Budget: les consultations se poursuivent, sans le PS

Les ministres chargés du Budget ont poursuivi mardi leurs échanges politiques sur le budget de l’Etat pour 2025, mais le PS a annulé une réunion avec le gouvernement, compliquant la perspective d’un compromis deux jours avant une conciliation cruciale entre députés et sénateurs.Jusqu’au dernier moment, M. Lombard et sa collègue des Comptes publics Amélie de Montchalin s’efforcent de bâtir le budget de “compromis” souhaité par le Premier ministre François Bayrou pour ne pas connaitre le même sort que son prédécesseur, censuré le 4 décembre.Il s’agit de donner suffisamment de gages aux oppositions de gauche comme de droite, tout en respectant les desiderata du socle commun, en l’absence de majorité à l’Assemblée nationale. Car de l’aveu même du gouvernement, le texte budgétaire voté jeudi par le Sénat est insuffisamment arrangeant, même s’il remplit la condition de réduire le déficit public.Mais la tâche relève du parcours d’obstacles pour le gouvernement. Après les propos du Premier ministre sur la “submersion” migratoire, le Parti socialiste a indiqué avoir annulé une réunion prévue mardi avec le gouvernement pour trouver un accord en vue de la commission mixte paritaire (CMP), instance de sept députés et sept sénateurs qui devra chercher un texte de compromis jeudi.François Bayrou a maintenu à l’Assemblée l’idée d’une “submersion” migratoire à Mayotte et dans plusieurs autres départements français, des propos qu’il avait tenus lundi soir sur LCI et qui ont choqué la gauche en pleine tractation entre le gouvernement et les socialistes sur une non-censure.”Ce qui s’est passé cet après-midi ne va pas dans le sens d’un accord de non-censure”, a déclaré le député socialiste Laurent Baumel devant la presse.- Concessions -En matinée, le ministre de l’Economie Eric Lombard avait reçu, à Bercy, les communistes ainsi que le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, l’Insoumis Eric Coquerel. Afin de s’assurer du soutien des partis, François Bayrou avait confirmé lundi plusieurs concessions, faites notamment aux socialistes dont le soutien est vital pour la survie du gouvernement et qui estimaient que le compte n’y était toujours pas après une nouvelle consultation le week-end dernier. Il a rappelé l’abandon, réclamé par le PS, de la suppression de 4.000 postes d’enseignants et, à l’attention de la droite et du centre, l’absence de nouvel impôt sur les ménages. Les très hauts revenus et les grandes entreprises seront toutefois mis à contribution.  Le chef du gouvernement a également écarté la piste des sept heures de travail non rémunérées avancée par le Sénat dans le cadre du budget de la Sécurité sociale, un autre irritant pour les socialistes et certains macronistes.Ces concessions interviennent alors que les débats ont repris lundi en commission à l’Assemblée sur les comptes de la Sécurité sociale (PLFSS). Et surtout avant une réunion capitale de plusieurs heures jeudi de la CMP.  “Le moment est grave parce qu’on a un rendez-vous démocratique qui peut nous doter ou non d’un budget”, a déclaré mardi Eric Lombard devant des membres de l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef).- “Curseurs qui bougent” -Durant cette CMP, “il peut y avoir des curseurs qui bougent” sur les coupes budgétaires et les recettes, a indiqué Eric Lombard, soulignant que sa “responsabilité” était de veiller à ce que le texte commun aboutisse bien à un déficit public de 5,4% du PIB comme visé par le gouvernement. Les conclusions éventuelles de la CMP seront examinées lundi à l’Assemblée nationale, selon une source parlementaire, avant le début de l’examen du PLFSS. François Bayrou pourrait à cette occasion déclencher pour la première fois l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans vote, s’exposant ainsi à une nouvelle motion de censure des Insoumis.Le Sénat pourrait lui se prononcer définitivement sur le budget de l’Etat le 7 février.Lors d’une conférence de presse, le président de la commission des Finances Eric Coquerel a dit craindre que le budget ressorte encore “plus austéritaire”. “Je ne pense pas que le repas soit plus digeste aujourd’hui qu’il ne l’était le 4 décembre avec Barnier”, a abondé le député communiste Nicolas Sansu.mpa-sl-ama-tg/jum/cbn

Budget: les consultations se poursuivent, sans le PS

Les ministres chargés du Budget ont poursuivi mardi leurs échanges politiques sur le budget de l’Etat pour 2025, mais le PS a annulé une réunion avec le gouvernement, compliquant la perspective d’un compromis deux jours avant une conciliation cruciale entre députés et sénateurs.Jusqu’au dernier moment, M. Lombard et sa collègue des Comptes publics Amélie de Montchalin s’efforcent de bâtir le budget de “compromis” souhaité par le Premier ministre François Bayrou pour ne pas connaitre le même sort que son prédécesseur, censuré le 4 décembre.Il s’agit de donner suffisamment de gages aux oppositions de gauche comme de droite, tout en respectant les desiderata du socle commun, en l’absence de majorité à l’Assemblée nationale. Car de l’aveu même du gouvernement, le texte budgétaire voté jeudi par le Sénat est insuffisamment arrangeant, même s’il remplit la condition de réduire le déficit public.Mais la tâche relève du parcours d’obstacles pour le gouvernement. Après les propos du Premier ministre sur la “submersion” migratoire, le Parti socialiste a indiqué avoir annulé une réunion prévue mardi avec le gouvernement pour trouver un accord en vue de la commission mixte paritaire (CMP), instance de sept députés et sept sénateurs qui devra chercher un texte de compromis jeudi.François Bayrou a maintenu à l’Assemblée l’idée d’une “submersion” migratoire à Mayotte et dans plusieurs autres départements français, des propos qu’il avait tenus lundi soir sur LCI et qui ont choqué la gauche en pleine tractation entre le gouvernement et les socialistes sur une non-censure.”Ce qui s’est passé cet après-midi ne va pas dans le sens d’un accord de non-censure”, a déclaré le député socialiste Laurent Baumel devant la presse.- Concessions -En matinée, le ministre de l’Economie Eric Lombard avait reçu, à Bercy, les communistes ainsi que le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, l’Insoumis Eric Coquerel. Afin de s’assurer du soutien des partis, François Bayrou avait confirmé lundi plusieurs concessions, faites notamment aux socialistes dont le soutien est vital pour la survie du gouvernement et qui estimaient que le compte n’y était toujours pas après une nouvelle consultation le week-end dernier. Il a rappelé l’abandon, réclamé par le PS, de la suppression de 4.000 postes d’enseignants et, à l’attention de la droite et du centre, l’absence de nouvel impôt sur les ménages. Les très hauts revenus et les grandes entreprises seront toutefois mis à contribution.  Le chef du gouvernement a également écarté la piste des sept heures de travail non rémunérées avancée par le Sénat dans le cadre du budget de la Sécurité sociale, un autre irritant pour les socialistes et certains macronistes.Ces concessions interviennent alors que les débats ont repris lundi en commission à l’Assemblée sur les comptes de la Sécurité sociale (PLFSS). Et surtout avant une réunion capitale de plusieurs heures jeudi de la CMP.  “Le moment est grave parce qu’on a un rendez-vous démocratique qui peut nous doter ou non d’un budget”, a déclaré mardi Eric Lombard devant des membres de l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef).- “Curseurs qui bougent” -Durant cette CMP, “il peut y avoir des curseurs qui bougent” sur les coupes budgétaires et les recettes, a indiqué Eric Lombard, soulignant que sa “responsabilité” était de veiller à ce que le texte commun aboutisse bien à un déficit public de 5,4% du PIB comme visé par le gouvernement. Les conclusions éventuelles de la CMP seront examinées lundi à l’Assemblée nationale, selon une source parlementaire, avant le début de l’examen du PLFSS. François Bayrou pourrait à cette occasion déclencher pour la première fois l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans vote, s’exposant ainsi à une nouvelle motion de censure des Insoumis.Le Sénat pourrait lui se prononcer définitivement sur le budget de l’Etat le 7 février.Lors d’une conférence de presse, le président de la commission des Finances Eric Coquerel a dit craindre que le budget ressorte encore “plus austéritaire”. “Je ne pense pas que le repas soit plus digeste aujourd’hui qu’il ne l’était le 4 décembre avec Barnier”, a abondé le député communiste Nicolas Sansu.mpa-sl-ama-tg/jum/cbn

After a ‘flood of fire’, Goma delivered to lootersTue, 28 Jan 2025 17:11:00 GMT

Heavy artillery fire and bursts of automatic weapons resonated for endless hours. The streets of the eastern DR Congo city of Goma, where the Rwandan army and the M23 extended control in clashes with the Congolese army and its allies, were almost deserted Tuesday. The city centre, one of the eastern provincial capital’s most upscale neighbourhoods close …

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Minuit se rapproche d’une seconde pour l’horloge de l’apocalypse

Face au changement climatique, à la menace nucléaire ou à la désinformation, l’horloge de l’apocalypse, qui symbolise depuis 1947 l’imminence d’un cataclysme planétaire, a été rapprochée mardi de une seconde du gong fatidique par le Bulletin of the Atomic Scientists.Ce groupe de scientifiques, chargé de ce projet symbolique depuis 1947, a établi le nouvel horaire à minuit moins 89 secondes.”L’horloge de l’apocalypse est plus proche de la catastrophe qu’elle ne l’a jamais été dans son histoire”, a déclaré l’ancien président colombien Juan Manuel Santos, à la tête de The Elders, un groupe d’anciens dirigeants.”L’horloge évoque les menaces existentielles auxquelles nous sommes confrontés et la nécessité d’une unité et d’un leadership audacieux pour faire reculer les aiguilles”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Washington.Le nouveau réglage de l’horloge intervient une semaine après l’investiture de Donald Trump, qui a déjà fait voler en éclats les normes en matière de coopération internationale.M. Santos a salué les promesses du nouveau président américain de recourir à la diplomatie avec la Russie et la Chine, mais a condamné son retrait de l’accord de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la santé. Les experts ont aussi mis en garde contre l’aggravation de l’impact du changement climatique sur la planète, après une nouvelle année record de températures élevées.M. Santos a également appelé à des “actions urgentes” pour lutter contre la désinformation “et les amplifications des théories du complot qui sont devenues tellement répandues dans notre monde hyperconnecté”. “Cette montée alarmante de la méfiance est alimentée en grande partie par l’utilisation malveillante et imprudente de nouvelles technologies que nous ne comprenons pas encore tout à fait”, a-t-il ajouté.L’horloge avait été modifiée pour la dernière fois en 2023. Elle avait alors été avancée de 10 secondes pour s’établir à minuit moins 90 secondes, après l’invasion en février 2022 de l’Ukraine par la Russie, dotée de l’arme nucléaire.Parfois nommé horloge de la fin du monde, cet indicateur métaphorique avait été créé en 1947 face à la montée du péril nucléaire et la montée des tensions entre les deux blocs pendant la Guerre froide.L’année de sa création, l’horloge avait été réglée à minuit moins sept minutes.Depuis, les membres de cette organisation basée à Chicago ont élargi les critères pour inclure, par exemple, les pandémies, la crise climatique ou les campagnes étatiques de désinformation.

Trump’s ‘Gen Z’ press secretary to make White House podium debut

She’s the face of a Trump-supporting Gen Z movement and the youngest White House press secretary in history. Now Karoline Leavitt is stepping up to the podium for the first time.The 27-year-old is already a polished presence, with her social media profile mixing shots of life as a young working mother with clips of her on Fox News going after the “fake news” media.But it has taken more than a week into Donald Trump’s second term for Leavitt to make her debut before the press in the James S. Brady briefing room at the White House.It reflects the difficulties that Trump’s spokespeople face to emerge out of the shadow of their limelight-loving boss, with the president already having had several long interactions with the media since returning to power.”See you at the podium!” Leavitt said on X ahead of the briefing.Trump said when he appointed her shortly after his election win in November that Leavitt was “smart, tough” and would “excel at the podium.”- ‘Wonder woman’ -Leavitt is nothing if not a Trump loyalist. Raised in New Hampshire, where her family ran an ice cream shop, she sent a letter to her university newspaper in 2017 to protest against the fact that a professor had criticized Trump in class.Eight years later she has had a meteoric rise through the ranks of Trumpworld, thanks partly to her aggressive defense of her 78-year-old boss on the airwaves.A veteran of the press office in his first term, she unsuccessfully ran for a seat in Congress in New Hampshire in 2022 on a pro-Trump, pro-gun ownership platform. An Instagram post at the time showed her firing a machinegun on a range with the caption: “@joebiden come and take it.”Then her steely appearances on television as Trump’s 2024 campaign spokeswoman earned her the job as press secretary.In one notable exchange, a CNN interviewer cut Leavitt off after she criticized the network’s moderators chosen to oversee a debate between Trump and then-president Joe Biden.Her loyalty was such that she returned to work four days after the birth of her first child when Trump survived an assassination attempt at a political rally last June.”I looked at my husband and said, ‘Looks like I’m going back to work,” Leavitt told The Conservateur magazine in an article titled “Wonder Woman.” – Sparring -The White House briefing room will be a different experience, with its rough-and-tumble sparring with journalists.Since Trump returned to power, she has so far only had a brief encounter with reporters on the driveway outside the West Wing, followed by a single “gaggle” on Air Force One as Trump traveled to California.Her television appearances have almost exclusively been reserved for Fox News and the conservative Newsmax channel.But she has still caused a stir, with conservative commentator Mary Rooke posting a picture of her driveway appearance with two similarly coiffed aides and saying: “We are finally entering our Blonde Supremacy era.”As she steps up to the podium on Tuesday, Leavitt will be seeking to avoid the fate of Trump’s previous spokespeople.His first, Sean Spicer, was widely ridiculed after falsely insisting during his first briefing that the crowd for Trump’s 2017 inauguration was the largest history. Three other spokespeople followed during the first term with one of them, Stephanie Grisham, failing to make a single appearance at the podium.

Face à Trump, le Danemark se félicite d’un “très grand soutien” européen sur le Groenland

La Première ministre danoise Mette Frederiksen a affirmé mardi avoir reçu “un très grand soutien” de ses homologues européens, face aux visées de Donald Trump sur le Groenland, à l’occasion de sa tournée européenne.Malgré des déclarations ambiguës de Donald Trump sur l’usage de la force ou de droits de douane prohibitifs pour “obtenir” le Groenland, “je n’ai aucune raison de croire qu’il existe une menace militaire contre le Groenland ou le Danemark”, a affirmé la cheffe du gouvernement aux médias danois en marge d’une rencontre avec le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte à Bruxelles.Cette réunion clôt une mini-tournée européenne qui l’a menée à Berlin et Paris.Le message est très, très clair”, a-t-elle déclaré aux médias danois à Paris, après avoir rencontré Emmanuel Macron.”Il faut absolument respecter le territoire et la souveraineté des Etats, c’est un élément essentiel de la communauté internationale, de cette communauté internationale que nous avons construite ensemble depuis la Seconde Guerre mondiale”, a-t-elle ajouté.A Berlin, elle a reçu un appui du chancelier allemand Olaf Scholz qui a estimé que “les frontières ne doivent pas être déplacées par la force”, et a ajouté en anglais “to whom it may concern” (à qui de droit).Après les propos répétés de Donald Trump convoitant le territoire autonome danois, l’inquiétude monte dans le royaume nordique — qui rassemble aussi les îles Féroé.Le ministre danois des Affaires étrangères s’est montré très ferme et a exclu mardi un rattachement de l’immense île arctique aux Etats-Unis.”Trump n’aura pas le Groenland. Le Groenland, c’est le Groenland, et le peuple groenlandais est un peuple au sens du droit international, protégé par le droit international”, a dit Lars Løkke Rasmussen à Copenhague.- Amis proches -A Berlin, le chancelier allemand a assuré que le Danemark et l’Allemagne sont “de proches amis” et ont “une vision du monde très similaire”.”Notre continent repose sur l’idée que la coopération, plutôt que la confrontation, mènera à la paix, au progrès et à la prospérité”, a ajouté de son côté la dirigeante danoise.Mi-janvier, Mme Frederiksen s’était entretenue par téléphone avec M. Trump, soulignant qu’il appartenait au Groenland de décider lui-même de son avenir.Selon plusieurs sources interrogées par le Financial Times, cette conversation décrite par les Danois comme “longue et franche”, aurait été “affreuse”.La dirigeante danoise avait déjà mis en scène dimanche soir le soutien de ses voisins nordiques – Norvège, Suède et Finlande -, publiant une photo de leur dîner chez elle avec les Premiers ministres suédois et norvégien, et le président finlandais.Territoire autonome, le Groenland a maintes fois répété ne pas être à vendre.Au lendemain de l’accession de M. Trump au pouvoir, le Premier ministre du Groenland Mute Egede avait insisté sur le fait que l’île ne voulait “pas” être américaine mais qu’il était ouvert à un renforcement de la coopération avec les Etats-Unis.En parallèle, les dirigeants danois ont déployé plusieurs initiatives pour montrer leur engagement vis-à-vis du Groenland, dont la politique de défense et de sécurité dépend de Copenhague.Le ministère danois de la Défense a ainsi annoncé lundi qu’il allait consacrer 14,6 milliards de couronnes, soit deux milliards d’euros, au renforcement de la sécurité dans l’Arctique, zone stratégique en raison de la proximité russe et américaine, et l’Atlantique Nord.- Envoi de troupes européennes ? -Cette initiative peut aussi être interprétée comme un gage donné aux Etats-Unis sur la sécurité dans cette région très sensible.A ce sujet, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré mardi que l’envoi de troupes européennes pour assurer la sécurité dans l’Arctique était “une possibilité” mais qu'”elle ne se pose pas” pour le Danemark dans l’immédiat.Robert Brieger, président du comité militaire de l’Union européenne (CMUE) a été le premier à émettre l’idée de positionner des troupes européennes au Groenland, jugeant que “cela enverrait un signal fort et contribuerait à la stabilité dans la région”, dans un entretien à Welt am Sonntag publié samedi.Juste avant Noël, Donald Trump avait estimé que le contrôle du territoire autonome danois était “une nécessité absolue” pour “la sécurité nationale et la liberté à travers le monde”.Les Etats-Unis ont une base active dans le nord-ouest de l’île, à Pituffik. Le Groenland est la trajectoire la plus courte pour un missile entre la Russie et les Etats-Unis.Outre son emplacement stratégique, le Groenland possède de vastes réserves minières et pétrolières inexploitées mais leur accès promet d’être compliqué.Très dépendant financièrement des subsides versés par le Danemark, et l’Union européenne, le Groenland cherche à diversifier son économie.

Face à Trump, le Danemark se félicite d’un “très grand soutien” européen sur le Groenland

La Première ministre danoise Mette Frederiksen a affirmé mardi avoir reçu “un très grand soutien” de ses homologues européens, face aux visées de Donald Trump sur le Groenland, à l’occasion de sa tournée européenne.Malgré des déclarations ambiguës de Donald Trump sur l’usage de la force ou de droits de douane prohibitifs pour “obtenir” le Groenland, “je n’ai aucune raison de croire qu’il existe une menace militaire contre le Groenland ou le Danemark”, a affirmé la cheffe du gouvernement aux médias danois en marge d’une rencontre avec le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte à Bruxelles.Cette réunion clôt une mini-tournée européenne qui l’a menée à Berlin et Paris.Le message est très, très clair”, a-t-elle déclaré aux médias danois à Paris, après avoir rencontré Emmanuel Macron.”Il faut absolument respecter le territoire et la souveraineté des Etats, c’est un élément essentiel de la communauté internationale, de cette communauté internationale que nous avons construite ensemble depuis la Seconde Guerre mondiale”, a-t-elle ajouté.A Berlin, elle a reçu un appui du chancelier allemand Olaf Scholz qui a estimé que “les frontières ne doivent pas être déplacées par la force”, et a ajouté en anglais “to whom it may concern” (à qui de droit).Après les propos répétés de Donald Trump convoitant le territoire autonome danois, l’inquiétude monte dans le royaume nordique — qui rassemble aussi les îles Féroé.Le ministre danois des Affaires étrangères s’est montré très ferme et a exclu mardi un rattachement de l’immense île arctique aux Etats-Unis.”Trump n’aura pas le Groenland. Le Groenland, c’est le Groenland, et le peuple groenlandais est un peuple au sens du droit international, protégé par le droit international”, a dit Lars Løkke Rasmussen à Copenhague.- Amis proches -A Berlin, le chancelier allemand a assuré que le Danemark et l’Allemagne sont “de proches amis” et ont “une vision du monde très similaire”.”Notre continent repose sur l’idée que la coopération, plutôt que la confrontation, mènera à la paix, au progrès et à la prospérité”, a ajouté de son côté la dirigeante danoise.Mi-janvier, Mme Frederiksen s’était entretenue par téléphone avec M. Trump, soulignant qu’il appartenait au Groenland de décider lui-même de son avenir.Selon plusieurs sources interrogées par le Financial Times, cette conversation décrite par les Danois comme “longue et franche”, aurait été “affreuse”.La dirigeante danoise avait déjà mis en scène dimanche soir le soutien de ses voisins nordiques – Norvège, Suède et Finlande -, publiant une photo de leur dîner chez elle avec les Premiers ministres suédois et norvégien, et le président finlandais.Territoire autonome, le Groenland a maintes fois répété ne pas être à vendre.Au lendemain de l’accession de M. Trump au pouvoir, le Premier ministre du Groenland Mute Egede avait insisté sur le fait que l’île ne voulait “pas” être américaine mais qu’il était ouvert à un renforcement de la coopération avec les Etats-Unis.En parallèle, les dirigeants danois ont déployé plusieurs initiatives pour montrer leur engagement vis-à-vis du Groenland, dont la politique de défense et de sécurité dépend de Copenhague.Le ministère danois de la Défense a ainsi annoncé lundi qu’il allait consacrer 14,6 milliards de couronnes, soit deux milliards d’euros, au renforcement de la sécurité dans l’Arctique, zone stratégique en raison de la proximité russe et américaine, et l’Atlantique Nord.- Envoi de troupes européennes ? -Cette initiative peut aussi être interprétée comme un gage donné aux Etats-Unis sur la sécurité dans cette région très sensible.A ce sujet, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré mardi que l’envoi de troupes européennes pour assurer la sécurité dans l’Arctique était “une possibilité” mais qu'”elle ne se pose pas” pour le Danemark dans l’immédiat.Robert Brieger, président du comité militaire de l’Union européenne (CMUE) a été le premier à émettre l’idée de positionner des troupes européennes au Groenland, jugeant que “cela enverrait un signal fort et contribuerait à la stabilité dans la région”, dans un entretien à Welt am Sonntag publié samedi.Juste avant Noël, Donald Trump avait estimé que le contrôle du territoire autonome danois était “une nécessité absolue” pour “la sécurité nationale et la liberté à travers le monde”.Les Etats-Unis ont une base active dans le nord-ouest de l’île, à Pituffik. Le Groenland est la trajectoire la plus courte pour un missile entre la Russie et les Etats-Unis.Outre son emplacement stratégique, le Groenland possède de vastes réserves minières et pétrolières inexploitées mais leur accès promet d’être compliqué.Très dépendant financièrement des subsides versés par le Danemark, et l’Union européenne, le Groenland cherche à diversifier son économie.

US stocks, Nvidia shares steady after Chinese AI shock

US stocks and shares in chip-making giant Nvidia on Tuesday clawed back some of their losses following a sell-off triggered by the sudden success of Chinese artificial intelligence firm DeepSeek.US tech shares tanked Monday, with Nvidia tumbling 17 percent, after China’s DeepSeek unveiled its R1 chatbot, which can apparently match the capacity of top US AI products for a fraction of their development costs.Nvidia, which designs chips used in AI applications, was up 2.8 percent in late morning trading, though still well below last week’s levels. The tech-heavy Nasdaq index was up around one percent after dropping more than three percent the previous day. The Dow and the wider S&P index were also higher, though lagging behind the Nasdaq. Elsewhere, European stock markets were mixed while oil prices inched up, as traders awaited interest-rate decisions from the US Federal Reserve and European Central Bank due this week.Nvidia’s Monday plunge wiped more than half a trillion dollars from its market capitalisation — the largest single-day loss in stock market history.The Nvidia sell-off “may have gone too far”, said Kathleen Brooks, research director at XTB, especially given some doubts over whether DeepSeek’s AI was developed as cheaply as it claims.”It may be too early to write off Nvidia yet, even though the prospect of a Chinese rival is causing a crisis for the chip maker,” she said.Gains in US equities last year were driven by a handful of large tech stocks, and the wider stock market largely avoided Monday’s rout. Nvidia has been the standout company leading a drive by investors to seek out all things AI while ignoring the massive sums it and companies such as Google and Microsoft are investing.”It’s difficult to work out if the worst is now over, or if yesterday’s slump was just another sign that the top is already in for US equities,” said David Morrison, senior analyst at Trade Nation.Boeing reported a hefty fourth-quarter loss of almost $4 billion due to labour strikes and manufacturing issues. But the aeroplane maker’s shares rallied more than four percent on hopes that early turnaround signs under a new CEO may bear fruit.General Motors reported a $3-billion quarterly loss Tuesday due to costs from restructuring a Chinese venture, and its shares dropped almost 10 percent even though the automaker had forecast higher profits this year.Microsoft and Facebook-parent Meta report Wednesday.Earlier, Tokyo fell as AI-linked companies were pulled lower and US President Donald Trump’s comments rattled analysts.The dollar rose after Trump said he wanted universal tariffs “much bigger” than the 2.5 percent suggested by his Treasury Secretary Scott Bessent, fanning fresh fears about a trade war.Trump said he wants high tariffs on imported metals, pharmaceuticals and semiconductors.Investors will turn their attention to interest-rate decisions this week.The US Federal Reserve’s policy-making committee meets Wednesday and is largely expected to leave rates unchanged, despite Trump’s calls for lower interest rates from the officially independent central bank.On Thursday, the European Central Bank will hold a press conference after its first meeting of the year, with some analysts expecting a small cut in lending rates. – Key figures around 1640 GMT -New York – Dow: UP 0.1 percent at 44,772.63 points New York – S&P 500: UP 0.4 percent at 6,036.52  New York – Nasdaq Composite: UP 1.1 percent at 19,544.97 London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 8,533.87 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 7,897.37 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 21,430.58 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.4 percent at 39,016.87 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.1 percent at 20,225.11 (close)Shanghai – Composite: Closed for a holidayEuro/dollar: DOWN at $1.0429 from $1.0492 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.2438 from $1.2496Dollar/yen: UP at 155.65 yen from 154.61 yen Euro/pound: DOWN at 83.85 pence from 83.94 penceBrent North Sea Crude: UP 0.2 percent at $77.20 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.2 percent at $73.30 per barrel