Dernière braderie du stock des JO-2024 à Saint-Ouen

Pour la première fois, des costumes des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques ont été mis à la vente, à l’occasion de la toute dernière braderie des stocks des JO-2024 qui se tient de vendredi à dimanche à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).Des tenues colorées du tableau “Festivité”, des salopettes des danseurs représentant les artisans de Notre-Dame ou encore des costumes de Napoléon ou de Gaulle… Au total, ce sont plus de mille pièces, issues de cinq tableaux de la cérémonie d’ouverture des Jeux, qui sont disponibles à la vente. Kelly, marchande de vêtements vintage, voulait “absolument repartir” avec un des 30 costumes “emblématiques” de Marie-Antoinette à la tête coupée, portées lors du tableau à la Conciergerie. Avec son collègue, ils ont déboursé 800 euros pour cette pièce “de l’Histoire de la France et de la mode”, qu’elle s’est amusée à essayer, une fois revenue chez elle. Un faux cornet de pop-corn de 70 centimètres trouvera sa place comme décoration dans le boudoir d’Ornella, pour entretenir le souvenir de “cet événement qui a marqué notre temps”. Pour cette vendeuse aux puces quadragénaire, ces objets sont devenus “des Å“uvres d’art”. Vendredi, la vente est réservée aux professionnels des puces de Saint-Ouen, avant l’ouverture au public ce weekend. “On fait du lèche-vitrines”, s’amuse Kaori, les yeux rivés sur les tenues à vendre. Cette enseignante trentenaire ne pourra y accéder qu’à partir de samedi et pour être sûre de ne rien rater et d’être dans les premières à faire son choix, cette habitante du 13e arrondissement a loué un hôtel “à huit minutes à pied de la braderie”. Toujours “fasciné” par les Jeux six mois après, Kerwyn,  un trentenaire qui travaille dans la tech a, lui, participé à huit braderies depuis septembre, souhaitant “garder des souvenirs concrets” des Jeux. 97% de ce qui a été spécialement acheté pour servir aux JO (costumes des volontaires ou des artistes, matériel de barriérage, équipements sportifs, etc.) nécessaires pour les JO ont aujourd’hui “trouvé une seconde vie”, affirme Oliver Debargue, directeur des achats Paris 2024. Des bobs des bénévoles aux serviettes de bain des athlètes en passant par les gobelets réutilisables, quasiment tout est parti comme des petits pains auprès d’intéressés “très enthousiastes”, se félicite-t-il. Les pièces uniques comme celles portées par Lady Gaga, Céline Dion ou Aya Nakamura, sont, elles, exposées dans des institutions comme le musée national du sport à Nice, avec l’objectif “de conserver en France cet héritage pour qu’il soit accessible au grand public”, selon M. Debargue.

Saudi FM in Syria for first visit since Assad’s ouster

Saudi Arabia’s top diplomat said Friday the kingdom was seeking to help Syria’s new authorities secure the lifting of international sanctions, during his first visit to Damascus since Bashar al-Assad’s overthrow.Prince Faisal bin Farhan was received by Syria’s Islamist interim leader, Ahmed al-Sharaa, who is eyeing investments from wealthy Gulf states to rebuild the war-torn country.The Saudi diplomat flew to Damascus from Beirut, an AFP correspondent said, following meetings on Thursday with Lebanon’s new leadership.During a press conference Friday with his Syrian counterpart, bin Farhan said Saudi Arabia was standing by Syria, pointing to “the importance of accelerating the lifting and freezing of all sanctions”.He added that Riyadh is engaged in “active dialogue with all relevant countries, whether the United States or the European Union, and we are hearing positive messages”.Washington had already eased sanctions on Syria following Assad’s overthrow, with the EU widely expected to follow suit when it addresses the issue at its next foreign ministers’ meeting on Monday.Syrian Foreign Minister Asaad al-Shaibani, who was in Riyadh earlier in January, said the lifting of sanctions would allow for “the opening of new channels for investment and trade”, as well as rebuilding infrastructure and creating jobs.The last time bin Farhan was in Damascus, in April 2023, he met Assad in a landmark visit that ended more than a decade of strained relations.Riyadh was key to the Assad government’s return to the Arab League, after severing ties in 2012 over his crackdown on pro-democracy protests that sparked the civil war.Now, Syria’s new leadership is eager for Saudi investment to help rebuild the country’s war-shattered infrastructure and boost its economy.- ‘Large role in Syria’s future’ -Analysts said Riyadh had hoped to pull Assad away from Iran and encourage him to curb the illicit captagon trade, Syria’s biggest export, mostly destined for Gulf countries. Their effort bore little success.Production of the amphetamine-like stimulant was rampant in Syria before Assad fled, and the country’s new authorities have announced finding multiple factories and warehouses storing tens of millions of pills.The first foreign visit by the new government was to Saudi Arabia, which has been providing humanitarian aid.During that visit earlier this month, Shaibani said he hoped to open a “new, bright page”, as he headed a delegation that included Defence Minister Murhaf Abu Qasra and intelligence chief Anas Khattab.Last month, Sharaa told Saudi-owned Al Arabiya television that Riyadh “will certainly have a large role in Syria’s future”, pointing to “a big investment opportunity for all neighbouring countries”.He told the broadcaster that he was born in Saudi Arabia, where his father worked at the time, and lived there for the first few years of his life.Also in December, a Saudi delegation met Sharaa in Damascus, a source close to the Saudi government told AFP.Sharaa heads the Islamist group Hayat Tahrir al-Sham (HTS) that led the rebel offensive that toppled Assad.HTS has its roots in the former Syria branch of Al-Qaeda, but it broke ties with the jihadist network in 2016 and has sought to soften its image.

Groupe M6: Karine Le Marchand vent debout contre l’hypothèse d’une arrivée de Cyril Hanouna

“S’il vient, je m’en vais”: figure de M6, Karine Le Marchand a mis sa démission dans la balance face à une possible arrivée, selon elle, de Cyril Hanouna dans son groupe audiovisuel, a-t-elle indiqué vendredi à Libération.David Larramendy, le président du groupe M6, “m’a confirmé qu’ils réfléchissaient à le faire venir”, a assuré Karine Le Marchand, aux manettes de l’émission phare de M6 “L’amour est dans le pré” depuis quinze ans.Selon elle, une arrivée de cet animateur vedette mais polémique serait “catastrophique” en “termes d’images”, et s’y opposer est “une question éthique”.Sollicité par l’AFP, le groupe M6 n’a pas fait de commentaire.La chaîne de Hanouna, C8, va s’arrêter le 28 février. Et son maintien au sein du groupe Canal+ “n’est pas acté”, même si c’est ce que souhaite l’entreprise, a indiqué début janvier son président, Maxime Saada.Depuis plusieurs mois, les rumeurs vont bon train sur sa possible piste d’atterrissage.Selon l’observateur des médias Clément Garin et Libération, le chef d’orchestre de l’émission TPMP est en discussions pour rejoindre le groupe M6, peut-être sur la chaîne W9 et la radio RTL. “Il est hors de question que je sois dans le même groupe et sur la même photo qu’une personne qui me harcèle, me méprise et m’insulte sans arrêt depuis sept ans, qui me critique ouvertement, qui va très très loin depuis longtemps”, a protesté Karine Le Marchand dans Libération.”S’il vient, je m’en vais. J’espère qu’un autre groupe aura la gentillesse de m’héberger”, lance celle qui trône sur le podium des présentatrices préférées des Français.En 2020, M6 s’était ému de “propos particulièrement dénigrants” à l’encontre de Karine Le Marchand dans TPMP. Le groupe avait suspendu toute participation de ses animateurs à cette émission.L’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, a écarté C8 et NRJ 12 dans la réattribution de onze fréquences de la TNT (télévision numérique terrestre). Le Conseil d’Etat doit encore examiner des recours des deux chaînes.   Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de Hanouna.Lui-même a avancé début janvier une “piste sérieuse”: basculer sur CStar, autre chaîne du groupe Canal+, pour “un talk show de type TPMP de 18h00 à 21h30”. Ces derniers mois, il a également évoqué le projet de diffuser des programmes sur internet.

Trump heads to disaster zones amid emergency funding row

US President Donald Trump made his first trip Friday since returning to power, heading to fire-scorched California and hurricane-hit North Carolina as a row blazed over disaster funding.The visit came as the White House said that deportation flights on military aircraft had begun, launching Trump’s promised operation to expel “millions” of undocumented migrants.On his fifth day of his whirlwind return to office, Republican Trump headed for Los Angeles amid continuing attacks on its Democratic leaders over their handling of devastating wildfires.Leaving the White House with First Lady Melania Trump, he repeated his false claims that rain-starved California could solve its water problems by simply opening a valve in the north of the state.Trump told reporters he was going to “take a look at a fire that could have been put out if they let the water flow, but they didn’t let the water flow, and they still haven’t for whatever reason.”He suggested yanking federal disaster support for America’s second largest city — a liberal bastion — after the fires that have killed some two dozen people and caused billions of dollars in damage.Trump has also slung insults at California’s Democratic Governor Gavin Newsom — branding him an “idiot” — and baselessly claimed that California authorities diverted water supplies to save a kind of small fish called a smelt.Officials say Trump will meet firefighters and those affected by the blazes.- ‘Get it fixed’ -Trump also sought to score political points on North Carolina, accusing Democratic predecessor Joe Biden of failing to help it recover from floods caused by Hurricane Helene last year that killed more than 100 people in the state. He said the situation there was a “horrible thing the way that’s been allowed to fester, and we’re going to get it fixed up.”North Carolina resident and Republican supporter Christy Edwards said that “Trump can change everything.”People were still living in camper vans with their families following the disaster, said the 55-year-old retired teacher living an hour away from the hard-hit city of Asheville.”We’re hoping by Trump coming we’ll help get more resources,” she told AFP by phone.Trump has floated ending federal disaster relief in general and leaving states to fend for themselves, accusing the Federal Emergency Management Agency (FEMA) of turning its back on victims.”FEMA has not done their job for the last four years,” Trump said on Fox News. “I’d rather see the states take care of their own problems.”- Deportation flights -The White House is meanwhile keeping the focus of Trump’s second term on migration, trumpeting the arrest of 538 arrests on Wednesday.Press Secretary Karoline Leavitt said the administration had deported “hundreds” of migrants on military aircraft — a departure from the normal use of civilian planes.”The largest massive deportation operation in history is well underway,” Leavitt said on X.By comparison, under Trump’s predecessor Joe Biden there were a total of 270,000 deportations in 2024 — a 10-year record — and 113,400 arrests, making an average of 310 per day.Trump repeatedly accused Biden of failing to crack down on an “invasion” of migrants illegally crossing the southern border with Mexico.On his first day in office, Trump signed orders declaring a “national emergency” at the southern border and announced the deployment of 1,500 troops to the area.The Democratic mayor of the city of Newark, New Jersey, Ras Baraka said on Thursday that agents raided a local business and detained undocumented migrants “without producing a warrant.””Newark will not stand by idly while people are being unlawfully terrorized,” Baraka said in a statement.There are an estimated 11 million undocumented migrants in the United States, according to the Office of Homeland Security Statistics.On the international front, Trump told Fox News he would “rather not” impose tariffs on China despite repeated vows to hit America’s biggest economic rival with hefty import levies.Trump also said he would seek to rekindle his diplomatic relationship with Kim Jong Un, calling the North Korean leader he has met three times a “smart guy.”

Qu’est-ce que Ledger, la fintech co-fondée par David Balland ?

Ledger, la société co-fondée par David Balland, kidnappé contre une demande de rançon en cryptomonnaie, avant d’être libéré mercredi, est une start-up française spécialisée dans la sécurisation de ces actifs financiers numériques à la popularité grandissante.Créée en 2014, par huit personnes dont David Balland, Ledger fournit des appareils, des logiciels et des applications dans le secteur des crypto-actifs. M. Balland a quitté l’entreprise en 2021. Elle est aujourd’hui dirigée par Pascal Gauthier.Ledger est surtout reconnu pour ses “wallets crypto” physiques. Par opposition aux portefeuilles numériques, il s’agit d’appareils de stockage de clés de chiffrement privées hors ligne, à l’apparence d’une clé USB ou d’une petite tablette, selon les modèles, qui permettent à un investisseur d’accéder à ses fonds en cryptomonnaie et de les gérer.Les cryptomonnaies telles que le Bitcoin sont des actifs financiers numériques qui n’existent que sur la blockchain, une technologie de stockage et de transmission d’informations décentralisée.”La blockchain permet de transférer des actifs numériques entre des personnes qui ne se connaissent pas”, explique Yves-Michel Le Porcher, expert blockchain indépendant. Et c’est sur cette blockchain que les cryptoactifs sont stockés.Pour accéder à ses actifs détenus sur une adresse blockchain spécifique, un investisseur doit détenir une clé, appelée “clé privée”, qui signe chaque transaction et permet de certifier qu’il ne s’agit pas d’une transaction frauduleuse. C’est ainsi qu’un investisseur peut acheter un bien en cryptomonnaies ou les échanger, le “wallet” faisant le pont entre le propriétaire et ses actifs sur la blockchain.Pour éviter les piratages physiques de leurs portefeuilles, par exemple en cas de sabotage électromagnétique, Ledger utilise une puce de type “Secure Element”, le même genre de puce que l’on retrouve dans les passeports et les cartes de crédit par exemple.Produits phare de la start-up française, ses portefeuilles sont vendus entre 80 euros et 400 euros. En 2024, Ledger revendiquait en avoir vendu plus de sept millions dans le monde au cours de ses dix ans d’activité.”C’est une entreprise reconnue comme très sérieuse et solide dans le monde”, a abondé M. Le Porcher.L’entreprise affirme sécuriser “20% des actifs crypto du monde”.Basée à Paris et à Vierzon, l’entreprise compte aussi des bureaux à Londres, New York et Singapour et emploie 900 personnes dans le monde.Non cotée, l’entreprise n’a aucune obligation de publier ses données financières. A l’issue d’une levée de fonds en 2021, elle a acquis le statut de “licorne”, sa valorisation ayant dépassé le milliard d’euros.

Wall Street en ordre dispersé, digère la première semaine de Trump

La Bourse de New York a ouvert sans grande conviction vendredi, les investisseurs assimilant une première série d’annonces de Donald Trump, de retour à la Maison Blanche depuis lundi, dont son approche plus modérée qu’attendu sur les droits de douane.Vers 15H10 GMT, le Dow Jones lâchait 0,30%, tandis que l’indice Nasdaq (+0,07%) et l’indice élargi S&P 500 (-0,02%) étaient proche de l’équilibre.”Nous digérons actuellement les événements de la semaine”, a résumé auprès de l’AFP Steve Sosnick, d’Interactive Brokers, en référence au retour de Donald Trump à la Maison Blanche et à ses premières annonces.Vendredi, le marché connaissait “un peu de volatilité (…) en raison des derniers commentaires du président Trump sur les droits de douane vis-à-vis de la Chine”, a commenté M. Sosnick. Le président américain a déclaré jeudi soir qu’il préférerait ne pas imposer de droits de douane à Pékin, un revirement après ses promesses répétées de frapper le plus grand rival économique des États-Unis avec de lourdes taxes à l’importation.Avant son élection, Donald Trump s’était montré déterminé à imposer de nouveaux droits de douane sur tous les produits importés, pour préserver l’appareil productif américain. Il n’écartait pas l’éventualité qu’ils atteignent 60%, voire davantage, pour les produits chinois. Le républicain a aussi annoncé plus tôt dans la semaine qu’il comptait imposer des droits de douane de 25% aux produits issus du Canada et du Mexique à compter du 1er février dans la foulée de son investiture lundi. Toutefois, aucun décret en ce sens n’a été signé pour le moment.”Désormais, le marché considère davantage (les droits de douane) comme une tactique de négociation, plutôt qu’un ensemble de politiques qui vont être mises en Å“uvre”, a avancé M. Sosnick. Côté entreprises, les investisseurs américains ont toujours le regard tourné vers la saison des résultats.Les premières publications – notamment du secteur financier – ont bien été accueillie par Wall Street, mais “les investisseurs se concentrent davantage sur les prévisions que sur les résultats eux-mêmes”, selon M. Sosnick.Le marché attend désormais les résultats des grands noms de la tech la semaine prochaine (dont Meta et Microsoft mercredi, et Apple jeudi).”Ce sont (les entreprises) qui ont clairement la plus grande capacité à faire bouger le marché”, a soutenu Steve Sosnick. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’établissait à 4,65% contre 4,64% la veille en clôture. Ailleurs, à la cote, le constructeur aéronautique Boeing gardait la tête hors de l’eau (+0,75%) alors qu’il avait prévenu la veille d’une lourde perte au quatrième trimestre, notamment à cause de la grève de plus de cinquante jours menée par près de 33.000 ouvriers près de Seattle (nord-ouest).L’avionneur, qui doit présenter la totalité de ses résultats financiers le 28 janvier avant l’ouverture de la Bourse de New York, prévoit en effet un chiffre d’affaires trimestriel de 15,2 milliards de dollars et une perte nette par action de 5,46 dollars.Le géant pharmaceutique danois Novo Nordisk, connu pour ses best-sellers Ozempic et Wegovy, bondissait à Wall Street (+8,21%). Le groupe, connu pour ses traitements pour le diabète et la perte de poids, profitait de résultats encourageants sur une nouvelle molécule contre le surpoids, l’amycrétine.Le spécialiste des composants électroniques Texas Instruments se repliait (-6,22%), plombé par des prévisions jugées décevantes.Le poids lourd du secteur financier American Express (-3,36%) subissait pour sa part quelques prises de bénéfices après des résultats globalement au-dessus des attentes.Meta – la maison mère de Facebook et d’Instagram – prenait 1,07% après que le patron du groupe, Mark Zuckerberg, a annoncé qu’il prévoyait d’investir jusqu’à 65 milliards de dollars dans des projets liés à l’intelligence artificielle en 2025.