Rwandan and Congolese leaders join summit on eastern DRC conflictSat, 08 Feb 2025 12:30:16 GMT

Rwandan President Paul Kagame and his Congolese counterpart, Felix Tshisekedi, joined a summit in Tanzania on Saturday where regional leaders called for an “immediate ceasefire” in the Democratic Republic of Congo.The Rwanda-backed M23 armed group has rapidly seized swathes of territory in the mineral-rich eastern DRC in an offensive that has left thousands dead and …

Rwandan and Congolese leaders join summit on eastern DRC conflictSat, 08 Feb 2025 12:30:16 GMT Read More »

Mondiaux de ski: l’Américaine Johnson crée la sensation en descente, les favorites hors du coup

L’Américaine Breezy Johnson a créé la sensation en remportant la descente des Championnats du monde 2025 de ski alpin, samedi à Saalbach (Autriche), marquée par les défaillances des favorites.Johnson, qui à 29 ans ne s’est encore jamais imposée en Coupe du monde, a devancé l’Autrichienne Mirjam Puchner, 2e à 15/100e, et la Tchèque Esther Ledecka, 3e à 21/100e, pour un podium inattendu sans aucune des favorites, les Italiennes Federica Brignone et Sofia Goggia terminant 10e et 16e.De retour cet hiver sur le circuit mondial à 40 ans, après près de six ans d’une retraite qu’elle croyait définitive, l’Américaine Lindsey Vonn, longtemps reine incontestée de la descente (six médailles, dont un titre, dans des Mondiaux en huit participations), a terminé à près de deux secondes de sa compatriote (15e).Partie avec le dossard N.1 sous un soleil éclatant, Johnson a profité de conditions parfaites, la seconde partie du tracé se réchauffant au fil des passages.Spécialiste de la descente, l’Américaine affichait jusque-là pour meilleur résultat dans un grand rendez-vous, Mondiaux ou JO confondus, une 7e place dans la descente des JO-2018 de Pyeongchang (Corée du Sud). A son palmarès figurent sept podiums en Coupe du monde, le dernier en 2021.Sa carrière a été émaillée de blessures aux genoux et a plus récemment été marquée par une suspension pour manquements à ses obligations de localisation antidopage, qui l’a privée de compétitions entre novembre 2023 et décembre 2024.Johnson a connu une dernière frayeur lorsque l’Allemande Emma Aicher, 30e concurrente en lice sur un total de 33, a amélioré ses temps de passage jusqu’à mi-parcours avant de terminer 6e (à 48/100e).Leader du classement général de la Coupe du monde, grâce notamment à deux succès en descente, Brignone, qui disputait sa première descente dans un Championnat du monde, n’a pas eu “les sensations parfaites que j’espérais”.”Je n’ai pas réussi à être aussi fluide que je le souhaitais”, a regretté sur la Rai la vice-championne du monde 2025 de super-G.Les trois Françaises ont terminé loin, la première d’entre elles Laura Gauché accrochant la 20e place, à 2 sec 46/100e.

Inde: le parti de Modi remporte l’assemblée provinciale de Delhi

Le parti Bharatiya Janata (BJP), formation nationaliste hindoue au pouvoir en Inde, a remporté le scrutin régional de Delhi et contrôlera donc l’assemblée de la région capitale, s’est félicité samedi le Premier ministre Narendra Modi.Il s’agit d’une victoire symbolique et stratégique pour M. Modi, dont la formation, au pouvoir au niveau national, n’avait plus dirigé la capitale de quelque 30 millions d’habitants depuis 1998.Le dépouillement se poursuivait samedi, mais selon la commission électorale le BJP était déjà assuré d’une large majorité d’environ les deux tiers des sièges à l’assemblée régionale.”Le développement l’a emporté, la bonne gouvernance l’a emporté”, s’est réjoui le Premier ministre, après que l’un de ses principaux opposants, Arvind Kejriwal – ancien ministre en chef de New Delhi et leader du parti d’opposition Aam Aaadmi (AAP) – eut reconnu sa défaite lors de ce scrutin régional organisé mercredi.”Nous acceptons le verdict et félicitons le BJP”, a réagi dans une vidéo l’opposant.Devant le siège du BJP à New Delhi, des militants ont laissé éclater leur joie samedi, brandissant des drapeaux et des posters de M. Modi. “Nous ne négligerons rien pour assurer le développement global de Delhi et améliorer la vie de ses habitants”, a promis M. Modi dans un message publié sur les réseaux sociaux.”Notre victoire est le signe de la foi du peuple dans la vision de progrès du Premier ministre Modi”, s’est félicité dans un communiqué le ministre de l’Intérieur Amit Shah, avant même la confirmation du résultat. Arvind Kejriwal, qui avait été élu à la tête de la province il y a près de dix ans en se présentant comme un pourfendeur de la corruption, a passé plusieurs mois en détention en 2024 dans le cadre d’une enquête ouverte sur des soupçons de pots-de-vin touchés par l’AAP. Libéré sous caution quelques mois plus tard par la Cour suprême, il avait vu ses libertés restreintes par la juridiction et s’était résolu à démissionner de son poste de ministre en chef, empêché d’exercer pleinement ses fonctions.Il se défend de toute malversation et se dit victime d’une chasse aux sorcières politique menée par le gouvernement Modi. Pendant la campagne régionale, il avait estimé qu’une victoire équivaudrait à un “certificat d’honnêteté” remis par les électeurs.Sa défaite dans son bastion de Delhi met le BJP “de nouveau en position de force”, a commenté Rahul Verma, du groupe de réflexion Centre for Policy Research à New Delhi. Lors de cette intense campagne électorale régionale, qui a duré des semaines, les débats n’ont que peu porté sur la crise de pollution de l’air qui étouffe la capitale indienne pendant des mois. New Delhi est régulièrement classée comme la pire capitale du monde en ce domaine. 

Inde: le parti de Modi remporte l’assemblée provinciale de Delhi

Le parti Bharatiya Janata (BJP), formation nationaliste hindoue au pouvoir en Inde, a remporté le scrutin régional de Delhi et contrôlera donc l’assemblée de la région capitale, s’est félicité samedi le Premier ministre Narendra Modi.Il s’agit d’une victoire symbolique et stratégique pour M. Modi, dont la formation, au pouvoir au niveau national, n’avait plus dirigé la capitale de quelque 30 millions d’habitants depuis 1998.Le dépouillement se poursuivait samedi, mais selon la commission électorale le BJP était déjà assuré d’une large majorité d’environ les deux tiers des sièges à l’assemblée régionale.”Le développement l’a emporté, la bonne gouvernance l’a emporté”, s’est réjoui le Premier ministre, après que l’un de ses principaux opposants, Arvind Kejriwal – ancien ministre en chef de New Delhi et leader du parti d’opposition Aam Aaadmi (AAP) – eut reconnu sa défaite lors de ce scrutin régional organisé mercredi.”Nous acceptons le verdict et félicitons le BJP”, a réagi dans une vidéo l’opposant.Devant le siège du BJP à New Delhi, des militants ont laissé éclater leur joie samedi, brandissant des drapeaux et des posters de M. Modi. “Nous ne négligerons rien pour assurer le développement global de Delhi et améliorer la vie de ses habitants”, a promis M. Modi dans un message publié sur les réseaux sociaux.”Notre victoire est le signe de la foi du peuple dans la vision de progrès du Premier ministre Modi”, s’est félicité dans un communiqué le ministre de l’Intérieur Amit Shah, avant même la confirmation du résultat. Arvind Kejriwal, qui avait été élu à la tête de la province il y a près de dix ans en se présentant comme un pourfendeur de la corruption, a passé plusieurs mois en détention en 2024 dans le cadre d’une enquête ouverte sur des soupçons de pots-de-vin touchés par l’AAP. Libéré sous caution quelques mois plus tard par la Cour suprême, il avait vu ses libertés restreintes par la juridiction et s’était résolu à démissionner de son poste de ministre en chef, empêché d’exercer pleinement ses fonctions.Il se défend de toute malversation et se dit victime d’une chasse aux sorcières politique menée par le gouvernement Modi. Pendant la campagne régionale, il avait estimé qu’une victoire équivaudrait à un “certificat d’honnêteté” remis par les électeurs.Sa défaite dans son bastion de Delhi met le BJP “de nouveau en position de force”, a commenté Rahul Verma, du groupe de réflexion Centre for Policy Research à New Delhi. Lors de cette intense campagne électorale régionale, qui a duré des semaines, les débats n’ont que peu porté sur la crise de pollution de l’air qui étouffe la capitale indienne pendant des mois. New Delhi est régulièrement classée comme la pire capitale du monde en ce domaine. 

Le Hamas libère trois nouveaux otages israéliens après 16 mois de captivité à Gaza

Des combattants du Hamas ont libéré samedi trois nouveaux otages israéliens après 16 mois de captivité à Gaza, dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu, Israël condamnant un “spectacle cruel” et l’apparence physique inquiétante des captifs relâchés.En échange, Israël doit libérer 183 Palestiniens dont 111 ont été arrêtés à Gaza après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, selon le Club des prisonniers palestiniens. Un premier bus de prisonniers libérés est arrivé à Ramallah, en Cisjordanie occupée.Cet échange est le cinquième depuis l’entrée en vigueur le 19 janvier d’un cessez-le-feu entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël, après 15 mois d’une guerre dévastatrice dans le territoire palestinien.Physiquement très éprouvés, très amaigris et regards grimaçants, les trois hommes — Or Levy, 34 ans, Eli Sharabi, 52 ans, et l’Israélo-Allemand Ohad Ben Ami, 56 ans — ont été remis à la Croix-Rouge qui les a à son tour transférés à l’armée israélienne, comme à chaque échange depuis la trêve. Ils sont désormais en Israël.”Voilà ce à quoi ressemble un crime contre l’humanité”, a écrit le président israélien, Isaac Herzog, sur le réseau social X: “Le monde entier doit regarder [ces trois hommes] affamés au visage émacié et souffrant en train d’être exploités pour un spectacle cynique et cruel par de vils assassins”.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui suit le processus depuis les Etats-Unis où il est en visite, a dénoncé des “images choquantes” lors de l’opération de libération, qui “ne resteront pas sans réponse”.Avant leur remise à la Croix-Rouge à Deir al-Balah (centre), les otages ont été emmenés sur un podium lors d’une mise en scène organisée par des combattants armés et masqués du Hamas. Ils ont été contraints de s’exprimer en hébreu devant une foule de badauds.- “Pas de temps à perdre” -La foule, quelque 200 personnes, a été canalisée derrière un cordon de combattants portant uniformes, cagoules, lunettes noires, et armes professionnelles avec un gilet porte-munitions sur la poitrine.Au-dessus de la place, une ribambelle de drapeaux palestiniens a été tendue à quelques mètres de hauteur. Des drapeaux verts du Hamas sont plantés dans le sol. A proximité les voitures des médias sont garées, des caméras posées sur les toits.A Tel-Aviv, sur la “Place des otages”, des centaines de personnes ont exulté à la vue en direct sur un écran géant de la libération des otages, enlevés lors de l’attaque du 7-Octobre dans le sud d’Israël et emmenés dans la bande de Gaza voisine.Le Forum des familles d’otages a appelé dans un communiqué au retour de tous les otages. “Les images choquantes de la libération d’Ohad, d’Eli et d’Or sont une nouvelle preuve qui ne laisse aucune place au doute: il n’y a pas de temps à perdre pour les otages. Nous devons les faire sortir tous, maintenant”, a-t-il écrit.L’épouse d’Eli Sharabi et leurs deux filles adolescentes ont été tuées dans leur maison du kibboutz Beeri, dans le sud d’Israël, lors de l’attaque du 7-Octobre. Yossi Sharabi, le frère aîné d’Eli Sharabi, enlevé séparément, est présumé mort.L’épouse de Or Levy, Einav, a elle été tuée lors de l’assaut du Hamas contre le festival de musique Nova. Et celle de Ohad Ben Ami, enlevée avec lui au kibboutz Beeri, a été libérée durant la première trêve d’une semaine à Gaza en novembre 2023.Depuis le 19 janvier et avant le nouvel échange, 18 otages et 582 prisonniers palestiniens, plus un égyptien, ont été libérés.La première phase de l’accord, de six semaines, prévoit au total la remise à Israël de 33 otages, dont huit au moins décédés, contre 1.900 Palestiniens.Le sort parmi ces captifs de Shiri Bibas et de ses deux fils, Ariel et Kfir, qui seraient aujourd’hui âgés de cinq et deux ans, soit les plus jeunes des otages, nourrit l’inquiétude en Israël. Israël n’a pas confirmé leur mort annoncée par le Hamas. Vendredi, leur époux et père, Yarden Bibas, libéré de Gaza le 1er février, a exhorté M. Netanyahu à les ramener en Israël.- “Pas pressé” -Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 73 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée.La deuxième phase de l’accord, qui doit faire l’objet de négociations, est censée aboutir à la libération de tous les otages et à la fin définitive de la guerre, avant une étape finale dédiée à la reconstruction de Gaza.Mais la suite du processus reste incertaine, après l’annonce choc mardi par le président américain, Donald Trump, d’un projet de prise de contrôle par les Etats-Unis de Gaza et d’un déplacement de sa population, notamment en Egypte ou Jordanie, pour pouvoir la reconstruire.Après avoir insisté sur ce projet, M. Trump a affirmé vendredi qu’il n’était “absolument pas pressé”.Plusieurs pays occidentaux et arabes, notamment l’Egypte et la Jordanie, ont rejeté son idée. L’ONU a mis en garde contre tout “nettoyage ethnique” et le Hamas l’a vertement condamnée.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 47.583 morts à Gaza en majorité des civils et provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien assiégé par Israël, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le Hamas libère trois nouveaux otages israéliens après 16 mois de captivité à Gaza

Des combattants du Hamas ont libéré samedi trois nouveaux otages israéliens après 16 mois de captivité à Gaza, dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu, Israël condamnant un “spectacle cruel” et l’apparence physique inquiétante des captifs relâchés.En échange, Israël doit libérer 183 Palestiniens dont 111 ont été arrêtés à Gaza après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, selon le Club des prisonniers palestiniens. Un premier bus de prisonniers libérés est arrivé à Ramallah, en Cisjordanie occupée.Cet échange est le cinquième depuis l’entrée en vigueur le 19 janvier d’un cessez-le-feu entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël, après 15 mois d’une guerre dévastatrice dans le territoire palestinien.Physiquement très éprouvés, très amaigris et regards grimaçants, les trois hommes — Or Levy, 34 ans, Eli Sharabi, 52 ans, et l’Israélo-Allemand Ohad Ben Ami, 56 ans — ont été remis à la Croix-Rouge qui les a à son tour transférés à l’armée israélienne, comme à chaque échange depuis la trêve. Ils sont désormais en Israël.”Voilà ce à quoi ressemble un crime contre l’humanité”, a écrit le président israélien, Isaac Herzog, sur le réseau social X: “Le monde entier doit regarder [ces trois hommes] affamés au visage émacié et souffrant en train d’être exploités pour un spectacle cynique et cruel par de vils assassins”.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui suit le processus depuis les Etats-Unis où il est en visite, a dénoncé des “images choquantes” lors de l’opération de libération, qui “ne resteront pas sans réponse”.Avant leur remise à la Croix-Rouge à Deir al-Balah (centre), les otages ont été emmenés sur un podium lors d’une mise en scène organisée par des combattants armés et masqués du Hamas. Ils ont été contraints de s’exprimer en hébreu devant une foule de badauds.- “Pas de temps à perdre” -La foule, quelque 200 personnes, a été canalisée derrière un cordon de combattants portant uniformes, cagoules, lunettes noires, et armes professionnelles avec un gilet porte-munitions sur la poitrine.Au-dessus de la place, une ribambelle de drapeaux palestiniens a été tendue à quelques mètres de hauteur. Des drapeaux verts du Hamas sont plantés dans le sol. A proximité les voitures des médias sont garées, des caméras posées sur les toits.A Tel-Aviv, sur la “Place des otages”, des centaines de personnes ont exulté à la vue en direct sur un écran géant de la libération des otages, enlevés lors de l’attaque du 7-Octobre dans le sud d’Israël et emmenés dans la bande de Gaza voisine.Le Forum des familles d’otages a appelé dans un communiqué au retour de tous les otages. “Les images choquantes de la libération d’Ohad, d’Eli et d’Or sont une nouvelle preuve qui ne laisse aucune place au doute: il n’y a pas de temps à perdre pour les otages. Nous devons les faire sortir tous, maintenant”, a-t-il écrit.L’épouse d’Eli Sharabi et leurs deux filles adolescentes ont été tuées dans leur maison du kibboutz Beeri, dans le sud d’Israël, lors de l’attaque du 7-Octobre. Yossi Sharabi, le frère aîné d’Eli Sharabi, enlevé séparément, est présumé mort.L’épouse de Or Levy, Einav, a elle été tuée lors de l’assaut du Hamas contre le festival de musique Nova. Et celle de Ohad Ben Ami, enlevée avec lui au kibboutz Beeri, a été libérée durant la première trêve d’une semaine à Gaza en novembre 2023.Depuis le 19 janvier et avant le nouvel échange, 18 otages et 582 prisonniers palestiniens, plus un égyptien, ont été libérés.La première phase de l’accord, de six semaines, prévoit au total la remise à Israël de 33 otages, dont huit au moins décédés, contre 1.900 Palestiniens.Le sort parmi ces captifs de Shiri Bibas et de ses deux fils, Ariel et Kfir, qui seraient aujourd’hui âgés de cinq et deux ans, soit les plus jeunes des otages, nourrit l’inquiétude en Israël. Israël n’a pas confirmé leur mort annoncée par le Hamas. Vendredi, leur époux et père, Yarden Bibas, libéré de Gaza le 1er février, a exhorté M. Netanyahu à les ramener en Israël.- “Pas pressé” -Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 73 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée.La deuxième phase de l’accord, qui doit faire l’objet de négociations, est censée aboutir à la libération de tous les otages et à la fin définitive de la guerre, avant une étape finale dédiée à la reconstruction de Gaza.Mais la suite du processus reste incertaine, après l’annonce choc mardi par le président américain, Donald Trump, d’un projet de prise de contrôle par les Etats-Unis de Gaza et d’un déplacement de sa population, notamment en Egypte ou Jordanie, pour pouvoir la reconstruire.Après avoir insisté sur ce projet, M. Trump a affirmé vendredi qu’il n’était “absolument pas pressé”.Plusieurs pays occidentaux et arabes, notamment l’Egypte et la Jordanie, ont rejeté son idée. L’ONU a mis en garde contre tout “nettoyage ethnique” et le Hamas l’a vertement condamnée.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 47.583 morts à Gaza en majorité des civils et provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien assiégé par Israël, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Israeli hostages forced by Hamas captors to speak in Gaza release

Emaciated and disoriented, three Israeli hostages freed in Gaza on Saturday were forced by their Hamas captors to speak on stage, in the latest of the increasingly familiar handover ceremonies.Ohad Ben Ami, Eli Sharabi and Or Levy were led on to a makeshift stage in the central Gaza city of Deir el-Balah and asked questions by a masked militant in Hebrew on a microphone in front of watching crowds, before being handed over to the Red Cross.Ben Ami, wearing a brown sweater and trousers with dark glasses, looked pale, needing support as he was led from the stage to three awaiting Red Cross SUVs, an AFP journalist reported.Eli Sharabi, also wearing the same brown uniform, was almost unrecognisable from the amount of weight lost in captivity.Or Levy, dressed in darker, heavier clothes and also stick-thin, appeared distressed as he was compelled to speak.On completing the choreographed interviews, the Hamas fighters broke into chants of Allahu Akbar (God is greatest).Before the exchange, hundreds of Hamas fighters and onlookers gathered in the central Gaza city, projecting enthusiastically triumphant scenes despite the devastation wrought on the Palestinian territory during more than a year of war.A banner across the edge of the platform erected for the exchange declared “total victory” for Hamas in Hebrew and bore images of destroyed and rusted Israeli military vehicles.A picture of Benjamin Netanyahu, Israel’s prime minister, dejected with his palm to his cheek was shown in the centre of the destruction.- Flowers and petals -The release in Dier el-Balah was the fifth since the start of the January 19 ceasefire and, unlike previous exchanges in the north and south of Gaza, the destruction of war in the Palestinian territory was largely absent from Hamas’s careful staging.A four-floor villa, its balconies lined with onlookers, and other intact buildings could be seen behind the stage, which was flanked by the movement’s green flags, along with pictures of killed commanders and leaders.On a row of Hamas’s white pickups next to the stage, fighters displayed the group’s heavy weaponry, including rocket-propelled-grenades, sniper rifles and large machine guns.Exultant martial music blared from loudspeakers around the platform.Scores of armed men, masked and wearing Hamas’s distinctive green headbands, formed a cordon in the city to control onlookers around the open area where the militant group had erected a makeshift stage for the swap.A source from Hamas’s armed wing, the Ezzedine Al-Qassam Brigades, told AFP 200 fighters were present at the handover.”Residents were allowed to attend the event, however are limited to a certain location to assure no confusion or chaos on site,” the source added on condition of anonymity.Crowds, modest compared to the handovers in the first week of the truce, gathered in rows three or four people deep around the cordon, while other onlookers clambered on a nearby advertising billboard for a better look at the hostages.A woman carrying a basket of flowers, and followed by half a dozen young girls in traditional Palestinian dress, scattered colourful petals over the fighters and onlookers.

Hamas frees three Israeli hostages in fifth Gaza exchange

Hamas released three Israeli hostages on Saturday, the fifth group freed under a fragile Gaza ceasefire, with Israel condemning their “cruel” handover and worrying physical appearance.With Israel expected to release 183 prisoners in exchange, AFP journalists in the occupied West Bank saw a bus carrying freed Palestinians leave an Israeli jail and later arriving in the city of Ramallah.The fifth exchange since the truce took effect last month comes as negotiations are set to begin on a more permanent end to the war.It came after President Donald Trump floated a proposal for the United States to take over the Gaza Strip and clear out its inhabitants, sparking global outrage.Or Levy, Ohad Ben Ami and Eli Sharabi, who were all seized by militants during Hamas’s October 7, 2023 attack that sparked the 15-month war, “crossed the border into Israeli territory”, the Israeli military said.Jubilant crowds in Israel’s commercial hub Tel Aviv cheered as they watched live footage of the three hostages, flanked by masked gunmen, brought on stage in Deir el-Balah before being handed over to the International Committee of the Red Cross.But the joy of their release was quickly overtaken by concern for their condition, with all three appearing thin and pale.- ‘No time to waste’ -The choreographed handover included forced statements from the three on stage, in which they stated support for finalising the next phases of the Israel-Hamas truce.”The disturbing images… serve as yet another stark and painful evidence that leaves no room for doubt — there is no time to waste for the hostages! We must get them all out,” said the Hostages and Missing Families Forum campaign group.The office of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, whose dejected-looking image appeared on a banner at the Deir el-Balah handover site, said that the images out of Gaza were “shocking”.Israel’s President Isaac Herzog denounced the treatment of the hostages who were paraded on stage, calling it “a crime against humanity”.”The whole world must look directly at Ohad, Or, and Eli — returning after 491 days of hell, starved, emaciated and pained — being exploited in a cynical and cruel spectacle by vile murderers,” Herzog said on X.Sharabi, 52, was at his home in kibbutz Beeri with his British-born wife and their two daughters when militants stormed it.The armed men shot their dog, before locking the family in their safe room and setting it on fire. The bodies of his wife and two daughters were later identified.Ben Ami, who has dual Israeli-German citizenship, turned 56 in captivity. He was abducted from his home in Beeri along with his wife, who was released during the war’s first truce in November 2023.Levy was abducted from the Nova music festival, where gunmen murdered his wife.- ‘Now is the time’ -Former hostage Yarden Bibas, who was freed last week by Hamas militants in Gaza, on Friday urged Netanyahu to help bring back his wife and two children from the Palestinian territory.”Prime Minister Netanyahu, I’m now addressing you with my own words… bring my family back, bring my friends back, bring everyone home,” Bibas said in his first public message following his release.Hamas previously said his wife Shiri and his two sons Ariel and Kfir — the youngest hostages — were dead, but Israel has not confirmed their deaths.The Hostage and Missing Families Forum urged the Israeli government on Friday to stick with the Gaza truce, even as Trump’s comments sparked backlash across the Middle East and beyond.”An entire nation demands to see the hostages return home,” the Israeli campaign group said in a statement.”Now is the time to ensure the agreement is completed — until the very last one,” it added.- Talks in Doha -Palestinian militants have so far freed 21 hostages in exchange for hundreds of mostly Palestinian prisoners released from Israeli jails.The ceasefire, mediated by Qatar, Egypt and the United States, aims to secure the release of 11 more hostages during the first 42-day phase of the agreement.Negotiations on the second stage of the ceasefire were set to begin on Monday, but there have been no details on the status of the talks.Netanyahu’s office said that after Saturday’s swap, an Israeli delegation will head to Doha for further talks.The second phase aims to secure the release of more hostages and pave the way for a permanent end to the war.During their October 2023 attack, militants took 251 hostages to Gaza. Seventy-three remain in captivity, including 34 whom the Israeli military says are dead.Israel’s retaliation has killed at least 47,583 people in Gaza, the majority civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers the figures reliable.