Cryptomonnaies: l’enquête française visant Binance confiée à un juge d’instruction

L’enquête française visant Binance, première plateforme mondiale d’échanges de cryptoactifs soupçonnée d’avoir manqué à ses obligations de contrôle des fonds de ses clients, a été confiée mardi à un juge d’instruction, alors que policiers et magistrats spécialisés s’alarment d’une utilisation accrue des cryptomonnaies pour du blanchiment.”La Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) a ouvert (mardi) une information judiciaire” dans ce dossier, déjà sous enquête préliminaire depuis février 2022, a annoncé la procureure de Paris Laure Beccuau dans un communiqué.L’instruction porte “sur les infractions de blanchiment aggravé, blanchiment de fraude fiscale, blanchiment en lien avec un trafic de produit stupéfiant et exercice illégal de la profession de prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) susceptibles d’être reprochées à la plateforme d’échange en cryptoactifs Binance”, a-t-elle précisé.”Cette procédure s’inscrit dans le renforcement de la lutte contre le blanchiment par cryptoactifs, démarche commune aux autorités financières et menée dans différents pays”, dit encore Mme Beccuau.”En fonction des infractions, la période des faits concernés s’étend de 2019 à 2024, pour des faits commis en France” et dans l’Union européenne, précise la magistrate.L’enquête avait été ouverte en 2022 “à la suite de plaintes d’utilisateurs, dénonçant avoir perdu de l’argent après avoir investi via cette plateforme, en raison d’informations qu’ils soutenaient être erronées qui leur avaient été communiquées”, ajoute Mme Beccuau.”A ce stade, il ressort de l’enquête que Binance aurait, sur la période de faits concernée, manqué à ses obligations de vigilance dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme”, précise la procureure.Ainsi, “les investigations portent notamment sur la manière dont Binance répondait ou non à ses obligations en matière de connaissance du client (dite KYC, Know Your Customer), rendant ainsi le groupe susceptible d’avoir apporté son concours au blanchiment habituel de sommes provenant de diverses infractions, notamment de trafic de produits stupéfiants et de fraudes fiscales”.Une remarque qui fait écho aux craintes des enquêteurs et magistrats spécialisés quant au risque que les cryptomonnaies servent notamment à faire rebasculer dans l’économie réelle l’argent du narcotrafic.- Plaider-coupable -Selon Mme Beccuau, “il est également apparu que la plateforme Binance a adressé des communications à caractère promotionnel à des clients résidant ou établis en France, via des influenceurs et en utilisant des campagnes de publicité sur les réseaux sociaux”, ce qui avait aussi été dénoncé dans les plaintes initiales.Ces démarches auraient été faites “avant que Binance n’ait fait l’objet d’un enregistrement comme prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), à l’insu des autorités de régulation et en violation de la loi applicable”, estime la cheffe du parquet parisien.”Les investigations vont désormais se poursuivre, sous la direction d’un magistrat instructeur, et auront notamment pour objet de préciser l’ampleur des faits, le rôle des dirigeants de Binance et le degré de participation des différentes sociétés de la plateforme”, poursuit Mme Beccuau.L’enquête a été confiée à la Répression des fraudes (DGCCRF), aux gendarmes de la Section de recherches de Paris et à l’Office national antifraude (Onaf).Une enquête américaine avait de son côté abouti à la conclusion que Binance n’avait pas mis en place les mesures nécessaires pour empêcher les transactions réalisées au profit de groupes tels que l’Etat islamique, Al-Qaïda ou les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas.Binance et Changpeng Zhao, surnommé “CZ” et qui avait cofondé la plateforme en 2017, avaient conclu un accord avec les autorités américaines, divulgué en novembre 2023.La société avait accepté de payer à deux agences du Trésor américain des amendes pour un montant total de 4,3 milliards de dollars afin de mettre fin aux poursuites contre l’entreprise.”CZ”, né en Chine en 1977, avait, lui, accepté de démissionner et de plaider coupable. Il a été condamné à quatre mois d’emprisonnement pour blanchiment d’argent par un tribunal de San Francisco fin avril 2024.Binance revendique mardi sur son site internet plus de 250 millions d’utilisateurs, et assure “respecter les normes les plus strictes en matière de conformité réglementaire”.

Cryptomonnaies: l’enquête française visant Binance confiée à un juge d’instruction

L’enquête française visant Binance, première plateforme mondiale d’échanges de cryptoactifs soupçonnée d’avoir manqué à ses obligations de contrôle des fonds de ses clients, a été confiée mardi à un juge d’instruction, alors que policiers et magistrats spécialisés s’alarment d’une utilisation accrue des cryptomonnaies pour du blanchiment.”La Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) a ouvert (mardi) une information judiciaire” dans ce dossier, déjà sous enquête préliminaire depuis février 2022, a annoncé la procureure de Paris Laure Beccuau dans un communiqué.L’instruction porte “sur les infractions de blanchiment aggravé, blanchiment de fraude fiscale, blanchiment en lien avec un trafic de produit stupéfiant et exercice illégal de la profession de prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) susceptibles d’être reprochées à la plateforme d’échange en cryptoactifs Binance”, a-t-elle précisé.”Cette procédure s’inscrit dans le renforcement de la lutte contre le blanchiment par cryptoactifs, démarche commune aux autorités financières et menée dans différents pays”, dit encore Mme Beccuau.”En fonction des infractions, la période des faits concernés s’étend de 2019 à 2024, pour des faits commis en France” et dans l’Union européenne, précise la magistrate.L’enquête avait été ouverte en 2022 “à la suite de plaintes d’utilisateurs, dénonçant avoir perdu de l’argent après avoir investi via cette plateforme, en raison d’informations qu’ils soutenaient être erronées qui leur avaient été communiquées”, ajoute Mme Beccuau.”A ce stade, il ressort de l’enquête que Binance aurait, sur la période de faits concernée, manqué à ses obligations de vigilance dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme”, précise la procureure.Ainsi, “les investigations portent notamment sur la manière dont Binance répondait ou non à ses obligations en matière de connaissance du client (dite KYC, Know Your Customer), rendant ainsi le groupe susceptible d’avoir apporté son concours au blanchiment habituel de sommes provenant de diverses infractions, notamment de trafic de produits stupéfiants et de fraudes fiscales”.Une remarque qui fait écho aux craintes des enquêteurs et magistrats spécialisés quant au risque que les cryptomonnaies servent notamment à faire rebasculer dans l’économie réelle l’argent du narcotrafic.- Plaider-coupable -Selon Mme Beccuau, “il est également apparu que la plateforme Binance a adressé des communications à caractère promotionnel à des clients résidant ou établis en France, via des influenceurs et en utilisant des campagnes de publicité sur les réseaux sociaux”, ce qui avait aussi été dénoncé dans les plaintes initiales.Ces démarches auraient été faites “avant que Binance n’ait fait l’objet d’un enregistrement comme prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), à l’insu des autorités de régulation et en violation de la loi applicable”, estime la cheffe du parquet parisien.”Les investigations vont désormais se poursuivre, sous la direction d’un magistrat instructeur, et auront notamment pour objet de préciser l’ampleur des faits, le rôle des dirigeants de Binance et le degré de participation des différentes sociétés de la plateforme”, poursuit Mme Beccuau.L’enquête a été confiée à la Répression des fraudes (DGCCRF), aux gendarmes de la Section de recherches de Paris et à l’Office national antifraude (Onaf).Une enquête américaine avait de son côté abouti à la conclusion que Binance n’avait pas mis en place les mesures nécessaires pour empêcher les transactions réalisées au profit de groupes tels que l’Etat islamique, Al-Qaïda ou les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas.Binance et Changpeng Zhao, surnommé “CZ” et qui avait cofondé la plateforme en 2017, avaient conclu un accord avec les autorités américaines, divulgué en novembre 2023.La société avait accepté de payer à deux agences du Trésor américain des amendes pour un montant total de 4,3 milliards de dollars afin de mettre fin aux poursuites contre l’entreprise.”CZ”, né en Chine en 1977, avait, lui, accepté de démissionner et de plaider coupable. Il a été condamné à quatre mois d’emprisonnement pour blanchiment d’argent par un tribunal de San Francisco fin avril 2024.Binance revendique mardi sur son site internet plus de 250 millions d’utilisateurs, et assure “respecter les normes les plus strictes en matière de conformité réglementaire”.

Serbie: le Premier ministre démissionne après trois mois de manifestations

Le Premier ministre serbe Milos Vucevic a annoncé mardi sa démission et appelé à l’apaisement “des tensions” après trois mois de manifestations contre la corruption, mais les étudiants préparent déjà les prochains rassemblements.Etudiants, lycéens, employés et retraités manifestent presque chaque jour depuis le 1er novembre et la mort de 15 personnes dans la chute de l’auvent en béton de la gare de Novi Sad, deuxième ville du pays, qui venait d’être rénovée.Au fil des semaines s’est construit l’un des plus importants mouvements de contestation que la Serbie ait connu ces dernières années, les manifestations dans la capitale rassemblant régulièrement des dizaines de milliers de personnes. Les manifestants voient dans la catastrophe une illustration de la corruption et de la négligence des autorités, dans un pays qui a multiplié chantiers et grands projets sous la présidence du nationaliste Aleksandar Vucic, au pouvoir depuis 2012.Au mot d’ordre “la corruption tue” répond une main ensanglantée, devenue le symbole du mouvement.La tension est palpable à travers le pays après que plusieurs manifestants étudiants ont été renversés par des automobilistes. Lundi soir à Novi Sad, une jeune femme a été blessée lors d’un affrontement entre des étudiants et des militants du parti nationaliste au pouvoir, le SNS. “Un acte inacceptable”, a dénoncé Milos Vucevic.Dans l’après-midi, le ministère de l’Intérieur a annoncé que 4 personnes avaient été arrêtées et placées en détention provisoire.”Afin d’éviter de nouvelles complications, afin de ne pas augmenter davantage les tensions dans la société, j’ai pris cette décision” de démissionner, a déclaré Milos Vucevic, 50 ans, qui était Premier ministre depuis mai 2024 après avoir été ministre de la Défense.Évoquant une “décision irrévocable”, prise au lendemain d’un blocage de 24h00 par les étudiants d’un important nœud routier de Belgrade, il espéré que sa démission conduise “à un apaisement des passions, à un retour au dialogue”.M. Vucevic a été maire de Novi Sad de 2012 à 2022, et c’est sous son mandat qu’avaient commencé les travaux de rénovation de la gare, achevés quelques mois à peine avant l’accident du 1er novembre. Son successeur à la tête de la ville, Milan Đurić, a lui aussi annoncé dans la foulée sa démission, au nom de “la stabilité”.”A court terme, cela ne suffira pas” à faire redescendre la pression, estime Bojan Klacar, directeur exécutif du Centre pour des élections libres et la Démocratie. “Tant qu’il y aura des incidents dans les rues, et en particulier s’ils sont graves (…) il sera impossible d’envisager un affaiblissement des manifestations, peu importe la démission du Premier ministre ou du maire de Novi Sad”.Mardi après-midi, des milliers de personnes manifestaient encore dans plusieurs villes, dont Nis et Novi Sad. – “Trop peu, trop tard” -Depuis le début du mouvement, le gouvernement oscille entre appels au dialogue et accusations d’ingérence étrangère, affirmant que les étudiants ont été payés pour manifester par des agents étrangers. Lundi soir, le président a évoqué un remaniement ministériel “de grande ampleur” et le remplacement de plus de la moitié de l’équipe gouvernementale.”Ils essaient de trouver une issue”, analyse Dragan Popovic, de l’ONG serbe Centre for Practical Politics “mais ça semble trop peu, trop tard”. “Je ne pense pas que cela résoudra la crise”, ajoute M. Popovic, estimant que cette démission de M. Vucevic est une “manœuvre désespérée” pour “détourner l’attention des revendications des étudiants”.Ces dernières sont les mêmes depuis le début du mouvement : la publication de tous les documents relatifs à la rénovation de la gare de Novi Sad, l’arrestation des personnes soupçonnées d’avoir agressé des étudiants et des professeurs depuis le début des manifestations, l’abandon des poursuites contre les étudiants arrêtés, et une hausse de 20% du budget de l’Enseignement supérieur.Pour Andrea Ikodinovic, un étudiant de 24 ans à la faculté de Sciences politiques de Belgrade, la démission de Milos Vucevic est vaine : “Cela ne satisfait aucune de nos revendications, donc je ne pense pas que les blocages vont s’arrêter”, explique-t-il à l’AFP.Les manifestants se sont déjà donné rendez-vous à Novi Sad samedi 1er février pour un grand rassemblement à l’occasion des 3 mois de l’accident.Quant à l’opposition, tenue éloignée des cortèges par les étudiants, une partie appelle à la formation d’un gouvernement de transition pour “mettre fin à la violence” et “organiser des élections libres”.

Serbie: le Premier ministre démissionne après trois mois de manifestations

Le Premier ministre serbe Milos Vucevic a annoncé mardi sa démission et appelé à l’apaisement “des tensions” après trois mois de manifestations contre la corruption, mais les étudiants préparent déjà les prochains rassemblements.Etudiants, lycéens, employés et retraités manifestent presque chaque jour depuis le 1er novembre et la mort de 15 personnes dans la chute de l’auvent en béton de la gare de Novi Sad, deuxième ville du pays, qui venait d’être rénovée.Au fil des semaines s’est construit l’un des plus importants mouvements de contestation que la Serbie ait connu ces dernières années, les manifestations dans la capitale rassemblant régulièrement des dizaines de milliers de personnes. Les manifestants voient dans la catastrophe une illustration de la corruption et de la négligence des autorités, dans un pays qui a multiplié chantiers et grands projets sous la présidence du nationaliste Aleksandar Vucic, au pouvoir depuis 2012.Au mot d’ordre “la corruption tue” répond une main ensanglantée, devenue le symbole du mouvement.La tension est palpable à travers le pays après que plusieurs manifestants étudiants ont été renversés par des automobilistes. Lundi soir à Novi Sad, une jeune femme a été blessée lors d’un affrontement entre des étudiants et des militants du parti nationaliste au pouvoir, le SNS. “Un acte inacceptable”, a dénoncé Milos Vucevic.Dans l’après-midi, le ministère de l’Intérieur a annoncé que 4 personnes avaient été arrêtées et placées en détention provisoire.”Afin d’éviter de nouvelles complications, afin de ne pas augmenter davantage les tensions dans la société, j’ai pris cette décision” de démissionner, a déclaré Milos Vucevic, 50 ans, qui était Premier ministre depuis mai 2024 après avoir été ministre de la Défense.Évoquant une “décision irrévocable”, prise au lendemain d’un blocage de 24h00 par les étudiants d’un important nœud routier de Belgrade, il espéré que sa démission conduise “à un apaisement des passions, à un retour au dialogue”.M. Vucevic a été maire de Novi Sad de 2012 à 2022, et c’est sous son mandat qu’avaient commencé les travaux de rénovation de la gare, achevés quelques mois à peine avant l’accident du 1er novembre. Son successeur à la tête de la ville, Milan Đurić, a lui aussi annoncé dans la foulée sa démission, au nom de “la stabilité”.”A court terme, cela ne suffira pas” à faire redescendre la pression, estime Bojan Klacar, directeur exécutif du Centre pour des élections libres et la Démocratie. “Tant qu’il y aura des incidents dans les rues, et en particulier s’ils sont graves (…) il sera impossible d’envisager un affaiblissement des manifestations, peu importe la démission du Premier ministre ou du maire de Novi Sad”.Mardi après-midi, des milliers de personnes manifestaient encore dans plusieurs villes, dont Nis et Novi Sad. – “Trop peu, trop tard” -Depuis le début du mouvement, le gouvernement oscille entre appels au dialogue et accusations d’ingérence étrangère, affirmant que les étudiants ont été payés pour manifester par des agents étrangers. Lundi soir, le président a évoqué un remaniement ministériel “de grande ampleur” et le remplacement de plus de la moitié de l’équipe gouvernementale.”Ils essaient de trouver une issue”, analyse Dragan Popovic, de l’ONG serbe Centre for Practical Politics “mais ça semble trop peu, trop tard”. “Je ne pense pas que cela résoudra la crise”, ajoute M. Popovic, estimant que cette démission de M. Vucevic est une “manœuvre désespérée” pour “détourner l’attention des revendications des étudiants”.Ces dernières sont les mêmes depuis le début du mouvement : la publication de tous les documents relatifs à la rénovation de la gare de Novi Sad, l’arrestation des personnes soupçonnées d’avoir agressé des étudiants et des professeurs depuis le début des manifestations, l’abandon des poursuites contre les étudiants arrêtés, et une hausse de 20% du budget de l’Enseignement supérieur.Pour Andrea Ikodinovic, un étudiant de 24 ans à la faculté de Sciences politiques de Belgrade, la démission de Milos Vucevic est vaine : “Cela ne satisfait aucune de nos revendications, donc je ne pense pas que les blocages vont s’arrêter”, explique-t-il à l’AFP.Les manifestants se sont déjà donné rendez-vous à Novi Sad samedi 1er février pour un grand rassemblement à l’occasion des 3 mois de l’accident.Quant à l’opposition, tenue éloignée des cortèges par les étudiants, une partie appelle à la formation d’un gouvernement de transition pour “mettre fin à la violence” et “organiser des élections libres”.

Trump White House orders federal aid freeze, triggering row

A radical White House freeze on potentially trillions of dollars in US government spending including on grants and loans was due to take effect Tuesday, sparking accusations that President Donald Trump is violating the constitution.The order from the White House budget office, issued a week after Trump began his second term, threatens to disrupt hundreds of billions of dollars in funding for everything from local governments to education and small business loans.It was not clear in the memo, issued Monday by acting director of the Office of Management and Budget (OMB) Matthew Vaeth, how such a pause on disbursements of funding will work or for how long.The extraordinary measure follows a similar announcement that US foreign aid is also frozen.Trump won the presidency in part on promises to dismantle large sections of the US government and to slash spending. He has made clear he intends to review all federal programs — and many of the employees — to check that they meet his political goals.The budget office memo said “this temporary pause will provide the Administration time to review agency programs and determine the best uses of the funding for those programs consistent with the law and the President’s priorities.”However, it remained unclear whether the president has authority to halt spending approved by Congress, which under the constitution holds power over the US budget.Democrats immediately accused Trump of a power grab and of putting swaths of the country, which is reliant on federal funds, at risk.- ‘Political vandalism?’ -Senator Patty Murray called the order “a brazen & illegal move.””The law is the law — Trump must immediately reverse course, follow the requirements of the law, & ensure the nation’s spending laws are implemented as Congress intended,” she posted on X.Another senator, Richard Blumenthal, said the “illegal” order will create “havoc” in medical and research facilities, which receive major government funding.”This is political vandalism. Taking a wrecking ball to federal agencies does nothing to make government more efficient but it is already doing grave damage to people and programs throughout the country,” Senator Chris Van Hollen said on X.The OMB memo stated that “federal agencies must temporarily pause all activities related to obligation or disbursement of all Federal financial assistance and other relevant agency activities.”It excluded Social Security and Medicare benefits — used by retirees — from this pause.Areas that might be impacted, it said, include “financial assistance for foreign aid, nongovernmental organizations, DEI, woke gender ideology, and the green new deal” — references to racial equality and climate change programs.”Career and political appointees in the Executive Branch have a duty to align Federal spending and action with the will of the American people as expressed through Presidential priorities,” Vaeth said.He added that financial aid should be “dedicated to advancing Administration priorities,” issues like easing the burden of inflation, unleashing US energy and manufacturing, and “ending ‘wokeness.'”Federal spending included more than $3 trillion in financial assistance like grants and loans in fiscal year 2024.

New backlash over Trump plan to move people out of Gaza

An idea floated by US President Donald Trump to move Gazans to Egypt or Jordan faced a renewed backlash Tuesday as hundreds of thousands of Gazans displaced by the Israel-Hamas war returned to their devastated neighbourhoods.A fragile ceasefire and hostage release deal took effect earlier this month, intended to end more than 15 months of war that began with Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.After the ceasefire came into force, Trump touted a plan to “clean out” the Gaza Strip, reiterating the idea on Monday as he called for Palestinians to move to “safer” locations such as Egypt or Jordan.The US president, who has repeatedly claimed credit for sealing the truce deal after months of fruitless negotiations, also said he would meet Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu in Washington “very soon”.Jordan, which has a tumultuous history with Palestinian movements, on Tuesday renewed its rejection of Trump’s proposal.”We emphasise that Jordan’s national security dictates that the Palestinians must remain on their land and that the Palestinian people must not be subjected to any kind of forced displacement whatsoever,” Jordanian government spokesman Mohammad Momani said.Qatar, which played a leading role in the truce mediation, on Tuesday said that it often did not see “eye to eye” with its allies, including the United States.”Our position has always been clear to the necessity of the Palestinian people receiving their rights, and that the two-state solution is the only path forward,” Qatar’s foreign ministry spokesman Majed al-Ansari said.Following reports that Trump had spoken with Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi at the weekend, Cairo said there had been no such phone call.”A senior official source denied what some media outlets reported about a phone call between the Egyptian and American presidents,” Egypt’s state information service said.On Monday, Trump reportedly said the pair had spoken, saying of Sisi: “I wish he would take some (Palestinians).”After Trump first floated the idea, Egypt rejected the forced displacement of Gazans, expressing its “continued support for the steadfastness of the Palestinian people on their land”.- ‘No matter what’ -France, another US ally, on Tuesday said any forced displacement of Gazans would be “unacceptable”.It would also be a “destabilisation factor (for) our close allies Egypt and Jordan”, a French foreign ministry spokesman said.Moving Gaza’s 2.4 million people could be done “temporarily or could be long term”, Trump said on Saturday.Israel’s far-right Finance Minister Bezalel Smotrich said he was working with the prime minister “to prepare an operational plan to ensure that President Trump’s vision is realised”.Smotrich, who opposed the ceasefire deal, did not provide any details on the purported plan.For Palestinians, any attempts to force them from Gaza would evoke dark memories of what the Arab world calls the “Nakba”, or catastrophe — the mass displacement of Palestinians during Israel’s creation in 1948.”We say to Trump and the whole world: we will not leave Palestine or Gaza, no matter what happens,” said displaced Gazan Rashad al-Naji.Almost all of the Gaza Strip’s inhabitants were displaced at least once by the war that has levelled much of the Palestinian territory.The ceasefire hinges on the release during a first phase of 33 Israeli hostages held in Gaza in exchange for around 1,900 Palestinians held in Israeli jails.On Monday, Israeli government spokesman David Mencer said eight of the hostages due for release in the first phase are dead.Since the truce began on January 19, seven Israeli women have been freed, as have about 290 Palestinians held in Israeli prisons.On Monday, after Hamas and Israel agreed over the release of six hostages this week, “more than 300,000 displaced” Gazans were able to return to the north, according to the Hamas government media office.”I’m happy to be back at my home,” said Saif Al-Din Qazaat, who returned to northern Gaza but had to sleep in a tent next to the ruins of his destroyed house.”I kept a fire burning all night near the kids to keep them warm… (they) slept peacefully despite the cold, but we don’t have enough blankets,” the 41-year-old told AFP.- Under the rubble -Hamas’s October 7 attack on Israel resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.During the attack, militants took into Gaza 251 hostages. Eighty-seven remain in the territory, including dozens Israel says are dead.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 47,317 people in Gaza, the majority civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the UN considers reliable.”In terms of the death toll, yes, we do have confidence. But let’s not forget, the official death toll given by the Ministry of Health, is deaths accounted in morgues and in hospitals, so in official facilities,” World Health Organization spokesman Christian Lindmeier said Tuesday.”As people go back to their houses, as they will start looking for their loved ones under the rubble, this casualty figure is expected to increase,” he added.

Lutte contre le narcotrafic: Darmanin et Retailleau appellent au “sursaut national” et à un “changement de paradigme”

Une boîte à outils judiciaire et policière pour “changer de paradigme” et “réarmer” la France face au narcotrafic: les ministres Gérald Darmanin et Bruno Retailleau ont appelé mardi au “sursaut national”, en ouverture des débats au Sénat sur une proposition de loi transpartisane très attendue.Érigé comme “priorité absolue” du gouvernement par le ministre de la Justice, et comme “menace existentielle” par son homologue de l’Intérieur, le trafic de drogue est au cœur des discussions de la chambre haute jusqu’à mercredi.À l’ouverture de la discussion parlementaire mardi, les deux ministres ont affiché leur franc soutien au texte des sénateurs Étienne Blanc (Les Républicains) et Jérôme Durain (Parti socialiste), qui pourrait faire quasiment consensus dans l’hémicycle, un fait rarissime sur les sujets régaliens.”Devant la submersion (du narcotrafic), un changement de paradigme complet est possible dans l’intégralité de la puissance publique et de son organisation”, a plaidé Gérald Darmanin, au lendemain de l’envoi par ses services d’une circulaire de politique pénale à tous les procureurs, qui érigeait cette lutte comme “priorité absolue”.”Point de bascule”, “mexicanisation” de la France… Bruno Retailleau ne manque pas une occasion, lui non plus, de rappeler l’ampleur du phénomène: mardi devant ses anciens collègues parlementaires, il a appelé à un “sursaut national” dans un “combat vital”, saluant également la “volonté transversale” perceptible au Parlement sur ce dossier.- Parquet dédié -La proposition de loi du Sénat, au titre évocateur – “sortir la France du piège du narcotrafic” – multiplie les propositions de toutes sortes, allant de la restructuration du système judiciaire à la question de l’immunité des repentis, en passant par une réforme de la procédure pénale.Un vote solennel est prévu mardi 4 février au Palais du Luxembourg, puis l’Assemblée nationale s’en saisira, potentiellement durant la semaine du 17 mars.Sa mesure phare, probablement adoptée dès mardi après-midi, est la création d’un “Pnaco”, un parquet national anti-criminalité organisée.Gérald Darmanin a dit souhaiter sa mise en place au 1er janvier 2026, précisant qu’il serait “par défaut” situé à Paris, après avoir évoqué lundi l’hypothèse de l’installer à Marseille.Sur le modèle du parquet antiterroriste, la nouvelle structure se saisirait des crimes les plus graves, soit quelques centaines de dossiers, et aurait un rôle de coordination des parquets. Il s’appuierait sur un Office anti-stupéfiants (Ofast) aux prérogatives renforcées.”Sa mise en place est urgente au vu de l’état de la menace. Il est essentiel que ce nouvel acteur soit doté de toutes les prérogatives qui lui permettront d’être véritablement un chef de file”, a souhaité l’auteur du texte Étienne Blanc.En parallèle, le garde des Sceaux a affirmé qu’il proposerait prochainement la création d’une “nouvelle juridiction inter-régionale spécialisée (Jirs)”, après avoir promis la veille de quasiment doubler le nombre de magistrats spécialisés.- Prévention en question -Le texte propose également la création d’une procédure “d’injonction pour richesse inexpliquée” pour obliger les suspects à s’expliquer sur leur train de vie, ou encore d’une nouvelle infraction “d’appartenance à une organisation criminelle”. Autre idée: un mécanisme de gel administratif des avoirs des narcotrafiquants, pour les “frapper au portefeuille”.Avec une ambition: “Trouver des solutions pour que nos institutions reprennent l’ascendant face aux trafiquants”, a martelé Jérôme Durain.Certaines mesures sont plus irritantes, comme l’idée de créer un procès-verbal distinct – ou “dossier-coffre” – pour ne pas divulguer à la défense certaines techniques d’enquête sensibles ; ou la possibilité accordée aux préfets de prononcer des “interdictions de paraître” sur les points de deal.Ce dernier point, “c’est une mesure Retailleau”, veut croire le sénateur écologiste Guy Benarroche, dont le groupe réserve encore sa position sur l’ensemble du texte. Comme d’autres élus et plusieurs associations, il craint “une atteinte aux libertés individuelles et au droit de la défense”, et regrette que le texte laisse de côté le volet de la prévention et de la santé publique.Les débats dériveront donc forcément sur l’épineuse question de la dépénalisation de l’usage de drogues, mais également sur l’absence de financement nécessaire à la restructuration de l’arsenal répressif prônée par ce texte.

Lutte contre le narcotrafic: Darmanin et Retailleau appellent au “sursaut national” et à un “changement de paradigme”

Une boîte à outils judiciaire et policière pour “changer de paradigme” et “réarmer” la France face au narcotrafic: les ministres Gérald Darmanin et Bruno Retailleau ont appelé mardi au “sursaut national”, en ouverture des débats au Sénat sur une proposition de loi transpartisane très attendue.Érigé comme “priorité absolue” du gouvernement par le ministre de la Justice, et comme “menace existentielle” par son homologue de l’Intérieur, le trafic de drogue est au cœur des discussions de la chambre haute jusqu’à mercredi.À l’ouverture de la discussion parlementaire mardi, les deux ministres ont affiché leur franc soutien au texte des sénateurs Étienne Blanc (Les Républicains) et Jérôme Durain (Parti socialiste), qui pourrait faire quasiment consensus dans l’hémicycle, un fait rarissime sur les sujets régaliens.”Devant la submersion (du narcotrafic), un changement de paradigme complet est possible dans l’intégralité de la puissance publique et de son organisation”, a plaidé Gérald Darmanin, au lendemain de l’envoi par ses services d’une circulaire de politique pénale à tous les procureurs, qui érigeait cette lutte comme “priorité absolue”.”Point de bascule”, “mexicanisation” de la France… Bruno Retailleau ne manque pas une occasion, lui non plus, de rappeler l’ampleur du phénomène: mardi devant ses anciens collègues parlementaires, il a appelé à un “sursaut national” dans un “combat vital”, saluant également la “volonté transversale” perceptible au Parlement sur ce dossier.- Parquet dédié -La proposition de loi du Sénat, au titre évocateur – “sortir la France du piège du narcotrafic” – multiplie les propositions de toutes sortes, allant de la restructuration du système judiciaire à la question de l’immunité des repentis, en passant par une réforme de la procédure pénale.Un vote solennel est prévu mardi 4 février au Palais du Luxembourg, puis l’Assemblée nationale s’en saisira, potentiellement durant la semaine du 17 mars.Sa mesure phare, probablement adoptée dès mardi après-midi, est la création d’un “Pnaco”, un parquet national anti-criminalité organisée.Gérald Darmanin a dit souhaiter sa mise en place au 1er janvier 2026, précisant qu’il serait “par défaut” situé à Paris, après avoir évoqué lundi l’hypothèse de l’installer à Marseille.Sur le modèle du parquet antiterroriste, la nouvelle structure se saisirait des crimes les plus graves, soit quelques centaines de dossiers, et aurait un rôle de coordination des parquets. Il s’appuierait sur un Office anti-stupéfiants (Ofast) aux prérogatives renforcées.”Sa mise en place est urgente au vu de l’état de la menace. Il est essentiel que ce nouvel acteur soit doté de toutes les prérogatives qui lui permettront d’être véritablement un chef de file”, a souhaité l’auteur du texte Étienne Blanc.En parallèle, le garde des Sceaux a affirmé qu’il proposerait prochainement la création d’une “nouvelle juridiction inter-régionale spécialisée (Jirs)”, après avoir promis la veille de quasiment doubler le nombre de magistrats spécialisés.- Prévention en question -Le texte propose également la création d’une procédure “d’injonction pour richesse inexpliquée” pour obliger les suspects à s’expliquer sur leur train de vie, ou encore d’une nouvelle infraction “d’appartenance à une organisation criminelle”. Autre idée: un mécanisme de gel administratif des avoirs des narcotrafiquants, pour les “frapper au portefeuille”.Avec une ambition: “Trouver des solutions pour que nos institutions reprennent l’ascendant face aux trafiquants”, a martelé Jérôme Durain.Certaines mesures sont plus irritantes, comme l’idée de créer un procès-verbal distinct – ou “dossier-coffre” – pour ne pas divulguer à la défense certaines techniques d’enquête sensibles ; ou la possibilité accordée aux préfets de prononcer des “interdictions de paraître” sur les points de deal.Ce dernier point, “c’est une mesure Retailleau”, veut croire le sénateur écologiste Guy Benarroche, dont le groupe réserve encore sa position sur l’ensemble du texte. Comme d’autres élus et plusieurs associations, il craint “une atteinte aux libertés individuelles et au droit de la défense”, et regrette que le texte laisse de côté le volet de la prévention et de la santé publique.Les débats dériveront donc forcément sur l’épineuse question de la dépénalisation de l’usage de drogues, mais également sur l’absence de financement nécessaire à la restructuration de l’arsenal répressif prônée par ce texte.

L’avenir se précise pour la fusée européenne Ariane 6

L’avenir se précise pour la fusée Ariane 6 qui garantit à l’Europe son accès à l’espace: Arianespace a fixé mardi au 26 février son premier vol opérationnel et a signé des contrats avec la Commission européenne pour des missions ultérieures.  D’abord, fin de suspense concernant le premier tir commercial du programme européen: initialement envisagé fin 2024 puis annoncé “entre mi-février et fin mars”, il aura lieu le 26 février à 16h24 GMT depuis Kourou, en Guyane française, a annoncé Arianespace. Nouveau lanceur lourd européen, Ariane 6 avait réalisé un vol inaugural en juillet 2024, marquant le retour d’un accès autonome à l’espace pour l’Europe, malgré l’échec de la rentrée atmosphérique de l’étage supérieur en fin de mission.Ce premier vol n’emportait pas de satellites commerciaux, mais seulement une dizaine de micro-satellites d’universités.La première mission commerciale d’Ariane 6 permettra elle le lancement d’un satellite d’observation militaire, CSO-3, qui sera placé en orbite à 800 km d’altitude.Ce satellite est le troisième et dernier d’un programme commun à plusieurs pays européens piloté par la France, qui vise à mettre en orbite une constellation de satellites dédiés à l’observation de la Terre à des fins de défense et sécurité.”Avec ce lancement au service de la défense française et des besoins capacitaires de plusieurs pays partenaires, Arianespace garantit à la France et à l’Europe un accès autonome à l’Espace, au bénéfice de l’ensemble de nos concitoyens”, salue David Cavaillolès, nouveau président exécutif d’Arianespace, cité dans le communiqué de la société.L’enjeu pour les Européens est de continuer à exister face au géant américain SpaceX qui lance ses fusées réutilisables Falcon 9 environ deux fois par semaine.- Deuxième vol commercial en août -Depuis le dernier vol d’Ariane 5, en juillet 2023, les Européens ne pouvaient plus mettre en orbite de satellites par eux-mêmes. Depuis l’invasion de l’Ukraine, ils n’ont plus accès au lanceur moyen russe Soyouz, tiré pendant dix ans depuis la Guyane. L’autre fusée européenne légère, Vega-C, n’a repris les vols qu’en décembre 2024 après avoir été clouée au sol pendant deux ans après un accident ayant entraîné la perte de satellites. Confirmant l’éclaircie pour le spatial européen, Arianespace a annoncé dans l’après-midi la signature de plusieurs contrats avec la Commission européenne, lors de la Conférence spatiale européenne à Bruxelles. Le satellite Sentinel-1D du programme Copernicus d’observation de la Terre de l’Union européenne sera ainsi placé en orbite “au second semestre 2025” avec la version à deux boosters d’Ariane 6. Le lancement du satellite Metop-SG-A1 d’Eumetsat, déjà annoncé à bord d’Ariane 6, “est avancé à août 2025 sur le deuxième vol commercial d’Ariane 6”, ajoute Arianespace. “En réaffirmant leur confiance en Ariane 6, nos partenaires européens renforcent l’industrie spatiale et la souveraineté de l’Europe”, s’est félicité M. Cavaillolès. La Commission européenne a également officialisé mardi l’attribution à Arianespace du lancement de deux premiers satellites de seconde génération pour la constellation Galileo, fleuron mondial de la navigation par satellite, qui fournit aux gouvernements, institutions et citoyens européens des services de géolocalisation de haute précision.Ce sera la quatrième mission du nouveau lanceur lourd européen au profit de la constellation Galileo dont la date n’a pas été annoncée.  Les douze premiers satellites de seconde génération sont actuellement en pleine phase de production respectivement au sein de Thales Alenia Space et d’Airbus Defence and Space, sous la direction de l’ESA.”2024 a été une année décisive avec le retour en vol de Vega-C et le vol inaugural d’Ariane 6. En rétablissant notre accès autonome à l’espace, cela nous permet aussi de nous projeter après deux-trois ans de repli. 2025 sera donc l’année de la remontée en cadence, à condition que la chaîne industrielle produisant les lanceurs, les propulseurs suive le rythme”, a souligné lundi le directeur du Centre Spatial Guyanais Philippe Lier (Cnes).Il s’attend également à “une activité très soutenue” du centre en 2026 avec 12 à 14 tirs prévus, tous lanceurs confondus.