Ligue 1: les raisons de la forme étincelante du PSG
Euphorique depuis le début de l’année 2025, la forme du PSG  – encore invaincu et solide leader en Ligue 1 et en lice dans toutes les compétitions – repose sur plusieurs principes prônés par Luis Enrique depuis son arrivée.. Un turnover et une concurrence qui fonctionnent Le coach espagnol a pour objectif d’avoir deux joueurs par poste pour être compétitif. L’arrivée de “Kvara”, synonyme de concurrence accrue aux postes d’attaque, en est le meilleur exemple. Cette signature a réveillé complètement Bradley Barcola, aligné la plupart du temps au même poste, qui traversait alors une période plus compliquée.Concernant les gardiens, Gianluigi Donnarumma a connu aussi un rebond après avoir été mis en concurrence avec Matveï Safonov dès le mois de novembre. La concurrence et ce turnover mis en place régulièrement par Luis Enrique permettent d’impliquer l’ensemble de l’effectif, qui rencontre dimanche l’Olympique lyonnais (20h45).”Le succès repose sur avoir des joueurs capables de jouer à différents places. Vous pouvez voir qu’il n’y a jamais deux buts qui se ressemblent. C’est l’objectif d’être une équipe polyvalente qui peut jouer de façons différentes”, a assuré samedi Luis Enrique.. Des joueurs interchangeables et des remplaçants impliqués “On a 11 joueurs qui attaquent quand on a le ballon et 11 joueurs qui défendent quand on ne l’a pas”, a insisté le coach.Cette implication s’illustre en grande partie par l’efficacité des remplaçants, à l’image de Gonçalo Ramos, encore décisif mercredi en sortie de banc face à Brest en Ligue des champions (un but, une passe décisive). Annonçant ses compositions aux joueurs seulement une à deux heures avant les matchs et basant ses choix sur les prestations à l’entrainement, l’Espagnol mobilise tout son effectif. “Je n’ai jamais vécu cela, mais avec cette méthode-là , je trouve ça extraordinaire, car ça laisse tous les joueurs être prêts mentalement pour débuter le match. Tous les joueurs se donnent à 100%. Ailleurs, ceux qui ne vont pas jouer ne s’entraînent pas à 100%”, avait expliqué Lucas Hernandez en janvier.. Un pressing et contre-pressing intensesLe contre-pressing instauré par les joueurs parisiens impressionne et gêne de plus en plus leurs adversaires, comme contre les Brestois, totalement étouffés dès qu’ils récupéraient le ballon. Portés par leur entraineur sur la ligne de touche, les Parisiens courent plus et défendent tous ensemble et en avançant, avec un esprit d’équipe renforcé.. Être efficace offensivement sans vrai N.9Critiqué pendant de longues semaines sur son inefficacité devant le but, Paris en a marqué 40 toutes compétitions confondues en 2025. Alors qu’Ousmane Dembélé, repositionné dans l’axe, s’est découvert buteur, Paris a pu aussi compter sur plusieurs autres joueurs, mais pas de véritable N.9 de métier. Le seul avant-centre de métier est Gonçalo Ramos, rétrogradé au statut de “super-sub”Mercredi d’ailleurs, sept joueurs différents ont marqué: “cela représente ce qu’est notre équipe, la mentalité de nos joueurs. Quand il y avait un joueur mieux placé, les joueurs faisaient la passe juste. S’ils avaient été égoïstes, on aurait marqué moins que sept buts”, a estimé Luis Enrique.. Un milieu souverainComposé de jeunes joueurs techniques, pas forcément grands, le milieu parisien est à la base de la domination actuelle de l’équipe en L1 et récemment en Ligue des champions, grâce en grande partie à Vitinha (1,72m) et Joao Neves (1,74m). De sa pointe basse, le premier oriente le jeu de gauche à droite et n’hésite pas à porter le ballon pour accélérer le jeu. Tireur des penalties et des coups francs, il a marqué son premier but d’une frappe lointaine cette semaine face à Brest. Le second est infatigable, très efficace à la récupération et doué dans les dribbles.
Clash with Pakistan just another game, says India batsman Gill
India vice-captain Shubman Gill on Saturday said the eagerly-awaited match against Pakistan in the Champions Trophy is a fan favourite, but for his team it’s business as usual.The arch-rivals face off in Dubai on Sunday with the blockbuster clash expected to draw a packed house as the two teams only meet in multi-nation events due to political tensions.India had refused to travel to host country Pakistan for the 50-over tournament and instead will play all their matches at the 25,000-capacity Dubai International Stadium.Gill led India to victory against Bangladesh in their opening game, scoring an unbeaten 101 at the top of the order, and he said the team will try to keep up their winning habit.”It doesn’t change anything for us honestly,” Gill said of taking on Pakistan.”We play every match to win and this is no different for us and this is how we prepare for any match that we play. So that’s how we are going to prepare for this one as well.”TV ratings soar when the Asian giants clash on the cricket field as millions tune into watch the match, which gives huge revenue to broadcasters.Streets are deserted in India and Pakistan when the two play each other and Gill said he cannot deny the excitement among the fans.”There is a long history of India-Pakistan and it’s a very exciting contest when both the teams play,” said Gill.”Everyone enjoys watching it. If so many people are getting happiness in watching this match then who are we to say under-hype or over-hype?”He added: “We go out to play cricket. We try our best to represent our country and try our best to win.”The rivals last met in a one-day game at the 2023 World Cup in Ahmedabad, with hosts India winning by seven wickets.- Bring our ‘A-game’ -India know a victory will put them in sight of the semi-finals, while Pakistan are playing for survival in the tournament after their loss to New Zealand in the opener.New Zealand top Group A ahead of India on a better run-rate. Pakistan are fourth and bottom of the group.The top two teams from each of the two groups make the semi-finals.When pressed further about the enormity of the game, Gill said: “I think it is a big match. But I think the biggest match will obviously be the finals that the team plays. And definitely, we have been playing some good ODI cricket.”Gill said Pakistan remain a dangerous side despite some poor results.”Pakistan, unfortunately, has lost some matches recently,” said Gill.”But by no means, I think we are going to take them as a lesser side. I think they have got a good side and it is important for us to bring our A-game tomorrow.”Gill has been in the form of his life in the 50-over format and on Thursday hit his second successive ODI century after he played a key role in India’s recent 3-0 sweep of England.Back-up wicketkeeper Rishabh Pant did not practise on the eve of the match with Pakistan and Gill said he is down with “viral fever”.
Ukraine : les Etats-Unis proposent à l’ONU une résolution pour “une fin rapide” du conflit
Pressés de trouver une issue au conflit en Ukraine, les Etats-Unis ont proposé un projet de résolution à l’Assemblée générale de l’ONU qui ne mentionne pas le respect de l’intégrité territoriale du pays, après une nouvelle charge du président américain Donald Trump contre son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.Le projet de résolution vu vendredi par l’AFP, qui ne comporte que 65 mots, demande “une fin rapide du conflit et appelle à une paix durable entre l’Ukraine et la Russie”, une formulation vague et laconique, très éloignée des précédents textes de l’Assemblée qui soutenaient clairement l’Ukraine.Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a exhorté dans un communiqué les pays membres de l’ONU à approuver cette nouvelle résolution “simple” et “historique” afin de “tracer un chemin vers la paix”.Cette résolution “est une bonne idée”, a rapidement commenté l’ambassadeur russe à l’ONU Vassili Nebenzia.Mais les Européens, désarçonnés par le soudain dialogue américano-russe sur l’Ukraine, n’avaient toujours pas réagi samedi en mi-journée, à l’exception du Premier ministre espagnol.”On ne peut pas imposer la paix de l’Ukraine et la sécurité de l’Europe”, a lancé Pedro Sanchez lors d’une cérémonie, deux jours avant une visite à Kiev. Une paix, “pour qu’elle soit juste et durable”, doit “compter sur l’appui, le concours et la participation de l’Ukraine et des Européens”, a-t-il ajouté, rejetant “la loi du plus fort” et “la loi du Far-West”.- “Aucune carte en main” -La réunion de l’ONU lundi est la première depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump qui est reparti à la charge vendredi contre le président ukrainien, depuis le Bureau ovale de la Maison Blanche.Tout en estimant que Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine allaient “devoir se parler”, pour “mettre fin au massacre de millions de personnes”, il a jugé que la présence de l’Ukrainien n’était “pas importante” à des négociations avec la Russie.”J’ai eu de très bonnes discussions avec Poutine, et j’ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l’Ukraine. Ils n’ont aucune carte en main, mais ils la jouent dur”, a observé Donald Trump. “Nous n’allons pas laisser cela continuer”.”Cela fait trois ans que (M. Zelensky) est en réunion et rien n’a été fait”, a également lancé le président américain, dans un entretien avec Fox Radio. “Je ne pense donc pas qu’il soit très important pour participer à des réunions”.Donald Trump a également refusé de blâmer Moscou pour l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Les dirigeants occidentaux “n’auraient pas dû (la) laisser attaquer”, a-t-il dit. Il a critiqué par ailleurs le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, qui n’ont “rien fait” pour mettre un terme à la guerre. Tous deux sont attendus, respectivement lundi et jeudi prochains, à la Maison Blanche.”Je suis déterminé sur tous les sujets pour avoir un échange” avec Donald Trump, a dit M. Macron samedi. “J’espère surtout qu’on trouvera des solutions sur la question de l’Ukraine”.- Minerais stratégiques -Par ailleurs, M. Zelensky n’est “pas prêt” à signer un accord sur les minerais ukrainiens avec Washington, a déclaré samedi à l’AFP une source proche du dossier. “Ils veulent nous soutirer 500 milliards” de dollars, a accusé cette source. “Quel genre de partenariat est-ce là ? (…) Et pourquoi nous devons donner 500 milliards, il n’y a pas de réponse”, a encore dit cette source, qui a affirmé que Kiev avait “proposé (des) amendements”.Donald Trump réclame depuis plusieurs semaines l’équivalent de 500 milliards de dollars de terres rares en dédommagement, d’après lui, du soutien américain à Kiev face à l’invasion russe, des conditions inacceptables à ce stade pour l’Ukraine, qui exige un accord “équitable”.L’Assemblée générale de l’ONU se réunit lundi pour marquer le troisième anniversaire de l’invasion russe de l’Ukraine. Pour cette occasion, l’Ukraine et les Européens ont de leur côté préparé un projet de résolution qui souligne la nécessité de “redoubler” d’efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre “cette année”, et prend note des initiatives de plusieurs Etats membres ayant présenté “leur vision pour un accord de paix complet et durable”.Le texte répète également les précédentes demandes de l’Assemblée générale d’un retrait immédiat et inconditionnel des troupes russes d’Ukraine et la cessation des attaques de la Russie contre l’Ukraine. – “Dirigeant courageux” -Les nouvelles salves de M. Trump contre M. Zelensky interviennent alors que la visite de l’émissaire du président américain en Ukraine, Keith Kellogg, semblait avoir apaisé la situation. M. Zelensky avait dit avoir eu avec M. Kellogg des échanges “productifs”, et celui-ci l’avait qualifié de “dirigeant courageux et assiégé d’une nation en guerre”.Si le président russe Vladimir Poutine s’est dit “ouvert” à des pourparlers de paix, Moscou exige notamment que Kiev lui cède quatre régions ukrainiennes en plus de la Crimée annexée en 2014, et n’adhère jamais à l’Otan. Des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes qui demandent à leurs alliés des garanties de sécurités solides.M. Trump et ses collaborateurs ont jugé “irréaliste” une adhésion de l’Ukraine à l’Otan et son ambition de reprendre ses territoires perdus à la Russie.Sur le terrain, la situation reste difficile pour les troupes ukrainiennes. Samedi, le chef d’état-major russe, le général Valéri Guérassimov “a rendu visite au poste de commandement” des troupes opérant dans la région orientale de Donetsk, a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiquéC’est dans cette zone du front que l’armée russe grignote depuis plusieurs mois du terrain face à une armée ukrainienne en difficulté.
Ukraine : les Etats-Unis proposent à l’ONU une résolution pour “une fin rapide” du conflit
Pressés de trouver une issue au conflit en Ukraine, les Etats-Unis ont proposé un projet de résolution à l’Assemblée générale de l’ONU qui ne mentionne pas le respect de l’intégrité territoriale du pays, après une nouvelle charge du président américain Donald Trump contre son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.Le projet de résolution vu vendredi par l’AFP, qui ne comporte que 65 mots, demande “une fin rapide du conflit et appelle à une paix durable entre l’Ukraine et la Russie”, une formulation vague et laconique, très éloignée des précédents textes de l’Assemblée qui soutenaient clairement l’Ukraine.Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a exhorté dans un communiqué les pays membres de l’ONU à approuver cette nouvelle résolution “simple” et “historique” afin de “tracer un chemin vers la paix”.Cette résolution “est une bonne idée”, a rapidement commenté l’ambassadeur russe à l’ONU Vassili Nebenzia.Mais les Européens, désarçonnés par le soudain dialogue américano-russe sur l’Ukraine, n’avaient toujours pas réagi samedi en mi-journée, à l’exception du Premier ministre espagnol.”On ne peut pas imposer la paix de l’Ukraine et la sécurité de l’Europe”, a lancé Pedro Sanchez lors d’une cérémonie, deux jours avant une visite à Kiev. Une paix, “pour qu’elle soit juste et durable”, doit “compter sur l’appui, le concours et la participation de l’Ukraine et des Européens”, a-t-il ajouté, rejetant “la loi du plus fort” et “la loi du Far-West”.- “Aucune carte en main” -La réunion de l’ONU lundi est la première depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump qui est reparti à la charge vendredi contre le président ukrainien, depuis le Bureau ovale de la Maison Blanche.Tout en estimant que Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine allaient “devoir se parler”, pour “mettre fin au massacre de millions de personnes”, il a jugé que la présence de l’Ukrainien n’était “pas importante” à des négociations avec la Russie.”J’ai eu de très bonnes discussions avec Poutine, et j’ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l’Ukraine. Ils n’ont aucune carte en main, mais ils la jouent dur”, a observé Donald Trump. “Nous n’allons pas laisser cela continuer”.”Cela fait trois ans que (M. Zelensky) est en réunion et rien n’a été fait”, a également lancé le président américain, dans un entretien avec Fox Radio. “Je ne pense donc pas qu’il soit très important pour participer à des réunions”.Donald Trump a également refusé de blâmer Moscou pour l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Les dirigeants occidentaux “n’auraient pas dû (la) laisser attaquer”, a-t-il dit. Il a critiqué par ailleurs le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, qui n’ont “rien fait” pour mettre un terme à la guerre. Tous deux sont attendus, respectivement lundi et jeudi prochains, à la Maison Blanche.”Je suis déterminé sur tous les sujets pour avoir un échange” avec Donald Trump, a dit M. Macron samedi. “J’espère surtout qu’on trouvera des solutions sur la question de l’Ukraine”.- Minerais stratégiques -Par ailleurs, M. Zelensky n’est “pas prêt” à signer un accord sur les minerais ukrainiens avec Washington, a déclaré samedi à l’AFP une source proche du dossier. “Ils veulent nous soutirer 500 milliards” de dollars, a accusé cette source. “Quel genre de partenariat est-ce là ? (…) Et pourquoi nous devons donner 500 milliards, il n’y a pas de réponse”, a encore dit cette source, qui a affirmé que Kiev avait “proposé (des) amendements”.Donald Trump réclame depuis plusieurs semaines l’équivalent de 500 milliards de dollars de terres rares en dédommagement, d’après lui, du soutien américain à Kiev face à l’invasion russe, des conditions inacceptables à ce stade pour l’Ukraine, qui exige un accord “équitable”.L’Assemblée générale de l’ONU se réunit lundi pour marquer le troisième anniversaire de l’invasion russe de l’Ukraine. Pour cette occasion, l’Ukraine et les Européens ont de leur côté préparé un projet de résolution qui souligne la nécessité de “redoubler” d’efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre “cette année”, et prend note des initiatives de plusieurs Etats membres ayant présenté “leur vision pour un accord de paix complet et durable”.Le texte répète également les précédentes demandes de l’Assemblée générale d’un retrait immédiat et inconditionnel des troupes russes d’Ukraine et la cessation des attaques de la Russie contre l’Ukraine. – “Dirigeant courageux” -Les nouvelles salves de M. Trump contre M. Zelensky interviennent alors que la visite de l’émissaire du président américain en Ukraine, Keith Kellogg, semblait avoir apaisé la situation. M. Zelensky avait dit avoir eu avec M. Kellogg des échanges “productifs”, et celui-ci l’avait qualifié de “dirigeant courageux et assiégé d’une nation en guerre”.Si le président russe Vladimir Poutine s’est dit “ouvert” à des pourparlers de paix, Moscou exige notamment que Kiev lui cède quatre régions ukrainiennes en plus de la Crimée annexée en 2014, et n’adhère jamais à l’Otan. Des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes qui demandent à leurs alliés des garanties de sécurités solides.M. Trump et ses collaborateurs ont jugé “irréaliste” une adhésion de l’Ukraine à l’Otan et son ambition de reprendre ses territoires perdus à la Russie.Sur le terrain, la situation reste difficile pour les troupes ukrainiennes. Samedi, le chef d’état-major russe, le général Valéri Guérassimov “a rendu visite au poste de commandement” des troupes opérant dans la région orientale de Donetsk, a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiquéC’est dans cette zone du front que l’armée russe grignote depuis plusieurs mois du terrain face à une armée ukrainienne en difficulté.
Mondiaux de biathlon: en démonstration, les Françaises en or sur le relais
Les biathlètes françaises Lou Jeanmonnot, Océane Michelon, Justine Braisaz-Bouchet et Julia Simon ont réalisé une véritable démonstration pour devenir championnes du monde en relais, samedi en début d’après-midi à Lenzerheide (Suisse), devant la Norvège et la Suède.Dans une composition légèrement différente (Sophie Chauveau à la place d’Océane Michelon en deuxième relayeuse), les Françaises avaient décroché pour la première fois de leur histoire le titre mondial l’an passé à Nove Mesto (République tchèque) et ont récidivé samedi dans les Grisons suisses.C’est le sixième titre remporté par l’équipe de France de biathlon à Lenzerheide, sur neuf courses disputées, après l’or sur les relais mixte et mixte simple, et les succès de Justine Braisaz-Bouchet (sprint), Julia Simon (individuel) et Éric Perrot (individuel).Samedi, Lou Jeanmonnot a placé le relais français sur orbite, en blanchissant ses dix cibles sans pioche. Alignée pour la troisième fois seulement avec ses coéquipières, Océane Michelon n’a eu besoin que d’une pioche sur son tir debout et a passé le relais à “JBB” dans un fauteuil.Plus rapide que ses rivales sur la piste, Braisaz-Bouchet (trois pioches) a fait augmenter l’avance à une minute et vingt secondes pour Julia Simon, qui a terminé le travail. Après son tir debout, elle s’est tournée vers le public suisse pour lever les bras et faire la révérence, avant de se lancer dans une dernière boucle de 2 kilomètres en forme de tour d’honneur.Elle a salué les membres du staff sur la piste, s’arrêtant presque pour serrer la main de Simon Fourcade, et s’est saisie d’un drapeau bleu-blanc-rouge pour franchir triomphalement la ligne d’arrivée, avant d’être rejointe par ses coéquipières.A 28 ans, Simon décroche son 10e titre mondial (4 en solo, 6 en relais), devenant la troisième biathlète la plus titrée aux Mondiaux à égalité avec la Soviétique Elena Golovina et la Norvégienne Tiril Eckhoff, et derrière la Norvégienne Marte Olsbu Roeiseland (13) et l’Allemande Magdalena Neuner (12).