Ukraine: rencontre Zelensky-Vance à Rome, à la veille de l’appel attendu entre Trump et Poutine

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est entretenu dimanche à Rome avec le vice-président américain, JD Vance, évoquant ensemble l’appel attendu lundi entre Donald Trump et Vladimir Poutine, après des pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou en Turquie.Sur le champ de bataille, la Russie continue, comme quasiment tous les jours depuis le début de son invasion de l’Ukraine en février 2022, d’attaquer son voisin. Elle a lancé dans la nuit un nombre “record” de plus de 270 drones explosifs, selon Kiev.A Rome, Volodymyr Zelensky et JD Vance ont assisté dans la matinée à la messe inaugurale du nouveau pape, l’Américain Léon XIV, avant de se retrouver, avec le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, pour un échange d'”environ une demi-heure”, selon un haut responsable ukrainien.Ils ont évoqué un “cessez-le-feu”, “la possibilité” de nouvelles sanctions contre Moscou, mais surtout “les préparatifs” avant l’appel “de lundi” entre Donald Trump et Vladimir Poutine, selon la même source.”Les dirigeants ont évoqué leur objectif partagé de mettre fin au bain de sang en Ukraine et ont fourni des informations supplémentaires sur l’état actuel des négociations en vue d’un cessez-le-feu et d’une paix durable”, a de son côté déclaré la Maison Blanche. Son communiqué est accompagné d’une photo montrant JD Vance et Volodymyr Zelensky arborant un franc sourire, en contraste avec leur réunion fin février dans le Bureau ovale, qui s’était terminée par une spectaculaire altercation verbale entre le président ukrainien, son homologue américain, et le vice-président.- “Pression” -L’envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, a estimé dimanche sur ABC qu’il s’attendait à une conversation “fructueuse” entre Donald Trump et Vladimir Poutine lundi. “Le président est déterminé à obtenir des résultats” sur l’Ukraine, a-t-il ajouté, avant de mettre en garde: “Si lui n’y parvient pas, alors personne ne le pourra”.”La pression sur la Russie doit se poursuivre jusqu’à ce qu’elle soit prête à mettre fin à la guerre”, a pour sa part insisté M. Zelensky sur les réseaux sociaux, évoquant sa “bonne” réunion avec JD Vance et Marco Rubio.De son côté, Vladimir Poutine a martelé dimanche vouloir “éliminer les causes” du conflit et “garantir la sécurité de l’État russe”.Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump, qui a prévu de débriefer le président ukrainien après l’appel avec M. Poutine, appelle Moscou et Kiev à cesser les combats.Or, à ce stade, ses efforts n’ont pas permis d’avancée majeure dans le règlement du conflit, déclenché par l’invasion russe qui a fait, en plus de trois ans, plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires confondus.Vendredi, Russes et Ukrainiens s’étaient retrouvés pour la première fois depuis le printemps 2022 pour des pourparlers de paix directs, sous médiation turque, à Istanbul.Mais la réunion, qui a duré moins de deux heures, n’a pas abouti à une trêve, comme réclamée par Kiev et ses alliés –seul un échange de prisonniers a été convenu–, mettant en exergue le gouffre qui sépare les positions de Moscou et de Kiev.- Semaine “cruciale” -Le Kremlin maintient des revendications maximalistes: que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales.L’Ukraine rejette fermement ces exigences et demande que l’armée russe, qui occupe toujours près de 20% de son territoire, s’en retire. Ce dont Moscou n’a pas l’intention.Pour éviter une nouvelle invasion russe à l’avenir, Kiev dit aussi exiger des “garanties de sécurité” solides.Dans ce contexte, la semaine à venir sera “cruciale”, a jugé depuis Rome la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avant une rencontre avec JD Vance et la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.Dans la nuit de samedi à dimanche, l’armée russe a lancé 273 drones explosifs contre l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne, “un record”, a précisé la vice-Première ministre, Ioulia Svyrydenko.Une femme a été tuée près de Kiev et trois personnes, blessées, ont été hospitalisées, dont un enfant de quatre ans, selon les autorités régionales.”Pour la Russie, les négociations d’Istanbul ne sont qu’une couverture, Poutine veut la guerre”, a cinglé le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.A l’avantage sur le front face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses, l’armée russe a revendiqué dimanche la prise d’une nouvelle localité, Bagatyr, dans la région de Donetsk (est).Enfin, Volodymyr Zelensky a échangé au Vatican avec le nouveau pape Léon XIV, qu’il a qualifié de “symbole d’espoir pour la paix”, après que le souverain pontife eut évoqué place Saint-Pierre “l’Ukraine martyrisée”.

Ukraine: rencontre Zelensky-Vance à Rome, à la veille de l’appel attendu entre Trump et Poutine

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est entretenu dimanche à Rome avec le vice-président américain, JD Vance, évoquant ensemble l’appel attendu lundi entre Donald Trump et Vladimir Poutine, après des pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou en Turquie.Sur le champ de bataille, la Russie continue, comme quasiment tous les jours depuis le début de son invasion de l’Ukraine en février 2022, d’attaquer son voisin. Elle a lancé dans la nuit un nombre “record” de plus de 270 drones explosifs, selon Kiev.A Rome, Volodymyr Zelensky et JD Vance ont assisté dans la matinée à la messe inaugurale du nouveau pape, l’Américain Léon XIV, avant de se retrouver, avec le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, pour un échange d'”environ une demi-heure”, selon un haut responsable ukrainien.Ils ont évoqué un “cessez-le-feu”, “la possibilité” de nouvelles sanctions contre Moscou, mais surtout “les préparatifs” avant l’appel “de lundi” entre Donald Trump et Vladimir Poutine, selon la même source.”Les dirigeants ont évoqué leur objectif partagé de mettre fin au bain de sang en Ukraine et ont fourni des informations supplémentaires sur l’état actuel des négociations en vue d’un cessez-le-feu et d’une paix durable”, a de son côté déclaré la Maison Blanche. Son communiqué est accompagné d’une photo montrant JD Vance et Volodymyr Zelensky arborant un franc sourire, en contraste avec leur réunion fin février dans le Bureau ovale, qui s’était terminée par une spectaculaire altercation verbale entre le président ukrainien, son homologue américain, et le vice-président.- “Pression” -L’envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, a estimé dimanche sur ABC qu’il s’attendait à une conversation “fructueuse” entre Donald Trump et Vladimir Poutine lundi. “Le président est déterminé à obtenir des résultats” sur l’Ukraine, a-t-il ajouté, avant de mettre en garde: “Si lui n’y parvient pas, alors personne ne le pourra”.”La pression sur la Russie doit se poursuivre jusqu’à ce qu’elle soit prête à mettre fin à la guerre”, a pour sa part insisté M. Zelensky sur les réseaux sociaux, évoquant sa “bonne” réunion avec JD Vance et Marco Rubio.De son côté, Vladimir Poutine a martelé dimanche vouloir “éliminer les causes” du conflit et “garantir la sécurité de l’État russe”.Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump, qui a prévu de débriefer le président ukrainien après l’appel avec M. Poutine, appelle Moscou et Kiev à cesser les combats.Or, à ce stade, ses efforts n’ont pas permis d’avancée majeure dans le règlement du conflit, déclenché par l’invasion russe qui a fait, en plus de trois ans, plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires confondus.Vendredi, Russes et Ukrainiens s’étaient retrouvés pour la première fois depuis le printemps 2022 pour des pourparlers de paix directs, sous médiation turque, à Istanbul.Mais la réunion, qui a duré moins de deux heures, n’a pas abouti à une trêve, comme réclamée par Kiev et ses alliés –seul un échange de prisonniers a été convenu–, mettant en exergue le gouffre qui sépare les positions de Moscou et de Kiev.- Semaine “cruciale” -Le Kremlin maintient des revendications maximalistes: que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales.L’Ukraine rejette fermement ces exigences et demande que l’armée russe, qui occupe toujours près de 20% de son territoire, s’en retire. Ce dont Moscou n’a pas l’intention.Pour éviter une nouvelle invasion russe à l’avenir, Kiev dit aussi exiger des “garanties de sécurité” solides.Dans ce contexte, la semaine à venir sera “cruciale”, a jugé depuis Rome la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avant une rencontre avec JD Vance et la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.Dans la nuit de samedi à dimanche, l’armée russe a lancé 273 drones explosifs contre l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne, “un record”, a précisé la vice-Première ministre, Ioulia Svyrydenko.Une femme a été tuée près de Kiev et trois personnes, blessées, ont été hospitalisées, dont un enfant de quatre ans, selon les autorités régionales.”Pour la Russie, les négociations d’Istanbul ne sont qu’une couverture, Poutine veut la guerre”, a cinglé le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.A l’avantage sur le front face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses, l’armée russe a revendiqué dimanche la prise d’une nouvelle localité, Bagatyr, dans la région de Donetsk (est).Enfin, Volodymyr Zelensky a échangé au Vatican avec le nouveau pape Léon XIV, qu’il a qualifié de “symbole d’espoir pour la paix”, après que le souverain pontife eut évoqué place Saint-Pierre “l’Ukraine martyrisée”.

Cannes: entrée en scène de Wes Anderson et son casting XXL, moins Scarlett Johansson

Nouveau débarquement de stars sur les marches de Cannes dimanche autour du cinéaste dandy Wes Anderson, avec son casting ronflant (Benicio del Toro, Michael Cera, Benedict Cumberbatch…) mais sans Scarlett Johansson, qui présente mardi son premier film de réalisatrice.Avec “The Phoenician Scheme”, dans lequel jouent également son grand ami Bill Murray et la fille de Kate Winslet, Mia Threapleton, le réalisateur américain narre les mésaventures décalées d’un magnat de l’armement, familier des crashs d’avion, qui se cherche une héritière.Une histoire en partie inspirée, a-t-il expliqué à l’AFP, de la relation entre sa femme et le père de celle-ci, “ingénieur et assez (mâle) alpha”.”Un jour, il lui a dit: +Je dois vous parler de la façon dont mon entreprise fonctionne parce que je ne vivrai pas éternellement+”, a continué Wes Anderson. “Il a ouvert un placard et a commencé à sortir des boîtes à chaussures en disant: +Voici le projet que nous réalisons en Arabie saoudite. Voici le projet que nous réalisons à Gibraltar+. (…) Tout ça est allé dans le film.”Maître de l’absurde, le cinéaste a déjà eu les honneurs de la compétition avec “The French Dispatch” et “Asteroid City”. La ministre française de la Culture Rachida Dati, présente sur le tapis rouge avec une délégation de cinéastes européens comptant notamment le Français Claude Lelouch et le Franco-Grec Costa-Gavras, a salué l’équipe de “The Phoenician Scheme”.Pratiquement arrivée à mi-parcours, la course à la Palme d’or a aussi vu “L’Agent secret” du Brésilien Kleber Mendonça Filho, seul film sud-américain de la compétition, prendre le départ.Le cinéaste, qui a décroché le prix du jury à Cannes en 2019 avec “Bacurau”, plonge dans la période de la dictature militaire brésilienne en suivant la traque d’un homme au passé trouble. Pour cette montée des marche, le tapis rouge cannois s’est transformé en piste de danse foulée par des percussionnistes et musiciens brésiliens.- Place aux femmes -La Croisette a également résonné dimanche d’un appel de la mégastar Nicole Kidman à faire plus de place aux femmes, elle qui s’était engagée il y a huit ans à travailler avec une cinéaste tous les 18 mois.A l’époque, il y avait “une telle disparité en termes de choix” entre réalisateurs et réalisatrices (…) Il n’y avait tout simplement pas suffisamment de noms” féminins, s’est elle rappelée en recevant le 10e prix “Women in Motion” du groupe de luxe Kering. Les choses ont avancé, a salué l’actrice américano-australienne, notamment à Cannes où le festival renoue cette année avec son record de réalisatrices en lice pour la Palme d’or (sept sur 22).Mais, selon Nicole Kidman, la proportion de films réalisés par des femmes parmi les succès au box-office reste “incroyablement faible”.Au casting de “The Phoenician Scheme” mais absente du tapis rouge dimanche, Scarlett Johansson présentera mardi son premier film de réalisatrice, “Eleanor the Great”, dans la section Un certain regard.”J’ai vu le film que j’ai adoré”, a indiqué Wes Anderson à la presse, précisant qu’il n’avait “pas du tout aidé” l’actrice américain à réaliser ce long-métrage.- Curiosités -Hors compétition, plusieurs curiosités attendaient les festivaliers.Ancienne présidente du jury, l’actrice française Isabelle Huppert présente “La Femme la plus riche du monde”, où elle incarne la multimilliardaire Liliane Bettencourt, décédée en 2017. En 2007, l’ancienne actionnaire principale de L’Oréal avait été victime d’un abus de faiblesse dans une retentissante affaire politico-judiciaire en France.La journée a aussi été marquée par la projection, dans la section Un certain regard, de “My Father’s Shadow”, premier film nigérian sélectionné à Cannes, et de “Pillion”, touchante histoire d’amour homosexuelle et de découverte de soi dans le milieu des “bikers”.Présent à Cannes pour une conversation avec le célèbre compositeur français Alexandre Desplat, avec qui il travaille sur la bande originale de “Frankenstein”, le réalisateur mexicain Guillermo del Toro a estimé que l’émotion au cinéma était “le nouveau punk”. “Les gens ne prennent pas de risques et nous en prenons”, a-t-il insisté.La 78e édition du Festival s’achèvera le 24 mai avec la remise de la Palme d’or, décrochée l’année dernière par l’Américain Sean Baker pour “Anora”. 

Cannes: entrée en scène de Wes Anderson et son casting XXL, moins Scarlett Johansson

Nouveau débarquement de stars sur les marches de Cannes dimanche autour du cinéaste dandy Wes Anderson, avec son casting ronflant (Benicio del Toro, Michael Cera, Benedict Cumberbatch…) mais sans Scarlett Johansson, qui présente mardi son premier film de réalisatrice.Avec “The Phoenician Scheme”, dans lequel jouent également son grand ami Bill Murray et la fille de Kate Winslet, Mia Threapleton, le réalisateur américain narre les mésaventures décalées d’un magnat de l’armement, familier des crashs d’avion, qui se cherche une héritière.Une histoire en partie inspirée, a-t-il expliqué à l’AFP, de la relation entre sa femme et le père de celle-ci, “ingénieur et assez (mâle) alpha”.”Un jour, il lui a dit: +Je dois vous parler de la façon dont mon entreprise fonctionne parce que je ne vivrai pas éternellement+”, a continué Wes Anderson. “Il a ouvert un placard et a commencé à sortir des boîtes à chaussures en disant: +Voici le projet que nous réalisons en Arabie saoudite. Voici le projet que nous réalisons à Gibraltar+. (…) Tout ça est allé dans le film.”Maître de l’absurde, le cinéaste a déjà eu les honneurs de la compétition avec “The French Dispatch” et “Asteroid City”. La ministre française de la Culture Rachida Dati, présente sur le tapis rouge avec une délégation de cinéastes européens comptant notamment le Français Claude Lelouch et le Franco-Grec Costa-Gavras, a salué l’équipe de “The Phoenician Scheme”.Pratiquement arrivée à mi-parcours, la course à la Palme d’or a aussi vu “L’Agent secret” du Brésilien Kleber Mendonça Filho, seul film sud-américain de la compétition, prendre le départ.Le cinéaste, qui a décroché le prix du jury à Cannes en 2019 avec “Bacurau”, plonge dans la période de la dictature militaire brésilienne en suivant la traque d’un homme au passé trouble. Pour cette montée des marche, le tapis rouge cannois s’est transformé en piste de danse foulée par des percussionnistes et musiciens brésiliens.- Place aux femmes -La Croisette a également résonné dimanche d’un appel de la mégastar Nicole Kidman à faire plus de place aux femmes, elle qui s’était engagée il y a huit ans à travailler avec une cinéaste tous les 18 mois.A l’époque, il y avait “une telle disparité en termes de choix” entre réalisateurs et réalisatrices (…) Il n’y avait tout simplement pas suffisamment de noms” féminins, s’est elle rappelée en recevant le 10e prix “Women in Motion” du groupe de luxe Kering. Les choses ont avancé, a salué l’actrice américano-australienne, notamment à Cannes où le festival renoue cette année avec son record de réalisatrices en lice pour la Palme d’or (sept sur 22).Mais, selon Nicole Kidman, la proportion de films réalisés par des femmes parmi les succès au box-office reste “incroyablement faible”.Au casting de “The Phoenician Scheme” mais absente du tapis rouge dimanche, Scarlett Johansson présentera mardi son premier film de réalisatrice, “Eleanor the Great”, dans la section Un certain regard.”J’ai vu le film que j’ai adoré”, a indiqué Wes Anderson à la presse, précisant qu’il n’avait “pas du tout aidé” l’actrice américain à réaliser ce long-métrage.- Curiosités -Hors compétition, plusieurs curiosités attendaient les festivaliers.Ancienne présidente du jury, l’actrice française Isabelle Huppert présente “La Femme la plus riche du monde”, où elle incarne la multimilliardaire Liliane Bettencourt, décédée en 2017. En 2007, l’ancienne actionnaire principale de L’Oréal avait été victime d’un abus de faiblesse dans une retentissante affaire politico-judiciaire en France.La journée a aussi été marquée par la projection, dans la section Un certain regard, de “My Father’s Shadow”, premier film nigérian sélectionné à Cannes, et de “Pillion”, touchante histoire d’amour homosexuelle et de découverte de soi dans le milieu des “bikers”.Présent à Cannes pour une conversation avec le célèbre compositeur français Alexandre Desplat, avec qui il travaille sur la bande originale de “Frankenstein”, le réalisateur mexicain Guillermo del Toro a estimé que l’émotion au cinéma était “le nouveau punk”. “Les gens ne prennent pas de risques et nous en prenons”, a-t-il insisté.La 78e édition du Festival s’achèvera le 24 mai avec la remise de la Palme d’or, décrochée l’année dernière par l’Américain Sean Baker pour “Anora”. 

Choose France: nouvelle moisson d’investissements attendue notamment dans l’IA

Logistique, finance, tourisme, technologie, dont 6,4 milliards d’euros rien que pour l’américain Prologis, selon Le Parisien: un nombre record d’investissements étrangers est attendu lundi pour la 8e édition de Choose France à Versailles, avec le président Emmanuel Macron à la manœuvre.- 37 milliards d’investissements annoncés, dont 20 millliards nouveaux – Alors que la France est classée par le cabinet EY pour la 6e année consécutive pays le plus attractif d’Europe pour les investissements étrangers, Choose France, qui réunit cette année plus de 200 “CEOs” (patrons) des cinq continents au château de Versailles, permettra cette année d’annoncer 37 milliards d’euros d’investissements, selon l’Elysée dimanche soir. Dont 20 “entièrement nouveaux”, un record, la dernière édition ayant permis d’engranger 15 milliards d’euros d’investissements.Certains, comme le président de la région Normandie Hervé Morin dans une interview à Ouest-France dimanche, jugent que Choose France “est d’abord une grande opération de communication” où l’on mettrait en avant des projets dans lesquels les régions, surtout, “ont joué un rôle majeur” de conviction.L’Elysée assure au contraire qu'”aucun recyclage” n’a lieu en matière de projets annoncés. La présidence de la République fait la part des choses entre les projets “nouveaux” et les 17 milliards de projets moins nouveaux mais “désormais localisés dont l’enveloppe globale avait été présentée lors du Sommet sur l’intelligence artificielle de Paris en février dernier”, où un total de 109 milliards d’euros d’investissement avaient été annoncés.- Secret bien gardé -Le détail des annonces de ce sommet intitulé “France, terre de créativité”, sera officiellement publié lundi matin.Dimanche soir, le journal Le Parisien a cependant dévoilé un investissement énorme de 6,4 milliards d’euros par le géant américain de la logistique Prologis, dont quatre data centers en Ile-de-France.Vendredi, La Tribune évoquait pour sa part la concrétisation d’une première tranche, pour 8 milliards d’euros, d’un projet émirati de data centers d’une valeur de 50 milliards d’euros annoncé en février dans le cadre du Sommet de l’intelligence artificielle à Paris, qui avait recueilli pour 109 milliards d’euros d’engagements privés.Le Parisien croit aussi savoir qu’Amazon annoncera un projet de développement à 300 millions d’euros.Le Figaro évoque lui quatre projets pour un total de 800 millions d’euros, dont 90 millions par l’allemand Daimler pour agrandir son usine de bus électriques de la Meuse, ou encore 450 millions d’euros par l’américain Circ dans la Moselle pour une usine de recyclage chimique du textile. Emmanuel Macron se rend dans la Meuse lundi sur le site de l’usine de bus Daimler située à Ligny-en-Barrois.Il effectuera au total quatre déplacements en marge du sommet.Le gouvernement a indiqué dimanche vouloir remettre à plat le secteur du recyclage du textile, estimant le modèle actuel “à bout de souffle”.- Macron présenté en faiseur de deals -Choose France, explique l’Elysée, c’est “une méthode”, consistant pour le gouvernement, mais surtout pour le président, à “consacrer du temps” à la discussion avec de grands patrons du monde, pour des engagements financiers où “la connaissance personnelle” est déterminante.Il présidera ainsi une table ronde avec des patrons sud-coréens, et deux autres, sur l’intelligence artificielle et sur la transition énergétique.Il recevra le magnat mexicain Carlos Slim, la présidente du constructeur de voitures électriques chinois BYD, Stella Li, et le directeur général de l’entreprise saoudienne Qiddiya, puis présidera un “dîner de travail” à Versailles. – Tourisme, télé, et Teddy Riner – Parmi les nouveautés de cette année, une séquence sur les investissements dans le tourisme et le patrimoine, une autre sur la production cinématographie et audiovisuelle. Dans une interview à La Tribune dimanche, Ted Sarandos, co-PDG de Netflix, indique que la France “est très importante” pour la plateforme, dont les productions comme “Lupin”, “Sous la Seine”, “Tapie” ou “Ad Vitam” ont employé “25.000  acteurs et techniciens français entre  2021 et 2024”.Le judoka multi-médaillé d’or Teddy Riner sera l’invité d’honneur de l’assemblée plénière.Les fonds souverains du Golfe seront présents : Mubadala (Abou Dhabi), PIF (Arabie Saoudite), QIA (Qatar). Parmi les déplacements d’Emmanuel Macron figure, mardi, l’inauguration du bureau parisien du PIF. 

Choose France: nouvelle moisson d’investissements attendue notamment dans l’IA

Logistique, finance, tourisme, technologie, dont 6,4 milliards d’euros rien que pour l’américain Prologis, selon Le Parisien: un nombre record d’investissements étrangers est attendu lundi pour la 8e édition de Choose France à Versailles, avec le président Emmanuel Macron à la manœuvre.- 37 milliards d’investissements annoncés, dont 20 millliards nouveaux – Alors que la France est classée par le cabinet EY pour la 6e année consécutive pays le plus attractif d’Europe pour les investissements étrangers, Choose France, qui réunit cette année plus de 200 “CEOs” (patrons) des cinq continents au château de Versailles, permettra cette année d’annoncer 37 milliards d’euros d’investissements, selon l’Elysée dimanche soir. Dont 20 “entièrement nouveaux”, un record, la dernière édition ayant permis d’engranger 15 milliards d’euros d’investissements.Certains, comme le président de la région Normandie Hervé Morin dans une interview à Ouest-France dimanche, jugent que Choose France “est d’abord une grande opération de communication” où l’on mettrait en avant des projets dans lesquels les régions, surtout, “ont joué un rôle majeur” de conviction.L’Elysée assure au contraire qu'”aucun recyclage” n’a lieu en matière de projets annoncés. La présidence de la République fait la part des choses entre les projets “nouveaux” et les 17 milliards de projets moins nouveaux mais “désormais localisés dont l’enveloppe globale avait été présentée lors du Sommet sur l’intelligence artificielle de Paris en février dernier”, où un total de 109 milliards d’euros d’investissement avaient été annoncés.- Secret bien gardé -Le détail des annonces de ce sommet intitulé “France, terre de créativité”, sera officiellement publié lundi matin.Dimanche soir, le journal Le Parisien a cependant dévoilé un investissement énorme de 6,4 milliards d’euros par le géant américain de la logistique Prologis, dont quatre data centers en Ile-de-France.Vendredi, La Tribune évoquait pour sa part la concrétisation d’une première tranche, pour 8 milliards d’euros, d’un projet émirati de data centers d’une valeur de 50 milliards d’euros annoncé en février dans le cadre du Sommet de l’intelligence artificielle à Paris, qui avait recueilli pour 109 milliards d’euros d’engagements privés.Le Parisien croit aussi savoir qu’Amazon annoncera un projet de développement à 300 millions d’euros.Le Figaro évoque lui quatre projets pour un total de 800 millions d’euros, dont 90 millions par l’allemand Daimler pour agrandir son usine de bus électriques de la Meuse, ou encore 450 millions d’euros par l’américain Circ dans la Moselle pour une usine de recyclage chimique du textile. Emmanuel Macron se rend dans la Meuse lundi sur le site de l’usine de bus Daimler située à Ligny-en-Barrois.Il effectuera au total quatre déplacements en marge du sommet.Le gouvernement a indiqué dimanche vouloir remettre à plat le secteur du recyclage du textile, estimant le modèle actuel “à bout de souffle”.- Macron présenté en faiseur de deals -Choose France, explique l’Elysée, c’est “une méthode”, consistant pour le gouvernement, mais surtout pour le président, à “consacrer du temps” à la discussion avec de grands patrons du monde, pour des engagements financiers où “la connaissance personnelle” est déterminante.Il présidera ainsi une table ronde avec des patrons sud-coréens, et deux autres, sur l’intelligence artificielle et sur la transition énergétique.Il recevra le magnat mexicain Carlos Slim, la présidente du constructeur de voitures électriques chinois BYD, Stella Li, et le directeur général de l’entreprise saoudienne Qiddiya, puis présidera un “dîner de travail” à Versailles. – Tourisme, télé, et Teddy Riner – Parmi les nouveautés de cette année, une séquence sur les investissements dans le tourisme et le patrimoine, une autre sur la production cinématographie et audiovisuelle. Dans une interview à La Tribune dimanche, Ted Sarandos, co-PDG de Netflix, indique que la France “est très importante” pour la plateforme, dont les productions comme “Lupin”, “Sous la Seine”, “Tapie” ou “Ad Vitam” ont employé “25.000  acteurs et techniciens français entre  2021 et 2024”.Le judoka multi-médaillé d’or Teddy Riner sera l’invité d’honneur de l’assemblée plénière.Les fonds souverains du Golfe seront présents : Mubadala (Abou Dhabi), PIF (Arabie Saoudite), QIA (Qatar). Parmi les déplacements d’Emmanuel Macron figure, mardi, l’inauguration du bureau parisien du PIF. 

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Logistique, finance, tourisme, technologie, dont 6,4 milliards d’euros rien que pour l’américain Prologis, selon Le Parisien: un nombre record d’investissements étrangers est attendu lundi pour la 8e édition de Choose France à Versailles, avec le président Emmanuel Macron à la manœuvre.- 37 milliards d’investissements annoncés, dont 20 millliards nouveaux – Alors que la France est classée par le cabinet EY pour la 6e année consécutive pays le plus attractif d’Europe pour les investissements étrangers, Choose France, qui réunit cette année plus de 200 “CEOs” (patrons) des cinq continents au château de Versailles, permettra cette année d’annoncer 37 milliards d’euros d’investissements, selon l’Elysée dimanche soir. Dont 20 “entièrement nouveaux”, un record, la dernière édition ayant permis d’engranger 15 milliards d’euros d’investissements.Certains, comme le président de la région Normandie Hervé Morin dans une interview à Ouest-France dimanche, jugent que Choose France “est d’abord une grande opération de communication” où l’on mettrait en avant des projets dans lesquels les régions, surtout, “ont joué un rôle majeur” de conviction.L’Elysée assure au contraire qu'”aucun recyclage” n’a lieu en matière de projets annoncés. La présidence de la République fait la part des choses entre les projets “nouveaux” et les 17 milliards de projets moins nouveaux mais “désormais localisés dont l’enveloppe globale avait été présentée lors du Sommet sur l’intelligence artificielle de Paris en février dernier”, où un total de 109 milliards d’euros d’investissement avaient été annoncés.- Secret bien gardé -Le détail des annonces de ce sommet intitulé “France, terre de créativité”, sera officiellement publié lundi matin.Dimanche soir, le journal Le Parisien a cependant dévoilé un investissement énorme de 6,4 milliards d’euros par le géant américain de la logistique Prologis, dont quatre data centers en Ile-de-France.Vendredi, La Tribune évoquait pour sa part la concrétisation d’une première tranche, pour 8 milliards d’euros, d’un projet émirati de data centers d’une valeur de 50 milliards d’euros annoncé en février dans le cadre du Sommet de l’intelligence artificielle à Paris, qui avait recueilli pour 109 milliards d’euros d’engagements privés.Le Parisien croit aussi savoir qu’Amazon annoncera un projet de développement à 300 millions d’euros.Le Figaro évoque lui quatre projets pour un total de 800 millions d’euros, dont 90 millions par l’allemand Daimler pour agrandir son usine de bus électriques de la Meuse, ou encore 450 millions d’euros par l’américain Circ dans la Moselle pour une usine de recyclage chimique du textile. Emmanuel Macron se rend dans la Meuse lundi sur le site de l’usine de bus Daimler située à Ligny-en-Barrois.Il effectuera au total quatre déplacements en marge du sommet.Le gouvernement a indiqué dimanche vouloir remettre à plat le secteur du recyclage du textile, estimant le modèle actuel “à bout de souffle”.- Macron présenté en faiseur de deals -Choose France, explique l’Elysée, c’est “une méthode”, consistant pour le gouvernement, mais surtout pour le président, à “consacrer du temps” à la discussion avec de grands patrons du monde, pour des engagements financiers où “la connaissance personnelle” est déterminante.Il présidera ainsi une table ronde avec des patrons sud-coréens, et deux autres, sur l’intelligence artificielle et sur la transition énergétique.Il recevra le magnat mexicain Carlos Slim, la présidente du constructeur de voitures électriques chinois BYD, Stella Li, et le directeur général de l’entreprise saoudienne Qiddiya, puis présidera un “dîner de travail” à Versailles. – Tourisme, télé, et Teddy Riner – Parmi les nouveautés de cette année, une séquence sur les investissements dans le tourisme et le patrimoine, une autre sur la production cinématographie et audiovisuelle. Dans une interview à La Tribune dimanche, Ted Sarandos, co-PDG de Netflix, indique que la France “est très importante” pour la plateforme, dont les productions comme “Lupin”, “Sous la Seine”, “Tapie” ou “Ad Vitam” ont employé “25.000  acteurs et techniciens français entre  2021 et 2024”.Le judoka multi-médaillé d’or Teddy Riner sera l’invité d’honneur de l’assemblée plénière.Les fonds souverains du Golfe seront présents : Mubadala (Abou Dhabi), PIF (Arabie Saoudite), QIA (Qatar). Parmi les déplacements d’Emmanuel Macron figure, mardi, l’inauguration du bureau parisien du PIF. 

Transport de malades: les taxis appelés à manifester lundi en France

Les taxis sont appelés à manifester de nouveau lundi en France, notamment à Paris et Pau, pour protester contre un projet de nouvelle tarification imposée par l’Assurance maladie sur les transports de malades aux chauffeurs conventionnés.”Le 19 mai, les taxis de France se mobilisent à l’appel de l’intersyndicale des fédérations professionnelles contre ce modèle de tarification et l’impunité dont bénéficient les plateformes numériques de VTC”, indique la Fédération nationale du taxi (FNDT) dans un communiqué.Les rassemblements sont prévus “un petit peu partout sur le territoire”, notamment dans les agglomérations et plus particulièrement à Paris boulevard Raspail, dans le quartier des ministères, et à Pau, ville du Premier ministre François Bayrou, a indiqué à l’AFP le secrétaire fédéral de la FNDT, Dominique Buisson.A Pau “nous allons exiger des actes et puis des paroles”, a expliqué Stéphane Abeilhon, porte-parole de l’Organisation syndicale des taxis de la Haute-Garonne (OST31), qui rejoindra depuis Toulouse la cité béarnaise, dont la gare et les deux artères principales seront bloquées “de facto” par la mobilisation (un millier de taxis attendus, selon lui).”Si Monsieur le maire de Pau ne nous reçoit pas, ça sera Monsieur le Premier ministre qui recevra nos fédérations à Paris. Il aura le choix”, dit M. Abeilhon.Dans la capitale, les manifestants prévoient de se retrouver chaque jour de la semaine à partir de 07H00 boulevard Raspail, qui sera pour l’occasion fermé à la circulation, et un stand sera installé au carrefour avec le boulevard Saint-Germain pour faire valoir leurs revendications, a précisé la FNDT, ajoutant attendre “plus de 5.000″ véhicules.Une partie d’entre eux viendront lundi de l’extérieur de la région parisienne, comme les taxis des Hauts de France qui prévoient de s’y rendre en convoi.”Nous demandons une réunion interministérielle, en présence des ministres. L’Etat doit arrêter de nous mépriser”, a dit M. Buisson. “Nous dépendons de sept ministères, Transports, Intérieur, Finances, Santé… . A la dernière réunion, en avril au ministère des Transports, aucun ministre n’était présent, ils avaient tous plus intéressant à faire.”Cette tarification, qui doit encore être approuvée par le gouvernement, doit entrer en vigueur le 1er octobre, selon l’Assurance maladie.L’objectif est de contrôler la croissance de la dépense de transports sanitaires, qui s’est élevée à 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (+45% depuis 2019).Les taxis seront rémunérés sur la base d’un forfait de prise en charge et d’une tarification kilométrique alignée sur le tarif fixé dans chaque département.- “Les réalités du terrain” -Le secteur se dit prêt à discuter, notamment favorable au transport partagé et à “l’optimisation des coûts”. Mais il demande le gel du projet actuel, selon lui défini unilatéralement, “basé sur de la théorie en oubliant la faisabilité”, ne prenant pas en compte par exemple les variations des temps de trajet, et in fine dans son application nocif pour les taxis comme les patients.Cette convention est “inacceptable tant sur le plan économique que des conditions de travail”, souligne par exemple le Syndicat des taxis de Bordeaux Métropole Gironde (STBMG).Elle “menace l’équilibre déjà fragile de notre profession, en particulier en zone rurale, entraîne une baisse des tarifs, ne prend aucunement en compte les spécificités territoriales ni les réalités du terrain”, énumère le Syndicat.A Bordeaux, les taxis n’assureront donc pas de transport médical vers les hôpitaux lundi, sauf pour les dialyses, a indiqué un un porte-parole. En revanche, aucune opération escargot n’est prévue dans la cité girondine. Les taxis ont manifesté à sept reprises ces derniers mois pour exprimer leur inquiétude sur ce projet.Aujourd’hui environ 85% des taxis font du transport conventionné de malades, certains pouvant réaliser 90% de leurs revenus par ce moyen, notamment en milieu rural, selon M. Buisson.Pour lui, “derrière tout ça, l’objectif est de dissuader des taxis de faire du transportant conventionnel, en bridant leurs rémunérations”.De fait la FNDT appelle à manifester aussi lundi contre “l’impunité” accordée aux plateformes numériques de VTC, “qui encouragent leurs chauffeurs à enfreindre les réglementations” (prise de clients sur la voie publique, etc.) et “optimisent fiscalement leurs activités en France”.

Transport de malades: les taxis appelés à manifester lundi en France

Les taxis sont appelés à manifester de nouveau lundi en France, notamment à Paris et Pau, pour protester contre un projet de nouvelle tarification imposée par l’Assurance maladie sur les transports de malades aux chauffeurs conventionnés.”Le 19 mai, les taxis de France se mobilisent à l’appel de l’intersyndicale des fédérations professionnelles contre ce modèle de tarification et l’impunité dont bénéficient les plateformes numériques de VTC”, indique la Fédération nationale du taxi (FNDT) dans un communiqué.Les rassemblements sont prévus “un petit peu partout sur le territoire”, notamment dans les agglomérations et plus particulièrement à Paris boulevard Raspail, dans le quartier des ministères, et à Pau, ville du Premier ministre François Bayrou, a indiqué à l’AFP le secrétaire fédéral de la FNDT, Dominique Buisson.A Pau “nous allons exiger des actes et puis des paroles”, a expliqué Stéphane Abeilhon, porte-parole de l’Organisation syndicale des taxis de la Haute-Garonne (OST31), qui rejoindra depuis Toulouse la cité béarnaise, dont la gare et les deux artères principales seront bloquées “de facto” par la mobilisation (un millier de taxis attendus, selon lui).”Si Monsieur le maire de Pau ne nous reçoit pas, ça sera Monsieur le Premier ministre qui recevra nos fédérations à Paris. Il aura le choix”, dit M. Abeilhon.Dans la capitale, les manifestants prévoient de se retrouver chaque jour de la semaine à partir de 07H00 boulevard Raspail, qui sera pour l’occasion fermé à la circulation, et un stand sera installé au carrefour avec le boulevard Saint-Germain pour faire valoir leurs revendications, a précisé la FNDT, ajoutant attendre “plus de 5.000″ véhicules.Une partie d’entre eux viendront lundi de l’extérieur de la région parisienne, comme les taxis des Hauts de France qui prévoient de s’y rendre en convoi.”Nous demandons une réunion interministérielle, en présence des ministres. L’Etat doit arrêter de nous mépriser”, a dit M. Buisson. “Nous dépendons de sept ministères, Transports, Intérieur, Finances, Santé… . A la dernière réunion, en avril au ministère des Transports, aucun ministre n’était présent, ils avaient tous plus intéressant à faire.”Cette tarification, qui doit encore être approuvée par le gouvernement, doit entrer en vigueur le 1er octobre, selon l’Assurance maladie.L’objectif est de contrôler la croissance de la dépense de transports sanitaires, qui s’est élevée à 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (+45% depuis 2019).Les taxis seront rémunérés sur la base d’un forfait de prise en charge et d’une tarification kilométrique alignée sur le tarif fixé dans chaque département.- “Les réalités du terrain” -Le secteur se dit prêt à discuter, notamment favorable au transport partagé et à “l’optimisation des coûts”. Mais il demande le gel du projet actuel, selon lui défini unilatéralement, “basé sur de la théorie en oubliant la faisabilité”, ne prenant pas en compte par exemple les variations des temps de trajet, et in fine dans son application nocif pour les taxis comme les patients.Cette convention est “inacceptable tant sur le plan économique que des conditions de travail”, souligne par exemple le Syndicat des taxis de Bordeaux Métropole Gironde (STBMG).Elle “menace l’équilibre déjà fragile de notre profession, en particulier en zone rurale, entraîne une baisse des tarifs, ne prend aucunement en compte les spécificités territoriales ni les réalités du terrain”, énumère le Syndicat.A Bordeaux, les taxis n’assureront donc pas de transport médical vers les hôpitaux lundi, sauf pour les dialyses, a indiqué un un porte-parole. En revanche, aucune opération escargot n’est prévue dans la cité girondine. Les taxis ont manifesté à sept reprises ces derniers mois pour exprimer leur inquiétude sur ce projet.Aujourd’hui environ 85% des taxis font du transport conventionné de malades, certains pouvant réaliser 90% de leurs revenus par ce moyen, notamment en milieu rural, selon M. Buisson.Pour lui, “derrière tout ça, l’objectif est de dissuader des taxis de faire du transportant conventionnel, en bridant leurs rémunérations”.De fait la FNDT appelle à manifester aussi lundi contre “l’impunité” accordée aux plateformes numériques de VTC, “qui encouragent leurs chauffeurs à enfreindre les réglementations” (prise de clients sur la voie publique, etc.) et “optimisent fiscalement leurs activités en France”.

Kenyan presidential candidate and lawyer deported from TanzaniaSun, 18 May 2025 18:16:57 GMT

Martha Karua, a lawyer and presidential candidate in Kenya, said Sunday she had been expelled from Tanzania, where she had been due to attend the trial of a prominent opposition figure facing treason charges.Karua, a former justice minister who has been vocal about “democratic backsliding” in East Africa, said her deportation was a sign that …

Kenyan presidential candidate and lawyer deported from TanzaniaSun, 18 May 2025 18:16:57 GMT Read More »