Des centaines d’habitants du sud du Liban bravent l’armée israélienne, 22 morts

Des centaines d’habitants du sud du Liban ont bravé dimanche l’armée israélienne et tenté de retourner dans leurs villages, certains toujours occupés par les forces israéliennes qui ont ouvert le feu en leur direction, faisant 22 morts selon les autorités libanaises.Des correspondants de l’AFP ont vu des convois de dizaines de voitures, où flottaient les drapeaux jaunes du Hezbollah, converger vers des villages dévastés par la guerre entre l’armée israélienne et le mouvement pro-iranien.En vertu de l’accord qui a mis fin le 27 novembre à la guerre, l’armée israélienne était censée avoir achevé dimanche son retrait du sud du Liban où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU pourront désormais être déployés.Mais Israël a annoncé vendredi que l’opération se poursuivrait au-delà de cette date, affirmant que l’accord n’a pas été totalement appliqué par le Liban.L’armée israélienne a tiré dans plusieurs localités frontalières sur “des citoyens qui tentaient de revenir dans leurs villages”, faisant 22 morts, dont un soldat libanais et six femmes, et 124 blessés, selon le ministère libanais de la Santé.Israël a affirmé que ses soldats avaient lancé “des tirs de sommation pour éliminer des menaces dans plusieurs zones où des suspects ont été identifiés en train de s’approcher des troupes”, ajoutant avoir “appréhendé des suspects”.Les Casques bleus, qui ont estimé que les conditions d’un retour des habitants n’étaient “pas encore réunies”, ont déclaré qu’il était “impératif d’éviter toute détérioration supplémentaire de la situation” et appelé l’armée israélienne à “éviter de tirer sur des civils en territoire libanais”.- “Nous allons revenir” -Dans une première réaction officielle, le Hezbollah, sorti affaibli de la guerre, a salué “un jour glorieux” et une “scène de fierté écrite par le grand peuple de la résistance (à Israël, ndlr) qui prouve à nouveau son attachement profond à sa terre”.Le mouvement a appelé les pays garants de l’accord à “assumer leurs responsabilités faces aux violations et aux crimes de l’ennemi israélien, et à l’obliger à se retirer entièrement”.Un mécanisme de surveillance réunissant la France, les Etats-Unis, le Liban, Israël et les Casques bleus a été mis en place pour surveiller l’application de l’accord.Un correspondant de l’AFP a vu des centaines d’habitants dans la ville de Bint Jbeil se rassembler dans la rue principale pour prier collectivement, avant de se diriger en cortège vers les villages voisins.Selon lui, des dizaines d’habitants de la localité frontalière de Maïss al-Jabal se sont dirigés à pied vers le village dévasté, où l’armée israélienne est toujours déployée.Ils brandissaient des portraits de l’ancien chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, tué par Israël fin septembre, et des photos de leurs proches qui ont péri durant la guerre.”Nous allons revenir dans nos villages et l’ennemi israélien va partir, même si cela fera des martyrs”, a affirmé à l’AFP Ali Harb, un jeune homme de 27 ans qui tentait de revenir dans le village dévasté de Kfarkila.Parallèlement au retrait israélien, l’accord prévoit que le Hezbollah retire ses forces et démantèle toute infrastructure militaire restante dans le sud.Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, avait appelé sur X les habitants du sud à “attendre” avant de revenir. – “Accompagner les habitants” -Le président libanais Joseph Aoun a invité les habitants à faire preuve de “sang-froid” et à “avoir confiance en l’armée libanaise”, “soucieuse d’assurer votre retour en sécurité dans vos foyers et vos villages”.L’armée, qui se redéploie au fur et à mesure qu’Israël se retire, a annoncé dimanche soir qu’elle “continuait d’accompagner les habitants”.Elle a ajouté “se tenir à leurs côtés pour les protéger face aux attaques israéliennes”, accusant l’armée israélienne de “refuser de respecter le cessez-le-feu et de se retirer” du territoire libanais.Le président français Emmanuel Macron a demandé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’un entretien au téléphone, de “retirer ses forces encore présentes au Liban”, selon l’Elysée.Il s’agit du plus grave développement depuis l’élection de Joseph Aoun, soutenu par la communauté internationale, le 9 janvier.Disant agir en soutien au Hamas, le Hezbollah avait ouvert un front contre Israël au lendemain de l’attaque du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza. Ce front avait dégénéré en guerre ouverte en septembre dernier.str-kam-at-jos/sg

Des centaines d’habitants du sud du Liban bravent l’armée israélienne, 22 morts

Des centaines d’habitants du sud du Liban ont bravé dimanche l’armée israélienne et tenté de retourner dans leurs villages, certains toujours occupés par les forces israéliennes qui ont ouvert le feu en leur direction, faisant 22 morts selon les autorités libanaises.Des correspondants de l’AFP ont vu des convois de dizaines de voitures, où flottaient les drapeaux jaunes du Hezbollah, converger vers des villages dévastés par la guerre entre l’armée israélienne et le mouvement pro-iranien.En vertu de l’accord qui a mis fin le 27 novembre à la guerre, l’armée israélienne était censée avoir achevé dimanche son retrait du sud du Liban où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU pourront désormais être déployés.Mais Israël a annoncé vendredi que l’opération se poursuivrait au-delà de cette date, affirmant que l’accord n’a pas été totalement appliqué par le Liban.L’armée israélienne a tiré dans plusieurs localités frontalières sur “des citoyens qui tentaient de revenir dans leurs villages”, faisant 22 morts, dont un soldat libanais et six femmes, et 124 blessés, selon le ministère libanais de la Santé.Israël a affirmé que ses soldats avaient lancé “des tirs de sommation pour éliminer des menaces dans plusieurs zones où des suspects ont été identifiés en train de s’approcher des troupes”, ajoutant avoir “appréhendé des suspects”.Les Casques bleus, qui ont estimé que les conditions d’un retour des habitants n’étaient “pas encore réunies”, ont déclaré qu’il était “impératif d’éviter toute détérioration supplémentaire de la situation” et appelé l’armée israélienne à “éviter de tirer sur des civils en territoire libanais”.- “Nous allons revenir” -Dans une première réaction officielle, le Hezbollah, sorti affaibli de la guerre, a salué “un jour glorieux” et une “scène de fierté écrite par le grand peuple de la résistance (à Israël, ndlr) qui prouve à nouveau son attachement profond à sa terre”.Le mouvement a appelé les pays garants de l’accord à “assumer leurs responsabilités faces aux violations et aux crimes de l’ennemi israélien, et à l’obliger à se retirer entièrement”.Un mécanisme de surveillance réunissant la France, les Etats-Unis, le Liban, Israël et les Casques bleus a été mis en place pour surveiller l’application de l’accord.Un correspondant de l’AFP a vu des centaines d’habitants dans la ville de Bint Jbeil se rassembler dans la rue principale pour prier collectivement, avant de se diriger en cortège vers les villages voisins.Selon lui, des dizaines d’habitants de la localité frontalière de Maïss al-Jabal se sont dirigés à pied vers le village dévasté, où l’armée israélienne est toujours déployée.Ils brandissaient des portraits de l’ancien chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, tué par Israël fin septembre, et des photos de leurs proches qui ont péri durant la guerre.”Nous allons revenir dans nos villages et l’ennemi israélien va partir, même si cela fera des martyrs”, a affirmé à l’AFP Ali Harb, un jeune homme de 27 ans qui tentait de revenir dans le village dévasté de Kfarkila.Parallèlement au retrait israélien, l’accord prévoit que le Hezbollah retire ses forces et démantèle toute infrastructure militaire restante dans le sud.Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, avait appelé sur X les habitants du sud à “attendre” avant de revenir. – “Accompagner les habitants” -Le président libanais Joseph Aoun a invité les habitants à faire preuve de “sang-froid” et à “avoir confiance en l’armée libanaise”, “soucieuse d’assurer votre retour en sécurité dans vos foyers et vos villages”.L’armée, qui se redéploie au fur et à mesure qu’Israël se retire, a annoncé dimanche soir qu’elle “continuait d’accompagner les habitants”.Elle a ajouté “se tenir à leurs côtés pour les protéger face aux attaques israéliennes”, accusant l’armée israélienne de “refuser de respecter le cessez-le-feu et de se retirer” du territoire libanais.Le président français Emmanuel Macron a demandé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’un entretien au téléphone, de “retirer ses forces encore présentes au Liban”, selon l’Elysée.Il s’agit du plus grave développement depuis l’élection de Joseph Aoun, soutenu par la communauté internationale, le 9 janvier.Disant agir en soutien au Hamas, le Hezbollah avait ouvert un front contre Israël au lendemain de l’attaque du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza. Ce front avait dégénéré en guerre ouverte en septembre dernier.str-kam-at-jos/sg

Le Hamas dénonce l’idée de Trump de déplacer les Palestiniens hors de Gaza

Le Hamas tout comme le président palestinien Mahmoud Abbas ont critiqué dimanche la proposition de Donald Trump de déplacer les habitants de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie pour, selon lui, “faire le ménage” dans le territoire, où une trêve fragile est entrée dans sa deuxième semaine.Israël et le Hamas se sont mutuellement accusés dimanche d’avoir violé les termes du cessez-le-feu, au lendemain de l’échange de quatre soldates israéliennes par le mouvement islamiste contre environ 200 prisonniers palestiniens détenus dans des geôles israéliennes.Pendant ce temps, des “dizaines de milliers” de déplacés, selon la Défense civile, étaient empêchés par Israël de retourner dans le nord de Gaza via le passage de Netzarim, qui coupe le territoire en deux. Des images tournées par l’AFP ont montré une foule compacte aux abords de ce corridor.”Nous voulons retrouver nos souvenirs et les personnes qui nous sont chères”, a confié à l’AFP Jihad Abou Miri, qui a dit attendre depuis 48 heures.Dans ce contexte, le président américain a comparé samedi le territoire palestinien dévasté à un “site de démolition” et a dit avoir parlé de la situation au roi Abdallah II de Jordanie, ajoutant qu’il allait faire de même dimanche avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.Selon lui, un “ménage” devrait être fait parmi la population.”Je préférerais m’impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements à un autre endroit où ils pourraient peut-être vivre en paix pour une fois”, a ajouté Donald Trump, suggérant un déplacement “temporaire ou à long terme”.Les Palestiniens “feront échouer” la proposition de M. Trump “comme ils ont fait échouer tous les projets de déplacement (…) pendant des décennies”, a réagi dimanche Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.Le Jihad islamique, un autre mouvement palestinien armé, a estimé que ces propos encourageaient les “crimes de guerre et crimes contre l’humanité” à Gaza.Rival du Hamas qui avait chassé l’Autorité palestinienne et pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, Mahmoud Abbas a condamné “tout projet” visant à déplacer les Gazaouis.La Jordanie a quant à elle réaffirmé dimanche son “rejet” d’un “déplacement forcé” des Palestiniens.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n’a pas réagi mais le ministre d’extrême droite Bezalel Smotrich a qualifié la proposition de Donald Trump d'”excellente idée”, affirmant que les Palestiniens pourraient “établir une nouvelle et belle vie ailleurs”.Donald Trump a également confirmé avoir débloqué une livraison de bombes de plus de 900 kilogrammes pour son allié, une décision saluée par Israël.- “Crimes contre l’humanité” -Les trois premières otages libérées le 19 janvier, au premier jour de la trêve, en échange de 90 prisonniers palestiniens, sont sorties de l’hôpital dimanche.La première phase de l’accord de cessez-le-feu conclu après 15 mois de guerre doit durer six semaines et permettre la libération au total de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens. Pendant cette première phase doivent être négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, avant la dernière étape portant sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts en captivité.La guerre a été déclenchée par l’attaque menée le 7 octobre 2023 par le Hamas contre Israël, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque, 87 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.306 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- 22 morts au Liban -Samedi, un différend de dernière minute a bloqué le début du retour dans le nord du territoire palestinien de centaines de milliers de déplacés, comme prévu par l’accord de trêve.Israël a justifié dimanche son refus de les laisser passer en accusant le Hamas de deux violations de l’accord.Arbel Yehud, une civile dont Israël réclamait la libération samedi, “n’a pas été libérée” et “la liste du statut” des otages – morts ou vivants – “n’a pas été soumise” par le mouvement palestinien, selon le bureau de Benjamin Netanyahu.Le Hamas a de son côté accusé dimanche Israël de “violer” l’accord en empêchant le retour des habitants du nord de Gaza. Deux sources palestiniennes ont cependant affirmé dimanche que l’otage devrait rentrer chez elle dans la semaine en échange de la libération de 30 prisonniers palestiniens, et que la crise était “résolue”.Au Liban, où un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah était entré en vigueur le 27 novembre, le ministère de la Santé a fait état de 22 morts, dont un soldat et six femmes, tués dimanche par des tirs israéliens, alors que des centaines d’habitants tentaient de rentrer dans des villages proches de la frontière toujours occupés par Israël.En vertu de l’accord, Israël devait achever dimanche son retrait du sud du Liban, mais a annoncé vendredi que l’opération se poursuivrait au-delà de cette date.

Le Hamas dénonce l’idée de Trump de déplacer les Palestiniens hors de Gaza

Le Hamas tout comme le président palestinien Mahmoud Abbas ont critiqué dimanche la proposition de Donald Trump de déplacer les habitants de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie pour, selon lui, “faire le ménage” dans le territoire, où une trêve fragile est entrée dans sa deuxième semaine.Israël et le Hamas se sont mutuellement accusés dimanche d’avoir violé les termes du cessez-le-feu, au lendemain de l’échange de quatre soldates israéliennes par le mouvement islamiste contre environ 200 prisonniers palestiniens détenus dans des geôles israéliennes.Pendant ce temps, des “dizaines de milliers” de déplacés, selon la Défense civile, étaient empêchés par Israël de retourner dans le nord de Gaza via le passage de Netzarim, qui coupe le territoire en deux. Des images tournées par l’AFP ont montré une foule compacte aux abords de ce corridor.”Nous voulons retrouver nos souvenirs et les personnes qui nous sont chères”, a confié à l’AFP Jihad Abou Miri, qui a dit attendre depuis 48 heures.Dans ce contexte, le président américain a comparé samedi le territoire palestinien dévasté à un “site de démolition” et a dit avoir parlé de la situation au roi Abdallah II de Jordanie, ajoutant qu’il allait faire de même dimanche avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.Selon lui, un “ménage” devrait être fait parmi la population.”Je préférerais m’impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements à un autre endroit où ils pourraient peut-être vivre en paix pour une fois”, a ajouté Donald Trump, suggérant un déplacement “temporaire ou à long terme”.Les Palestiniens “feront échouer” la proposition de M. Trump “comme ils ont fait échouer tous les projets de déplacement (…) pendant des décennies”, a réagi dimanche Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.Le Jihad islamique, un autre mouvement palestinien armé, a estimé que ces propos encourageaient les “crimes de guerre et crimes contre l’humanité” à Gaza.Rival du Hamas qui avait chassé l’Autorité palestinienne et pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, Mahmoud Abbas a condamné “tout projet” visant à déplacer les Gazaouis.La Jordanie a quant à elle réaffirmé dimanche son “rejet” d’un “déplacement forcé” des Palestiniens.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n’a pas réagi mais le ministre d’extrême droite Bezalel Smotrich a qualifié la proposition de Donald Trump d'”excellente idée”, affirmant que les Palestiniens pourraient “établir une nouvelle et belle vie ailleurs”.Donald Trump a également confirmé avoir débloqué une livraison de bombes de plus de 900 kilogrammes pour son allié, une décision saluée par Israël.- “Crimes contre l’humanité” -Les trois premières otages libérées le 19 janvier, au premier jour de la trêve, en échange de 90 prisonniers palestiniens, sont sorties de l’hôpital dimanche.La première phase de l’accord de cessez-le-feu conclu après 15 mois de guerre doit durer six semaines et permettre la libération au total de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens. Pendant cette première phase doivent être négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, avant la dernière étape portant sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts en captivité.La guerre a été déclenchée par l’attaque menée le 7 octobre 2023 par le Hamas contre Israël, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque, 87 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.306 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- 22 morts au Liban -Samedi, un différend de dernière minute a bloqué le début du retour dans le nord du territoire palestinien de centaines de milliers de déplacés, comme prévu par l’accord de trêve.Israël a justifié dimanche son refus de les laisser passer en accusant le Hamas de deux violations de l’accord.Arbel Yehud, une civile dont Israël réclamait la libération samedi, “n’a pas été libérée” et “la liste du statut” des otages – morts ou vivants – “n’a pas été soumise” par le mouvement palestinien, selon le bureau de Benjamin Netanyahu.Le Hamas a de son côté accusé dimanche Israël de “violer” l’accord en empêchant le retour des habitants du nord de Gaza. Deux sources palestiniennes ont cependant affirmé dimanche que l’otage devrait rentrer chez elle dans la semaine en échange de la libération de 30 prisonniers palestiniens, et que la crise était “résolue”.Au Liban, où un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah était entré en vigueur le 27 novembre, le ministère de la Santé a fait état de 22 morts, dont un soldat et six femmes, tués dimanche par des tirs israéliens, alors que des centaines d’habitants tentaient de rentrer dans des villages proches de la frontière toujours occupés par Israël.En vertu de l’accord, Israël devait achever dimanche son retrait du sud du Liban, mais a annoncé vendredi que l’opération se poursuivrait au-delà de cette date.

Soudan: le chef de l’armée retrouve son quartier général à Khartoum

Le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane, a retrouvé dimanche son quartier général à Khartoum, qu’il avait dû abandonner en août 2023 à ses rivaux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).Ce retour intervient deux jours après une attaque sanglante de drone contre le principal hôpital d’El-Facher -la capitale du Darfour-nord, dans l’ouest, assiégée par les FSR, qui a suscité l’indignation des Nations unies et de l’Arabie Saoudite qui finance cet établissement.”Nos forces sont au meilleur de leur forme”, a déclaré le général Burhane dans le quartier général, selon une vidéo diffusée par l’armée. Il a ajouté que les FSR de son rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, étaient “condamnées à disparaître”.La reconquête du QG est la plus grande victoire de l’armée dans la capitale depuis la reprise d’Omdurman, ville jumelle de Khartoum sur la rive ouest du Nil, il y a près d’un an.L’armée soudanaise contrôle, selon des témoins, la majeure partie de Bahri (Khartoum-Nord), ainsi que le nord et centre d’Omdurman. Dans le sud de Khartoum, elle tient aussi la base du Corps blindé.Au début du conflit, l’armée avait perdu Khartoum et Omdurman. Encerclé dans son quartier général, le général Burhane s’était échappé en hélicoptère en août 2023 pour Port-Soudan, devenu la capitale de facto du pays. Dans un communiqué vendredi, l’armée avait déclaré avoir fait la jonction entre ses troupes à Khartoum-Nord et Omdurman et celles à proximité du quartier général.L’armée avait ajouté avoir “expulsé” les FSR de la raffinerie de Jaili, au nord de la capitale, la plus grande du pays, dont les paramilitaires revendiquaient le contrôle depuis le début de la guerre.Il y a deux semaines, elle avait repris le contrôle de Wad Madani, au sud de Khartoum, sécurisant un carrefour clé avec les États environnants.Le conflit, déclenché en avril 2023, a tué des dizaines de milliers de personnes et déraciné plus de 12 millions d’habitants au Soudan, où la famine sévit dans certaines régions. Le pape François a déploré dimanche que le pays soit le théâtre de “la plus grave crise humanitaire au monde”. Il a appelé à la fin des hostilités et la communauté internationale à fournir de l’aide humanitaire et “aider les belligérants à trouver rapidement le chemin de la paix”. – “Violation du droit humanitaire” -Au Darfour-Nord, l’attaque visant l’hôpital saoudien d’El-Facher a fait 70 morts et 19 blessés parmi les patients et leurs accompagnants, a indiqué le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur X.”L’effroyable attaque a eu lieu alors que l’hôpital était plein de patients recevant des soins”, a-t-il ajouté.La coordinatrice de l’agence d’action humanitaire des Nations Unies (OCHA) au Soudan a affirmé que l’attaque -dont l’AFP n’a pu vérifier l’origine de manière indépendante- “aurait été menée par les FSR”. Clementine Nkweta-Salami a condamné “dans les termes les plus forts” cette “violation choquante du droit international humanitaire”.Les FSR ont accusé dimanche l’armée et ses alliés d’avoir frappé l’hôpital. L’attaque de drone survenue vendredi soir a détruit le bâtiment des urgences de l’hôpital, a indiqué à l’AFP une source médicale.Dans une rare déclaration sur le conflit, l’Arabie saoudite a aussi dénoncé dimanche une “violation du droit international humanitaire”.Les FSR, qui contrôlent la majorité du Darfour, assiègent El-Facher depuis mai. – “Le meilleur remède, c’est la paix” -Selon des militants locaux, les FSR avaient exigé que l’armée et ses alliés quittent la ville avant mercredi, en prévision d’une offensive. Des combats intermittents y sont signalés depuis, notamment des tirs d’artillerie des FSR sur le camp de déplacés d’Abou Chouk, touché par la famine et où des bombardements ont tué huit personnes vendredi, selon une organisation de la société civile. Selon une source médicale, les urgences de l’hôpital saoudien avaient déjà été ciblées par un drone des FSR “il y a quelques semaines”.Selon l’OMS, un autre établissement à Al-Malha, au nord d’El-Facher, a également été attaqué.Les deux camps, contre lesquels les Etats-Unis ont annoncé des sanctions, sont accusés de cibler des civils et bombarder sans discrimination des zones résidentielles, les FSR étant spécifiquement accusées de nettoyage ethnique, violences sexuelles systématiques et de siège de villes entières.Jusqu’à 80% des établissements de santé du pays sont hors service, selon les chiffres officiels.”Nous continuons d’appeler à la cessation de toutes les attaques contre les soins de santé et à permettre un accès complet pour la restauration rapide des installations endommagées”, a souligné M. Ghebreyesus. “Par-dessus tout, le peuple soudanais a besoin de paix. Le meilleur remède est la paix”, a-t-il ajouté. 

Bélarus: Loukachenko réélu sans opposition pour un 7e mandat présidentiel

Le président du Bélarus Alexandre Loukachenko a été réélu dimanche pour cinq ans avec 87,6% des voix, selon un sondage officiel à la sortie des bureaux de vote, faute d’opposition tolérée dans cette ancienne république soviétique qu’il dirige d’une main de fer depuis 1994.La cheffe de file de l’opposition Svetlana Tikhanovskaïa, forcée à l’exil et dont le mari est emprisonné dans le pays, a de son côté dénoncé depuis Varsovie “une farce”, qualifiant le dirigeant de “criminel” et exigeant la libération de tous les prisonniers politiques.L’UE et des ONG de défense des droits humains ont également qualifié cette élection de mise en scène, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas estimant samedi que M. Loukachenko n’avait “aucune légitimité”.”Nous avons une démocratie brutale au Bélarus”, a reconnu le président de 70 ans lors d’une conférence de presse à Minsk à laquelle assistait un journaliste de l’AFP, après avoir voté pour ce scrutin dénué d’enjeu.Le dirigeant a reconnu que les personnes qui avaient participé aux grandes manifestations inédites contre son pouvoir en 2020 avaient depuis été exclues de certains emplois, affirmant qu”ils pouvaient solliciter une grâce s’ils reconnaissaient “qu’ils ont eu tort”.”Nous ne poursuivrons pas tout le monde, mais nous les surveillons”, a-t-il prévenu, alors qu’il s’appuie depuis trois décennies sur le tout-puissant KGB local. “Nous avons un dossier complet avec toutes leurs photos”.Dimanche, seuls quatre candidats triés sur le volet par le pouvoir ont fait office de faire-valoir.- “Pour un Bélarus libre” -Au cours de son sixième mandat, Alexandre Loukachenko a totalement étouffé toute dissidence après les grandes manifestations qui avaient suivi la présidentielle de 2020. Soutenu par Moscou, il avait alors réussi à consolider son pouvoir avec des arrestations, des violences et de longues peines de prison visant opposants, journalistes, employés d’ONG et simples manifestants.Selon l’ONU, plus de 300.000 Bélarusses, sur une population de neuf millions, ont fui leur pays pour des raisons politiques, notamment en Pologne voisine.A Varsovie, environ 1.000 personnes se sont rassemblées dimanche autour de Svetlana Tikhanovskaïa, pour dénoncer la réélection assurée du dirigeant.De nombreuses personnes portaient des masques et certaines ont refusé de témoigner auprès de l’AFP, invoquant le fait que parler à des médias pourraient attirer des ennuis à leurs proches toujours présents au Bélarus.”Le Bélarus vit depuis longtemps sous une dictature où la liberté d’expression et les élections sont impossibles”, a pour sa part déclaré à l’AFP Alexandre Soustchevski, un photographe de 25 ans.Il évoque “une grande tragédie” pour son pays, mais assure: “Nous continuerons à nous battre pour un Bélarus libre !”Pour Ales, un étudiant de 24 ans qui n’a pas voulu donner son nom de famille, Loukachenko est “un homme absolument incompétent, qui ne garde son pouvoir que grâce au soutien de la Russie”.Depuis 2020, Alexandre Loukachenko s’est rapproché de Vladimir Poutine –qu’il a qualifié dimanche de “grand frère”–, jusqu’à mettre à disposition son territoire pour envahir l’Ukraine en 2022.Interrogé par l’AFP sur d’éventuels regrets au vu de l’ampleur du bilan humain de l’invasion russe, il a répondu d’un ton ferme: “Je ne regrette rien”.- Alliance avec Poutine -A Minsk, Irina Lebedeva, une retraitée de 68 ans, a dit à l’AFP avoir voté pour lui. “Grâce à notre président, il y a la paix dans le pays”, justifie-t-elle. Nadejda Goujalovskaïa, 74 ans, a aussi voté pour “batka”, le “père” en bélarusse. Mais elle reconnaît du bout des lèvres tant le sujet est tabou: “Peut-être que tout n’est pas parfait, que nous ne sommes pas en démocratie…”.Face à la répression, les Occidentaux ont imposé de lourdes sanctions au Bélarus, conduisant Alexandre Loukachenko à accélérer son rapprochement avec le Kremlin.Illustration de cette alliance, l’armée russe a déployé au Bélarus à l’été 2023 des armes nucléaires tactiques, une menace pour Kiev mais également pour les membres de l’Otan bordant le pays (Lituanie, Lettonie, Pologne).M. Loukachenko a répété dimanche vouloir recevoir sur son sol les missiles balistiques russes à portée intermédiaire “Orechnik”.Les organisations de défense des droits humains estiment que le pays compte toujours plus de 1.200 prisonniers politiques détenus dans des conditions difficiles.

Bélarus: Loukachenko réélu sans opposition pour un 7e mandat présidentiel

Le président du Bélarus Alexandre Loukachenko a été réélu dimanche pour cinq ans avec 87,6% des voix, selon un sondage officiel à la sortie des bureaux de vote, faute d’opposition tolérée dans cette ancienne république soviétique qu’il dirige d’une main de fer depuis 1994.La cheffe de file de l’opposition Svetlana Tikhanovskaïa, forcée à l’exil et dont le mari est emprisonné dans le pays, a de son côté dénoncé depuis Varsovie “une farce”, qualifiant le dirigeant de “criminel” et exigeant la libération de tous les prisonniers politiques.L’UE et des ONG de défense des droits humains ont également qualifié cette élection de mise en scène, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas estimant samedi que M. Loukachenko n’avait “aucune légitimité”.”Nous avons une démocratie brutale au Bélarus”, a reconnu le président de 70 ans lors d’une conférence de presse à Minsk à laquelle assistait un journaliste de l’AFP, après avoir voté pour ce scrutin dénué d’enjeu.Le dirigeant a reconnu que les personnes qui avaient participé aux grandes manifestations inédites contre son pouvoir en 2020 avaient depuis été exclues de certains emplois, affirmant qu”ils pouvaient solliciter une grâce s’ils reconnaissaient “qu’ils ont eu tort”.”Nous ne poursuivrons pas tout le monde, mais nous les surveillons”, a-t-il prévenu, alors qu’il s’appuie depuis trois décennies sur le tout-puissant KGB local. “Nous avons un dossier complet avec toutes leurs photos”.Dimanche, seuls quatre candidats triés sur le volet par le pouvoir ont fait office de faire-valoir.- “Pour un Bélarus libre” -Au cours de son sixième mandat, Alexandre Loukachenko a totalement étouffé toute dissidence après les grandes manifestations qui avaient suivi la présidentielle de 2020. Soutenu par Moscou, il avait alors réussi à consolider son pouvoir avec des arrestations, des violences et de longues peines de prison visant opposants, journalistes, employés d’ONG et simples manifestants.Selon l’ONU, plus de 300.000 Bélarusses, sur une population de neuf millions, ont fui leur pays pour des raisons politiques, notamment en Pologne voisine.A Varsovie, environ 1.000 personnes se sont rassemblées dimanche autour de Svetlana Tikhanovskaïa, pour dénoncer la réélection assurée du dirigeant.De nombreuses personnes portaient des masques et certaines ont refusé de témoigner auprès de l’AFP, invoquant le fait que parler à des médias pourraient attirer des ennuis à leurs proches toujours présents au Bélarus.”Le Bélarus vit depuis longtemps sous une dictature où la liberté d’expression et les élections sont impossibles”, a pour sa part déclaré à l’AFP Alexandre Soustchevski, un photographe de 25 ans.Il évoque “une grande tragédie” pour son pays, mais assure: “Nous continuerons à nous battre pour un Bélarus libre !”Pour Ales, un étudiant de 24 ans qui n’a pas voulu donner son nom de famille, Loukachenko est “un homme absolument incompétent, qui ne garde son pouvoir que grâce au soutien de la Russie”.Depuis 2020, Alexandre Loukachenko s’est rapproché de Vladimir Poutine –qu’il a qualifié dimanche de “grand frère”–, jusqu’à mettre à disposition son territoire pour envahir l’Ukraine en 2022.Interrogé par l’AFP sur d’éventuels regrets au vu de l’ampleur du bilan humain de l’invasion russe, il a répondu d’un ton ferme: “Je ne regrette rien”.- Alliance avec Poutine -A Minsk, Irina Lebedeva, une retraitée de 68 ans, a dit à l’AFP avoir voté pour lui. “Grâce à notre président, il y a la paix dans le pays”, justifie-t-elle. Nadejda Goujalovskaïa, 74 ans, a aussi voté pour “batka”, le “père” en bélarusse. Mais elle reconnaît du bout des lèvres tant le sujet est tabou: “Peut-être que tout n’est pas parfait, que nous ne sommes pas en démocratie…”.Face à la répression, les Occidentaux ont imposé de lourdes sanctions au Bélarus, conduisant Alexandre Loukachenko à accélérer son rapprochement avec le Kremlin.Illustration de cette alliance, l’armée russe a déployé au Bélarus à l’été 2023 des armes nucléaires tactiques, une menace pour Kiev mais également pour les membres de l’Otan bordant le pays (Lituanie, Lettonie, Pologne).M. Loukachenko a répété dimanche vouloir recevoir sur son sol les missiles balistiques russes à portée intermédiaire “Orechnik”.Les organisations de défense des droits humains estiment que le pays compte toujours plus de 1.200 prisonniers politiques détenus dans des conditions difficiles.

Sudan army chief visits HQ after recapture from paramilitariesSun, 26 Jan 2025 17:36:09 GMT

Sudan’s army chief visited on Sunday his headquarters in the capital Khartoum, two days after forces recaptured the complex, which paramilitaries had encircled since the war erupted in April 2023.”Our forces are in their best condition,” Abdel Fattah al-Burhan told army commanders at the headquarters close to the city centre and airport.The army’s recapture of …

Sudan army chief visits HQ after recapture from paramilitariesSun, 26 Jan 2025 17:36:09 GMT Read More »

Sudan army chief visits HQ after recapture from paramilitaries

Sudan’s army chief visited on Sunday his headquarters in the capital Khartoum, two days after forces recaptured the complex, which paramilitaries had encircled since the war erupted in April 2023.”Our forces are in their best condition,” Abdel Fattah al-Burhan told army commanders at the headquarters close to the city centre and airport.The army’s recapture of the General Command of the Armed Forces is its biggest victory in the capital since reclaiming Omdurman, Khartoum’s twin city on the Nile’s west bank, nearly a year ago.In a statement on Friday, the army said it had merged troops stationed in Khartoum North (Bahri) and Omdurman with forces at the headquarters, breaking the siege of both the Signal Corps in Khartoum North and the General Command, just south across the Nile River.Since the early days of the war, when the paramilitary Rapid Support Forces (RSF) quickly spread through Khartoum, the military had to supply its troops inside the headquarters via airdrops.Burhan was himself trapped inside for four months before emerging in August 2023 and fleeing to the coastal city of Port Sudan.The recapture of the headquarters follows other gains for the army.Earlier this month, troops regained control of Wad Madani, just south of Khartoum, securing a key crossroads between the capital and surrounding states.- ‘Disregard for human life’ -With the army gaining ground in central Sudan, the RSF has set its sights on consolidating its hold on Darfur, where it controls every state capital except El-Fasher.Despite besieging it since May, the paramilitary has not managed to wrest control of the city from the army and its allied militias.Days after it issued an ultimatum demanding army forces and their allies leave the North Darfur state capital, an attack on the city’s Saudi Hospital on Friday killed 70 people and injured dozens, the United Nations said on Sunday.”The attack, reportedly carried out by the Rapid Support Forces (RSF) on the only functional hospital in El-Fasher, is a shocking violation of international humanitarian law,” the UN’s resident and humanitarian coordinator in Sudan, Clementine Nkweta-Salami, said Sunday.”The alarming disregard for human life is unacceptable,” said the UN’s most senior official in Sudan.The RSF on Sunday accused the army and its allies of striking the hospital.The late Friday drone strike destroyed the hospital’s emergency building, a medical source told AFP.World Health Organization chief Tedros Adhanom Ghebreyesus said on X the “appalling” attack took place while “the hospital was packed with patients receiving care”.Both sides have been accused of targeting civilians and indiscriminately shelling residential areas, with the RSF specifically accused of ethnic cleansing, systematic sexual violence and laying siege to entire towns.The United States announced sanctions this month against RSF leader Mohamed Hamdan Daglo, accusing his group of committing genocide.A week later, it also imposed sanctions against Burhan, accusing the army of attacking schools, markets and hospitals, as well as using food deprivation as a weapon of war.- ‘The best medicine is peace’ -The war in Sudan has unleashed a humanitarian disaster of epic proportions.Tens of thousands of people have been killed and, according to the United Nations, more than 12 million uprooted.Famine has been declared in parts of Sudan but the risk is spreading for millions more people, a UN-backed assessment said last month.Particularly in the country’s western Darfur region and in Kordofan in the south, families have been forced to eat grass, animal fodder and peanut shells to survive.”Above all, Sudan’s people need peace. The best medicine is peace,” Ghebreyesus said.During Sunday prayers in Rome, Pope Francis lamented how the country has become the site of “the most serious humanitarian crisis in the world”.He called on both sides to end the fighting and urged the international community to “help the belligerents find paths to peace soon”.