Le chef de l’Etat a été photographié en train de sécher ses yeux à l’aide d’un mouchoir blanc, le visage marqué et dirigé vers le sol. A la suite d’analyses ADN, le parquet de Bolu a annoncé mercredi soir que 79 personnes avaient péri dans l’incendie de l’hôtel Grand Kartal de Kartalkaya, revoyant à la hausse un précédent bilan de 76 morts.Alors que douze personnes restent hospitalisées mercredi soir, les médias turcs continuent de lister les négligences qui ont conduit selon eux à ce très lourd bilan, parmi lesquelles l’absence d’alarme incendie.”Il n’y a aucune excuse pour de tels décès en 2025″, avait jugé mardi soir Özgür Özel, le chef du CHP, principal parti de l’opposition turque, devant l’imposant hôtel à la façade noircie où des recherches ont eu lieu mercredi pour retrouver d’éventuelles victimes, en pleine journée de deuil national.En cette période de vacances scolaires en Turquie, des familles entières qui séjournaient dans cet établissement de luxe, situé à deux heures d’Ankara et moins de quatre d’Istanbul, ont été décimées, surprises dans leur sommeil par les flammes et la fumée.- “Des flammes partout” -“Quand je suis arrivé, il y avait des flammes partout, on entendait des cris (…) J’ai vu une personne se défenestrer”, a confié à l’AFP Cevdet Can, responsable d’une école de ski de la station, se disant très “affecté” par la mort d’un nombre important d’enfants.”J’ai perdu cinq de mes élèves”, a raconté à l’AFP un moniteur de ski, Necmi Kepcetutan, lui-même réchappé des flammes.D’autres survivants ont dénoncé dès mardi l’absence d’alarme incendie et de portes coupe-feu dans l’hôtel Grand Kartal.Onze personnes, dont un adjoint au maire de Bolu, le chef des pompiers de la ville, le propriétaire du Grand Kartal, son directeur général et son chef-électricien ont été arrêtées dans le cadre d’une enquête lancée par le ministère de la Justice, qui lui a assigné six procureurs.La direction de l’hôtel a exprimé “sa peine”, assurant “coopérer avec les autorités pour faire toute la lumière sur cet accident”.L’établissement de luxe (plusieurs centaines d’euros la nuitée) était pratiquement plein en ces vacances scolaires d’hiver en Turquie, avec 238 clients enregistrés.- “Négligences” -Selon le ministère du Tourisme, l’hôtel avait été “vérifié” par les pompiers en 2021 et 2024, mais plusieurs médias turcs ont affirmé mercredi que la dernière inspection remontait en réalité à 2007.Le ministère et la municipalité d’opposition de Bolu se renvoient la responsabilité des certifications de conformité aux normes de sécurité.L’agence étatique Anadolu a publié mercredi un document en date du 2 janvier, délivré par la municipalité de Bolu, attestant de la conformité d’un nouveau “café-restaurant” de 70m2 aménagé au 4e étage de l’hôtel, d’où serait parti l’incendie selon la presse turque.Les autorités ont affirmé que l’incendie avait éclaté peu avant 03H30 (00H30 GMT) mardi, et que les pompiers sont arrivés sur place en moins de 45 minutes. Mais des témoins et rescapés affirment que l’incendie avait débuté plus tôt.”Ce n’est pas l’incendie mais les négligences qui ont causé la mort” des vacanciers, a jugé le quotidien progouvernemental Hürriyet.Le ministre du Tourisme a démenti l’absence d’escaliers de secours, évoquée par certains rescapés, affirmant que l’hôtel en comptait deux.”J’ai vu des issues de secours, mais je vous conseille de comparer celles des hôtels voisins à celles de cet hôtel…”, a déclaré sous couvert d’anonymat à l’AFP un secouriste de l’Agence gouvernementale de gestion des catastrophes (Afad).

Turquie: des négligences graves pointées du doigt après un incendie qui a fait 79 morts

La Turquie a commencé mercredi à enterrer ses morts, au lendemain d’un incendie qui a tué au moins 79 personnes en pleine nuit dans un luxueux hôtel d’une station de ski du centre du pays, suscitant une vague d’émotion et de nombreuses accusations de négligence.Dans l’après-midi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a laissé transparaître son émotion aux funérailles de huit membres de la famille d’un ancien député de son parti, l’AKP, dans le chef-lieu voisin de Bolu.Le chef de l’Etat a été photographié en train de sécher ses yeux à l’aide d’un mouchoir blanc, le visage marqué et dirigé vers le sol. A la suite d’analyses ADN, le parquet de Bolu a annoncé mercredi soir que 79 personnes avaient péri dans l’incendie de l’hôtel Grand Kartal de Kartalkaya, revoyant à la hausse un précédent bilan de 76 morts.Alors que douze personnes restent hospitalisées mercredi soir, les médias turcs continuent de lister les négligences qui ont conduit selon eux à ce très lourd bilan, parmi lesquelles l’absence d’alarme incendie.”Il n’y a aucune excuse pour de tels décès en 2025″, avait jugé mardi soir Özgür Özel, le chef du CHP, principal parti de l’opposition turque, devant l’imposant hôtel à la façade noircie où des recherches ont eu lieu mercredi pour retrouver d’éventuelles victimes, en pleine journée de deuil national.En cette période de vacances scolaires en Turquie, des familles entières qui séjournaient dans cet établissement de luxe, situé à deux heures d’Ankara et moins de quatre d’Istanbul, ont été décimées, surprises dans leur sommeil par les flammes et la fumée.- “Des flammes partout” -“Quand je suis arrivé, il y avait des flammes partout, on entendait des cris (…) J’ai vu une personne se défenestrer”, a confié à l’AFP Cevdet Can, responsable d’une école de ski de la station, se disant très “affecté” par la mort d’un nombre important d’enfants.”J’ai perdu cinq de mes élèves”, a raconté à l’AFP un moniteur de ski, Necmi Kepcetutan, lui-même réchappé des flammes.D’autres survivants ont dénoncé dès mardi l’absence d’alarme incendie et de portes coupe-feu dans l’hôtel Grand Kartal.Onze personnes, dont un adjoint au maire de Bolu, le chef des pompiers de la ville, le propriétaire du Grand Kartal, son directeur général et son chef-électricien ont été arrêtées dans le cadre d’une enquête lancée par le ministère de la Justice, qui lui a assigné six procureurs.La direction de l’hôtel a exprimé “sa peine”, assurant “coopérer avec les autorités pour faire toute la lumière sur cet accident”.L’établissement de luxe (plusieurs centaines d’euros la nuitée) était pratiquement plein en ces vacances scolaires d’hiver en Turquie, avec 238 clients enregistrés.- “Négligences” -Selon le ministère du Tourisme, l’hôtel avait été “vérifié” par les pompiers en 2021 et 2024, mais plusieurs médias turcs ont affirmé mercredi que la dernière inspection remontait en réalité à 2007.Le ministère et la municipalité d’opposition de Bolu se renvoient la responsabilité des certifications de conformité aux normes de sécurité.L’agence étatique Anadolu a publié mercredi un document en date du 2 janvier, délivré par la municipalité de Bolu, attestant de la conformité d’un nouveau “café-restaurant” de 70m2 aménagé au 4e étage de l’hôtel, d’où serait parti l’incendie selon la presse turque.Les autorités ont affirmé que l’incendie avait éclaté peu avant 03H30 (00H30 GMT) mardi, et que les pompiers sont arrivés sur place en moins de 45 minutes. Mais des témoins et rescapés affirment que l’incendie avait débuté plus tôt.”Ce n’est pas l’incendie mais les négligences qui ont causé la mort” des vacanciers, a jugé le quotidien progouvernemental Hürriyet.Le ministre du Tourisme a démenti l’absence d’escaliers de secours, évoquée par certains rescapés, affirmant que l’hôtel en comptait deux.”J’ai vu des issues de secours, mais je vous conseille de comparer celles des hôtels voisins à celles de cet hôtel…”, a déclaré sous couvert d’anonymat à l’AFP un secouriste de l’Agence gouvernementale de gestion des catastrophes (Afad).

Des actions visent l’OFB dans le Loiret et dans l’Aude

L’Office français de la biodiversité (OFB) a une nouvelle fois été ciblé mercredi, son siège départemental de l’Aude ayant été dégradé à Trèbes, près de Carcassonne, et son centre de formation dans le Loiret bloqué.Dans l’Aude, l’entrée de la représentation de l’OFB a été taguée et son portail incendié, a constaté un photographe de l’AFP. “De la part des dealers” a été peint à la peinture verte sur un muret, à côté du portail calciné, en référence aux propos tenus par un agent de l’OFB sur France Inter. Celui-ci avait déclaré que si les agriculteurs ne veulent “plus nous voir dans leurs exploitations. C’est du même ordre que si les dealers demandaient aux policiers de ne plus venir dans les cités.”Les gendarmes ont ouvert une enquête.Pour dénoncer ces propos, une quarantaine d’agriculteurs de la Coordination rurale ont, par ailleurs, bloqué l’entrée du centre de formation du Bouchet, situé à Dry dans le Loiret, site spécialisé dans la formation à la sécurité en intervention de la police de l’environnement et de la chasse.”L’OFB ne peut pas être le bouc émissaire de la crise agricole”, a déclaré Jean-Noël Rieffel, directeur régional de l’OFB dans le Centre-Val de Loire, qui a reçu une délégation d’agriculteurs. “On est plutôt là pour les accompagner dans les changements” à opérer “pour faire en sorte que cette biodiversité soit préservée”.La Coordination rurale du Loir-et-Cher a jugé les échanges “cordiaux avec les responsables de l’OFB, notamment sur les cours d’eau et les fossés, mais on veut du concret”, a rappelé Édouard Legras, son président départemental.- “première ligne” -Ces derniers jours, des actions dirigées par des agriculteurs contre l’OFB ont été recensées, par exemple à Toulouse où des syndicats paysans ont déversé des déchets devant le siège régional de l’OFB et occasionné des dégradations.Interpellée au Sénat sur ces attaques, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a exprimé son “soutien le plus ferme aux agents de l’Office français de la biodiversité, eux qui sont en première ligne dans la protection de notre environnement, la protection de la qualité de notre eau et la préservation de notre biodiversité”.Les plus de 3.000 agents de l’OFB, dont 1.700 sur le terrain, sont chargés de faire respecter les règles en matière d’usage des pesticides, d’arrachage de haies ou de respect des arrêtés sécheresse, mais aussi de contrôler les chasseurs, de lutter contre le braconnage ou le trafic d’espèces protégées.Les relations se sont envenimées avec le monde rural depuis la crise qui a secoué la profession l’an dernier, certains agriculteurs se plaignant de contrôles jugés intimidants.Le Premier ministre François Bayrou a qualifié d'”humiliation” et de “faute” certaines inspections d’agents de l’OFB, “une arme à la ceinture dans une ferme déjà mise à cran par la crise”.Les syndicats de l’OFB ont appelé les agents à cesser leurs contrôles, notamment auprès des agriculteurs, et ont déposé un préavis de grève pour la journée du 31 janvier.Ils demandent, entre autres choses, que M. Bayrou “annule” ses propos tenus à l’égard de l’OFB.”Les équipes du Premier ministre recevront la direction de l’OFB et les organisations syndicales ce vendredi et vous pouvez compter sur nous pour continuer à porter haut et fort les missions de l’OFB en pleine intelligence avec les contrôlés”, a indiqué Mme Pannier-Runacher.cor-ap-tmn-jmi-max/agu/abl

Des actions visent l’OFB dans le Loiret et dans l’Aude

L’Office français de la biodiversité (OFB) a une nouvelle fois été ciblé mercredi, son siège départemental de l’Aude ayant été dégradé à Trèbes, près de Carcassonne, et son centre de formation dans le Loiret bloqué.Dans l’Aude, l’entrée de la représentation de l’OFB a été taguée et son portail incendié, a constaté un photographe de l’AFP. “De la part des dealers” a été peint à la peinture verte sur un muret, à côté du portail calciné, en référence aux propos tenus par un agent de l’OFB sur France Inter. Celui-ci avait déclaré que si les agriculteurs ne veulent “plus nous voir dans leurs exploitations. C’est du même ordre que si les dealers demandaient aux policiers de ne plus venir dans les cités.”Les gendarmes ont ouvert une enquête.Pour dénoncer ces propos, une quarantaine d’agriculteurs de la Coordination rurale ont, par ailleurs, bloqué l’entrée du centre de formation du Bouchet, situé à Dry dans le Loiret, site spécialisé dans la formation à la sécurité en intervention de la police de l’environnement et de la chasse.”L’OFB ne peut pas être le bouc émissaire de la crise agricole”, a déclaré Jean-Noël Rieffel, directeur régional de l’OFB dans le Centre-Val de Loire, qui a reçu une délégation d’agriculteurs. “On est plutôt là pour les accompagner dans les changements” à opérer “pour faire en sorte que cette biodiversité soit préservée”.La Coordination rurale du Loir-et-Cher a jugé les échanges “cordiaux avec les responsables de l’OFB, notamment sur les cours d’eau et les fossés, mais on veut du concret”, a rappelé Édouard Legras, son président départemental.- “première ligne” -Ces derniers jours, des actions dirigées par des agriculteurs contre l’OFB ont été recensées, par exemple à Toulouse où des syndicats paysans ont déversé des déchets devant le siège régional de l’OFB et occasionné des dégradations.Interpellée au Sénat sur ces attaques, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a exprimé son “soutien le plus ferme aux agents de l’Office français de la biodiversité, eux qui sont en première ligne dans la protection de notre environnement, la protection de la qualité de notre eau et la préservation de notre biodiversité”.Les plus de 3.000 agents de l’OFB, dont 1.700 sur le terrain, sont chargés de faire respecter les règles en matière d’usage des pesticides, d’arrachage de haies ou de respect des arrêtés sécheresse, mais aussi de contrôler les chasseurs, de lutter contre le braconnage ou le trafic d’espèces protégées.Les relations se sont envenimées avec le monde rural depuis la crise qui a secoué la profession l’an dernier, certains agriculteurs se plaignant de contrôles jugés intimidants.Le Premier ministre François Bayrou a qualifié d'”humiliation” et de “faute” certaines inspections d’agents de l’OFB, “une arme à la ceinture dans une ferme déjà mise à cran par la crise”.Les syndicats de l’OFB ont appelé les agents à cesser leurs contrôles, notamment auprès des agriculteurs, et ont déposé un préavis de grève pour la journée du 31 janvier.Ils demandent, entre autres choses, que M. Bayrou “annule” ses propos tenus à l’égard de l’OFB.”Les équipes du Premier ministre recevront la direction de l’OFB et les organisations syndicales ce vendredi et vous pouvez compter sur nous pour continuer à porter haut et fort les missions de l’OFB en pleine intelligence avec les contrôlés”, a indiqué Mme Pannier-Runacher.cor-ap-tmn-jmi-max/agu/abl

Loi narcotrafic: le Sénat propose la création d’un parquet national anti-criminalité organisée

Le Sénat a lancé mercredi des débats très attendus sur la lutte contre le trafic de stupéfiants, en adoptant en commission une proposition de loi transpartisane qui propose notamment la création d’un parquet national anti-criminalité organisée (Pnaco).”Sortir la France du piège du narcotrafic”: ainsi intitulé, le texte des sénateurs Étienne Blanc (Les Républicains) et Jérôme Durain (Parti socialiste) a été examiné en commission des Lois, avant son arrivée dans l’hémicycle à partir de mardi.Issue d’une commission d’enquête sénatoriale sur l’impact du narcotrafic en France, l’initiative a intéressé les gouvernements successifs ces derniers mois. Tout particulièrement le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui a fait de la lutte contre le trafic de drogue l’une de ses priorités, sous l’angle de la fermeté et de la répression.Si les débats seront largement approfondis en séance publique en présence du gouvernement, les sénateurs de la commission des Lois ont déjà remanié le texte.Principale modification: après avoir envisagé de créer un “parquet national anti-stupéfiants”, le Sénat a opté pour une structure élargie, dénommée parquet national anti-criminalité organisée – le “Pnaco”.Cette nouvelle structure, sur le modèle du PNF (parquet financier) ou du Pnat (parquet anti-terroriste), aurait notamment un “monopole sur les crimes les plus graves” et serait chargé de “coordonner les parquets sur tout le spectre de la criminalité organisée”.”Ce qui nous manque, c’est une direction, un pilotage. Il nous faut une spécialisation et une incarnation pour que la lutte contre le narcotrafic ait un visage, une structuration”, appuie auprès de l’AFP M. Durain, qui est également l’un des co-rapporteurs du texte avec la présidente LR de la commission des Lois, Muriel Jourda.- “Freiner le mouvement” -Ce Pnaco, qui se substituerait à l’actuelle juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco), s’appuierait sur un Office anti-stupéfiants (Ofast) aux prérogatives renforcées, placé sous la double tutelle de Beauvau et de Bercy.Le texte propose par ailleurs de nombreux outils à la justice et à la police, comme la création d’une procédure “d’injonction pour richesse inexpliquée” pour obliger les suspects à s’expliquer sur leur train de vie. La création d’une nouvelle infraction “d’appartenance à une organisation criminelle”, inspirée de la législation italienne antimafia, est également proposée par la commission sénatoriale, tout comme un mécanisme de gel administratif des avoirs des narcotrafiquants. Le régime des repentis, qui collaborent avec la justice, y est également approfondi.”Autour de nous, des pays sont passés au stade du narco-Etat. Nous avons une chance de freiner le mouvement, mais il est urgent de se doter d’instruments pour faire face”, explique Muriel Jourda à l’AFP.Même si de nombreuses mesures font consensus, certaines sont plus irritantes, comme l’idée de créer un procès-verbal distinct – ou “dossier-coffre” – pour ne pas divulguer à la défense certaines techniques d’enquête sensibles; ou la possibilité accordée aux préfets de prononcer des “interdictions de paraître” sur les points de deal. Une partie de la gauche regrette aussi que le texte n’aborde pas le volet de la prévention face au trafic: “On s’intéresse qu’au volet policier, judiciaire, répressif mais il faudrait mener en parallèle une grande campagne de prévention, et agir sur la politique de la ville”, estime le sénateur écologiste Guy Benarroche.

Les otages français en Iran “de plus en plus désespérés” (soeur de Cécile Kohler)

La situation de Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris “reste absolument bloquée” après deux ans et demi de détention en Iran, et les deux Français sont “de plus en plus désespérés”, a déclaré mercredi à des journalistes la sÅ“ur de Cécile, Noémie Kohler.”Ils commencent vraiment à douter de pouvoir revenir un jour, donc c’est de plus en plus difficile”, a déploré la jeune femme après avoir rencontré à Paris des sénateurs de la Commission des Affaires étrangères.”On commence une nouvelle année sans Cécile”, qui franchira le 30 janvier le cap des 1000 jours de détention, a rappelé Noémie Kohler, soulignant une nouvelle fois les conditions de détention “destructrices” de sa sÅ“ur, à l’isolement dans la prison d’Evin à Téhéran.Mme Kohler s’est félicitée que le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot ait récemment dénoncé la “torture”  dont sont victimes les détenus français, que Paris qualifie d'”otages d’État”.”Ce durcissement de ton, c’est très important. C’est vrai que ça arrive un petit peu tard, en tous cas on l’attendait depuis longtemps. On espère vraiment que ça pourra porter ses fruits”, a dit Mme Kohler.Elle s’est également réjouie des récentes libérations d’une journaliste italienne et d’une militante des droits des femmes germano-iranienne: “c’est un énorme soulagement de voir que des otages sont libérés, ça nous rappelle que c’est possible”.Mais alors qu’un Iranien a été libéré par Rome peu après la libération de l’otage italienne, “dans notre cas on ne sait pas du tout ce que les autorités iraniennes veulent”, a-t-elle souligné.Cécile Kohler, 40 ans, enseignante de lettres modernes et son compagnon Jacques Paris, ancien professeur de mathématiques, ont été arrêtés en mai 2022 lors d’un voyage en Iran et sont accusés d'”espionnage” par les autorités iraniennes.Un troisième Français, Olivier Grondeau, est également détenu en Iran depuis 2022.Une quinzaine d’Européens sont actuellement détenus en Iran.”On est persuadés qu’une plus grande coopération entre les États européens sur la question des otages en Iran serait nécessaire”, a encore déclaré Mme Kohler.

Les otages français en Iran “de plus en plus désespérés” (soeur de Cécile Kohler)

La situation de Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris “reste absolument bloquée” après deux ans et demi de détention en Iran, et les deux Français sont “de plus en plus désespérés”, a déclaré mercredi à des journalistes la sÅ“ur de Cécile, Noémie Kohler.”Ils commencent vraiment à douter de pouvoir revenir un jour, donc c’est de plus en plus difficile”, a déploré la jeune femme après avoir rencontré à Paris des sénateurs de la Commission des Affaires étrangères.”On commence une nouvelle année sans Cécile”, qui franchira le 30 janvier le cap des 1000 jours de détention, a rappelé Noémie Kohler, soulignant une nouvelle fois les conditions de détention “destructrices” de sa sÅ“ur, à l’isolement dans la prison d’Evin à Téhéran.Mme Kohler s’est félicitée que le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot ait récemment dénoncé la “torture”  dont sont victimes les détenus français, que Paris qualifie d'”otages d’État”.”Ce durcissement de ton, c’est très important. C’est vrai que ça arrive un petit peu tard, en tous cas on l’attendait depuis longtemps. On espère vraiment que ça pourra porter ses fruits”, a dit Mme Kohler.Elle s’est également réjouie des récentes libérations d’une journaliste italienne et d’une militante des droits des femmes germano-iranienne: “c’est un énorme soulagement de voir que des otages sont libérés, ça nous rappelle que c’est possible”.Mais alors qu’un Iranien a été libéré par Rome peu après la libération de l’otage italienne, “dans notre cas on ne sait pas du tout ce que les autorités iraniennes veulent”, a-t-elle souligné.Cécile Kohler, 40 ans, enseignante de lettres modernes et son compagnon Jacques Paris, ancien professeur de mathématiques, ont été arrêtés en mai 2022 lors d’un voyage en Iran et sont accusés d'”espionnage” par les autorités iraniennes.Un troisième Français, Olivier Grondeau, est également détenu en Iran depuis 2022.Une quinzaine d’Européens sont actuellement détenus en Iran.”On est persuadés qu’une plus grande coopération entre les États européens sur la question des otages en Iran serait nécessaire”, a encore déclaré Mme Kohler.

Syria FM says scrapping sanctions ‘key’ to country’s stability

Syria’s top diplomat said Wednesday that lifting economic sanctions imposed during the rule of ousted president Bashar al-Assad was “key” to restoring stability in the war-torn country.For weeks, Syria’s new authorities have been lobbying Western powers to scrap restrictions that had targeted Assad’s administration over his brutal 2011 crackdown on anti-government protests, which triggered the country’s civil war.But the international community has been hesitant to roll back the measures, with many countries — including the US — saying they are waiting to see how Syria’s new rulers exercise their power before doing so.”Removing economic sanctions is the key for the stability of Syria,” Foreign Minister Asaad al-Shaibani said in a conversation with former British prime minister Tony Blair at the World Economic Forum in Davos. The sanctions, he added, were imposed for the benefit of Syrians, but are now “against the Syrian people”.On December 8, rebels led by the Hayat Tahrir al-Sham (HTS) Islamist group seized control of Damascus and ousted Assad, ending more than 50 years of his family’s iron-fisted rule.Nearly 14 years of conflict have killed more than half a million Syrians, destroyed the country’s infrastructure and impoverished its people, forcing millions to flee their homes.”The reason for these sanctions is now in Moscow,” Shaibani said, referring to Assad, who fled to the Russian capital.He added that “the Syrian people shouldn’t be punished” by measures levelled against the now-deposed ruler.- ‘Collapsed state’ -Shaibani also insisted in Davos that Syria would not be “a threat for any country in the world”.HTS, whose chief Ahmed al-Sharaa is Syria’s new leader, has its roots in a former branch of Al-Qaeda in Syria, but it broke ties with the jihadist group in 2016 and has sought to soften its image.”We inherited a collapsed state from the Assad regime, there is no economic system,” Shaibani said, adding that “the economy in the future will be open”.The new authorities would focus on five sectors, he said: energy, telecoms, roads and airports, education and health. “If we succeed in these five sectors, the basic services for our Syrian people” will be provided, he added.Earlier Wednesday, Shaibani told the Financial Times that a committee had been created to study “Syria’s economic condition and infrastructure and would focus on privatisation efforts, including of oils, cotton and furniture factories”.Syria will also “explore public-private partnerships to encourage investment into airports, railways and roads”, according to his interview with the FT.On January 6, the US announced that it was providing limited sanctions relief on some activities in Syria for the next six months to ease access to basic services following Assad’s fall.Earlier this month, the European Union’s top diplomat, Kaja Kallas, said that the bloc could begin lifting sanctions if Syria’s new rulers took steps to form an inclusive government that protected minorities.EU foreign ministers are expected to discuss proposals to ease some measures at a meeting in Brussels on January 27.