Gaza: l’armée israélienne annonce avoir lancé une nouvelle campagne pour intensifier son offensive

L’armée israélienne a annoncé samedi avoir mené des “frappes d’envergure” sur Gaza marquant le lancement de l’intensification de son offensive sur le territoire palestinien dévasté par la guerre, où plusieurs jours d’intenses bombardements ont fait des centaines de morts.Malgré une montée en puissance des critiques internationales sur sa conduite de la guerre, déclenchée par l’attaque du 7-Octobre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait averti lundi d’une prochaine entrée “en force” de l’armée à Gaza pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”. Quelques heures à peine après la fin de la tournée dans le Golfe de Donald Trump, qui s’était ému de la faim dans le territoire palestinien, l’armée israélienne a indiqué avoir, “au cours de la journée écoulée, lancé des frappes d’envergure et transféré des forces pour prendre le contrôle de zones de la bande de Gaza”.”Cela s’inscrit dans le cadre des étapes initiales de l’opération +Chariots de Gideon+ et de l’expansion de l’offensive dans la bande de Gaza, dans le but d’atteindre tous les objectifs de la guerre, y compris la libération des otages et la défaite du Hamas”, a déclaré l’armée tôt samedi sur les réseaux sociaux.Après une trêve de deux mois, l’armée israélienne a repris son offensive le 18 mars à Gaza et s’est emparée de larges pans du territoire. Le gouvernement Netanyahu a annoncé début mai un plan pour la “conquête” de Gaza, qu’Israël avait occupée de 1967 à 2005, nécessitant le déplacement interne de “la plupart” de ses 2,4 millions d’habitants. L’agence de défense civile de Gaza a affirmé que les frappes israéliennes avaient tué au moins 100 personnes vendredi, après avoir fait état de plus de 80 morts mercredi et plus de 100 morts jeudi.- Soignés à même le sol -Dans un hôpital de Beit Lahia (nord), des images de l’AFP montrent des habitants, dont des enfants ayant perdu leur mère, se lamenter sur le corps de leurs proches, et des blessés soignés à même le sol au milieu des cris et des pleurs.A Beit Lahia, Saïd Hamouda affirme que les bombardements “ont ciblé des habitations où des civils dormaient. Les enfants hurlaient, les portes ont été soufflées. Une scène indescriptible, comme si c’était la fin du monde”.”Ceux qui ne meurent pas dans les bombardements mourront de faim”, se lamente Khalil al-Tatar, un autre habitant.L’attaque du 7-Octobre, menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée.Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.119 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Vendredi, la principale association israélienne de familles d’otages a appelé Benjamin Netanyahu à ne pas manquer une “occasion historique” pour la libération de leurs proches et à “unir ses efforts à ceux du président Trump” pour cela, évoquant “une grande inquiétude à la lumière des informations sur l’intensification des attaques [israéliennes] à Gaza”.Mais le Premier ministre martèle que seule une pression militaire accrue poussera le Hamas à libérer les otages.- “Famine de masse” -Depuis le 2 mars, les forces israéliennes bloquent aussi toute entrée d’aide humanitaire dans Gaza, vitale pour les 2,4 millions d’habitants, maintenant menacés d’une “famine de masse” selon plusieurs ONG.Au terme de sa tournée dans le Golfe, le président américain Donald Trump, un allié d’Israël, a déclaré: “Nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés.”Le Hamas, dont l’attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre, a ensuite appelé les Etats-Unis à faire pression sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu pour laisser entrer l’aide humanitaire.Pour le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Volker Türk, “cette dernière vague de bombes obligeant les gens à se déplacer sous la menace d’attaques encore plus intenses, la destruction méthodique de quartiers entiers et le refus de l’aide humanitaire soulignent qu’il semble y avoir une poussée pour un changement démographique permanent à Gaza qui (…) équivaut à un nettoyage ethnique”.Israël affirme qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza et accuse le Hamas de voler les aides internationales.La Fondation humanitaire de Gaza, une ONG soutenue par les Etats-Unis, a déclaré qu’elle commencerait à distribuer de l’aide humanitaire à Gaza ce mois-ci, après s’être entretenue avec des responsables israéliens.Toutefois, les Nations unies ont exclu jeudi toute participation à cette initiative, invoquant des problèmes d'”impartialité, de neutralité (et) d’indépendance”.

Gaza: l’armée israélienne annonce avoir lancé une nouvelle campagne pour intensifier son offensive

L’armée israélienne a annoncé samedi avoir mené des “frappes d’envergure” sur Gaza marquant le lancement de l’intensification de son offensive sur le territoire palestinien dévasté par la guerre, où plusieurs jours d’intenses bombardements ont fait des centaines de morts.Malgré une montée en puissance des critiques internationales sur sa conduite de la guerre, déclenchée par l’attaque du 7-Octobre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait averti lundi d’une prochaine entrée “en force” de l’armée à Gaza pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”. Quelques heures à peine après la fin de la tournée dans le Golfe de Donald Trump, qui s’était ému de la faim dans le territoire palestinien, l’armée israélienne a indiqué avoir, “au cours de la journée écoulée, lancé des frappes d’envergure et transféré des forces pour prendre le contrôle de zones de la bande de Gaza”.”Cela s’inscrit dans le cadre des étapes initiales de l’opération +Chariots de Gideon+ et de l’expansion de l’offensive dans la bande de Gaza, dans le but d’atteindre tous les objectifs de la guerre, y compris la libération des otages et la défaite du Hamas”, a déclaré l’armée tôt samedi sur les réseaux sociaux.Après une trêve de deux mois, l’armée israélienne a repris son offensive le 18 mars à Gaza et s’est emparée de larges pans du territoire. Le gouvernement Netanyahu a annoncé début mai un plan pour la “conquête” de Gaza, qu’Israël avait occupée de 1967 à 2005, nécessitant le déplacement interne de “la plupart” de ses 2,4 millions d’habitants. L’agence de défense civile de Gaza a affirmé que les frappes israéliennes avaient tué au moins 100 personnes vendredi, après avoir fait état de plus de 80 morts mercredi et plus de 100 morts jeudi.- Soignés à même le sol -Dans un hôpital de Beit Lahia (nord), des images de l’AFP montrent des habitants, dont des enfants ayant perdu leur mère, se lamenter sur le corps de leurs proches, et des blessés soignés à même le sol au milieu des cris et des pleurs.A Beit Lahia, Saïd Hamouda affirme que les bombardements “ont ciblé des habitations où des civils dormaient. Les enfants hurlaient, les portes ont été soufflées. Une scène indescriptible, comme si c’était la fin du monde”.”Ceux qui ne meurent pas dans les bombardements mourront de faim”, se lamente Khalil al-Tatar, un autre habitant.L’attaque du 7-Octobre, menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée.Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.119 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Vendredi, la principale association israélienne de familles d’otages a appelé Benjamin Netanyahu à ne pas manquer une “occasion historique” pour la libération de leurs proches et à “unir ses efforts à ceux du président Trump” pour cela, évoquant “une grande inquiétude à la lumière des informations sur l’intensification des attaques [israéliennes] à Gaza”.Mais le Premier ministre martèle que seule une pression militaire accrue poussera le Hamas à libérer les otages.- “Famine de masse” -Depuis le 2 mars, les forces israéliennes bloquent aussi toute entrée d’aide humanitaire dans Gaza, vitale pour les 2,4 millions d’habitants, maintenant menacés d’une “famine de masse” selon plusieurs ONG.Au terme de sa tournée dans le Golfe, le président américain Donald Trump, un allié d’Israël, a déclaré: “Nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés.”Le Hamas, dont l’attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre, a ensuite appelé les Etats-Unis à faire pression sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu pour laisser entrer l’aide humanitaire.Pour le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Volker Türk, “cette dernière vague de bombes obligeant les gens à se déplacer sous la menace d’attaques encore plus intenses, la destruction méthodique de quartiers entiers et le refus de l’aide humanitaire soulignent qu’il semble y avoir une poussée pour un changement démographique permanent à Gaza qui (…) équivaut à un nettoyage ethnique”.Israël affirme qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza et accuse le Hamas de voler les aides internationales.La Fondation humanitaire de Gaza, une ONG soutenue par les Etats-Unis, a déclaré qu’elle commencerait à distribuer de l’aide humanitaire à Gaza ce mois-ci, après s’être entretenue avec des responsables israéliens.Toutefois, les Nations unies ont exclu jeudi toute participation à cette initiative, invoquant des problèmes d'”impartialité, de neutralité (et) d’indépendance”.

Moody’s prive la dette américaine de son triple A, coup dur pour Trump

C’est un coup de massue pour la politique économique de Donald Trump: l’agence Moody’s a abaissé vendredi la note des Etats-Unis, alors que les tensions liées à sa guerre commerciale, notamment avec la Chine, commençaient tout juste à s’apaiser.Pour la toute première fois, l’agence a retiré à la dette américaine sa note maximale de Aaa et l’a rétrogradée à Aa1, en y ajoutant une perspective stable. Elle a justifié sa décision par la hausse de l’endettement des Etats-Unis et de son coût pour le budget fédéral.La Maison Blanche a réagi au rapport sur X, le directeur de la communication Steven Cheung critiquant Mark Zandi, économiste en chef chez Moody’s Analytics.”Personne ne prend ses +analyses+ au sérieux. Il a été prouvé qu’il avait tort à maintes reprises”, a écrit M. Cheung.”Les gouvernements et élus successifs n’ont pas su s’entendre pour prendre les mesures permettant d’inverser la tendance conduisant à un déficit annuel important. Nous ne pensons pas que des réductions des dépenses et du déficit puissent être réalisées avec la proposition de loi budgétaire actuellement en discussion”, a justifié l’agence dans un communiqué.Plusieurs élus républicains ont fait capoter vendredi au Congrès un vote clé sur l’avancement d’un mégaprojet de loi, vu comme la pièce maîtresse du programme du président Donald Trump.Celui-ci doit notamment concrétiser la prolongation des crédits d’impôt accordés durant son premier mandat avant leur expiration, en fin d’année.Le projet de loi prévoit également 880 milliards de dollars de coupes budgétaires sur une dizaine d’années, concernant principalement les programmes d’assurance santé de 70 millions d’Américains aux revenus modestes.Toutefois, le Parti républicain est divisé sur la question, en fonction des priorités des différents élus, ce qui complique le processus et fait douter que ce grand projet puisse être examiné la semaine prochaine par la Chambre des représentants.Ainsi, malgré les exhortations de Donald Trump sur son réseau Truth Social, cinq élus républicains se sont alliés aux démocrates pour rejeter le texte devant la Commission du budget de la Chambre des représentants.- Economie toujours solide -Moody’s vient apporter des arguments à ceux qui s’opposent au projet, en disant s’attendre, au cours de la prochaine décennie, à “des déficits encore plus importants, avec une hausse des dépenses alors que les revenus resteront stables. Cela renforcera le poids de la dette sur les finances publiques”, en cas de validation du projet de loi.Pour l’élu républicain French Hill, la décision de l’agence est “un rappel puissant que les choses ne sont pas dans l’ordre. Nous souhaitons réinstaurer la stabilité budgétaire et nous attaquer aux causes structurelles de notre dette”.L’abaissement de la note “est un avertissement direct: nos perspectives budgétaires se détériorent, et les républicains de la Chambre des représentants sont déterminés à les aggraver”, a déclaré dans un communiqué Brendan Boyle, élu démocrate à la Chambre des représentants et membre de la commission du Budget.”La question est de savoir si les républicains sont prêts à se rendre compte des dégâts qu’ils sont en train de causer”, a ajouté M. Boyle.Néanmoins, l’économie américaine reste “unique” du fait de “sa profondeur, les revenus élevés qu’elle génère, la forte croissance potentielle et sa capacité à innover et renforcer sa productivité”, ce qui incite l’agence à maintenir ses perspectives stables dans l’immédiat.Elle appelle le gouvernement à “mettre en place les réformes fiscales permettant de ralentir significativement et même inverser la détérioration de la dette et des déficits publics, soit en augmentant les revenus soit en réduisant les dépenses”.Il s’agissait de la dernière des trois grandes agences de notation à ne pas avoir abaissé la dette américaine et à lui conserver la plus haute note.Sa concurrente Fitch l’avait dégradé d’un cran, à AA+, en 2023, estimant que les crises politiques à répétition sur le plafond de la dette risquaient d’éroder la gouvernance du pays.Standard and Poor’s Global Ratings avait été la première grande agence de notation à priver les Etats-Unis du “triple A” en 2011, et n’a depuis pas relevé la note, qui se trouve toujours à AA+.

Agenda chargé à Cannes, avec Jennifer Lawrence et Robert Pattinson en vedette

Casse-tête pour les festivaliers: trois films sont en compétition samedi à Cannes, dont le très attendu thriller “Die, My Love” porté par le duo de stars Jennifer Lawrence et Robert Pattinson, auxquels s’ajoute un documentaire de Raoul Peck résonnant avec l’actualité.A noter également pour les nostalgiques, “Marcel et monsieur Pagnol” de Sylvain Chomet (“Les triplettes de Belleville”), biopic animé de Marcel Pagnol en 01h30, autour notamment de ses souvenirs de cinéma, en Séance spéciale.En compétition dans la soirée, le tapis rouge de “Die, My Love” (02h00) de la Britannique Lynne Ramsay (prix du scénario à Cannes en 2017 pour “A Beautiful Day”) devrait être particulièrement scruté, avec en vedette l’Américaine Jennifer Lawrence (Oscar 2013 de la meilleure actrice) et le Britannique Robert Pattinson, qui a entre autres incarné Batman à l’écran.Peu d’éléments ont été partagés sur ce long-métrage, sinon qu’il met en scène “une mère luttant pour rester saine d’esprit alors qu’elle est atteinte de psychose (…) dans une région rurale isolée et oubliée”.Auparavant, deux autres films auront été projetés: “Nouvelle Vague”, film français de l’Américain Richard Linklater et “Renoir” de la Japonaise Chie Hayakawa.- Pas (encore) de favori -Le premier (01h45, en salles en France le 8 octobre) retrace le tournage d'”A bout de souffle” de Jean-Luc Godard, figure phare de la Nouvelle Vague cinématographique française dans les années 1960.Le second (01h56, en salles le 17 septembre) dresse le portrait d’une fille de 11 ans, entre son père hospitalisé et sa mère débordée, dans le Tokyo de l’été 1987.Dans “Orwell: 2+2=5” (01h59), le documentariste haïtien Raoul Peck plonge lui dans les derniers mois de la vie de George Orwell et dans sa dystopie visionnaire “1984”. Publiée en 1949, l’œuvre, qui traite d’un régime autoritaire fondé sur la surveillance de masse, résonne particulièrement à l’aune de l’actualité politique et technologique de 2025.La journée sera également l’occasion d’un premier hommage au Français Marcel Pagnol (1895-1974), écrivain et cinéaste du midi de la France, président en 1955 du jury cannois qui a remis la toute première Palme d’or de l’Histoire.La copie restaurée d’un ses films, “Merlusse” (1935), sera aussi projetée dans la section Cannes Classics, consacrée au cinéma de patrimoine, mercredi.Au total, 22 films sont en compétition pour la Palme d’or, dont six ont été projetés sans qu’un premier favori ne se dégage. Le palmarès du jury présidé par Juliette Binoche, actrice française à l’aura internationale, sera dévoilé le 24 mai.

Agenda chargé à Cannes, avec Jennifer Lawrence et Robert Pattinson en vedette

Casse-tête pour les festivaliers: trois films sont en compétition samedi à Cannes, dont le très attendu thriller “Die, My Love” porté par le duo de stars Jennifer Lawrence et Robert Pattinson, auxquels s’ajoute un documentaire de Raoul Peck résonnant avec l’actualité.A noter également pour les nostalgiques, “Marcel et monsieur Pagnol” de Sylvain Chomet (“Les triplettes de Belleville”), biopic animé de Marcel Pagnol en 01h30, autour notamment de ses souvenirs de cinéma, en Séance spéciale.En compétition dans la soirée, le tapis rouge de “Die, My Love” (02h00) de la Britannique Lynne Ramsay (prix du scénario à Cannes en 2017 pour “A Beautiful Day”) devrait être particulièrement scruté, avec en vedette l’Américaine Jennifer Lawrence (Oscar 2013 de la meilleure actrice) et le Britannique Robert Pattinson, qui a entre autres incarné Batman à l’écran.Peu d’éléments ont été partagés sur ce long-métrage, sinon qu’il met en scène “une mère luttant pour rester saine d’esprit alors qu’elle est atteinte de psychose (…) dans une région rurale isolée et oubliée”.Auparavant, deux autres films auront été projetés: “Nouvelle Vague”, film français de l’Américain Richard Linklater et “Renoir” de la Japonaise Chie Hayakawa.- Pas (encore) de favori -Le premier (01h45, en salles en France le 8 octobre) retrace le tournage d'”A bout de souffle” de Jean-Luc Godard, figure phare de la Nouvelle Vague cinématographique française dans les années 1960.Le second (01h56, en salles le 17 septembre) dresse le portrait d’une fille de 11 ans, entre son père hospitalisé et sa mère débordée, dans le Tokyo de l’été 1987.Dans “Orwell: 2+2=5” (01h59), le documentariste haïtien Raoul Peck plonge lui dans les derniers mois de la vie de George Orwell et dans sa dystopie visionnaire “1984”. Publiée en 1949, l’œuvre, qui traite d’un régime autoritaire fondé sur la surveillance de masse, résonne particulièrement à l’aune de l’actualité politique et technologique de 2025.La journée sera également l’occasion d’un premier hommage au Français Marcel Pagnol (1895-1974), écrivain et cinéaste du midi de la France, président en 1955 du jury cannois qui a remis la toute première Palme d’or de l’Histoire.La copie restaurée d’un ses films, “Merlusse” (1935), sera aussi projetée dans la section Cannes Classics, consacrée au cinéma de patrimoine, mercredi.Au total, 22 films sont en compétition pour la Palme d’or, dont six ont été projetés sans qu’un premier favori ne se dégage. Le palmarès du jury présidé par Juliette Binoche, actrice française à l’aura internationale, sera dévoilé le 24 mai.

Les Schtroumpfs envahissent Landerneau pour une nouvelle tentative de record du monde

“On va schtroumpfer le record !” La petite ville de Landerneau (Finistère) va se grimer en bleu, samedi, en espérant enfin battre le record du monde de rassemblement de Schtroumpfs, après deux tentatives manquées en cinq ans.”La, la, la, Schtroumpf, la, la”… La fameuse chanson de Dorothée devrait résonner toute la journée dans les commerces et les rues de la petite ville bretonne (16.000 habitants), où sont attendus des milliers d’hommes et de femmes à bonnet blanc et visage bleu, inspirés par les célèbres lutins du dessinateur belge Peyo.”C’est fédérateur et ça a un côté décalé qui fait du bien par les temps qui courent”, vante le maire (divers droite) Patrick Leclerc, qui se déguisera lui aussi en Schtroumpf, comme lors des deux dernières tentatives de record.”Ça fait vivre et s’amuser les gens: ils rentrent le temps de quelques heures dans un monde imaginaire”, abonde Pascal Soun, président de l’association Pays de Landerneau-Daoulas, organisatrice de l’événement.Actuellement, c’est toujours la petite commune allemande de Lauchringen, à la frontière germano-suisse, qui détient le record mondial du plus grand rassemblement de Schtroumpfs, avec 2.762 participants, le 16 février 2019.Le 7 mars 2020, Landerneau avait pourtant battu ce record en accueillant 3.549 Schtroumpfs. Mais l’exploit n’avait pas été validé par le Livre Guinness, en raison d’un document manquant, selon les organisateurs.Réalisée en pleine épidémie de Covid-19, la tentative de 2020 avait cependant fait du bruit jusqu’au-delà des Alpes, certains médias italiens critiquant une manifestation “irresponsable” alors que la péninsule était déjà confinée.La vidéo du rassemblement avait été vue des centaines de milliers de fois et l’événement, destiné à faire connaître le carnaval de Landerneau, avait dépassé toutes les attentes des organisateurs.Rééditée en mars 2023, la tentative avait de nouveau échoué pour cause, cette fois, de météo exécrable: 231 Schtroumpfs avaient manqué à l’appel. Les Landernéens avaient prévu d’en rester là. Mais la société Paramount, qui produit “Les Schtroumpfs – le film” (sortie le 16 juillet), les a convaincus de réenfiler leurs costumes. La société de production cinématographique a pris en charge la communication et offrira 1.200 places pour une avant-première du film.”Il va faire beau, les feux sont au vert !”, s’enthousiasme le maire, qui a d’ores et déjà pris un arrêté municipal pour interdire aux bars de la ville de vendre des boissons aux Schtroumpfs pendant le comptage du rassemblement.”Il faut que tout le monde soit mobilisé pour le comptage”, assène-t-il.

Musk’s xAI blames ‘unauthorized’ tweak for ‘white genocide’ posts

Elon Musk’s artificial intelligence startup has blamed an “unauthorized modification” for causing its chatbot Grok to generate misleading and unsolicited posts referencing “white genocide” in South Africa.The chatbot, developed by Musk’s company xAI, ignited controversy this week by answering multiple user prompts with right-wing propaganda about the purported oppression of white South Africans.”How many times has HBO changed their name?” one X user asked the bot, according to online screen shots.The bot gave a short reply about HBO, but quickly launched into a rant about “white genocide” and cited the anti-apartheid chant “kill the Boer.”In response to one user who asked why Grok was obsessed with the topic, the chatbot replied it was “instructed by my creators at xAI to address the topic of ‘white genocide.'”Musk, the South African-born boss of Tesla and SpaceX, has previously accused South Africa’s leaders of “openly pushing for genocide of white people in South Africa.”In a statement, xAI blamed an “unauthorized modification” to Grok, which the company said directed it to provide a specific response that “violated xAI’s internal policies and core values.”Following a “thorough investigation,” it was implementing measures to make Grok’s system prompts public, change its review processes and put in place a “24/7 monitoring team” to address future incidents, it added.After a backlash on X, Grok began deleting the controversial replies.When one user questioned the deletions, the bot said: “It’s unclear why responses are being deleted without specific details, but X’s moderation policies likely play a role.””The ‘white genocide in South Africa’ topic is sensitive, often involving misinformation or hate speech, which violates platform rules,” it added.- ‘Not reliable’ -The digital faux pas exposes the challenges of moderating the responses of AI chatbots –- a rapidly-evolving technology — in a misinformation-filled internet landscape, as tech experts call for stronger regulation.”Grok’s odd, unrelated replies are a reminder that AI chatbots are still a nascent technology, and may not always be a reliable source for information,” the site Tech Crunch wrote.”In recent months, AI model providers have struggled to moderate the responses of their AI chatbots, which have led to odd behaviors.”Earlier this year, OpenAI’s chief executive Sam Altman said he was rolling back an update to ChatGPT that caused the chatbot to be overly sycophantic.Grok, which Musk promised would be an “edgy” truthteller following its launch in 2023, has been mired in controversy.In March, xAI acquired the platform X in a $33 billion deal that allowed the company to integrate the platform’s data resources with the chatbot’s development.The investigative outlet Bellingcat recently discovered that X users were using Grok to create non-consensual sexual imagery, leveraging the bot to undress women in photos they posted on the platform.Last August, five US states sent an open letter to Musk, urging him to fix Grok after it churned out election misinformation.In another embarrassment for Musk, the chatbot recently suggested the billionaire was likely the “biggest disinformation spreader on X.””The evidence leans toward Musk due to his ownership of X and active role in amplifying misinformation, especially on elections and immigration,” the chatbot wrote.As many X users turn to Grok to verify information, the chatbot has in multiple instances fact-checked false Russian disinformation claims and ruled they were true, according to the disinformation watchdog NewsGuard.”The growing reliance on Grok as a fact-checker comes as X and other major tech companies have scaled back investments in human fact-checkers,” NewsGuard researcher McKenzie Sadeghi told AFP.”Despite this apparent growing reliance on the technology for fact checks, our research has repeatedly found that AI chatbots are not reliable sources for news and information, particularly when it comes to breaking news.”

Musk’s xAI blames ‘unauthorized’ tweak for ‘white genocide’ postsSat, 17 May 2025 01:41:40 GMT

Elon Musk’s artificial intelligence startup has blamed an “unauthorized modification” for causing its chatbot Grok to generate misleading and unsolicited posts referencing “white genocide” in South Africa.The chatbot, developed by Musk’s company xAI, ignited controversy this week by answering multiple user prompts with right-wing propaganda about the purported oppression of white South Africans.”How many times …

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US loses last triple-A credit rating as Moody’s cuts over govt debt

The United States lost its last triple-A credit rating from a major agency Friday as Moody’s announced a downgrade, citing rising levels of government debt and dealing a blow to Donald Trump’s narrative of economic strength and prosperity.The downgrade to Aa1 from Aaa adds to the bad news for the US president, coming on the same day his flagship spending bill failed to pass a key vote in Congress due to opposition from several Republican fiscal hawks.Explaining its decision, the ratings agency noted “the increase over more than a decade in government debt and interest payment ratios to levels that are significantly higher than similarly rated sovereigns.”Moody’s warned it expects federal deficits to widen to almost nine percent of economic output by 2035, up from 6.4 percent last year, “driven mainly by increased interest payments on debt, rising entitlement spending, and relatively low revenue generation.”As a result, it expects the federal debt burden to increase to about 134 percent of gross domestic product (GDP) by 2035, compared to 98 percent last year.The White House took to X to push back, with communications director Steven Cheung singling out the chief economist of Moody’s Analytics, Mark Zandi, for criticism.”Nobody takes his ‘analysis’ seriously. He has been proven wrong time and time again,” Cheung posted.- ‘Fiscal house is not in order’ -Moody’s decision to downgrade the United States from its top credit rating mirrors similar decisions from the two other major US ratings agencies, S&P and Fitch.S&P was the first to cut its rating for the United States back in 2011, during Barack Obama’s first term in office, citing its concerns that a debt management plan “would be necessary to stabilize the government’s medium-term debt dynamics.”Twelve years later, Fitch followed suit, warning of “a steady deterioration in standards of governance over the last 20 years, including on fiscal and debt matters.”Moody’s echoed its peers in its decision Friday, noting in a statement that “successive US administrations and Congress have failed to agree on measures to reverse the trend of large annual fiscal deficits and growing interest costs.””We do not believe that material multi-year reductions in mandatory spending and deficits will result from current fiscal proposals under consideration,” it added, flagging that it expected larger deficits to continue over the next decade.America’s “fiscal performance is likely to deteriorate relative to its own past and compared to other highly-rated sovereigns,” Moody’s said. For Republican congressman French Hill, who chairs the House Financial Services Committee, the Moody’s downgrade “is a strong reminder that our nation’s fiscal house is not in order.”House Republicans “are committed to taking steps to restore fiscal stability, address the structural drivers of our debt, and foster a pro-growth economic environment,” he said.Brendan Boyle, the ranking Democrat on the House Budget Committee, said the downgrade “is a direct warning: our fiscal outlook is deteriorating, and House Republicans are determined to make it worse.””The question is whether Republicans are ready to wake up to the damage they’re causing,” Boyle said.The Moody’s decision comes amid a tough fight in Congress to pass Trump’s much-touted “big, beautiful” spending bill, which aims to revamp and renew a roughly $5 trillion extension of his 2017 tax relief, paid for at least partially through deep cuts to the Medicaid health insurance program that covers more than 70 million low-income people.On Friday, the agency also changed its outlook from “negative” to “stable,” noting that despite the United States’ poor record tackling rising government debt levels, the country “retains exceptional credit strengths such as the size, resilience and dynamism of its economy and the role of the US dollar as global reserve currency.”

Sean ‘Diddy’ Combs trial: Takeaways from first week of testimony

The first week of testimony in the sex trafficking trial of Sean “Diddy” Combs included a witness core to the case: Casandra Ventura, the music mogul’s ex-girlfriend who accuses him of harrowing abuse, coercion and rape.Combs, 55, is facing federal charges of sex trafficking and leading an illegal sex ring that enforced its power with crimes including arson, kidnapping and bribery — and faces life in prison if convicted.Here are takeaways from the trial’s first week, which is expected to last upwards of another two months.- Key witness Ventura -Ventura, the 38-year-old singer known as “Cassie,” took the stand as a star witness mere weeks before she is due to give birth to her third child. She was largely composed but at times openly wept as she recounted degrading sex parties she said Combs coerced her into for years, at times weekly.Combs would direct her to take drugs before the elaborately choreographed sex that routinely involved male escorts, which he dubbed “freak-offs.”The drugs were a “buffer” to withstand the “humiliating” and often-filmed sexual encounters, Ventura said.The jury was repeatedly shown disturbing surveillance footage of Combs brutally beating and dragging Ventura.It was a regular experience, she told jurors. “He would mash me in my head, knock me over, drag me, kick me, stomp me on the head if I was down.”- Drugs, sex and violence -The defense acknowledged violence played a role in the relationship but said both of them were party to it.They showed jurors reams of text messages in a bid to cast Ventura as a willing participant in the freak-offs. Their relationship was tumultuous and had toxic qualities, the defense admitted, but they showed loving — and sexually graphic — texts to indicate that it was still based on a foundation of love.Ventura didn’t deny that, but she said that love — along with her reputation and career — was also a chip Combs played to control her and force her into freak-offs against her will.The defense spent significant time on issues of drug abuse, with Ventura testifying that both she and Combs were opioid addicts.Combs’s counsel implied that withdrawal symptoms and “bad” batches of party drugs could have resulted in erratic behavior.- Domestic abuse vs trafficking -There’s no question that physical assault was part of Combs and Ventura’s relationship: it’s evident in the widely publicized surveillance footage from the hotel incident that was already seared into the public consciousness prior to trial.But the defense contends that while Ventura’s relationship with Combs included domestic abuse, it did not amount to sex trafficking. She behaved erratically and even violently herself, they said.Ventura was the first of two anticipated witnesses — the other is anonymously identified as Jane — included in the sex trafficking charges Combs faces.During opening statements Combs’s defense lawyer Teny Geragos called Combs’s accusers “capable, strong adult women,” and said his situation with Ventura was a “toxic relationship” but “between two people who loved each other.”- Combs familial entourage -Lawyers on both sides as well as Ventura have described Combs as “larger than life.” The artist made hundreds of millions in the music, fashion, media and liquor industries and is often credited with helping to take hip-hop mainstream.But the rap producer and global superstar once famous for his lavish parties now appears visibly aged after months in prison, his once jet-black hair now gray.His court entourage has included his mother along with a rotating cast of his seven children, including his 18-year-old twin daughters.- What’s next -To successfully convict Combs prosecutors must prove that he ran a criminal enterprise in which he and employees conspired to do his bidding at all costs.The government also alleges that Combs sex-trafficked Ventura and Jane through coercion or force.The prosecution is expected to show that Combs’s inner circle committed or helped with crimes at his behest, including sex crimes but also arson and kidnapping.Other witnesses have included a former hotel security guard who responded to a distress call from Ventura after a freak-off, a male escort who participated in the sex parties, and a special agent who was present for Combs’s arrest last year.Currently on the stand is Dawn Richard — a singer who found fame on MTV’s reality show “Making the Band,” which Combs produced. Richard previously filed a separate civil suit against Combs alleging sexual assault and battery.After that, prosecutors indicated Kerry Morgan, Ventura’s former but longtime best friend, and Ventura’s mother are expected to testify.