Retailleau déroule sa politique pour maîtriser l’immigration

“La régularisation n’est pas un droit” pour les sans-papiers : le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau lance concrètement sa politique de “maîtrise” de l’immigration via de nouvelles consignes plus strictes qui suscitent d’ores et déjà des remous.”Cette maîtrise de l’immigration est absolument fondamentale” et la régularisation “n’est pas un droit automatique, mais une mesure exceptionnelle”, a jugé lors d’un déplacement à la préfecture des Yvelines le locataire de la place Beauvau vendredi, au lendemain de la diffusion d’un nouveau texte encadrant ces régularisations.Le ministre LR, qui a fait de la lutte contre l’immigration sa priorité, exige avec cette nouvelle circulaire adressée aux préfets de mettre fin aux “régularisations à tour de bras” avec application immédiate.Si le texte ne change pas à proprement parler les critères pour obtenir cette “admission exceptionnelle au séjour” (AES), ce tour de vis met fin à la circulaire de son prédécesseur Manuel Valls qui laissait une marge de manÅ“uvre aux préfets et pouvaient dénouer certaines situations en dérogeant au règles classiques des régularisations. La circulaire qui encadre l’accès aux titres de séjour des étrangers en situation irrégulière permettait ainsi depuis 2012 de régulariser quelque 30.000 personnes chaque année pour motif familial, économique, ou étudiant à “titre exceptionnel”.Pourquoi une nouvelle circulaire ? “Depuis la précédente (…) en décembre 2012, beaucoup de choses ont changé”, selon le ministre de l’Intérieur, rappelant que “le droit” et “plusieurs lois immigration” ont été votées depuis. “Je voulais aussi simplifier. La circulaire Valls, c’était douze pages, 27 critères. La nouvelle circulaire, c’est trois pages”, a-t-il poursuivi.”Si on veut diminuer cette immigration, notamment illégale, il ne faut pas régulariser de façon trop quantitative, parce que (sinon) on donne une prime à l’irrégularité, à ceux qui ont fraudé”, a insisté le ministre.Interrogé par la presse, il a refusé de préciser les objectifs chiffrés: “Une circulaire donne des repères avec des critères. Si on donnait un chiffre à l’avance, on trahirait l’esprit d’une circulaire, (qui) deviendrait attaquable”, a-t-il plaidé.S’il n’a pas obtenu du Premier ministre une nouvelle loi sur l’immigration, comme il le souhaitait, Bruno Retailleau montre qu’il n’entend pas abandonner pas ce sujet, au coeur de son action, avec des premières mesures concrètes, quitte à braquer.- “Un affront à nos valeurs” -“Je pense qu’on va trop loin”, a déploré le député Ensemble pour la République (EPR) Roland Lescure. “Je pense qu’il faut vraiment se méfier de la caricature”, a-t-il ajouté. “C’est un affront à nos valeurs républicaines. C’est un boulevard offert aux idées et aux politiques du RN”, a réagi la députée LFI Claire Lejeune.Ce resserrement inquiète également les entreprises alors que le dispositif permettait à des patrons qui peinent à recruter de fidéliser leurs employés en les régularisant. Dans un communiqué, l’Umih (première organisation professionnelle dans l’hôtellerie-restauration), demande “une reconnaissance au niveau national de nos métiers dans la liste des métiers en tension”, qui justifieraient une régularisation, selon un communiqué. Dans cette nouvelle circulaire, la durée recommandée pour régulariser un travailleur sans papiers a été allongée à sept ans de présence en France contre cinq auparavant, voire parfois trois ans. En outre, les critères de régularisation pour motifs familiaux (résider depuis cinq ans en France et avoir un enfant scolarisé depuis au moins trois ans, notamment) ont disparu dans le nouveau texte.Le ministre prévoit par ailleurs une prochaine circulaire sur les naturalisations, “avec le même objectif”.Celui qui avait tenté de durcir en vain, lorsqu’il était patron des LR au Sénat, la précédente loi immigration, bénéficie d’un contexte mondial de durcissement des politiques migratoires, notamment avec la montée des partis d’extrême droite.Ces nouvelles restrictions “ne vont pas manquer de plonger plus encore de personnes dans une précarité qui concerne et effraie un nombre croissant de Français”, a réagi la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS). Pour la Cimade, une association d’aide aux migrants, “ce texte participe au renforcement de la machine à bannir et à expulser les personnes étrangères” et dénonce “un pouvoir d’arbitraire (renforcé) qu’ont les préfectures”. 

Jugé pour viols, un escroc multirécividiste décrit comme en difficulté pour “résister à la frustration”

Jugé pour viols à Albi, Tony Peillon surnommé le Rocancourt du Tarn en raison des multiples arnaques, a été décrit vendredi comme un homme à la “faible résistance à l’envie, à la frustration” au premier jour d’un procès au cours duquel une première victime a réitéré ses accusations.Comme Christophe Rocancourt, célèbre pour avoir arnaqué plusieurs stars françaises et américaines, Tony Peillon, 29 ans, s’est inventé plusieurs vies, imaginant faux noms et scénarios pour monter des escroqueries, mais la cour criminelle du Tarn a commencé vendredi à se pencher sur un autre aspect du parcours du jeune homme, abandonné bébé en Thaïlande et adopté à l’âge de trois ans par un couple français.Cinq femmes l’accusent de viol et une autre le met en cause pour agression sexuelle, des faits qui auraient été commis entre fin 2015 et début 2021, avec en toile de fond différentes arnaques, à Rennes, Albi (Tarn) et Narbonne (Aude), que Tony Peillon nie en bloc.    Peu après l’ouverture des débats, un expert psychiatre a livré une analyse de l’accusé dans laquelle il a évoqué le traumatisme qu’a pu représenter pour lui le fait de n’avoir jamais pu entrer en contact avec l’enfant qu’il a eu avec une jeune femme à l’âge de 18 ans, évènement “central” autour duquel il y a clairement eu “un avant et un après”.- “Vision manichéenne” -Rejeté par la mère de son enfant, M. Peillon, pour qui le mystère entourant sa petite enfance constitue par ailleurs une “tache”, s’est par la suite enfermé dans une vision négative des femmes, se voyant “dupé” par elles, un sentiment renforcé par sa “vision manichéenne des autres”, selon l’expert psychiatre.L’examen de M. Peillon fait apparaître une personnalité à l'”immaturité affectivo-émotionnelle en mode limite”, synonyme d’une “faible résistance à l’envie, à la frustration”, a expliqué le médecin, entendu en visioconférence.Tony Peillon peut avoir tendance à vouloir “se donner à lui-même ce qu’il n’a pas reçu de l’autre” et “peut facilement passer outre le consentement” d’autrui, a-t-il également déclaré, décrivant enfin un individu “en grande difficulté (pour) faire un minimum d’examen de conscience”.Interrogé sur ce rapport, l’accusé, tee-shirt noir sur silhouette athlétique, impassible tout au long de la matinée, n’a pas souhaité faire de commentaire.- “Ami” -Les victimes présumées “ont été dupées par les différentes histoires que M. Peillon avait inventées”, a indiqué à l’AFP Quentin Blanchet Magon, avocat de deux d’entre elles. Il leur aurait subtilisé de l’argent, et même un chien pour l’une d’entre elles. Puis, en plus de les avoir arnaquées, “a profité d’elles”.Vendredi après-midi, une première victime présumée a réitéré son témoignage accusatoire à l’encontre de M. Peillon, affirmant depuis Rennes où elle était entendue elle-aussi en visioconférence, qu’il avait abusé d’elle dans son sommeil au cours de la nuit du Nouvel An 2016.A ce moment-là, elle affirme avoir été en “état de sidération”, ne comprenant “pourquoi (s)on ami fai(sai)t cet acte-là”.Interrogé à sa suite par la cour, un expert psychiatre ayant examiné en 2019 la jeune femme a affirmé qu’elle souffrait “de symptômes anxieux et dépressifs de nature largement post-traumatique”.Le viol qu’aurait pratiqué M. Peillon sur cette femme correspond au mode opératoire décrit dans les témoignages d’autres victimes présumées devant les enquêteurs, l’accusé trouvant le moyen de rester dormir chez elles ou avec elles, avant d’abuser d’elles, selon l’accusation.Tony Peillon assure être innocent et évoque l’existence de relations sexuelles “consenties”, a affirmé à l’AFP l’un de ses deux avocats, Me Baptiste Bourqueney.Lors de l’instruction, il a prétendu que ces femmes, furieuses qu’il les ait flouées, s’étaient liguées contre lui pour inventer de fausses accusations. Une explication que les investigations n’ont pas permis de corroborer, selon des documents judiciaires consultés par l’AFP.Le procès de Tony Peillon doit durer jusqu’au 29 janvier. Il encourt jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle.

Dans un zoo américain, pandas affamés recherchent bambou désespérément

Dans un champ enneigé de Virginie, dans l’est des Etats-Unis, retentit le vrombissement d’une tronçonneuse coupant du bambou, mets délicat apprécié des mammifères au poil noir et blanc qui habitent à une centaine de kilomètres de là, à Washington.De la neige jusqu’aux chevilles et emmitouflés pour affronter le froid, les ouvriers entassent jusqu’à 700 tiges de bambou dans une camionnette qui quittera le champ de cette ferme vallonnée pour rejoindre l’autoroute, direction le zoo national du Smithsonian où patientent des pandas affamés. Bao Li, un mâle, et Qing Bao, une femelle, sont arrivés de Chine aux États-Unis en octobre dans le cadre d’un partenariat d’élevage et de recherche vieux d’une dizaine d’années.- Gourmands mais capricieux -Depuis vendredi, les visiteurs de Washington et d’ailleurs peuvent enfin rendre visite au couple de pandas.Mais satisfaire ces ursidés bicolores – qui peuvent passer jusqu’à 16 heures par jour à se nourrir de bambou, parfois jusqu’à 45 kilos – n’est pas une mince affaire.Cet appétit vorace est dû à leur système digestif, conçu pour traiter de la viande. Or l’espèce a évolué pour devenir végétarienne et ne se nourrit quasiment plus que de bambou dont la valeur nutritionnelle est très faible.Et les nouveaux arrivants du zoo Smithsonian peuvent s’avérer capricieux. Qing Bao, par exemple, a un “palais difficile à satisfaire”, tandis que Bao Li “mange à peu près tout ce qu’on lui donne”, affirme Mike Maslanka, la tête coiffée d’un bonnet noir orné d’un panda. “Ils aimeront tel bambou aujourd’hui, mais refuseront de le manger demain”, pointe l’employé du zoo, qui a plus de 15 ans d’expérience, précisant que les pandas sont réputés pour être des difficiles. “Nous essayons d’identifier les types de plante qu’ils apprécient, en fonction des différentes espèces, de l’endroit où les tiges poussent… mais rien n’y fait”, ajoute-t-il.- Diplomatie du panda -Avant d’être servi aux deux fins gourmets, le bambou est placé dans un hangar équipé de brumisateurs pour que les tiges restent humides.”La récolte de bambou est quelque chose de très exigeant”, explique Mike Maslanka, chargé de l’alimentation des animaux au zoo, les mains enfoncées dans les poches pour se prémunir des températures négatives qui règnent dans la région.Après la récolte, les tiges doivent subir un contrôle de qualité: celles sans feuilles sont jetées, et seules les plus vertes parviennent jusqu’aux pandas du zoo Smithsonian, qui accueille également des éléphants et des gorilles d’Asie.La ferme de bambous, située dans la vallée du Shenandoah, travaille désormais quatre jours par semaine, contre trois l’année dernière, pour répondre à la demande grandissante.Le couple de Washington fait partie des quelques pandas restant aux Etats-Unis. L’été dernier, un autre couple est arrivé à San Diego, en Californie.Leur présence s’inscrit dans le cadre de la “diplomatie du panda” menée par Pékin, qui envoie ses emblématiques plantigrades dans le monde entier pour entretenir de bonnes relations avec ses partenaires. Grâce aux efforts de conservation, le panda géant est passé l’an dernier du statut d’espèce “en danger” à celui d’espèce “vulnérable” sur la liste mondiale des espèces menacées d’extinction.

Boycott des magasins en Croatie: 50% de chiffre d’affaires en moins

Le chiffre d’affaires des commerçants croates a chuté de 50% vendredi, selon l’administration fiscale, conséquence d’un appel au boycott lancé par des associations de consommateurs pour protester contre la hausse des prix.”Les commerçants n’imaginaient pas une telle révolte”, s’est félicité dans les médias Josip Kelemen, de l’association de consommateurs Halo inspektore, à l’initiative du boycott. L’opposition, les syndicats, quelques ministres et plusieurs personnalités avaient aussi appelé à soutenir le mouvement.Le Premier ministre de droite, Andrej Plenkovic, a estimé que ce boycott était un “message important et articulé des citoyens qui souhaitent surveiller et comparer les prix” avec ceux d’autres pays. Le mouvement sera pris en compte lors de la révision des produits de première nécessité dont les prix sont limités, a-t-il déclaré lors d’une réunion du gouvernement.A 16h00 (15h00 GMT), les commerçants du pays avaient encaissé 50% de chiffre d’affaires de moins qu’à la même heure vendredi dernier, a précisé l’administration fiscale dans un communiqué.A Zagreb, seule une poignée de clients faisaient leurs courses dans le principal supermarché de la capitale, d’habitude bondé à cette heure-ci, a constaté l’AFP.”Les commerçants ne vont pas souffrir financièrement, mais c’est un message important, symbolique. La hausse anormale des prix doit cesser”, estime Danko Horvat, barman à Zagreb qui a décidé de faire la grève des achats.Les organisateurs accusent les commerçants d’être les principaux responsables de l’inflation, qui a atteint 4,5% en décembre contre 2,4% en moyenne dans la zone euro.Mais plusieurs économistes préviennent que l’impact de cette initiative sera faible, et affirment que la hausse des prix n’est de toutes les façons pas le facteur principal d’inflation.La Croatie, qui a rejoint la zone euro en 2023, doit gérer un secteur public pléthorique, l’une des TVA les plus élevées de l’Union européenne (25%), un vieillissement et une baisse de sa population, passée de 4,5 à 3,8 millions en 25 ans, expliquent-ils.Le salaire moyen en novembre y était de 1.366 euros.

Boycott des magasins en Croatie: 50% de chiffre d’affaires en moins

Le chiffre d’affaires des commerçants croates a chuté de 50% vendredi, selon l’administration fiscale, conséquence d’un appel au boycott lancé par des associations de consommateurs pour protester contre la hausse des prix.”Les commerçants n’imaginaient pas une telle révolte”, s’est félicité dans les médias Josip Kelemen, de l’association de consommateurs Halo inspektore, à l’initiative du boycott. L’opposition, les syndicats, quelques ministres et plusieurs personnalités avaient aussi appelé à soutenir le mouvement.Le Premier ministre de droite, Andrej Plenkovic, a estimé que ce boycott était un “message important et articulé des citoyens qui souhaitent surveiller et comparer les prix” avec ceux d’autres pays. Le mouvement sera pris en compte lors de la révision des produits de première nécessité dont les prix sont limités, a-t-il déclaré lors d’une réunion du gouvernement.A 16h00 (15h00 GMT), les commerçants du pays avaient encaissé 50% de chiffre d’affaires de moins qu’à la même heure vendredi dernier, a précisé l’administration fiscale dans un communiqué.A Zagreb, seule une poignée de clients faisaient leurs courses dans le principal supermarché de la capitale, d’habitude bondé à cette heure-ci, a constaté l’AFP.”Les commerçants ne vont pas souffrir financièrement, mais c’est un message important, symbolique. La hausse anormale des prix doit cesser”, estime Danko Horvat, barman à Zagreb qui a décidé de faire la grève des achats.Les organisateurs accusent les commerçants d’être les principaux responsables de l’inflation, qui a atteint 4,5% en décembre contre 2,4% en moyenne dans la zone euro.Mais plusieurs économistes préviennent que l’impact de cette initiative sera faible, et affirment que la hausse des prix n’est de toutes les façons pas le facteur principal d’inflation.La Croatie, qui a rejoint la zone euro en 2023, doit gérer un secteur public pléthorique, l’une des TVA les plus élevées de l’Union européenne (25%), un vieillissement et une baisse de sa population, passée de 4,5 à 3,8 millions en 25 ans, expliquent-ils.Le salaire moyen en novembre y était de 1.366 euros.

US home sales in 2024 weakest in nearly 30 years

Sales of previously owned US homes slipped to their weakest level in about three decades last year on the back of high housing prices and mortgage rates, according to industry data released Friday.Existing home sales came in at 4.06 million on an annual basis in 2024, the lowest level since 1995, said the National Association of Realtors (NAR).The weakness came despite population and job growth over the past three decades, NAR chief economist Lawrence Yun said on a call with reporters.But he pointed to affordability issues with elevated home prices, alongside higher mortgage rates and a lack of inventory to explain the trend.In December, however, existing home sales rose by 2.2 percent from November, reaching a seasonally adjusted annual rate of 4.2 million, the NAR said.This was its strongest pace since February 2024 — and in line with analysts’ expectations.”Home sales in the final months of the year showed solid recovery despite elevated mortgage rates,” said Yun in a statement.While sales during the winter months are typically softer than in the spring and summer, “momentum is rising with sales climbing year-over-year for three straight months,” Yun added.”Job and wage gains, along with increased inventory, are positively impacting the market,” he said.From a year ago, existing home sales were up 9.3 percent in December — the largest year-on-year gain since June 2021 — the NAR said.Meanwhile, the median sales price jumped by 6.0 percent from a year ago, to $404,400 last month.The growth in sales came despite the popular 30-year fixed-rate mortgage averaging nearly 6.9 percent as of December 26, according to Freddie Mac data.”The prospects for this year look better, but not by much as the triple threat of high mortgage rates, high home prices and low supply will continue,” said economist Robert Frick with the Navy Federal Credit Union.Even with builders poised to add more homes, they will be constrained with interest rates still elevated.And homebuyers, Frick said, will likely face mortgage rates between 6.5 and 7.0 percent.Economist Oliver Allen of Pantheon Macroeconomics expects the fourth quarter’s home sales increase “will unwind in the first quarter” of 2025, given a rebound in mortgage rates recently.Carl Weinberg and Mary Chen of High Frequency Economics expect home sales data will not weigh on the US central bank’s upcoming interest rate decision.The Federal Reserve is cutting rates in slow motion and the housing market has been weak for a while, they said.”The Fed will not start rushing its next rate cut to boost a single sector,” they added.The Fed’s rate-setting committee is set to meet next week.

Israel says Lebanon troop pullout ‘will continue’ beyond 60-day deadline

Israel announced on Friday that the withdrawal of its forces from southern Lebanon would continue beyond the 60-day period stipulated in a November ceasefire agreement with Hezbollah.Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said the ceasefire agreement had been drafted “with the understanding that the withdrawal process might extend beyond the 60-day period”.The comment comes despite earlier calls from UN peacekeepers and French President Emmanuel Macron for “accelerated” implementation of the deal.”The withdrawal process is conditional upon the Lebanese army deploying in southern Lebanon and fully and effectively enforcing the agreement, with Hezbollah withdrawing beyond the Litani River,” a statement from Netanyahu’s office said, ahead of the Sunday deadline.”Since the ceasefire agreement has not yet been fully enforced by the Lebanese state, the gradual withdrawal process will continue in full coordination with the United States.” Under the terms of the Israel-Hezbollah ceasefire, the Lebanese army is to deploy alongside United Nations peacekeepers in the south as the Israeli army withdraws over a 60-day period.Hezbollah is to pull back its forces north of the Litani River — about 30 kilometres (20 miles) from the border — and dismantle any remaining military infrastructure in the south.The Israeli military on Friday also said that in the past days it had “conducted strikes to remove threats and to dismantle weapons storage facilities and active observation posts” used by Hezbollah in southern Lebanon.It said soldiers “remain deployed in southern Lebanon… and will operate against any threat” posed to the military and Israel.The fragile truce, which took effect on November 27 after two months of full-blown war between Israel and Iran-backed Hezbollah, has been marked by accusations of violations from both sides.Hezbollah began a low-intensity exchange of fire in the wake of the October 7, 2023 attack by its Palestinian ally Hamas on Israel that triggered the war in Gaza.Israel escalated its campaign against Hezbollah in September, launching a series of devastating blows against the group’s leadership structure that saw its longtime chief Hassan Nasrallah killed in an air strike on Beirut that month.- Hezbollah warning -Hezbollah on Thursday said that “any violation of the 60-day deadline will be considered a flagrant violation of (ceasefire) agreement, an infringement on Lebanese sovereignty and the occupation entering a new chapter”.This would require the Lebanese state to act using “all means necessary… to restore the land and wrest it from the clutches of the occupation”, Hezbollah said in a statement.A committee composed of Israeli, Lebanese, French and US delegates and a representative of UN peacekeeping force UNIFIL is tasked with ensuring any ceasefire violations are identified and dealt with.The UN peacekeeping force has reported Israeli violations of the ceasefire terms.On January 17, UN Secretary-General Antonio Guterres called for Israel to end its military operations and “occupation” in the south. He also said peacekeepers had found more than 100 weapons caches belonging “to Hezbollah or other armed groups”.Last Saturday Lebanon’s new President Joseph Aoun said it was necessary for “Israeli forces to withdraw from occupied territories in the south within the deadline set by the agreement reached on November 27”.More than 4,000 people died in Lebanon since the cross-border hostilities began in October 2023, while over 130 died on the Israeli side.

Le Hamas a publié les noms des quatre prochaines otages israéliennes libérables samedi

Le Hamas a publié vendredi les noms de “quatre soldates” israéliennes devant être libérées samedi, dans le cadre d’une deuxième série d’échanges avec des prisonniers palestiniens détenus par Israël, conformément à l’accord de trêve dans la bande de Gaza.”Dans le cadre de l’échange de prisonniers, les Brigades (Ezzedine) al-Qassam ont décidé de libérer (samedi) quatre soldates”, a indiqué vendredi Abou Obeida, porte-parole de la branche armée du Hamas, sur Télégram.Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a confirmé dans la foulée avoir reçu, via les médiateurs, une “liste d’otages” libérables sans plus de précisions. Israël a simultanément annoncé qu’il ne se retirerait pas du sud du Liban dimanche, comme le stipulait l’accord de cessez-le-feu signé avec Beyrouth fin novembre pour mettre fin à deux mois de guerre ouverte avec le Hezbollah.Les quatre otages, retenues à Gaza depuis le 7 octobre 2023, doivent être échangées contre un nombre inconnu de prisonniers palestiniens détenus en Israël.”Les Brigades al-Qassam et d’autres groupes (…) libéreront les quatre prisonnières samedi” et les confieront au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a précisé une source proche du Hamas sous couvert de l’anonymat, sans précision d’heure.La première phase de la trêve en cours, qui doit durer six semaines et a débuté dimanche, doit permettre la libération de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens.- Familles dans le doute -Trois jeunes femmes ayant déjà été libérées le weekend dernier, en échange de la sortie de prison de 90 Palestiniens, il restera ensuite 26 otages libérables sur cette première phase. Les noms ont été communiqués mais sans ordre chronologique de libération. L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 91 sont encore à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée.D’autres ont été annoncées mortes par le Hamas mais sans confirmation israélienne, plongeant les familles dans un doute atroce. En représailles du 7-Octobre, Israël a lancé une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza assiégée, qui a fait au moins 47.283 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas. L’opération a provoqué un désastre humanitaire.La trêve est globalement respectée depuis dimanche, hors quelques incidents. Selon l’accord, après la libération des quatre nouvelles otages, les déplacés “dans le sud de la bande de Gaza commenceront à retourner vers le nord”, a précisé le responsable du Hamas. “Un comité égypto-qatari supervisera la mise en oeuvre de l’accord sur le terrain”.”L’accord devrait tenir, mais s’il ne tient pas, il y aura beaucoup de problèmes”, a averti jeudi le président américain Donald Trump à des journalistes. – Retrait israélien retardé au Liban -A la frontière libanaise, l’autre cessez-le-feu impliquant Israël, cette fois avec le Hezbollah, tenait toujours vendredi.Mais M. Netanyahu a fait savoir que le retrait de ses troupes du sud du Liban “se poursuivrait” au-delà des 60 jours prévus par l’accord, soit ce dimanche.Les dispositions prévues “n’ayant pas été accomplies totalement par le Liban, le processus de retrait en étapes se poursuivra en accord avec les Etats-Unis”, a indiqué son bureau.Une des clauses stipulait que “l’armée libanaise se déploie dans le sud du Liban” et impose “le retrait du Hezbollah au-delà du (fleuve) Litani”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Estimant que ce n’est pas le cas, Israël  “réalisera les objectifs de la guerre” pour permettre à ses habitants déplacés de la zone frontalière de rentrer “en sécurité”.Le président libanais, Joseph Aoun  avait réclamé samedi que ce retrait israélien se fasse “dans les délais fixés”. Il avait aussi dénoncé “la poursuite des violations israéliennes”, déplorant “le dynamitage des maisons et la destruction des villages frontaliers”.Les autorités libanaises n’ont pas réagi dans un premier temps à l’annonce d’Israël. Dans un communiqué, le Hezbollah avait affirmé de son côté jeudi qu’un non respect de l’échéance de dimanche constituerait “une violation flagrante de l’accord et une nouvelle atteinte à la souveraineté libanaise”.- “Méthodes de guerre” en Cisjordanie -Dans le même temps, les soldats israéliens poursuivent vendredi en Cisjordanie occupée pour la quatrième journée consécutive une opération baptisée “Mur de Fer” à Jénine, un des bastions de la résistance palestinienne. Des centaines de Palestiniens ont quitté jeudi le vaste camp de réfugiés de cette ville du nord du territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. L’ONU a dénoncé pour sa part l’usage “de méthodes de guerre” et “le recours illégal à la force létale” par Israël.Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a confirmé le bilan palestinien de 12 Palestiniens tués et quelques 40 blessés, ajoutant que “la plupart d’entre eux “n’étaient apparemment pas armés”.

Classement de l’enquête pour viols visant le rappeur Lomepal

L’enquête préliminaire pour viols visant le rappeur Lomepal a été classée vendredi, le parquet de Paris estimant que les faits n’avaient pu être “clairement établis” au cours des investigations, a appris l’AFP de source proche du dossier.Trois femmes avaient déposé plainte contre le phénomène du rap tricolore, âgé de 33 ans. Lui a annoncé sur ses réseaux sociaux ce classement, répétant “être innocent”. “Je reprends ma vie”, a-t-il écrit.Les investigations avaient été lancées après le dépôt en 2020 de la plainte d’une connaissance du rappeur, qui l’accuse de l’avoir violée en 2017 à New York.Une deuxième femme avait déposé une plainte fin 2023, dénonçant des faits de viol en 2018 en France.Le conseil de cette dernière, Sacha Ghozlan, a indiqué à l’AFP vendredi envisager de déposer une nouvelle plainte, cette fois-ci avec constitution de partie civile, afin de relancer les investigations en obtenant la saisine d’un juge d’instruction.”Le parquet ne dit pas que l’infraction n’a pas eu lieu, mais que les faits sont anciens et qu’il n’y a pas suffisamment d’éléments pour renvoyer devant une juridiction de jugement”, a-t-il souligné.Lomepal, de son vrai nom Antoine Valentinelli, avait été confronté aux deux plaignantes fin février 2024, en garde à vue.Une troisième femme avait ensuite porté plainte en mai 2024 et ses accusations avaient été jointes à l’enquête préliminaire.L’affaire avait commencé à prendre une certaine ampleur à l’été 2023. Le 19 juillet, la rédactrice en chef du média en ligne Joly Môme, Jenna Boulmedais, avait révélé sur Instagram entendre depuis deux ans “des témoignages de femmes ayant subi les gestes déplacés et non désirés” de Lomepal.”Toute l’industrie musicale est au courant. Ce silence n’est littéralement plus possible. Voir son nom en tête d’affiche de nombreux festivals également”, avait-elle avancé.Reconnu pour son style et ses textes sentimentaux qui lui ont longtemps valu l’étiquette de +rap rose+, Lomepal a creusé son sillon sur une scène rap très hétéroclite, collaborant avec des poids lourds du rap comme Nekfeu, Orelsan ou Romeo Elvis. En 2017, son premier album, “Flip”,  fait de lui une star. Vient un an plus tard “Jeannine”, mélancolique hommage à sa grand-mère. Son dernier, “Mauvais ordre”, est sorti en 2022.Sur le volet pénal, l’univers du rap français a récemment été marqué par plusieurs affaires de violences sexuelles, au fort retentissement médiatique.

Italie: Monte dei Paschi lance une offre sur Mediobanca pour 13,3 milliards d’euros

La banque italienne Monte dei Paschi di Siena (MPS), la plus vieille banque du monde, a annoncé vendredi le lancement d’une offre d’achat sur Mediobanca, valorisant cette dernière à 13,3 milliards d’euros.Cette opération a pour but de “créer un nouveau champion national dans le secteur bancaire italien”, avec “deux acteurs importants: MPS pour la banque de détail et commerciale, et Mediobanca pour la gestion privée, la banque de financement et d’investissement”, explique MPS dans un communiqué.MPS, qui table sur une opération terminée d’ici le troisième trimestre 2025, propose d’échanger 2,3 de ses actions pour une action Mediobanca, valorisant chaque action de la banque d’investissement à 15,92 euros et le groupe dans son ensemble à 13,3 milliards d’euros.Selon une source proche de Mediobanca, cette offre est considérée comme “hostile” mais elle n’a pas surpris la direction de la banque.Le prix proposé est supérieur de 5,03% à celui de la clôture en Bourse de Milan la veille. A la clôture de la Bourse de Milan, le titre MPS perdait 6,91% à 6,49 euros, tandis que celui de Mediobanca gagnait 7,72% à 16,47 euros dans un marché en hausse de 0,24%;Pour les analystes d’Equita “l’opération soulève des doutes”. “La prime (sur le titre Mediobanca, ndlr) semble modeste (…) et il nous semble difficile d’identifier les synergies (économies)”, dans l’offre de MPS.- Deux familles à la manoeuvre -Cette offre publique d’échange (OPE) présente des avantages pour toutes les parties prenantes, assure MPS dans son communiqué.Pour les actionnaires, l’OPE entraînera “une importante création de valeur”, pour les clients un accès à “une offre plus large et intéressante de produits, solutions sur mesure et services”, pour les employés “une opportunité de croissance professionnelle” et pour l’Italie “un renforcement de sa compétitivité”. MPS a connu ces dernières années un spectaculaire redressement. Au bord d’une faillite retentissante, la banque de Sienne, fondée en 1472, avait dû être renflouée en 2017, à hauteur de 5,4 milliards d’euros, par l’Etat italien qui en est devenu le principal actionnaire.Après l’échec en octobre 2021 de ses négociations sur une fusion avec la deuxième banque italienne UniCredit, MPS a peiné à attirer des candidats au rachat.Longtemps considéré comme le maillon faible du secteur bancaire italien, enchaînant pertes sur pertes, Monte dei Paschi a depuis amorcé un net redressement de ses comptes.MPS a ainsi vu son bénéfice net grimper de 68,6% à 1,56 milliard d’euros sur les neuf premiers mois de 2024, grâce au rebond des commissions et aux revenus engendrés par les taux d’intérêt.En novembre, l’Etat italien a commencé à se désengager de MPS: il a réduit sa participation à quelque 11,7% du capital contre 26,7% auparavant.Désormais deux familles italiennes auront un rôle à jouer dans cette OPE, selon les médias italiens, car actionnaires importants dans les deux banques.Francesco Gaetano Caltagirone, un entrepreneur de BTP, dispose de plus de 5% du capital de MPS et de 7,8% de Mediobanca, tandis que la holding Delfin, de la famille Del Vecchio, fondateur de l’empire Luxottica, détient 9,9% du capital de MPS et 19,8% de Mediobanca, selon la même source.