Demande par Macron de la suppression du devoir de vigilance: des ONG et syndicats en colère

Plusieurs organisations syndicales et une douzaine d’ONG ont dénoncé le souhait d’Emmanuel Macron de supprimer, au nom de la simplification, la directive européenne sur le devoir de vigilance qui impose aux entreprises des règles en matière de respect de l’environnement et des droits humains.L’Union européenne, en plein virage pro-business, a déjà reporté d’un an l’entrée en vigueur de la loi, de 2027 à 2028, malgré les protestations des organisations environnementales.Lundi, lors d’un discours au sommet Choose France, Emmanuel Macron a déclaré “être tout à fait d’accord” avec le chancelier allemand Friedrich Merz “pour aller bien plus vite” en matière de simplification: “la CS3D (directive sur le devoir de vigilance, ndlr) et quelques autres régulations ne doivent pas être simplement repoussées d’un an mais écartées”, a-t-il affirmé.Les deux dirigeants donnent ainsi raison aux patronats des deux pays, qui réclamaient cette suppression plutôt qu’un simple report.Avec cette loi européenne, les grandes entreprises seraient tenues, sous peine de sanctions, de prévenir et de remédier aux violations de droits humains (travail des enfants, travail forcé, sécurité…) et dommages environnementaux (déforestation, pollution…) dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde. Y compris chez leurs fournisseurs, sous-traitants et filiales.La directive “était née de la volonté de ne pas voir se réitérer le drame du Rana Plazza”, rappellent mercredi les syndicats français dans un communiqué, en faisant référence à l’effondrement d’un immeuble en 2013 à Dacca, au Bangladesh, dans lequel se trouvaient des ateliers de confection pour des marques internationales. Au total, 1.130 personnes étaient mortes.L’annonce française “va à l’encontre de (ses) précédents engagements pour la responsabilisation des chaînes de valeurs et pour assurer une diffusion et une défense plus large des droits fondamentaux des travailleuses et des travailleurs à travers le globe”, épinglent les organisations syndicales.”Supprimer un texte multilatéral qui régule la domination des multinationales est un contresens historique”, jugent-t-elles encore.Douze ONG, dont Amnesty International, Attac et Oxfam,  ont aussi exhorté mardi M. Macron “à respecter ses engagements et à préserver ce texte fondamental pour responsabiliser les multinationales et protéger les victimes”.”A l’heure où la crise climatique et les inégalités s’aggravent, cette annonce va à rebours des urgences sociales et écologiques”, dénoncent-elles.Selon elles, “ce revirement (de M. Macron) acte un alignement préoccupant de la France avec les politiques brutales du président américain Donald Trump”.WWF France estime, dans un communiqué distinct, qu'”en demandant la suppression d’un devoir de vigilance qu’il avait lui-même poussé, Emmanuel Macron achève de renier ce qui restait de son bilan environnemental”.

Demande par Macron de la suppression du devoir de vigilance: des ONG et syndicats en colère

Plusieurs organisations syndicales et une douzaine d’ONG ont dénoncé le souhait d’Emmanuel Macron de supprimer, au nom de la simplification, la directive européenne sur le devoir de vigilance qui impose aux entreprises des règles en matière de respect de l’environnement et des droits humains.L’Union européenne, en plein virage pro-business, a déjà reporté d’un an l’entrée en vigueur de la loi, de 2027 à 2028, malgré les protestations des organisations environnementales.Lundi, lors d’un discours au sommet Choose France, Emmanuel Macron a déclaré “être tout à fait d’accord” avec le chancelier allemand Friedrich Merz “pour aller bien plus vite” en matière de simplification: “la CS3D (directive sur le devoir de vigilance, ndlr) et quelques autres régulations ne doivent pas être simplement repoussées d’un an mais écartées”, a-t-il affirmé.Les deux dirigeants donnent ainsi raison aux patronats des deux pays, qui réclamaient cette suppression plutôt qu’un simple report.Avec cette loi européenne, les grandes entreprises seraient tenues, sous peine de sanctions, de prévenir et de remédier aux violations de droits humains (travail des enfants, travail forcé, sécurité…) et dommages environnementaux (déforestation, pollution…) dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde. Y compris chez leurs fournisseurs, sous-traitants et filiales.La directive “était née de la volonté de ne pas voir se réitérer le drame du Rana Plazza”, rappellent mercredi les syndicats français dans un communiqué, en faisant référence à l’effondrement d’un immeuble en 2013 à Dacca, au Bangladesh, dans lequel se trouvaient des ateliers de confection pour des marques internationales. Au total, 1.130 personnes étaient mortes.L’annonce française “va à l’encontre de (ses) précédents engagements pour la responsabilisation des chaînes de valeurs et pour assurer une diffusion et une défense plus large des droits fondamentaux des travailleuses et des travailleurs à travers le globe”, épinglent les organisations syndicales.”Supprimer un texte multilatéral qui régule la domination des multinationales est un contresens historique”, jugent-t-elles encore.Douze ONG, dont Amnesty International, Attac et Oxfam,  ont aussi exhorté mardi M. Macron “à respecter ses engagements et à préserver ce texte fondamental pour responsabiliser les multinationales et protéger les victimes”.”A l’heure où la crise climatique et les inégalités s’aggravent, cette annonce va à rebours des urgences sociales et écologiques”, dénoncent-elles.Selon elles, “ce revirement (de M. Macron) acte un alignement préoccupant de la France avec les politiques brutales du président américain Donald Trump”.WWF France estime, dans un communiqué distinct, qu'”en demandant la suppression d’un devoir de vigilance qu’il avait lui-même poussé, Emmanuel Macron achève de renier ce qui restait de son bilan environnemental”.

Springsteen releases surprise EP, including scathing Trump criticism

Rock star Bruce Springsteen released a surprise EP on Wednesday, with the six-track album including scathing criticism of US President Donald Trump that prompted an online diatribe from the Republican billionaire last week.The EP, titled “Land of Hope and Dreams” — the name of his ongoing tour — features recordings of four songs performed live in Manchester, England on May 14. Two tracks feature Springsteen describing his disappointment with Trump’s “corrupt, incompetent and treasonous administration,” although he does not name the president directly.The comments had prompted the right-wing populist to label Springsteen, 75, an “obnoxious JERK” last week, and on Wednesday Trump posted a video edited to make it seem like he had hit the New Jersey rocker with a golf drive.On Monday, Trump had gone further than mere rhetoric, calling for a “major investigation” into Springsteen, genre-smashing music icon Beyonce and other celebrities.He alleged — without evidence and in the face of denials by those involved — that the celebrities had been paid millions of dollars to endorse his Democratic opponent in the 2024 election, Kamala Harris.The collection of tracks released Wednesday featured Springsteen’s full comments as he introduced the songs “Land of Hope and Dreams” and “My City in Ruins.””In my home, the America I love, the America I have written about, that has been a beacon of hope and liberty for 250 years is currently in the hands of a corrupt, incompetent and treasonous administration,” he said, addressing the Manchester crowd. “Tonight, we ask all who believe in democracy and the best of our American experience to rise with us, raise your voices against authoritarianism and let freedom ring.”In the second introduction track, he decried “some very weird, strange and dangerous shit going on out there right now.””In America, they are persecuting people for using their right to free speech and voicing their dissent,” he said, while also taking aim at the “sadistic pleasure” some were taking in launching crackdowns on migrants, the poor and workers.Springsteen then launched into a spirited rendition of “My City in Ruins,” ending with a rousing repetition of the words: “Come on, rise up!”

US accepts Boeing jet from Qatar for use as Air Force One

US Defense Secretary Pete Hegseth has accepted the Boeing 747 that the Gulf emirate of Qatar offered to President Donald Trump for use as Air Force One, the Pentagon said Wednesday.Qatar’s offer of the jet — which is valued in the hundreds of millions of dollars — has raised huge constitutional and ethical questions, as well as security concerns about using an aircraft donated by a foreign power for use as the ultra-sensitive presidential plane.”The Secretary of Defense has accepted a Boeing 747 from Qatar in accordance with all federal rules and regulations,” Pentagon spokesman Sean Parnell said in a statement.”The Department of Defense will work to ensure proper security measures and functional-mission requirements are considered for an aircraft used to transport the President of the United States,” Parnell said, referring questions to the US Air Force.The US Constitution prohibits government officials from accepting gifts “from any King, Prince or foreign State,” in a section known as the Emoluments Clause.But Trump has denied there are any ethical issues involved with accepting the plane, saying it would be “stupid” for the US government not to take the aircraft.”It’s a great gesture,” the 78-year-old billionaire told reporters at the White House last week when asked if the oil-rich Gulf state would expect anything in exchange.”I would never be one to turn down that kind of an offer. I mean, I could be a stupid person (and) say ‘no we don’t want a free, very expensive airplane.'”The leader of the Democratic minority in the US Senate introduced legislation earlier this week that would block Trump from using the aircraft.Chuck Schumer’s Presidential Airlift Security Act would prohibit the Pentagon from using taxpayer funds to retrofit any plane previously owned by a foreign government for use as the presidential plane.”Donald Trump has shown time and again he will sell out the American people and the presidency if it means filling his own pockets,” Schumer said in a statement.”Not only would it take billions of taxpayer dollars to even attempt to retrofit and secure this plane, but there’s absolutely no amount of modifications that can guarantee it will be secure.”Although several Republicans have voiced concerns about the proposed gift, Senate Majority Leader John Thune — a Trump loyalist — is not obliged to bring the bill to the floor of Congress’s upper chamber.But Schumer plans to force a vote by offering it as an amendment to spending bills that Republicans will have to pass later in the year.

US accepts Boeing jet from Qatar for use as Air Force One

US Defense Secretary Pete Hegseth has accepted the Boeing 747 that the Gulf emirate of Qatar offered to President Donald Trump for use as Air Force One, the Pentagon said Wednesday.Qatar’s offer of the jet — which is valued in the hundreds of millions of dollars — has raised huge constitutional and ethical questions, as well as security concerns about using an aircraft donated by a foreign power for use as the ultra-sensitive presidential plane.”The Secretary of Defense has accepted a Boeing 747 from Qatar in accordance with all federal rules and regulations,” Pentagon spokesman Sean Parnell said in a statement.”The Department of Defense will work to ensure proper security measures and functional-mission requirements are considered for an aircraft used to transport the President of the United States,” Parnell said, referring questions to the US Air Force.The US Constitution prohibits government officials from accepting gifts “from any King, Prince or foreign State,” in a section known as the Emoluments Clause.But Trump has denied there are any ethical issues involved with accepting the plane, saying it would be “stupid” for the US government not to take the aircraft.”It’s a great gesture,” the 78-year-old billionaire told reporters at the White House last week when asked if the oil-rich Gulf state would expect anything in exchange.”I would never be one to turn down that kind of an offer. I mean, I could be a stupid person (and) say ‘no we don’t want a free, very expensive airplane.'”The leader of the Democratic minority in the US Senate introduced legislation earlier this week that would block Trump from using the aircraft.Chuck Schumer’s Presidential Airlift Security Act would prohibit the Pentagon from using taxpayer funds to retrofit any plane previously owned by a foreign government for use as the presidential plane.”Donald Trump has shown time and again he will sell out the American people and the presidency if it means filling his own pockets,” Schumer said in a statement.”Not only would it take billions of taxpayer dollars to even attempt to retrofit and secure this plane, but there’s absolutely no amount of modifications that can guarantee it will be secure.”Although several Republicans have voiced concerns about the proposed gift, Senate Majority Leader John Thune — a Trump loyalist — is not obliged to bring the bill to the floor of Congress’s upper chamber.But Schumer plans to force a vote by offering it as an amendment to spending bills that Republicans will have to pass later in the year.

Porté par un vent d’optimisme, le bitcoin bat un nouveau record

Le bitcoin, la plus capitalisée des cryptomonnaies, a battu un nouveau record mercredi, poussé par un vent d’optimisme aux Etats-Unis autour de la réglementation du secteur qui s’ajoute au soulagement de voir s’atténuer la guerre commerciale lancée par le président Donald Trump.A plus de 109.856 dollars, il dépasse son précédent record atteint le 20 janvier, jour de l’investiture de M. Trump.Il était redescendu un temps, faute de mesures concrètes immédiates, attendues de pied ferme par le secteur, en faveur des cryptomonnaies et face aux remous sur les marchés provoqués par l’offensive douanière lancée par le président américain.La monnaie numérique profite désormais du “large soutien bipartisan” aux Etats-Unis sur la réglementation des stablecoins, des actifs numériques considérés comme plus sûrs que les jetons plus spéculatifs (tels que le bitcoin), explique John Plassard, de Mirabaud, interrogé par l’AFP.Les démocrates “se sont mis d’accord sur un cadre dicté par les républicains”, souligne l’analyste.Selon Susannah Streeter, analyste pour Hargreaves Lansdown, cet optimiste s’ajoute au “soulagement” qui “continue de traverser les marchés financiers que la guerre commerciale” menée par le président américain se soit “atténuée, pour l’instant”.Le bitcoin avait refranchi le 8 mai la barre des 100.000 dollars pour la première fois depuis février après l’annonce d’une trêve dans la guerre commerciale menée par Donald Trump, sous la forme d’un compromis “historique” avec le Royaume-Uni.La pause de 90 jours sur la majeure partie des droits de douane que s’imposaient mutuellement Chine et Etats-Unis a également contribué à améliorer les perspectives économiques.Depuis cet apaisement, “on a une reprise généralisée des actifs risqués et, finalement, les cryptos étaient peut-être légèrement en retard par rapport aux marchés actions, qui ont retrouvé leur niveau d’avant crise, voire même l’ont dépassé”, détaille à l’AFP Stéphane Ifrah, analyste chez Coinhouse, qui observe “un phénomène de rattrapage”.Le cours du bitcoin a également été dopé par les investissements dans les ETF, des produits de placements qui évoluent en fonction de la performance de la cryptomonnaie.- Montagnes russes -La devise numérique avait atteint son précédent record de 109.241,11 dollars le 20 janvier, quelques heures avant l’investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.Le républicain avait fait campagne en promettant un second mandat pro-crypto, et notamment la création d’une réserve stratégique nationale de bitcoins, depuis actée.Mais la vague de surtaxes douanières lancée par son administration a par la suite semé l’incertitude sur les marchés financiers.Si elles n’étaient pas directement concernées par ces droits de douane, les devises numériques ont subi leur réputation d’actif particulièrement volatil, et ont un temps été délaissées par les investisseurs au profit de valeurs plus sûres, comme l’or.Début avril, le bitcoin était même tombé sous la barre des 75.000 dollars.Le secteur a aussi connu son lot de controverses cette année, dont la mise en cause du président argentin Javier Milei, qui avait fait en février la promotion de la cryptomonnaie $Libra, dont l’effondrement a engendré selon l’opposition argentine des millions de dollars de pertes pour ses investisseurs.En février encore, des hackers nord-coréens ont dérobé 1,5 milliard de dollars à la plateforme Bybit, un vol historique.Précurseur parmi les devises numériques, né en 2008 du cerveau de son créateur anonyme Satoshi Nakamoto (un pseudonyme), le bitcoin vise depuis son origine à s’affranchir du contrôle des institutions financières.Il s’appuie pour cela sur une technologie (“blockchain”) qui permet d’enregistrer de manière décentralisée et infalsifiable les transactions grâce à un réseau d’ordinateurs dans le monde entier.Vers 17H10 GMT (19H10 à Paris), le bitcoin prenait 1,91% à 108.996,06 dollars.

Porté par un vent d’optimisme, le bitcoin bat un nouveau record

Le bitcoin, la plus capitalisée des cryptomonnaies, a battu un nouveau record mercredi, poussé par un vent d’optimisme aux Etats-Unis autour de la réglementation du secteur qui s’ajoute au soulagement de voir s’atténuer la guerre commerciale lancée par le président Donald Trump.A plus de 109.856 dollars, il dépasse son précédent record atteint le 20 janvier, jour de l’investiture de M. Trump.Il était redescendu un temps, faute de mesures concrètes immédiates, attendues de pied ferme par le secteur, en faveur des cryptomonnaies et face aux remous sur les marchés provoqués par l’offensive douanière lancée par le président américain.La monnaie numérique profite désormais du “large soutien bipartisan” aux Etats-Unis sur la réglementation des stablecoins, des actifs numériques considérés comme plus sûrs que les jetons plus spéculatifs (tels que le bitcoin), explique John Plassard, de Mirabaud, interrogé par l’AFP.Les démocrates “se sont mis d’accord sur un cadre dicté par les républicains”, souligne l’analyste.Selon Susannah Streeter, analyste pour Hargreaves Lansdown, cet optimiste s’ajoute au “soulagement” qui “continue de traverser les marchés financiers que la guerre commerciale” menée par le président américain se soit “atténuée, pour l’instant”.Le bitcoin avait refranchi le 8 mai la barre des 100.000 dollars pour la première fois depuis février après l’annonce d’une trêve dans la guerre commerciale menée par Donald Trump, sous la forme d’un compromis “historique” avec le Royaume-Uni.La pause de 90 jours sur la majeure partie des droits de douane que s’imposaient mutuellement Chine et Etats-Unis a également contribué à améliorer les perspectives économiques.Depuis cet apaisement, “on a une reprise généralisée des actifs risqués et, finalement, les cryptos étaient peut-être légèrement en retard par rapport aux marchés actions, qui ont retrouvé leur niveau d’avant crise, voire même l’ont dépassé”, détaille à l’AFP Stéphane Ifrah, analyste chez Coinhouse, qui observe “un phénomène de rattrapage”.Le cours du bitcoin a également été dopé par les investissements dans les ETF, des produits de placements qui évoluent en fonction de la performance de la cryptomonnaie.- Montagnes russes -La devise numérique avait atteint son précédent record de 109.241,11 dollars le 20 janvier, quelques heures avant l’investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.Le républicain avait fait campagne en promettant un second mandat pro-crypto, et notamment la création d’une réserve stratégique nationale de bitcoins, depuis actée.Mais la vague de surtaxes douanières lancée par son administration a par la suite semé l’incertitude sur les marchés financiers.Si elles n’étaient pas directement concernées par ces droits de douane, les devises numériques ont subi leur réputation d’actif particulièrement volatil, et ont un temps été délaissées par les investisseurs au profit de valeurs plus sûres, comme l’or.Début avril, le bitcoin était même tombé sous la barre des 75.000 dollars.Le secteur a aussi connu son lot de controverses cette année, dont la mise en cause du président argentin Javier Milei, qui avait fait en février la promotion de la cryptomonnaie $Libra, dont l’effondrement a engendré selon l’opposition argentine des millions de dollars de pertes pour ses investisseurs.En février encore, des hackers nord-coréens ont dérobé 1,5 milliard de dollars à la plateforme Bybit, un vol historique.Précurseur parmi les devises numériques, né en 2008 du cerveau de son créateur anonyme Satoshi Nakamoto (un pseudonyme), le bitcoin vise depuis son origine à s’affranchir du contrôle des institutions financières.Il s’appuie pour cela sur une technologie (“blockchain”) qui permet d’enregistrer de manière décentralisée et infalsifiable les transactions grâce à un réseau d’ordinateurs dans le monde entier.Vers 17H10 GMT (19H10 à Paris), le bitcoin prenait 1,91% à 108.996,06 dollars.

Des responsables scientifiques inquiets des attaques contre la science aux Etats-Unis

Données inaccessibles, programmes menacés ou coopération interdite: des scientifiques français ont exprimé mercredi leurs inquiétudes face aux attaques de l’administration Trump contre la santé, le spatial et l’environnement.”On obère le futur”, a déploré Dominique Costagliola, directrice de recherche de l’Institut national (français) de la santé et de la recherche médicale (Inserm), lors d’une table ronde organisée par la commission de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport du Sénat.La responsable a rappelé qu’un “certain nombre de laboratoires du National Institute of Health américain ont été fermés”, et nombre de responsables d’instituts travaillant dans ce secteur renvoyés. Avec de surcroît une restriction du soutien financier de cette institution aux universités pour mener leurs travaux.Pour la recherche dans ce domaine, “des pans entiers ont été abandonnés”, a-t-elle déploré.A ses côtés, Valérie Masson-Delmotte, directrice de recherche au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), a illustré un véritable “rejet de la science, des coupes budgétaires ciblées, des purges”, en listant des “mots interdits” par l’administration Trump, comme “sciences du climat”, “pollution” ou “qualité de l’air”.Avec une traduction immédiate pour d’autres pays, comme par exemple un ralentissement des lancements de ballons atmosphériques “qui affectent aussi la prévision météorologique européenne”. Plus globalement, la climatologue a décrit une offensive contre tout thème lié au changement climatique, avec des projets de coupes budgétaires conduisant à “éliminer quasiment tous les laboratoires de recherche sur la météorologie, le climat, l’océan…”Et au final une “mise en danger de la coopération internationale sur l’observation de la Terre avec des enjeux de résilience”, avec à la clé des “enjeux de souveraineté sur l’accès (des autres pays, ndlr) aux données”.- “Urgence absolue” -Pour Alain Schuhl, directeur général délégué à la science du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), “l’urgence absolue aujourd’hui”, ce sont précisément “les bases de données”. Certaines ne sont plus alimentées, ou seulement partiellement, et surtout d’autres “sont là depuis 130 ans et on se demande si elles ne vont pas disparaître totalement”, avertit le responsable, qui insiste sur l’impératif de les sauvegarder.La coopération spatiale enfin pourrait être un des grands perdants des projets américains de réduction du budget de la Nasa, a souligné Pascale Ultré-Guérard, directrice adjointe de la stratégie et directrice de la science du Centre national d’études spatiales (CNES).Plusieurs programmes importants pourraient en faire les frais, comme ceux visant à ramener des échantillons de Mars, lancer la station orbitale lunaire Lunar Gateway, ou encore envoyer la sonde Dragonfly sur Titan, un satellite de Saturne.”On a 300 millions d’euros en coopération directe avec les États-Unis sur les projets qui sont mis à risque et 500 millions d’euros par notre contribution à l’Agence spatiale européenne” (ESA), a détaillé la responsable du CNES, l’opérateur français du spatial.En soulignant que si certains programmes ont fait l’objet de “plans B”, d’autres comme ExoMars, qui prévoyait l’envoi d’un rover européen sur la planète rouge, en sont dépourvus.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Les parlementaires pro-A69 obtiennent une première victoire à l’Assemblée

Après des débats parfois âpres, les députés ont approuvé mercredi en commission une proposition de loi visant à valider les autorisations du chantier de l’autoroute A69, déjà au coeur d’une bataille judiciaire à l’extérieur de l’Assemblée nationale.Déjà largement adoptée au Sénat, la proposition de loi atypique est portée à l’Assemblée par Jean Terlier, député macroniste du Tarn et ardent défenseur du chantier.Le texte, qui doit être examiné le 2 juin dans l’hémicycle, prévoit de valider rétroactivement deux autorisations environnementales permettant les deux chantiers nécessaires à la réalisation de l’autoroute entre Toulouse et Castres.Une façon de revenir sur la décision du tribunal administratif de Toulouse qui avait estimé le 27 février que les travaux ne présentaient pas de “raison impérative d’intérêt public majeur” permettant de déroger “à l’objectif de conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages”.Invoquant “l’incompréhension” devant l’arrêt de travaux réalisés à “70%”, et la nécessité de désenclaver un territoire, M. Terlier a aussi longuement défendu la constitutionnalité de cette loi de validation, au coeur des débats. Selon lui elle répond notamment à “un motif impérieux d’intérêt général”.Vertement opposés, Insoumis et écologistes se sont au contraire relayés au micro pour dénoncer une volonté de “contourner une décision de justice”. “Il s’agit d’écraser la décision du tribunal administratif de Toulouse”, a critiqué Anne Stambach-Terrenoir (LFI, Haute-Garonne), opposée à une autoroute qui “détruit tant d’écosystèmes précieux et de terres agricoles fertiles pour gagner quelques minutes de trajet sur une route nationale”.”Cette proposition de loi de validation rétroactive porte atteinte à la séparation des pouvoirs”, a ajouté l’écologiste Christine Arrighi (Haute-Garonne), estimant que le “motif d’intérêt général impérieux” n’étais pas fondé.Les députés socialistes, sans se prononcer sur l’opportunité du chantier défendu par la présidente PS de la région Carole Delga, n’ont pas soutenu le texte invoquant des raisons “purement juridiques”.A l’inverse la droite et le RN ont soutenu l’initiative.”Si ces travaux de l’A69 (…) devaient ne jamais pouvoir reprendre, alors en réalité, nous ne ferons plus jamais rien en France”, a argué le député LR Ian Boucard.Pas totalement convaincu par la rédaction initiale, il a toutefois fait adopter une autre rédaction du texte, validant toujours les arrêtés et conférant au projet une “raison impérative d’intérêt public majeur”, mais en essayant aussi d’apporter des garanties constitutionnelles, alors qu’un recours de la gauche et des écologistes en cas d’adoption définitive du texte est plus que probable.Parallèlement à ces débats à l’Assemblée, la cour administrative d’appel de Toulouse a commencé à examiner mercredi un recours de l’Etat pour relancer les travaux de l’A69, en essayant d’obtenir un sursis à exécution. Sa décision est attendue attendue “d’ici le 28 mai”.

Les parlementaires pro-A69 obtiennent une première victoire à l’Assemblée

Après des débats parfois âpres, les députés ont approuvé mercredi en commission une proposition de loi visant à valider les autorisations du chantier de l’autoroute A69, déjà au coeur d’une bataille judiciaire à l’extérieur de l’Assemblée nationale.Déjà largement adoptée au Sénat, la proposition de loi atypique est portée à l’Assemblée par Jean Terlier, député macroniste du Tarn et ardent défenseur du chantier.Le texte, qui doit être examiné le 2 juin dans l’hémicycle, prévoit de valider rétroactivement deux autorisations environnementales permettant les deux chantiers nécessaires à la réalisation de l’autoroute entre Toulouse et Castres.Une façon de revenir sur la décision du tribunal administratif de Toulouse qui avait estimé le 27 février que les travaux ne présentaient pas de “raison impérative d’intérêt public majeur” permettant de déroger “à l’objectif de conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages”.Invoquant “l’incompréhension” devant l’arrêt de travaux réalisés à “70%”, et la nécessité de désenclaver un territoire, M. Terlier a aussi longuement défendu la constitutionnalité de cette loi de validation, au coeur des débats. Selon lui elle répond notamment à “un motif impérieux d’intérêt général”.Vertement opposés, Insoumis et écologistes se sont au contraire relayés au micro pour dénoncer une volonté de “contourner une décision de justice”. “Il s’agit d’écraser la décision du tribunal administratif de Toulouse”, a critiqué Anne Stambach-Terrenoir (LFI, Haute-Garonne), opposée à une autoroute qui “détruit tant d’écosystèmes précieux et de terres agricoles fertiles pour gagner quelques minutes de trajet sur une route nationale”.”Cette proposition de loi de validation rétroactive porte atteinte à la séparation des pouvoirs”, a ajouté l’écologiste Christine Arrighi (Haute-Garonne), estimant que le “motif d’intérêt général impérieux” n’étais pas fondé.Les députés socialistes, sans se prononcer sur l’opportunité du chantier défendu par la présidente PS de la région Carole Delga, n’ont pas soutenu le texte invoquant des raisons “purement juridiques”.A l’inverse la droite et le RN ont soutenu l’initiative.”Si ces travaux de l’A69 (…) devaient ne jamais pouvoir reprendre, alors en réalité, nous ne ferons plus jamais rien en France”, a argué le député LR Ian Boucard.Pas totalement convaincu par la rédaction initiale, il a toutefois fait adopter une autre rédaction du texte, validant toujours les arrêtés et conférant au projet une “raison impérative d’intérêt public majeur”, mais en essayant aussi d’apporter des garanties constitutionnelles, alors qu’un recours de la gauche et des écologistes en cas d’adoption définitive du texte est plus que probable.Parallèlement à ces débats à l’Assemblée, la cour administrative d’appel de Toulouse a commencé à examiner mercredi un recours de l’Etat pour relancer les travaux de l’A69, en essayant d’obtenir un sursis à exécution. Sa décision est attendue attendue “d’ici le 28 mai”.