Le pape respire sans masque après deux crises respiratoires aiguës

Le pape François, hospitalisé à Rome depuis le 14 février pour une pneumonie, respirait sans masque mardi après avoir souffert de deux crises respiratoires aiguës la veille, a indiqué le Vatican. Chef de l’Eglise catholique depuis 2013, le pape argentin de 88 ans a “dormi toute la nuit et continue à se reposer”, après la crise de lundi, a indiqué le Vatican dans un communiqué.La salle de presse du Saint-Siège a précisé plus tard que le pape était passé d’un masque à une simple canule par laquelle il reçoit de l’oxygène à haut débit,et qu’il poursuivait son traitement et sa physiothérapie respiratoire.Aucune visite n’était prévue mardi, selon la même source.Jorge Bergoglio est hospitalisé à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février. Il n’a fait depuis aucune apparition publique.Aucune indication n’a été fournie sur la durée de cette hospitalisation, la plus longue depuis son élection en 2013.Selon un dernier bulletin de santé alarmant publié lundi soir, le pape “a présenté deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”.Deux bronchoscopies ont été réalisées avec la nécessité d’aspirer d’abondantes sécrétions. Dans l’après-midi, la ventilation mécanique non invasive (par masque à oxygène, ndlr) a été reprise.Si, dans le bulletin quotidien communiqué par le Vatican, ses médecins ont pu faire ponctuellement état d’une amélioration, François a aussi connu plusieurs alertes depuis son hospitalisation, initialement pour une bronchite.Il a d’abord subi le 22 février “une crise asthmatique prolongée” qui l’a contraint à recevoir de l’oxygène à haut débit via des canules nasales, puis le 28 février “une crise isolée de bronchospasme qui a entraîné un épisode de vomissement avec inhalation et une soudaine aggravation de son état respiratoire”.- “Très mauvais signe” -Lundi, le Vatican a souligné que le pape était “toujours resté alerte, orienté et coopératif” lors de cette nouvelle crise. “Il y a des hauts et des bas”, a reconnu une source vaticane.Interrogé par l’AFP, Hervé Pegliasco, responsable de la pneumologie à l’hôpital européen de Marseille, souligne qu'”une infection bronchopulmonaire bilatérale à 88 ans, c’est grave”. “Il y a un phénomène d’épuisement, parce qu’il est obligé de faire des efforts beaucoup plus importants pour respirer”, explique-t-il.Un diagnostic confirmé par Bruno Crestani, chef du service de pneumologie de l’hôpital Bichat à Paris : “à 88 ans, être à l’hôpital depuis deux semaines et avoir des épisodes de gêne respiratoire à répétition, c’est très mauvais signe”.Depuis son appartement médicalisé, situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli, le pape reçoit malgré tout ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail les jours où son état le permet.Il a notamment reçu à deux reprises la visite de son secrétaire d’État, le cardinal italien Pietro Parolin, et d’Edgar Peña Parra, respectivement N°2 et N°3 du Saint-Siège.L’hospitalisation du souverain pontife intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher. En surpoids, il souffre de douleurs au genou qui le contraignent à se déplacer en fauteuil roulant depuis 2022.En outre, à l’âge de 21 ans, François a frôlé la mort à cause d’une pleurésie, et le lobe supérieur de son poumon droit a dû lui être retiré.Le grand âge du pape, ses antécédents, son état “polypathologique”, son “excès pondéral”, “sont des éléments qui aggravent le pronostic”, souligne le Dr Pegliasco.Ces graves problèmes de santé ont relancé les interrogations sur la capacité de François à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission. Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.  bur-it-glr-ljm/gab/cn 

Le pape respire sans masque après deux crises respiratoires aiguës

Le pape François, hospitalisé à Rome depuis le 14 février pour une pneumonie, respirait sans masque mardi après avoir souffert de deux crises respiratoires aiguës la veille, a indiqué le Vatican. Chef de l’Eglise catholique depuis 2013, le pape argentin de 88 ans a “dormi toute la nuit et continue à se reposer”, après la crise de lundi, a indiqué le Vatican dans un communiqué.La salle de presse du Saint-Siège a précisé plus tard que le pape était passé d’un masque à une simple canule par laquelle il reçoit de l’oxygène à haut débit,et qu’il poursuivait son traitement et sa physiothérapie respiratoire.Aucune visite n’était prévue mardi, selon la même source.Jorge Bergoglio est hospitalisé à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février. Il n’a fait depuis aucune apparition publique.Aucune indication n’a été fournie sur la durée de cette hospitalisation, la plus longue depuis son élection en 2013.Selon un dernier bulletin de santé alarmant publié lundi soir, le pape “a présenté deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”.Deux bronchoscopies ont été réalisées avec la nécessité d’aspirer d’abondantes sécrétions. Dans l’après-midi, la ventilation mécanique non invasive (par masque à oxygène, ndlr) a été reprise.Si, dans le bulletin quotidien communiqué par le Vatican, ses médecins ont pu faire ponctuellement état d’une amélioration, François a aussi connu plusieurs alertes depuis son hospitalisation, initialement pour une bronchite.Il a d’abord subi le 22 février “une crise asthmatique prolongée” qui l’a contraint à recevoir de l’oxygène à haut débit via des canules nasales, puis le 28 février “une crise isolée de bronchospasme qui a entraîné un épisode de vomissement avec inhalation et une soudaine aggravation de son état respiratoire”.- “Très mauvais signe” -Lundi, le Vatican a souligné que le pape était “toujours resté alerte, orienté et coopératif” lors de cette nouvelle crise. “Il y a des hauts et des bas”, a reconnu une source vaticane.Interrogé par l’AFP, Hervé Pegliasco, responsable de la pneumologie à l’hôpital européen de Marseille, souligne qu'”une infection bronchopulmonaire bilatérale à 88 ans, c’est grave”. “Il y a un phénomène d’épuisement, parce qu’il est obligé de faire des efforts beaucoup plus importants pour respirer”, explique-t-il.Un diagnostic confirmé par Bruno Crestani, chef du service de pneumologie de l’hôpital Bichat à Paris : “à 88 ans, être à l’hôpital depuis deux semaines et avoir des épisodes de gêne respiratoire à répétition, c’est très mauvais signe”.Depuis son appartement médicalisé, situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli, le pape reçoit malgré tout ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail les jours où son état le permet.Il a notamment reçu à deux reprises la visite de son secrétaire d’État, le cardinal italien Pietro Parolin, et d’Edgar Peña Parra, respectivement N°2 et N°3 du Saint-Siège.L’hospitalisation du souverain pontife intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher. En surpoids, il souffre de douleurs au genou qui le contraignent à se déplacer en fauteuil roulant depuis 2022.En outre, à l’âge de 21 ans, François a frôlé la mort à cause d’une pleurésie, et le lobe supérieur de son poumon droit a dû lui être retiré.Le grand âge du pape, ses antécédents, son état “polypathologique”, son “excès pondéral”, “sont des éléments qui aggravent le pronostic”, souligne le Dr Pegliasco.Ces graves problèmes de santé ont relancé les interrogations sur la capacité de François à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission. Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.  bur-it-glr-ljm/gab/cn 

Ramadan in ‘climate of war’ for east DR Congo’s MuslimsTue, 04 Mar 2025 11:56:35 GMT

Prayers at home and smaller gatherings to break the fast — Muslims in a city recently captured by Rwanda-backed fighters in the eastern Democratic Republic of Congo face a more subdued holy month of Ramadan this year.The M23 captured Bukavu in South Kivu province in mid-February in a lightning offensive after resurfacing in late 2021 …

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Trade wars intensify as US tariffs on Canada, Mexico and China take force

Mounting trade wars between the United States and its largest economic partners deepened on Tuesday as US tariffs on Canada, Mexico and China kicked in, sparking swift retaliation from Beijing and Ottawa.Stinging US tariffs on Canadian and Mexican goods came into effect as a deadline to avert President Donald Trump’s levies passed without the nations striking a deal — a move set to snarl supply chains.Trade war fears sent markets falling in Asia and Europe on Tuesday in response to what analysts said were its steepest tariffs on imports since the 1940s.Trump had announced — and then paused — the blanket 25 percent tariffs on imports from major trading partners Canada and Mexico in February, accusing them of failing to stop illegal immigration and drug trafficking.In pushing ahead with the duties, Trump cited a lack of progress in tackling the flow of drugs like fentanyl into the United States.The duties stand to impact over $918 billion worth of US imports from both countries.The sweeping duties on Canada and Mexico are set to hamper supply chains for key sectors like automobiles and construction materials, risking cost increases to households.Mexico supplied 63 percent of US vegetable imports and nearly half of US fruit and nut imports in 2023, according to the US Department of Agriculture.More than 80 percent of US avocados come from Mexico — meaning higher import costs could push up prices for American shoppers.Truck drivers at the Otay Mesa border crossing in Mexico told AFP they were already feeling the impact of the tariffs as they lined up to cross into the United States on Tuesday morning.Work was drying up because many companies in the Mexican border city of Tijuana export Chinese goods, said driver Angel Cervantes.”And since the tariffs are also against China, work is going down for the (transport) companies,” he added.And the United States imports construction materials from Canada, too, meaning tariffs could drive up housing costs.More than 70 percent of imports of two key materials homebuilders need — softwood lumber and gypsum — come from Canada and Mexico, said National Association of Home Builders chairman Carl Harris.- ‘Bitter end’ -Trump also inked an order Monday to increase a previously imposed 10 percent tariff on China to 20 percent — piling atop existing levies on various Chinese goods.Beijing condemned the “unilateral imposition of tariffs by the US” and swiftly retaliated, saying it would impose 10 and 15 percent levies on a range of agricultural imports from the United States.China’s tariffs will come into effect next week and will impact tens of billions of dollars in imports, from US soybeans to chickens.Beijing’s foreign ministry vowed to fight a US trade war to the “bitter end.””The Chinese people will not be intimidated,” spokesman Lin Jian said.And after Trump earlier announced tariffs on EU products would be 25 percent, France’s Economy Minister Eric Lombard called for the European Union to reach a “balanced deal” with Washington.EU trade spokesman Olof Gill warned the tariffs on Canada and Mexico threatened transatlantic “economic stability” and risked “disrupting global trade,” urging Washington to reverse course.Economists caution that tariffs could raise consumer prices while weighing on growth and employment.The Tax Foundation estimates that before accounting for foreign retaliation, tariffs on Canada, Mexico and China this time would each cut US economic output by 0.1 percent.This could complicate Trump’s efforts to fulfill his campaign promises of lowering prices for Americans.Former US officials see Trump’s tariffs over drugs like fentanyl as a means to tackle socio-economic problems — while providing legal justifications to move quickly.Washington is also seeking leverage and to rebalance trade ties, analysts say.But using emergency economic powers to impose tariffs on Canada, Mexico and China is a novel move, and could trigger lawsuits.- US tariffs won’t ‘go unanswered’ -Canadian Prime Minister Justin Trudeau on Monday pledged to impose retaliatory 25 percent tariffs on Washington, saying in a statement: “Canada will not let this unjustified decision go unanswered.”Mexican President Claudia Sheinbaum said her country has contingency plans.If Trump continues with his tariff plans, KPMG chief economist Diane Swonk warned ahead of them going into effect: “We could easily reach the highest effective tariff rate since 1936 by the beginning of 2026.”Both consumers and manufacturers stand to bear the costs of additional tariffs, which could diminish demand and trigger layoffs as businesses try to keep costs under control, she told AFP.Robert Dietz, chief economist at the National Association of Home Builders, told AFP the group expects a possible “combined duty tariff rate of above 50 percent on Canadian lumber” as proposed duties add up.Even as the United States also plans to expand forestry, Dietz said, prices will likely rise in the short-run.burs-oho/cms/sco

Trump intensifie sa guerre commerciale avec des droits de douane contre le Canada, le Mexique et la Chine

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des Etats-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de droits de douane contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide de Pékin et d’Ottawa.Les craintes liées à ces guerres commerciales naissantes ont fait chuter les marchés en Asie et en Europe.Les importations en provenance du Canada et du Mexique seront désormais taxées à hauteur de 25%, et 10% pour les hydrocarbures canadiens.L’Union européenne a affirmé dans un communiqué “regretter profondément” cette décision qui “risque de perturber le commerce mondial” et “menace la stabilité économique de part et d’autre de l’Atlantique”.”L’UE s’oppose fermement aux mesures protectionnistes qui sapent le commerce ouvert et équitable. Nous appelons les Etats-Unis à reconsidérer leur approche et à travailler vers une solution coopérative et fondée sur des règles qui profitent à toutes les parties”, a déclaré mardi Olof Gill, porte-parole de la Commission européenne pour le commerce.Au total, 918 milliards de dollars de produits provenant des deux voisins des Etats-Unis sont concernés, avec un impact réel attendu pour l’économie américaine.Ce niveau de taxation sur les importations est “le plus élevé depuis la fin des années 1940”, et met “un coup d’arrêt brutal à la mondialisation de l’après-guerre”, estime dans une note Paul Ashworth, de Capital Economics.”Nous pourrions facilement atteindre le droit de douane effectif le plus élevé depuis 1936 d’ici le début de 2026, si ces mesures devaient se poursuivre”, nuance Diane Swonk, économiste du cabinet KPMG, interrogée par l’AFP.Donald Trump reproche au Canada, au Mexique et à la Chine de ne pas lutter suffisamment contre le trafic de fentanyl, une drogue aux effets dévastateurs aux Etats-Unis, et avait dit en février imposer ces droits de douane pour les pousser à agir.La mesure visant le Canada et le Mexique avait cependant été suspendue jusqu’au 4 mars.Dans le même temps, Washington avait imposé à la Chine 10% de droits de douane supplémentaires. La surtaxe est passée à 20% dans un nouveau décret signé lundi par M. Trump.- “Un accord équilibré” -Pékin a répliqué mardi en annonçant des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles en provenance des États-Unis, allant du poulet aux soja, déplorant une décision “unilatérale” de Washington.Cette riposte reste toutefois un cran en-dessous de l’offensive américaine, qui concerne l’ensemble des produits chinois entrant aux Etats-Unis. Les nouvelles taxes chinoises ne concernent ainsi que 14% de l’ensemble des produits américains importés en Chine, selon Pinpoint Asset Management.Pékin semble “vouloir essayer de ne pas provoquer une escalade”, affirme dans une note Zhiwei Wang, économiste chez Pinpoint Asset Management.Si Washington persiste à mener une “guerre des droits de douane, une guerre commerciale ou toute autre forme de conflit, la Chine sera prête à l’accompagner jusqu’au bout”, a toutefois averti mardi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.Estimant que “rien ne justifiait ces mesures” américaines, le Canada va mettre en place des droits de douane de 25% sur certains produits américains, pour un montant total de 155 milliards de dollars canadiens.La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a, elle, déjà assuré que le Mexique avait “un plan A, un plan B, un plan C et un plan D” contre ces nouvelles taxes.Après l’annonce par Donald Trump que l’Union européenne (UE) serait prochainement visée par une taxe de 25% sur ses produits à destination du marché américain, le ministre français de l’Economie, Eric Lombard, a appelé mardi l’UE à trouver “un accord équilibré” avec Washington.Donald Trump avait souligné durant sa campagne électorale que “droits de douane” étaient ses “mots favoris”. Il avait dit souhaiter les utiliser pour rééquilibrer la balance commerciale américaine, financer en partie sa promesse de baisser les impôts et imposer “le respect” aux partenaires des Etats-Unis.- Chute de croissance? -Le président américain a d’ores et déjà annoncé son intention de taxer aussi l’acier et l’aluminium et le lancement d’une enquête en vue d’en faire autant pour les produits issus de la sylviculture.Lundi, les produits agricoles importés se sont ajoutés à la liste, M. Trump assurant qu’ils seront aussi taxés à compter du 2 avril.La perspective des droits de douane commence toutefois à inquiéter les Américains, tant les consommateurs que les entreprises.Le Conseil des entreprises Chine-Etats-Unis, qui compte 270 entreprises américaines, estime ainsi que les droits de douane “vont plomber notre compétitivité mondiale”.Fin février, deux indices de confiance des consommateurs ont plongé, plombés par la crainte d’un rebond de l’inflation. Celle-ci peine à revenir vers les 2% visés par la Réserve fédérale (Fed) et a même accéléré légèrement fin 2024.Une donnée essentielle, alors que le président américain doit principalement sa victoire à sa promesse de faire baisser les prix et d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages.Or, selon la Fédération nationale du commerce de détail, taxer les produits canadiens et mexicains “forcera les Américains à payer plus chers pour leurs achats”.Lundi, la publication de l’indice ISM de la production industrielle s’est accompagnée de commentaires sur la crainte, dans un certain nombre d’industries, de voir les droits de douane devenir une nouvelle réalité.Un autre indice de la Fed d’Atlanta anticipe désormais une chute brutale de la croissance américaine, s’attendant même à une contraction sévère au premier trimestre.

Trump intensifie sa guerre commerciale avec des droits de douane contre le Canada, le Mexique et la Chine

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des Etats-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de droits de douane contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide de Pékin et d’Ottawa.Les craintes liées à ces guerres commerciales naissantes ont fait chuter les marchés en Asie et en Europe.Les importations en provenance du Canada et du Mexique seront désormais taxées à hauteur de 25%, et 10% pour les hydrocarbures canadiens.L’Union européenne a affirmé dans un communiqué “regretter profondément” cette décision qui “risque de perturber le commerce mondial” et “menace la stabilité économique de part et d’autre de l’Atlantique”.”L’UE s’oppose fermement aux mesures protectionnistes qui sapent le commerce ouvert et équitable. Nous appelons les Etats-Unis à reconsidérer leur approche et à travailler vers une solution coopérative et fondée sur des règles qui profitent à toutes les parties”, a déclaré mardi Olof Gill, porte-parole de la Commission européenne pour le commerce.Au total, 918 milliards de dollars de produits provenant des deux voisins des Etats-Unis sont concernés, avec un impact réel attendu pour l’économie américaine.Ce niveau de taxation sur les importations est “le plus élevé depuis la fin des années 1940”, et met “un coup d’arrêt brutal à la mondialisation de l’après-guerre”, estime dans une note Paul Ashworth, de Capital Economics.”Nous pourrions facilement atteindre le droit de douane effectif le plus élevé depuis 1936 d’ici le début de 2026, si ces mesures devaient se poursuivre”, nuance Diane Swonk, économiste du cabinet KPMG, interrogée par l’AFP.Donald Trump reproche au Canada, au Mexique et à la Chine de ne pas lutter suffisamment contre le trafic de fentanyl, une drogue aux effets dévastateurs aux Etats-Unis, et avait dit en février imposer ces droits de douane pour les pousser à agir.La mesure visant le Canada et le Mexique avait cependant été suspendue jusqu’au 4 mars.Dans le même temps, Washington avait imposé à la Chine 10% de droits de douane supplémentaires. La surtaxe est passée à 20% dans un nouveau décret signé lundi par M. Trump.- “Un accord équilibré” -Pékin a répliqué mardi en annonçant des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles en provenance des États-Unis, allant du poulet aux soja, déplorant une décision “unilatérale” de Washington.Cette riposte reste toutefois un cran en-dessous de l’offensive américaine, qui concerne l’ensemble des produits chinois entrant aux Etats-Unis. Les nouvelles taxes chinoises ne concernent ainsi que 14% de l’ensemble des produits américains importés en Chine, selon Pinpoint Asset Management.Pékin semble “vouloir essayer de ne pas provoquer une escalade”, affirme dans une note Zhiwei Wang, économiste chez Pinpoint Asset Management.Si Washington persiste à mener une “guerre des droits de douane, une guerre commerciale ou toute autre forme de conflit, la Chine sera prête à l’accompagner jusqu’au bout”, a toutefois averti mardi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.Estimant que “rien ne justifiait ces mesures” américaines, le Canada va mettre en place des droits de douane de 25% sur certains produits américains, pour un montant total de 155 milliards de dollars canadiens.La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a, elle, déjà assuré que le Mexique avait “un plan A, un plan B, un plan C et un plan D” contre ces nouvelles taxes.Après l’annonce par Donald Trump que l’Union européenne (UE) serait prochainement visée par une taxe de 25% sur ses produits à destination du marché américain, le ministre français de l’Economie, Eric Lombard, a appelé mardi l’UE à trouver “un accord équilibré” avec Washington.Donald Trump avait souligné durant sa campagne électorale que “droits de douane” étaient ses “mots favoris”. Il avait dit souhaiter les utiliser pour rééquilibrer la balance commerciale américaine, financer en partie sa promesse de baisser les impôts et imposer “le respect” aux partenaires des Etats-Unis.- Chute de croissance? -Le président américain a d’ores et déjà annoncé son intention de taxer aussi l’acier et l’aluminium et le lancement d’une enquête en vue d’en faire autant pour les produits issus de la sylviculture.Lundi, les produits agricoles importés se sont ajoutés à la liste, M. Trump assurant qu’ils seront aussi taxés à compter du 2 avril.La perspective des droits de douane commence toutefois à inquiéter les Américains, tant les consommateurs que les entreprises.Le Conseil des entreprises Chine-Etats-Unis, qui compte 270 entreprises américaines, estime ainsi que les droits de douane “vont plomber notre compétitivité mondiale”.Fin février, deux indices de confiance des consommateurs ont plongé, plombés par la crainte d’un rebond de l’inflation. Celle-ci peine à revenir vers les 2% visés par la Réserve fédérale (Fed) et a même accéléré légèrement fin 2024.Une donnée essentielle, alors que le président américain doit principalement sa victoire à sa promesse de faire baisser les prix et d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages.Or, selon la Fédération nationale du commerce de détail, taxer les produits canadiens et mexicains “forcera les Américains à payer plus chers pour leurs achats”.Lundi, la publication de l’indice ISM de la production industrielle s’est accompagnée de commentaires sur la crainte, dans un certain nombre d’industries, de voir les droits de douane devenir une nouvelle réalité.Un autre indice de la Fed d’Atlanta anticipe désormais une chute brutale de la croissance américaine, s’attendant même à une contraction sévère au premier trimestre.

Trump intensifie sa guerre commerciale avec des droits de douane contre le Canada, le Mexique et la Chine

Donald Trump a mis à exécution sa menace de taxer lourdement les produits des trois premiers partenaires commerciaux des Etats-Unis, avec l’entrée en vigueur mardi de droits de douane contre le Canada et le Mexique et de nouvelles taxes sur les importations chinoises, déclenchant une riposte rapide de Pékin et d’Ottawa.Les craintes liées à ces guerres commerciales naissantes ont fait chuter les marchés en Asie et en Europe.Les importations en provenance du Canada et du Mexique seront désormais taxées à hauteur de 25%, et 10% pour les hydrocarbures canadiens.L’Union européenne a affirmé dans un communiqué “regretter profondément” cette décision qui “risque de perturber le commerce mondial” et “menace la stabilité économique de part et d’autre de l’Atlantique”.”L’UE s’oppose fermement aux mesures protectionnistes qui sapent le commerce ouvert et équitable. Nous appelons les Etats-Unis à reconsidérer leur approche et à travailler vers une solution coopérative et fondée sur des règles qui profitent à toutes les parties”, a déclaré mardi Olof Gill, porte-parole de la Commission européenne pour le commerce.Au total, 918 milliards de dollars de produits provenant des deux voisins des Etats-Unis sont concernés, avec un impact réel attendu pour l’économie américaine.Ce niveau de taxation sur les importations est “le plus élevé depuis la fin des années 1940”, et met “un coup d’arrêt brutal à la mondialisation de l’après-guerre”, estime dans une note Paul Ashworth, de Capital Economics.”Nous pourrions facilement atteindre le droit de douane effectif le plus élevé depuis 1936 d’ici le début de 2026, si ces mesures devaient se poursuivre”, nuance Diane Swonk, économiste du cabinet KPMG, interrogée par l’AFP.Donald Trump reproche au Canada, au Mexique et à la Chine de ne pas lutter suffisamment contre le trafic de fentanyl, une drogue aux effets dévastateurs aux Etats-Unis, et avait dit en février imposer ces droits de douane pour les pousser à agir.La mesure visant le Canada et le Mexique avait cependant été suspendue jusqu’au 4 mars.Dans le même temps, Washington avait imposé à la Chine 10% de droits de douane supplémentaires. La surtaxe est passée à 20% dans un nouveau décret signé lundi par M. Trump.- “Un accord équilibré” -Pékin a répliqué mardi en annonçant des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles en provenance des États-Unis, allant du poulet aux soja, déplorant une décision “unilatérale” de Washington.Cette riposte reste toutefois un cran en-dessous de l’offensive américaine, qui concerne l’ensemble des produits chinois entrant aux Etats-Unis. Les nouvelles taxes chinoises ne concernent ainsi que 14% de l’ensemble des produits américains importés en Chine, selon Pinpoint Asset Management.Pékin semble “vouloir essayer de ne pas provoquer une escalade”, affirme dans une note Zhiwei Wang, économiste chez Pinpoint Asset Management.Si Washington persiste à mener une “guerre des droits de douane, une guerre commerciale ou toute autre forme de conflit, la Chine sera prête à l’accompagner jusqu’au bout”, a toutefois averti mardi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.Estimant que “rien ne justifiait ces mesures” américaines, le Canada va mettre en place des droits de douane de 25% sur certains produits américains, pour un montant total de 155 milliards de dollars canadiens.La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a, elle, déjà assuré que le Mexique avait “un plan A, un plan B, un plan C et un plan D” contre ces nouvelles taxes.Après l’annonce par Donald Trump que l’Union européenne (UE) serait prochainement visée par une taxe de 25% sur ses produits à destination du marché américain, le ministre français de l’Economie, Eric Lombard, a appelé mardi l’UE à trouver “un accord équilibré” avec Washington.Donald Trump avait souligné durant sa campagne électorale que “droits de douane” étaient ses “mots favoris”. Il avait dit souhaiter les utiliser pour rééquilibrer la balance commerciale américaine, financer en partie sa promesse de baisser les impôts et imposer “le respect” aux partenaires des Etats-Unis.- Chute de croissance? -Le président américain a d’ores et déjà annoncé son intention de taxer aussi l’acier et l’aluminium et le lancement d’une enquête en vue d’en faire autant pour les produits issus de la sylviculture.Lundi, les produits agricoles importés se sont ajoutés à la liste, M. Trump assurant qu’ils seront aussi taxés à compter du 2 avril.La perspective des droits de douane commence toutefois à inquiéter les Américains, tant les consommateurs que les entreprises.Le Conseil des entreprises Chine-Etats-Unis, qui compte 270 entreprises américaines, estime ainsi que les droits de douane “vont plomber notre compétitivité mondiale”.Fin février, deux indices de confiance des consommateurs ont plongé, plombés par la crainte d’un rebond de l’inflation. Celle-ci peine à revenir vers les 2% visés par la Réserve fédérale (Fed) et a même accéléré légèrement fin 2024.Une donnée essentielle, alors que le président américain doit principalement sa victoire à sa promesse de faire baisser les prix et d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages.Or, selon la Fédération nationale du commerce de détail, taxer les produits canadiens et mexicains “forcera les Américains à payer plus chers pour leurs achats”.Lundi, la publication de l’indice ISM de la production industrielle s’est accompagnée de commentaires sur la crainte, dans un certain nombre d’industries, de voir les droits de douane devenir une nouvelle réalité.Un autre indice de la Fed d’Atlanta anticipe désormais une chute brutale de la croissance américaine, s’attendant même à une contraction sévère au premier trimestre.

Pédocriminel et “bon chirurgien”: Le Scouarnec veut convaincre de son double visage

Joël Le Scouarnec, accusé de violences sexuelles sur 299 patients souvent mineurs, a martelé mardi être à la fois “le bon chirurgien et le pervers qui n’avait aucun état d’âme”, désirant montrer la “juxtaposition” de ses deux visages à la cour criminelle du Morbihan à Vannes.”Mon activité pédophile était une chose et mon activité professionnelle en était une autre, et cette activité pédophile n’a pas eu de retentissement sur mon activité professionnelle”, affirme-t-il, debout dans son box.”Pour certaines personnes, c’est incompréhensible (…) Comment peut-on être chirurgien et aussi en même temps commettre des actes d’agression sur certains de ses patients?”, résume-t-il avant de répondre: “ce sont deux choses qui se juxtaposent.”Mais “j’ai aussi été ce chirurgien qui a profité de son statut pour abuser d’enfants”, et regarder des images pédopornographiques à la pause-déjeuner dans son bureau a pu avoir des “conséquences néfastes” sur sa pratique, consent-il d’une voix toujours égale devant la cour qui l’interroge sur son parcours professionnel.De même, lundi, Joël Le Scouarnec a affirmé être à la fois un bon père et un “pédophile”. S’il avoue avoir “fantasmé” sur ses trois fils, il ne reconnaît aucun geste incestueux à leur égard – contrairement à trois nièces victimes.La cour, puis les avocats des parties civiles, l’interrogent aussi sur son “départ précipité”, de son propre aveu, de la clinique de Loches (Indre-et-Loire), où il a exercé de 1983 à 1994.A-t-il voulu fuir parce qu’il était soupçonné d’y avoir agressé sexuellement des enfants ? Il nie fermement, évoquant un conflit avec un associé.”Ils ont pensé que j’étais quelqu’un de bien et j’étais celui qui les a trahis”, déclare-t-il en évoquant ses anciens collègues de la quinzaine d’hôpitaux de l’ouest de la France où il a violé ou agressé sexuellement des patients de 1989 à 2014.- “Responsable” -“Je suis entièrement responsable de ce que j’ai fait”, réaffirme mardi le médecin après avoir promis la veille d'”assumer” ses actes. “Si j’ai commis un viol, je dirai: +J’ai commis un viol+”, a-t-il dit.Mais pour les victimes — qui suivent l’audience en salle de retransmission en raison de leur grand nombre — difficile de “faire confiance à sa sincérité”, a confié lundi soir l’une d’elles, Marie, à l’AFP.Mardi après-midi, l’accusé sera interrogé plus précisément sur ses carnets, des centaines de pages où il a décrit méticuleusement pendant des décennies les violences sexuelles commises sur les enfants de son entourage et ses patients.Ces journaux intimes, saisis en 2017 après son interpellation, ont permis aux enquêteurs de retrouver la trace de quelque 300 victimes de viols ou agressions sexuelles.Des écrits qualifiés lundi par leur auteur de “sordides”, “crus”, “vulgaires”. “Oralement, je ne me suis jamais exprimé ainsi, avilissante pour les personnes concernées, avilissante pour moi aussi”, a-t-il assuré.Lors de ses gardes à vue sur ses écrits faisant état de viols de fillettes dans ses carnets, le médecin a assuré “qu’il s’agissait soit d’une exagération de sa part, soit d’un fantasme”, a indiqué lundi le directeur de l’enquête, Sylvain Boissinot.Car, rappelle le gendarme, si l’accusé a déjà reconnu une partie des viols, lorsqu’il s’agissait de toucher rectal sur des garçons, il ne reconnaît pas les viols avec pénétration vaginale sur les filles et n’avoue que des agressions sexuelles sur celles-ci.- “Mémoire sélective” -L’accusé “est quelqu’un qui a avancé, qui a mis des mots sur ses actes, qui a une position qui a fortement évolué”, a affirmé lundi Me Thibaut Kurzawa, avocat de Joël Le Scouarnec.”J’ai fait tellement de mal que j’ai du mal à le supporter”, a dit lundi son client.”Mon souhait (est) d’avoir devant moi quelqu’un qui exprime sa souffrance et qui me fait prendre conscience des souffrances qu’il a subies”, lance-t-il mardi, se référant à ses victimes, âgées en moyenne de 11 ans au moment des faits.Lundi, la cour a interrogé l’accusé sur un éventuel traumatisme dans son enfance. Mais Joël Le Scouarnec affirme n’avoir “rien trouvé” dans son “passé” qui pourrait “expliquer (son) comportement” pédocriminel.Confronté mardi encore à ses “trous de mémoire” alors que ses proches l’ont tous décrit comme doté d’une “mémoire d’éléphant”, le médecin a invoqué une “mémoire sélective”.

Pope breathing without mask after respiratory attacks: VaticanTue, 04 Mar 2025 11:35:56 GMT

Pope Francis was breathing without a mask on Tuesday after suffering two bouts of acute respiratory failure, the Vatican said as the leader of the world’s Catholics spent his 19th day in hospital with pneumonia.The 88-year-old Argentine pontiff, head of the Catholic Church since 2013, “slept all night long and continues to rest” following Monday’s …

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