Cook Islands strikes deal with China on seabed minerals

The Cook Islands said Saturday it has struck a five-year agreement with China to cooperate in exploring and researching the Pacific nation’s seabed mineral riches.A copy of the deal — signed during a state visit to China that has been criticised by former colonial ruler New Zealand — showed it covers working together in the “exploration and research of seabed mineral resources”.A joint committee would oversee the partnership, which also includes seabed minerals-related training and technology transfer, logistics support, and deep-sea ecosystems research.The Cook Islands government said the memorandum of understanding, signed with China on February 14, did not involve any agreement to give an exploration or mining licence.Cook Islands Prime Minister Mark Brown had already released details of a broader partnership agreement signed during his state visit to China this month.On Saturday, his office also published three others: the seabed minerals deal; a maritime industries agreement; and a Chinese development aid grant of 20 million yuan (US$2.7 million).The self-governing Cook Islands, a country of 17,000 people, has a “free association” relationship with New Zealand, which provides budgetary assistance as well as helping on foreign affairs and defence.Cook Islanders hold New Zealand citizenship.Brown said the seabed minerals deal supported the partnership pact he signed in China for the two countries to cooperate in trade, investment and the seabed minerals sector.”Our seabed minerals section remains under strict regulatory oversight, ensuring that all decisions are made transparently and in the best interest of the Cook Islands and its people,” he said in a statement.- New Zealand unnerved -New Zealand has already accused the Cook Islands government of a lack of consultation and transparency over the wider partnership agreement with China.It has demanded to see all the agreements signed during Brown’s China trip.”We note the release today of further agreements signed by the Governments of the Cook Islands and China,” said a spokesperson for New Zealand Foreign Minister Winston Peters. “We will now analyse the contents of these agreements — focusing on the implications they have for New Zealand, the Cook Islands people and the Realm of New Zealand.”New Zealand and its allies including Australia and the United States have been unnerved by China’s growing diplomatic, economic and military influence in the strategically important Pacific.But Brown has insisted his country’s relations with New Zealand and other partners are not affected by the partnership accord he signed with China.The Cook Islands has licensed three companies to explore the seabed for nodules rich in metals such as nickel and cobalt, which are used in electric car batteries.Despite issuing the five-year exploration licences in 2022, the Cook Islands government says it will not decide whether to harvest the potato-sized nodules until it has assessed environmental and other impacts.The Pacific country’s prime minister has nevertheless touted the benefits of the potentially multi-billion-dollar industry, saying previously that the Cook Islands needs to protect itself against climate change “through whatever revenues that we can get”.

Au Salon de l’agriculture, Macron attendu au tournant

Visites politiques encadrées et les vaches seront bien gardées? Le 61e Salon de l’agriculture est inauguré samedi à Paris par Emmanuel Macron, attendu au tournant par des agriculteurs toujours remontés et par des organisateurs aux aguets après sa visite chaotique de l’an dernier.Pas d’incitation à chahuter cette année, mais des appels au calme ambivalents de la part des principaux syndicats agricoles, qui sont reçus l’un après l’autre depuis 08H00 par le président de la République.Emmanuel Macron ira ensuite inaugurer le Salon, avec la traditionnelle coupe de ruban, auprès d’Oupette, vache limousine égérie de l’édition 2025 qui met aussi un pays étranger à l’honneur, le Maroc, une première dans l’histoire de ce rassemblement. Plus de 600.000 visiteurs sont attendus sur les neuf jours du Salon, qui ouvre ses portes au public à 09H00. En 2024, des milliers de personnes avaient été bloquées à l’extérieur pendant plusieurs heures en raison de heurts entre manifestants et CRS en marge de la venue d’Emmanuel Macron, entre huées, insultes, bousculades et violences.Sécurité renforcée, commissariat mobile, chartes pour encadrer les visites politiques… Les organisateurs sont sur les dents pour ne pas voir se répéter le scénario catastrophe de l’an dernier. “Le président doit rassurer les agriculteurs”, a déclaré samedi sur RMC Jérôme Despey, patron du Salon mais aussi vice-président de la FNSEA et viticulteur.L’entourage d’Emmanuel Macron lui a conseillé d’éviter une visite marathon, à l’image des 13 heures de déambulation de 2024 parmi les plus de 1.400 exposants et 4.000 animaux accueillis chaque année.”Le président sera très probablement pris à parti”, a averti Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, syndicat historique, qui l’attend sur les dossiers internationaux.Cet automne, c’est l’opposition à l’accord de libre-échange UE-Mercosur qui a servi de cri de ralliement pour relancer les manifestations d’agriculteurs, qui dénoncent aussi les taxes douanières chinoises et craignent des mesures similaires de la nouvelle administration américaine.”Je souhaite qu’il en parle à Donald Trump (…): arrêter les importations massives qui ne respectent pas nos normes, lever les contraintes qui nous empêchent d’être compétitifs”, renchérit Pierrick Horel des Jeunes Agriculteurs, alliés de la FNSEA.- “Tendu” -Pour Patrick Legras, porte-parole de la Coordination rurale, forte de sa percée aux élections professionnelles de janvier, “ça va être tendu”. Selon lui, Emmanuel Macron va aussi avoir du mal à “expliquer qu’on négocie encore un accord pour importer du sucre ou du poulet d’Ukraine” — l’accord d’association UE-Ukraine, en cours de révision — évoquant des produits érigés en symboles d’une “concurrence déloyale”.Coutumière des actions coup de poing, la Coordination rurale a toutefois passé à ses sympathisants un message d’apaisement, dans l’espoir qu’Emmanuel Macron “aura vraiment quelque chose” à leur dire, selon sa présidente Véronique Le Floc’h.Plus d’un an après la mobilisation qui avait bloqué routes et autoroutes, l’heure est au bilan des mesures obtenues par les agriculteurs qui réclament un revenu “décent”, plus de considération et moins d’injonctions.Pour le gouvernement, ses engagements ont été “honorés”: “500 millions d’euros d’allégement de charges fiscales prévus dans le budget”, “soutien à la trésorerie pour les agriculteurs en difficulté”, “indemnisations à hauteur de 75 millions d’euros aux propriétaires du cheptel touché par les épizooties” ou encore “la mise en place du contrôle administratif unique en octobre dernier”.Surtout, deux jours avant le Salon, le Parlement a adopté la loi d’orientation agricole, attendue depuis trois ans par la profession. Ce texte érige l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur”, facilite les installations, la construction de bâtiments d’élevage et le stockage de l’eau, tout en dépénalisant certaines infractions environnementales.”Un an après, où sont passés les prix plancher et ses promesses? Au Salon 2024, nous demandions des prix minimum garantis pour les producteurs: non seulement on n’a pas du tout avancé, mais la situation est pire aujourd’hui”, s’indigne Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération paysanne, troisième syndicat. Elle estime que les demandes de l’alliance FNSEA-JA et de la CR ont été privilégiées, au détriment d’une “réelle transition agroécologique”.

Au Salon de l’agriculture, Macron attendu au tournant

Visites politiques encadrées et les vaches seront bien gardées? Le 61e Salon de l’agriculture est inauguré samedi à Paris par Emmanuel Macron, attendu au tournant par des agriculteurs toujours remontés et par des organisateurs aux aguets après sa visite chaotique de l’an dernier.Pas d’incitation à chahuter cette année, mais des appels au calme ambivalents de la part des principaux syndicats agricoles, qui sont reçus l’un après l’autre depuis 08H00 par le président de la République.Emmanuel Macron ira ensuite inaugurer le Salon, avec la traditionnelle coupe de ruban, auprès d’Oupette, vache limousine égérie de l’édition 2025 qui met aussi un pays étranger à l’honneur, le Maroc, une première dans l’histoire de ce rassemblement. Plus de 600.000 visiteurs sont attendus sur les neuf jours du Salon, qui ouvre ses portes au public à 09H00. En 2024, des milliers de personnes avaient été bloquées à l’extérieur pendant plusieurs heures en raison de heurts entre manifestants et CRS en marge de la venue d’Emmanuel Macron, entre huées, insultes, bousculades et violences.Sécurité renforcée, commissariat mobile, chartes pour encadrer les visites politiques… Les organisateurs sont sur les dents pour ne pas voir se répéter le scénario catastrophe de l’an dernier. “Le président doit rassurer les agriculteurs”, a déclaré samedi sur RMC Jérôme Despey, patron du Salon mais aussi vice-président de la FNSEA et viticulteur.L’entourage d’Emmanuel Macron lui a conseillé d’éviter une visite marathon, à l’image des 13 heures de déambulation de 2024 parmi les plus de 1.400 exposants et 4.000 animaux accueillis chaque année.”Le président sera très probablement pris à parti”, a averti Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, syndicat historique, qui l’attend sur les dossiers internationaux.Cet automne, c’est l’opposition à l’accord de libre-échange UE-Mercosur qui a servi de cri de ralliement pour relancer les manifestations d’agriculteurs, qui dénoncent aussi les taxes douanières chinoises et craignent des mesures similaires de la nouvelle administration américaine.”Je souhaite qu’il en parle à Donald Trump (…): arrêter les importations massives qui ne respectent pas nos normes, lever les contraintes qui nous empêchent d’être compétitifs”, renchérit Pierrick Horel des Jeunes Agriculteurs, alliés de la FNSEA.- “Tendu” -Pour Patrick Legras, porte-parole de la Coordination rurale, forte de sa percée aux élections professionnelles de janvier, “ça va être tendu”. Selon lui, Emmanuel Macron va aussi avoir du mal à “expliquer qu’on négocie encore un accord pour importer du sucre ou du poulet d’Ukraine” — l’accord d’association UE-Ukraine, en cours de révision — évoquant des produits érigés en symboles d’une “concurrence déloyale”.Coutumière des actions coup de poing, la Coordination rurale a toutefois passé à ses sympathisants un message d’apaisement, dans l’espoir qu’Emmanuel Macron “aura vraiment quelque chose” à leur dire, selon sa présidente Véronique Le Floc’h.Plus d’un an après la mobilisation qui avait bloqué routes et autoroutes, l’heure est au bilan des mesures obtenues par les agriculteurs qui réclament un revenu “décent”, plus de considération et moins d’injonctions.Pour le gouvernement, ses engagements ont été “honorés”: “500 millions d’euros d’allégement de charges fiscales prévus dans le budget”, “soutien à la trésorerie pour les agriculteurs en difficulté”, “indemnisations à hauteur de 75 millions d’euros aux propriétaires du cheptel touché par les épizooties” ou encore “la mise en place du contrôle administratif unique en octobre dernier”.Surtout, deux jours avant le Salon, le Parlement a adopté la loi d’orientation agricole, attendue depuis trois ans par la profession. Ce texte érige l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur”, facilite les installations, la construction de bâtiments d’élevage et le stockage de l’eau, tout en dépénalisant certaines infractions environnementales.”Un an après, où sont passés les prix plancher et ses promesses? Au Salon 2024, nous demandions des prix minimum garantis pour les producteurs: non seulement on n’a pas du tout avancé, mais la situation est pire aujourd’hui”, s’indigne Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération paysanne, troisième syndicat. Elle estime que les demandes de l’alliance FNSEA-JA et de la CR ont été privilégiées, au détriment d’une “réelle transition agroécologique”.

Au Salon de l’agriculture, Macron attendu au tournant

Visites politiques encadrées et les vaches seront bien gardées? Le 61e Salon de l’agriculture est inauguré samedi à Paris par Emmanuel Macron, attendu au tournant par des agriculteurs toujours remontés et par des organisateurs aux aguets après sa visite chaotique de l’an dernier.Pas d’incitation à chahuter cette année, mais des appels au calme ambivalents de la part des principaux syndicats agricoles, qui sont reçus l’un après l’autre depuis 08H00 par le président de la République.Emmanuel Macron ira ensuite inaugurer le Salon, avec la traditionnelle coupe de ruban, auprès d’Oupette, vache limousine égérie de l’édition 2025 qui met aussi un pays étranger à l’honneur, le Maroc, une première dans l’histoire de ce rassemblement. Plus de 600.000 visiteurs sont attendus sur les neuf jours du Salon, qui ouvre ses portes au public à 09H00. En 2024, des milliers de personnes avaient été bloquées à l’extérieur pendant plusieurs heures en raison de heurts entre manifestants et CRS en marge de la venue d’Emmanuel Macron, entre huées, insultes, bousculades et violences.Sécurité renforcée, commissariat mobile, chartes pour encadrer les visites politiques… Les organisateurs sont sur les dents pour ne pas voir se répéter le scénario catastrophe de l’an dernier. “Le président doit rassurer les agriculteurs”, a déclaré samedi sur RMC Jérôme Despey, patron du Salon mais aussi vice-président de la FNSEA et viticulteur.L’entourage d’Emmanuel Macron lui a conseillé d’éviter une visite marathon, à l’image des 13 heures de déambulation de 2024 parmi les plus de 1.400 exposants et 4.000 animaux accueillis chaque année.”Le président sera très probablement pris à parti”, a averti Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, syndicat historique, qui l’attend sur les dossiers internationaux.Cet automne, c’est l’opposition à l’accord de libre-échange UE-Mercosur qui a servi de cri de ralliement pour relancer les manifestations d’agriculteurs, qui dénoncent aussi les taxes douanières chinoises et craignent des mesures similaires de la nouvelle administration américaine.”Je souhaite qu’il en parle à Donald Trump (…): arrêter les importations massives qui ne respectent pas nos normes, lever les contraintes qui nous empêchent d’être compétitifs”, renchérit Pierrick Horel des Jeunes Agriculteurs, alliés de la FNSEA.- “Tendu” -Pour Patrick Legras, porte-parole de la Coordination rurale, forte de sa percée aux élections professionnelles de janvier, “ça va être tendu”. Selon lui, Emmanuel Macron va aussi avoir du mal à “expliquer qu’on négocie encore un accord pour importer du sucre ou du poulet d’Ukraine” — l’accord d’association UE-Ukraine, en cours de révision — évoquant des produits érigés en symboles d’une “concurrence déloyale”.Coutumière des actions coup de poing, la Coordination rurale a toutefois passé à ses sympathisants un message d’apaisement, dans l’espoir qu’Emmanuel Macron “aura vraiment quelque chose” à leur dire, selon sa présidente Véronique Le Floc’h.Plus d’un an après la mobilisation qui avait bloqué routes et autoroutes, l’heure est au bilan des mesures obtenues par les agriculteurs qui réclament un revenu “décent”, plus de considération et moins d’injonctions.Pour le gouvernement, ses engagements ont été “honorés”: “500 millions d’euros d’allégement de charges fiscales prévus dans le budget”, “soutien à la trésorerie pour les agriculteurs en difficulté”, “indemnisations à hauteur de 75 millions d’euros aux propriétaires du cheptel touché par les épizooties” ou encore “la mise en place du contrôle administratif unique en octobre dernier”.Surtout, deux jours avant le Salon, le Parlement a adopté la loi d’orientation agricole, attendue depuis trois ans par la profession. Ce texte érige l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur”, facilite les installations, la construction de bâtiments d’élevage et le stockage de l’eau, tout en dépénalisant certaines infractions environnementales.”Un an après, où sont passés les prix plancher et ses promesses? Au Salon 2024, nous demandions des prix minimum garantis pour les producteurs: non seulement on n’a pas du tout avancé, mais la situation est pire aujourd’hui”, s’indigne Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération paysanne, troisième syndicat. Elle estime que les demandes de l’alliance FNSEA-JA et de la CR ont été privilégiées, au détriment d’une “réelle transition agroécologique”.

La famille de l’otage israélienne Shiri Bibas confirme sa mort, 7e échange attendu

La famille de l’otage israélienne Shiri Bibas a confirmé samedi sa mort après la restitution de sa dépouille par le Hamas, mettant fin à la confusion sur son sort avant un septième échange de six otages israéliens contre des centaines de détenus palestiniens.Le mouvement islamiste palestinien Hamas va organiser deux cérémonies successives dans la bande de Gaza pour la libération des six otages. Une aura lieu à Rafah (sud) durant laquelle deux otages seront relâchés et une suivra à Nousseirat (centre) où quatre otages le seront, a indiqué une source du Hamas.Le corps restitué vendredi par le Hamas à Israël via la Croix-Rouge a été identifié comme celui de Shiri Bibas, qui avait été enlevée avec ses deux fils Ariel et Kfir lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël, a indiqué sa famille.  “La nuit dernière, notre Shiri est rentrée à la maison”, écrit-elle dans un communiqué. “A l’issue du processus d’identification […] nous avons reçu ce matin la nouvelle que nous redoutions tant: notre Shiri a été tuée en captivité. Pendant 16 mois, nous avons cherché des certitudes, et maintenant que nous les avons, cela n’apporte aucune consolation.”La remise jeudi par le Hamas de ce qui devait être quatre dépouilles d’otages israéliens a donné lieu à une montée de tensions alors que le cessez-le-feu en vigueur à Gaza reste fragile.Parmi ces corps figuraient ceux des deux garçonnets Ariel et Kfir Bibas, âgés de 4 ans et huit mois et demi lors de leur capture, mais pas celui de leur mère, comme annoncé par le Hamas, suscitant une onde de choc en Israël où le sort de cette famille est devenue un symbole.Les deux enfants ont été tués “à mains nues” en captivité à Gaza, a affirmé l’armée. Le Hamas a affirmé que Shiri Bibas, âgée de 32 ans au moment de sa capture, et ses enfants avaient été tués en novembre 2023 dans un bombardement israélien.Kfir Bibas était le plus jeune des 251 otages le 7 octobre 2023, dont 66 sont toujours captifs à Gaza parmi lesquels 35 sont morts selon l’armée.Le Hamas a indiqué avoir transféré vendredi de Gaza une nouvelle dépouille à la Croix-Rouge internationale, après avoir reconnu “une possible erreur”. Le kibboutz Nir Oz a aussi confirmé la mort de Shiri Bibas “tuée en captivité”.- Mise en scène -Avant la remise du corps de Shiri Bibas, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait promis d’agir “avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages, les vivants et les morts” et pour que le Hamas “paie le prix de cette violation cruelle et perverse de l’accord” de cessez-le-feu.L’accord est entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’attaque du 7-Octobre. Malgré ces tensions, le Hamas a confirmé qu’il libèrerait comme prévu samedi six otages israéliens, selon lui les derniers captifs vivants devant rentrer en Israël d’ici le 1er mars, à l’expiration de la première phase de l’accord de cessez-le-feu. Selon le Forum des familles d’otages, les captifs sont Eliya Cohen, Tal Shoham, Omer Shem Tov, Omer Wenkert, enlevés le 7-Octobre, ainsi que Hicham al-Sayed et Avera Mengistu, tous deux otages depuis une dizaine d’années.Comme à chaque libération, une mise en scène a été organisée à Rafah avec un podium où seront exposés les otages libérés devant de grandes affiches rendant hommage aux combattants tombés au combat.Ces mises en scène ont été dénoncées par Israël, l’ONU et la Croix-Rouge. Des combattants encagoulés du Hamas en treillis militaires et en armes ont pris place samedi matin devant un podium. Certains portaient des armes automatiques, d’autres des lance-roquettes. Des drapeaux du Hamas flottaient sur des bâtiments détruits par la guerre.Le Club des prisonniers palestiniens a annoncé que 602 détenus palestiniens devaient être libérés, dont 50 condamnés à perpétuité. Cent-huit des prisonniers doivent être expulsés des territoires palestiniens. Depuis le début de la trêve, 23 otages israéliens – dont quatre décédés – ont été remis à Israël, en échange de plus de 1.100 détenus palestiniens. Au total, 33 otages, dont huit morts, doivent être échangés contre 1.900 détenus palestiniens d’ici le 1er mars. – Négociations retardées -L’organisation par le Hamas de la remise des corps des otages jeudi, avec l’exposition de quatre cercueils sur une tribune a été dénoncée comme “abjecte” par l’ONU. Mercredi, le Hamas s’est dit prêt à libérer “en une seule fois” tous les otages encore retenus à Gaza lors de la deuxième phase de l’accord.Mais les négociations indirectes sur cette deuxième étape, censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été retardées, les deux parties s’accusant mutuellement de violations de la trêve. La troisième et dernière phase doit en principe porter sur la reconstruction de Gaza.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.215 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 48.319 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé.

La famille de l’otage israélienne Shiri Bibas confirme sa mort, 7e échange attendu

La famille de l’otage israélienne Shiri Bibas a confirmé samedi sa mort après la restitution de sa dépouille par le Hamas, mettant fin à la confusion sur son sort avant un septième échange de six otages israéliens contre des centaines de détenus palestiniens.Le mouvement islamiste palestinien Hamas va organiser deux cérémonies successives dans la bande de Gaza pour la libération des six otages. Une aura lieu à Rafah (sud) durant laquelle deux otages seront relâchés et une suivra à Nousseirat (centre) où quatre otages le seront, a indiqué une source du Hamas.Le corps restitué vendredi par le Hamas à Israël via la Croix-Rouge a été identifié comme celui de Shiri Bibas, qui avait été enlevée avec ses deux fils Ariel et Kfir lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël, a indiqué sa famille.  “La nuit dernière, notre Shiri est rentrée à la maison”, écrit-elle dans un communiqué. “A l’issue du processus d’identification […] nous avons reçu ce matin la nouvelle que nous redoutions tant: notre Shiri a été tuée en captivité. Pendant 16 mois, nous avons cherché des certitudes, et maintenant que nous les avons, cela n’apporte aucune consolation.”La remise jeudi par le Hamas de ce qui devait être quatre dépouilles d’otages israéliens a donné lieu à une montée de tensions alors que le cessez-le-feu en vigueur à Gaza reste fragile.Parmi ces corps figuraient ceux des deux garçonnets Ariel et Kfir Bibas, âgés de 4 ans et huit mois et demi lors de leur capture, mais pas celui de leur mère, comme annoncé par le Hamas, suscitant une onde de choc en Israël où le sort de cette famille est devenue un symbole.Les deux enfants ont été tués “à mains nues” en captivité à Gaza, a affirmé l’armée. Le Hamas a affirmé que Shiri Bibas, âgée de 32 ans au moment de sa capture, et ses enfants avaient été tués en novembre 2023 dans un bombardement israélien.Kfir Bibas était le plus jeune des 251 otages le 7 octobre 2023, dont 66 sont toujours captifs à Gaza parmi lesquels 35 sont morts selon l’armée.Le Hamas a indiqué avoir transféré vendredi de Gaza une nouvelle dépouille à la Croix-Rouge internationale, après avoir reconnu “une possible erreur”. Le kibboutz Nir Oz a aussi confirmé la mort de Shiri Bibas “tuée en captivité”.- Mise en scène -Avant la remise du corps de Shiri Bibas, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait promis d’agir “avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages, les vivants et les morts” et pour que le Hamas “paie le prix de cette violation cruelle et perverse de l’accord” de cessez-le-feu.L’accord est entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’attaque du 7-Octobre. Malgré ces tensions, le Hamas a confirmé qu’il libèrerait comme prévu samedi six otages israéliens, selon lui les derniers captifs vivants devant rentrer en Israël d’ici le 1er mars, à l’expiration de la première phase de l’accord de cessez-le-feu. Selon le Forum des familles d’otages, les captifs sont Eliya Cohen, Tal Shoham, Omer Shem Tov, Omer Wenkert, enlevés le 7-Octobre, ainsi que Hicham al-Sayed et Avera Mengistu, tous deux otages depuis une dizaine d’années.Comme à chaque libération, une mise en scène a été organisée à Rafah avec un podium où seront exposés les otages libérés devant de grandes affiches rendant hommage aux combattants tombés au combat.Ces mises en scène ont été dénoncées par Israël, l’ONU et la Croix-Rouge. Des combattants encagoulés du Hamas en treillis militaires et en armes ont pris place samedi matin devant un podium. Certains portaient des armes automatiques, d’autres des lance-roquettes. Des drapeaux du Hamas flottaient sur des bâtiments détruits par la guerre.Le Club des prisonniers palestiniens a annoncé que 602 détenus palestiniens devaient être libérés, dont 50 condamnés à perpétuité. Cent-huit des prisonniers doivent être expulsés des territoires palestiniens. Depuis le début de la trêve, 23 otages israéliens – dont quatre décédés – ont été remis à Israël, en échange de plus de 1.100 détenus palestiniens. Au total, 33 otages, dont huit morts, doivent être échangés contre 1.900 détenus palestiniens d’ici le 1er mars. – Négociations retardées -L’organisation par le Hamas de la remise des corps des otages jeudi, avec l’exposition de quatre cercueils sur une tribune a été dénoncée comme “abjecte” par l’ONU. Mercredi, le Hamas s’est dit prêt à libérer “en une seule fois” tous les otages encore retenus à Gaza lors de la deuxième phase de l’accord.Mais les négociations indirectes sur cette deuxième étape, censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été retardées, les deux parties s’accusant mutuellement de violations de la trêve. La troisième et dernière phase doit en principe porter sur la reconstruction de Gaza.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.215 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 48.319 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé.

Bibas family says mother’s remains home, ahead of Gaza hostage-prisoner swap

The family of Israeli hostage Shiri Bibas confirmed on Saturday receipt of her remains, just ahead of the seventh hostage-prisoner exchange under a fragile Gaza ceasefire. Bibas and her two young sons had become symbols of the ordeal suffered by Israeli hostages since the Gaza war began. Palestinian militants seized dozens of captives during their unprecedented October 7, 2023 attack on Israel which triggered more than 15 months of war in the Gaza Strip.Hamas had said the mother’s remains were among four bodies returned on Thursday, but Israeli analysis concluded they were not in fact hers, sparking an outpouring of grief and anger.Hamas then admitted “the possibility of an error or mix-up of bodies”, which it attributed to Israeli bombing of the area.Late Friday the International Committee of the Red Cross had confirmed the transfer of more human remains to Israel “at the request of both parties” but did not say whose they were.”After the identification process at the Institute of Forensic Medicine, this morning we received the news we feared the most. Our Shiri was murdered in captivity and has now returned home to her sons, husband, sister, and all her family to rest,” the Bibas family said in a statement.Earlier Saturday Bibas’s kibbutz community, Nir Oz, had announced “the murder of Shiri Bibas.”On Friday, Prime Minister Benjamin Netanyahu — under domestic pressure over his handling of the war and the hostages — vowed to “ensure that Hamas pays the full price for this cruel and evil violation of the agreement”.He accused the Palestinian militant group of murdering young Ariel and Kfir Bibas.Hamas affirmed its “full commitment” to the ongoing ceasefire deal, which has so far seen 19 living Israeli hostages freed from Gaza in exchange for more than 1,100 Palestinian prisoners released from Israeli jails.The group’s armed wing confirmed it would release six living Israelis Saturday in the latest swap since the ceasefire began.- Two locations -Israeli campaign group the Hostages and Missing Families Forum has published the names of the six Israelis to be freed — Eliya Cohen, Tal Shoham, Omer Shem Tov, Omer Wenkert, Hisham al-Sayed and Avera Mengistu.Sayed and Mengistu have been held in Gaza for around a decade.The six are the last living hostages eligible for release under the truce deal’s first phase, which is due to expire in early March. Hamas has also promised to hand over four more bodies next week.A Hamas source told AFP that the Islamist group planned to release two hostages from Rafah, southern Gaza, and then four from Nuseirat in central Gaza later in the morning.At both locations the militants prepared for a now well-rehearsed ceremony, building stages to parade the hostages to be released in front of large posters advertising its cause or praising fallen fighters.The Red Cross has repeatedly appealed for handovers to take place in a dignified manner.Under a cold winter rain in Rafah, Hamas fighters wearing military fatigues, balaclavas and Hamas headbands stood in a square around the space where the handover was to occur. In a show of force after months of bombardment and strikes that killed the group’s top leaders, some fighters held automatic weapons, others rocket launchers.Hamas’s green flag flew around the square on buildings destroyed by war in the Palestinian territory.The Palestinian Prisoners’ Club advocacy group said Israel would free 602 inmates on Saturday as part of the exchange.A spokeswoman for the NGO told AFP that most were Gazans arrested after the war began. She added that 108 of the prisoners would be deported outside of Israel and the Palestinian territories after their release.- ‘No forgiveness’ -On Friday, Israeli military spokesman Rear Admiral Daniel Hagari said, after an analysis of the remains, that Palestinian militants had killed the Bibas boys “with their bare hands” in November 2023.Hamas has long maintained an Israeli air strike killed them and their mother early in the war.Shiri’s sister-in-law, Ofri Bibas, said Friday that the family was “not seeking revenge right now”, while levelling a measure of the blame at Netanyahu, telling him there would be “no forgiveness” for abandoning the mother and her young sons.A fourth body, that of Oded Lifshitz, a veteran journalist and long-time defender of Palestinian rights, was also returned Thursday during the first transfer of bodies under the truce.Hamas and its allies took 251 people hostage during the October 7 attack that sparked the war. There are 66 hostages still in Gaza, including 35 the Israeli military says are dead.The Hamas attack resulted in the deaths of 1,215 people, mostly civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 48,319 people in Gaza, the majority of them civilians, according to figures from the health ministry in the Hamas-run territory that the United Nations considers reliable.