L1: Nantes et Kombouaré, c’est à nouveau fini

Après un nouveau maintien assuré de justesse et une saison peu enthousiasmante sur le plan du jeu, le FC Nantes s’est séparé mardi d’Antoine Kombouaré pour la deuxième fois en deux ans, signe d’un club sans ligne directrice.Le limogeage d’un entraîneur par les Canaris est presque un non-évènement dans le football français.Avec 17 coaches différents depuis la reprise du club par Waldemar Kita en 2007, ceux qui prennent place sur le banc se savent sur un siège éjectable.Kombouaré rejoint tout de même Michel Der Zakarian dans le club fermé de ceux qui se sont fait licencier deux fois à Nantes puisque l’ancien défenseur avait déjà pris en main son club formateur de février 2021 à mai 2023.Ce premier passage avait été marqué par une victoire en Coupe de France (2022), une finale perdue l’année suivante et une campagne européenne plutôt réussie, ce qui n’avait pas empêché une rupture abrupte à quatre journées de la fin du championnat, alors que le club luttait pour sa survie.Il n’y a guère eu de “lune de miel” lors de son deuxième passage même si le technicien a longtemps bénéficié de la mansuétude du public de la Beaujoire, pourtant réputé pour sa sévérité et qui a fini par se retourner contre lui.- Sauvé in extremis en décembre -Revenu aux affaires en novembre 2023 lors du deuxième changement d’entraîneur de la saison sur les bords de l’Erdre, Kombouaré avait présidé à une fin de saison extrêmement pénible.”Un maintien le plus rapidement possible”, avait été le seul objectif assigné par Franck Kita, directeur général délégué du club, au début de la saison.Mais si Nantes n’a été que trois fois dans la zone rouge, il a fallu attendre la dernière journée et une victoire (3-0) contre Montpellier, relégué depuis longtemps, pour conserver sa place dans l’élite.Pendant son deuxième mandat, le FC Nantes n’a d’ailleurs gagné que 11 matches sur 44 disputés, toutes compétitions confondues, pour 19 défaites.La fin prématurée, un an avant la fin de son contrat, du règne de Kombouaré obéit à un schéma d’autant plus implacable qu’il avait déjà échappé au couperet d’extrême justesse fin décembre.Les atermoiements de Sergio Conceiçao — déjà passé par Nantes de décembre 2016 à juin 2017 –, et les difficultés d’Habib Beye, nommé plus tard à Rennes, à se constituer rapidement un staff, avaient aidé le Kanak à passer l’hiver.- Des pistes nombreuses -Au fil de la saison, le coach avait cependant semblé de plus en plus désorienté face à un groupe capable d’aller gagner à Nice et ou de tenir en échec le Paris SG, en avril, mais aussi de livrer des non-matches absolus contre Le Havre ou Angers.”J’ai un contrat, je suis Nantais, je suis très heureux d’être ici (…) après je ne vais pas répondre à la place de Waldemar Kita”, avait lancé le Kanak interrogé sur son avenir en zone mixte, après son dernier match.Les successeurs possibles ne manquent pas, comme Pierre Sage côté français ou les Portugais Luis Castro, très en vue avec Dunkerque (L2) cette saison, et Vitor Bruno, un ancien adjoint de Conceiçao à Nantes.Ahmed Kantari, ancien entraîneur de Valenciennes, propulsé adjoint de Kombouaré cet hiver, est aussi évoquée par la presse.Une piste sans doute moins onéreuse alors que le club vient de lâcher quelque 2 millions d’euros pour se débarrasser de Kombouaré.”C’est une page qui se tourne et un nouveau chapitre qui s’ouvre avec une feuille de route claire : repartir de l’avant en prônant le beau jeu et en faisant confiance à la formation”, a déclaré le président Kita, cité dans le communiqué publié par le club en début d’après-midi.Mais dans un club qui a eu le maintien pour seul horizon lors de quatre des cinq dernières saisons, il faudra bien plus qu’un nouveau nom sur le banc pour rêver à un avenir plus radieux.

Inde-Pakistan: les armes chinoises ont passé un test grandeur nature

Des armes chinoises, notamment des avions et systèmes de défense, ont été testées en combat réel pour la première fois depuis des décennies durant le récent affrontement Inde-Pakistan, ce qui suscite l’intérêt des analystes militaires.Du 6 au 10 mai, le Pakistan et l’Inde se sont retrouvés au bord d’une nouvelle guerre lors de leur plus grave confrontation militaire depuis 1999.Islamabad a affirmé que ses avions de chasse, construits par la Chine, avaient abattu plusieurs appareils indiens — dont trois Rafale de fabrication française.Un fait d’armes perçu par certains comme une preuve des progrès de l’industrie militaire chinoise. Mais des experts appellent à la prudence en l’absence de données vérifiables et vu la durée limitée de l’affrontement indo-pakistanais.C’était “une rare occasion pour la communauté internationale d’évaluer le matériel militaire chinois sur le terrain, face à du matériel occidental”, souligne Lyle Morris, analyste du cercle de réflexion américain Asia Society Policy Institute.La Chine consacre chaque année plusieurs centaines de milliards d’euros à sa défense. Mais ses dépenses militaires restent loin derrière celles des Etats-Unis, qui exportent bien plus d’armes qu’elle.Des drones chinois sont engagés dans des opérations antiterroristes, des armes chinoises ont été déployées par l’Arabie saoudite au Yémen, tout comme par des pays africains, affirme à l’AFP Siemon Wezeman, chercheur à l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).”Mais c’est la première fois depuis les années 1980 qu’un Etat utilise un grand nombre d’armes chinoises de divers types contre un autre Etat”, souligne-t-il, en référence à la guerre Iran-Irak, lors de laquelle elles avaient été employées par les deux belligérants.- “Pas surprenant” -Le Pakistan représente environ 63% des exportations d’armes chinoises, selon le Sipri.Lors des récents affrontements, Islamabad a mobilisé des avions J-10C et des JF-17 Thunder, équipés de missiles air-air. C’est la première fois que le J-10C est utilisé en combat réel, selon Yun Sun, du groupe de réflexion américain Stimson Center.Les défenses aériennes du Pakistan ont également utilisé du matériel chinois, notamment le système de missiles sol-air longue portée HQ-9P, ainsi que des radars et des drones, porteurs d’armes ou pour des missions de reconnaissance.”C’était le premier affrontement prolongé où l’essentiel des forces pakistanaises ont utilisé des armes chinoises et en ont globalement fait leur premier choix”, affirme Bilal Khan, fondateur du cabinet Quwa Defence News&Analysis, basé à Toronto.L’Inde n’a pas confirmé la perte de ses avions. Une source sécuritaire indienne a toutefois assuré à l’AFP que trois appareils indiens s’étaient écrasés, sans en donner la raison.Le fabricant des Rafale, l’entreprise française Dassault, n’a pas souhaité commenter.Le Rafale est considéré comme l’un des avions les plus sophistiqués d’Europe, alors que le J-10C “n’est même pas le plus avancé de la Chine”, affirme James Char, professeur à l’Université de technologie de Nanyang (Singapour).Si les affirmations du Pakistan s’avèrent exactes, “cela ne serait pas surprenant (…) car le Rafale est un chasseur multirôle, tandis que le J-10C a été conçu pour le combat aérien et dispose d’un radar plus puissant”, ajoute M. Char.- Bond en Bourse -Les systèmes chinois de défense aérienne “ne semblent toutefois pas avoir été aussi efficaces que l’aviation pakistanaise l’espérait”, note Bilal Khan, de Quwa, car l’Inde affirme avoir neutralisé l’un d’eux.Si c’est le cas, cela constituerait un “succès” et “compenserait largement la perte de quelques avions”, estime M. Wezeman du Sipri.Dans les jours suivant l’annonce de la chute des avions indiens, le cours de l’action Chengdu Aircraft Company, le fabricant chinois du chasseur J-10C, a bondi de plus de 40%.”Il y aura très probablement une hausse des commandes passées aux industriels chinois”, prédit Yun Sun, du Stimson Center.Toutefois “il faudra du temps” pour que la Chine “devienne un grand exportateur d’armes”, estime Jennifer Kavanagh, du groupe de réflexion américain Defense Priorities, notamment car les fabricants chinois “ne peuvent pas produire à grande échelle certains composants clés, comme les moteurs d’avions”.Même si davantage d’informations vérifiées venaient à émerger, elles ne donneraient peut-être pas davantage d’indications sur les capacités de l’armée chinoise, notent les experts.La Chine réserve en effet ses meilleurs armements à sa propre armée. Ils sont bien plus avancés que ceux destinés à l’export.Brian Hart, du centre de réflexion américain CSIS, appelle par ailleurs à ne pas “surinterpréter” les annonces faites durant le conflit Inde-Pakistan.Il reste difficile de connaître le niveau de performance des armements chinois dans d’autres contextes, “face à des adversaires plus performants comme les Etats-Unis”, souligne-t-il.”Le nombre d’éléments disponibles est très limité, et nous ignorons en grande partie le niveau de formation et de compétence des personnels impliqués. Difficile, donc, de tirer des conclusions définitives”, estime Jennifer Kavanagh.

Mother of jailed Egyptian-UK activist returns to full hunger strike

The mother of jailed Egyptian-British activist Alaa Abdel Fattah announced on Tuesday that she was returning to a full hunger strike to protest against her son’s lengthy imprisonment in Egypt.Laila Soueif, 69, eased her strike in March after UK Prime Minister Keir Starmer said he had “pressed” for Fattah’s release in a call with Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi.She began consuming 300 calories a day through a liquid nutritional supplement but still went without food.With her son still languishing in jail two months later, Soueif said it was time to return to taking just rehydration salts, tea without sugar and vitamins.”I’m going to be on full hunger strike, which means I take zero calories,” she told AFP outside Downing Street, home to Starmer’s official residence.Soueif said she would also return to protesting outside Downing Street for an hour every day during the week, following a brief pause after Starmer’s intervention.The London-based mother began her protest on September 29, 2024, which she said marked the day Fattah was due to be released after completing a five-year sentence.Fattah, 43, a pro-democracy and rights campaigner, was arrested by Egyptian authorities in September 2019 and given a five-year sentence for “spreading false news”.He was a key figure in the 2011 revolt that toppled Egyptian autocrat Hosni Mubarak and was given UK citizenship in 2022 through his British-born mother.Fattah launched his own hunger strike on March 1 after hearing about his mother’s admission to hospital, which he continues, according to the campaign group.Soueif, a mathematician and activist, was in February admitted to a London hospital with dangerously low blood sugar and blood pressure, and given a glucose drip.

Trump suggère que le cancer de Biden était connu bien avant

Le président américain Donald Trump a suggéré lundi que le cancer de la prostate dont souffre son prédécesseur Joe Biden, et dont le diagnostic a été rendu public la veille, était connu depuis longtemps.”Je m’étonne que le public n’ait pas été informé il y a bien longtemps”, a déclaré le républicain à des journalistes, soulignant qu’il fallait “beaucoup de temps pour arriver (…) à un stade 9”.Les services de M. Biden avaient annoncé dimanche que l’ancien président, âgé de 82 ans, avait été diagnostiqué quelques jours plus tôt d’une forme “agressive” de cancer de la prostate avec des “métastases osseuses”.Un cancer de niveau 9 sur le score de Gleason, qui évalue les niveaux d’agressivité de cancers de la prostate sur une échelle allant jusqu’à 10.Ce diagnostic a ravivé les spéculations autour d’une possible dissimulation de l’état de santé déclinant du démocrate par son entourage au cours de son mandat.- Cancer courant -Bien que les cancers de la prostate soient généralement diagnostiqués plus tôt que d’autres cancers grâce à des dépistages de routine, il n’est pas exclu que celui de Joe Biden soit passé entre les mailles du filet ou se soit développé rapidement, selon plusieurs spécialistes interrogés par l’AFP.”Il n’est pas rare qu’un homme soit diagnostiqué avec une forme métastatique de maladie de la prostate malgré un dépistage annuel normal”, explique ainsi Otis Brawley, professeur en oncologie à l’université Johns Hopkins.Celui-ci pointe les limitations connues des tests de dépistages, à savoir le toucher rectal et la mesure du taux de PSA (un antigène spécifique de la prostate) et le fait qu’ils ne soient pas forcément recommandés au-delà de 70 ans.Et “on ne peut pas exclure que ce soit une forme agressive qui se soit développée vite”, relève également l’oncologue Natacha Naoun, de l’institut français Gustave-Roussy.Le cancer de la prostate – une glande située près de la vessie – est le plus courant chez les hommes et constitue la deuxième cause de décès par cancer chez cette population.”Le président et sa famille évaluent les options de traitement avec ses médecins”, ont précisé les services de Joe Biden dans leur communiqué.Les Biden ont déjà été touchés par cette maladie, le fils aîné de l’ancien président, Beau, étant décédé en 2015 d’un cancer du cerveau à 46 ans. Lors de son mandat, le démocrate avait lancé une grande initiative de recherche et de financement visant à réduire la mortalité liée aux cancers de 50% en 25 ans.- “Amour et encouragement” -Les messages de soutien ont afflué après l’annonce de ce diagnostic.L’actuel président Donald Trump s’est ainsi dans un premier temps dit “attristé” par la nouvelle, souhaitant un “rétablissement rapide” à son prédécesseur dont il s’est moqué des années durant des capacités physiques et cognitives.”Joe est un battant”, a elle assuré l’ancienne vice-présidente Kamala Harris, qui s’était lancée dans la course à la présidentielle de 2024 après le retrait de M. Biden, sur fond d’inquiétudes quant à son état de santé après un débat calamiteux face au républicain.Le roi Charles III, qui souffre lui-même d’un cancer, a pour sa part écrit une lettre au démocrate, selon le palais de Buckingham.”Merci de nous avoir soutenus avec amour et encouragement”, a écrit Joe Biden lundi matin dans un bref message sur les réseaux sociaux, accompagné d’une photo le montrant aux côtés de son épouse.- Débat calamiteux -La polémique sur le déclin progressif du démocrate lors de son mandat a été relancée samedi par la publication d’une bande sonore datant de 2023 dans laquelle le président d’alors perd le fil de grandes dates de sa vie.Un livre-enquête à paraître mardi raconte en outre comment la Maison Blanche a caché au monde les faiblesses grandissantes d’un président qui s’est longtemps accroché à sa tentative de réélection.Un ouvrage qualifié lundi de “fumisterie politique” et de “ramassis de mensonges” par la petite-fille du démocrate, Naomi Biden, sur X.Joe Biden, qui était le président américain le plus âgé de l’histoire, a récemment nié avoir subi un déclin cognitif à la fin de son mandat.”Après m’être retiré de la course à la présidentielle, j’ai encore été président durant six mois, et j’ai fait du bon boulot”, avait-il déclaré début mai à ABC.

Trump suggère que le cancer de Biden était connu bien avant

Le président américain Donald Trump a suggéré lundi que le cancer de la prostate dont souffre son prédécesseur Joe Biden, et dont le diagnostic a été rendu public la veille, était connu depuis longtemps.”Je m’étonne que le public n’ait pas été informé il y a bien longtemps”, a déclaré le républicain à des journalistes, soulignant qu’il fallait “beaucoup de temps pour arriver (…) à un stade 9”.Les services de M. Biden avaient annoncé dimanche que l’ancien président, âgé de 82 ans, avait été diagnostiqué quelques jours plus tôt d’une forme “agressive” de cancer de la prostate avec des “métastases osseuses”.Un cancer de niveau 9 sur le score de Gleason, qui évalue les niveaux d’agressivité de cancers de la prostate sur une échelle allant jusqu’à 10.Ce diagnostic a ravivé les spéculations autour d’une possible dissimulation de l’état de santé déclinant du démocrate par son entourage au cours de son mandat.- Cancer courant -Bien que les cancers de la prostate soient généralement diagnostiqués plus tôt que d’autres cancers grâce à des dépistages de routine, il n’est pas exclu que celui de Joe Biden soit passé entre les mailles du filet ou se soit développé rapidement, selon plusieurs spécialistes interrogés par l’AFP.”Il n’est pas rare qu’un homme soit diagnostiqué avec une forme métastatique de maladie de la prostate malgré un dépistage annuel normal”, explique ainsi Otis Brawley, professeur en oncologie à l’université Johns Hopkins.Celui-ci pointe les limitations connues des tests de dépistages, à savoir le toucher rectal et la mesure du taux de PSA (un antigène spécifique de la prostate) et le fait qu’ils ne soient pas forcément recommandés au-delà de 70 ans.Et “on ne peut pas exclure que ce soit une forme agressive qui se soit développée vite”, relève également l’oncologue Natacha Naoun, de l’institut français Gustave-Roussy.Le cancer de la prostate – une glande située près de la vessie – est le plus courant chez les hommes et constitue la deuxième cause de décès par cancer chez cette population.”Le président et sa famille évaluent les options de traitement avec ses médecins”, ont précisé les services de Joe Biden dans leur communiqué.Les Biden ont déjà été touchés par cette maladie, le fils aîné de l’ancien président, Beau, étant décédé en 2015 d’un cancer du cerveau à 46 ans. Lors de son mandat, le démocrate avait lancé une grande initiative de recherche et de financement visant à réduire la mortalité liée aux cancers de 50% en 25 ans.- “Amour et encouragement” -Les messages de soutien ont afflué après l’annonce de ce diagnostic.L’actuel président Donald Trump s’est ainsi dans un premier temps dit “attristé” par la nouvelle, souhaitant un “rétablissement rapide” à son prédécesseur dont il s’est moqué des années durant des capacités physiques et cognitives.”Joe est un battant”, a elle assuré l’ancienne vice-présidente Kamala Harris, qui s’était lancée dans la course à la présidentielle de 2024 après le retrait de M. Biden, sur fond d’inquiétudes quant à son état de santé après un débat calamiteux face au républicain.Le roi Charles III, qui souffre lui-même d’un cancer, a pour sa part écrit une lettre au démocrate, selon le palais de Buckingham.”Merci de nous avoir soutenus avec amour et encouragement”, a écrit Joe Biden lundi matin dans un bref message sur les réseaux sociaux, accompagné d’une photo le montrant aux côtés de son épouse.- Débat calamiteux -La polémique sur le déclin progressif du démocrate lors de son mandat a été relancée samedi par la publication d’une bande sonore datant de 2023 dans laquelle le président d’alors perd le fil de grandes dates de sa vie.Un livre-enquête à paraître mardi raconte en outre comment la Maison Blanche a caché au monde les faiblesses grandissantes d’un président qui s’est longtemps accroché à sa tentative de réélection.Un ouvrage qualifié lundi de “fumisterie politique” et de “ramassis de mensonges” par la petite-fille du démocrate, Naomi Biden, sur X.Joe Biden, qui était le président américain le plus âgé de l’histoire, a récemment nié avoir subi un déclin cognitif à la fin de son mandat.”Après m’être retiré de la course à la présidentielle, j’ai encore été président durant six mois, et j’ai fait du bon boulot”, avait-il déclaré début mai à ABC.

La Cour des comptes dresse un constat sévère d'”échec” de l’école primaire

Niveau des élèves trop faible, inégalités accrues, semaine de quatre jours: la Cour des comptes a dressé mardi un constat sévère d'”échec” de la politique publique d’enseignement primaire en France et appelé à “repenser le modèle actuel de l’école”.Dans un rapport intitulé “L’enseignement primaire, une organisation en décalage avec les besoins de l’élève”, la Cour des comptes part d’un constat: celui d’un “déclin des performances scolaires des élèves, notamment vis-à-vis de nos voisins européens”, et ce “en dépit d’une augmentation constante ces dix dernières années de la dépense consacrée à l’école primaire”, qui va de la maternelle à la fin du CM2.Elle se réfère pour cela à des études internationales, telles que l’étude TIMSS de 2024, dans laquelle les élèves de CM1 français sont en queue de peloton de l’Union européenne en maths, où l’étude Pirls de 2023 sur les compétences en lecture et compréhension, qui indique que les compétences des CM1 se sont stabilisées, mais restent là aussi dans le bas du tableau de l’UE.Au-delà de ce “niveau des élèves inacceptable”, la Cour constate “des inégalités qui s’aggravent”, qu’ils s’agissent d’inégalités de genre, sociales, ou territoriales.Pour elle, “ce qui explique en partie ces mauvais résultats (…) c’est une organisation en décalage très net avec les besoins de l’enfant”. “Selon l’Académie nationale de médecine (dans un rapport de 2010, ndlr), l’aménagement du temps scolaire en France n’est pas en cohérence avec les connaissances de la chronobiologie de l’enfant; et cela, à tous les niveaux de l’organisation: journée, semaine ou année scolaire”, a indiqué le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici, lors d’une conférence de presse.Dans le viseur des magistrats financiers: la semaine de quatre jours, qui joue un “rôle néfaste” selon M. Moscovici. “L’extrapolation des données de l’OCDE permet de dégager un modèle dominant, celui d’une semaine scolaire de cinq jours pleins”, a-t-il fait valoir.Après une réforme conflictuelle des rythmes scolaires de 2014, qui avait relevé la semaine à quatre jours et demi, l’ex-ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer avait donné en 2017 aux communes la possibilité de repasser à quatre jours. Une liberté dont s’était déjà emparée 85% des communes à la rentrée 2018.- “bien-être des élèves” -Ces recommandations interviennent alors qu’Emmanuel Macron, a annoncé début mai une convention citoyenne sur “les temps de l’enfant”, qui débutera le 20 juin. Elle abordera les sujets “du périscolaire, du postscolaire, du temps familial, et bien sûr de l’école”, selon le président du Conseil économique social et environnemental (Cese), Thierry Beaudet, qui l’organisera.Au-delà de l’organisation du temps scolaire, la Cour des comptes préconise “une meilleure qualité du service au bénéfice des élèves”, en développant notamment l’attractivité du métier enseignant. Elle propose aussi “la poursuite du rééquilibrage” des dépenses entre les enseignements primaire et secondaire, la France ayant davantage priorisé le second, ou encore de “réformer” la gouvernance et le pilotage des écoles. “Créer un statut de directeur, ou à défaut généraliser une décharge totale, permettrait de clarifier le positionnement de ce dernier”, estime-t-elle. La politique de l’enseignement primaire doit être aussi “mieux concertée avec les collectivités” et “mieux associer la communauté éducative”, selon elle.Au final, il existe une “impérieuse nécessité de repenser le modèle actuel de l’école”, juge la Cour des comptes. Selon elle, il faut notamment “centrer les innovations sur le bien-être des élèves”, avec une “meilleure mise en cohérence entre activités scolaires, périscolaires et extrascolaires”.”C’est sûr que l’école traverse une crise, que les inégalités sont renforcées actuellement”, a réagi auprès de l’AFP Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-Snuipp, principal syndicat du primaire.Mais pour elle, “le rapport ne donne pas forcément les bonnes solutions pour l’école”. “Pour améliorer le niveau des élèves, il faut penser formation des enseignants, effectifs par classe”, a-t-elle ajouté. Quant au rythme des enfants, “on ne peut pas en parler en le déconnectant totalement des rythmes des parents” et donc “de la vie des salariés en France”, qui conduit certains enfants à “passer énormément de temps à l’école”, estime-t-elle.

LR: Retailleau mise sur l’unité et donne la priorité aux municipales

“Aujourd’hui, il n’y a plus de +retaillistes+ et de +wauquiezistes+”: le nouveau président de LR Bruno Retailleau a tourné la page mardi de la campagne interne contre son rival Laurent Wauquiez, fixant les municipales comme priorité et renvoyant à plus tard le sujet qui fâche de la présidentielle.Standing ovation devant les sénateurs LR, puis devant les députés: le Vendéen, 64 ans, a passé en revue les troupes d’un parti qu’il souhaite mettre en ordre de marche pour les prochaines échéances électorales.Mission numéro un: éviter les traditionnelles divisions internes qui minent la droite depuis plus d’une décennie et afficher l’unité du parti aux côtés du président de groupe des députés LR, Laurent Wauquiez.L’élu de Haute-Loire a demandé et obtenu “la confiance à l’unanimité” de la cinquantaine de députés de droite qui se sont exprimés après avoir accueilli sous les applaudissements le ministre de l’Intérieur, a indiqué à l’AFP un participant.”Nous portions en réalité des lignes qui étaient très proches l’une de l’autre” pendant les trois mois de campagne pour la présidence LR, a assuré Bruno Retailleau, qui n’a toutefois pas révélé la place qu’il comptait accorder à son adversaire au sein de la direction du parti. “Il y a eu une campagne, il y a eu des divergences, mais rien qui rende impossible la réconciliation”, a expliqué un dirigeant du parti qui écarte “une situation de droites irréconciliables”. Au placard donc les attaques “parfois violentes”, aux yeux d’un proche du ministre de l’Intérieur, que Laurent Wauquiez a lancées dans la dernière ligne droite de la campagne. Le député de Haute-Loire avait alors brandi “le risque de dilution” de la droite dans la macronie si son président était en même temps ministre de l’Intérieur, un argument qui n’a pas convaincu les électeurs qui lui ont préféré son adversaire à près de 75% des voix.Bruno Retailleau s’était rendu auparavant à la réunion hebdomadaire des sénateurs LR, où il a redit son “attachement” au Sénat, où il avait dirigé le groupe LR pendant plus de dix ans. – Un rôle pour Barnier -Avant d’aller à la rencontre des parlementaires, Bruno Retailleau a tenu sa première réunion du conseil stratégique, qui regroupes les principaux ténors de LR, pour donner ses premières orientations.”Dans les semaines à venir, il faut que nous nous organisions pour les municipales”, a expliqué M. Retailleau, visant principalement les villes actuellement aux “mains d’une gauche extrêmement archaïque”.Dans l’entourage du nouveau patron de la droite, on souligne l’importance de réaliser de bons résultats aux municipales en mars pour renforcer les capacités de la droite à se lancer ensuite dans la course à la présidentielle. Une échéance que Bruno Retailleau se garde de mentionner, le sujet pouvant raviver les divisions au sein du parti. Ses soutiens sont divisés sur la question et se sont d’ailleurs empressés de le rappeler. L’élection de dimanche “a permis de désigner le président du parti, pas notre candidat à l’élection présidentielle”, a prévenu Xavier Betrand dans un entretien aux Echos, tandis que David Lisnard, le président de l’Association des maires de France (AMF) a plaidé pour une primaire ouverte de Renaissance au parti d’extrême droite Reconquête. Pour sa première nomination, Bruno Retailleau a choisi Michel Barnier, autre candidat potentiel à la présidentielle.L’ancien Premier ministre, qui avait nommé le Vendéen à Beauvau en septembre, présidera le conseil national du parti, sorte de “parlement de LR” qui réunit les représentants des fédérations départementales, dont la première réunion est annoncée “avant l’été”. “Je veux que l’on puisse consulter plus souvent des militants, faire en sorte que l’on active beaucoup plus le conseil national pour qu’il y ait une vie vraiment des fédérations”, a souligné le nouveau patron de la droite.Dans l’après-midi, le ministre de l’Intérieur va retrouver Nicolas Sarkozy, avec qui il doit se rendre à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) pour rendre hommage à la policière Aurélie Fouquet, décédée lors d’une fusillade en 2010.”Nicolas Sarkozy a été le président de la République. Il a présidé le parti et été ministre de l’Intérieur et il a une expérience que personne n’a dans notre famille politique”, a affirmé le ministre qui affiche déjà deux des trois fonctions.

Stocks rebound as China cuts rates

Stock markets rebounded Tuesday following losses fuelled by US debt worries, with sentiment boosted by China cutting interest rates to historic lows and hopes of a Russia-Ukraine ceasefire.In Germany, the Frankfurt DAX index topped 24,000 points for the first time, while Paris and London also gained in early afternoon deals. Asian markets closed higher, with Hong Kong rising more than one percent and Shanghai and Tokyo both up. “Renewed hopes for a ceasefire between Ukraine and Russia, combined with another wave of stimulus for China’s economy has provided optimism,” said Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown.China’s central bank cut two key interest rates to record lows on Tuesday as officials battle to kickstart the economic amid trade tensions with the United States and a persistent domestic spending slump. The move came a day after data showed Chinese retail sales came in below expectations in April, highlighting a continued lack of confidence among consumers.The dollar slightly extended losses owing to Moody’s removal of the United States’ last gold standard sovereign bond rating over a debt pile that could balloon further.Following an initial sell-off, bonds stabilised and equities closed higher on Wall Street on Monday, as investors shrugged off the downgrade.”The renewed rush for safe havens sparked by the US credit rating downgrade, has reversed, with gold falling back as investors have more appetite for equities,” Streeter added.Elsewhere, the Australian central bank cut its key interest to its lowest level in two years, citing steady progress in bringing inflation under control.In company news, Chinese battery giant CATL ended its first day on the Hong Kong stock exchange over 16 percent higher, having raised US$4.6 billion in the world’s biggest initial public offering this year.A global leader in the sector, CATL produces more than a third of all electric vehicle batteries sold worldwide.In Copenhagen, shares in renewables firm Orsted soared 15 percent after the Trump administration reversed an order to halt the construction of a huge wind firm off the New York coast by Norwegian energy company Equinor. The sector also got a boost from the Danish government earmarking billions in aid to stimulate investment in a huge wind project. – Key figures at around 1055 GMT -London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,753.68Paris – CAC 40: UP 0.5 percent at 7,923.34Frankfurt – DAX: UP 0.5 percent at 24,059.26Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent at 37,529.49 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.5 percent at 23,681.48 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,380.48 (close)New York – Dow: UP 0.3 percent at 42,792.07 (close)Euro/dollar: UP at $1.1246 from $1.1244 on MondayPound/dollar: UP at $1.3364 from $1.3360Dollar/yen: DOWN at 144.57 yen from 144.87 yenEuro/pound: UP at 84.16 pence from 84.14 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.2 percent at $62.03 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.2 percent at $65.41 per barrel