End of ‘American nightmare’: Colombia brings migrants home

Dozens of Colombian illegal migrants arrived home from the United States Tuesday, grateful for an end to a grueling deportation ordeal at the heart of a bitter row between the countries.Bogota sent two air force planes to fetch some 200 of its nationals, including children, from California and Texas after initially turning back two US military planes carrying the same.Colombian President Gustavo Petro refused the first planes after taking umbrage at the treatment meted out to expelled Brazilian migrants flown home from the United States last week, handcuffed and shackled at the ankles.Petro posted photographs on social media Tuesday of his compatriots disembarking in Bogota without cuffs, and wrote: “They are Colombians, free and dignified, and in their homeland where they are loved.”He added: “The migrant is not a criminal but a human being who wants to work and progress, live life.”Carlos Gomez, one of the deportees, said he had left with his 17-year-old son for the United States two weeks ago seeking “a better future.”What he found was not that.”It is not an American dream, it is an American nightmare,” Gomez told journalists on his return to Bogota.At the migrant detention center where they were held, Gomez claimed the food was “horrible,” the guards abusive, and the conditions “worse than (those of) a prisoner.”Then came the attempted initial deportation from San Diego, with Gomez claiming he and his teenage son were handcuffed and shackled.”He cried to me: ‘Daddy it hurts’,” he recounted.- ‘America is respected again’ -Petro, Colombia’s first-ever leftist president, on Sunday stepped back from the brink of a full-blown trade war with the United States after Trump threatened sanctions and tariffs on exports despite a free-trade agreement between the two countries.The US embassy in Bogota suspended visa applications.Petro insisted he would only accept migrants who were not treated “like criminals.”Another deportee, who identified himself only as Daniel, told reporters at Bogota’s El Dorado airport that he and other migrants were roughly treated by deportation officials: their few belongings seized before they were cuffed and chained for one of the rejected US flights “as if we were… wanted criminals.”Colombian Foreign Minister Luis Murillo insisted Tuesday that none of the deportees, including 21 children and two pregnant women, were wanted for a crime in either country.Petro, a former guerrilla, was the first Latin American leader to defy Trump over his mass deportation plans.He threatened retaliatory steps, but his resistance fizzled in the face of Trump’s threats and an outcry at home over what many saw as a hot-headed handling of the dispute.”On both sides, they made mistakes. They insulted each other, and they took decisions that should not have been taken,” Colombian ex-president Juan Manuel Santos told AFP Tuesday at an event in Washington.”Fortunately, they ended up doing the right thing, which they should have done from the beginning — sit down and talk.”Trump claimed victory Monday, telling a lawmakers’ retreat in Miami that “America is respected again.” He insisted that “we’ve made it clear to every country that they will be taking back (their) people, that we’re sending out the criminals… the illegal aliens coming from their countries.”Brazil on Monday summoned the top US envoy to the country to explain the “degrading treatment” meted out to its own nationals.The Republican’s plans for mass migrant deportations has put him on a potential collision course with governments in Latin America — the original home of most of the United States’ estimated 11 million undocumented migrants.Since he took office a week ago, thousands of people have been sent back to countries including Guatemala and Mexico.While previous US administrations also routinely expelled illegal migrants, Trump has vowed the biggest deportation wave in history.Honduras has called an urgent meeting of the Community of Latin American and Caribbean States (CELAC) Thursday to discuss migration issues.

DRC’s Goma on the brink as Rwanda-backed fighters take airportTue, 28 Jan 2025 17:28:09 GMT

An armed group backed by Rwandan troops took control of the airport in the besieged DR Congo city of Goma on Tuesday, a security source said, dealing a major blow to Congolese forces and putting the eastern regional capital on the brink of falling.The main city in eastern Democratic Republic of Congo has become a …

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“Submersion” migratoire: Bayrou choque la gauche, le PS quitte les négociations sur le budget

François Bayrou a maintenu mardi son idée d’une “submersion” migratoire tout en la restreignant à Mayotte et à certains autres départements, une expression chère au Rassemblement national qui a divisé son camp et choqué la gauche, jusqu’à provoquer l’annulation d’une réunion des socialistes avec le gouvernement sur le budget et une éventuelle non-censure.La France “approche” d’un “sentiment de submersion” en matière d’immigration, avait déclaré François Bayrou lundi soir sur LCI, suscitant un torrent de protestations.Mardi devant l’Assemblée nationale, il a expliqué qu’il voulait parler de Mayotte et de plusieurs autres départements, mais sans éteindre la colère de la gauche. “Quiconque est confronté à la situation à Mayotte, et ce n’est pas le seul endroit de France, mesure que le mot de submersion est celui qui est le plus adapté. Parce que tout un pays, (…) toute une communauté de départements français est confrontée à des vagues d’immigration illégale telles qu’elles atteignent 25% de la population”, a affirmé le Premier ministre, applaudi par les députés du RN.”Ce ne sont pas les mots qui sont choquants, c’est les réalités”, a-t-il ajouté, réfutant toute “connivence” avec quiconque.Il répondait au chef de file des députés socialistes Boris Vallaud qui l’accusait d’avoir “sciemment emprunté (ce vocabulaire) à l’extrême droite”.La veille sur LCI, François Bayrou avait estimé que “les apports étrangers sont positifs pour un peuple, à condition qu’ils ne dépassent pas une proportion”.- “Neutraliser le RN” -En disant “que tout est une affaire de proportion”, le Premier ministre “a justifié la politique que je souhaite mener”, s’est réjoui mardi le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR), tenant de l’aile la plus à droite de l’exécutif.”Qu’un homme centriste, modéré, équilibré, puisse dire, au bout d’un mois et demi à Matignon, qu’il y a une proportion d’étrangers qui ne doit pas être dépassée sur le sol national, c’est une avancée”, a renchéri son homologue à la Justice, Gérald Darmanin (Renaissance).Côté RN, si le vice-président Sébastien Chenu s’est félicité d’avoir “gagné la bataille idéologique”, Marine Le Pen attend de François Bayrou “des actes qui suivent les constats”.Un ancien ministre macroniste considère de son côté que le chef du gouvernement “veut neutraliser le RN avec son expression”, car il “considère désormais que la dynamique de censure se trouve plus à l’extrême droite qu’à gauche”.Mais il risque de faire “la même erreur que Michel Barnier”, renversé en décembre, “il sous-estime la volonté de rupture de Marine Le Pen et celle de mettre à bas la caste politique”, ajoute ce responsable.”Ce n’est pas avec un mot comme ça” que la “dynamique électorale du RN (…) sera cassée”, a estimé de son côté sur LCI le politologue Jean-Yves Camus. Les déclarations du chef du gouvernement ont également choqué l’aile gauche du camp présidentiel. La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet n’aurait “jamais tenu ces propos” qui la “gênent”. “On parle d’hommes et de femmes, de notre pays, la France qui, par son Histoire, par sa géographie, par sa culture, a toujours accueilli et s’est construite avec cette tradition”.- “République fraternelle” -Le tollé est général à gauche. “Ce n’est pas une querelle de mots, c’est un différend profond sur ce que signifie notre République. Notre République, elle est fraternelle. Notre République, elle accueille”, a affirmé la cheffe des députés écologistes Cyrielle Chatelain, qui a déjà prévu – avant cette polémique – de voter la censure. Elle a accusé François Bayrou de “jeter en pâture à l’extrême droite toutes celles et tous ceux qui sont nés hors de nos frontières mais qui vivent avec nous”.Selon l’Insee, en 2023, la population étrangère vivant en France s’élevait à 5,6 millions de personnes, soit 8,2% de la population totale, contre 6,5% en 1975.Cela pourra-t-il influencer la décision du groupe socialiste de voter la censure du gouvernement sur le budget qui pourrait être soumis la semaine prochaine à l’Assemblée via l’article 49.3 de la Constitution ? Le PS, qui cherche des concessions de François Bayrou en échange d’une non-censure, a annoncé l’annulation d’une réunion prévue mardi avec le gouvernement.”Ce qui s’est passé cet après-midi ne va pas dans le sens d’un accord de non-censure”, a estimé le député PS Laurent Baumel.”Ne pas censurer le gouvernement Bayrou, c’est laisser continuer l’offensive raciste de Retailleau”, a affirmé pour sa part la cheffe des députés LFI Mathilde Panot.Du côté des associations de défense des droits des migrants, la présidente de la Cimade, Fanélie Carrey-Conte, a jugé que les propos de M. Bayrou “illustraient un basculement vers des analyses de plus en plus stigmatisantes sur la question migratoire”. 

“Submersion” migratoire: Bayrou choque la gauche, le PS quitte les négociations sur le budget

François Bayrou a maintenu mardi son idée d’une “submersion” migratoire tout en la restreignant à Mayotte et à certains autres départements, une expression chère au Rassemblement national qui a divisé son camp et choqué la gauche, jusqu’à provoquer l’annulation d’une réunion des socialistes avec le gouvernement sur le budget et une éventuelle non-censure.La France “approche” d’un “sentiment de submersion” en matière d’immigration, avait déclaré François Bayrou lundi soir sur LCI, suscitant un torrent de protestations.Mardi devant l’Assemblée nationale, il a expliqué qu’il voulait parler de Mayotte et de plusieurs autres départements, mais sans éteindre la colère de la gauche. “Quiconque est confronté à la situation à Mayotte, et ce n’est pas le seul endroit de France, mesure que le mot de submersion est celui qui est le plus adapté. Parce que tout un pays, (…) toute une communauté de départements français est confrontée à des vagues d’immigration illégale telles qu’elles atteignent 25% de la population”, a affirmé le Premier ministre, applaudi par les députés du RN.”Ce ne sont pas les mots qui sont choquants, c’est les réalités”, a-t-il ajouté, réfutant toute “connivence” avec quiconque.Il répondait au chef de file des députés socialistes Boris Vallaud qui l’accusait d’avoir “sciemment emprunté (ce vocabulaire) à l’extrême droite”.La veille sur LCI, François Bayrou avait estimé que “les apports étrangers sont positifs pour un peuple, à condition qu’ils ne dépassent pas une proportion”.- “Neutraliser le RN” -En disant “que tout est une affaire de proportion”, le Premier ministre “a justifié la politique que je souhaite mener”, s’est réjoui mardi le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR), tenant de l’aile la plus à droite de l’exécutif.”Qu’un homme centriste, modéré, équilibré, puisse dire, au bout d’un mois et demi à Matignon, qu’il y a une proportion d’étrangers qui ne doit pas être dépassée sur le sol national, c’est une avancée”, a renchéri son homologue à la Justice, Gérald Darmanin (Renaissance).Côté RN, si le vice-président Sébastien Chenu s’est félicité d’avoir “gagné la bataille idéologique”, Marine Le Pen attend de François Bayrou “des actes qui suivent les constats”.Un ancien ministre macroniste considère de son côté que le chef du gouvernement “veut neutraliser le RN avec son expression”, car il “considère désormais que la dynamique de censure se trouve plus à l’extrême droite qu’à gauche”.Mais il risque de faire “la même erreur que Michel Barnier”, renversé en décembre, “il sous-estime la volonté de rupture de Marine Le Pen et celle de mettre à bas la caste politique”, ajoute ce responsable.”Ce n’est pas avec un mot comme ça” que la “dynamique électorale du RN (…) sera cassée”, a estimé de son côté sur LCI le politologue Jean-Yves Camus. Les déclarations du chef du gouvernement ont également choqué l’aile gauche du camp présidentiel. La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet n’aurait “jamais tenu ces propos” qui la “gênent”. “On parle d’hommes et de femmes, de notre pays, la France qui, par son Histoire, par sa géographie, par sa culture, a toujours accueilli et s’est construite avec cette tradition”.- “République fraternelle” -Le tollé est général à gauche. “Ce n’est pas une querelle de mots, c’est un différend profond sur ce que signifie notre République. Notre République, elle est fraternelle. Notre République, elle accueille”, a affirmé la cheffe des députés écologistes Cyrielle Chatelain, qui a déjà prévu – avant cette polémique – de voter la censure. Elle a accusé François Bayrou de “jeter en pâture à l’extrême droite toutes celles et tous ceux qui sont nés hors de nos frontières mais qui vivent avec nous”.Selon l’Insee, en 2023, la population étrangère vivant en France s’élevait à 5,6 millions de personnes, soit 8,2% de la population totale, contre 6,5% en 1975.Cela pourra-t-il influencer la décision du groupe socialiste de voter la censure du gouvernement sur le budget qui pourrait être soumis la semaine prochaine à l’Assemblée via l’article 49.3 de la Constitution ? Le PS, qui cherche des concessions de François Bayrou en échange d’une non-censure, a annoncé l’annulation d’une réunion prévue mardi avec le gouvernement.”Ce qui s’est passé cet après-midi ne va pas dans le sens d’un accord de non-censure”, a estimé le député PS Laurent Baumel.”Ne pas censurer le gouvernement Bayrou, c’est laisser continuer l’offensive raciste de Retailleau”, a affirmé pour sa part la cheffe des députés LFI Mathilde Panot.Du côté des associations de défense des droits des migrants, la présidente de la Cimade, Fanélie Carrey-Conte, a jugé que les propos de M. Bayrou “illustraient un basculement vers des analyses de plus en plus stigmatisantes sur la question migratoire”. 

Albanie: arrivée de migrants envoyés par l’Italie, dans le cadre d’un accord contesté

Des dizaines de migrants sont arrivés tôt mardi en Albanie, marquant la reprise des transferts par l’Italie des demandeurs d’asile dans le cadre d’un accord bilatéral contesté.Un bateau transportant 49 migrants, selon les autorités italiennes, a accosté au port albanais de Shengjin peu avant 8H00 locales (7H00 GMT), ont rapporté des journalistes de l’AFP.La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, avait signé en novembre 2023 un accord avec son homologue albanais, Edi Rama, sur l’ouverture de deux centres en Albanie, gérés par Rome, pour y traiter les cas de certaines personnes secourues par l’Italie en Méditerranée centrale.Mais le bateau transportant des migrants est arrivé mardi après une pause de deux mois.Les centres étaient devenus opérationnels en octobre 2024, toutefois des juges italiens ont rejeté la détention des deux premiers groupes d’hommes qui y ont été transférés. Ils ont donc été renvoyés dans la péninsule.Les juges avaient invoqué un récent arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui doit maintenant réexaminer la question, et dans l’intervalle, les transferts avaient cessé.L’Italie a établi une liste de pays dits “sûrs” et les demandes d’asile de personnes originaires de ces pays sont traitées de façon accélérée, seuls les hommes originaires de ces pays pouvant être emmenés dans les centres albanais. Les juges qui ont bloqué le premier transfert de demandeurs d’asile ont invoqué un arrêt de la CJUE stipulant que les États membres de l’UE ne pouvaient désigner comme sûrs que des pays dans leur totalité, et non des régions seulement.Or la liste soumise initialement par Rome comprenait des pays dont certaines régions ne pouvaient être considérées comme sûres.Le gouvernement de Mme Meloni a donc adopté une loi réduisant la liste des pays sûrs à 19 (au lieu de 22), assurant que toutes les zones de ces pays étaient sûres.Mais les juges ont ensuite fait libérer un deuxième groupe de demandeurs d’asile transférés — sept hommes d’Egypte et du Bangladesh — demandant des éclaircissements de la part de la CJUE.Celle-ci doit tenir une première audience en février, selon les médias italiens.

Budget: les consultations se poursuivent, sans le PS

Les ministres chargés du Budget ont poursuivi mardi leurs échanges politiques sur le budget de l’Etat pour 2025, mais le PS a annulé une réunion avec le gouvernement, compliquant la perspective d’un compromis deux jours avant une conciliation cruciale entre députés et sénateurs.Jusqu’au dernier moment, M. Lombard et sa collègue des Comptes publics Amélie de Montchalin s’efforcent de bâtir le budget de “compromis” souhaité par le Premier ministre François Bayrou pour ne pas connaitre le même sort que son prédécesseur, censuré le 4 décembre.Il s’agit de donner suffisamment de gages aux oppositions de gauche comme de droite, tout en respectant les desiderata du socle commun, en l’absence de majorité à l’Assemblée nationale. Car de l’aveu même du gouvernement, le texte budgétaire voté jeudi par le Sénat est insuffisamment arrangeant, même s’il remplit la condition de réduire le déficit public.Mais la tâche relève du parcours d’obstacles pour le gouvernement. Après les propos du Premier ministre sur la “submersion” migratoire, le Parti socialiste a indiqué avoir annulé une réunion prévue mardi avec le gouvernement pour trouver un accord en vue de la commission mixte paritaire (CMP), instance de sept députés et sept sénateurs qui devra chercher un texte de compromis jeudi.François Bayrou a maintenu à l’Assemblée l’idée d’une “submersion” migratoire à Mayotte et dans plusieurs autres départements français, des propos qu’il avait tenus lundi soir sur LCI et qui ont choqué la gauche en pleine tractation entre le gouvernement et les socialistes sur une non-censure.”Ce qui s’est passé cet après-midi ne va pas dans le sens d’un accord de non-censure”, a déclaré le député socialiste Laurent Baumel devant la presse.- Concessions -En matinée, le ministre de l’Economie Eric Lombard avait reçu, à Bercy, les communistes ainsi que le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, l’Insoumis Eric Coquerel. Afin de s’assurer du soutien des partis, François Bayrou avait confirmé lundi plusieurs concessions, faites notamment aux socialistes dont le soutien est vital pour la survie du gouvernement et qui estimaient que le compte n’y était toujours pas après une nouvelle consultation le week-end dernier. Il a rappelé l’abandon, réclamé par le PS, de la suppression de 4.000 postes d’enseignants et, à l’attention de la droite et du centre, l’absence de nouvel impôt sur les ménages. Les très hauts revenus et les grandes entreprises seront toutefois mis à contribution.  Le chef du gouvernement a également écarté la piste des sept heures de travail non rémunérées avancée par le Sénat dans le cadre du budget de la Sécurité sociale, un autre irritant pour les socialistes et certains macronistes.Ces concessions interviennent alors que les débats ont repris lundi en commission à l’Assemblée sur les comptes de la Sécurité sociale (PLFSS). Et surtout avant une réunion capitale de plusieurs heures jeudi de la CMP.  “Le moment est grave parce qu’on a un rendez-vous démocratique qui peut nous doter ou non d’un budget”, a déclaré mardi Eric Lombard devant des membres de l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef).- “Curseurs qui bougent” -Durant cette CMP, “il peut y avoir des curseurs qui bougent” sur les coupes budgétaires et les recettes, a indiqué Eric Lombard, soulignant que sa “responsabilité” était de veiller à ce que le texte commun aboutisse bien à un déficit public de 5,4% du PIB comme visé par le gouvernement. Les conclusions éventuelles de la CMP seront examinées lundi à l’Assemblée nationale, selon une source parlementaire, avant le début de l’examen du PLFSS. François Bayrou pourrait à cette occasion déclencher pour la première fois l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans vote, s’exposant ainsi à une nouvelle motion de censure des Insoumis.Le Sénat pourrait lui se prononcer définitivement sur le budget de l’Etat le 7 février.Lors d’une conférence de presse, le président de la commission des Finances Eric Coquerel a dit craindre que le budget ressorte encore “plus austéritaire”. “Je ne pense pas que le repas soit plus digeste aujourd’hui qu’il ne l’était le 4 décembre avec Barnier”, a abondé le député communiste Nicolas Sansu.mpa-sl-ama-tg/jum/cbn

Budget: les consultations se poursuivent, sans le PS

Les ministres chargés du Budget ont poursuivi mardi leurs échanges politiques sur le budget de l’Etat pour 2025, mais le PS a annulé une réunion avec le gouvernement, compliquant la perspective d’un compromis deux jours avant une conciliation cruciale entre députés et sénateurs.Jusqu’au dernier moment, M. Lombard et sa collègue des Comptes publics Amélie de Montchalin s’efforcent de bâtir le budget de “compromis” souhaité par le Premier ministre François Bayrou pour ne pas connaitre le même sort que son prédécesseur, censuré le 4 décembre.Il s’agit de donner suffisamment de gages aux oppositions de gauche comme de droite, tout en respectant les desiderata du socle commun, en l’absence de majorité à l’Assemblée nationale. Car de l’aveu même du gouvernement, le texte budgétaire voté jeudi par le Sénat est insuffisamment arrangeant, même s’il remplit la condition de réduire le déficit public.Mais la tâche relève du parcours d’obstacles pour le gouvernement. Après les propos du Premier ministre sur la “submersion” migratoire, le Parti socialiste a indiqué avoir annulé une réunion prévue mardi avec le gouvernement pour trouver un accord en vue de la commission mixte paritaire (CMP), instance de sept députés et sept sénateurs qui devra chercher un texte de compromis jeudi.François Bayrou a maintenu à l’Assemblée l’idée d’une “submersion” migratoire à Mayotte et dans plusieurs autres départements français, des propos qu’il avait tenus lundi soir sur LCI et qui ont choqué la gauche en pleine tractation entre le gouvernement et les socialistes sur une non-censure.”Ce qui s’est passé cet après-midi ne va pas dans le sens d’un accord de non-censure”, a déclaré le député socialiste Laurent Baumel devant la presse.- Concessions -En matinée, le ministre de l’Economie Eric Lombard avait reçu, à Bercy, les communistes ainsi que le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, l’Insoumis Eric Coquerel. Afin de s’assurer du soutien des partis, François Bayrou avait confirmé lundi plusieurs concessions, faites notamment aux socialistes dont le soutien est vital pour la survie du gouvernement et qui estimaient que le compte n’y était toujours pas après une nouvelle consultation le week-end dernier. Il a rappelé l’abandon, réclamé par le PS, de la suppression de 4.000 postes d’enseignants et, à l’attention de la droite et du centre, l’absence de nouvel impôt sur les ménages. Les très hauts revenus et les grandes entreprises seront toutefois mis à contribution.  Le chef du gouvernement a également écarté la piste des sept heures de travail non rémunérées avancée par le Sénat dans le cadre du budget de la Sécurité sociale, un autre irritant pour les socialistes et certains macronistes.Ces concessions interviennent alors que les débats ont repris lundi en commission à l’Assemblée sur les comptes de la Sécurité sociale (PLFSS). Et surtout avant une réunion capitale de plusieurs heures jeudi de la CMP.  “Le moment est grave parce qu’on a un rendez-vous démocratique qui peut nous doter ou non d’un budget”, a déclaré mardi Eric Lombard devant des membres de l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef).- “Curseurs qui bougent” -Durant cette CMP, “il peut y avoir des curseurs qui bougent” sur les coupes budgétaires et les recettes, a indiqué Eric Lombard, soulignant que sa “responsabilité” était de veiller à ce que le texte commun aboutisse bien à un déficit public de 5,4% du PIB comme visé par le gouvernement. Les conclusions éventuelles de la CMP seront examinées lundi à l’Assemblée nationale, selon une source parlementaire, avant le début de l’examen du PLFSS. François Bayrou pourrait à cette occasion déclencher pour la première fois l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans vote, s’exposant ainsi à une nouvelle motion de censure des Insoumis.Le Sénat pourrait lui se prononcer définitivement sur le budget de l’Etat le 7 février.Lors d’une conférence de presse, le président de la commission des Finances Eric Coquerel a dit craindre que le budget ressorte encore “plus austéritaire”. “Je ne pense pas que le repas soit plus digeste aujourd’hui qu’il ne l’était le 4 décembre avec Barnier”, a abondé le député communiste Nicolas Sansu.mpa-sl-ama-tg/jum/cbn

After a ‘flood of fire’, Goma delivered to lootersTue, 28 Jan 2025 17:11:00 GMT

Heavy artillery fire and bursts of automatic weapons resonated for endless hours. The streets of the eastern DR Congo city of Goma, where the Rwandan army and the M23 extended control in clashes with the Congolese army and its allies, were almost deserted Tuesday. The city centre, one of the eastern provincial capital’s most upscale neighbourhoods close …

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Minuit se rapproche d’une seconde pour l’horloge de l’apocalypse

Face au changement climatique, à la menace nucléaire ou à la désinformation, l’horloge de l’apocalypse, qui symbolise depuis 1947 l’imminence d’un cataclysme planétaire, a été rapprochée mardi de une seconde du gong fatidique par le Bulletin of the Atomic Scientists.Ce groupe de scientifiques, chargé de ce projet symbolique depuis 1947, a établi le nouvel horaire à minuit moins 89 secondes.”L’horloge de l’apocalypse est plus proche de la catastrophe qu’elle ne l’a jamais été dans son histoire”, a déclaré l’ancien président colombien Juan Manuel Santos, à la tête de The Elders, un groupe d’anciens dirigeants.”L’horloge évoque les menaces existentielles auxquelles nous sommes confrontés et la nécessité d’une unité et d’un leadership audacieux pour faire reculer les aiguilles”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Washington.Le nouveau réglage de l’horloge intervient une semaine après l’investiture de Donald Trump, qui a déjà fait voler en éclats les normes en matière de coopération internationale.M. Santos a salué les promesses du nouveau président américain de recourir à la diplomatie avec la Russie et la Chine, mais a condamné son retrait de l’accord de Paris sur le climat et de l’Organisation mondiale de la santé. Les experts ont aussi mis en garde contre l’aggravation de l’impact du changement climatique sur la planète, après une nouvelle année record de températures élevées.M. Santos a également appelé à des “actions urgentes” pour lutter contre la désinformation “et les amplifications des théories du complot qui sont devenues tellement répandues dans notre monde hyperconnecté”. “Cette montée alarmante de la méfiance est alimentée en grande partie par l’utilisation malveillante et imprudente de nouvelles technologies que nous ne comprenons pas encore tout à fait”, a-t-il ajouté.L’horloge avait été modifiée pour la dernière fois en 2023. Elle avait alors été avancée de 10 secondes pour s’établir à minuit moins 90 secondes, après l’invasion en février 2022 de l’Ukraine par la Russie, dotée de l’arme nucléaire.Parfois nommé horloge de la fin du monde, cet indicateur métaphorique avait été créé en 1947 face à la montée du péril nucléaire et la montée des tensions entre les deux blocs pendant la Guerre froide.L’année de sa création, l’horloge avait été réglée à minuit moins sept minutes.Depuis, les membres de cette organisation basée à Chicago ont élargi les critères pour inclure, par exemple, les pandémies, la crise climatique ou les campagnes étatiques de désinformation.

Trump’s ‘Gen Z’ press secretary to make White House podium debut

She’s the face of a Trump-supporting Gen Z movement and the youngest White House press secretary in history. Now Karoline Leavitt is stepping up to the podium for the first time.The 27-year-old is already a polished presence, with her social media profile mixing shots of life as a young working mother with clips of her on Fox News going after the “fake news” media.But it has taken more than a week into Donald Trump’s second term for Leavitt to make her debut before the press in the James S. Brady briefing room at the White House.It reflects the difficulties that Trump’s spokespeople face to emerge out of the shadow of their limelight-loving boss, with the president already having had several long interactions with the media since returning to power.”See you at the podium!” Leavitt said on X ahead of the briefing.Trump said when he appointed her shortly after his election win in November that Leavitt was “smart, tough” and would “excel at the podium.”- ‘Wonder woman’ -Leavitt is nothing if not a Trump loyalist. Raised in New Hampshire, where her family ran an ice cream shop, she sent a letter to her university newspaper in 2017 to protest against the fact that a professor had criticized Trump in class.Eight years later she has had a meteoric rise through the ranks of Trumpworld, thanks partly to her aggressive defense of her 78-year-old boss on the airwaves.A veteran of the press office in his first term, she unsuccessfully ran for a seat in Congress in New Hampshire in 2022 on a pro-Trump, pro-gun ownership platform. An Instagram post at the time showed her firing a machinegun on a range with the caption: “@joebiden come and take it.”Then her steely appearances on television as Trump’s 2024 campaign spokeswoman earned her the job as press secretary.In one notable exchange, a CNN interviewer cut Leavitt off after she criticized the network’s moderators chosen to oversee a debate between Trump and then-president Joe Biden.Her loyalty was such that she returned to work four days after the birth of her first child when Trump survived an assassination attempt at a political rally last June.”I looked at my husband and said, ‘Looks like I’m going back to work,” Leavitt told The Conservateur magazine in an article titled “Wonder Woman.” – Sparring -The White House briefing room will be a different experience, with its rough-and-tumble sparring with journalists.Since Trump returned to power, she has so far only had a brief encounter with reporters on the driveway outside the West Wing, followed by a single “gaggle” on Air Force One as Trump traveled to California.Her television appearances have almost exclusively been reserved for Fox News and the conservative Newsmax channel.But she has still caused a stir, with conservative commentator Mary Rooke posting a picture of her driveway appearance with two similarly coiffed aides and saying: “We are finally entering our Blonde Supremacy era.”As she steps up to the podium on Tuesday, Leavitt will be seeking to avoid the fate of Trump’s previous spokespeople.His first, Sean Spicer, was widely ridiculed after falsely insisting during his first briefing that the crowd for Trump’s 2017 inauguration was the largest history. Three other spokespeople followed during the first term with one of them, Stephanie Grisham, failing to make a single appearance at the podium.