Ligue des champions: l’Inter de Thuram prend une option face au Feyenoord de Van Persie

L’Inter Milan, mis sur orbite par Marcus Thuram, a pris une option pour les quarts de finale de la Ligue des champions en s’imposant 2-0 à Rotterdam face au Feyenoord de Robin Van Persie pour sa première sur le banc néerlandais en C1.Héros de toute une ville, le meilleur buteur de l’histoire de la sélection “Oranje” (102 buts) avait sans doute rêvé meilleur début dans la plus prestigieuse compétition européenne, douze jours après avoir été nommé entraîneur de son club formateur, où il avait également fini sa carrière après des passages à Manchester United et Arsenal.Mais un Milan n’est pas l’autre. Feyenoord, qui avait sorti l’AC au tour précédent, a trouvé davantage de répondant contre l’Inter, machine parfaitement huilée qui se trouve désormais en bonne position pour affronter en quarts le vainqueur du duel opposant les Allemands du Bayern Munich et du Bayer Leverkusen.Capables du meilleur comme du pire cette saison sur la scène européenne (avec un succès 3-0 face au Bayern Munich mais aussi une gifle 6-1 subie à Lille), le capitaine David Hancko et ses équipiers ont trouvé à qui parler avec l’actuel leader du Calcio.Dans un match d’abord très fermé, l’étincelle est venue à la 38e des pieds de Thuram. A la réception d’une phase bien construite par le Néerlandais Denzel Dumfries et Nicolo Barella, l’international français a trompé Wellenreuther peu souverain dans ses six mètres.Les hommes de Simone Inzaghi, seulement battus à Leverkusen en phase de ligue cette saison sur la scène européenne, ont ensuite mis le pied sur le ballon.Tandis que dans le Stade De Kuip à guichets fermés (52.000 places dont 2.000 occupées par des fans de l’Inter), les locaux ont été incapables de bousculer un adversaire serein.Et dès le retour des vestiaires, l’Argentin Lautaro Martinez a confirmé la tendance du match en marquant le deuxième but (50e) sur une frappe sèche après un service de Piotr Zielinski. La messe était dite malgré un penalty mal botté par Zielinski (65e) suite à une faute obtenue par Thuram, très bon mercredi. Actuellement quatrième de la Eredivisie à 16 points de l’Ajax bien lancé vers un 37e titre de champion, Feyenoord a ainsi pu mesurer l’écart qui le sépare des plus grandes écuries européennes.Avec ce constat cruel aux Pays-Bas: les deux équipes néerlandaises encore engagées en C1 ont bu la tasse cette semaine après la gifle reçue la veille par le PSV des oeuvres d’un Arsenal déchainé (1-7).

Droits de douane: Trump presse le Canada, les automobiles exemptées

Donald Trump a jugé mercredi que les réponses du Canada étaient insuffisantes pour permettre un compromis sur les droits de douane et concédé une exemption d’un mois pour le secteur crucial de l’automobile, à la demande des constructeurs américains.Cette première exemption temporaire aux droits de douane de 25% imposés mardi au Canada et au Mexique a été décidée pour que les grands constructeurs automobiles américains “ne subissent pas de désavantages économiques”, a expliqué devant la presse la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. Les chaînes de production des constructeurs américains sont en partie installées au Mexique et au Canada, les pièces et véhicules faisant de nombreux allers-retours au cours de leur fabrication.Cette exemption concerne les véhicules importés dans le cadre de l’accord de libre-échange Canada-Etats-Unis-Mexique (ACEUM), a précisé la porte-parole.Auparavant, le ministre américain du Commerce Howard Lutnick avait ouvert la porte à un assouplissement dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump contre ses voisins, assurant que “certains secteurs d’activités” pourraient être épargnés par ces nouvelles taxes.Après un appel téléphonique avec Justin Trudeau, Donald Trump a affirmé mercredi sur son réseau social que le Premier ministre canadien n’en faisait “pas assez” pour trouver un compromis sur les droits de douane, notamment sur le plan de la lutte contre le trafic de fentanyl, un opioïde responsable d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis.Selon les chiffres officiels des services frontaliers américains, moins de 1% du fentanyl saisi aux Etats-Unis l’année dernière est arrivé du Canada.”Les deux pays resteront en contact aujourd’hui (mercredi),” s’est borné à déclarer le bureau de M. Trudeau.- Mexico temporise -Des droits de douane de 25% sur les produits canadiens et mexicains, sauf sur les hydrocarbures canadiens (10%), sont entrés en vigueur mardi, faisant plonger les Bourses mondiales.Une surtaxe qui concerne autant les avocats et les tomates mexicaines que le bois de construction canadien.Ottawa a rapidement annoncé des représailles tarifaires sur certains produits américains et assuré que la liste s’allongerait avec le temps.La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum réserve pour l’instant sa réponse à un discours prévu dimanche. En attendant, elle a assuré mercredi que son pays comptait se tourner vers d’autres partenaires commerciaux si les Etats-Unis persistaient avec ses droits de douane.”Les portes au dialogue (…) doivent toujours rester ouvertes”, a déclaré Mme Sheinbaum, qui doit s’entretenir jeudi par téléphone avec le président Trump.Ce dernier reproche aux deux pays de ne pas suffisamment lutter contre le trafic de fentanyl et estime que les droits de douane pourraient forcer Ottawa et Mexico à en faire plus.- Rentrées fiscales -Mais Donald Trump défend également l’utilisation des droits de douane comme arme commerciale, pour inciter les entreprises à s’installer aux Etats-Unis afin d’éviter ces surtaxes et protéger les entreprises américaines de leurs concurrents étrangers sur le marché intérieur.Il y voit enfin un moyen de créer de nouvelles rentrées fiscales pour le gouvernement fédéral, lui qui souhaite pousser plus loin les baisses d’impôts accordées durant son premier mandat.Ces usages multiples des droits de douane préoccupent de plus en plus les entreprises américaines, alors que les indicateurs commencent à montrer des signes de ralentissement de l’économie américaine.Mercredi, les créations d’emploi dans le secteur privé ont nettement ralenti en février et le secteur des services montre à son tour des signes d’inquiétude, tant du fait des droits de douane que des réductions de dépenses fédérales.D’autant que les signaux sont contradictoires de la part des Etats-Unis: s’il a ouvert la porte au Mexique et le Canada, Howard Lutnick n’a ainsi pas mentionné la Chine, qui s’est vue imposer 20% de droits de douane supplémentaires et a annoncé des mesures de rétorsion. M. Lutnick a aussi confirmé que des droits de douane dits réciproques seront bien mis en place le 2 avril.Il s’agit là de taxer les produits en provenance d’un pays au même niveau que les produits américains le sont à l’entrée dans ce même pays.

Paris: les sanctions pleuvent sur les vélos

La police multiplie les contrôles dans les rues de Paris et les amendes commencent à pleuvoir sur les cyclistes et usagers de trottinettes.Une douzaine de policiers municipaux contrôlaient mercredi matin les deux-roues à un carrefour chaotique du neuvième arrondissement, au pied de la pente de la rue des Martyrs.- Écouteurs -Feu rouge grillé ou port des écouteurs en roulant: les policiers ont distribué une quarantaine de contraventions en deux heures.”Vous n’avez pas vu le feu? Les piétons non plus? Venez nous voir, Madame”, lance une policière à une jeune femme sur un vélo de location.Ce sera finalement une amende de 90 euros pour port des écouteurs. “Qu’on vienne me prévenir et qu’on me le dise, il n’y a aucun problème. Mais qu’on vienne me verbaliser, je trouve ça un peu fort de café”, proteste la jeune femme. “La journée commence bien!”Le nombre de cyclistes a explosé dans les rues de la capitale depuis l’épidémie de Covid. Les pistes cyclables ont fleuri, la place et la vitesse des voitures ont été réduites mais les piétons se méfient maintenant des vélos et trottinettes qui grillent les priorités, montent sur les trottoirs.”C’est insupportable”, tempête un cycliste mesuré à 32 km/h aux jumelles radar dans la descente de la rue des Martyrs, limitée à 20 km/h. “Il faut un peu de bon sens par rapport au fonctionnement d’un vélo! Je n’ai pas de régulateur de vitesse! (…) On fait l’effort de prendre son vélo alors qu’il y a des camions qui polluent”. Pour l’agent qui le verbalise, “les gens ont du mal à comprendre que le code de la route se respecte aussi à vélo”.Les cyclistes ont “du mal à accepter” les contrôles, confirme Carole, brigadier-chef principal, “ils demandent plus de tolérance. Mais pas mal de piétons nous remercient, nous disent qu’on devrait le faire plus souvent”.”Il y a de l’inquiétude de la part de beaucoup de nos concitoyens, souvent âgés (…) qui n’osent pas se promener en toute sérénité dans certaines rues de Paris”, estime Delphine Bürkli, la maire (Horizons) du 9e arrondissement.”Vous ne savez pas quand vous pouvez traverser, en fait”, témoigne une riveraine, Renée Bertrand, 70 ans.”Mais il ne s’agit pas d’être pour ou contre le vélo”, appuie Delphine Bürkli. “Il faut simplement que chacun adopte des règles de bienséance pour qu’on puisse vivre sereinement”.- Carrefours “dangereux” -La police municipale prévoit d’être présente au minimum deux fois par semaine sur des carrefours dits “dangereux” de l’arrondissement, comme celui contrôlé mercredi. La peur du l’uniforme fonctionne. “Lorsqu’on est là, il y a un maximum de respect”, dit Catherine, brigadier-chef.”Pour avoir une cohabitation harmonieuse dans les rues parisiennes, il faut que chacun respecte les règles”, martèle Nicolas Nordman, adjoint à la maire de Paris en charge de la sécurité.La maire de Paris mène une “politique globale pour diminuer la vitesse” des voitures, deux-roues motorisés, mais aussi des cyclistes, parce que “la vitesse aggrave la dangerosité des accidents”, selon M. Nordman.La mairie a identifié ces carrefours dangereux via des groupes de travail avec des associations de cyclistes, notamment suite au décès de Paul Varry, écrasé fin 2024 par le conducteur d’un SUV.Pour Marion Soulet, porte-parole de l’association Paris en Selle, il y a pourtant “une incompréhension sur ce que réclament les associations”. Cibler les cyclistes lors des contrôles et se focaliser sur les écouteurs ou la vitesse “pose un problème” alors qu’ils ne tuent personne, contrairement aux voitures.”On demande à la police de prioriser en fonction du danger”, souligne Marion Soulet, et il reste encore beaucoup à faire en termes d’aménagement de la ville “pour faciliter la cohabitation” avec les piétons, souligne-t-elle.Concernant les écouteurs, M. Nordman souligne faire “beaucoup de pédagogie, parce que c’est un élément qui n’est pas suffisamment connu par les cyclistes”.”Je ne suis pas en tort, j’avais pas les écouteurs, ils étaient dans mon cou. Je sais que c’est interdit. C’est fou ça!”, lance une jeune fille interpelée à quelques pas. Ce sera 90 euros.

Le pape, “stationnaire”, célèbre le début du Carême à l’hôpital

Le pape François, dont l’état reste “stationnaire”, a célébré le mercredi des Cendres depuis sa chambre d’hôpital, où il est soigné depuis vingt jours pour une double pneumonie source d’inquiétudes grandissantes.Dans la matinée, le pontife de 88 ans “a participé au rite de la bénédiction des cendres”, selon son dernier bulletin de santé publié en début de soirée.Le mercredi des “Cendres” marque le début du Carême à 40 jours de Pâques, la fête la plus importante du calendrier catholique.Les cardinaux ont célébré dans l’après-midi la messe des Cendres en son absence à la Basilique Sainte-Sabine sur la colline de l’Aventin à Rome.”Nous nous sentons profondément unis à lui en ce moment et nous le remercions pour ses prières et ses souffrances pour le bien de toute l’Eglise et du monde entier”, a déclaré le cardinal italien Angelo De Donatis, qui a lu l’homélie écrite par Jorge Bergoglio.Le pape a de son côté “alterné repos et travail”, appelant notamment le prêtre de la paroisse de Gaza, comme il le fait régulièrement depuis le début conflit entre Israël et Hamas. Il a aussi continué comme prévu à recevoir de l’oxygène à haut débit et portera à nouveau cette nuit un masque à oxygène comme les deux nuits précédentes. “En raison de la complexité de son tableau clinique, le pronostic reste réservé”, conclut le bulletin de santé.- A Buenos Aires aussi -Dans son homélie, dont la tonalité résonne avec sa propre situation, le pape écrit: “Nous touchons du doigt la fragilité dans l’expérience de la maladie, de la pauvreté, de la souffrance qui s’abat parfois soudainement sur nous et nos familles”.Parmi les fidèles présents à la messe, Sachin Kuppa, un touriste indien catholique de trente ans venu avec sa femme, dit “espérer que le Saint-Père va bien et récupère sa santé”. “Nous prions pour cela”, confie-t-il à l’AFP.A Buenos Aires, dans une église du quartier de Flores où a grandi François, des fidèles ont prié pour son rétablissement. “Nous prions pour qu’il puisse finir son travail”, a confié à l’AFP Gabriela Lucero, 66 ans, à la sortie de la messe célébrée dans la basilique San Jose de Flores, là-même où Jorge Bergoglio affirme avoir ressenti pour la première sa vocation fois à 17 ans.”En cette période où de nombreuses voix appellent au rejet des immigrants, le pape nous appelle à leur donner à tous de l’amour”, a-t-elle ajouté.Le chef des 1,4 milliard de catholiques n’a pas fait d’apparition publique depuis son hospitalisation, et aucune photo de lui n’a été fournie par le Vatican. Il a manqué la prière hebdomadaire de l’Angélus ces trois derniers dimanches, une première depuis son élection en 2013.Le pape ne participera pas non plus aux traditionnels “exercices spirituels”, une retraite qui se déroule chaque année au début du Carême avec la Curie, le personnel de l’administration centrale du Saint-Siège.- Repos et prière -A l’hôpital Gemelli de Rome, où il est hospitalisé depuis le 14 février, le jésuite argentin alterne repos, prière, travail et physiothérapie pour venir à bout d’une pneumonie qui touche ses deux poumons et lui occasionne des épisodes de détresse respiratoire.Lundi, il a été en proie à “deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”, ce qui a rendu nécessaire l’aspiration d’abondantes sécrétions.Ces nouvelles crises ont rappelé la fragilité de l’état de santé du pape, dont le tableau clinique reste “complexe”, et ravivé l’inquiétude des fidèles.Son équipe médicale ne s’est toujours pas prononcée sur la durée de son hospitalisation, la plus longue du pontificat, ni sur celle de sa convalescence, s’il parvient à surmonter cette épreuve.Cette situation plonge le Vatican dans l’incertitude, ses fonctionnaires poursuivant leur travail tout en étant suspendus aux bulletins médicaux.François, dont la chambre est située au dixième étage de l’hôpital Gemelli, continue de recevoir ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail quand son état le permet.L’hospitalisation du souverain pontife intervient après qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années : en surpoids, souffrant de douleurs au genou, il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et des infections respiratoires à répétition.A l’âge de 21 ans, il avait frôlé la mort à cause d’une pleurésie et le lobe supérieur de son poumon droit avait dû lui être retiré.Ces problèmes de santé ont relancé les interrogations sur la capacité de François à assumer ses fonctions, et les conjectures sur sa possible démission.

Le pape, “stationnaire”, célèbre le début du Carême à l’hôpital

Le pape François, dont l’état reste “stationnaire”, a célébré le mercredi des Cendres depuis sa chambre d’hôpital, où il est soigné depuis vingt jours pour une double pneumonie source d’inquiétudes grandissantes.Dans la matinée, le pontife de 88 ans “a participé au rite de la bénédiction des cendres”, selon son dernier bulletin de santé publié en début de soirée.Le mercredi des “Cendres” marque le début du Carême à 40 jours de Pâques, la fête la plus importante du calendrier catholique.Les cardinaux ont célébré dans l’après-midi la messe des Cendres en son absence à la Basilique Sainte-Sabine sur la colline de l’Aventin à Rome.”Nous nous sentons profondément unis à lui en ce moment et nous le remercions pour ses prières et ses souffrances pour le bien de toute l’Eglise et du monde entier”, a déclaré le cardinal italien Angelo De Donatis, qui a lu l’homélie écrite par Jorge Bergoglio.Le pape a de son côté “alterné repos et travail”, appelant notamment le prêtre de la paroisse de Gaza, comme il le fait régulièrement depuis le début conflit entre Israël et Hamas. Il a aussi continué comme prévu à recevoir de l’oxygène à haut débit et portera à nouveau cette nuit un masque à oxygène comme les deux nuits précédentes. “En raison de la complexité de son tableau clinique, le pronostic reste réservé”, conclut le bulletin de santé.- A Buenos Aires aussi -Dans son homélie, dont la tonalité résonne avec sa propre situation, le pape écrit: “Nous touchons du doigt la fragilité dans l’expérience de la maladie, de la pauvreté, de la souffrance qui s’abat parfois soudainement sur nous et nos familles”.Parmi les fidèles présents à la messe, Sachin Kuppa, un touriste indien catholique de trente ans venu avec sa femme, dit “espérer que le Saint-Père va bien et récupère sa santé”. “Nous prions pour cela”, confie-t-il à l’AFP.A Buenos Aires, dans une église du quartier de Flores où a grandi François, des fidèles ont prié pour son rétablissement. “Nous prions pour qu’il puisse finir son travail”, a confié à l’AFP Gabriela Lucero, 66 ans, à la sortie de la messe célébrée dans la basilique San Jose de Flores, là-même où Jorge Bergoglio affirme avoir ressenti pour la première sa vocation fois à 17 ans.”En cette période où de nombreuses voix appellent au rejet des immigrants, le pape nous appelle à leur donner à tous de l’amour”, a-t-elle ajouté.Le chef des 1,4 milliard de catholiques n’a pas fait d’apparition publique depuis son hospitalisation, et aucune photo de lui n’a été fournie par le Vatican. Il a manqué la prière hebdomadaire de l’Angélus ces trois derniers dimanches, une première depuis son élection en 2013.Le pape ne participera pas non plus aux traditionnels “exercices spirituels”, une retraite qui se déroule chaque année au début du Carême avec la Curie, le personnel de l’administration centrale du Saint-Siège.- Repos et prière -A l’hôpital Gemelli de Rome, où il est hospitalisé depuis le 14 février, le jésuite argentin alterne repos, prière, travail et physiothérapie pour venir à bout d’une pneumonie qui touche ses deux poumons et lui occasionne des épisodes de détresse respiratoire.Lundi, il a été en proie à “deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”, ce qui a rendu nécessaire l’aspiration d’abondantes sécrétions.Ces nouvelles crises ont rappelé la fragilité de l’état de santé du pape, dont le tableau clinique reste “complexe”, et ravivé l’inquiétude des fidèles.Son équipe médicale ne s’est toujours pas prononcée sur la durée de son hospitalisation, la plus longue du pontificat, ni sur celle de sa convalescence, s’il parvient à surmonter cette épreuve.Cette situation plonge le Vatican dans l’incertitude, ses fonctionnaires poursuivant leur travail tout en étant suspendus aux bulletins médicaux.François, dont la chambre est située au dixième étage de l’hôpital Gemelli, continue de recevoir ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail quand son état le permet.L’hospitalisation du souverain pontife intervient après qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années : en surpoids, souffrant de douleurs au genou, il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et des infections respiratoires à répétition.A l’âge de 21 ans, il avait frôlé la mort à cause d’une pleurésie et le lobe supérieur de son poumon droit avait dû lui être retiré.Ces problèmes de santé ont relancé les interrogations sur la capacité de François à assumer ses fonctions, et les conjectures sur sa possible démission.

Trump suspends tariffs for autos as Trudeau call yields no breakthrough

Automakers received a temporary reprieve Wednesday from US President Donald Trump’s tariffs targeting Canada and Mexico, as concerns mounted over consumer impacts and talks with Canadian Prime Minister Justin Trudeau yielded no immediate breakthrough.Following talks with the “Big Three” US automakers — Stellantis, Ford and General Motors — Trump decided to “give a one-month exemption on any autos coming through USMCA,” White House Press Secretary Karoline Leavitt said, referring to the North American free trade pact.”They made the ask, and the president is happy to do it,” Leavitt told reporters.But prospects of wider relief were dampened after Trump’s call with Trudeau, with the US leader saying he was unconvinced Ottawa had done enough to address Washington’s concerns over illicit fentanyl.In a social media post, Trump accused Trudeau of using the dispute to “stay in power,” although he added that the discussion ended in a “somewhat” friendly manner.Trump’s sharp 25 percent tariffs on US imports from Canada and Mexico — with a lower rate for Canadian energy — kicked in Tuesday, sending global markets tumbling and straining ties between the neighbors.Ottawa swiftly announced retaliatory levies, while Mexican President Claudia Sheinbaum plans to unveil her response at a mass rally on Sunday.The US president has nominally cited illegal immigration and fentanyl trafficking in imposing the measures, though he frequently lambasts alleged trade imbalances when discussing levies.Trudeau has said that less than one percent of the fentanyl and undocumented migrants that enter the United States come through the Canadian border, although Trump has shrugged off these figures.- ‘Offers’ -Earlier Wednesday, US Commerce Secretary Howard Lutnick said an announcement on Canada and Mexico tariffs was expected in the afternoon.Trump is listening to “offers” from Canada and Mexico, Lutnick told Bloomberg Television on Wednesday.While he dismissed the possibility of lifting the levies completely, Lutnick said Trump was mulling market segments where he could provide temporary relief.”It will be 25 percent but it’ll be, there will be some categories left out,” he said.During Trump’s first term, he renegotiated the free trade pact with Mexico and Canada, touting the reworked deal at the time as the “fairest, most balanced, and beneficial trade agreement” in US history.- ‘Other trading partners’ -Sheinbaum, at her morning press conference Wednesday, said Mexico has to take “important decisions for the future of the country,” adding that “if necessary, other trading partners will be sought.”Expressing a preference for a negotiated solution, she has said she anticipates speaking to Trump by phone on Thursday about tariffs on Mexican goods.She earlier vowed retaliatory action and called for supporters to gather in Mexico City’s main square on Sunday to hear details on her government’s response.Beyond the steep tariffs on Canada and Mexico, Lutnick maintained Wednesday that broader reciprocal tariffs, tailored to all US trading partners, are still coming on April 2.Trump has vowed “reciprocal tariffs” targeting friend and foe to remedy potential practices deemed as unfair.Some of these duties could come immediately, although Lutnick told Bloomberg that others could take a month or longer.This week, Trump also inked an order doubling an additional tariff rate on Chinese imports from 10 percent to 20 percent, similarly over the country’s alleged role in illicit fentanyl entering the United States.The latest US duties pile atop existing ones on various Chinese products.Beijing hit back swiftly, promising 10 percent and 15 percent tariffs on a range of US agricultural imports.Economists warn that tariff hikes stand to bog down economic growth and add to inflation in the world’s biggest economy.The mounting trade war could complicate Trump’s stated aims of bringing cost-of-living relief to households.